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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 22:01

 

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logo europe israel

 

 

Lettre ouverte au Président Nicolas Sarkozy

 

Monsieur le Président de la République Française,

 

Monsieur le Président de la République Française,

Pendant votre campagne électorale,  vous aviez fait savoir aux français que vous étiez un ami d’Israël. Ceci vous a valu le soutien de l’ensemble des pro-israéliens français, dont une très grande partie de la communauté juive, de 90% des franco-israéliens, mais surtout des chrétiens et protestants amis d’Israël, des militants anti-islamisations, des fervents défenseurs de la démocratie et des valeurs judéo-chrétiennes, qui tous savent qu’Israël est le seul pays démocratique du Moyen Orient qui défend les mêmes valeurs que les nôtres.

 Or depuis votre visite à la Knesset très appréciée, la France a condamné injustement Israël à diverses reprises :

-          Condamnation d’Israël suite à l’arraisonnement du Mavi Marmara alors même que les vidéos de l’opération montraient le jour même que l’armée israélienne était tombé dans un piège d’islamo-terroristes. Ce qui fût démontré par la commission d’enquête.

-          Condamnation d’Israël lors des négociations avec l’Autorité Palestinienne, alors même qu’Israël a fait tous les efforts pour que ces négociations aboutissent, notamment en gelant toute implantation pendant dix mois.

Votre gouvernement refuse d'exiger de l'ONU qu'elle annule le Rapport Goldstone alors même que le Juge Goldstone s'est rétracté et a affirmé que son rapport était faux et qu'Israël n'avait commis aucun crime contre l'humanité. Personne n’ignore les conséquences néfastes qu'a eu ce rapport sur le plan international et il ne serait que justice de réparer le mal fait.

De même, la Justice française a mis en évidence que le reportage de Charles Enderlin concernant la mort du jeune Al-Dura était un montage et que vraisemblablement le garçon n'était pas mort de tirs israéliens, mort qui déclencha la seconde Intifada et fût à l'origine de nombreuses morts… Presque toutes les chaines de TV du monde ont déjà rétabli la vérité sauf France 2  2. Votre intervention pourrait permettre enfin que la vérité soit rétablie.

Vous semblez avoir encouragé ce projet néfaste de déclaration unilatérale d’un Etat Palestinien sur les « frontières de 1967 » (qui n'ont jamais existées puisqu'il n'y a jamais eu d'Etat palestinien)sans négociation avec Israël et ce, en opposition avec le droit international  et les multiples résolutions de l’ONU qui engagent les parties en présence à négocier leurs futures frontières.

Aujourd’hui encore, votre gouvernement annonce qu’il pourrait soutenir cette déclaration unilatérale si le processus de paix n’avance pas. Or la responsabilité de l’échec des négociations repose sur l’intransigeance des palestiniens à refuser de reconnaître Israël en tant qu’Etat Juif, ce qui est l’objet même de la résolution 181 de l’ONU prévoyant le plan de partage de l’ancien mandat britannique sur la Palestine.

Le peuple français s’est trouvé consterné lorsque, sous votre mandat, l’on a vu dans les rues de France des hordes islamo-gauchistes défiler impunément en criant « A mort Israël, à mort les Juifs ! ». Pourriez-vous intervenir afin de faire cesser ces appels à la haine antisémite et anti-israélienne ?

Une déclaration unilatérale ne peut conduire qu’à un état de casus belli contre Israël. L’Etat Hébreu pourrait-il céder 30 % de son territoire simplement parce que la majorité à l’ONU est tombée aux mains de la Conférence de l’Organisation Islamique ?

Monsieur le Président, vous avez affirmé être soucieux de la sécurité d’Israël alors vous aurez le souci de ne pas soutenir  la constitution d’un Etat dans lequel le Hamas , organisation terroriste qui a encore récemment lancé des centaines d’obus et de roquettes sur le Sud d’Israël, sera l’un des principaux acteurs de ce futur Etat 

Une large part de votre électorat, dont la grande majorité de la communauté juive, ne peut soutenir la création d’un Etat Palestinien sans négociation avec Israël. Une Paix juste et durable ne peut se faire que par la négociation. C’est pourquoi une large part de la population française soutient la démocratie et en particulier Israël, et ce malgré l’opinion politiquement correcte anti-israélienne largement répandue dans certains milieux.

Nous vous demandons solennellement de concevoir unepolitique  plus juste et plus équilibrée à l’égard d’Israël et, à l’instar de Madame Angela Merkel, de Monsieur Berlusconi et de Monsieur Cameron, de refuser de voter une déclaration unilatérale d’un Etat Palestinien lors de la cession de l’ONU de septembre.

La France sortira grandie en affirmant des liens d’amitiés solides et indéfectibles avec l’Etat Hébreu et en refusant une déclaration unilatérale qui ne conduirait à terme qu’à un nouveau conflit.

