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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 11:23

 

 

Flag-de-desinfo.jpg

    Adapté par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele

Bilin -Des menteurs au service de malfaiteurs !! Désinformation d'Euronews, du Monde/AFP et de Reuters - Comme d'hab !

 

Très sympas, très mignons, très bon enfant les manifestants d'Euronews, le super site d'info a angle différent !

Des Palestiniens, des Israéliens et des militants d’autres pays ont manifesté en Cisjordanie contre le mur qui sépare le territoire palestinien d’Israël.

Chez euronews, nous croyons en l’intelligence humaine et pensons que le rôle d’une chaîne d’information est de donner la matière suffisante à chaque individu pour qu’il se forge sa propre opinion sur le monde.Bien sur !!!!

Nous pensons aussi que parfois les images n'ont pas besoin d'explication ou de commentaire ; c'est pourquoi nous avons créé No Comment puis No Comment TV: afin de montrer le monde depuis un angle différent…vraiment sous un angle différent celui d'un seul coté !!!!

Copyright © 2011 euronews

 

 

Alors voyons voir un peu coté réalité !

idf

 

Contrairement aux revendications palestiniennes qui insistent sur le fait que la manifestation d'hier à Bil'in a été non-violente, les photographies suivantes prises par les forces de sécurité prouvent qu'elle était en fait une  émeute violente semblable à d'autres émeutes qui ont eu lieu ce week-end.

Environ 250 manifestants s'étaient rassemblés à Bil'in, certains lançant des pierres ou cocktails molotov sur les forces de sécurité, qui ont répondu avec des moyens de dispersion. La zone du village a été déclarée zone militaire fermée afin d'empêcher que cette émeute violente ne s'amplifie davantage.

Des émeutes violentes ont eu lieu aussi ce week-end à Dir Nizam, Ni'lin, Beit Ummar, Budrus, et Arak Burin dans lesquelles les émeutiers ont lancé des pierres sur les forces de sécurité, et à Umm Salamuna où les émeutiers ont tenté de bloquer la route principale. Un soldat des FDI a été légèrement blessé au visage par une pierre  lancée sur son visage  l'émeute Ni'lin.

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 05:38

 

 

"Logophobie" et désinformation

Tartuffe demandait de couvrir ce sein qu’il ne saurait voir. Les modernes Tartuffes du politiquement correct agissent de même devant le vocabulaire.

31/12/2010 : incendie volontaire dans un dépôt de nourriture des restos du cœur. Deux auteurs de cette crapulerie sont arrêtés ; selon la presse domestiquée, il s’agirait de deux «jeunes».

En bon français, «Jeune» désignait naguère un adolescent, grosso modo entre 15 et 18 ans. Désormais, le politiquement correct imposé aux journalistes en livrée, que nos écoles du journalisme formatent en grande série, instaure une sémantique positivement discriminatoire en faveur de la «diversité» qui prolonge la «jeunesse» de celle-ci au-delà de 30, voire 40 ans, au point que nous avons des «jeunes» pères de famille nombreuse, parfois polygames, ce qui permet de supposer sans risque de se tromper, et sans pour autant faire preuve de racisme ou de xénophobie, que les deux auteurs de l’incendie de Roubaix, respectivement âgés de 20 et 30 ans, sont issus de la diversité.

Mais la «diversité» souffre elle aussi d’une sémantique positivement discriminatoire à géométrie variable. Le politique ment correct, tel qu’il est enseigné aux journalistes, réserve le terme «diversité» aux communautés islamiques maghrébines ou «subsahariennes» (c’est plus flou mais plus politiquement correct que «Noirs») qu’il est incorrect de désigner en tant que tels et même de donner leur nom qui trahirait leur particularité ethnique. En revanche, les Roms et au autres «Gens du voyage» peuvent être désignés comme tels en tant qu’auteurs de violences, de vols à main armée ou de vol de métaux, nullement imaginaires. Mais ne disposant d’aucun Etat, d’aucun gisement de pétrole, donc d’aucune richesse susceptible d’acheter nos hommes politiques ni nos grandes consciences, ils n’ont aucun moyen de pression sur nos gouvernements et, de ce fait, leurs malheureux délinquants ne peuvent échapper aux rigueurs de la loi. Exactions et turpitudes.

Couvrez moi aussi ce nombre de voitures brûlées. Ainsi, par décision de notre ministre de l’intérieur (qui est aussi le ministre des cultes), il nous sera difficile de connaître le nombre de voitures que les jeunes «issus de la diversité» (je tiens à cette précision qui disculpe les jeunes simplement jeunes) auront brûlées. C’est l’art du blanchiment de la diversité, jusque là réservé à l’argent sale. Mais tout cela peut plus simplement se traduire par un mot, un seul, qui caractérise le totalitarisme illustré par l’hitlérisme, le communisme dans toutes ses versions et, à présent, l’islamisme : la désinformation, qui a pour outil un langage qu’Orwell appelait Novlangue et Victor Klemperer LTI ou Langue du Troisième Reich.

A l’instar de leurs précurseurs soviétiques, maoïstes, trotskystes ou khmères rouges, sans oublier, ça va de soi, les nazis, nos contempteurs et délateurs qui nous dénoncent comme sympathisants du FN, se révèlent comme une réserve plus ou moins corrompue de collabos et apparatchiks du nouveau totalitarisme qui nous menace. Leurs vociférations n’ont pour but que de couvrir le bruit des bottes de ce totalitarisme en marche vers la destruction de l’Occident, avec ce que cela comporte de liberté et de droit de vivre dans la dignité et l’égalité sans distinction de sexe, de croyance religieuse ou philosophique.

Aux armes, citoyens… Notre arme à nous, animateurs ou chroniqueurs et surtout fidèles lecteurs des sites internet résistants et libres, c’est la parole. Utilisons là pour traquer les agents du totalitarisme : politiciens, journalistes de toutes les formes de médias, pseudos intellos s’érigeant en commissaires politiques, faux prophètes et vrais imposteurs. Décortiquons leurs écrits, passons au crible leurs paroles et confrontons les à la réalité. Démasquons leur imposture et affaiblissons-les. Comme pour le dressage des chiots à la propreté, mettons leur le nez dans leur caca.

L’internet est une arme formidable contre les grands médias qui sont la propriété de puissants intérêts financiers, politiques et idéologiques. Comment dès lors peut-on leur faire confiance ? Entre l’intérêt du peuple et leur propre intérêt, leur choix est vite fait. Soyons le véritable contre pouvoir, faites connaître nos sites, retransmettez nos articles parmi vos relations. C’est le premier moyen de stériliser ces agents de la trahison. Le totalitarisme ne triomphe que là où les forces vives, capables de le mettre en échec, sont divisées et neutralisées par la trahison. Boutons le totalitarisme hors d’Europe. Que chacun d’entre nous en fasse son objectif de l’année 2011. «Yes, we can»

Bonne et heureuse année.

© André Dufour pour libertyvox

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 19:58

Ses syntheses

Banner Alain Rubin

De l'excellent Alain RUBIN !!!!!!

 

Si j’étais journaliste…

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele

 

Ça en étonnera plus d’un. En effet, il n’y a guère d’article où je n’égratigne mes concitoyens qui font métier d’écrire ou filmer pour, en principe, informer le plus largement possible la société.

Pourtant je me pose la question. Je me dis ceci, Alain, que c’est dommage, si tu avais su mener ta barque politique pour des fins personnelles, tu serais comme celui-ci ou celui-là, comme celle-ci ou celle-là, que tu as connu(e) ou croisé(e) dans telle réunion, dans telle manifestation, où ailleurs. Qu’avaient-ils de plus que toi ? Leur culture ? Probablement pas. Leur capacité personnelle d’analyser les événements, leur technique d’écriture ? Pas certain… C’étaient, assez souvent, des étudiants ou des étudiantes, qui voulaient faire la Révolution, la révolution mondiale qui plus est, avec un R majuscule et un grand M, et qui singeaient pour cela le grand chef. Puis, ils ou elles se sont lassés. Ils et elles ont obliqué, vers la gestion de leur carrière, s’acquittant fréquemment, pour beaucoup d’entre eux, d’une cotisation conséquente leur conservant l’incomparable sentiment, le parfum et la sensation bienfaisante, de continuer à contribuer à la cause, et qu’ils participaient toujours du mouvement historique d’émancipation des travailleurs par eux-mêmes.

 

Oï veï, si …pas si j’étais riche, non, mais si j’étais journaliste.

 

C’est vrai, j’aurais quand même de meilleures fins de mois. Surtout, je ne posséderais pas de « green card », pas besoin, j’aurais dans la poche la car-te de pre-sse. Dis rapidement, j’aurais la carte de presse, je serais … Journaliste !

