Réponse d'un français au "philosophe" M.Chérif sur son éditorial "Le recul de la démocratie"
Par ROGER HEUTEBISE
Monsieur Mustapha Cherif,
Vous avez signé sur le site saphirnews.com un éditorial intitulé « Le recul de la démocratie » :
http://www.saphirnews.com/Le-recul-de-la-democratie_a11558.html
Ce site vous présente comme « philosophe, professeur des universités et auteur d’ouvrages sur le vivre-ensemble et le dialogue des cultures ».
J’ai été attiré par le titre de votre article, car je ne suis philosophe ni professeur ni spécialiste en sciences humaines, mais quand la démocratie est en « recul », je m’inquiète. J’espérais donc trouver dans votre texte des preuves de ce « recul » annoncé et également des solutions si ce « recul » est fondé. Je n’ai trouvé qu’une suite de contrevérités et d’approximations dogmatiques, et, plus grave encore, des insultes à ma nation et à mon peuple. Je peux réfuter chaque phrase de votre article, et je vais le faire ici à titre pédagogique mais aussi parce qu’un tel tombereau de mensonges et de diffamations me met hors de moi.
« Alors qu’il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble, l’air du temps est à la xénophobie. »
Vous posez d’emblée trois postulats erronés.
Le premier, c’est que le « vivre-ensemble » serait une valeur universelle positive, alors que ce n’est qu’une idéologie au demeurant très récente. Des milliers de peuples dans l’Histoire n’ont pas « vécu ensemble » avec d’autres, et ils ne s’en portaient que mieux, puisque leur cohabitation les amenaient plutôt à se faire la guerre.
Le second postulat c’est que nous n’aurions que le choix de « vivre ensemble ». Bien sûr que non ! Il y a une autre « alternative » : tout simplement de ne pas vivre ensemble. Pour ma part, par exemple, je ne supporte ni le rap ni le voile islamique. Pourquoi voudriez-vous m’imposer de « vivre ensemble » avec un clone de Diam’s ?
Le troisième postulat, c’est de considérer les gens qui ne veulent pas « vivre ensemble » comme « xénophobes ». Je prends donc, comme à mon habitude, mon petit Larousse et je lis : « xénophobe : qui manifeste de l’hostilité envers les étrangers ». Mais on peut parfaitement ne pas vouloir « vivre ensemble » avec telle ou telle personne ou tel ou tel groupe de personnes sans les considérer comme des ennemis, et même sans les considérer comme indignes de respect. Le mot « xénophobe » est donc déjà une manière de discréditer toute personne qui ne partagerait pas votre idéologie du « vivre ensemble ».
Trois contrevérités en une seule phrase, et une accusation erronée de « xénophobie », vous commencez fort ! Mais continuons.
« Les années 1930 sont-elles devant nous ? Malgré des acquis, comme les liens entre les responsables musulmans et les autorités locales, paradoxalement l’Europe prend une tournure xénophobe envers ses citoyens musulmans. »
Là encore, quels amalgames ! Que viennent faire « les années 1930 » là-dedans, sinon pour préparer à une « reductio ad hitlerum » ? Et quel est le rapport entre « xénophobie » et « citoyens musulmans » ? Il faudrait savoir si vous considérez vous-même ces « citoyens » comme étrangers (ce que le laisse penser le mot « xénophobie »), et évidemment ce serait alors contradictoire puisque par définition un citoyen fait partie de la cité et n’est donc pas étranger à celle-ci.
« Alors que tous les Européens ne confondent pas islam et fanatisme, l’opinion hostile aux musulmans se renforce. L’inconscient collectif en vient à considérer la figure du « musulman » comme étrangère. »
Autre confusion : « islam » et « musulmans ». Vous procédez par essentialisme, alors que vous savez tout comme moi que la plupart des musulmans de France ou dans le monde ne choisissent pas librement leur religion. Quant au « fanatisme », oui l’islam est fanatique de par ses fondements, le Coran et Mahomet, ce qui ne veut pas dire que les musulmans le soient en majorité, et heureusement.
« Dans quelle sorte de monde sinistre est-on en train de vouloir nous précipiter ? Interdire la construction de minarets en Suisse, lancer un débat en France sur l’identité nationale en visant l’islam, tout comme refuser de manière obsessionnelle l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, et faire la guerre avec cynisme à des populations musulmanes dans plusieurs pays de l’Orient, généralisent un amalgame fondé sur la haine de l’autre. »
C’est un peu fort de café de lire cela sous la plume d’une personne qui défend l’islam et les musulmans ! En effet, en terre d’islam, ce n’est pas seulement les clochers qu’on interdit, c’est les églises et même, parfois les cultes autres que l’islam. Alors laissez les Suisses tranquilles s’ils ne veulent pas voir de minarets que Monsieur Erdogan, Premier ministre turc, compare à des « baïonnettes » ! Cela explique d’ailleurs pourquoi les Européens ne veulent pas de la Turquie, sous régime islamiste, dans l’Union Européenne. Quant à notre « identité nationale », permettez-nous de la défendre en face d’un « islam » politique qui ne songe qu’à la détruire. Alors côté « amalgame fondé sur la haine de l’autre », balayez devant votre porte !
« Racisme d’un côté, réaction fanatique de l’autre mettent en danger l’avenir. »
Et voilà encore un grand mot lâché : « racisme » ! Depuis quand l’islam est une « race » ? Comment osez-vous insulter ainsi les Français qui ne font que défendre leur « identité nationale », ou les Suisses ou les Européens ?
