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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 03:35

Le Moyen-Orient de la Suisse 

Par  
par Yéochoua Sultan

[Mardi 22/12/2009 1:26] 


Statue de Daniel

Statue aux pieds d'Argile et de fer




Pour certains pays musulmans, la guerre contre l’Occident est déjà gagnée car, sinon, comment expliquer l’attitude agressive du Turc Erdogan et du gouvernement égyptien envers les citoyens suisses qui se sont prononcés contre la domination islamique de leur pays ? Le ridicule ne tue plus et le président turc propose sans rire aux ressortissants des pays arabo-musulmans de fermer leurs comptes suisses et de déposer leur argent chez lui. Dans ce contexte, il est inutile de rappeler la position de l’Iran, qui est exagérée et extrémiste dès qu’il est question des droits de ce qui n’est pas musulman. L’opposition et l’indignation face au droit du peuple suisse à disposer de son sol, puisque sans disposer de son sol un peuple ne peut disposer de lui-même, montre bien l’évidence de la mentalité conquérante refusant aux hôtes avenants et tolérants de garder la tête haute, parce qu’elle les considère d’office comme affectivement et mentalement soumis en attendant, simple formalité, d’être réellement subordonnée à des lois d’importation.  

La tolérance, nul n’est besoin de le démontrer, est prise pour de la faiblesse et de la peur, et vouloir faire la paix avec ses ennemis sans les avoir dissuadés et fait renoncer à leur arrogance ne fait que renforcer ce sentiment de conquérants. Israël en a fait les frais avec les accords d’Oslo et les concessions territoriales, les bénéficiaires ayant obtenu l’autonomie sans combattre, persuadés que leurs bienfaiteurs avaient préféré la reddition au combat. Les puissances européennes qui ont joué le jeu des accords entre l’extrême gauche israélienne qui a trahi ses citoyens en armant le bras d’organisations terroristes, ont tendu un piège qui, par extension, s’est retourné aussi contre elles. De l’OLP « récompensée » pour ses crimes contre Israël, qui a gagné des terres qui ne lui avaient jamais appartenu, on est passé à des mouvements beaucoup plus importants, comme celui de Ben Laden, qui, par un simple raisonnement d’a fortiori, se sont dit et se disent encore qu’il y a beaucoup plus à gagner que la mainmise sur quelques bourgades moyen orientales, en s’attaquant à beaucoup plus gros, comme l’Europe (Madrid, Paris, Londres) ou les Etats-Unis (les tours jumelles).

Entretemps, les mentalités ont changé, et, à force de faire semblant, on a fini par y croire. L’Europe s’est tellement attelée à la tâche de convaincre les Juifs puis Israël qu’ils sont eux-mêmes la cause de la haine qui leur est vouée, qu’elle est à son tour aujourd’hui convaincue que la responsabilité de la haine que lui voue le monde islamo-musulman lui incombe (la colonisation qui serait à l’origine de la misère de pays dont les infrastructures économiques sont précisément le fruit des investissements de l’Europe datant de l’époque incriminée ; l’agressivité de ressortissants immigrés dans les écoles ou les quartiers serait quant à elle due au « refus de la différence » etc.), et elle est aspirée dans une spirale de la tolérance de l’intolérable, montant littéralement en crescendo: du culte musulman, elle admet les méga mosquées, les minarets et bientôt (ah, pardon, c’est déjà fait?!) les mégaphones ; d’une tenue vestimentaire décente rehaussée d’un simple foulard, elle s’entoure d’un environnement de femmes invisibles paradoxalement très remarquées, l’escalade venant de ce que ce foulard a d’abord été défendu par les autochtones au grand cœur ; du regard débonnaire et bienveillant envers la nourriture hallal pour ceux qui sont par elle concernée, elle fait adopter à ses centres commerciaux, ses écoles et ses entreprises cette même nourriture, renonçant à ses propres habitudes culinaires.

 Le délinquant, lorsqu’il est musulman, est systématiquement déresponsabilisé, c’est toujours la faute des autres, qui ne font pas attention à la sensibilité culturelle, religieuse, et ainsi de suite, des ex habitants du sud de la méditerranée. L’ingéniosité psychologique à laquelle pensaient recourir les libres penseurs européens de souche, cherchant à dédramatiser et à faire comprendre à des gens beaucoup moins ouverts qu’eux qu’on ne peut assassiner pour des caricatures, en remettant à jour le répertoire des blagues contre les curés, est rejetée de but en blanc ; les nouveaux penseurs leur ont clairement rétorqué qu’ils pouvaient se moquer de « leurs » curés autant qu’ils le désiraient, mais qu’aucune allusion, pas même contre le plus insignifiant des imams, ne serait tolérée.

Ce qu’en pensent les peuples européens, le pouvoir n’en n’a cure. Les élus décident à la place des électeurs de ce qu’ils pensent, ou sont censés penser. Un soupçon de démagogie suffit: « Puisque nous sommes les élus du peuple, qui nous a choisis démocratiquement, nous le représentons par conséquent et parlons en son nom », nous disent-ils. Même les sondages mentent, puisque le référendum suisse aurait dû, selon eux, approuver l’érection de minarets sur son sol. Or, le seul système réellement démocratique consiste justement dans le principe du référendum. Les élus, une fois au pouvoir, et devenus dictateurs provisoires, jusqu’aux élections suivantes, le savent. Ils s’y opposent, donc (le retrait du Sud Liban et l’expulsion des Juifs de Gaza décidés par les dirigeants en Israël ont empêché que se tiennent des référendums, minimisant leur importance et se déclarant représentatifs de la majorité, puisqu’élus par elle).   

Mais que doit penser et surtout, comment doit agir ou réagir le Juif, ultra minoritaire, habitant encore en Europe ? Doit-il prendre partie contre l’islamisation qui fustige l’Europe ou doit-il au contraire défendre la religion en tant que principe de liberté ? Ou alors doit-il se poser en observateur neutre, se considérer comme encore en exil, exil qui prend fin, puisque le son du shofar du rassemblement retentit dans les consciences ? En effet, il peut se sentir las de lutter pour les libertés des peuples qui l’accueillent, puisque les vainqueurs qu’ils ont soutenus se sont retournés contre eux (Révolution russe, répression communiste ; attachement à la culture allemande, conversion comprise, poursuite fondée sur les ascendants juifs « de souche » figurant dans l’état civil, etc.)

D’Amérique, on a craché une glaire sur les Juifs d’ Angleterre, pour leur refus de manifester contre l’islamisation de leur pays d’accueil, qui tente de s’immiscer dans la halakha en imposant au judaïsme sa propre vision des choses (Qui est juif?), qui a offert en cadeau à des bédouins, pour combien de temps encore, la partie orientale de leur patrie multimillénaire, qui prend des mesures discriminatoires envers certains produits d’Israël et qui cherchent à emprisonner ses dirigeants pour avoir réagi à huit ans de bombardements.

 Quel curieux tournant ! L’abattage rituel destiné à la consommation de viande cachère est interdit en Suisse et a bien failli l’être via Bruxelles dans toute l’Europe. Pour d’autres, les élus s’engagent à défendre l’abattage jusque dans les cours d’immeubles et sans le moindre contrôle vétérinaire. Pour les uns, on fixe la rentrée scolaire et universitaire le jour de Rosh Hashana, et on ferme les dossiers d’inscription des Juifs jugés trop fiers ou trop rebelles qui ne se présentent pas dans leur établissement ce jour-là ; pour les autres, on pense sérieusement à établir comme fêtes nationales toute une série d’aïds…

Mais le Moyen-Orient de la Suisse, et, par extension, de l’ensemble de l’Europe, n’est peut-être pas une réalité aussi évidente que ne le pensent certains dictateurs nommés à vie ou autoproclamés, qui pensaient déjà écraser de leurs ergots toute tentative de révolte, et la votation suisse est peut-être en train de remettre les idées en place à certains dirigeants qui avaient déjà enfermé la culture européenne dans un sarcophage…   

L’Europe et l’Arabie sont ensemble dominantes, mais elles s’assemblent mal, tout comme la glaise (le pétrole ?) et le fer (la sidérurgie et la technologie?), qui ne peuvent fusionner.

