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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 10:33

 

 

 

L’Europe munichoise

par Victor Perez.

 

Il faut croire que L’Europe n’a rien de plus urgent que de solutionner le conflit proche-oriental. Non pas comme il se devrait, c'est-à-dire une solution agréée par toutes les parties, mais en cautionnant les revendications ‘’palestiniennes’’ que les Israéliens ne pourront en aucun cas accepter.

 

On se souvient du discours de Barak Hussein Obama appelant les belligérants à négocier dans un premier temps sur les frontières basées sur les « lignes de 1967 » -ce que d’aucuns nomment les « frontières de 1967 » et qui ne sont que les lignes d’armistice de 1949-, puis ensuite seulement sur les sujets de discorde que sont Jérusalem et les « réfugiés ».

 

Des modalités aussitôt rejetées par le Premier ministre Benjamin Netanyahou car mettant d’une part Israëlen porte-à-faux vis-à-vis de ses besoins sécuritaires et d’autre part le dépouillant de ses cartes maitresses face aux sujets sensibles que sont Jérusalem et l’exigence « d’un droit au retour de réfugiés » en son sein.

 

Des conditions qui conduiraient irrémédiablement vers un renoncement spirituel mais surtout représenteraient un danger existentiel pour ce pays. Mais de cela, l’Europe n’en a -semble t-il- pas cure.

 

La ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, Catherine Ashton, a adressé une lettre à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, dans laquelle elle leur demande de provoquer une réunion urgente du Quartette afin de lancer une initiative de paix basée sur le discours d’Obama (sic).

 

Une lettre réalisée en coordination avec les gouvernements français, britannique, allemand, italien et espagnol. 

 

Cela dans l’objectif avoué de freiner la démarche palestinienne de septembre prochain à l’ONU. Plus simplement dit, contribuer à soumettre Israël aux conditions des  ‘’Palestiniens’’ -plutôt que de contraindre ceux-ci à retourner à la table des négociations sans tarder et sans exigences préalables- mais aussi éviter par cela d’être contraint de se positionner diplomatiquement sur un sujet aussi sensible.

 

Par ailleurs, le Parti socialiste français n’est pas en reste.

 

Dans un texte adopté par son bureau national, il appelle la France à « reconnaître l'Etat palestinien et à faire tous les efforts possibles pour que l'UE défende cette reconnaissance à l'occasion de la prochaine assemblée générale ». « Le conflit israélo-palestinien ensanglante le Proche Orient depuis trop longtemps. Il déstabilise la région et nourrit les extrémismes bien au delà de ses limites ». Le PS « considère que la France et l'Europe doivent sans attendre, et au premier rang, œuvrer à une solution de paix juste, globale et durable dans cette région du monde. La session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain doit en être une étape décisive ».

 

Une étape qui, si elle devenait effective, verrait la « Palestine » exiger aussitôt le départ de tous les « colons » de ‘’SON  territoire’’ (et ainsi devenir Judenrein), affirmer haut et fort que Jérusalem s’appelle dorénavant Al-Qods, puis exiger de la communauté internationale son appui au « droit de retour » de centaines de milliers de « réfugiés chez eux ».

 

Autrement dit, à HaïfaAkkoYafo ou encore SafedLodRamla, etc.…Toutes villes israéliennes.

 

C’est ce qui se définit, selon le P.S., comme étant une « solution de paix juste, globale et durable » devant cesser de ‘’nourrir les extrémismes qui déstabilisent la région et ensanglante le Proche-Orient depuis trop longtemps’’. ‘’Analyse’’ évidemment partagée par l’Union européenne.

 

Au vu de ces positions on ne peut plus anti-israéliennes, nul doute ne résiste quant à leur volonté d’aider les ‘’Palestiniens’’ à descendre de leur arbre à prétentions. Des ‘’Palestiniens’’ n’ayant pas d’autres options que de continuer à y grimper faute d’avouer que leur jeu est à somme nulle

 

Israël se doit donc de rester ferme devant ces tentatives de lui nuire et attendre que les cartes soient distribuées en septembre prochain afin, certes, de compter ses véritables alliés mais surtout pour faire comprendre à toutes ces ‘’bonnes âmes’’ ainsi qu’a l’Autorité palestinienne que leurs démarches resteront vaines tant que ses propres revendications ne seront pas acceptées.

 

La Paix se signe entre tous les belligérants et non pas malgré eux. L’état juif ne sera pas la Tchécoslovaquiede 1938.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 17:30

logo europe israel

 

Merci Danièle

A vous de juger !!!!

 

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 05:47

 

 

Politique palarabe de la France

 

 

Des frontières connues avant d'être recnnues........Les ambassades occidentales anticipent.

Par Denis Benkemoun

 

 

Jérusalem c'est quel pays pour la France ?

Jerusalem c'est quel pays.png

 

 

Maison des francçais de l'Etranger  Israël inconnu au bataillon > http://www.mfe.org/index.php/Portails-Pays

Les méandres des politiques des administrations occidentales nous laissent très perplexes quand il s’agit de chercher l’adresse d’une ambassade ou d’un consulat en Israël.

A l’heure où l’autorité palestinienne parcourt le monde à la recherche de soutiens pour appuyer une probable déclaration unilatérale d’un état palestinien à la réunion de septembre 2011 à l’ ONU, nous pouvons constater que pour les chancelleries, cette déclaration ne serait qu’une formalité pour régulariser une situation qu’ils semblent avoir déjà anticipé.

 En effet, quand on consulte la liste des consulats de France  à l’étranger, nous sommes très vite déboussolés car il y figureune adresse pour Israël et une pour Jérusalem

C’est pire quand on consulte la page de présentation de la représentation suisse à Ramalah : On peut y lire que "la surface de la Palestine est de 5860 Km² en Cisjordanie (comme si Israël n’existait pas après 1967) et 360 Km² dans la bande de Gaea, que la population y est de 2.71 millions en "Cis jordanie" et de 1.42 million dans la bande de Gaza se décomposant de la manière suivante : 83 % d’arabes palestiniens, 17 % de juifs exclusivement en "CisJordanie"  99.4 % dans la bande de Gaza  La langue nationale étant l’arabe, la monnaie, elle, est israélienne".

==>Il faut donc comprendre que la Palestine est délimitée par des frontières connues avant d’être reconnues, qu’elle est peuplée de 17 % de juifs que l’autorité palestinienne refusera de conserver dans ses « futures » frontières.

==>Il faut comprendre aussi que Jérusalem ne fait pas partie de l’état d’Israël dont elle est pourtant la capitale. La Grande Bretagne accepte de facto le contrôle de Jérusalem Ouest par Israël mais considère officiellement que « l’occupation » de Jérusalem Est est illégale et condamne l’occupation ce cette partie de la ville comme inacceptable et d’une extrême provocation. Je pourrais trouver encore une grande quantité d’exemples du même type.