« Les musulmans, diabolisés, sont assimilés à des extrémistes incapables de vivre avec les autres. Situation qui ressemble à l’atmosphère préfascisante du siècle dernier. »
Non, Monsieur Cherif, ce n’est pas exact. Peu de gens font cet amalgame entre « musulmans » ou « extrémistes », et ceux qui le font ne sont trompés que par ces « musulmans extrémistes » eux-mêmes. Ce n’est tout de même pas la faute des Français si nous voyons se développer dans nos villes des pratiques de gens « incapables de vivre avec les autres », et hélas de gens musulmans ! Cela n’a donc strictement rien à voir avec « l’atmosphère préfascisante du siècle dernier » ou les « années 1930 ». Et quand on lit l’antijudaïsme du Coran et de Mahomet, quand on voit comment sont traités les Juifs en terre d’islam, je vous demanderai d’avoir un peu plus de pudeur dans vos amalgames, fussent-ils totalement erronés.
« Les discours islamophobes, les actes de profanation des mosquées et des cimetières sont des signes avant-coureurs, tels qu’on a pu les voir dans les années 1930 dans l’Allemagne nazie. »
Là encore, quelle confusion ! Mais cela vous permet d’introduire le mot « islamophobie » et d’assimiler celle-ci à l’antisémitisme nazi. L’islamophobie est la crainte ou la critique de l’islam, cela n’a strictement aucun rapport avec l’anti-judaïsme des années 1930 qui s’en prenait aux Juifs en tant que peuple et ethnie, et non à leur religion réelle ou supposée. Ne mélangez pas tout ! Quant aux « profanations » dont vous parlez, elles sont tout à fait condamnables, mais nous avons dix ou cent fois plus de profanations de cimetières et lieux de cultes chrétiens, et nous ne hurlons pas à la « christianophobie » pour autant. Et on ne voit jamais de responsables musulmans s’indigner de ces profanations qui ne concernent pas les ressortissants de leur communauté. Etrange, non ?
« L’extrême droite européenne s’est construite depuis des décennies sur l’hostilité par rapport aux musulmans et ce mouvement est en train de déborder, pour faire diversion aux impasses morales et économiques. »
Vous connaissez bien mal cette « extrême droite » ! Elle est antisémite et xénophobe bien plus que « anti-musulmane ». Et d’ailleurs nombre de ses leaders s’entendent fort bien avec les dictateurs des pays islamiques. Etrange, non ?
« Depuis de nombreuses années, je ne cesse d’appeler au dialogue et d’alerter sur les risques que des idéologues font courir au monde, avec l’invention d’un « nouvel ennemi » sous la figure du musulman stigmatisé. »
Ah la « stigmatisation » ! Encore un mot-valise cher aux idéologues du « vivre ensemble ». Ce ne sont pas les « musulmans » qui sont « stigmatisés », mais l’islam ou les pratiques que nous n’acceptons pas. Ce n’est donc pas une « stigmatisation » blâmable, mais notre strict droit à défendre notre culture, nos valeurs et nos lois. Cela s’appelle le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
« Pour ceux qui sont habités par l’ignorance, il est toujours plus facile de diaboliser les couches les plus vulnérables de la société, la nouvelle minorité dans la Cité et de refuser le dialogue que de faire face aux réalités. »
« Ignorance » ! Décidément, vous multipliez les insultes. En quoi serions-nous « habités par l’ignorance » ? Démontrez que ce que disent ceux que vous dénoncer serait faux, et donc qu’ils seraient « ignorants », ou alors ce n’est que la diffamation à leur encontre. De même pour « diaboliser », autre mot-valise. J’aurais apprécié qu’un philosophe comme vous ne tombe pas dans un tel catéchisme verbal, mais sans doute n’avez-vous pas d’autres arguments à nous opposer.
« Que ce soit les pseudos « nouveaux philosophes » pyromanes comme Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et Pascal Bruckner, ou les « théoriciens » de la politique américaine, comme Bernard Lewis, Samuel Huntington et Daniel Pipes, et autres politiciens comme Jean-François Copé et Éric Besson qui chassent sur le terrain proche des droites extrêmes ; tous participent à la construction de l’idée suicidaire d’ennemis supposés saper l’« identité » occidentale et alimentent les préjugés sous toutes ses formes contre les musulmans, sous couvert de défense des valeurs de la « République ».
Amusant de voir un nouveau philosophe comme vous traiter d’autres philosophes de « nouveaux philosophes », entre guillemets pour leur dénigrer ce titre. Mais qui êtes-vous pour parler ainsi ? Et pouvez-vous répondre à ces philosophes, ou à Huntington ou Copé, par des arguments au lieu de leur appliquer d’une « reductio ad lepenum » par l’expression « droites extrêmes » ? C’est quand même extraordinaire que vous ne procédiez que par amalgames fallacieux. Et en quoi est-ce blâmable de défendre l’« identité » occidentale ou française et la « République » et de dénoncer ce qui, dans l’islam, va à son encontre ? Où sont les « préjugés » dans tout cela ? Vous n’en citez pas un seul ! Tout simplement parce que ce ne sont pas des « préjugés », autre mot-valise cher aux partisans du « vivre ensemble » et qui fait passer leurs adversaires pour des gens peu intelligents. Bref, vous continuez à diffamer.