Le roi Nabuchodonosor eut un rêve. Il en fut fortement impressionné. Mais aucun de ses magiciens ou conseillers ne fut capable de lui en donner l’interprétation, et encore moins de le lui remettre en mémoire ; il l’avait en effet oublié. Un exilé de la terre d’Israël, de Judée, intervint, mandaté par Arioc (voir le livre de Daniel, II). Il lui exposa le songe et le sens de ce songe: l’imposante statue à la tête d’or, au poitrail et aux bras d’argent, au ventre et aux cuisses d’airain, et aux mollets et pieds composés en partie de fer et en partie d’argile, qui s’effondra et fut entièrement broyée  sous l’effet de la chute d’une pierre, représentait les empires successifs qui allaient régner sur la terre, le dernier étant formé de deux entités, associées par des alliances humaines, qui ne s’attacheraint pas plus solidement l’une à l’autre que ne peuvent s’attacher le fer et l’argile boueuse (II, 43),

par Yéochoua Sultaninvité par la rédaction
http://www.actu.co.il/  

Photo : Bible et nombre 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 20:48

par Jean-Pierre Bensimon, pour Objectif-info, le 20 décembre 2009


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Objectifinfo

L'Islam suédois semble être particulièrement violent surtout à Malmö. Délinquance et viols connaissent une progression spectaculaire, tandis que les Juifs doivent dissimuler leur identité pour éch...  
 
A Stockholm il y a une élite et un gouvernement qui se situent très haut dans l’échelle mondiale de la vertu et du droit. Forts de cette conviction, ils ne manquent jamais une occasion de faire savoir à quel point ils détestent Israël. Ils dénoncent à longueur de temps les violations des droits de l’homme, commises par Tel-Aviv, les crimes de guerre de son armée, les spoliations de ses colons, la duplicité de ses dirigeants. Qui irait soupçonner leurs incontestables convictions ?

 


En 2006, le gouvernement suédois décidait de renoncer à participer à des manœuvres militaires européennes, pour ne pas souiller morale et honneur en entretenant quelque relation que ce soit avec l’armée israélienne. C’est que leur force d’âme est inégalable. En janvier 2004 ils organisaient déjà une exposition autour du thème du génocide où était exposée une œuvre de Dror Feiler à la gloire d’une grande palestinienne, Hanadi Jaradat, qui avait commis trois mois plus tôt un horrible attentat terroriste dans un café d’Haïfa, tuant 22 personnes dont beaucoup d’enfants. D’immenses portraits de la grande palestinienne, preuves de cette hauteur et de cette humanité typiquement suédoises, s’étalaient en même temps dans le métro de Stockholm. 

En 2006 donc, faute de fréquenter les Israéliens dans un exercice militaire européen, les Suédois participaient à d’autres manœuvres, déroulant le tapis rouge à des représentants du Hamas, en compagnie desquels ils pouvaient, cette fois encore, attester de leurs penchants infaillibles pour les droits de l’homme, et réviser leurs gammes en matière d’humanisme et de démocratie. C’est dans cet esprit que trois ans plus tard, ils refusaient farouchement de recevoir Avigdor Liberman, le ministre des affaires étrangères du gouvernement très démocratiquement élu d’Israël.

En mars 2009, le sort a voulu que la Suède soit tenue de recevoir l’équipe de tennis d’Israël à Malmö pour un match de coupe Davis. Elle s’exécuta mais en décrétant que le match se jouerait à huis clos, c'est-à-dire dans une enceinte fermée au public, pour éviter sans doute au public suédois toute contamination de ce partenaire équivoque.

Quand au mois d’août le quotidien suédois Aftonbladet publia son article accusant Israël de prélever et de vendre les organes des Palestiniens tombés sous ses balles, en soulignant qu’il ne détenait aucune preuve de ce qu’il avançait, le gouvernement suédois commença par récuser les déclarations de son ambassadrice en Israël, Elisabet Borsiin Bonnier, qui avait estimé publiquement que cet article de presse était "choquant" et "consternant". Ensuite, au nom de la liberté d’expression, le même gouvernement refusa d’exprimer lui-même la moindre réserve sur les allégations du grand quotidien national. Le ministre Carl Bildt annula par la suite sine die, toute visite en Israël pour ne pas avoir à répondre aux questions qui allaient lui être posées

Dans la même veine, assurant la présidence tournante de l’Union européenne, la Suède soumettait le 7 décembre dernier aux 27 ministres des affaires étrangères européens une résolution préconisant la reconnaissance officielle de la division de Jérusalem et d’un état palestinien. La Suède portait ainsi son dernier coup à Israël, le plus violent qui soit, avant l’expiration de ses six mois de présidence,au terme de l’année civile. L’initiative était malhabile car elle enlevait tout contenu aux négociations entre les parties et instaurait, par un coup de force juridique, une situation d’affrontements sans aucune issue diplomatique. L’assemblée des ministre récusa le projet suédois, préférant poursuivre sa politique coutumière de pressions toujours accrues sur Israël, sans poser d’acte juridique nouveau aux conséquences imprévisibles.

Le ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt, profondément courroucé par le désaveu de ses pairs, se mit alors à accuser Israël de vouloir introduire de la division entre les membres de l’Union européenne. Israël était coupable d’avoir dans cette affaire des intérêts nationaux majeurs et d’en avoir fait part à l’Europe. Il aurait fallu selon lui qu’il se laisse égorger sans dire mot, ce qu’obtinrent en leur temps des Juifs européens, par d’autres moyens, les participants à la conférence de Wansee. Mais les temps ont changé.

Inutile de dire que tous les votes de la Suède au Conseil des droits de l’homme de Genève et à l’ONU condamnent Israël dans le sillage des majorités automatiques détenues par les pouvoirs théocratiques et autoritaires arabes, associés aux dictatures du tiers monde et à leurs obligés.

Comment expliquer cet acharnement suédois? On peut évoquer de profonds sentiments antisémites. Le nazi arabe Ahmed Rami, réfugié en Suède depuis sa fuite du Maroc a pu créer dans ce pays une station de radio, Radio islam, où l’on exposait quotidiennement les enseignements de Mein Kampft et des Protocoles de Sages de Sion. Il a fallu des années pour que la station soit interdite (la position internationale de la Suède devenait insoutenable). Mais ledit Ahmed Rami peut continuer son œuvre pédagogique depuis la Suède en utilisant cette fois le support d’Internet.

En 2006, le quotidien Göteborgs-Posten titrait : "La haine des Juifs est parmi nous". Un sondage venait de révéler que 41 % des 5.000 personnes interrogées avaient une opinion totalement ou partiellement négative des Juifs, et un Suédois sur quatre souhaitait ne jamais voir un Juif devenir Premier ministre. Il confirmait la vitalité en Suède de tous les préjugés sur le Juif cupide ou sur la conspiration mondiale des Juifs.

Cela ne devait pas empêcher les Suédois de compter parmi leurs compatriotes deux des plus éminents « Justes » de la seconde guerre mondiale, Johan Valentin Anger et Raoul Wallenberg, diplomates à Budapest, qui sauvèrent héroïquement, au péril de leur vie, plusieurs dizaines de milliers de Juifs hongrois en les faisant passer pour des Suédois expatriés.
 

Cependant l’énigme demeure : pourquoi un pays situé à plusieurs milliers de kilomètres d’Israël, qui n’a strictement aucun conflit d’intérêt économique, territorial ou stratégique avec lui, voue-t-il à l’état juif encerclé par des ennemis féroces et impitoyables, une détestation aussi constante et aussi virulente ? La seule hypothèse qui vaille d’être explorée, c’est l’explication par la pression de sa minorité arabe immigrée, peut-être aussi par l’influence internationale des dictatures autocrates musulmanes.

La vidéo ci-dessus, un reportage de CBS News traduit par DEG, illustre la situation intérieure de la Suède sous cette double influence.
 
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 19:45
La France va-t-elle s’intégrer à l’Islam ?

Un regard porté sur la France et son islamisation par Roland Dajoux depuis Jérusalem.







Roland Dajoux pour Libertyvox
http://www.libertyvox.com/article.php?id=407 

«Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent». Ernest Renan.