Il est très inquiétant de constater avec quel mépris les ministères des affaires étrangères occidentaux considèrent les israéliens qui depuis 63 ans luttent pour leur sécurité.

En 1948, lors de la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël, il était prévu la création d’un état arabe, le mot « peuple palestinien » n’existait pas encore.  Depuis 1948, les israéliens doivent se défendre devant les multiples attaques des pays arabes voisins suivies ensuite par un mouvement de libération de la Palestine qui prit le relai de l’abdication de ces pays ayant enfin compris qu’il était mieux pour eux de s’occuper de leurs ressortissants. Jamais depuis la guerre des 6 jours le terrorisme  n’a cessé de persécuter les israéliens tuant aveuglément des civils désarmés. La sécurité de la population israélienne est devenue le principal souci des gouvernements qui se sont succédés. Comment est il possible pour les occidentaux de rayer cette réalité en adoptant ces positions sans contrepartie pour justement protéger la sécurité des citoyens israéliens ? 

« Le cœur du conflit israélo-palestinien, ce n’est pas l’absence d’un état palestinien, c’est l’absence de reconnaissance d’un état juif par les Palestiniens » déclarait B .Netanyahou. Hosni Moubarak, déclara dans une interview au magazine français L’Express daté du 19 décembre 1996 : «Les Palestiniens ont, en tant que tels, à peine 30 ans d’existence. »

Aucune guerre n'aurait eu lieu, aucune goutte de sang n’aurait été versée depuis plus de 60 ans si les Arabes n’avaient pas fait preuve, une fois de plus, d’une intransigeance criminelle en refusant un plan qui leur était pourtant très favorable ! Alors pourquoi faut-il que les occidentaux accélèrent l’histoire par des prises de positions particulièrement critiquables allant toutes au détriment d’Israël ?

 

L’occident à décidé de continuer de porter la responsabilité de cette situation en prenant des positions de fait accompli, de forcing à l’égard d’Israël sans jamais exiger des palestiniens le moindre geste d’apaisement et de reconnaissance de l’état d’Israël, Alain Juppe considérant que la réconciliation entre le Hamas  et le Fatah  était une chance alors que le Hamas  ne cesse de dire qu’il ne reconnaitra JAMAIS l’état d’Israël et que Mahmoud Abbas déclare à tue tête qu’il ne supporterait pas la moindre présence juive dans le futur état palestinien ? Les différends entre le Hamas  et le Fatah  n’étant pas près de se régler, le Fatah  proposant Salam Fayyad au poste de 1erministre de l’AP, proposition immédiatement refusée par le Hamas .

Il est incroyable de constater que les occidentaux vont plus vite que la musique et que la déclaration unilatérale d’un état palestinien n’est pas opportune alors qu’aucune négociation concrète ni aucune garantie de paix n’est trouvée sur le terrain avec Israël qui j’imagine a son mot à dire dans cette affaire qui donne l’impression de se régler sans elle.

Si aux yeux des occidentaux, préserver le droit d’Israël à exister en sécurité à l’intérieur de ses frontières passe par des prises de positions aussi hasardeuses, sans réflexion ni connaissance de la situation, je pense que ces fervents défenseurs des droits de l’homme et du droit des peuples vont de nouveau plonger le monde dans le chaos et la désolation, encore et toujours sur le dos du peuple juif. Lequel de ces états prend en compte les années de guerre subies par Israël ? Ils voudraient effacer tous nos morts d’un seul trait sur une déclaration de l’ONU, comme si rien n’avait eu lieu. L’occident prétend pouvoir décider pour Israël comme à l’époque coloniale qui n’a laissé que des souvenirs sanglants consécutifs à des prises de positions trop souvent hasardeuses.

L’heure n’est pas encore à la reconnaissance d’un état palestinien. L’heure est venue de reconnaitre et de renforcer Israël, état souverain, comme le seul foyer national pour les juifs du monde que les occidentaux semblent avoir le plus grand mal à garantir la sécurité. Israël est la seule démocratie du moyen orient et vouloir aider les palestiniens c’est d’abord exiger qu'ils se débarrassent de leur agressivité et de leur entêtement à vouloir détruire Israël. Aucune paix ne sera possible sans une reconnaissance d'Israel, franche et sincère. La principale mission des occidentaux consiste à faire appliquer cette vision du Moyen Orient en évitant d’anticiper les évènements par une présence diplomatique mieux maitrisée et plus réaliste, surtout plus honnête et responsable.

 

 

Messieurs les occidentaux,

cessez la langue de bois et déclarez franchement une bonne fois pour toutes qu’Israël vous gène et que vous ne souhaitez plus que ce peuple que vous méprisez autant travaille à sa survie, ce si petit pays que vous voulez renvoyer aux frontières de 67 sans dire que ces frontières d’avant la guerre des 6 jours ont reculé suite à la défaite des armées arabes désireuses de rayer définitivement Israël de la carte, désir jamais abandonné à ce jour.

Il ne faut pas accepter une déclaration unilatérale pour la création d’un état palestinien ! Oui, un état palestinien devra voir le jour mais cela doit se faire dans le cadre d’une négociation directe avec Israël.

J’espère que vous lirez cette lettre, qu’elle restera dans les mémoires car je vais la conserver dans des archives sécurisées pour que dans 10 ans elle serve de témoin. Elle témoignera de votre incompétence et de votre parti pris. Elle témoignera de vos mensonges et de vos erreurs. Elle rappellera que vous étiez de ceux qui disaient en 1945 « plus jamais ça ». Elle vous accusera quand vos libertés et vos décisions montreront que vous NOUS avez sacrifiés encore une fois pour plaire à une population arabe qui ne VOUS laissera pas plus de chance quand votre tour sera venu.

Israël est le seul rempart à la Politique  hégémonique de l’islam sur le monde libre, vous le savez bien, mais n’en n’avez cure.  

 

Votre aveuglement NOUS perdra, votre aveuglement VOUS perdra.

 

 

denisdaninfo

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 18:53

 

 

Juppe1

 

Juppe1

Syrie : exemple flagrant de l’absurdité du Rapport d’Information parlementaire présidé par Elisabeth Guigou

 

Hélène Keller-Lind

dimanche 12 juin 2011


Le « Président » syrien fait tirer tanks et hélicoptères sur les manifestants dans les rues de Syrie, faisant des dizaines de victimes. Il fait tirer sur les enterrements. On parle de villes littéralement « étouffées ».... Occident et ONU protestent mollement. Pourtant, en mai 2009, le Rapport parlementaire, d’une mission d’information présidée par Elisabeth Guigou, faisait état de nets progrès et d’un blocage dû surtout au « conflit israélo-palestinien... ». Un Rapport qui avait eu une influence très nette sur l’action gouvernementale et présidentielle. Comme en ont d’autres rapports tout aussi infondés...