« La guerre intérieure contre les « mauvais Européens », extérieure contre « les autres » semble s’installer. Au lieu de s’occuper des grands problèmes liés au devenir de l’humanité, des agitateurs d’idées et des politiciens considèrent qu’à notre époque la question décisive, c’est de savoir si les filles musulmanes doivent ou non se mettre un foulard sur la tête ! »
Excusez-moi, Monsieur Mustapha Cherif, mais le « foulard », ce sont les militants de l’islam politique qui l’imposent partout où ils sévissent, en Europe comme en Turquie, en Algérie, en Iran ou en Arabie. Ce n’est pas « agiter des idées » que de combattre ce signe d’infériorisation de la femme, et c’est même un service que nos féministes rendent aux musulmanes en les libérant de la charia sexiste. Et là encore, laissez-nous définir notre « identité », qui ne passe ni par le voile islamique, ni par les prières dans la rue, ni par la halalisation de nos quartiers.
« Des questions marginales, comme le voile intégral rigoriste, qui méritent un traitement pédagogique sont montées en épingle de manière excessive. La diversion l’emporte sur la raison. »
Ah bon, la burka est « marginale », alors qu’elle se développe de plus en plus ? Ah bon, au nom du « vivre ensemble », nous devrions supporter ce talibanisme sur notre territoire ? Vous dites que nous devrions préférer un « traitement pédagogique » à une loi d’interdiction. Mais d’une part, c’est aux Français et à leurs représentants élus d’en décider, et leur opinion majoritaire et leurs décisions démocratiques sans appel s’impose à vous. Et ensuite, le « traitement pédagogique » est une vaste farce quand on veut l’appliquer à des fanatiques. Mais au fait, qu’ont fait jusqu’à présent vos amis du CFCM et de l’UOIF qui prônent eux aussi un « traitement pédagogique » contre la burka ? Je n’ai pas vu l’ombre du début du commencement d’une entreprise dans ce sens de leur part. Bien au contraire, les voiles intégraux se multiplient aux congrès des « musulmans de France » sans que les organisateurs trouvent à y redire. Et vous non plus.
« Il n’y a encore ni pogroms, ni rafles, ni discriminations systématiques, mais ce qui se passe est préoccupant. »
Encore heureux ! Et croyez-moi, il n’y en aura pas, car nous autres Français ne nous comportons pas comme ces fanatiques qui font la chasse aux Juifs dans les quartiers ou les écoles (cf. le rapport Obin), comme ces « jeunes » issus de l’immigration musulmane qui organisent des ratonnades anti-blancs, comme ces fous d’Allah qui persécutent les commerçants qui osent vendre de l’alcool ou du porc dans les territoires perdus de la République. Balayez devant votre porte, au lieu de prêter aux Français des projets qu’ils n’ont nullement ! Après les insultes, voilà donc les procès d’intention.
« Rappelons-nous les drames à la fin du XXe siècle à Srebrenica et à Sarajevo, au cœur de l’Europe et à Gaza isolée, qui a subi les massacres à huis clos. »
Quel rapport avec Gaza ? Il y a un blocus de la Seine-Saint-Denis, où le Hamas a pris le pouvoir ? Quant à l’ex-Yougoslavie, un peu de décence quand on pense à la persécution actuelle des Serbes au Kosovo, chassés de leur propre terre, à leurs églises incendiées, à l’épuration ethnique qui sévit dans cette région. Vos comparaisons sont malhonnêtes.
« À l’heure de l’absence de sens, des pouvoirs de pays européens tentent de reconstruire leur identité contre l’Autre, que l’on présente comme tout autre. »
Là encore, c’est l’hôpital qui se fout de la Charité ! Chrétiens chassés d’Algérie et du Maroc, au nom d’une « identité » musulmane, persécution des apostats et des femmes non soumises partout en terre d’islam (et de plus dans nos banlieues islamisées), etc., ça ne vous dit rien ? Et c’est bien organisé par les « pouvoirs » de ces pays, ou parfois leurs imams envoyés en France ! Il faudrait tout de même arrêter vos pâtés d’alouette de cheval.
« Pulsions de nations vieillies et conservatrices, qui ont vu s’affaiblir la capacité à reconnaître l’autre, à l’échange des cultures. »
Et voilà l’insulte suprême : nos « nations » sont « vieillies et conservatrices » ! Mais de quel droit osez-vous ainsi injurier la France et les Français ? Nous avons une Histoire millénaire, dont nous sommes fiers, et qui a donné de si beaux résultats que les habitants de pays musulmans y viennent en masse, parfois illégalement, pour profiter de ses avantages. Alors un peu de politesse pour nous, Français et Européens, tout de même ! Quant à « l’échange des cultures », je pourrais encore vous renvoyer aux pays musulmans qui condamnent de plus en plus tout ce qui est culture occidentale, mais je pose une seule question : quand on « échange », c’est que chacun apporte à l’autre quelque chose de positif ; alors qu’a apporté l’islam à l’Europe ? Qu’apportent aux Français les musulmans en tant que croyants ou pratiquants, ou en tant qu’appartenant à une « culture » islamique ? Rien de positif, et tellement de négatif ! Moi je veux bien « échanger » avec eux sur le plan « culturel », mais à condition que l’échange soit d’une part réciproque, et d’autre part égal. C’est quand même extraordinaire qu’on veuille m’imposer en « échange » la charia contre la démocratie. Très peu pour moi.