Voï. Vous me demanderez où veux-je en venir en m’attardant sur ces choix personnels qui ont fait de moi un modeste retraité au lieu d’être devenu un brillant moulin à paroles et à mensonges ou un pisse baratin, écrit ou parlé, convenablement rétribué pour ce travail de fonctionnaire de ce que le défunt Althusser appelait, je cite : « les appareils idéologiques d’état »?

 

Oï veï !!! J’ai fait un autre choix. Résultat, aujourd’hui je suis bien embarrassé.

 

Je m’explique : Dimanche dernier, se rassemblait place du Trocadéro, dans le 16ème arrondissement de Paris, tout le gratin du militantisme pro- palestinien. L’élite de ceux priant Dieu, Allah, son « prophète », Marx, Tobin, Bakounine, Nicolas Hulot et quelques autres, pour qu’ils aident à mettre à bas les méchants sionistes et leur entité restaurée après des siècles d’effacement politique par l’action militaire des romains, des byzantins, puis la conquête arabe, et enfin le Califat et l’empire ottoman, avant que de sortir du coma politique avec les décisions de la société des nations et le traité de San Remo.

 

Pour revenir à ce dimanche passé, les deux centaines d’hommes, de femmes et les quelques enfants embarqués là, conspuaient Israël. Ils exprimaient leur détestation absolue d’une réalité plusieurs fois millénaire et dérangeante pour applaudir, à l’unisson et dans un sentiment d’extase, un état et une nation imaginaires, ou plutôt un état virtuel et une nation également virtuelle, puisque l’un comme l’autre n’ont encore jamais eu d’existence effective.

 

En dehors de conspuer les horribles Juifs sionistes, qui ont eu l’impudence de ne pas accepter de disparaître, en tant que nation, et d’applaudir une autre nation, qui celle là n’a jamais encore existé mais que l’on prétend quand même aider à disposer intégralement de son territoire « historique », que s’est-il passé ce dimanche, dans le froid d’un hiver parisien qui montre à l’évidence que la dialectique est bien dans toute chose, y compris dans le « réchauffement climatique » ?

 

Les orateurs nous ont expliqué : qu’au mois de mai 2011, on fera mieux qu’avec le Marmara. Au mois de mai 2011, on va enfin briser l’ignoble blocus de Gaza. Au mois de mai 2011, une armada va partir, pour briser définitivement le cordon sioniste, que dans cette armada qui devrait avoir plus de succès que la précédente « grande armada » partie conquérir l’Angleterre et que le Marmara affrété par les alquaidistes turcs  de l’IHH, il y aura un vaisseau partant de France… mais oui, ma chère, il y aura un Marmara « français ».

 

Pourquoi ai-je un regret de ne pas être un journaliste, de ne pas être devenu un nomenklaturiste disposant de la carte de presse ? Oh, la raison en est simple. L’orateur principal de ce dimanche, place du Trocadéro, nous a affirmé que ce Marmara français allait quand même coûter « bonbon », un gros, un très gros paquet d’euros. Mais qu’il ne fallait pas s’inquiéter, qu’il allait être financé par des partis et des syndicats français. Je cite : le PCF, le PG, le NPA, la CGT, les Verts…et peut-être quelques autres illustres inconnus dont je n’ai pas retenu les noms et les sigles.

 

Si j’étais en possession de la précieuse carte, que ferais-je ?

 

Quelque chose de pas très compliqué, je demanderais des rendez-vous, aux fins d’interviews.

J’écrirais aux responsables des organisations citées et je leur demanderais leur avis sur le sujet. Je leur demanderais si, effectivement, ils allaient financer les  millions d’euros annoncés pour l’expédition de guerre privée « citoyenne » contre Israël, annoncée pour le mois de mai prochain.  

S’ils me répondaient oui, je préciserais mon propos : mais comment allez-vous contribuer, et pour combien? Je leur demanderais, pour préciser la chose :

 Allez-vous financer votre quote-part, au moyen de certains fonds communaux ? Parce que ce serait un détournement manifeste de fonds publics, si vous faisiez cela

Quelle est-elle, votre quote-part ?

Est-ce une partie des cotisations de vos adhérents, militants politiques ou syndicalistes, qui seront mises à contribution ? Parce que si c’est le cas, ce sera un abus manifeste de biens sociaux

Des comités d’entreprise vont-ils être mis à contribution, comme cela s’est déjà passé et a été relevé à EDF par certains syndicalistes opposés à ce que des fonds, provenant d’un salaire différé, des fonds légalement destinés aux salariés du secteur, contribuent à une activité de nature politique par définition non conforme aux buts légaux de fonds sociaux d’entreprises ? Parce que ce serait aussi un abus et un détournement de biens sociaux, utilisés sans conformité avec leurs buts statutaires et légaux.

Vous tenez-vous informés des discours des dirigeants du Hamas ?

N’avez-vous pas pris connaissance des récentes déclarations de Fatih Hammad, ministre Hamas de l’information à Gaza ?

Si oui, pourquoi continuez-vous à donner un nombre de victimes civiles de la riposte israélienne à la guerre déclenchée par le Hamas, qui est supérieur de plus de 400 au nombre indiqué par le ministre Hamas ?

Pourquoi continuez-vous à parler de victimes, principalement civiles, alors que le représentant du gouvernement du Hamas indique que plus de 50% des victimes étaient des combattants ?

 

Concernant le financement, on m’objectera certainement, que ce n’est pas le NPA, avec ses quelques milliers de membres revendiqués, à la cotisation souvent modeste, ni le PCF qui a déjà du mal à payer le loyer de son local et à équilibrer sa presse, ni les autres partenaires annoncés, qui pourront mettre quelques millions d’euros dans la mise en œuvre de l’expédition guerrière annoncée dimanche dernier. Mais peut-être, irais-je aussi, si j’étais journaliste, demander bien respectueusement aux ambassades d’Iran et d’Arabie saoudite : Messieurs, est-ce avec vos fonds que le Marmara français va pouvoir appareiller pour rallier la grande armada annoncée pour mai prochain, l’escadre vengeresse de tous ceux qui prétextent un embargo alimentaire et sanitaire inexistant pour aller en découdre, espérant ainsi créer les conditions permettant d’expulser, une nouvelle fois, les Juifs de leur terre.

 

Voici pourquoi, aujourd’hui, je regrette de ne pas disposer de la précieuse carte.

 

 Cette carte, ce n’est pas tout à fait comme la carte et l’uniforme de la police qui peut vous interroger après vous avoir convoqué, mais quand même… Si tous ces sympathiques personnages, si tous ces hommes et ces femmes dirigeant le PCF, la Confédération CGT, le PG, le NPA, les Verts, et tutti quanti, si ces diplomates, comme un seul homme, refusaient un entretien avec un journaliste et s’opposaient à donner une réponse claire, -oui ou non-, aux quelques questions posées, on serait légitiment en droit de penser que ces braves gens s’apprêtent à puiser dans la poche de leur adhérents (militants politiques ou syndiqués) et/ou celle de salariés (via tel ou tel Comité d’entreprise), et celle du contribuable communal et régional. On serait aussi en droit de penser que ces honnêtes dirigeants ne seraient qu’une collection de menteurs professionnels cherchant à instrumentaliser une indignation sans fondement, une indignation crée artificiellement, pour des buts politiques et guerriers reprenant les objectifs de la coalition du mufti Husseini et d’Adolphe Hitler.

 

On serait en droit de le faire savoir et de saisir, pour ces raisons, les juridictions compétentes. Ensuite, ce serait à elles de dire si c’est légal ou illégal de financer une opération de guerre privée aux moyens de fonds sociaux dont, par définition légale ou statutaire, ce n’est ni le but ni la fonction actuelle.

Alain Rubin

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 09:21

 

 

« Opérations barbouzardes d’Israël en Iran ». Le Canard enchaîné donne dans l’anti-israélisme correct

 

 

logo arié

Par ARIé

Avec autorisation

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 C’est fantoche d’accuser les Services Secrets; au moins on est sûr qu’ils ne vont pas démentir. Vieille recette journalistique qu’emploie aujourd’hui le Canard enchaînépour attaquer le Mossad. Bardé de suppositions, d’ouï-dires, d’infos tronquées glanées auprès des barbouzes français, qui n’y connaissent que dalle, le volatile, qui, en règle générale, tente de bétonner son information, se lâche en plein mare anti-israélienne:

Stuxnet + incendie dans une base de missiles+ atomistes distingués abattus = Israël.

 Il est clair, que dans le corps du texte, on envisage que les Britanniques, les Américains puissent être co-responsables, mais qu’importe le texte pourvu qu’on ait l’ivresse du gros titre. L’important ce n’est pas de fouiner pour tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé, c’est de vendre du Canard, à coup de manchette en première de Couv et d’article en Quatrième. Le Canard joint ses couinerments au coeur des vierges qui tapent sans relâche et sur n’importe quel prétexte sur Israël.