Jean-Marc Moskowicz

Europe-Israel 

Aschkel Levy

http://www.aschkel.info/

 et autres

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 21:35

 

Scoop Drzz.fr/JSS News : Judea Pearl interpelle Sarkozy – par Jean-Patrick Grumberg

drzz

Nicolas-Sarkozy-papier-Judea-Pearl-2.jpg

Si vous avez regardé le 20 heures de France 2 hier soir, vous aurez remarqué que Philippe Karsenty, adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine, a remis une lettre pliée en quatre au Président Sarkozy, qui l'a conservée en main avant de la glisser dans sa poche. La scène a été filmée par France 2 puis diffusée par de nombreuses chaînes internationales telles que la BBC.


Drzz.fr s'est procuré, en exclusivité pour ses lecteurs, une copie de ce message, que nous publions ici intégralement.

Ce court message est adressé au Président Nicolas Sarkozy par Judea Pearl, qui est le père du journaliste américain du Wall Street Journal Daniel Pearl, décapité au Pakistan en 2002 par des islamistes d'al Qaïda, pour venger la « mort » de l'enfant palestinien Mohamed al Dura.

Le contexte :
On se souvient que c'est France 2 qui avait diffusé le reportage, commenté par Charles Enderlin, où l'on croit voir l'enfant tomber sous les balles de l'armée israélienne.

Depuis, il a été démontré scientifiquement (et en justice) que le reportage de France 2 était une mise en scène (absence de sang sur le corps de l'enfant et du père, pourtant "criblés" de balles, l'enfant, supposé mort, soulève le coude dans la partie coupée de la vidéo que le tribunal a exigé de visionner, expertises balistiques, médico-légales et biométriques)

France 2 perdit son procès contre Philippe Karsenty qui se saisit du dossier, après d’autres, mais la chaîne refuse jusqu'à ce jour, malgré les preuves accablantes et un reportage explicite de la télévision publique allemande, de reconnaître la falsification.

C'est pour venger cette mort - mise en scène - que Daniel Pearl a été décapité par les terroristes d'al Qaïda. 

Voici le contenu du message de son père, Judea Pearl, transmise au Président Sarkozy par Philippe Karsenty :

Monsieur le Président, 

Pas un jour ne passe sans que j’entende la voix de mon fils, Danny qui me demande :

« Le Président Sarkozy va-t-il dénoncer le mensonge antisémite qui m’a ôté la vie ? 
Va-t-il entendre l’appel de l’Histoire et rejoindre Emile Zola, ou laissera-t-il l’affaire al Dura devenir à tout jamais la honte des médias français ? » 

Dr. Judea Pearl, President

Daniel Pearl Foundation
www.danielpearl.org 

Texte original : 

Mr. President,

Not single day passes by that I do not hear the voice of my son, Danny, asking:
"Will President Sarkozy denounce the blood libel that took my life? Will he listen to the call of history and join the ranks of Emile Zola, or let the Al Dura Affair become a permanent stain on French media." 

Respectfully, 

Dr. Judea Pearl, President

Daniel Pearl Foundation
www.danielpearl.org

Monsieur Sarkozy est un père lui aussi. 

-

Préfèrera t-il protéger froidement France 2, ses journalistes et la propagande antisémite créée par la chaîne publique, ou souhaitera-t-il rétablir la vérité et apporter à ce père l'apaisement que la morale exige ?
-
Reproduction autorisée avec les mentions suivantes et le lien vers l'article originale :
© Jean-Patrick Grumberg pour Drzz.fr
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 20:05

 

 

Banner Alain Rubin

 

Posture de gauche ???

Par Alain Rubin

pour  © 2011 www.aschkel.info

 

Le quotidien le Parisien du vendredi 13 mai nous expliquait, sur une demi-page, que Marine Le Pen prend « une posture de gauche ». C’est ainsi, que les « classes populaires et ouvrières » se retrouveraient à constituer « son cœur de cible ».

Elle serait, par conséquent, aux antipodes du PS, s’il adoptait  les propositions du « think tank » « Terra nova ». (…) mais cette posture peut-elle tenir jusqu’en 2012 ? se demande le rédacteur de l’article.

On pourrait demander au quotidien si, à l’inverse, la « posture » de Terra nova et de son commanditaire tiendra jusqu’en 2012 *1? Déjà, quelques prudents ambitieux hiérarques PS montent au créneau, devant ce qui leur paraît aussi être un jet du masque aussi irréfléchi que très certainement inefficace.

Le quotidien nous expliquait encore, que pour « coller à son électorat ouvrier, la Présidente du FN réclame une autre partage entre le capital et la classe ouvrière, un vocabulaire emprunté à la gauche »

Une parenthèse : En lisant la presse française on mesure l’ampleur des dégâts subis par le système scolaire et universitaire français.