Vue par un israélien, la relation entre l’Islam et l’Occident ressemble assez bien à celle du chat et de la souris. Au début, la petite souris s’aventurait avec prudence et discrétion dans le riche Occident pour subsister. Aujourd’hui, profitant de l’indolence et des négligences du chat, elle a grandi, s’est multipliée et se sentant plus forte elle devient revendicative, voire menaçante pour le chat affaibli et vieillissant.

Au-delà de cette allégorie, se pose la question de la conservation de l’identité des pays qui ont accueilli une immigration qui, aujourd’hui, est musulmane dans sa majorité. Patrie des droits de l’homme, la France est traditionnellement  reconnue comme une terre d’asile. Au fil des siècles, de nombreuses minorités se sont parfaitement intégrées dans le moule républicain, partageant ses valeurs, respectant son identité, son territoire et son histoire.

L’immigration musulmane du Maghreb avait été considérée, tout d’abord, comme «une chance pour la France». Elle fut encouragée par les  gouvernements français afin de fournir une main d’œuvre «nécessaire». Au début, elle était constituée de migrants qui n’avaient qu’un souci, celui de subvenir aux besoins de leurs familles, d’amasser un petit pécule et de retourner dans leur patrie. Puis les choses se modifièrent avec la possibilité du regroupement familial autorisé par la France et grâce à l’amélioration de leur niveau de vie incomparable avec celui de leurs pays d’origine. La France est devenue, à présent, le pays avec la plus importante communauté musulmane d’Europe.

L’Islam a été longtemps respectueux des lois républicaines, mais on assiste, depuis peu, à une série de revendications et d’expressions visibles du particularisme musulman. Est-il admissible que l’hymne français, la Marseillaise ait été sifflé à plusieurs reprises par des Français d’origine magrébine, notamment au cours des  matchs opposants la France à l’Algérie en 2001, au Maroc en 2007 et à la Tunisie en 2008 ?  Est-il tolérable que lors de mariages on agite à l’intérieur et à l’extérieur de la mairie des drapeaux algériens ou marocains ? [1] Est-il anodin de constater que le hidjab, le voile islamique, pourtant interdit par la loi de mars 2004, soit porté partout de façon ostensible ? L’apparition de laburqa ou niqab n’est que la suite logique de ce défi destiné à tester la résistance à la pénétration des signes extérieurs de l’islam.

La création de mosquées sur le sol de France peut paraître légitime, compte tenu du fait que la religion musulmane est devenue la deuxième religion de France, mais il faut savoir qu’au-delà d’être un lieu de prières, la construction d’une mosquée signifie la sacralisation d’un territoire acquis par l’Islam de façon définitive ! A Jérusalem, nous connaissons bien cette problématique. En construisant deux mosquées sur le mont du Temple de Salomon, l’Islam prétend détenir ce territoire conquis par le djihad au VIIème siècle, comme une acquisition permanente  jusqu’à la fin des temps !

Loin de moi l’idée de faire l’amalgame entre la majorité des musulmans, respectueux des lois des pays d’accueil et certains extrémistes qui menacent d’imposer les lois de l’Islam à toute la planète. Force est tout de même de constater que l’affirmation du particularisme musulman est passée de la discrétion à l’ostentation notoire et de l’insolence à la provocation délibérée !

Le débat sur l’identité nationale

Le 3 novembre 2009, s’est ouvert en France, le débat sur l’identité nationale. Ce débat voulu par le Président de la République a été confié au ministre Eric Besson. Destiné à clarifier la place respective des diverses composantes de sa population, il a suscité immédiatement des polémiques et un malaise, tant dans la majorité que dans l’opposition. Certains ont accusé le gouvernement de manipulations électorales, d’autres ont contesté le rapprochement des termes «d’identité nationale» et «d’immigration», censé contenir de grands dangers pour la France ? N’est-il pas dramatique de constater selon Eric Besson, que «parler de Nation est devenu politiquement incorrect» ? [2]

La France, longtemps appelée «Fille Aînée de l’Eglise», aujourd’hui chrétienne et républicaine, n’aurait-elle pas le droit de  s’interroger sur les changements de sa démographie ? Au nom du multiculturalisme, on assiste à un effacement progressif de l’identité française, pour faire place à la revendication de l’identité musulmane ! Comment doit-on comprendre les propos de Yazid Sabeg, commissaire de la Diversité et à l’Egalité des chances qui n’hésite pas à défier «la France d’accepter qu’elle est aussi un pays musulman» ? [3]

Là encore, en Israël nous connaissons bien l’argumentation similaire développée par des députés israéliens palestiniens lorsqu’ils demandent qu’Israël soit le «pays de tous ses citoyens» pour, en fait, le déposséder de son identité juive !

Les leçons de la votation suisse sur les minarets

Le 29 novembre 2009, les Suisses ont décidé par référendum, avec une majorité de 57,5% d’interdire la construction de nouveaux minarets. Ce rejet sans appel, contraire à toutes les prévisions, montre l’ampleur du désaveu du Conseil fédéral suisse. Sur les 26 cantons, seuls quatre cantons ont rejeté la proposition.

Au lieu d’accepter les règles démocratiques, on assiste à des réactions embarrassées des autorités suisses parlant de populisme et craignant surtout des représailles des pays arabes. Ainsi, «le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a averti son homologue suisse «des conséquences» non précisées de ce qu’il a appelé des actes anti-islamiques, menaçant implicitement de faire de l’interdiction du minaret une question internationale comparable à la bataille des caricatures danoises de 2006». [4]

En France, au lendemain du résultat, Bernard Kouchner s'est dit "un peu scandalisé" par ce choix. Sur RTL, le ministre français des Affaires étrangères a dit espérer que la Suisse puisse revenir "assez vite" sur cette décision, ajoutant "c'est une expression d'intolérance et je déteste l'intolérance". Jean-François Copé a, pour sa part, regretté le résultat du référendum suisse. "J'ai beaucoup regretté ce vote. C'est un message très dur parce que c'est un message de stigmatisation d'une pratique religieuse". Daniel Cohn Bendit, quant à lui, parle «de tache noire sur la réputation de la Confédération» et pense que les Suisses n’ont «qu’une solution : se mobiliser et revoter» !

Dans ce concert étonnant de démocrates qui voudraient exonérer le peuple de toute responsabilité, il faut saluer l’éditorialiste du Figaro, Ivan Rioufol qui dénonce avec lucidité «le mépris qui s’exprime contre le résultat du référendum qualifié de honteux, populiste, raciste, extrémiste, etc. donne une idée du divorce entre les élites politiques et médiatiques et les gens».

Un tournant pour l’Islam en Europe ?

Le référendum suisse marquera-t-il un tournant pour l’Islam en Europe ? Des sondages en ligne réalisés par de grands quotidiens européens semblent le confirmer. En France, 49.000 lecteurs du Figaro, 73,27%, voteraient pour l’interdiction de nouveaux minarets. Dans l’Express, 24.000 lecteurs ont approuvé cette décision à 86,12%. En Allemagne, 29.000 lecteurs de Der Spiegel ont voté à 76,21% pour l’interdiction des minarets dans leurs pays. En Espagne, 14.000 lecteurs du 20 Minutos ont voté à 93,6% et les 35.000 lecteurs d’El Mundo ont répondu à 80,20% qu’ils étaient favorables à l’interdiction des minarets.

Ces sondages concordants témoignent indéniablement d’une première étape vers une résistance à l’islamisation de l’Europe. Encore faut-il qu’elle soit suivie d’une mise en œuvre ferme et concrète de l’affirmation de l’identité européenne.

En réaction à l’affaire des minarets, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, pris au piège par sa position sur la discrimination positive au seul profit de l’islam ainsi que du contournement de la loi de 1905 pour construire de nombreuses mosquées sur le sol français, a dû s’expliquer dans une tribune parue dans Le Monde.[5] Il évoque la possibilité de «susciter des malentendus et un sentiment d’injustice, blesser les âmes en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas dans le respect des convictions et des croyances de chacun». En affirmant que «l’identité nationale, c’est l’antidote au tribalisme et au communautarisme», Nicolas Sarkozy ose parler de «la France qui accueille» et de «ceux qui sont accueillis». Il  reconnaît ce que l’autre peut apporter, mais demande aussi très clairement à celui qui arrive «le respect à celui qui était là avant lui». Cette argumentation est nouvelle et courageuse. Elle nous rappelle, en Israël, celle que les Palestiniens martèlent à l’envi : leur droit d’antériorité sur la terre pour évincer les Israéliens ! A la différence près qu’ils oublient que le Royaume d’Israël existait bien avant la Palestine qui n’était qu’une province négligée de l’Empire Ottoman pendant cinq siècles !