L’objectif d’ailleurs n’est pas atteint, parce qu’à la lecture du papier on ne peut que rester bouche bée d’admiration devant les performances du Mossad, en admettant qu’il en soit le chef d’orchestre. Chapeau les mecs et merci aux amis Britanniques, Américains et consorts, qui auraient participé à la manœuvre. Pas de merci pour la DGSE qui est juste bonne à alimenter le Canard en détritus divers glanés de ci de là. La coopération Mossad-DGSE, depuis l’époque du Général qui a bouté le Mossad hors de France, a fait long feu et les barbouzes israéliens n’iraient certainement pas chercher à coopérer avec le Français.

Quant au nom du service mossadesque en charge des ces opérations, précisons au Canard que le mot « kamemiut » n’existe pas en hébreu; il s’agit de Komemiut, qui renvoie sur Indépendance, Souveraineté, Résurrection du peuple juif sur sa terre. Manifestement, le Canard qui ne fréquente que la barbouzerie française, est en manque d’hébraïsants.
Et tout ça pour quoi faire ? Pour, nous dit le Canard, « empêcher les Iraniens de posséder le même armement que les Israéliens » (les Pakistanais et les Indiens aussi, rajoute le volatile). Avec le secret espoir que  » les Gardiens de la révolution ne vont pas demeurer l’arme au pied face à ce tourisme barbouzard israélien.

Y a pas de raison, nous fait comprendre le volatile, que l’Iran ne soit pas doté des mêmes armes qu’Israël. C’est pas juste, deux poids, deux mesures! Ahmadinejad en homme politique responsable et censé, n’en fera certes pas mauvais usage.

Si quelqu’un décide de vaporiser Israël, ce ne sera que le Mahdi, le Douzième Imam caché, le Messie des Chiites. Et, ce Messie à venir, a besoin d’ustensiles de destruction massive. La responsabilité d’Ahmadinejad ne consiste qu’à l’en doter. Après, Inch Allah.

Merci Monsieur Canard de te joindre au clan des gauchistes allumés. Ca m’attriste, parce que depuis le temps où je te lis….

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 06:34

 

Révélation -La guerre de Gaza, narratif erroné /manipulation du scénario - La presse arabe révèle les faits que la presse européenne déforme ou ignore - 2/2.

Source EoZ et agences de presse arabe - maannews - paltoday - et du 'hamas alqassam

 

traduit par Dominique KAHTAN

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

 

Le dossier

Logo Goldstone

Articles associés : 

>Révélations du 'Hamas - Israël avait raison. Goldstone a eu tort de croire sans réserve les mensonges du Hamas

>La vérité sur l'opération "Plomb durci": Comment la Commission Goldstone a minimisé le rôle du Hamas 1/2

 

 

 

 

GOLSTONE et sa commission ne se sont même pas interessés aux publications arabes en langue anglaise sur la période ! Comme les agences de presse officielles spécialistes de la désinformation et aux idiots pro-palestiniens qui a défaut de savoir lire l'arabe pourraient tout de même jeter un oeil sur la presse arabe en anglais, qui elle parfois ne s'embarrasse pas de relater les faits tels qu'ils se sont produit !

On remarquera que les journalistes de la presse "palestinienne" eux-même pourtant rois de la propagande, gonflent et dénaturent  les données de façon moins grotesque que leurs collègues européens.

Aschkel

 

 

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La guerre de Gaza: narratif erroné /manipulation du scénario

 

Le 27 décembre 2010 marque le  deuxième anniversaire du début de l'Operation Plomb Durci mais nullement celui du début des hostilités, de la guerre à Gaza.

 

Dés le premier jour de l'Opération Plomb Durci, j'ai attiré l'attention sur un fait totalement ignoré par les médias, fait  que j'avais, pourtant, déjà mentionné: en effet,, c'est  bien le 24 décembre, soit trois jours avant l'Opération Plomb Durci, que le Hamas a déclaré la guerre à Israël.

 

Message  de  l'Agence maannews du 25 décembre 2008:

[L'agence Maan est une agence de presse "palestinienne"]


Jeudi matin, dans un communiqué, les Brigades Al-Qassam, l'aile militaire affiliée au Hamas, ont dévoilé  les activités militaires du groupe et les premières vingt-quatre heures  d'une  Opération qu'elles ont nommée  "Tâche d'Huile" et qu' elles avaient lancée dés le mercredi matin.

 

Selon le communiqué,  54 obus, 31 projectiles de fabrication artisanale, nommés "Qassam" par l'Organisation du Hamas, et 2 roquettes de type Grad, d'origine soviétique, ont bombardé des cibles israéliennes en bordure de la bande de Gaza, soit un total de 87 missiles.

 

Les Brigades Al-Qassam menaçaient de faire "tache d'huile" et d’élargir leur champ de tir qui incluerait ainsi  plus de  milliers d'israéliens. Le groupe affirmait « qu'il était hors de question pour ses valeureux combattants de s’abaisser à baisser les bras devant les menaces israéliennes, ajoutant qu'ils étaient  mieux entrainés et préparés que par le passé pour contrer l'agression israélienne et s'en défendre. »

Même aprés le début de "Plomb Durci", le  Hamas continua, en arabe du moins , à appeler la guerre "Tache d'Huile". Pour ne citer qu'un exemple, le 30 décembre, un article sur le site "paltoday" (La Palestine Aujourd'hui) vante les mérites  de l'Opération  "Tache d'Huile", de son expansion et le fait qu'une roquette du type Grad ait atteint Beersheva pour la première fois.

 

Depuis, le Hamas a changé de ton, premièrement en "rebaptisant" l'opération "Battle for the Criterion" (Bataille pour un Principe). Et, aprés avoir réalisé combien la guerre de Gaza avait nui à la réputation d'Israël, ils ont aussi ré-écrit leur propre histoire- dans un article précédent, publié cette année sur le site alqassam, ils affirment avoir lancé l'Opération "Tache d'Huile" en réponse à Israël et sa réaction au déploiement de leurs roquettes de type Grad à longue portée.

 

Notons que le Hamas avait une trés bonne raison pour ré-écrire son histoire.

 

 

Pour attaquer Israël , les ONGs et les médias ont recours à des moyens plus qu'insidieux, telle la création de narratifs fallacieux d'événements, tel " Plomb Durci". Il ne s'agit pas ici de "concurrence de narratifs", mais bien de l'importance de l'enjeu. L'usage de termes fallacieux pour décrire la situation, sans accusation directe, suffit à faire passer Israël pour l'agresseur. Chaque fois qu'une ONG ou un journal mentionne que la guerre de Gaza a commencé le 27 décembre, ils signifient ainsi que les attaques du Hamas sur les populations civiles d'Israël ont peu d'importance et font ainsi  passer Israël pour l'agresseur.

 

 amnesty fait débuter l'histoire de la guerre le 27 décembre.

 

HWR (Human Right watch) définit toute la guerre en ces termes: " l'offensive israélienne lancée sur Gaza le 27 décembre 2008. " Il ne s'agit même pas d'une guerre mais d'une offensive israélienne. Et cette formule se trouve "ancrée" dans un rapport sur les tirs de roquettes en provenance du Hamas!

 

Les titres des chapitres du rapport Goldstone révélent aussi ces mêmes tendances trompeuses:

III. EVENEMENTS AYANT PRIS PLACE ENTRE LE CESSEZ-LE-FEU DU 18 JUIN 2008 ENTRE ISRAEL ET LES AUTORITES DE GAZA ET LE DEBUT DES OPERATIONS MILITAIRES D'ISRAEL A GAZA LE 27 DECEMBRE 2008.

VI. TABLEAU DES OPERATIONS MILITAIRES D'ISRAEL A GAZA ENTRE LE 27 DECEMBRE 2008 ET LE 18 JANVIER 2009 ET DONNEES CHIFFREES SUR LES VICTIMES.

Quand  les données sont faussées à l'origine, vouloir apporter son soutien à Israël vous place  en situation difficile; les dés sont déjà pipés et ce bien avant le début du jeu. Il devient difficile de remplacer un argument, une occasion qui ne se présente que rarement au porte-parole israélien lors des déclarations à la presse ou lors des réponses aux questions accusatrices des ONGs.

 

Bien que le Hamas tienne à être reconnu comme le défenseur viril des droits arabes, du moins dans la langue arabe, fier aussi de se voir attribuer le crédit d'avoir commencé la guerre en 2008, il a pris conscience de l'immense valeur du dispositif élaboré, bien que sans fondement, par Goldstone, HRW et les médias traditionnels. Il a donc adopté ce narratif uniquement parce qu'il désavantage  Israël.

 

Et ceci est vraiment l'un des plus gros problèmes qu'Israël ait à  affronter lorsqu'il s'adresse au monde. L’image d’Epinal « Israël agresseur » est  ancrée si profondément dans le sujet des conversations qu'il devient difficile de la discerner, et ce, même pour ceux qui défendent Israël. Prendre du recul dans la chaleur des débats pour pouvoir contester les prises de position et les sous-entendus de l'interlocuteur devient une tâche bien difficile.