« Cette politique injuste et dangereuse refuse aux citoyens européens de confession musulmane de s’enrichir de plusieurs sources sous prétexte de risque de communautarisme. »
Là encore on se demande où est « l’enrichissement » de la part de la « source » islamique. Mais quand bien même on en trouverait un seul exemple, sachez, Monsieur Mustapha Cherif, qu’ici nous intégrons les étrangers par assimilation à notre culture et à nos valeurs, non par concaténation de « communautés » vivant chacune ses propres lois. Dès lors, nos « citoyens de confession musulmane » sont libres de choisir, mais ils ne peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre. Ce n’est pas un rejet de l’« Autre » en tant que personne, mais c’est le rejet du « communautarisme ». Et aujourd’hui ce « communautarisme » est un véritable « risque » pour nous, et non un « prétexte » comme vous le prétextez.
« Les xénophobes en Europe contredisent toutes les valeurs démocratiques. »
C’est toujours amusant de voir un défenseur de l’islam parler de démocratie, alors que cette idéologie est théocratique de par ses fondements et sa nature, donc anti-démocratique. Là encore, jugeons l’arbre à ses fruits : combien de « démocraties » en terre d’islam, et combien dans nos « vieilles nations » européennes que vous insultez ? Ensuite, sur le simple plan formel, « xénophobie » et « démocratie » ne sont pas antinomiques. La démocratie, c’est la souveraineté du peuple. Il reste à définir les contours de ce qu’est un peuple. Mais il est normal que comme ces peuples dont nous parlons s’incarnent dans des Etats et des nations, chacun d’entre eux se définisse en partie par rapport aux autres donc à l’Autre, à l’étranger qui ne fait pas partie de ce peuple. Par conséquent, la « démocratie » que s’imposera tel ou tel peuple n’a strictement rien à voir avec son caractère « xénophobe » ou non. On peut avoir de l’aversion envers un autre peuple tout en étant démocrate chez soi. Pour un philosophe, vous n’arrivez guère à avoir des propos logiques.
« Reste aux citoyens musulmans à pratiquer l’autocritique, pour ne pas prêter le flanc. Les reculs des sociétés musulmanes et des comportements archaïques, irrationnels, voire criminels d’individus et de groupuscules manipulés qui usurpent le nom de l’islam contribuent à alimenter les préjugés et les crispations. »
Ah enfin un début d’« autocritique » ! « Reculs des sociétés musulmanes et des comportements archaïques, irrationnels, voire criminels… » Ouf ! Je croyais, à vous lire, que c’était les Européens qui habitaient des « nations vieillies et conservatrices » et qui se préparaient à de grandes ratonnades contre les musulmans ! Mais hélas, votre aveu est incomplet. Ce n’est pas seulement « des individus et des groupuscules manipulés » qui ont entraîné les pays musulmans dans leur « archaïsme » et leur « recul », c’est l’islam lui-même, dont « le nom » n’est alors pas « usurpé » du tout. C’est un fait, et ayez l’honnêteté de juger là encore les arbres à leurs fruits.
« Les problèmes de fond sont liés au recul de la démocratie. Le vrai débat est celui sur la démocratie. »
Nous ne vous avons pas attendu, Monsieur Cherif, ni votre islam si « enrichissant » soi-disant, pour devenir démocrates, pour défendre la démocratie, et pour en débattre. Mais ce qui fait actuellement reculer la démocratie, c’est bien le communautarisme essentiellement musulman, et l’introduction en France et en Europe de valeurs islamiques, voire de lois étrangères (la charia) antinomiques avec cette démocratie. Alors pitié, foutez-nous la paix sur la démocratie, et allez plutôt l’enseigner chez vos amis musulmans en terre d’islam. Ils en ont plus besoin que nous !
« Ceux sur les voiles et l’identité dopent les xénophobes, le libéralo-fascisme et les rigoristes. Le recul de la démocratie est un danger pour tous. »
Comment osez-vous dire que débattre de la burka ou de l’identité nationale alimenterait la « xénophobie », le « rigorisme » (lequel ? mystère !) ou, pire encore, le « fascisme » ! Mais c’est un véritable terrorisme intellectuel que vous voulez nous imposer, pour ne pas dire… un « fascisme » de la pensée ! Nous sommes en France, Monsieur Mustapha Cherif, et nous débattrons de ce que nous voulons, librement, avec ou sans vous. Nous interdirons démocratiquement la burka et nous continuerons à définir et défendre notre « identité nationale ». Et tout votre article nous invite à le faire avec encore plus de vigueur.
« Vivre ensemble en respectant autrui est l’enjeu. »
Je vous respecte, Monsieur Cherif, mais je n’ai nul envie de « vivre ensemble » avec vous, après tout ce que vous venez de baver sur la France et les Français. Vous nous avez traités de « xénophobes », de « racistes », d’anti-démocrates, de « rigoristes » (la bonne blague !), de « fascistes », de futurs nazis. Eh bien si notre « vieille nation » ne vous plaît pas, qu’attendez-vous pour la quitter et rejoindre ces paradis de tolérance et de démocraties que sont les nations musulmanes ?
Continuez ainsi, Monsieur Mustapha Cherif, à nous prendre pour des imbéciles par vos contrevérités récurrentes, et à nous insulter et nous diffamer, si cela peut satisfaire votre « philosophie ». Mais alors, assumez la conséquence de vos paroles : vous ne faites qu’alimenter le ras-le-bol des Français qui en ont marre de ceux qui viennent leur cracher dessus et qui demandent qu’on les respecte et qu’on « vive ensemble » avec eux. Quel culot !