Manifestement, pour écrire cette phrase, le journaliste n’a jamais entendu parler : ni de l’encyclique papale « Rerum Novarum » (1891), ni du programme du Conseil National de la Résistance, ni du MRP (le mouvement républicain populaire, démocrate chrétien), ni de Georges Bidault son leader et vice-président du Conseil des ministres du gouvernement de tripartisme présidé par le Général de Gaulle en 1945*2.

On peut se demander de quoi nos journalistes et nos diplômés penseurs à la sauvette des « think tank » ont-ils entendu parler, et surtout : qu’est-ce qu’on a bien pu leur faire apprendre quand ils étaient en classe de lycée ou sur les bancs de l’université ?

Manifestement, nos thinktanker n’ont rien lu de la démocratie chrétienne. Ils ne connaissent pas grand chose du « Sillon » et du personnalisme d’Emmanuel Mounier. Manifestement, Ils n’ont pas non plus entendu parler du Parti Social Français et du colonel de la Rocque son chef. Pourtant, ce parti, qui fut abusivement qualifié de fasciste, était très loin d’être un groupuscule et il s’intéressait à un « partage juste » des revenus du capital et du travail destiné à assurer à tous une existence digne et décente en mettant fin à l’antagonisme entre les classes.

Ces personnes et ces groupements, parce qu’ils ne partageaient pas la conclusion principale de tous les courants socialistes et communistes –à savoir : l’appropriation collective et la planification des grands moyens de production et d’échange, permettant l’appropriation socialisée de la plus-value qui cesserait d’être un surtravail impayé à la classe des producteurs (les salariés)- préconisaient un « juste partage de la plus-value ». Ils défendaient l’idée d’un autre partage de la richesse sociale produite et un partage équitable des revenus, comme effet d’un partenariat loyal ou d’une association du travail et du capital.

On peut ici mesurer l’abaissement moral et politique et intellectuel de ce qui s’appelle « la gauche », qui, en vouant aux gémonies la classe ouvrière, se retrouve ou se propose de se retrouver, en fin de compte, sur le plan de la justice ou de l’injustice sociale, à la « droite » de ce qu’ils appellent « droite » ou « droite extrême ».

Alain Rubin

*1 les événements se sont précipités, sous une forme inattendue, avec l’arrestation de Dominique Strauss Kahn. Question : Perte de tout contrôle de soi ? Croyance que le Directeur du FMI pourrait-être et agir comme une sorte de boyard, disposant d’un membre du personnel hôtelier comme s’il s’agissait d’une paysanne se trouvant sur ses terres ? Machination et provocation ? Cela ne peut pas non plus être exclu. Les hégéliens vont nous le répéter, et ils auront  raison : comme notre maître aurait dit, le nécessaire se réalise toujours sous la forme du contingent, sous l’aspect de l’aléatoire.

Il n’en reste pas moins que la donne politique change. Elle va être sérieusement modifiée du point de vue de savoir qui représentera le PS devant l’électeur, en 2012. Ce matin (16 mai), on a eu droit au défilé des rivaux ; tous sans exception avaient l’arme à l’œil : Oh le pauvre Dominique. C’est terrible ! Oh, qui aurait cru ça ? Ce n’est pas possible ?!!!

Et il y a ces autres bons camarades, qui n’ont pas perdu de temps, pour nous faire savoir que « DSK » n’en était pas à sa première agression sexuelle. Même une candidate, à la primaire socialiste, a tout de suite informé la presse qui s’est jetée sur le scoop...

*2 Au risque d’être redondant, rappelons, à nos journalistes et aux experts pseudo connaisseurs peuplant nos « think tank », ainsi qu’à leurs « professeurs », rappelons-leur, que les deux autres représentants du tripartisme à la tête du Conseil des ministres de 1945, ce seront :  

 -   Maurice Thorez, le Secrétaire général du PCF, revenu de Moscou pour reprendre la direction du parti communiste et lui imposer la « Ligne » de Staline et des accords de Yalta-Téhéran, avec ses méandres hostiles aux revendications ouvrières, au nom de la reconstruction « nationale »…

- Léon Blum, le chef du gouvernement du Front Populaire, l’homme qui s’opposera en 1920 à la zinoviévisation-« bolchevisation » du parti socialiste SFIO, le militant et l’homme de « l’exercice du pouvoir ». Le mérite historique de Léon Blum restera d’avoir fait mettre dans la loi le résultat intégral des « accords Matignon ». Ces accords furent le  fruit de la négociation nationale tripartite (CGT réunifiée, CGPF/la confédération patronale, gouvernement) provoquées par les grandes grèves révolutionnaires d’occupation des lieux de travail des mois de mai-juin 1936

-  Le Général de Gaulle présidait ce gouvernement, qui n’était pas que « posture ».

En mettant en œuvre les ordonnances d’octobre 1945, le gouvernement du tripartisme réalisait le début d’un profond rééquilibrage entre les revenus du capital et ceux du travail.