 

Il est clair et net que le Hamas a commencé la guerre et s'en est même vanté. Tout narratif de la guerre de Gaza qui ne reconnait pas ce simple fait manque, déjà au départ, d'objectivité intrasèque. Peu importe le prestige de l'ONG ou des médias à l'origine de la dissémination de ce mesonge; ce  mensonge reste un mensonge qui doit être démenti.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 06:06

 

 

 

A l'attention de la chaîne France 24 

Par Myriam

Pour aschkel.info et lessakele.

Bonjour , 
En tant que francophone vivant en Israël , je reçois la chaîne France 24 . Vos bulletins d'informations ne traitent jamais d’évènements positifs ou de la vraie réalité israélienne . Pourquoi montrez vous Israël seulement sous l'angle du conflit Israelo - palestinien ? 
Pourquoi ne faites vous jamais de reportages de l'autre coté : celui de la vie quotidienne ? 
Par exemple pourquoi ne pas parler de l'association israélienne " Save a child s heart " qui s'occupe d 'enfants du monde entier souffrant de malformations cardiaques et qui qui doivent subir une operation .
Ces enfants sont traités en Israël. a l’hôpital Wolfson de Holon . 
La dernière patiente sauvée est une jeune palestinienne chrétienne de Bethléem . Fox news a consacre un reportage . Reportage qui ne passe évidemment pas en Europe . Pour quelles raisons ? 

Je vous mets ci dessous la vidéo et les détails de ce miracle de Noel en Israël . Il serait temps que les médias européens montrent les vraies informations . 
Cordialement 
Myriam Jaoui 
Tel Aviv, 
Israel 
The Israeli doctors of Save a Child's Heart really did perform a miracle in Bethlehem this year and gave a young Christian Palestinian, Lourd (pictured above), the best possible Christmas gift - 
The gift of her life.

 

Fox News travelled to Israel to film this touching story, showing Lourd and her family going to the Wolfson Medical Center in Holon, for her life saving heart surgery.  We are pleased to announce that Lourd's surgery was successful and she made it back to her home in Bethlehem in time for Christmas Day.

 

While this amazing story was taking place, the first child from Indonesia, Kevin, arrived in Israel for heart surgery, scheduled for January. Indonesia, the most populous Muslim country in the world, does not have diplomatic relations with Israel. We hope this surgery will facilitate improved relations with Indonesia in the future.  The surgery is made possible through the generous support of the American Jewish Committee.



http://www.saveachildsheart.org/

 

 

et

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 21:54

 

 

 

La dernière provocation anti-israélienne du Canard Enchaîné soulève de nombreuses interrogations.

NANOJV.jpg

Dominique BOURRA

Lendemains de réveillon difficiles pour le Canard Enchaîné, qui publie à deux mois d’intervalles quasiment le même article. «Sabotage barbouzard en Iran» le 27 octobre et calque du premier: «Opérations barbouzardes d’Israël en Iran» le 29 décembre. Quelques détails ont bien sûr été modifiés dans la deuxième version.  Parfois amusant. Ainsi le Canard (pourtant vigilant sur les coquilles) blablattait en octobre sur « Komemiut », une soi-disant branche action du Mossad, inconnue au bataillon. Cette fois pour de mystérieuses raisons, Komemiut est devenue Kamemiut. (C’est sans doute  le problème d’échanger les informations sur le zinc des bistrots de la rue Saint Honoré: on ne sait plus très bien parfois, ce que l’on a entendu). 

Bis repetita par contre pour l’histoire d’une  giga-panne informatique en Iran soi-disant survenue  le 25 septembre dernier sous l’effet d’une attaque israélienne. Le Canard assène doctement:« quelques 30000 ordinateurs en fonction dans plusieurs sites industriels tombent en rideau. Un virus, baptisé plus tard « Stuxnet »  vient de polluer ces merveilleuses machines et interrompre leur participation à la chaîne de calculs nécessaires pour la fabrication de la bombe. Aussitôt les centrales de Bouchehr et de Natanz, où l’on enrichit religieusement l’uranium sont à l’arrêt.  Mieux, certaines données « piratées » à cette occasion seront transférées hors d’Iran avec, peut-être la collaboration de groupes nationalistes et religieux hostiles au régime actuel ».

Tout ce qui précède constitue bien sûr comme NanoJV l’a déjà expliqué plusieurs fois (ici), un tissu d’inepties. Il ne s’est rien passé le 25 septembre, les 30 000 ordinateurs infectés et connectés à internet, ont été répertoriés par Symantec au début de l’été, le spécialiste américain avait d’ailleurs à cette époque intégralement détourné les communications du virus avec les deux serveurs de commande et contrôle situés en Malaisie et au Danemark. Le Cheval de Troie informatique Stuxnet lancé en 2009 et découvert dés juin 2010 a été baptisé Stuxnet par Microsoft en juillet,  etc… Mais il suffit aux lecteurs de se reporter à des sources sérieuses sur la question pour comprendre l’imposture du Canard.

Tout le reste de l’article est à l’avenant et serait risible si la mystification ne s’articulait sur un ressort solide: le Canard se targue en effet de tenir ses sources du coeur même du système de renseignement français. C’est à dire comme le précise le journal subjugué par le monde de l’espionnage :  l’Etat-Major et les services  de renseignement. Y compris la DGSE et ses consultants extérieurs (anciens attachés militaires, ex-diplomates et chercheurs) fanfaronne Jérôme Canard très en verve.  Embarrassant.

Circonstance aggravante,  les  soi-disant « révélations » s’apparentent davantage à une guerre de l’information  visant la coalition alliée. Le scénario de déstabilisation et de dénigrement est en effet le même qu’il s’agisse de l’Afghanistan, du Sud Soudan ou du Maghreb. Dans le collimateur figure bien entendu  Israël, mais aussi les USA et les britanniques, par ailleurs alliés militaires, sécuritaires et technologiques de la France en Afghanistan et dans la guerre contre le terrorisme international. 

La preuve de la mauvaise foi partisane du Canard et de ses hypothétiques informateurs ne se lit pas seulement entre les lignes mais au détour de prises de positions très politiques comme la perle suivante : « avec l’espoir d’empêcher l’Iran de posséder le même armement que les Israéliens, les Indiens et les Pakistanais ». Tout est dit dans cette petite phrase que les lecteurs savoureront et dont Téhéran à juste titre se délectera. D’ailleurs le dessinateur vedette du journal vend involontairement la mèche en illustrant le papier. On voit en effet le Président iranien,  caricaturé, parcourir le Canard Enchaîné en s’exclamant « Qu’est-ce que j’apprends ? ».  Pas vraiment du second degré, tant le brûlot anti-israélien du Canard dépasse par ses extravagances  sourcées,  les  accusations de principe régulièrement formulées par les agences iraniennes. 

Et, jusqu’au bout  pousse au crime, à la limite de l’incitation,  le journal satirique conclut avec gourmandise ; « reste à savoir…si par exemple les Gardiens de la Révolution vont demeurer l’arme au pied face à ce tourisme barbouzard et sans frontières ».  Bavard comme une pie et mauvais comme un jars, l’oiseau.

Le plus intéressant dans les colonnes du  Canard finalement, c’est «la cinquième» (ici).

 

DB.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 13:14

 

 

 

Prix Reporter malhonnête 2010

reconnaissance annuelle de la couverture la plus biaisée et partiale du conflit au Proche-Orient. Honest reporting

traduction de Fabien MIKOL

 Pour aschkel.info et lessakele.  

 

Après le TOP TEN des antisémites 2010 par le Centre S.WIESENTHALICI 

 

Il est évident que cette liste devrait être beaucoup plus longue car elle ne prend pas en compte les horreurs que nous avons pu constater et que nous sert la presse francophone à longueur de temps.

Aschkel et Fabien

 

 

Dishonest Reporter Award 2010

http://www.honestreporting.com/articles/45884734/critiques/new/Dishonest_Reporter_Award_2010.asp

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Mis à part l’échec des pourparlers, la plus grosse histoire proche-orientale de l’année se résume en un mot : la flottille.

Basant sa légitimité internationale sur l’accusation infondée de crise humanitaire, le mouvement Free Gaza a organisé nombre de tentatives pour briser le blocus israélo-égyptien par mer.

Par le passé, Israël avait autorisé de petits navires individuels à atteindre Gaza. Avant le Mavi Marmara, Lauren Booth – qui gagna le prix Honest Reporting de 2008 – était le nom le plus fréquemment associé avec ces expéditions.

Mais la taille des convois et le nombre des activistes tentant d’atteindre Gaza est devenu bien plus problématique que les coups ennuyeux d’une députée, au point qu’Israël ne pouvait plus se permettre de jouer le jeu plus longtemps. Le risque principal : autoriser un corridor par lequel le Hamas pourrait importer des armes, et permettre à des terroristes menaçant Israël d’entrer dans la Bande sous couvert d’aide humanitaire.