La réaction des Français de fraîche souche

Le quotidien Libération[6] a interrogé des Français de confession musulmane afin d’analyser les propos de Nicolas Sarkozy. Tous réfutent le fait d’être considérés comme «ceux qui arrivent» et prétendent que l’Islam n’est pas «nouveau venu en France» ! Ne s’agit-il pas pourtant d’une évidence historique et culturelle ? Nicolas Sarkozy, dont les ancêtres, eux aussi, sont venus d’ailleurs, n’hésite pas à leur rappeler que «les racines de la France sont essentiellement chrétiennes». Il ajoute «J’assume pleinement le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l’Eglise». 

On semble oublier que la nationalité française a été généreusement attribuée à des musulmans qui se sont installés sur le territoire français il y a quelques trois ou quatre générations ainsi qu’à d’autres issus d’une immigration plus récente, soit légale, soit clandestine et qui ont pour un grand nombre d’entre eux, bénéficié d’une régularisation de leurs statuts. Quant aux convertis à l’Islam ne sont-ils pas la preuve d’un islam, nouveau venu en France ?

En réalité, on confond souvent deux concepts différents, la nationalité et l’identité. L’attribution de la nationalité n’est pas un droit mais une faveur accordée aux immigrants qui, en retour, doivent respecter la culture, les traditions, les lois, us et coutumes du pays d’accueil. Elle peut donc être retirée à tous ceux qui ne respecteraient pas ces engagements. Il est possible, au gré des migrations de populations, d’acquérir différentes nationalités ; par contre l’identité de chaque individu est consubstantielle, unique et indélébile. Cette confusion dans les termes explique la problématique de la double appartenance et sans doute, aussi, le développement des communautarismes.

L’Occident est-il conscient de sa vulnérabilité ?

Epuisé par des siècles de guerres, culpabilisé par son passé colonial, le monde occidental doit-il céder à la tentation d’une vision angélique de l’intégration de l’Islam sur son territoire ?

La majorité des auteurs musulmans nous présentent toujours un «Islam universaliste, tolérant, ouvert, recherchant la paix», mais on oublie de nous dire que ces notions doivent être prises dans leur sens islamique et non pas dans le sens occidental.

Le mot islam veut dire soumission, une soumission totale à Allah. En reconnaissant son infériorité absolue par rapport à Dieu, le croyant dans l’islam renonce à tout libre arbitre. Zuhair Mahmood l’exprime parfaitement : «Le Coran est le livre révélé par Dieu, donc il est infaillible et parfait, et le Prophète est le seul à en avoir une compréhension parfaite… Dieu n’a pas besoin de l’homme !»[7]

Dans la doctrine de l’Islam, les Juifs et les Chrétiens sont certes tolérés et protégés, mais doivent être aussi abaissés et humiliés, réduits à l’état de dhimmis.  Dans son livre : «Juifs en terre d’islam», Bernard Lewis [8] nous rappelle qu’on interdisait aux dhimmis l’exhibition de croix les dimanches des Rameaux et la pratique de la religion juive sur la voie publique ! C’est un calife de Bagdad qui imposa aux Juifs, au IXe siècle, le port de l’insigne jaune, pratique qui continua à se répandre en Occident au Moyen-Âge et deviendra, plus tard, l’étoile jaune imposée aux juifs par les nazis !

Selon l’Islam, la paix ne sera possible que lorsque toute la terre sera islamisée ! L’arme de la conquête est le djihad, une guerre « jusqu’à la fin des temps » ! Contrairement aux traditions culturelles qui voient dans la guerre un événement dramatique, pour l’islam, le phénomène est l’inverse. La renonciation au djihad s’accompagne d’un sentiment de trahison car c’est un devoir religieux. L’islam veut la paix, mais dans un sens islamique extrêmement précis. On retrouve, aujourd’hui, explicitement cette conception islamique de la paix dans l’article 31 de la Charte du Hamas : «Cette paix n’est possible que sous la bannière de l’Islam». En Israël, on connaît bien la dialectique des Palestiniens qui se gardent bien de parler de « paix », mais de hudna ou de tahadiyeh qui ne sont que des trêves ou des accalmies temporaires.  

Le djihad, cette guerre d’un autre temps est devenu un fléau planétaire. Aucun État, aucune démocratie n’est à l’abri de ce danger mortel.

L’universalisme de l’Islam s’exprime avant tout par son aspect territorial. Selon sa doctrine, un jour viendra où toute l’humanité fera de l’Islam sa religion ! C’est ainsi que l’on doit comprendre son concept d’universalisme ! L’Islam fondamentaliste n’a pas de frontière. Il affiche sa volonté de conquérir un Occident imprégné d’humanisme. L’historienne Bat Ye’Or n’a cessé d’attirer l’attention sur le risque d’une soumission à l’Islam de tout l’Occident. Elle a proposé, pour définir ce danger, le néologisme d’Eurabia.[9] A leur tour, certains Américains, prenant conscience de la pénétration, sur leur sol, de l’idéologie islamiste et notamment celle des Frères Musulmans, parlent à présent du risque d’une Amérabia.[10]

L’intégrisme sécrété par un certain Islam est une menace réelle pour tous, Juifs et Chrétiens, mais aussi pour certains Musulmans qui, à titre individuel sont modérés, laïques ou démocrates. Salman Rushdie, Talisma Nasrin, Wafa Sultan et Aayan Hirsi Ali n’ont-ils pas tous été condamnés à mort, à la suite de fatwas[11] pour avoir émis des idées critiques sur l’Islam intégriste ?

L’Occident, fondateur et gardien des valeurs humanistes semble mal préparé à ces attaques d’un genre nouveau. Rappelons que Claude Lévi-Strauss écrivait déjà en 1955, dans son livre Tristes tropiques : «l’intolérance  musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables ; car s’ils ne cherchent pas toujours de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant incapables de supporter l’existence d’autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une «néantisation» d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître comme existants».

André Malraux écrivait de façon prémonitoire, en 1956 : «C’est un grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’Islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales n’ont trouvé la réponse». [12]

Tout renoncement de l’Occident encourage et conforte les intégristes musulmans. N’est-il pas temps de renoncer à la naïve vanité de vouloir occidentaliser l’Islam alors que celui-ci ambitionne d’islamiser le monde ? L’Europe saura-t-elle relever ce défi et montrer détermination et courage pour défendre, sans équivoque, sa liberté, ses valeurs, son identité, sa culture et son territoire ?

Le Judaïsme, modèle de persévérance de son identité

Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, en tenant des propos lénifiants sur la tolérance envers l’islam lors du referendum suisse, est sorti de son rôle de guide spirituel. Fort heureusement, sa rubrique sur l’identité et la nation parue dans Le Monde,[13] lui permet de renouer avec ses véritables prérogatives et sa mission. Il cite, tout d’abord, cette phrase cinglante d’Emmanuel Levinas : «S’interroger sur une identité, c’est déjà l’avoir perdue». A l’heure du multiculturalisme et du métissage, il relève que «certains aujourd’hui interrogent le judaïsme et le peuple juif comme incarnant un modèle de persévérance dans son identité, un modèle de permanence. Le judaïsme, qui a traversé les siècles et les millénaires dans la fidélité à son message universel, qui a témoigné d’une incontestable compétence dans la transmission de l’identité, peut sans doute participer à renseigner notre société sur la question de la permanence et des fondements de l’identité». 

Il nous rappelle aussi que la première priorité dans toutes les communautés juives a toujours été d’entretenir une école et les maîtres. Le judaïsme a toujours érigé pour les adultes la nécessité de l’étude quotidienne des textes bibliques et historiques et de tout ce qui peut contribuer à une forme d’identification positive à son origine et à sa destinée commune.