Lire ce Rapport aujourd’hui à la lumière des tueries syriennes

Pour qui a lu attentivement le « RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlemen PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES en conclusion des travaux d’une mission d’information constituée le 20 mai 2009 (1), sur la place de la Syrie dans la communauté internationale, Présidente Mme Elisabeth GUIGOU, Rapporteur M. Renaud MUSELIER, Députés », enregistré à l’Assemblée Nationale sous le N° 2628, ou a entendu Elisabeth Guigou le présenter à la presse, les informations venues quotidiennement de Syrie depuis des semaines, ont un côté surréaliste... Comment ce pays où ont été « constatées » des avancées certaines, avec à sa tête un « Président » qu’il fallait encourager, envers qui il fallait poursuivre une politique française de « main tendue » montrant la voie au reste du monde, peut-il assassiner ainsi des centaines de manifestants.... « main tendue » qui, certes « n’était d’ailleurs pas inconditionnelle ... » mais, constataient les auteurs du Rapport, « des progrès – certes d’inégale importance – ont été enregistrés »


Payer pour être aimé

Et donc, lit-on, « la France a ainsi aujourd’hui des relations denses et diversifiées avec la Syrie. La cordialité retrouvée des relations politiques suscite beaucoup d’attentes du côté syrien en termes d’investissements et d’actions de coopération. Si les premiers dépendent surtout de décisions que les entreprises prennent en fonction de leur appréciation du marché syrien, les secondes sont subordonnées aux moyens que l’Etat décide de leur consacrer, même si des cofinancements privés, notamment en provenance des entreprises françaises implantées en Syrie, peuvent venir abonder ces moyens dans une certaine mesure.... » Et le Musée du Louvre d’aider les musées syriens, entre autres aides, certes limitées, mais aides quand même versées avec l’argent du contribuable : « Crédits de coopération culturelle, scientifique et technique : 2,8 millions d’euros »



Quant à l’Agence Française pour le Développement, elle verse également des sommes non négligeables à la République syrienne . Ainsi, « la visite du Premier Ministre français en février 2010 a permis de signer avec la Commission d’Etat au Plan un Mémorandum d’entente définissant un programme indicatif, non exhaustif, de 150 Millions d’Euros pour 2010 et 2011, sous forme de prêts à l’Etat. » Engagement revu à la hausse en janvier de cette année par le directeur de l’AFD : « M. Dov Zerah a souligné sa volonté d’aller plus loin que le premier objectif de 150 Millions d’euros, en mentionnant notamment la capacité de l’AFD à financer des projets d’infrastructures dans le domaine des transports ou de l’efficacité énergétique. » Par ailleurs, on apprend que « le Directeur général de l’AFD a également été reçu par Madame Asma el-Assad. » Qui avait reçu Elisabeth Guigou et lui avait fait si bonne impression en 2009. On lit en effet dans le Rapport parlementaire : « un projet, soutenu par l’ambassade des Etats-Unis et portant sur les questions du mariage et de la polygamie, a dû être arrêté sous la pression des imams qui contestaient la mise en avant de la notion d’égalité homme-femme.

Avant

après...


Seule une évolution des mentalités permettrait de réaliser des progrès importants dans ce domaine. Celle-ci devrait être favorisée par l’exemple que donne l’épouse du président de la République, Mme Asma el-Assad, avec laquelle la Présidente de la Mission a eu l’honneur de s’entretenir. Née en 1976 en Grande-Bretagne, où elle a été élevée, Mme el-Assad a un master en économie du King’s College et a travaillé dans la finance aux Etats-Unis avant d’épouser le président, en janvier 2001. Elégamment vêtue à l’occidentale, non voilée, elle a fondé une GO-NGO très active dans l’action sociale et suit très attentivement la politique culturelle du pays. Elle donne une image de modernité à la fois vis-à-vis de l’extérieur, mais aussi à l’attention de ses concitoyennes. Elle a notamment soutenu les associations féministes qui ont conduit la mobilisation contre le projet de réforme du statut personnel. Elle fait preuve d’une grande lucidité sur la situation de son pays, ainsi que sur la portée et les limites de ses actions. » Un bémol, certes, mais rien ne laissait imaginer ce qui se passe aujourd’hui...Et on se demande qu’elle est l’influence de cette femme élégante et moderne sur un Président assassin....


En mars de cette année, « une mission de l’AFD en appui au Ministère du Tourisme dans le domaine de la formation professionnelle a été organisée en Syrie du 16 au 24 mars. La mission était composée du chef de projet formation professionnelle à l’AFD, M. Hervé Dubreuil, de trois représentants de l’Ecole Hôtelière d’Avignon (EHA), et de M. Michel Isnel représentant la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.... » Bref, des fonds importants ont été ainsi galvaudés sans que quiconque ait de comptes à rendre...


La faute « à » trop peu de financements, Israël, GW Bush

Quant à la conclusion du Rapport parlementaire de 2009, elle est édifiante. Certes la Syrie pourrait mieux faire, y lit-on, mais elle a déjà fait beaucoup et devrait être encouragée à en faire plus grâce à une aide financière... « La Mission estime que la France doit continuer à soutenir les efforts de modernisation de l’économie, des infrastructures, de l’administration et des institutions culturelles et d’enseignement syriennes. Pour ce faire, les structures françaises qui en sont chargées doivent bénéficier de moyens financiers à la hauteur des engagements politiques pris à l’égard des autorités syriennes. »


 

http://mediarabe.info/spip.php?article1994Dans ses propos, Assad affirme que « les images des enfants palestiniens massacrés à Gaza, à Deir Yassine et à Qana seront archivées pour rappeler aux générations futures les crimes israéliens ». C’est exactement ce que font ses opposants. Ils archivent les images des massacres de Hama, Homs, Deraa et Banias, et les clichés des enfants déchiquetés, pour montrer à leurs descendants la vraie nature du régime. 


De plus, la source de tout blocage reste, selon les auteurs, « l’absence d’avancée dans le règlement du conflit israélo-palestinien. » Si GW Bush est largement critiqué dans ce rapport on y lit en revanche que « l’administration Obama a commencé à rééquilibrer sa position sur ce dossier, une initiative européenne en faveur de ce règlement est indispensable et urgente ; elle est vivement souhaitée par les Palestiniens et pourrait aussi avoir un effet positif sur la Syrie. » Puis vient cette analyse :

«  aussi longtemps que le conflit israélo-palestinien n’aura pas trouvé une solution fondée sur le respect du droit des Israéliens et des Palestiniens à vivre dans un Etat national sûr et viable, c’est-à-dire aussi longtemps que les modérés n’auront pas démontré que la voie qu’ils ont choisie conduit à la paix, la Syrie ne renoncera pas à soutenir les « forces de la résistance ».