La flottille de Free Gaza a joué en mai un remarquable spectacle médiatique. Travail préparatoire des médias sociaux, une liste de passagers incluant un nombre considérable de journalistes et de militants, et beaucoup d’équipement numérique, le tout combiné afin d’offrir leurs histoires en ligne. En fait ils sont allés un peu trop loin : les vidéos obtenues par Tsahal incluaient celles de « militants de la paix » déclarant : « Je veux être un shahid », « Nous pouvons mourir en martyrs », ainsi que des scènes d’émeutiers préparant des barres de fer afin d’attaquer les soldats.

Mais l’armée israélienne a démontré sa propre maîtrise médiatique ; l’armée a filmé le raid et posté la vidéo en ligne. Le résultat ? La vidéo des forces de Tsahal en prise avec l’attaque violente des militants est devenue virale sur YouTube, contrant les prétentions selon lesquelles ces forces avaient intercepté le navire avec une agressivité inutile. Le passage du soldat se faisant battre par les émeutiers est devenu l’image la plus représentative de l’événement.

flotilla.jpgLes lecteurs ont pointé de manière éclectique d’autres problèmes couverts par Honest Reporting, dont surtout le statut des quartiers de Jérusalem-est, les allégations de trafic d’organes par Israël en Haïti, le double standard dans la couverture par les grands médias des victimes civiles selon qu’il s’agit de Palestiniens ou d’Afghans, et la détention par le Hamas du journaliste Paul Martin pendant un mois. Une autre mention de couverture honteuse incluait notamment :

 Le journaliste norvégien Sidsel Wold se lançant dans une harangue contre le Dr. Manfred Gerstenfeld au cours d’une interview, forçant le professeur israélien à se taire dans sa propre interview.

 « Comment », le talk show de George Galloway, censuré par le régulateur britannique indépendant des médias, Ofcom. Il était avéré que Galloway utilisait régulièrement les opinions alternatives des téléspectateurs pour fustiger Israël, violant les principes d’équilibre éditorial. Le talk show déménagea sur Press TV, la chaîne contrôlée par le gouvernement iranien.

 Associated Press décrivant Ali Sweiti, un fugitif tué lors d’un raid pour l’arrêter, comme un « activiste ». (Il est responsable de cinq attaques armées et d’un attentat à l’explosif. Il a tué un policier israélien et blessé deux autres en 2004.)

 Le journal gouvernemental égyptien, Al-Ahram, trafiquant la photo du sommet de la Maison Blanche. Peu crédible, l’éditeur en chef Omar Saraya déclara que la photo était une illustration.

 Après que l’étudiant Nick Bergamini de l’Université de Carleton et son partenaire de chambre israélien furent quasiment lynchés lors d’une attaque antisémite à Ottawa, un reporter de CBC demanda à Bergamini s’il avait des ennemis qu’il pouvait interroger afin d’« équilibrer l’histoire » Le reportage fut finalement diffusé sans pouvoir citer « l’autre camp ».

Maintenant, voici les prix.

à Prix du dessin venimeux : Jeff Danziger

 

Le 25 mai, des terroristes palestiniens de Gaza firent exploser un âne tirant une charrette piégée près de la frontière avec Israël, tuant l’animal mais sans causer de pertes humaines. Lors d’une autre attaque le même jour, des obus de mortiers palestiniens lancés près d’Ashkelon entraînèrent un raid israélien de riposte sur les tunnels de Gaza.

Et quelle en fut la peinture par Jeff Danziger ?

 

danzigerdonkeybomb.jpg

 

à Prix de la source la moins fiable : Muawiya Hassanein, ministre de la santé de Gaza

 

En mars, Maan News rapporta la mort d’un garçon palestinien en se basant sur l’information de médecins de Gaza : « Muawiya Hassanein, directeur des services d’urgence de Gaza, a déclaré que Muhammad Zen Ismail Al-Farmawi, 15 ans, avait été tué par balle près de la frontière sud-est par les forces israéliennes, alors que des sources locales désirant demeurer anonymes ont dit que sa mort pouvait relever d’une affaire interne. Hassanein a dit que les ambulanciers étaient incapables de retrouver le corps à cause des tensions dans la zone, tandis qu’un porte-parole militaire israélien a déclaré n’avoir aucune connaissance de l’incident. »

 

Mais Farmawi était tout à fait vivant. Des soldats égyptiens ont attrapé le garçon dans un tunnel de Gaza, puis ont torturé Farmawi ainsi que ses amis. Maan News expliqua ainsi ces erreurs : « Muawiya Hassanein, ministre de la santé et directeur des services d’urgence à Gaza, a dit à Maan qu’après des « efforts importants et des contacts » pour retrouver le corps du garçon, des officiels l’avaient trouvé parmi les détenus. Il était supposé être mort dans les violences de jeudi après qu’une ambulance palestinienne fut interdite d’accès à la zone à la suite de rapports sur une mort par balle, expliqua Hassanein. Une autre explication de l’erreur serait que des résidents locaux avaient déclaré à Maan que si le garçon avait bien été tué, cependant l’armée israélienne n’était pas impliquée. La mort supposée était une « affaire interne », ont dit les locaux, insistant sur leur anonymat. »

Les services d’information comme le New York Times reprenant l’information d’origine ont aussi suivi la rectification. Mais des questions demeurent. Pourquoi les sources médicales de Gaza devraient-elles être exemptées de suspicion – en particulier depuis qu’elles travailles sous les auspices du Hamas ? Et de combien d’autres fausses morts a-t-on accusé à tort Israël ?

 

à Prix de la photographie la plus disproportionnée : Reuters

La maintenance des frontières par Tsahal est un travail de routine qui n’a jamais attiré le moindre intérêt des médias – du moins jusqu’à ce que Tsahal décide de retirer un arbre du côté israélien de la frontière en août. L’armée libanaise déclara que Tsahal pénétrait sur son territoire et ouvra le feu, entraînant une escarmouche mortelle. (Les Nations Unies confirmèrent plus tard que l’arbre en question était du côté israélien de la frontière.)

La couverture médiatique de l’explosion était suspecte. Il y avait bien trop d’images, trop de photographes, tous avec un accès impensable au front du côté libanais de la zone d’escarmouche, pour qu’il s’agisse d’une éruption « spontanée » à la frontière.

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Lebanese soldiers take up position as U.N peacekeepers (in blue berets) gesture towards Israeli soldiers at the Lebanese-Israeli border in Adaisseh village, southern Lebanon August 3, 2010. REUTERS/ STR

 

Les photographes des autres services d’information étaient aussi disponibles, mais l’étude de cas des photos de Reuters par Honest Reporting souleva les plus troublantes des questions : Comment se fait-il que cinq photographes soient encouragés à couvrir un travail routinier de maintenance par Tsahal ? Comment ont-ils obtenu un tel accès sans restriction et en temps réel à la zone de combat ? Et pourquoi Reuters attribua-t-il, ce qui n’est pas dans ses habitudes, un quart des photos à des auteurs non identifiés ?

Les lecteurs avaient un autre os de Reuters à ronger avec les photos prises à bord du Mavi Marmara. Lorsque ses services retouchèrent les photos, les couteaux tenus par les « militants de la paix » avaient tout simplement disparu de la plupart des images publiées.

 

thelancet2.jpgà Prix de la revue médicale « revue par ses pairs » : The Lancet

Le 2 juillet, The Lancet publia ce qui était qualifié de « meilleurs abstracts revus par nos pairs », tirés d’un meeting de la deuxième Conférence pour l’Alliance de la Santé Lancet-Palestine. Les recherches d’Honest Reporting sur les contributeurs de cette série de plusieurs articles révéla un choquant who’s who du mouvement anti-israélien Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS pour faire court).

Un article affirmait que des centaines de « colons » juifs, escortés par la police israélienne, s’étaient rués sur la mosquée Al-Aqsa le jour de la conférence. Un autre article prétendait sans vérification que Tsahal avait visé les ambulances pendant la guerre de Gaza. Et cet article blâmait Israël pour toutes les déficiences du système palestinien de santé en général.

Une critique particulière du Lancet vint toutefois du médiateur de CBC Kirk LaPointe. Après que CBC s’intéressa aux problèmes palestiniens de malnutrition discutés dans le Lancet, LaPointe, dans un email à un lecteur de Honest Reporting, nota avec lucidité :

« Dans ce cas, je crois que le public aurait dû bénéficier dès le début de l’inclusion plus large de données afin de comparer la malnutrition des enfants dans les Territoires avec celle qu’on peut constater ailleurs. A une époque d’immense information disponible, les médias ont la responsabilité d’utiliser la contextualisation pour aider le public à disposer d’une image plus large. Je suggérerait qu’une clarification soit incluse dans le corps des articles afin d’aider les lecteurs à comprendre la situation des Territoires en comparaison avec celle d’autres pays et régions. La question suivante peut alors émerger : Si cette information [comparative] avait été prise en compte dès le début, est-ce que l’histoire aurait seulement obtenu une couverture médiatique ? »

Qu’est-il arrivé à la surveillance par revue des pairs, censée mettre la barre haute sur ce qui est publié dans un journal médical tel que The Lancet ?