Avec la Sécurité sociale, née d’une profonde transformation des Assurances sociales, qui constituait désormais une mutuelle obligatoire unifiée, une copropriété de toute la classe ouvrière, on socialisait une partie du salaire ainsi qu’une fraction importante prise à la plus-value. Le tout, -sous forme de cotisations sociales devenant immédiatement prestations-, se retrouvait mis à l’abri des aléas du marché. On comprend que, depuis 1945, les questions de la sécurité sociale et tout ce qu’elle décline, sont au centre de toutes les préoccupations politiques. La question de la sécurité sociale sera au cœur des préoccupations ouvrières de toutes professions, lors de la grève généralisée des semaines du 14 mai au 10 juin 1968.

Des thinktanker de « gauche » ont d’ailleurs prévu de mettre fin à ce scandale, contraire aux besoins découlant « objectivement » de la mondialisation inéluctable, ils défendent l’idée de transformer les cotisations sociales en impôts, en banque pour les besoins de l’Etat. Pour y parvenir, d’immenses coupes claires dans les prestations d’assurance maladie, de retraites, d’accident du travail, sont indispensables. Ce sont ces coupes claires dont les mécanismes sont débattus dans les commissions d’experts auprès de la nomenklatura bruxelloise.

Où vont se nicher les « postures de gauches », selon Saint-Traité de Maastricht ??

Alain Rubin

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 22:36

 

A lire avec délectation

 

Comment les héros de la révolution égyptienne ont jeté l'UMP

lesinrocks

 

 

 

Le parti présidentiel a tenté de récupérer les jeunes héros de la révolution égyptienne. Récit du jour où il s’est fait jeter.

 

 

Mi-mars à Dokki, quartier populaire du Caire. Tout à dévorer une pâtisserie bien crémeuse, Mohamed Adel entend à peine sonner son portable. Et le jeune leader du mouvement du 6 avril qui a chassé Moubarak de décrocher, les doigts collants, la bouche mi-pleine. "Bonjour, c'est le secrétaire du Département d'Etat à l’appareil. La Secrétaire d'Etat Hillary Clinton est au Caire et souhaiterait vous rencontrer…" Réponse immédiate de Mohamed :"Vu la politique étrangère américaine au Moyen-Orient, nous ne vous rencontrerons pas." Fin de la communication.

"C'était surréaliste", détaille, encore médusé, le journaliste français Alex Jordanov qui écrit un livre sur la révolution et qui a assisté à la scène. "On était dans un boui-boui en train de se marrer et les Etats-Unis qui appellent ce gamin de 28 ans pour se faire rembarrer." 

Jeunes, frais, bronzés et pas rasés. Ces gamins n'en reviennent toujours pas d'avoir réussi à mobiliser toute une foule, jeune souvent comme eux, dans ce monstre de 18 millions d'habitants qu’est Le Caire. Puis d'avoir renversé le régime et chassé Moubarak du pouvoir. Puis d’être maintenant ouvertement dragués par le gouvernement américain.  

Quelques minutes plus tard, c'est Hillary Clinton qui appelle

Deuxième coup de fil quand Mohamed et ses potes entrent dans le métro du Caire. Cette fois, c’est Hillary Clinton en personne qui est au bout du fil. Pour s'entendre dire "I told you no" [je vous ai dit non] et se faire raccrocher au nez. Hillary rappelle aussitôt : "Mais vous savez, notre politique a changé." Réponse de Mohamed : "Ca m’étonnerait, vous avez soutenu Moubarak jusqu’au dernier moment !" Mohamed, quand il dit non, c’est non. 

Les jeunes du mouvement du 6 avril, héros de la révolution égyptienne, viennent d’envoyer bouler la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dans sa tentative de copinage politique. 

Quelques semaines plus tard, le 14 avril à Paris, le chef de l’UMP Jean-François Copé nous sort un communiqué triomphant. On y apprend que les jeunes du Caire, ceux qui raccrochent au nez d’Hillary Clinton, vivent une saga amoureuse avec le parti de Nicolas Sarkozy.

"A l’initiative de Valérie Hoffenberg, secrétaire nationale de l’UMP en charge des relations avec les think tanks et partis étrangers, l’UMP accueille aujourd’hui et demain une délégation de jeunes responsables politiques et de blogueurs égyptiens pour deux demi-journées de formation."

L'UMP, premier parti à former les jeunes Egyptiens à la démocratie

Cette formation qui a pour but de "favoriser l'émergence d'une classe politique renouvelée dans les nouvelles démocraties arabes" est résumée ici : "Les jeunes rencontreront des responsables du siège [de l’UMP] pour évoquer tous les aspects de l’organisation de la vie militante au sein de l’UMP." Voilà qui devrait passionner la jeunesse égyptienne. Copé, d’ailleurs, leur en donne plus : "Tous les sujets seront abordés dans la perspective des grandes échéances électorales que l’Egypte va connaître dans les années à venir." Puis de conclure, pas peu fier : "L’UMP est le premier parti à s’engager en faveur de l’organisation des formations politiques dans la jeune démocratie égyptienne." 