Car ce soutien lui assure une légitimité internationale et la sympathie de la rue arabe, une sympathie que l’absence d’avancées dans le processus de paix ne fait que stimuler. Si un Etat palestinien voyait enfin le jour, si un accord sur la restitution du Golan était trouvé – ce qui est parfaitement concevable –, la Syrie ne pourrait plus justifier ni le maintien de l’état d’urgence, ni son appui à des « forces de la résistance » devenues inutiles. Le fondement anti-israélien de son alliance avec l’Iran disparaîtrait, tandis que le Hezbollah, l’un des relais de son influence au Liban, n’aurait plus qu’à devenir une force politique parmi d’autres et pourrait s’éloigner de ceux dont son armement dépend aujourd’hui. » Plus naïf que ça....

On comprend dès lors que Nicolas Sarkozy ait conseillé à Israël lors du dernier dîner du CRIF de « restituer le Golan  » ou pourquoi la France soutient si activement l’idée de l’établissement d’un État palestinien dans l’urgence... allant jusqu’à voir, par la bouche de son ministre des Affaires étrangères une chance pour la paix dans la signature d’un accord entre le Fatah et le mouvement terroriste du Hamas...


D’autres rapports et postes bidon

On se souvient que les Rapports sur la situation en Tunisie avaient été tout aussi fallacieux, pour ne prendre qu’un exemple. Il en va de même pour les Rapports que n’a sans doute pas manqué de faire la représentante spéciale pour la paix au Proche-Orient étant donné les contacts qu’elle a multipliés avec les « autorités » palestiniennes et le fait qu’elle compte des amis parmi les « ministres » palestiniens. Là encore, la France est venue les bras chargés de cadeaux, sous la forme d’une zone industrielle à Bethehem dont l’ouverture semble avoir été repoussée. En janvier 2011 elle avait d’ores et déjà coûté au contribuable français 5 millions d’Euros pour une ouverture annoncée pour février

Étonnamment ni le nom ni la photo de la représentante qui en avait pourtant fait son projet phare ne figurent sur le site du parc, alors que l’on y voit Christian Estrosi, alors ministre, planter un arbre dans ce qui devait être un fleuron de la coopération franco-palestinienne ?option=com_content&view=frontpage&Itemid=20 On retrouve toutefois son nom dans les pages consacrées à cette zone industrielle par le consulat de France à Jérusalem. Il n’est pourtant plus mentionné lors de la dernière mention en date à propos d’une visite du consul en avril dernier dans ce qui semble loin d’être achevé

Cet effacement serait-il dû à l’état d’avancement assez piteuxd’une zone annoncée à grand renfort de trompettes ou au fait quedésormais la représentante a été choisie par l’UMP pour être candidate à la députation pour les Français de la zone Israël, Italie, Grèce, Chypre ou Turquie ? Ou les deux ? Elle vient d’ailleurs de lancer sa campagne à Netanyah, ville très française en Israël... On comprend dès lors que des embrassades médiatisées à Ramallah ne soient plus de mise...


Récemment cette représentante, censée être spécialiste de la région, montrait qu’elle ignore totalement les réalités de l’incitation à la haine et à la violence anti-israélienne de l’Autorité palestinienne lors d’une rencontre au CRIF qui en parle pourtant largement dans sa newsletter...

Cela a le goût de la bière, cependant, l'imbue d'Hoffenberg peut nuire gravement à la santé des peuples... 


Cette représentante candidate ne semble pourtant pas faire l’unanimité au sein du gouvernement à en croire le Canard Enchaîné que reprend JSS News Son ministre de tutelle, Alain Juppé, l’aurait récemment snobée...

Hoffenberg juppé

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 20:02

 

 

Juppe1

 

La "French Connection"

 

Jerusalem Post 08/

jpost.com

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©


 

L’offre d’une conférence de paix à Paris de la France est une opportunité de sauver la face pour Abbas, en déclarant que sa stratégie à l’ONU a réussi, parce qu’il a obtenu les négociations qu’il insiste avoir toujours pour réel objectif.

 

         

Mahmoud Abbas a un penchant pour sauter sur les pattes en attendant que les autres le rattrapent. La première fois n’était pas totalement de sa faute.

Quand le président récemment vainqueur Barack Obama exigea qu’Israël gelât des implantations comme chemin vers la table de la paix, Abbas, qui n’avait jamais posé de pareilles conditions auparavant, ne pouvait accepter moins. Le problème est qu’Israël le rejeta et Obama l’abandonna bientôt, laissant Abbas en suspension.

Abbas sauta brièvement quand Benyamin Netanyahou annonça un gel de 10 mois, mais le chef palestinien, qui n’avait jamais eu de véritable appétit pour des négociations, traînassa pendant les neuf premiers mois puis exigea que Netanyahou étende le gel indéfiniment.

Non merci dit le Premier ministre israélien, qui n’avait pas non plus grand appétit.

Abbas trottina de nouveau sur sa patte implantation et même deux fois plus : cela lui coûta le soutien du gouvernement Obama.

D’abord, il commença par poursuivre une politique d’Appel à l’Assemblée Générale de l’ONU pour la reconnaissance d’un Etat palestinien et le statut de membre, confiant dans la possibilité de gagner les votes des deux tiers nécessaires. Puis il signa un pacte d’unité avec le Hamas, sachant qu’Israël ne négocierait pas avec un gouvernement incluant un groupe terroriste dédié à son annihilation.

Mahmoud le sauteur sur pattes fut bloqué quand le ministre des affaires étrangères français Alain Juppé arriva à Ramallah la semaine dernière, avec une échelle, sous la forme d’une invitation à une conférence de paix au Moyen Orient à Paris. Ce dernier alla ensuite à Jerusalem pour porter la même invitation à Netanyahou.

Ce fut une pause heureuse parce que la stratégie d’Abbas à l’ONU commençait à s’écrouler, aussi il accepta bien vite l’invitation.

Ce qui était supposé être un pétard mouillé à l’ONU se révélait faire long feu grâce à la garde suisse et au lobbying intensif personnel du président américain.

Joseph Deiss, le diplomate suisse qui préside actuellement l’Assemblée Générale, déclara que l’action de l’AG nécessite l’approbation du Conseil de Sécurité – avec un veto américain presque certain.