 

dahi_khalfan.jpgà Prix du manipulateur médiatique de l’année : Dahi Khalfan

Le chef de la police de Dubaï, le lieutenant général Dahi Khalfan, a réussi à garder l’assassinat de Mahmoud Mabhouh à la une des journaux, grâce à des conférences de presse innombrables incluant des vidéos de sécurité, une liste de suspects toujours croissante, et la condamnation du Mossad.

Mais Khalfan n’a jamais dévoilé aucun pistolet fumant [smoking gun], et des reporters tels que Paula Hancocks de CNN ont pu percer ce cirque médiatique :

« Tous les jours, sans exception, les journaux des Emirats Arabes Unis réservent une partie de la Une pour une mise à jour, une opinion – même le plus petit indice d’information nouvelle. C’est vraisemblablement l’intention du Lt. Gen. Dahi Khalfan. En offrant des amuse-gueules ici et là, l’histoire reste vivante et la focalisation internationale se poursuite sur l’agence de renseignement israélienne du Mossad, dont Khalfan soutient qu’il est sûr à 100% qu’elle est derrière cette opération. »

Un résultat de ce théâtre de Khalfan : qu’Israël ait ou non tué Mabhouh, le Mossad a l’air cool.

 

à Prix de la pire nécrologie : Octavia Nasr

La carrière de vingt ans d’Octavia Nasr s’est écrasée à la suite d’un post de 99 caractères sur son compte Twitter-CNN : « Triste d’apprendre la mort de Sayyed Mohammad Hussein Fadlallah… Un des géants du Hezbollah que je respecte beaucoup… »

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Qu’est-ce que Nasr pouvait exactement « respecter » à propos de Fadlallah, un des fondateurs du Hezbollah ? Son approbation du manifeste du Hezbollah, qui décrit « la nécessité de détruire Israël » ? Les liens de Fadlallah avec la prise d’otage en 1979 de l’ambassade américaine à Téhéran, avec l’attentat à la bombe en 1983 des quartiers des Marines à Beyrouth, ou son soutien au massacre de Mercaz HaRav Kook en 2008 ? Ou encore, sur son lit de mort, sa fatwa autorisant les attentats-suicide ?

La défense plus nuancée de Nasr en 4.371 caractères ne fut pas assez pour son employeur. CNN  l’a renvoyée après la publication de son tweet par Honest Reporting.

 

taghreed-el-khodary.jpgà Prix de la conséquence ironique inattendue : Electronic Intifada

Electronic Intifada (EI) avait fait des vagues en cherchant à obtenir la mutation d’Ethan Bronner, chef du bureau de Jérusalem du New York Times. Pourquoi ? Parce que le fils de Bronner avait fait son service militaire dans l’armée israélienne, ce qui constituait pour EI un conflit d’intérêt. Le directeur de publication Carl Hoyt fut d’accord, mais lorsque le directeur exécutif Bill Keller s’opposa à toute réaffectation, tout le monde pensa que l’affaire était close.

Seulement la controverse fit sortir de force un autre reporter du New York Times. Taghreed El-Khodary expliqua au Palestine Center pourquoi la publicité soudaine autour du fils de Bronner la força non seulement à quitter son travail, mais aussi à quitter Gaza :

« Je ne veux pas risquer de perdre les sources que j’ai pu établir en beaucoup, beaucoup d’années. C’est un problème très sensible, comme vous savez, aussi parce qu’il est risqué et que vous avez beaucoup de groupuscules qui souhaiteraient se venger, et je pourrais être une bonne personne à attraper pour cela. »

Vers la fin de 2010, Bronner demeura chef du bureau ; Fares Akram couvre maintenant Gaza pour le New York Times, tandis que Khodary est désormais spécialiste du Moyen-Orient pour la fondation Carnegie. A notre connaissance, Electronic Intifada n’a jamais soulevé aucune question au sujet des reportages de Khodary, et Akram n’a aucunement signalé que sa couverture de Gaza pour la canard sioniste de Bronner avait endommagé sa carrière.

Pour ce qu’il en est du conflit d’intérêt, les directeurs éthiques devraient davantage s’inquiéter de leurs journalistes qui ont partie mêlée avec, ou vivent avec, et même sont mariés avec des activistes palestiniens. Le mariage notoire de Peter Jenning avec Hanan Ashrawi n’est que le haut de l’iceberg [pour la France, Benjamin Barthe est dans la même situation].

 

HelenThomas1210.jpgà Prix de la démission la plus tardive : Helen Thomas

2010 restera dans les mémoires pour la démission embarrassante, sinon tardive, de la correspondante vétéran à la Maison Blanche, Helen Thomas.

Thomas, qui travaillait à West Wing depuis 57 ans, avait déclaré devant la caméra de Rabbi David Nesenoff qu’« Israël devrait foutre le camp de la Palestine », et que les Juifs devraient retourner en Pologne et en Allemagne.

La vidéo devenant virale, Thomas s’excusa et annonça sa démission. Mais elle démontra plus tard combien ses excuses étaient sans valeur : « Free Press l’interrogea à propos de ses commentaires, qui selon des critiques étaient anti-israéliens. « J’ai payé le prix pour cela », dit Thomas, longtemps correspondante à la Maison Blanche. « Mais cela valait le coup, j’ai dit la vérité ». »

Cette démission n’avait que trop tardé. Politico a souligné le fait que Thomas était la seule journaliste/commentariste avec un siège régulier dans une salle de presse (briefing room) remplie de reporters, et très peu de journaux publiaient ses analyses de toute manière. Ainsi qu’un reporter déclara au Hill : « Mais je ne crois pas que quiconque soit surpris par ses remarques anti-israéliennes. Elle n’a jamais fait secret de son animosité contre Israël. »

 

à Prix de la légende photographique de l’année : The Guardian

Le Guardian avait offert la légende suivante sous cette image : 

 

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« La photographe, Ilia Yefimovich, est au bon endroit au bon moment et a capturé cette scène dramatique en utilisant une grande profondeur et une grande vitesse d’obturation. »

En fait, quand la voiture de David Be’eri était arrivée au tournant, les caméramans d’Associated Press, d’Al Jazeera et d’EPA (parmi d’autres) se trouvaient aussi par hasard « au bon endroit au bon moment ». Les photographes et les enfants lanceurs de pierre se nourrissent de leur présence mutuelle, donnant une nouvelle signification à l’embuscade journalistique.

 

paulmcgeough.jpgà Prix de l’honneur le plus immérité : Paul McGeough

Paul McGeough, le correspondant du Sydney Morning Herald qui participait à la flottille pour Gaza, a reçu un malavisé Prix Walkley, la version australienne du prix Pulitzer, pour sa couverture du raid israélien sur le Mavi Marmara.

La couverture de première main par McGeough échoua à faire la moindre lumière sur l’organisateur islamiste radical du convoi, IHH, information qui était disponible avant même que le journaliste ne fit ses plans de voyage. Il n’a pas non plus rapporté le fait qu’IHH avait spécifiquement recruté des individus pour attaquer les soldats israéliens, ou que Tsahal avait trouvé des gilets pare-balles, des équipements de vision de nuit et des viseurs de fusil, des scies, des couteaux, des masques à gaz et des lances-pierres. Plus encore, le langage de McGeough trahissait un biais négatif envers Israël : en particulier l’usage du mot « terreur » pour ses titres, et sa description des soldats « chassant comme des hyènes ».

Quelques mois plus tard, McGeough donna une conférence où il révéla combien le but principal du convoi était de provoquer Israël afin de l’entraîner dans une situation embarrassante, avec aussi pour objectif d’aider à modeler un narratif : « Dans le story-telling, les mots peuvent être des balles. Bien sûr, les événements arrivent et, comme les Israéliens ont coutume de dire, les faits sont créés sur le terrain. Mais les mots choisis par les participants et les observateurs modèlent le narratif qui résonnera dans la région et dans le monde. (…) Un des premiers objectifs explicites des bateaux envoyés à Gaza nous vient de Michael Shaik, l’activiste australien qui importa l’idée. Comme il l’expliqua, il voulait révéler la violence inhérente d’une occupation israélienne qui bien trop souvent échappe au narratif du conflit à cause de la répugnance étrangère devant l’usage palestinien d’attaques suicide ou de roquettes. »

Il est difficile d’y voir les mots d’un observateur détaché d’une mission humanitaire.