L’UMP, donc : premier parti de la planète à réussir à embrasser les jeunes du 6 avril. Le premier à leur enseigner la démocratie. Et par l’exemple : celui du fonctionnement interne de l’UMP. C’est presque un rêve, le parti de Sarkozy et Copé devenant le modèle universel de la démocratisation des vieux régimes renversés par les jeunes. En fait, le rêve va avoir du mal à se réaliser. Parce que le lendemain du texte de Copé, un autre communiqué sort des ordinateurs du mouvement de la jeunesse égyptienne. Assez violent. Et écrit en français pour bien se faire entendre. 

"Le mouvement de la jeunesse du 6 avril nie les rumeurs qui courent à travers les médias égyptiens internationaux et français disant que le parti français au pouvoir Union pour un mouvement populaire (parti de Sarkozy) accueillerait les membres et les dirigeants du mouvement de la jeunesse du 6 avril à une grande fête à Paris, suivie par un certain nombre de cours de formation sur la démocratisation et la pratique politique, au cours de deux jours de formation (…). Ces nouvelles sont totalement fausses." 

Copé et l’UMP se seraient-ils pris comme Hillary Clinton un vent des jeunes héros du Caire ? "Evidemment, on ne veut rien à voir à faire avec Nicolas Sarkozy ou avec son parti", explique aux Inrocks Walid Rashid, le porte parole du mouvement du 6 avril. Et il s’en justifie : "Sarkozy allait à Louxor dans les hôtels de luxe quand Moubarak nous mettait dans les caves. Il a soutenu Moubarak et quasi jusqu'au bout ! Quelle démocratie il voudrait nous apprendre ?! Quelle formation pourrait-il nous donner ?!"

"Nous leur avons dit qu'il n'était pas question de nous associer à eux"

Mais alors, comment s’explique l’annonce de Jean-François Copé ? Les jeunes du 6 avril n’ont-ils pas été clairs ? "Si si, rigole Walid dans un anglais chantant. Nous leur avons dit très vite par email qu'il n'était pas question de nous associer à eux de quelque façon que ce soit." 

Voyons un peu ces échanges d’emails. Le premier contact est pris le 25 février par Valérie Hoffenberg, la femme de l’UMP chargée des relations avec les partis étrangers, la conseillère de Sarkozy pour le Moyen-Orient. Dans ce message adressé en copie au Quai d’Orsay, et que nous avons pu lire, elle propose à Walid et sa bande de participer à une rencontre.  

Après les félicitations d'usage pour la révolution égyptienne et le "grand rôle joué par le mouvement", place aux avances. Au menu, "des échanges de vues sur la structuration d'un parti" et un peu de formation pour "vous aider à assurer la transition démocratique et peut-être vous aider à préparer les prochaines élections". Evidemment, les frais sont à la charge du parti présidentiel. 

Walid demande un temps de réflexion. Un engagement nécessite un peu de calme, surtout quand le prétendant semble aussi chaud. Il se renseigne sur l’UMP. Il découvre les déclarations de ses dirigeants sur l'immigration en général et sur les musulmans en particulier. Il se rend compte aussi que ce parti est celui de Sarkozy. Sa réponse est cinglante. 

"J'ai à présent assez d'informations. Nous ne voulons rien avoir à faire avec votre parti."

L'UMP ne se décourage pas

Telle Hillary Clinton, Valérie Hoffenberg ne se décourage pas. Le 8 avril, la conseillère de Sarkozy adresse à Walid un email qui laisse entendre qu’elle n’a pas lu les réponses précédentes.

"Cher Walid, je viens juste de revenir de maladie. J'ai été informé que vous n'étiez pas dans la liste des invités du ministre hier soir. Néanmoins, nous avons toujours planifié de donner notre séminaire à l'UMP les 14 et 15 avril. Si vous êtes toujours d'accord, nous serions enchanté de votre venue. Nous sommes désolés pour les complications, mais si vous le souhaitez, nous pouvons nous occuper des billets d'avions et des réservations."

Walid n’en revient pas mais prend le soin de lui répondre : "Désolé, je vous répète que je n'accepterai pas votre invitation et comme je vous l'ai déjà dit, j'ai bien assez vu ce qu'était votre parti." Au revoir.

Huit jours plus tard, pourtant, Copé annonce dans son communiqué que son parti va former à la démocratie les jeunes du 6 avril. Enfin, presque. Les jeunes du 6 avril ne viendront pas. Mais l’UMP a quand-même réussi à faire venir quatre jeunes Egyptiens, qui ont profité de ses enseignements politiques, quatre garçons issus des partis de centre-gauche. Après son grand succès en France, Kouchner, Besson, Bockel, la politique d’ouverture sarkozienne irait-elle s’ensabler en Egypte ?