(Cependant, cela pourrait changer en septembre, quand Deiss sera remplacé par l’ambassadeur du Qatar à l’ONU, qui pourrait avoir une interprétation très différente, et le Conseil de Sécurité sera présidé par le délégué du Liban). Ma’an, l’Agence de Presse palestinienne, a rapporté que les assistants d’Abbas ont concédé que sa stratégie à l’ONU est en échec et que son meilleur espoir pourrait être une résolution non contraignante lui permettant de sauver la face, déclarant que les Palestiniens méritent un Etat en propre.

Les Français offrent à Abbas une chance de dire qu’il a obtenu les négociations qu’il exigeait. Mais Netanyahou ne veut apparemment pas coopérer, même si on ne lui demande plus de geler toute construction dans les implantations ou de faire la moindre concession, et l’invitation française parle non pas de l’habituelle solution à deux Etats mais de « deux Etats pour deux Peuples » - une adhésion implicite à l’exigence d’Israël de sa reconnaissance comme Etat juif.

Netanyahou a signalé son rejet lors de la réunion du cabinet dimanche, en citant l’accord d’unité Fatah-Hamas.

Pour toute sa rhétorique à Washington, que ce soit en conférence avec le président dans son Bureau Ovale, ou bien en galvanisant les loyalistes de l’AIPAC ou bien lors de son discours au Congrès, Netanyahou semble avoir l’intention de consolider sa réputation de « tout en paroles et pas d’actes » quand il s’agit de faire la paix.

Le soufflé diplomatique de la France a peu de chance de gonfler.

C’est une opportunité pour Abbas pour sauver la face en déclarant que sa stratégie à l’ONU a réussi parce qu’il a obtenu les négociations qu’il insiste avoir toujours pour réel objectif.

 

C’est Netanyahou qui a le plus à perdre. Il peut accepter l’invitation française et faire face à la critique de sa base prônant le rejet – un faible risque, parce qu’il est haut dans les sondages et n’a pas de réelle concurrence – ou bien il peut refuser et faire face à une aggravation de l’isolement international.

Le Likoud peut accepter cette explication – « Aucune négociation ne sera conduite avec un gouvernement palestinien dont la moitié est le Hamas, organisation terroriste qui cherche à détruire Israël » - mais cela peut être difficile à vendre ailleurs.

L’ambassadeur Dennis Ross, l’envoyé vétéran de la Maison Blanche au Moyen Orient aurait déclaré à des dirigeants juifs la semaine dernière que les Européens « ne croient pas dans le sérieux du Premier ministre d’Israël » pour faire la paix avec les Palestiniens.

Beaucoup interpréteront le rejet de Netanyahou comme une opportunité manquée supplémentaire. Cela pour consolider le soutien d’une stratégie rarement utilisée à l’ONU de passer outre le Conseil de Sécurité et de porter des pays hésitants – comme la Grande Bretagne et la France - dans le camp palestinien, laissant de nouveau les Etats-Unis isolés, soit un défi à leur influence internationale.

Si la mesure est portée devant l’Assemblée Générale pour un vote non contraignant, il est presque certain d’obtenir le soutien des deux tiers des 192 membres actuels, et probablement davantage.

Les Palestiniens et leurs partisans auront de nouvelles munitions dans leur campagne de délégitimation d’Israël et de progression de leur campagne boycott / désinvestissement / sanctions.

Elle pourrait aussi être une excuse pour les extrémistes pour justifier une violence accrue, et potentiellement une troisième intifada.

Sans la participation israélienne, la réunion de Paris se tiendra, mais comme prévu à l’origine – une conférence des donateurs pour engranger de l’argent pour l’Autorité Palestinienne – et Abbas reviendra sous l’aspect du pacificateur avec lequel Netanyahou a peur de négocier.

bloomfieldcolumn@gmail.com

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:50

 

 

 

 

 

Ma PhotoIsraël, censuré à l'Assemblée nationale

Par Claude Goasguen

 

Lire >Communiqué. la France a t'-elle déclaré la guerre à Israël ?

Je suis effarée en apprenant qu'une question au gouvernement, déposée par un de mes collègues UMP, à propos d'un bateau français qui voulait fercer le blocus de Gaza, ait été refusée par les services du Premier Ministre.

Ainsi on ne pourrait pas évoquer des choses graves pour ne pas gêner la diplomatie française. Pourtant, le bateau est financé en partie par le conseil régional PACA et par le CE de la SNCF.

Cette pratique de vouloir taire les choses, en pensant qu'ainsi elles n'existent pas est affligeante et très regrettable pour la crédibilité du parlement comme du gouvernement.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 10:39

 


 

 

A.Juppé met, tout simplement, en doute 'l'AVENIR" d'Israël"

 

A mettre en doute l'existence-même d'Israël, Alain Juppé n'a aucun avenir, ni aucune chance de convaincre dans la région. Que ce De Villepin-Bis, -hommes de parenthèses dans cette histoire-, puisse mesurer ce qui subsiste de l'avenir de ses amis plébiscités comme Meshaal, dans le Camp de Yarmouk. 


> Lire  :La visite de Meshaal déclenche une émeute dans un camp de réfugiés en Syrie

 

lalibre.be

Conférence PO: pour M. Juppé, le "wait and see" américain est une "chance"

AFP

Mis en ligne le 06/06/2011

 

"Je ne suis pas sûr qu'il y ait un avenir à long terme pour Israël dans cette espèce de fuite en avant sécuritaire. C'est peut-être très bon à très court terme pour les prochaines élections israéliennes, mais je ne suis pas sûr que ce soit bon pour l'avenir de ce pays."

Le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé a assuré lundi qu'il restait "une chance" à la France d'organiser une conférence de paix sur le Proche-Orient avant septembre, après son entretien avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.

La réponse de Mme Clinton en forme de "wait and see" (attendre et voir) "est déjà pour moi une ouverture très importante" (!), a affirmé au cours d'une conférence de presse le chef de la diplomatie française, ajoutant qu'"il restait une chance".

"Aller à l'assemblée générale de l'ONU sans rien faire n'est pas une bonne chose. Les Palestiniens ont exprimé formellement leur accord. Les Israéliens continuent à dire qu'ils examinent la question et avec Mme Clinton nous avons décidé de continuer à travailler la question", a déclaré le ministre en visite à Washington et à New York.

A la question de savoir quelle était la probabilité que la conférence israélo-palestinienne voie le jour avant l'Assemblée Générale de l'ONU, M. Juppé a répondu : "cela dépend des jours. Aujourd'hui c'est une chance sur dix, mais même cela, il faut le saisir".

Les Américains paraissent "sceptiques sur le principe d'une conférence parce qu'ils ont beaucoup essuyé de plâtres dans le domaine (...). Ils n'ont pas envie de s'engager dans un processus qui pourrait ne pas réussir", a-t-il expliqué.