 

janecorbin.jpgà Prix spécial de la nage entre les extrêmes : Jane Corbin, BBC Panorama

A la mi-janvier, le programme documentaire vedette de la BBC, Panorama, visita Jérusalem. Titré « une marche dans le parc », un critique d’Honest Reporting détailla pourquoi l’expédition de Jane Corbin était tout sauf innocente. Pour ne pas faire court, Corbin :

  • diffusa l’opinion propre à la BBC selon laquelle tout ce que fait Israël à Jérusalem-Est est illégal
  • dénia tout droit juif dans la ville, comme si les liens du judaïsme avec Jérusalem n’avaient débuté qu’en 1948
  • rapporta faussement que 30-40 maisons allaient être démolies parce que la mairie devait épuiser son budget
  • maquilla les violations palestiniennes des droits de construire
  • omis de signaler qu’une famille palestinienne expulsée d’un bâtiment de Sheikh Jarrah ne payait plus son loyer
  • affirma que les projets archéologiques étaient contrôlés par des « groupuscules de droite ».

Toutefois, Corbin se rattrapa en août avec un reportage Panorama sur le Mavi Marmara (voir la partie une et deux). En un étonnant revirement, ce documentaire conduisit les supporters des Palestiniens à dénoncer la BBC comme pro-israélienne.

 

à Prix du reportage malhonnête de l’année : Time Magazine

C’était un vote serré, mais Time a battu ses ignobles concurrents avec une couverture de septembre titrant : « Pourquoi Israël se fiche de la paix ». Un extrait est en ligne sur le site du Time.

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Il y avait quatre raisons principales pour faire « gagner » ce magazine.

La couverture : figurant une étoile juive faite de pâquerettes insouciantes, avec en titre « Pourquoi Israël se fiche de la paix ». Le titre supposait que les Israéliens se moquent de la paix ; la seule matière à discussion était pourquoi.

La signification de la couverture d’un magazine est plus qu’une simple question d’attirer l’attention avec un visuel malin et un titre accrocheur. L’image et le titre créent le cadre dans lequel les lecteurs interpréteront l’article. (Voir plus loin ce qu’un titre mieux nuancé aurait pu légitimement dire.)

Dans ce cas, la couverture du Time ne pouvait que porter préjudice à quiconque la voyait dans les kiosques à travers le monde. Les artistes graphiques impliqués dans le processus de design et les directeurs qui l’ont approuvé sont responsables.

Comme si la couverture n’était pas suffisamment offensive, elle fut dans les kiosques dans le monde entier pendant la semaine du Nouvel An juif. Ouch.

L’article : écrit par Karl Vick, relativement nouveau en Israël, était à côté de la plaque. Cet article aurait eu absolument besoin d’un remplissage de première main avec un échantillon représentatif de la société israélienne pour se permettre de soutenir des propos aussi radicaux que celui de la couverture du Time.

Cela aurait requis les observations de vieux sabras nés en Israël qui ont tout vu, de jeunes entrepreneurs high-tech avec beaucoup à perdre dans le conflit, de nouveaux immigrants se faisant leur trou, des étudiants d’Université pouvant émerger comme de futurs dirigeants, des Arabes israéliens du triangle du nord avec un enjeu particulier pour la paix, des résidents des quartiers mixtes juifs-arabes de Haïfa, des personnalités orthodoxes qui voient Israël et le conflit à travers des verres religieux, des évacués de Gaza encore en lutte, etc.

A la place, on présenta aux lecteurs un voyage à Ashdod, où  l’échantillon israélien de Vick consista en deux commerçants venus de Russie, une vieille dame et son amie serveuse. Tous les autres commentaires étaient tirés du genre de personnes que l’industrie médiatique utilise pour porte-parole : commentateurs journalistiques, politologues, militants et politiciens.

 

time_beach.jpgLes images : des Israéliens se prélassant sur la plage, une mère assise sur un banc public avec un bébé souriant dans sa poussette, un garçon israélien sur un vélo regardant une section de la clôture de sécurité en train d’être démantelée, images accompagnées de légendes telles que : « Les Palestiniens ne sont plus guère vus comme une menace stratégique. Une nuisance, oui. »

La nuance : il y a eu trop de lecteurs qui utilisèrent l’article avec des relents antisémites pour les ignorer. Vick n’est pas antisémite, mais son écrit renforça involontairement les stéréotypes, ainsi que l’explicita Abe Foxman : « Le sous-texte suggère insidieusement que les Juifs israéliens sont obsédés par l’argent, ce qui fait écho au mensonge antisémite ancien selon lequel les Juifs s’intéressent plus à l’argent qu’à tout autre chose, en l’occurrence ici faire la paix avec les Palestiniens. »

Israël veut la paix, mais est sceptique concernant les efforts de paix, et entreprennent de vivre leur vie. Si cela avait été la focale de Time, cela aurait pu être une bien meilleure tranche de journalisme. Peut-être que Time aurait alors eu un aperçu sur la désillusion des Israéliens à l’égard du leadership palestinien ou la préoccupation des faucons israéliens à l’égard de l’Iran. Peut-être que Time pourra un jour soulever la question : « Pourquoi les Palestiniens ne sont pas intéressés par la paix. » Ne rêvons pas !

Pour finir : un titre plus honnête de couverture aurait été formulé ainsi : « Pourquoi Israël est sceptique envers la paix ? » Mais ça n’aurait pas été aussi sexy pour attirer les lecteurs de magazine, n’est-ce pas ?

Vick a de quoi mériter dans ce prix, mais ce dernier concerne Time tout entier. Unir une histoire et une couverture est un travail d’équipe. Rédacteurs, photographes, artistes graphiques et un ensemble d’éditeurs ont laissé trop de traces de doigt sale sur le timing, la tonalité et le look de ce numéro du 13 septembre 2010. Time se fiche simplement d’Israël.

 

Fabien MIKOLPour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 06:00

 

 

 

 History Channel ou la falsification de l'Histoire 

Traduction de Fabien MIKOL

 

Pour aschkel.info et lessakele.  

 

 