Xavier Monnier

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:53

 

Dossier -Flotille - propagandistes de la terreur

Lettre ouverte à M.Niccolo RINALDI - Député Européen (ALDE) concernant la Flottille pour Gaza.

par Fabian COHEN

© 2011 www.aschkel.info


 

Rappel : Niccolo RInaldi initia avec 46 autres eurodéputés la proposition de "Résolution du Parlement européen sur l'opération militaire israélienne contre la flottille humanitaire et le blocus de Gaza". Proposition complète ici ou texte entier à copier en bas d'article ou encore ICI

 

 


À l’attention de M. Niccolo Rinaldi

Député Européen - ALDE

 

Bonjour M. Rinaldi,

 

Nous nous sommes rencontrés il y a quelques années alors que j'effectuais mon stage au sein du groupe libéral au PE. Peut-être vous souviendrez-vous de moi.

J'ai suivi la conférence de presse à laquelle vous avez participé le 10 mai aux côtés d'autres parlementaires européens et des représentants de la Flottille internationale 2.

Bien que ne partageant aucune des positions exprimées, sachez M. Rinaldi que votre très courte intervention m'a profondément scandalisé.  Permettez-moi de vous en exposer les grandes lignes:

 

1. Selon vous, la flottille aurait "une portée humanitaire"

 

Faux! La première édition a été organisée par l'IHH, une organisation Islamique radicale créée en 1992 et enregistrée à Istanbul en 1995. Cette organisation soutient ouvertement le Jihad et le Hamas. Pourquoi ne l'avez-vous pas condamnée? Pourquoi ne reconnaissez-vous pas les liens qui existent entre ces organisateurs et les islamo-fascistes du Hamas?

 

Pour vous aider à y voir clair, voici un rapport compilant des preuves laissées par un journaliste Turc à bord du Mavi Marmara:

http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/English/eng_n/html/hamas_e131.htm  

 

Eloquent n'est-ce pas? Et pourtant...

 

Humanitaire disiez-vous?

 

Cette initiative n'avait qu'un but: en découdre avec Israël.

Vous soutenez le contraire, quels sont vos arguments et quels sont les faits sur lesquels vous appuyez votre argumentation?

 

2. Vittorio Arrigoni fut un homme "brave et courageux"

 

Faux! Vittorio Arrigoni était un grand ami du Hamas et traitait les juifs de... "Rats". Quelques images reprises de son profil Facebook montrent à quel point lui et l'ONG qui l'employait sont dévorés et dévoyés par la haine.

 

En guise d'exemple, voici un petit florilège de photos postées, peu avant sa mort, qui illustre très bien l'idéologie belliqueuse de cet individu qui n'est pas, comme vous le suggérez, brave et/ou courageux.

 

Arrigoni-1.jpg arrigoni-2.jpg


 

       

arrigoni-3-copie-1.jpg arrigoni-4.jpg

                                 

 

 

arrigoni 5On voit ici l'homme qui représente selon vous la bravoure et le courage arborant fièrement son tatouage où est indiqué le mot "Moqowama". Le même terme qui est utilisé par les terroristes arabes palestiniens pour décrire les attaques suicides, les attaques aux mortiers et toutes autres activités destructrices visant la population civile israélienne. Le fait qu'il ait choisit ce mot parmi tous les autres à se faire tatouer sur le biceps en dit long sur son caractère humaniste et pacifique.

 

Sa mère, que j'imagine très triste après la disparition de son fils massacré par les Salafistes à Gaza le 15 avril dernier, écrit ne détester que les juifs sans en vouloir aux assassins.

(Letter by Egidia Arrigoni, Mother of Vittorio Arrigoni [21/04/2011]: http://uprootedpalestinians.blogspot.com/2011/04/letter-by-egidia-beretta-arrigoni.html)  

 

M. Rinaldi: En quoi et quand Vittorio Arrigoni était-il brave et courageux? Mesure t'on la bravoure d'un homme à la haine qu'il porte vis-à-vis des Juifs? C'est en tout cas le sens que vous semblez donner aux mots. Triste constat.

 

Pour terminer, les propos hallucinés que vous avez tenus à l'occasion de cette conférence de presse seront considérés pour ce qu'ils sont, c'est à dire participant, consciemment ou non, à une nouvelle mise en accusation globale du peuple juif et à la délégitimisation d'Israël.

Toute opinion et son expression est libre, la vôtre comme la mienne, mais faire croire au public, sous couvert de votre statut, que vous soutenez cette nouvelle initiative sous prétexte de servir la paix est tout bonnement une escroquerie.

 

Je vous remercie d'avance pour votre réponse.