Roger Heurtebise
- Mobilisation -
Le peuple de France doit se préparer à un nouveau 1789
Edito de Cyrano
lundi 28 juin 2010
Les politiciens de gauche et de droite ont amené notre France à une impasse apocalyptique.
Les exemples ne manquent pas. Chaque jour nous livre son lot de scandales inacceptables, et pourtant nos dirigeants font comme si de rien n’était. Un exemple parmi des milliers d’autres : vendredi dernier, le criminologue Xavier Raufer nous apprenait, dans l’émission C dans l’Air sur France 5, que dans des cités de la région parisienne, des voyous issus de la « diversité » avec cagoules et armes de guerre bouclaient des cités pour protéger les trafics de leurs congénères, interdisant l’accès à toute personne « étrangère » aux lieux et terrorisant la population locale (1). Un ancien policier du « 9-3 » présent sur le plateau a confirmé ces propos : il est aussi dangereux de se promener dans ces « cités » que dans les pires zones de Bagdad ou dans les vallées afghanes aux mains des jihadistes.
Monsieur Sarkozy, Madame Aubry, Messieurs et Mesdames les élus, les journalistes perroquets, les sociologues autoproclamés, les nouveaux curés et abbesses du catéchisme bien-pensant déguisés en antiracistes ou en politologues, ont-ils parlé de cela ? Jamais ! Quand une dizaines de milliers de Chinois défilent à Belleville pour dénoncer les vols et les agressions dont ils sont victimes, le reporter de France 3 évite soigneusement de désigner l’origine des voyous et dénonce principalement non pas ceux-ci, mais ceux qui pourraient « récupérer politiquement », selon ses dires, ces actes de terrorisme (2). Quant à la mairesse du 20ème arrondissement, son principal souci est de faire taire ceux qui dénoncent ces violences racistes et non ceux de combattre ceux qui les commettent.
La soumission de nos élus et de nos médias aux racailles et aux soldats et soldates de l’islam politique est totale. Toute la nomenklatura politique, depuis le maire de Paris jusqu’à la sous-ministre Fadela Amara, a demandé l’interdiction de l’apéro saucisson et pinard à la Goutte d’Or. Mais pas un seul de ces dhimmis ne dénoncera le « barbecue géant halal » que la mairie de Dijon organise à l’occasion d’un tournois local de football à sept (3). Le préfet de Côte-d’Or n’interdira pas cette atteinte manifeste à la laïcité et à la liberté de conscience. Dans le 18ème arrondissement de Paris comme dans la capitale bourguignonne, les Français sont désormais considérés comme étrangers et indésirables, avec la complicité des socialistes Bertrand Delanoë et François Rebsamen.
Lundi, c’est François Fillon en personne qui inaugure, avec 800 invités aux frais du contribuable, la construction de la méga-mosquée d’Argenteuil (4). Comme si c’était le rôle du Premier ministre de s’afficher - à côté d’une fillette voilée - en compagnie de barbus, y compris les islamistes de l’UOIF qui n’hésitent pas à organiser des conférences avec le raciste antisémite Hassan Iquioussen ou le gourou Youssef al-Qaradawi qui justifie la mise à mort des apostats et des homosexuels en terre d’islam ! Pas mieux à Marseille, où l’UMPS (Gaudin, Vauzelle, Mennucci) pose la première pierre d’une « Grande Mosquée » pharaonique et offensive en compagnie de radicaux du Tabligh, et de l’ambassadeur d’Algérie, pays où l’on chasse les chrétiens et où l’on ferme les églises. Samedi dernier a eu lieu à Marseille l’assemblée générale de l’association gérant la future grande mosquée. Les socialistes du coin et le ministère de l’Intérieur y ont poussée une élue socialiste par ailleurs membre du CRCM local (bonjour le mélange des genres…) mais ni celle-ci ni ses commanditaires n’ont dénoncé la présence de fondamentalistes de l’UOIF et du Tabligh dans cette même association. Et nous pourrions multiplier les exemples par dizaines dans tout l’Hexagone, où de soi-disant élus républicains et laïques font leur business électoral avec des fous d’Allah.
Pas mieux à gauche, avec une première secrétaire du Parti Socialiste qui copine avec l’islamiste Amar Lasfar à la biographie édifiante (5) et qui organise l’apartheid religieux et sexiste dans les piscines municipales de Lille ou viole les dernières volontés d’un mort apostat au nom de la charia, avec à l’appui une fatwa de l’UOIF déclarant que seules les autorités islamiques ont le droit de dire qui est musulman ou non. Pas mieux chez Ségolène Royal qui glorifie les émeutiers de Villiers-le-Bel comme des héros de la Nation. Et on pourrait citer tous les élus P.S. ou PCF qui financent illégalement des mosquées avec l’argent public. Pas mieux à l’extrême-gauche alliée des militantes du voile et des supporters d’organisation jihadistes comme le Hamas et le Hezbollah. Pas mieux chez les écolos, entre un Cohn-Bendit qui bafoue et insulte la démocratie suisse en demandant que le peuple helvète revote sur le référendum anti-minaret et en appelle aux dictateurs saoudiens, ou un Noël Mamère qui s’affiche au congrès des Frères musulmans de l’UOIF et qui ose comparer le « destin » des voilées à celui des homosexuels, feignant d’ignorer que l’islam ordonne la mise à mort de ceux-ci.