  "History Channel offre une brève mais très égarante et parfois fausse description du conflit israélo-arabe sur sa page concernant le plan onusien de partition de 1947. Une analyse minutieuse par J-Wire :
   "“Malgré une forte opposition arabe, les Nations Unies votent la partition de la Palestine et la création d'un Etat juif indépendant.”Aucune mention du fait que les Nations Unies ont aussi voté la création d'un Etat arabe indépendant. L'inclusion de ces seuls dix mots : "et un Etat arabe indépendant que les Arabes ont rejeté", aurait clairement indiqué que les Nations Unies n'ont pas seulement offert un Etat aux Juifs, mais tout aussi bien aux Arabes - ce qu'ils rejetèrent. L'absence de ces mots suggère l'insinuation que seuls les Juifs se virent offrir un Etat en 1947 et non les Arabes, qui peuvent alors demander : n'est-il pas temps pour les Nations Unies de réparer cette injustice en 2010 ?
    “Le conflit moderne entre Juifs et Arabes en Palestine remonte aux années 1910, lorsque les deux groupes formulèrent des prétentions sur le territoire contrôlé par les Britanniques.” En fait le conflit a commencé quelque trente ans plus tôt - soit que cette partie de l'Histoire est ignorée des chercheurs d'History Channel, soit qu'elle est délibérément négligée. Le territoire n'était pas "contrôlé par les Britanniques" avant la conclusion de la Première Guerre Mondiale. Jusque-là il s'agissait d'une partie de l'empire ottoman. Quelle tristesse pour les pauvres étudiants qui utilisent ce matériau historique pour leur projets - ainsi que leurs professeurs - et pensant avoir affaire à quelque chose d'exact et de fiable.
    “Les Arabes palestiniens autochtones cherchèrent à stopper l'immigration juive et à fonder un Etat palestinien séculier.” Vraiment ? Les mordus de l'Histoire travaillant pour History Channel ignorent-ils les faits suivants ?
    "Les trois organisations politiques principales en Palestine - le Club Arabe, le Club Littéraire et l'Association Chrétienne-Musulmane (l'absence de toute mention de la Palestine dans leurs noms est révélatrice) - travaillèrent toutes pour une union avec la Syrie. Les deux premiers allèrent plus loin, appelant catégoriquement au règne du Prince Faysal. Amin al-Husseini était président du Club Arabe ; l'extrémisme qui plus tard le rendit célèbre comme leader du séparatisme palestinien (et comme allié d'Hitler) s'était déjà révélé en 1920, quand il organisa des émeutes pour l'union avec la Syrie. Un membre du Club Arabe, Kamil al-Budayri, co-édita à partir de septembre 1919 le journal Suriya al-Janubiya ("Syrie du Sud") qui défendait l'incorporation de la Palestine dans la Grande Syrie.
    Même l'Association Chrétienne-Musulmane, une organisation de leaders traditionnels - des hommes qui s'attendaient à diriger la Palestine si elle devenait indépendante -, avait demandé l'incorporation dans la Grande Syrie. Son président insista sur le fait que "la Palestine ou Syrie du Sud - une partie intégrante de l'unique et indivisible Syrie - ne doit en aucun cas et sous aucun prétexte être séparée." L'Association Chrétienne-Musulmane tint un congrès au début 1919 pour formuler des demandes à la Conférence de paix de Paris. Elle déclara que la Palestine, en tant que "partie de la Syrie arabe", est en connexion permanente avec la Syrie à travers "des liens nationaux, religieux, linguistiques, naturels, économiques et géographiques", et décidèrent que "la Syrie du Sud ou Palestine ne doit pas être séparée du gouvernement arabe syrien indépendant". Musa Kazim al-Husseini, à la tête du Conseil de Jérusalem (et maire dans les faits), affirma à un interlocuteur sioniste en octobre 1919 : "Nous ne demandons aucune séparation de la Syrie". Le slogan entendu partout en 1918-1919 était "Unité, Unité, de Taurus [montagnes en Turquie] à Rafah [à Gaza], Unité, Unité !"
    “C'est à partir de 1929 qu'Arabes et Juifs menèrent combat en Palestine.” De manière incroyable, History Channel semble ignorer les émeutes de 1920 qui virent quatre Arabes et cinq Juifs tués, avec 216 Juifs blessés - dont 18 gravement - et 23 Arabes blessés - un gravement.
    “Des groupes juifs radicaux employèrent le terrorisme contre les forces britanniques en Palestine.” Depuis quand combattre les forces armées de votre adversaire - et non ses civils - est-il décrit comme du "terrorisme" ? Le biais fallacieux de History Channel s'étale certainement ici à la vue de tous.
    “A la fin de la Seconde Guerre Mondiale en 1945, les Etats-Unis souscrirent à la cause sioniste.” Les Etats-Unis avaient souscrit à la cause sioniste le 30 juin 1922 lorsque les deux Chambres du Congrès endossèrent à l'unanimité le Mandat de la Palestine. Le 21 septembre 1922, le président Warren Harding avait signé la résolution conjointe d'approbation de l'établissement d'un Foyer juif en Palestine.
    “Les Juifs [grâce au plan de partition] devaient posséder plus de la moitié de la Palestine...” Il est bien dommage que History Channel n'ait pas ajouté : "plus de 70% de leur part consistait en l'aride et peu peuplé désert du Negev".
    “Les Arabes palestiniens, aidés par des volontaires d'autres pays, ont combattu les forces sionistes.” Il est étrange que History Channel ne sache pas que ces "volontaires" comprenaient "l'Armée de Libération Arabe" levée à Damas sous le commandement de Fawzi Kaukji. Sept de ces détachements avec une force d'environ 5.000 hommes sont entrés en Palestine en mars 1948. Ils étaient partagés en quatre commandements.
    “Le jour suivant, des forces venues d'Egypte, de Transjordanie, de Syrie, du Liban et d'Irak envahirent le territoire.” Oups - History Channel a oublié d'inclure l'Arabie Saoudite - une petite négligence.
    History Channel a alors le culot de déclarer à la fin de cet incroyable billet : “Fact check [les faits ont été vérifiés]. Nous nous visons l'exactitude et la justesse. Mais si vous remarquez quelque chose qui semble incorrect, contactez-nous !” Créer du mythe plutôt qu'établir les faits est l'un des plus grands obstacles à l'établissement d'une solution au conflit entre Juifs et Arabes. La prochaine fois que vous regarderez History Channel (si jamais vous la regardez encore à l'avenir) - ne prenez pas ce que vous voyez et entendez pour argent comptant. [...]""


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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 18:11

 

 

BANN PEREZ

Paris Match et Breaking the silence ou l’intelligence?

Victor Perez

 

« Paris Match (1) publie en Document des extraits d’un livre à sortir en janvier : 200 témoignages accablants de cadres de Tsahal révélant les exactions, les actes illégaux et contraires aux droits de l’homme perpétrés dans les territoires occupés par l’armée israélienne ».

 

Appâté par le titre racoleur et l’annonce alléchante, nul lecteur, un tantinet curieux, ne résistera à la tentation de se plonger dans le dossier pour en savoir un peu plus sur ces « 200 témoignages accablants » d’« officiers et des sous-officiers de Tsahal, sérieux, fiables et qui aiment leur pays au-delà de tout ». Tous membres, évidemment, de l’association israélienne d’extrême gauche Breaking the silence. Une association désireuse de susciter, selon l’un de ses fondateurs Yehuda Shaul (2), « une vraie discussion sérieuse en Israël car, cette fois-ci, nos témoignages sont innombrables, vérifiés, incontestables : il y en a 180 et nous en tirons une analyse, ce qui est nouveau ».

 

Fort de l’expérience et de la réputation de cet hebdomadaire, ainsi que de sa devise « Le poids des mots et le choc des photos », le lecteur s’attend donc à des révélations croustillantes et emblématiques du livre sur le comportement ‘’inhumain’’ de Tsahal, armée si décriée il y a peu par le rapport Goldstone, mais pas seulement. Il s’attend, il espère, que les meilleurs morceaux du livre sélectionnés par les journalistes de l’hebdo chargés du dossier, décriront en détail les « crimes de guerres » et les « crimes contre l’humanité » commis de tout temps par lesIsraéliens et tant dénoncés par la bien-pensance internationale.

                                                                                                                                                  

En vain ! Le poids et le choc de ce journal ne sont plus ce qu’ils étaient autrefois.

 

A la lecture des témoignages choisis pour publication (3), on se demande même à quoi peut servir un tel dossier journalistique autrement qu’à vendre du papier ou, in fine, à salir un peu plus la réputation et le nom de l’état juif afin de le délégitimer un peu plus et augmenter l’antisémitisme. Tout cela sans qu’aucunes preuves ni détails précis ne soient communiqués et puissent permettre qu’une plainte soit éventuellement dressée. A croire qu’ils ne sont guère aussi accablants que cela !

 

Ainsi, et si l’on fait totalement confiance en ces ‘’témoignages’’, les soldats, sur ordre évidement et non pas sur une initiative personnelle -ce qui du coup entamerai le ‘’crédit’’ de cette association-, ont commis des actes ‘’abjects’’.

 

-Tel, le lancer « de grenades étourdissantes dans les rues (…) pour faire peur » à trois heure du matin.

 

- la confiscation de l’équipement d’une clinique de Hébron et appartenant au Hamas : «ordinateurs, téléphones, imprimantes, d’autres choses, il y en a pour des milliers de shekels. La raison ? Toucher le Hamas au portefeuille ».

 

- la construction de la clôture de sécurité qui lèse un paysan en déracinant ses figuiers.

 

- l’installation de check-points surprises.

 

- le quadrillage d’une ville pour entraver l’activité terroriste.

 

- la destruction des maisons des terroristes.

 

- la protection de « colons » évidemment agressifs.

 

Au-delà de ces témoignages, deux autres retiendront encore l’attention car concernant « l’assassinat » de deux ‘’palestiniens’’. Le premier d’entre eux fut « tué (…) par ignorance des rites locaux ». Le second, malgré qu’il soit non armé, parce que marchant à deux heures du matin sur les toits et supposé être un « guetteur » par le commandant alerté par radio.

 

Un livre, cent quatre-vingt témoignages qualifiés d’« accablants », dont ceux cités ci-dessus qui sont, sans conteste, ce que les journalistes ont trouvé de plus croustillant à livrer à leurs lecteurs ! Des faits qui risquent de décevoir ceux qui subventionnent cette association ou ceux attendant de la ‘’matière’’ pour leurs condamnations systématiques de « l’entité sioniste ».

 

Il n’y a nul besoin d’une association ou d’un livre pour savoir que la guerre est une activité meurtrière qui, de surcroît, autorise des actes sales et pas toujours réglementaires ni respectueux envers les innocents se trouvant sur les lieux. Ces ‘’témoignages’’, sur lesquels l’on pourrait écrire peu pour les confondre énormément, peuvent être tenus sur n’importe quelles autres armées au monde, pas forcément sur les plus sanguinaires. Des accusations qui n’auraient pas, alors, soulevé le moindre soupçon quant à des ‘’exactions ou des actes illégaux contraire aux droits de l’homme’’ commis par ces dernières, et ne valant pas une ligne dans un tel hebdomadaire.

 

Mais le sort d’Israël, au contraire de la plupart des autres nations, est d’intéresser au-delà de ses frontières. Surtout lorsqu’il est calomnié par ses propres citoyens représentants si peu la société dans son ensemble.

 

Victor PEREZ ©

 

Liens :

 

(1) : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Des-officiers-israeliens-parlent.-La-polemique-232897/

 

(2) : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Tsahal-Israel-Yehuda-Shaul-occupation-palestiniens-232833/

 

(3) : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Ex-combattants-de-Tsahal-ils-refusent-maintenant-de-se-taire-et-parlent-232874/

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