 

Bien à vous,

 

Fabian Cohen

(Belgique)

 


Conférence de presse : la Flottille de la Liberté II

 http://www.nicolekiilnielsen.eu/

Le Parlement européen a accueilli ce mardi 10 mai les représentants de la Flottille internationale 2. Composée de dizaines de bateaux venant des pays différents, la Flottille fera voile au mois de juin prochain pour briser le blocus israélien de Gaza.

Appelée « Flottille pour la liberté – rester humains » en mémoire de Vittorio Arrigoni, activiste italien qui a été assassiné le 14 avril 2011 dans la bande de Gaza, cette nouvelle flottille vise les mêmes objectifs: casser le siège, délivrer de l’aide humanitaire et un message de soutien au Gazaouis. Plusieurs associations venant de différents pays européens préparent des bateaux avec une cargaison du matériel médical, scolaire et de construction. Elles sont venues demander le soutien politique aux députés européens.

FlotilleGazaII1.jpg

De gauche à droite, Nicole Kiil-Nielsen, Willy Meyer, Vangelis Pissiac et Claude Léostic

Pour Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée Verts/ALE,  » il est impératif que l’Union européenne et ses Etats-membres assurent la protection des  citoyens européens qui vont embarquer sur les bateaux de la flottille de la liberté 2. Cette initiative pacifique ne doit pas aboutir au même dénouement dramatique connu l’an passé. Nous demandons  que l’UE envoie un message fort aux autorités israéliennes afin d’éviter tout dérapage tragique « .

Les eurodéputés  appuient  la demande du comité international de la flottille de la liberté 2 qui souhaite que des experts de la commission européenne  examinent la cargaison de la flottille en la scellant avant le départ des bateaux pour garantir la dimension non-violente et la transparence de cette initiative .

  Pour changer la langue, cliquez sur le bouton « Language » et sélectionnez la langue souhaitée.

 

La vidéo de la conférence de presse est disponible pendant 7 jours ci-dessous. Les participants sont :
- Willy MEYER (GUE/NGL, ES)
- Nikolaos CHOUNTIS (GUE/NGL, EL)
- Nicole KILL-NIELSEN (Verts / ALE, FR)
- Raül ROMEDA I RUEDA (Verts / ALE, ES)
- Niccolò RINALDI (ADLE, IT)
- Vangelis PISSIAS, Claude LEOSTIC, et Manuel TAPIAL, Membres du « Bateau pour Gaza »

Pour changer la langue, cliquez sur le bouton « Language » et sélectionnez la langue souhaitée.

 

 

Il y a un an

PDF >Proposition complète ici.

 

Résolution du Parlement européen sur l’opération militaire israélienne contre la flottille humanitaire et le blocus de Gaza.

Le Parlement européen,

- vu ses résolutions antérieures sur Gaza, en particulier celles du 15 janvier 2009 sur la situation dans la bande deGaza(1) et du 18 février 2009 sur l’aide humanitaire à la bande de Gaza(2),

- vu la Déclaration de Venise de 1980,

- vu les déclarations antérieures du Quatuor pour le Moyen-Orient, en particulier celle du 19 mars 2010 réaffirmant les principes fondamentaux définis le 26 juin 2009 à Trieste et celle du 11 mai 2020 sur la relance des pourparlers de proximité entre Israéliens et Palestiniens,

- vu les résolutions 1860 du 8 janvier 2009 (S/RES/1860(2009)) et 1850 du 16 décembre 2008 (S/RES/1850(2008)) du Conseil de sécurité des Nations unies,

- vu la déclaration de la haute représentante de l’Union/vice-présidente de la Commission Catherine Ashton, au nom de l’Union européennesur l’opération militaire israélienne menée contre la flottille, publiée le 31 mai 2010,

- vu la déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations unies (S/9940) du 31 mai 2010,

- vu les conclusions du Conseil du 8 décembre 2009 sur le processus de paix au Proche‑Orient,

- vu la déclaration du Président du Parlement européen, Jerzy Buzek, du 31 mai 2010,

- vu la résolution adoptée le 2 juin 2010 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur les graves attaques des forces israéliennes contre le convoi maritime d’aide humanitaire,

- vu la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’OMS le 18 mai 2010,

- vu le rapport du Programme alimentaire mondial et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié en novembre 2009 sur la situation à Gaza,

- vu l’article 110, paragraphe 4, de son règlement,

A. considérant que l’opération militaire menée par Israël dans les eaux internationales, le 31 mai 2010, contre une flottilled’aide humanitaire en route pour Gaza a entraîné la mort de neuf civils et blessé 38 civils ainsi que sept soldats israéliens,