Gilles Bernheim insiste par ailleurs sur l’intégration par la langue, car la parfaite maîtrise d’une langue commune permet «d’éveiller l’amour de mots et des textes, développer le scrupule du terme et de la tournure justes qui expriment la pensée juste». Il nous rappelle la contribution importante d’Eliezer Ben Yehuda qui, aux premières heures du retour d’Israël sur sa terre, a tenu à revenir à l’hébreu comme langue commune, la langue des origines.

Pendant 2000 ans d’exil, les Juifs ont été souvent accueillis, tolérés parfois, hélas aussi chassés et expulsés, mais ils ont toujours été loyaux envers les pays d’accueil. Le judaïsme diasporique a toujours considéré la loi du pays d’accueil comme la seule loi. En hébreu on dit : «Dina dé malhouta, dina», ce qui veut dire «la loi du pays est la loi». L’office religieux du samedi matin, dans toutes les synagogues de France comporte toujours une bénédiction pour la République française et le peuple français.

Alors qu’en diaspora, le juif vit encore sa «Nation par les rêves», selon la formule de Gilles Bernheim, l’israélien, sorti de la dhimmitude, vit enfin la réalité concrète de sa terre retrouvée et affirme de nouveau son identité originelle, celle du peuple hébreu.   

Le roi Salomon dans le livre des Proverbes, en hébreu Mishlé, explique ce qu’est la paix : «La paix, c’est posséder tellement de force que l’on puisse se reposer comme un lion au milieu d’un troupeau de brebis. Ces brebis ne tenteront pas d’attaquer le lion, car elles savent, selon la loi naturelle, qu’elles seront dévorées au premier bêlement». 

Souhaitons que le chat de notre allégorie initiale, se réveille et retrouve la force d’affirmer son identité, sans faux fuyant ni restriction mentale d’aucune sorte.

 

© Roland Y. Dajoux pour LibertyVox

Pour contacter l’auteur : daju@netvision.net.il

Auteur des livres :

- Israël la paix et les médias, éditions Brit Chalom, 1998.

- Le temps des confusions. Editions Le Manuscrit. Paris 2005. Prix Wizo Aviv. Jérusalem 2006

- Israël miroir du monde. Histoire d’une terre retrouvée. Editions Persée 2009

 

Notes :

[1] Identité : Des bannières bannies ? Le Journal du Dimanche.  Nicolas Moscovici 09/12/2009

[2] Grand débat sur l’identité française. Le mot d’Eric Besson. 31/10/2009 http://www.debatidentitenationale.fr/

[3] « Peut-on être musulman dans ce pays » Le Journal du Dimanche. Claude Askolovitch 11/12/2009.

[4] Minarets suisses et islam européen. Daniel Pipes Jerusalem Post  9/12/2009

[5] Pour le chef de l’Etat, « l’identité nationale est un antidote au communautarisme ».Le Monde 9/12/2009.

[6]  Identité nationale. Les musulmans répondent à Sarkozy. Libération.  9/12/2009

[7]  Zuhair Mahmood, Le moine, l’imam et le rabbin, conversation, Calmann-Lévy.

[8] Michel Abitbol dans son livre Le passé d’une discorde (Perrin) cite ce passage tiré de : Juifs en terre d’islam de Bernard Lewis (Calmann Lévy).

[9]  Bat Yé’or. Eurabia, l’Axe Euro-Arabe.

[10]  Amerabia. Frank J. Gaffney Jr. (washingtontimes.com :article/200808170)

[11]  Fatwa, étymologiquement veut dire clarifier, répondre à une question sur la pratique de l’Islam. C’est un avis juridique donné par une autorité religieuse, mais cela peut être aussi un appel au meurtre.  On se souvient, le 23 février 1989, Khomeiny  lança une fatwa qui décrétait une sentence de mort contre Salman Rushdie pour son livre  Les versets sataniques.

[12] André Malraux ; 3 juin 1956 Source : Institut Charles de Gaulle.

[13]  La nation par les rêves. Le Monde 29/11/09.

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 14:23
Analyse conseillée
 
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 14:20

Berlusconi va se rendre en Israël

[Mercredi 16/12/2009 14:10]

 



Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a annoncé qu’il avait l’intention de se rendre en visite officielle en Israël au mois de février. Il sera accompagné de huit de ses ministres. Pour le ministère israélien des Affaires Etrangères, « cette visite exprime la proximité entre Israël et l’Italie, et l’estime que chacun des deux pays apporte à l’autre ». Au ministère on précise que « par les positions adoptées par l’Italie, on peut dire que c’est le pays qui est le plus proche d’Israël de toute l’Europe occidentale et qu’il joue un rôle stratégique dans les rapports entre Israël et l’Union Européenne ». Silvio Berlusconi est considéré comme « un grand ami d’Israël au sein de l’UE » dit-on à Jérusalem. Dans les milieux diplomatiques israéliens, on dit ne pas trop craindre un éventuel changement au sein du gouvernement italien, au cas où Berlusconi devait un jour céder sa place en raison des affaires judiciaires qui le concernent. Il serait alors probablement remplacé par le Président du Parlement, Gianfranco Fini, qui est lui aussi un chaud partisan d’Israël.
La télévision israélienne a largement couvert les derniers événements en Italie, avec la blessure du Premier ministre italien. Ce dernier jouit d’un capital de sympathie non négligeable en Israël, et il a toujours encouragé le renforcement de les liens entre l’Italie et Israël, notamment dans le domaine de la recherche technologique, celui de la coopération économique et sur le plan des échanges commerciaux.
L’actuel chef du gouvernement italien n’a en fait jamais caché sa sympathie pour Israël et son aversion pour les terroristes. Le verbe haut, il a à plusieurs reprises fait des déclarations qui brisaient la langue de bois et le « politiquement correct » concernant ses positions sur le conflit israélo-palestinien. Berlusconi, et c’est tout à son honneur, avait été le seul dirigeant européen à apporter ouvertement son soutien à Israël lors de l’Opération « Plomb Durci ». Au Sommet du Caire, après la fin du conflit, il avait déclaré devant les représentants arabes (et européens) hébétés : « Nous sommes ici pour apporter notre soutien à Israël en ces moments difficiles ». Et s’adressant à Ehoud Olmert, il lui avait dit : « Lorsque je vois les missiles tomber sur les villes israéliennes, je considère cela comme une attaque contre nous également, contre l’Occident et notre vision de la démocratie et de la liberté ».
Au mois de novembre, lors d’un gala donné à la résidence officielle “Villa Madama”, le Premier ministre Berlusconi s’était adressé à 200 hauts responsables sionistes du monde entier, et avait demandé à l’Union Européenne d’accepter Israël comme membre. “Israël fait partie de l’Europe. C’est une démocratie qui a les mêmes valeurs que les pays européens. Il n’y a pas plus européen qu’Israël ! » Lors de la même soirée, les dirigeants juifs et sionistes avaient pu apprécier les interventions très pro-israéliennes du Président de l’Etat, Giorgio Napolitano, de Gianfranco Fini, Président du parlement, ainsi que du maire de Rome, Gianni Alemanno. Ces nouvelles déclarations pro-israéliennes de Silvio Berlusconi sont en parfaite affinité avec celles faites en mai 2008 à l’occasion de la Foire de Turin, où il avait affirmé que les Italiens étaient « le peuple le plus proche d’Israël ». Des propos très appréciés en Israël, qui n’est pas souvent gratifié d’une telle attitude de la part d’un pays étranger.
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 04:53
La Grande-Bretagne en passe de devenir Judenrein

http://www.resiliencetv.fr/?p=5958



La Grande-Bretagne en passe de devenir Judenrein et de laisser le champ libre aux islamistes ? Tsipi Livni ne peut s'y rendre car elle est menacée d'inculpation pour « crimes de guerre… » Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, son adversaire politique victorieux, la soutient et dénonce ce type de manœuvre

La « justice » britannique, saisie par des groupes soi-disant pro-palestiniens et de fait anti-israéliens / antisémites, a lancé un mandat d'arrêt contre Tsipi Livni qui était ministre du gouvernement israélien et faisait partie du cabinet restreint de guerre pendant l'Opération israélienne menée à Gaza pour faire cesser les tirs du Hamas & Co. Contre les populations civiles du Sud d'Israël. C'est ce que nous apprend le Guardianhttp://www.guardian.co.uk/world/2009/dec/14/tzipi-livni-israel-gaza-arrest