"Il y a un point de désaccord avec les Israéliens --et peut-être avec les Américains : c'est l'interprétation que nous donnons à la réconciliation inter-palestinienne", a-t-il poursuivi. "Nous considérons qu'il ne faut pas fermer la porte (...) Nous pensons qu'il faut favoriser tout ce qui peut faire évoluer le Hamas".

"Les Israéliens ne peuvent pas ne pas tenir compte de ce qui se passe autour d'eux", a ajouté M. Juppé évoquant "une immense frustration dans la région".

"Je ne suis pas sûr qu'il y ait un avenir à long terme pour Israël dans cette espèce de fuite en avant sécuritaire. C'est peut-être très bon à très court terme pour les prochaines élections israéliennes, mais je ne suis pas sûr que ce soitbon pour l'avenir de ce pays", a -t-il ajouté.

Evoquant ses entretiens avec l'administration Obama mais aussi avec le premier ministre israélien la semaine dernière, M. Juppé a raconté: "comme je leur ai ditb: vous n'avez aucun risque dans tout cela. Si ça marche, ce sera le succès d'Obama et si ça rate, ce sera l'échec de la France !"

Il a assuré que ses interlocuteurs avaient "beaucoup ri": "j'ai interprété ce rire comme un rire d'approbation".

SAVOIR PLUS

Juppé président, la gaffe de Mme Clinton Hillary Clinton a accueilli "le président Alain Juppé" avant de se rattraper avec un humour partagé par l'intéressé.

Syrie: la France prête à risquer un veto russe à l'ONU

La France et d'autres puissances occidentales sont désormais prêtes à risquer un veto de la Russie à l'ONU sur leur projet de résolution condamnant la violence en Syrie, a affirmé lundi à Washington Alain Juppé, le chef de la diplomatie française.

"Nous pensons, tous ensemble, que nous devons avancer maintenant et soumettre ce projet de résolution au Conseil de sécurité", a dit M. Juppé, précisant en avoir parlé lundi avec son homologue américaine Hillary Clinton.

Le projet de résolution a été rédigé par la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal. Il condamne la violence du régime du président Bachar Al-Assad et lui demande d'ouvrir les villes syriennes à des équipes humanitaires.

Le ministre français, qui s'exprimait en anglais devant des analystes et des diplomates au centre de réflexion Brookings, a estimé que ce texte pourrait recueillir onze voix sur quinze au Conseil de sécurité. Cinq pays (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) disposent d'un droit de veto.

"Nous savons que la Russie opposerait probablement son veto à toute résolution sur la Syrie (...) S'ils choisissent le veto, ils prendront leurs responsabilités. S'ils voient qu'il y a onze voix pour la résolution, peut-être vont-ils changer d'avis. Il y a donc un risque à prendre, et nous sommes prêts à le prendre", a conclu M. Juppé.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:07

 

 

 

 

Diviser pour détruire

Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info


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De Pétain à Sarkozy, il n'y a qu'un pas. On peut en termes plus ludiques poser la question: quelle différence y a-t-il entre Pétain et Sarkozy?

Puis répondre: aucune.

Bien entendu, la conjoncture n'est pas tout à fait la même, celle de Pétain ayant porté sur le court terme alors que celle de Sarkozy porte sur le long terme. Mais penchons-nous d'abord, sans se perdre en conjectures, sur cette similitude flagrante entre ces deux chefs d'Etat. L'attitude du premier s'intéresse aux Juifs.

Le second veut s'occuper d'Israël. Tous deux veulent nuire, mais ils ne cherchent dans un premier temps qu'à inquiéter une partie d'un public plus global qu'ils visent en définitive.

Et voici comment: le régime pétainiste n'a cherché au départ à inquiété que les Juifs qui n'avaient pas la nationalité française, de la même façon qu'aujourd'hui, le régime "sarkozyste" ne cherche à inquiéter que les Juifs qui vivent en Judée-Samarie, Jérusalem dite Est comprise.

Pour ne pas prendre le risque de susciter un mouvement de panique, ou de résistance massive, voire une levée de boucliers de la population française non-juive, Pétain ne s'est attaqué qu'aux «ressortissants étrangers de race juive», comme il le définit dans la loi du 4 octobre 40.

Après tout, on peut bien comprendre que s'il ne s'agit que d'étrangers, ils ne peuvent prétendre jouir des mêmes droits que les Français, fussent-ils juifs. Donc, Pétain, à l'esprit plus pétillant que ce qu'on pourrait se figurer, endort habilement l'opinion. Il donne ainsi l'impression de ne pas s'en prendre aux Juifs, puisqu'il n'importune pas au même niveau les Juifs français, quoique… Il a d'abord un problème à résoudre avec des personnes qui relèvent d'autres nationalités, et qui n'ont pas leur place en France.

Cette loi prévoit donc la possibilité d'interner les Juifs qui n'ont pas la nationalité française dans des camps particuliers. Le texte ne parle absolument pas de déportation vers les camps de concentration ou d'extermination, ce qui représente un point de plus pour dédramatiser la situation. Mais, pour éviter de s'attaquer un nombre trop légers de Juifs, on peut d'arranger pour qu'ils ne soient pas trop nombreux à l'avoir. La loi de la dénationalisation est donc promulguée le 23 juillet 40.

Elle permet de déchoir de la nationalité tout individu, pas nécessairement juif – toujours pour endormir l'opinion – l'ayant acquise entre 1927 et 1940. Le droit du sol aux enfants nés de parents étrangers est ébranlé. Mais cette loi implique un fastidieux travail, puisqu'elle concerne près d'un million de citoyens. Elle est donc réduite le 22 juillet 40 aux individus ayant quitté le territoire français ainsi qu'aux résistants, dès le 23 février 41.

Le zèle persiste uniquement pour les Juifs qui, même s'ils vivent en France et ne sont pas résistants, voient la procédure de leur naturalisation suspendue ou remise à une date ultérieure dès juillet 41, même s'ils ont atteint 16 ans ou 21 ans, alors qu'en principe à cet âge elle est automatique et ne nécessite pas de demande. Il est vrai que, quelque part dans le fond de leur conscience, les autorités de Vichy, aussi bien du gouvernement que de la police, ont du mal à admettre que des citoyens français, même juifs, puissent être déportés. La solution à ce problème «moral» consiste donc à les empêcher de devenir français ou à les priver de leur nationalité.

Mais leurs tourments éthiques prennent fin en août 43, quand la gestapo met fin à leurs problèmes de conscience, en tirant un trait sur toutes ces lois qui font la différence entre les «bons» et les «mauvais» Juifs, et qui les font passer d'une catégorie à l'autre, à sens unique, s'entend. Qu'advint-il donc de Pétain? Sa fin est connue: il a été condamné pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison. La Haute Cour de justice l'a condamné à la peine de mort, même si elle a été muée en une peine de prison à perpétuité.