Pas mieux au Front National où un Jean-Marie Le Pen chante les louanges du régime islamo-fasciste des mollahs tandis qu’un Christian Bouchet hurle à l’islamophobie en chœur avec Dominique Sopo de SOS-Racisme contre Riposte Laïque. Pas mieux au MPF, où après avoir dénoncé « les mosquées de Roissy », Philippe de Villiers est rentré à la niche sarkozyte. Pas mieux à Debout La République, quand un Nicolas Dupont-Aignan est bien silencieux sur l’offensive islamique et menace d’exclure de son mouvement tout militant qui oserait manger du cochon et boire du vin rue Myrha (6). Pas mieux au Modem où François Bayrou va en personne se vendre aux islamistes auprès de l’UAM-93, et accepte dans ses rangs un Azouz Begag qui prône un « arrangement » entre les polygames africains et la République, ou un Djamel Bourras qui soutient la chaîne de télévision islamiste Al Manar. Pas mieux chez Dominique de Villepin qui, comme Premier ministre, a été d’une lâcheté rare lors des émeutes ethniques et a fait appel aux « grands frères » barbus et aux imams pour calmer les séditieux musulmans.
Le constat est clair : toute notre classe politique est vendue aux fous d’Allah et aux racailles. Ils sont tous compromis, peu ou prou, avec l’islam politique contraire à notre laïcité, à notre démocratie, à notre République.
Et l’« UMPS » ne s’arrête pas là dans le mépris du peuple de France. Comme un seul homme, ils ont trahi le vote démocratique en imposant un TCE contraire au résultat du référendum populaire. Comme un seul homme, ils se vendent à une Union Européenne ultra-libérale dont la plupart des décisions contredisent la souveraineté française. Comme un seul homme, des parlementaires français au Conseil de l’Europe de droite et de gauche ont voté une résolution condamnant l’interdiction de la burka et le vote suisse sur les minarets (7). Tous ces gens sont des anti-démocrates et même des anti-français.
Ils jouissent d’une impunité totale. Prenons par exemple le problème actuel des retraites et de la dette. Ils nous expliquent que la situation n’est plus tenable et qu’il faut des réformes drastiques. Quelle que soient leurs solutions, elles pèseront sur les Français, soit par une augmentation des prélèvements fiscaux ou sociaux, soit par une augmentation du temps de travail, soit par le dépeçage des services publics. Mais qu’ont fait tous ces gens lorsqu’ils étaient aux manettes de l’Etat ? Ils avaient pourtant connaissance de tous les indicateurs démographiques, financiers et sociaux pour corriger le tir. Ils n’en ont rien fait, laissant pourrir la situation pour ne pas fâcher Billancourt ou la Bourse. C’est une tromperie organisée, et même un dol envers les travailleurs, puisqu’aujourd’hui ils leur font payer financièrement leur propre trahison de leurs propres promesses. On pourrait d’ailleurs dire la même chose de la Grèce : il est curieux qu’on oublie de dénoncer les gouvernements de droite et de gauche qui ont menti au peuple hellène, allant jusqu’à trafiquer les chiffres, et qui aujourd’hui expliquent à ceux qu’ils ont abusés qu’ils doivent se serrer la ceinture.
Dans une entreprise, dans une association, dans une vraie démocratie, le moindre dirigeant qui se livrerait à de telles duperies et mensonges serait immédiatement limogé, et même traduit devant les tribunaux pour rendre des comptes, au pénal comme au civil. Il finirait ses jours à l’ombre et sa fortune personnelle servirait à rembourser ses victimes. Mais curieusement, dès qu’il s’agit de « patrons » d’un Etat qui commettent le même genre de dol et de mensonge à une échelle bien plus importante, on ne constate nulle autocritique et on ne demande nulle réparation.
Non seulement ces politiciens ont trompé et volé le peuple de France, mais encore ils osent se conduire en nomenklaturistes staliniens ou bananiers. On pourrait rappeler toutes les turpitudes de la présidence de François Mitterrand, les affaires Urba-Gracco et autres détournement de l’argent des contribuables. Mais contentons-nous de résumer toutes les affaires récentes de la Sarkozie.
Eric Woerth, actuel ministre du travail, était ministre des finances (et donc du fisc) quand ses services étaient avertis des soupçons de fraude fiscale de Madame Liliane Bettancourt, première fortune privée de France. Les ministres sarkozystes et les élus de l’UMP sont tous montés au créneau pour dénoncer une prétendue chasse aux sorcières, jouant de la victimisation et allant même jusqu’à accuser ceux qui cherchent la vérité de vichystes. La ministre de la Justice, par exemple, a prétendu que la chancellerie ne pouvait rien faire sans l’intervention de Bercy. Mais cette parade a fait long feu, puisqu’en janvier 2009 les enquêteurs judiciaires ont prévenu ceux du fisc. Bref, il est inimaginable de continuer à supposer qu’Eric Woerth ne puisse pas ne pas être au courant des dissimulations fiscales de Liliane Bettancourt ou des ses conseils. C’est un scandale d’Etat qui aurait valu la démission immédiate du ministre mis en cause dans toute démocratie digne de ce nom, par exemple dans les pays nordiques, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Ou même en France sous la 3ème ou la 4ème République.