 

Tsipi Livni a donc renoncé donner la conférence prévue à Londres le 13 décembre, officiellement pour cause d'agenda. Benyamin Netanyahou dénonce cet acharnement inacceptable contre des dirigeants israélienshttp://haaretz.com/hasen/spages/1135207.html

 

Le Guardian précise que selon les Palestiniens – lire le Hamas- 1.400 Palestiniens, la plupart des civils, auraient été tués lors de cette opération, alors que selon les Israéliens il y a eu 1.166 morts, la plupart d'entre eux des hommes armés. Ce que le quotidien ne rappelle pas est que pendant cette opération, alors que la quasi totalité des « dirigeants » du Hamas se cachaient, les populations civiles palestiniennes étaient utilisées comme boucliers humains…

 

Mais il y a eu d'autres plaintes déposées auprès des tribunaux britanniques du même genre auparavant. Le Guardian rappelle qu'un mandat d'arrêt avait été réclamé contre Ehoud Barak, ministre et membre du cabinet de guerre également pendant cette opération et qui se trouvait en Grande-Bretagne pour une rencontre du Parti Travailliste. Demande déboutée au motif qu'un ministre en exercice est protégé par une immunité.

 

Toujours selon ce quotidien, Moshe Ayalon, vice Premier-ministre israélien, ancien chef d'Etat-Major d'Israël, a dû renoncer par le passé à des visites en Grande-Bretagne pour les mêmes motifshttp://www.guardian.co.uk/world/2009/dec/14/israeli-moshe-yaalon-visit-arrest

 

On se souvient peut-être que lors d'une rencontre sur la réalité sur le terrain organisée à Paris à l'initiative de la revue Controverses – dont le dernier numéro vient de sortir- des Palestiniens et des anti-israéliens avaient exigé que la conférence soit annulée. Leur tête de Turc principale était ce même Moshe Ayalon. Un Palestinien – qui n'en avait pas la moindre intention, d'ailleurs- avait menacé de se jeter du toit de la Maison du Barreau où se tenait la conférence.

 

Avi Dichter, ministre de la Sécurité intérieure israélien ou l'ancien général Doron Almog ont été confrontés au même problème….

 

Bref, les groupes anti-israéliens en Grande-Bretagne, en s'attaquant à des ministres ou hauts responsables du seul Etat démocratique de la région sont en train de parvenir à délégitimer l'État d'Israël….

 

Pour expliquer ces comportements, il faut noter que cela fait des lustres que les autorités britanniques sont confrontées à un terrorisme localhttp://www.resiliencetv.fr/?p=1792#more-1792

 

et estiment donc devoir se plier aux exigences de certains groupes de pression…

 

Par ailleurs, le Comité Parlementaire de Lutte contre L'antisémitisme évoque « une montée de l'antisémitisme qui nous concerne tous. »http://www.thepcaa.org/index.html Et Robert Wistrich, Professeur israélien d'histoire, qui a grandi en Grande-Bretagne, fait ses études dans la prestigieuse université de Cambridge, considère que la Grande-Bretagne est aujourd'hui « l'épicentre européen de l'antisémitisme, » un antisémitisme mêlé à de l'antisionisme, histoire connue… antisémitisme britannique traditionnel, aux sources littéraires pour une part, réactivé aujourd'hui par des Muslmans radicaux…Ses déclarations étaient reprises dans un article du Jeruslam Post de 2008 toujours d'actualité, hélashttp://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1206632378756&pagename=JPArticle%2FShowFull

 

Il y avait alors « au moins un million 6 de Musulmans, » population croissant rapidement, alors qu'il n'y avait que 350.000 Juifs. Population dont les dirigeants préfèrent une approche discrète, trop timorée d'ailleurs à son goût….

 

Et il y a tous ces boycotts décrétés par des universités contre des homologues israéliens ou par des enseignants ou autres syndicats. Voir la page spécial boycott de ce site haineux qui poste aussi les perles du Coran…http://www.inminds.co.uk/boycott-israel.html

 

La Grande-Bretagne rêverait-elle de se débarrasser de ses Juifs comme elle le fit lors d'une expulsion, moins connue que celle perpétrée par l'Espagne, en 1290 par le roi Edward Ier ? Une Angleterre Judenrein jusqu'en 1656 et le règne de Cromwell…

 

Et on se souvient que, scandaleusement la Grande-Bretagne avait bouté le député néerlandais Gert Wilders de Londres où, répondant à l'invitation de Lords britanniques il était venu présenter son film Fitna – il a été autorisé à s'y rendre depuis-. Le gouvernement de « sa gracieuse Majesté » avait cédé aux pressions de Lord Ahmed qui menaçait de faire descendre des centaines de Musulmans dans la rue s'il était autorisé à entrer à Albion. Ce même Lord qui avait demandé que des Britanniques ayant aussi la nationalité israélienne et s'étant battus à Gaza soient poursuivis pour « crimes de guerre. » Ce même Lord condamné pour avoir causé un accident et tué sur la route pour avoir envoyé un texto au lieu de se concentrer sur sa conduite….Le gouvernement avait alors répondu qu'il ne disposait pas « des listes » de ces doubles nationaux….http://www.resiliencetv.fr/?p=3528#more-3528

 

 

 

Cela ne serait-il pas le début de la fin pour la Grande-Bretagne ? A moins que cela n'ait déjà commencé….

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 18:40

GB: la tension monte

[Mardi 15/12/2009 18:48]

 

L’affaire du mandat d’arrêt émis et lancé par la Grande-Bretagne contre la présidente de l’opposition, Tzipi Livni, continue à raviver les tensions diplomatiques. Après les informations contradictoires, les unes faisant état d’un mandat d’arrêt, les autres démentant ce qui ne devait être pris que pour une rumeur, il s’est avéré qu’elles rendaient toute la vérité: les autorités britanniques, après avoir effectivement produit ce mandat, l’ont résilié et ont annoncé que l’ex-ministre n’allait pas être inquiétée.

Mais le torchon brûle dans le monde diplomatique des deux pays. Le Premier ministre Netanyahou a pris la défense de la parlementaire et vilipendé les Anglais pour l’absurdité, selon lui, de leur démarche: « Nous considérons l’affaire du mandat d’arrêt comme extrêmement préoccupante. Nous n’accepterons pas une situation dans laquelle Ehoud Olmert, Ehoud Barak, ou Tzipi Livni, se retrouvent sur le banc des accusés. Nous n’accepterons pas que les soldats et les commandants de Tsahal, qui ont défendu avec beaucoup de courage et dans le respect des valeurs morales nos citoyens contre un ennemi cruel et criminel, soient montrés du doigt comme des criminels de guerre. Nous nous opposons catégoriquement à cette absurdité.  »

Tom Phillips, l’ambassadeur d’Angleterre, a été convoqué. Netanyahou a donné des directives précises au responsable de la sécurité intérieure, Ouzy Arad, pour qu’il remette à l’ambassadeur un message sans équivoque de la part du gouvernement israélien.  Ouzy Arad a eu un entretien avec ce dernier, lui priant de transmettre à son pays l’exigence d’Israël de mettre un terme à ce phénomène immoral, qui tente de porter atteinte au droit d’Israël à la légitime défense.

L’ambassadeur a de plus été convoqué par le ministère des Affaires étrangères, pour un blâme. Naor Guilon, vice directeur général pour les affaires européennes, lui a fait comprendre que tant que ce dossier ne serait pas définitivement réglé, les diplomates israéliens ne pourraient plus se rendre en Grande Bretagne. Il lui a posé une question rhétorique, lui demandant ce qu’auraient ressenti ses concitoyens si des personnalités politiques de leur pays étaient menacées en dehors de leurs frontières.