Mais n'augurons rien de fâcheux pour l'actuel président français. D'aucun s'indigneront de cette étude comparative. «Mais ça n'a aucun rapport!!», pourrait-on s'insurger. Il est vrai que celui-ci n'a pas, et de loin, le pouvoir de nuire qu'avait Pétain à l'époque, mais ses pressions, tractations et autres tentatives d'intimidation, peuvent peser dans la balance ; le pouvoir en Israël est si influençable, de nos jours.

Les principales similitudes se situent sur le plan de l'idée. Sarkozy reprend l'idée des «bons» et des «mauvais» Juifs. Si ses partisans peuvent objecter qu'il distingue entre les «bons» et les «mauvais» Israéliens, sachant que tous les Israéliens ne sont pas juifs, ils doivent se rendre cependant à l'évidence que les «mauvais» Israéliens sont tous juifs.

Le «mauvais» Israélien n'est plus celui qui ne possède pas la nationalité de son pays, ou à qui on l'a confisquée – quoique Sarkozy pourrait le suggérer à Netanyahou – mais celui qui vit au «mauvais» endroit. Et de la même façon que Pétain n'a inquiété sérieusement qu'une partie de la population juive, Sarkozy n'inquiète qu'une partie de la population israélienne.

En revanche, de la même façon que la menace, dans la France d'août 1941, s'est étendue à tous les Juifs, les «bons» comme les «mauvais», les décrets qu'accompagne l'actuel président français de ses souhaits et non  de ses craintes, risquent sans l'ombre d'un doute, s'ils sont appliqués, de mettre à mal les «bons» Israéliens au même titre que les «mauvais».

Non, ce n'est pas la France qui gommera le cas échéant cette distinction entre les «bons» et les «mauvais» Israéliens: les investigateurs du judenrein ont d'excellents héritiers spirituels. Mais, en attendant, on s'efforce de faire en sorte que le sort réservé aux uns n'inquiète pas les autres. 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:47

 

Quelques mythes du discours français sur le conflit du Proche-Orient


Un autre regard sur le Proche-Orient

Bulletin Internet de France-Israël Marseille Section de Marseille de l’Association France-Israël, Alliance général Koenig

Jean-Pierre Bensimon Président de l'association

 

lire aussi

>France : La politique de la menace ne mène nulle part

 

Mythe 1 : Tout le monde connait déjà les paramètres de la paix, il n’y a qu’à les appliquer

C’est totalement faux. Qu’il s’agisse des frontières, de Jérusalem, du droit au retour des réfugiés, de la démilita-risation de l’état palestinien, il n’y a aucun pont imagina-ble aujourd’hui entre les exigences palestiniennes et israéliennes. Et plus l’approche est concrète et technique, plus le fossé s’élargit. Par exemple sur Jérusalem et sur le droit au retour ,les Palestiniens invoquent des obligations religieuses pour ne rien céder.

Mythe 2 : La paix pour Israël dépend de la création d’un État palestinien à ses cotés

Tout dépend de la nature de l’État palestinien. Si Israël avait affaire à des Suisses la question serait réglée. Il a affaire à des Arabes travaillés depuis presque un siècle par une idéologie radicale, antisémite et revancharde. Gaza et le Liban Sud ont montré qu’un retrait d’Israël donne plutôt naissance à une entité jihadiste et terroriste exclusivement vouée à la guerre contre lui.

Mythe 3 : Le statu quo n’est pas tolérable ni soutenable

Sortir d’un statu quo peut conduire à une guerre chaude (exemples de Chypre, du Cachemire, etc.) . Les Palesti-niens qui ont les standards de vie les plus élevés du mon-de arabe préfèrent d’ailleurs l’autorité de l’État juif à celle de Ramallah (enquête sur les Palestiniens de Jérusalem). On se doit d’attendre si la situation n’est pas mûre.

Mythe 4 : Le Hamas peut s’amender et l’accord Fath-Hamas est une bonne nouvelle

La raison d’être du Hamas, c’est la guerre totale contre Israël et le génocide des Juifs, tel qu’il est énoncé { l’arti-cle 7 de sa Charte. Depuis la signature de l’accord avec le Fatah, il multiplie les serments de fidélité à sa doctrine.

Mythe 5 : Nicolas Sarkozy est un ami d’Israël

Sans commentaire..

 

 

 

[ NDLR : Il y aurait tant à dire comme  le mythe de la "parenthèse de l'histoire", partagé par Alain Juppé ( A.Juppé met, tout simplement, en doute 'l'AVENIR" d'Israël" )et Dominique Galouzeau-De Villepin. Il est fondé sur une version tronquée des besoins sécuritaires de tout état de droit, ainsi qu'une interprétation volontairement retorse de la résolution 242 : sur "retrait "de" et non "des" territoires! Il a pour principale conséquence d’enthousiasmer les irrédentistes palestiniens, si ce n’est, indirectement, leur mentor Ahmadinedjad...]

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 13:48

 

Un texte très juste

Dossier complet triangle bas

Creation-d-un-Etat-terroriste---la-Palestine.jpg

 

 

France : La politique de la menace ne mène nulle part

Un autre regard sur le Proche-Orient

Bulletin Internet de France-Israël Marseille Section de Marseille de l’Association France-Israël, Alliance général Koenig

Jean-Pierre Bensimon Président de l'association

Lundi 6 juin 2011 - Numéro 3

 

Lire aussi

Communiqué. la France a t'-elle déclaré la guerre à Israël ?

Au sujet de la conférence de paix proposée par la France.....un piège !

Juppé et la politique arabe de la France - Une véritable menace !


Ce n’est pas en menaçant Israël de soutenir le projet palestinien de reconnaissance unilatérale d’un Etat devant l’ONU et en s’alignant sur la politique de Ramallah que la France a la moindre chance de jouer un rôle dans l’apaisement très souhaitable du Proche-Orient. Ce n’est pas avec des mythes que la France gagnera en crédit auprès des vrais acteurs du Proche-Orient.

La locution "prendre ses responsabilités" est en train de s'imposer dans le battage diplomatique français sur le conflit israélo-palestinien, puisque le président de la République et son ministre des affaires étrangères en font actuellement un usage immodéré.

De quoi s'agit-il ? En gros, la France exige une reprise des négociations et elle annonce que si cette reprise n'intervenait pas, si une conférence internationale ne pouvait se tenir à Paris au début de l'été avec la participation des protagonistes, elle voterait en septembre à l'ONU en faveur de la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien dans les "lignes de 1967". Le procédé est d'une perversité machiavélienne, on va voir pourquoi, mais il est aussi contreproductif.