Madame Christine Boutin, après son départ du gouvernement, se voit confier une mission sur « les conséquences sociales de la mondialisation » (sic !) qui ressemble fort à un bidonnage en règle. Le tout est payé 9500 euros par mois, plus le salaire d’un chauffeur (comme s’il fallait un chauffeur pour cette « mission »), et quatre collaborateurs. De qui se moque-t-on ? On pouvait croire à une certaine fibre sociale sincère de la part de Christine Boutin, nonobstant ses positions ultra-catholiques sur des problèmes de société. N’a-t-elle pas défendu la cause des sans-abri ou des prisonniers ? Hélas, le masque est tombé : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
De même pour Fadela Amara, égérie de la défense des droits des femmes et de la résolution des problèmes de banlieue. On découvre que l’ancienne présidente de Ni Putes Ni Soumises « prêtait » à longueur d’année son appartement de fonction (un 120 m2 avec vue sur la tour Eiffel) à des membres de sa famille. Non seulement ceux-ci profitaient des locaux aux frais du contribuable, mais aussi des service du cuisinier et du maître d’hôtel payés par l’Etat et à qui ils commandaient des repas luxueux conformes à leurs habitudes communautaristes. Quel bel exemple pour les « jeunes » des « quartiers populaires » !
Pas mieux chez Christian Estrosi, maire de Nice et ministre de l’Industrie. Il n’a pas un, mais deux appartements de fonctions à Paris, aux frais de l’Etat. Du coup, tout comme sa consœur Fadela Amara fait héberger sa tribu par le contribuable, Christian Estrosi fait profiter sa fille des largesses de l’Etat, dans un hôtel particulier avec vue sur la Seine. Les étudiants sans le sou et leurs parents qui se saignent aux quatre veines apprécieront.
Autre profiteur : Georges Tron, récente prise sarkozyste au camp villepiniste. Le ministre de la fonction publique profite tout simplement d’un… logement social, qui lui fut attribué par Jacques Chirac alors maire de Paris, et que curieusement Bertrand Delanoë a oublié d’épingler. Mais peut-être que le nouveau maire de Paris préfère ce type de « clientèle » pour remplir son quota de 20% de HLM qu’impose la loi SRU. Après tout, Fadela Amara elle aussi continue à profiter d’un logement HLM alors qu’elle est largement rétribuée pour sa fonction ministérielle.
Autre membre du gouvernement compromis : Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la coopération. Il a déclaré de fausses surfaces dans une demande de permis de construire pour l’agrandissement d’une maison près de Saint-Tropez. (hé oui, on n’habite pas dans les « quartiers populaires » quand on est ministre de Sarkozy !) Alain Joyandet s’était déjà fait remarquer en mars dernier en affrétant un avion privé pour se rendre à Haïti. Coût pour le contribuable : 116.000 euros. Les sinistrés haïtiens priseront-ils ce geste généreux d’un ministre français qui prétend les aider ? Mais Christian Estrosi est lui aussi allergique aux lignes régulières, même en première classe. Alors qu’il était secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, il a affrété un avion privé pour 118.000 euros payés par le contribuable pour assister… à une réception UMP donnée par le Président de la République !
Moins onéreux mais bien plus symboliques, les cigares de Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du Grand Paris. 12.000 euros de havanes payés sur fonds publics ! Le sous-ministre s’est empressé de dire qu’il rembourserait, mais l’aurait-il fait s’il n’avait pas été épinglé par le Canard Enchaîné ? Quand on pense que tous ces gens se réclament du Général de Gaulle, qui allait jusqu’à payer de sa poche les notes d’électricité et de téléphone de ses appartement privés à l’Elysée ! On est très loin de prétendus gaullistes comme Jacques Chirac qui affichait des « frais de bouche » dignes d’une centurie de goinfres pantagruéliques, ou de Nicolas Sarkozy qui se fait installer une salle de bain digne de Bokassa Premier dans son futur avion privé.
Car l’actuel locataire de l’Elysée n’est pas en reste dans ce mépris du peuple. Elu sur la promesse d’un « Etat irréprochable » et d’un respect de ses engagements électoraux, il a trahi ses électeurs dès le soir de sa victoire. Il a alors annoncé une « Union Méditerranéenne » devenue depuis Union Pour la Méditerranée, dont il n’avait pourtant soufflé mot pendant sa campagne présidentielle. Il faudra peut-être enquêter sur les véritables objectifs de ce bras armé d’Eurabia dans lequel il a même enrôlé Caroline Fourest. Pour quelles contreparties financières ou géopolitiques ? Nicolas Sarkozy s’est également empressé d’aller fêter sa victoire au Fouquet’s avec toute la classe bobo ou aristocrate de Paris. Quelle fumisterie par rapport à ses discours jauréssiens ouvriéristes et soi-disant populaires ! Et quel mépris de sa noble fonction de Président et de chef de l’Etat quand il a mis en scène sa vie privée, allant jusqu’à déclarer lors d’une conférence de presse : « Avec Carla, c’est du sérieux. » ! Aucun président de la République française n’a eu une telle vulgarité « bling-bling » bien éloignée de la grandeur de la fonction qu’on attendait. Nicolas Sarkozy apparaît désormais comme un « bouffon », lui qui dénonçait la « racaille » alors qu’il en utilise les codes, les valeurs et même le langage.
Non seulement tout ce beau monde a volé et trompé le peuple français, mais il se fout de lui sans aucune vergogne en abusant jusqu’à la corde de privilèges qu’il s’est octroyés. Avec son déni de démocratie et ses magouilles électorales pour éviter toute représentation politique hors de son arrangement UMP-PS, il est désormais plus proches de l’ancien régime de Louis XVI et de sa cour que d’une République démocratique.