Par la même occasion, Israël a reproché à l’Angleterre plusieurs de ses démarches hostiles. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, a déclaré que la menace dont faisait l’objet Livni faisait partie d’une attitude politique globale: l’initiative de marquer certains produits, en provenance de Judée-Samarie, et l’approbation du rapport Goldstone: « Tout cela ne présage rien de bon, l’Angleterre doit clairement décider la direction qu’elle doit suivre. Nous nous entretiendrons avec tous ceux qui nous représentent en Europe afin de changer les mentalités. »

Le ministre britannique des  Affaires étrangères, David Miliband, a rencontré l’ambassadeur d’Israël en Angleterre, Ron Prosor. Il lui a promis que son gouvernement ferait tout son possible pour que la situation change. Il a souligné l’importance du dialogue entre son pays et les citoyens israéliens, afin d’améliorer les relations stratégiques entre les Etats. Il s’est prononcé pour une rencontre avec Liebermann et Livni.

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 05:53

Identité nationale, minarets et esthétique. Réponse à Gilles Bernheim, grand rabbin.


Par Arieh
http://www.geopolitiquebiblique.com/ 

Tout le monde y est allé de son couplet sur l’Identité nationale; je vais donc y rajouter le mien. On peut aborder le sujet par le biais esthétique. La France, la Suisse et autres pays occidentaux disposent de paysages bien à eux, où le clocher de l’église surplombe les toits des maisons; et c’est très bien ainsi. Dans le temps, il était interdit aux juifs de construire des synagogues plus hautes que l’église, et on a eu bien raison. La France, pour ne parler que d’elle, est une terre catholique, et il est souhaitable qu’elle le reste.

Que les chrétiens n’arrivent plus à remplir leurs églises, ça les regarde , et en cela je m’oppose au Grand rabbin Gilles Bernheim, qui nous dit dans un article au Figaro que « remplir les églises serait plus utile que de réduire la visibilité des minarets ».

Il ne s’agit pas d’un problème de foi mais d’esthétique et de culture. Le choix de fréquenter une église, une synagogue ou une mosquée doit demeurer une équation personnelle, mais la présence du monument dans un paysage culturel est un choix de société. On se gargarise en France du mot laïcité, que d’aucuns, et ils sont nombreux, confondent avec absence de religion, ou des signes visibles de la religion. La France sarkozienne ne compte guère face à deux mille ans de tradition chrétienne dans ce pays, et c’est un juif qui vous le dit. Sarkozy passera mais les clochers d’église dans les villages demeureront. Or, on ne change pas le paysage d’un pays pour plaire à telle ou telle sous-catégorie de la population.



Par ailleurs, la ferveur d’une prière n’a rien avoir avec la somptuosité du lieu de prière. C’est bien souvent le contraire. Je ne me vois pas prier dans la synagogue de la Victoire: elle est trop grande, et puis précisément, elle me fait penser à une église. Alors prier dans dans une pièce mal éclairée ne me pose aucun problème parce que ce qui importe ce sont mes compagnons de prière et non les lambris et les flonflons. « L’Europe doit changer son regard sur l’Islam » titre l’article très politiquement correct de Bernheim. L’Europe doit surtout être fière de ses propres traditions et de son histoire, et, une fois sa fierté recouvrée, les autres la respecteront. Mais si elle doute d’elle même, de sa grandeur passée et n’a plus de vision sur l’avenir, alors les autres s’engouffreront dans les brèches de ses hésitations.



Je n’ai pas à changer mon regard sur quoi que ce soit, ni sur l’Islam, ni sur le christianisme. Mon regard me montre ce que je vois: des Eglises tantôt vides , tantôt pleines et des chrétiens qui ne me me provoquent en aucune façon. Je vois un paysage charmant de campagne française avec sa mairie, ses bistrots et ses églises. Je vois et j’entends des provocations, sonores pour la plupart, et des jeunes, pas nécessairement musulmans, qui jurent, « par le Coran », qu’ils n’ont pas lu. Je vois et j’entends du bruit et du désordre, des drapeaux que l’on agite pour les matchs de foot Egypte-Algérie, et ça ne me plaît pas.

Si l’envie me prend de voir un paysage où le nombre des synagogues l’emporte sur les églises et les mosquées, je prends un billet d’avion pour Lod Ben-Gourion. Entre temps, je fais avec ce qu’il y a, dans la nation France, que mes ancêtres n’ont pas contribué à bâtir.

 

Quant à mon identité nationale, pourquoi toujours parler de l’identité des autres, elle est culturelle et esthétique, ce qui inclut aussi bien la langue que les paysages. Si ces paysages venaient à changer avec l’apparition de minarets à tous les coins de rue, et si le Canard Enchaîné ne devait plus paraître, je prendrai mes clics et mes clacs et j’irais au pays des synagogues. C’est un luxe que je peux m’offrir, et que les français de souche ne peuvent pas. En attendant, je m’efforcerai, avec les français qui partagent ma sensibilité, à oeuvrer afin que ça ne se produise pas.



Et que l’on ne me bassine plus avec les inégalités, scolaires, entre autres, ; tout le monde est scolarisé, à ce que je sache, sur la planète France, le bac est cadeau, et la fac est gratuite, ce qui n’est pas le cas dans bon nombre de pays européens. Si on veut, on peut; j’en sais quelque chose. Alors, non, Monsieur le grand rabbin, l’Europe n’a pas à changer de regard sur l’Islam, c’est une fraction non négligeable de musulmans qui doit changer son regard, sur eux mêmes d’abord et sur leur relation avec les autres.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 14:39

12/12 Carte postale d'Eurabia, par Ugo Volli

 


 « Espérons que Saint Klausewitz puisse aider les cheikhs d'Eurabia! »

 


http://www.informazionecorretta.it/main.php?mediaId=115&sez=120&id=32418


   Claus von Clausewitz



Adapté de l’italien par DEG

Résumé des événements les plus récents concernant les négociations entre Israéliens et Palestiniens (mais vraiment les plus récents parce que, sinon, il faudrait que j'écrive un roman et non plus une carte postale). Il y a un an, Olmert a proposé à Abou Mazen [Mahmoud Abbas] de revenir aux frontières de 67, avec seulement une petite modification consistant en un échange de territoire équivalent, pour rattacher les blocs de peuplement les plus importants pour Israël. Abou Mazen dit non, Obama arrive, la guerre éclate à Gaza, le gouvernement israélien change. Abou Mazen refuse de recommencer les négociations avec le gouvernement « extrémiste », qui est coupable de ne pas soutenir la solution « de deux états ». Netanyahu peu de temps après, dans son discours à Bar Ilan confirme qu’il accepte la solution de deux états pour mettre fin au conflit.


Puis, les Palestiniens dans le sillage d'une réplique très stupide d'Obama, inventent des conditions préalables aux négociations qu'ils n'avaient jamais exigées auparavant : la suspension de toute construction dans les implantations ; attention, non pas la construction de nouveaux villages, ce qui n'est jamais arrivé en cinq ans, mais la construction* [ou agrandissement] de maisons, d'appartements ou de services à l'intérieur même des implantations qui existent, en bref la vie normale de ces endroits. Après un certain temps, le gouvernement israélien déclare un moratoire de la construction dans les territoires pendant 10 mois, en payant un prix élevé de mécontentement dans le pays. Mais aussitôt les Palestiniens disent : ça ne suffit pas, nous voulons aussi Jérusalem, en comptant sur le fait qu'il est assez difficile de tout bloquer dans une grande ville. En somme avec un appétit aiguisé, ils veulent tout, excepté des négociations. Ils attendent que quelqu'un (Obama ?) leur apporte sur un plateau la reddition d'Israël.


Évidemment les dirigeants d'Eurabia, les Emirs du continent  reprennent en chœur leurs exigences. Abou Mazen disait « deux états », et eux, subitement  ils se mettent à répéter « deux états, deux états, rien ne se fera sans deux états ! ». Abou Mazen exige « le gel des constructions ». Et eux « le gel, le gel, même pas un nouveau poulailler ! ». Maintenant le problème de l'Autorité Palestinienne semble être Jérusalem et eux, obéissants, disent dans leur déclaration d'avant-hier dont je vous ai déjà parlé « Jérusalem : Jérusalem capitale de deux états, il ne faut pas compromettre le status quo, ne construisez pas, même pas un nouveau banc ! ». Nous allons voir si, sur ce point aussi, Netanyahu cédera aux  pressions internationales.