Toute la stratégie de Mahmoud Abbas consiste à éviter de signer un accord reconnaissant Israël. Il veut recevoir sur un plateau un État "dans les lignes de 1967", sans négociations, sans compromis, sans concessions, sans déclaration de la fin de l'état de guerre.

Pour torpiller un accord éventuel, il lui fallait torpiller les négociations qui l'auraient précédé. Il a donc quitté en octobre 2010 les négociations ouvertes en septembre à Washington par Hillary Clinton en prétextant la "reprise des constructions". Il introduisait pour se justifier une condition préalable dans une négociation définie comme sans préalable. Aujourd'hui, dans son refus de négocier, la partie palestinienne a introduit une seconde condition préalable : que les négociations se fassent sur la base des "lignes de 67". Ainsi Abbas est bien sûr qu'Israël ne pourra pas accepter d'aller à Canossa et de passer sous ses fourches caudines.

Le diagnostic de refus palestinien de négocier est limpide et il saute aux yeux de tout observateur. D'ailleurs Nicolas Sarkozy déclarait à l'Express le 5 mai 2011 : "c'était une erreur de mettre la fin de la colonisation comme préalable entre Israël et la Palestine". Si Obama a une grosse part de responsabilité dans cette erreur, c'est quand même Abbas qui s'en est emparé pour mettre une croix sur le processus diplomatique.

Il faut bien comprendre que comme Arafat, Abbas ne signera jamais un texte reconnaissant la souveraineté juive au Proche-Orient et la fin du conflit. Il a consacré sa vie entière à combattre l'état juif. Et s'il s'avisait de renverser la vapeur, il sait qu'il partagerait le destin funeste de Anouar al Sadate ou de Abdallah de Jordanie, exécutés pour avoir voulu passer des accords avec Israël.

Or voila la France qui menace Israël de "prendre ses responsabilités " c'est-à-dire de voter pour la reconnaissance unilatérale comme si elle punissait un refus israélien de négocier. Or chacun sait que dès sa prise de fonction Netanyahou a demandé aux Palestiniens de s’asseoir immédiatement autour d’une table et qu'il a multiplié les gestes pour attester de cette volonté. Il a accepté l'idée d'une solution à deux états, il a réduit considérablement le nombre des check-points, il a décrété un moratoire de 10 mois sur les constructions, etc. La France menace donc de punir Israël parce que Mahmoud Abbas ne veut pas négocier avec lui. Dans la même déclaration à l'Express Sarkozy poursuit : "Si à l'inverse le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l'État palestinien." Peu lui importe que ce soit Abbas qui maintient le processus de paix "au point mort", il sera récompensé et Israël sanctionné. C'est le "haro sur le baudet" des Animaux malades de la peste de La Fontaine.

"Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, "Au dire de chacun, étaient de petits saints.

(...)

"Selon que vous serez puissant ou misérable, "Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

Ce qui est navrant, c'est de voir notre diplomatie se faire la supplétive d'un courant palestinien, étranger autant à nos intérêts nationaux qu'à nos valeurs.

Les conséquences de cette option sont considérables.

D'abord un scénario de catastrophe devient possible. Une Assemblée générale de l'ONU qui vote automatiquement une résolution dans les termes voulus par Abbas, un rejet par Israël de ses conclusions, une vague de colère bien organisée débouchant sur des violences, et peut-être la contagion de ces violences vers des pays voisins tout à fait instables aujourd'hui: l'Égypte, la Jordanie, la Liban.

La seconde issue probable serait la fin des accords d'Oslo. Les accords Oslo II de 1995 prohibent totalement les décisions non négociées. Et l’Europe est l’un des garants de ce traité ! Prenant acte de la manœuvre de Abbas Israël peut s'estimer à son tour dégagé de ses obligations et décréter unilatéralement le périmètre définitif de ses frontières. Il n'y aurait plus de cadre de négociation mobilisable pour quelque processus de règlement que ce soit.

C'est pour éviter l'embrasement et l'impasse définitive que l'administration américaine se déclare si fermement opposée à la reconnaissance d'un État palestinien par l'ONU. C'est pour cela que lors de la réunion du G8 à Deauville, les 26 et 27 mai, Obama s'est escrimé pour que les pays européens se disjoignent des Palestiniens à l'ONU et minorent ainsi la portée de la résolution "automatique". La déclaration finale du G8 stipule d'ailleurs : " Les négociations sont le seul moyen d'avancer sur la voie d'un règlement global et durable du conflit.... Nous appelons Israël et l'Autorité palestinienne ... à s'abstenir de toute mesure unilatérale qui pourraient empêcher des progrès ou de nouvelles réformes..."

Mais il semble que la France ne se sente pas vraiment engagée par un texte qu’elle a signé il y a une semaine avec les plus grands pays occidentaux.

Le dernier plan français, conçu à l'Élysée et présenté par Alain Juppé illustre mieux que de longues analyses l'indigence des positions officielles. Il est toujours fondé sur la menace d’un appui {l’ONU de la reconnaissance unilatérale si les négociations ne reprennent pas. (Les Palestiniens font mine d’en accepter le principe, mais seulement à leurs conditions qu’ils savent inacceptables pour Israël).

 

Alain Juppé propose dans cet esprit la démarche suivante:

 

1 - Tenue d'une conférence de paix {Paris fin juin/début juillet pour initier la reprise des négociations;

2 - Négociation initiale pour un État palestinien basé les lignes de 1967

3 - Renvoi {une année plus tard de négociation sur Jérusalem et les réfugiés.

 

Ce plan intervient après les déclarations d'Obama du 19 mai, son rétropédalage partiel devant l'AIPAC le 22 , et le refus longuement explicité des autorités israéliennes. Il réaffirme des propositions de fond déjà caduques. Sur la forme il tente de donner à l'Europe un rôle central en comblant le vide laissé par l'Amérique.

Ce plan n'a aucune chance d'aboutir vraiment. Les Israéliens ne tiennent pas à ce que l'Europe terriblement engagée aux cotés de ses adversaires supplante les Etats-Unis. Ils ne sont pas prêts non plus à entamer une négociation avec pour préalable les lignes de 1967 récusées par la résolution 242. (les frontières d’Auschwitz). Et ils ne veulent pas d’une négociation saucissonnée où ils perdraient leur carte territoriale dès le premier round.

D'autre part, ne voulant ni négocier, ni signer d'accord avec Israël, les Palestiniens opineront à Juppé mais ils ne renonceront pas à leur projet de reconnaissance unilatérale.

Il faudra alors que la France prenne ses responsabilités, mais pour la paix cette fois.

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