Exploitation, vol et tromperie du peuple de France, privilèges affichés sans vergogne, déni de démocratie, soumission à des puissances étrangères (américano-européisme et islam politique), muselière sur toute opposition citoyenne ou médiatique, impasse sociale et financière qui amènera à une paupérisation des classes moyennes et basses, impuissance face à la délinquance ethnique et religieuse : tous les ingrédients sont prêts pour un nouveau 1789. Comme le dit très bien Christine Tasin dans sa présentation de Résistance Républicaine (8), nous avions cru à une alternative politique par la voie des urnes. Ce n’est désormais plus possible. Une révolution populaire est maintenant inévitable, puisque l’évolution démocratique est barrée.
Que pouvons-nous faire devant cette échéance dramatique ? Il faut s’y préparer, puisque nous n’avons plus le choix. Il y a trois objectifs qui se présentent à nous, et que nous ne devons pas louper pour éviter le pire.
Depuis trois ans, Riposte Laïque dénonce les dérives de nos dirigeants. Nous pensions les informer, les faire évoluer, les faire basculer. Force est de constater l’échec de cette stratégie, à part de rares exceptions que nous saurons signaler le moment venu. Il nous faut désormais non seulement dénoncer les traîtres au peuple de France, mais aussi exiger leur démission et tout faire pour qu’ils cessent de nuire. Il ne faut donc plus hésiter à désigner nommément tous les « collabos » anti-français, anti-républicains et anti-démocrates. Nous leur avons demandé de choisir leur camp. Ils ont persisté dans leur erreur. Tant pis pour eux. Nous serons leurs procureurs et non leurs défenseurs au tribunal de l’Histoire. Nous leur avons proposé le repentir. Ils ont choisi de persister dans le mensonge et la trahison. Ils n’ont plus que le choix de la fuite à Varennes, à Marrakech ou en Amérique du Sud tant qu’il en est encore temps.
Il nous faut aussi participer activement aux actions de terrain. Ce sera davantage le rôle de Résistance Républicaine que de Riposte Laïque. Sans dépasser les limites de la légalité, nous devons opposer une fermeté sans faille contre l’islamisation de notre France, partout sur notre territoire. Nous devons descendre dans la rue, boycotter ou saboter toute collaboration avec l’ennemi, et organiser une résistance passive dans tous les champs de la société civile. Dans nos quartiers, nos entreprises, nos écoles, nos administrations, nos associations, un seul mot d’ordre : pas une once de charia et vive la France ! Certes, nous aurons encore affaire aux Savonarole médiatiques, aux ligues de vertu et aux juges rouges. Mais les premiers sont désavoués par leurs clients, comme le prouvent les réactions des internautes à l’apéro de la Goutte d’Or, les seconds sont haïs par les Français et en déconfiture financière (9), et les troisièmes finiront par céder par remplacement des générations et devant le ralliement à la résistance des autres pouvoirs régaliens de l’Etat (police et armée).
Il nous faut également préparer l’avenir. Riposte Laïque n’est pas un parti politique, mais se doit de fournir aux futurs remplaçants de nos dirigeants corrompus et incompétents tout le bagage théorique et programmatique dont ils auront besoin, ne serait-ce que pour éviter des dérives racistes et totalitaires et des bains de sang. Sur l’islamisation, sur l’immigration, sur le terrorisme intellectuel, sur la délinquance et l’hyper violence, il nous fait proposer des solutions pragmatiques, réalistes, humanistes et conformes à nos valeurs. Non seulement cela permettra d’éviter l’anarchie destructrice ou la récupération par des fascistes d’extrême gauche ou d’extrême droite, mais cela nous donnera un rôle majeur, médiatique et politique, dans les événements à venir.
La manifestation unitaire du 18 juin 2010 place de l’Etoile à Paris porte en germe ces trois objectifs. Nous y avons dénoncé la veulerie des politiques et des médias, nous y avons montré que nous savons passer de la réinformation internet à l’action dans la vie réelle, nous y avons su défendre nos idéaux et commencé à débattre avec nos partenaires d’un soir de convergences et de divergences sur un projet politique pour la France et les Français. L’avenir est à nous. Le peuple de France est avec nous. Sachons en être dignes.
(1) http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1470
(2) http://www.youtube.com/watch ?v=046xYXWpICM
(3) http://www.bivouac-id.com/2010/06/26/scandale-a-dijon-la-mairie-organise-un-barbecue-geant-halal/
(4) http://www.islamisation.fr/archive/2010/06/23/fillon-inaugurera-la-grande-mosquee-universite-islamique-d-a.html
(5) Amar-Lasfar-l-islamiste-du-Nord.html et http://www.ripostelaique.com/Amar-Lasfar-l-islamiste-du-Nord,3636.html et http://www.ripostelaique.com/Amar-Lasfar-l-islamiste-du-Nord,3637.html
(6) http://www.mediaslibres.com/tribune/post/2010/06/18/Nicolas-Dupont-Aignan-et-Philippe-de-Villiers-tombent-le-masque
(7) http://www.ripostelaique.com/Islamisation-des-parlementaires.html
(8) http://www.youtube.com/watch ?v=IMgCnd1d10I
(9) http://www.ripostelaique.com/Apprenons-l-antiracisme-avec-la,4377.html