Entre-temps, vous, avez-vous constaté un pas en avant de la part des Arabes ? Je ne parle pas des Palestiniens qui, désormais de toute évidence s'occupent seulement de leur image médiatique et ont perdu toute volonté ou capacité à œuvrer en faveur de la paix, engloutis par leur spirale de propagande.


Mais l'Égypte ? L'Arabie Saoudite ? La Jordanie ? Les « modérés » ? Où sont-ils ? Que font-ils ? Je veux dire que font-ils de constructif, à part la relance de la propagande palestinienne ? Voici, par exemple, le petit roi de Jordanie, qui il y a un mois, semblait épouvanté parce que les Israéliens « étaient sur le point de donner l'assaut à la mosquée El Aqsa », maintenant que ça ne s'est pas produit, que fait-il ? Et les Égyptiens, qui interdisent toute « normalisation » dans les contacts entre journalistes et médecins des deux pays après 30 années de « paix », ont-ils quelque chose à dire ? Et l'Arabie Saoudite, est-ce qu'elle a enfin décidé de faire la grande concession de ne plus interdire son espace aérien aux avions civils israéliens, qui sont obligés de faire un détour de plusieurs milliers de kilomètres dans leur route vers l'Est ? Bien sûr que non. Ce n'est pas grand-chose, mais seulement un geste de bonne volonté que les Américains ont imploré pendant des mois... Ensuite on parle de querelle entre Netanyahu et Obama, mais ces « Arabes modérés » ont-ils aidé à faire avancer les choses ?


Si la paix n'arrive pas, c'est évidemment la faute de « l'intransigeance » israélienne, du moins selon ce qui est rapporté dans Eurabia. Une étape puis une autre étape, voici la tactique prêchée par les imams en Europe. Mais quelle importance ?


Est-ce qu’ils se rendent compte qu'en soutenant la stérilité arabe, ils n’encouragent pas la paix mais l’éloignent ? Un jour peut-être, un génie stratégique expliquera que pour arriver à un accord de paix, il faut contraindre à négocier ceux qui ne le veulent pas et non pas formuler de nouvelles exigences à l’encontre de ceux qui veulent négocier car cela donne l’avantage à l’abstention et non pas à la participation à des négociations.


Il faut espérer que St Clausewitz aide les Cheikhs d'Eurabia et fasse un miracle qui éclaire leurs esprits.



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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 21:38
Hanna nous fait parvenir le complément d'information suivante concernant :

L'ambiance est très agitée à la Sorbonne suite à l'invitation du Hezbollah !

Ecoutez
ICI

Des photos : ICI

Un article aussi ICI 


Des racistes islamistes à la Sorbonne
http://www.primo-info.eu/ 

Samedi après midi, les amphis sont vides. Les étudiants se remettent lentement d’une semaine de travail assidu. Les uns sont rentrés chez Maman pour laver leur linge, d’autres repartent vers la galère, à la recherche d’un logement pour la nuit. 

C’est le moment idéal qu’ont choisi certains pour occuper une salle de cours afin de faire la promotion en simultané du Hezbollah et de la haine d’Israël. 

La salle était réservée à l’avance. Les participants avaient bien noté sur leurs agendas ce petit rendez-vous mesquin et trouble. 

Les orateurs étaient chauffés à blanc. Parmi eux, Richard Labéviaire, ineffable journaliste obsédé par l’occupation sioniste et qui ne manque pas une occasion de fustiger Israël en ayant recours à une désinformation éhontée. 

Les autres invités brillaient par l’unanimité de leurs opinions. A la Sorbonne, on aime la contestation, l’échange des idées et des concepts et surtout la remise en question. 

Walid Charara, un supposé politologue libanais, Alima Boumédiène-Thiéry, la fameuse sénatrice des Verts et surtout une "sommité" belge connue surtout de son voisinage, Nadine Rosa-Rosso qui se présente comme enseignante et auteur (elle a écrit un article pour une revue). Elle a enfin fait parler d’elle en organisant en 2008 un « Appel pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes ». 

Cette ancienne secrétaire générale d’un parti marxiste-léniniste, le PTB-PVDA, dont elle a été exclue, ne recule devant rien pour retrouver un podium. 

Etait également annoncé Ali Fayad, membre du bureau politique du Hezbollah. Grand admirateur d’Ahmadinejad, il dit qu’ils sont des « alliés de l’Iran. L’Iran est dans une position de leadership dans la confrontation avec le colonialisme mondial et les tentatives de domination ».

Il décrit le Hezbollah comme « un mouvement de libération et de résistance nationale avec une dimension humaniste d’abord et nationaliste et islamique ensuite. Nous faisons partie de cette grande "ouma islamique" et on ressent les douleurs de ce monde islamique opprimé ».

L’égérie des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, n’avait pas prévu d'intervention sur un plateau télé ce soir là. Aussi a-t-elle accepté avec empressement de se joindre à la petite troupe de copains, pour certains amis intimes. 

Pour l’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France), pour le Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme (MPCT), il était intolérable qu’une Université accueille des membres ou soutiens d’organisations terroristes tels que le Hamas et le Hezbollah, qui prônent et mettent en œuvre l’assassinat de civils. 

Université aveugle

En vain ont-ils tenté de sensibiliser le Président de cette Université, Jean-Paul Colliard, mais celui-ci était absent. Un séminaire à l’étranger, probablement. 

C’est sa directrice de cabinet, Catherine Germain, qui a autorisé la tenue de ce « colloque ». Après les lynchages perpétrés à l’encontre des opposants à cette réunion, il dira regretter d’avoir laissé faire sans, dit-elle, « réaliser la portée de l’événement et la nature des intervenants ».

Catherine Germain n’avait pas de collaborateur dans son cabinet pour pianoter 5 secondes sur Internet. Les réseaux informatiques de l’Université n’ont peut-être pas un débit suffisant. On ne dira jamais assez les méfaits des baisses de crédits. 

Les militants antifascites et des membres de l’UEJF ont vainement tenté d’apporter la contradiction. Ils ont été insultés et expulsés. 

Car cette expulsion de ce haut lieu de la connaissance et de l’érudition française ne s’est pas effectuée sans coups, agressions physiques par le service d’ordre du MIR (Mouvement des Indigènes de la République). 

La violence a été extrême. 

Certains, délaissant pour une fois Nike et blousons coûteux, étaient pour l’occasion habillés de tee-shirts célébrant Al Qods. Ils étaient ainsi plus à l'aise pour agresser garçons et filles (surtout les filles) qui tentaient vainement et courageusement d'exprimer leur désaccord avec les intervenants. 

Pas un vigile de l’université, pas un policier n’est intervenu pour la bonne et simple raison que leur présence n’avait pas été prévue. 

Quelle étourderie de la part des dirigeants universitaires ! Et, surtout quelle suffisance ! 

L’Université est-elle celle ou l’on peut voir désormais des inscriptions telles que « A mort les Juifs » comme à Saint Denis ? 

Il suffit de se rendre à la Sorbonne escalier G, 2ème étage sur les portes intérieures de deux toilettes (lieu par excellence de la déjection), pour y trouver : « Gaza le vrai génocide », « Dieudonné reviens », « Rothschild et Rockefeller ont soutenu les nazis et Israël »

Mais de cela, Madame la directrice de cabinet n’est pas informée. Elle ne sait pas que l’importation du conflit du Proche Orient en France a provoqué l’explosion d’un antisémitisme virulent. 

La Sorbonne a failli à son esprit d’ouverture. A compter de ce jour, elle ne sera plus le lieu de l’échange, du débat, de l’érudition. 

Elle est devenue le lieu de la propagande la plus éhontée en accueillant le député d’un mouvement islamiste prônant la haine du juif, l’abaissement de la femme, le combat contre la démocratie. 

Que réclamer ? 

Des sanctions administratives ? La mise à pied des responsables ? 

La balle est maintenant dans le camp des politiques. Mais nous sommes à 3 mois des élections Régionales. 

Et il se trouve que la personne chargée de l'Enseignement supérieur au gouvernement est également candidate contre Jean-Paul Huchon en Île-de-France. 

Oh la la, quel ennui ! Cela ne pouvait pas tomber plus mal.


Paul Lémand
© Primo, 13-12-2009
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