B. considérant que les points d’entrée et de sortie à la frontière de Gaza sont fermés depuis juin 2007, après que le Hamas eut pris militairement le pouvoir, et que l’embargo sur la circulation des personnes et des marchandises a accru la pauvreté, paralysé la reconstruction et étouffé l’économie dans la bande de Gaza, entraînant la création d’un marché noir généralisé contrôlé par le Hamas, entre autres ; considérant que ce blocus n’a pas abouti à la libération de Gilad Shalit, escomptée par les autorités israéliennes et maintes fois réclamée par le Parlement européen ; considérant que ceblocus n’a pas atteint son objectif, qui était de porter un coup aux extrémistes, et que, dans la mesure où il touche plus particulièrement les groupes les plus vulnérables de la population, il a conduit à une radicalisation croissante,

C. considérant que d’après les déclarations antérieures des organes des Nations unies, le blocus de la bande de Gazareprésente une sanction collective qui est contraire au droit humanitaire international,

D. considérant que 80 % des habitants de Gaza sont tributaires de l’aide alimentaire, que plus de 60 % sont touchés par l’insécurité alimentaire, que le chômage avoisine les 50 % et que la situation sanitaire et environnementale s’est sérieusement dégradée,

E. considérant que 3 600 camions d’aide alimentaire seulement sont entrés à Gaza au cours des trois premiers mois de l’année, contre 36 000 au cours du premier trimestre de 2007, et que 80 produits seulement sont autorisés à entrer àGaza alors que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) estime que 6 000 produits sont nécessaires pour satisfaire les besoins humanitaires essentiels,

F. considérant que les Territoires palestiniens sont, parmi les pays tiers, le principal bénéficiaire des fonds de l’Union et que cette aide a joué une rôle important dans les efforts visant à atténuer la catastrophe humanitaire dans la bande deGaza ; considérant que l’Union européenne continue à fournir une aide humanitaire essentielle dans la bande de Gaza, notamment par le canal de l’UNRWA,

G. considérant que la solution reposant sur deux États reste le fondement essentiel d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens et qu’il importe dès lors d’éviter toute initiative unilatérale de nature à compromettre cette perspective ; considérant que les pourparlers de proximité en cours pourraient déboucher sur la reprise de négociations de paix directes en vue de mettre en place un État palestinien viable, cohabitant dans la paix et la sécurité avec l’État d’Israël,

H. considérant que, jusqu’ici, le Hamas continue de faire obstacle à l’entrée à Gaza de la cargaison humanitaire de laflottille,

1. présente ses condoléances aux familles des victimes ;

2. condamne l’attaque contre la flottille dans les eaux internationales, qui constitue une violation du droit international ;

3. demande que soit rapidement menée une enquête internationale et impartiale sur cette attaque ; insiste pour que les principes de responsabilisation et de responsabilité soient respectés et invite instamment la haute représentante/vice-présidente et les États membres de l’Union à faire en sorte que toutes les mesures appropriées soient prises pour que cette demande produise ses effets ;

4. invite instamment Israël à lever immédiatement le blocus de Gaza, ayant entraîné une catastrophe humanitaire et une radicalisation croissante qui devient une source d’insécurité pour Israël et pour toute la région ;

5. demande que toutes les attaques contre Israël cessent immédiatement et avertit que ceux qui les commettent doivent assumer pleinement leur responsabilité ;

6. invite instamment la haute représentante/vice-présidente et les États membres de l’Union européenne à prendre des mesures pour assurer l’ouverture durable de tous les points de passage à destination et en provenance de Gaza, y compris le port de Gaza, avec un contrôle international adéquat de l’utilisation finale, afin de permettre la circulation sans entrave des produits humanitaires et commerciaux nécessaires à la construction et à une économie autonome, de même que les mouvements monétaires et la libre circulation des personnes ;

7. invite instamment la haute représentante/vice-présidente à prendre immédiatement l’initiative en soumettant au Quatuor un plan de l’Union européenne en vue de lever le blocus de Gaza et d’aborder les préoccupations d’Israël en matière de sécurité en assurant le contrôle international des points de passage, y compris en réévaluant le mandat de la mission d’assistance à la frontière de l’Union européenne (EU-BAM), avec éventuellement une dimension maritime, ainsi qu’en réactivant cette mission et en déployant une force navale internationale pour surveiller le rivage de Gaza ;

8. rappelle que, même si l’Union est disposée à prolonger son assistance aux Palestiniens, cet engagement n’est pas à durée indéterminée et souligne que, si l’aide humanitaire doit demeurer inconditionnelle, l’Union doit jouer un rôle politique débouchant sur des résultats concrets en vue de la création d’un État palestinien viable, qui soient conformes à l’importance de son aide financière ainsi qu’à son poids économique dans la région ;

9. exprime son soutien aux pourparlers de proximité entre Israël et l’Autorité palestinienne et souligne la nécessité de les poursuivre en vue de la reprise de négociations directes ;

10. est convaincu qu’il est nécessaire et urgent de procéder à une réforme approfondie de la politique de l’Union à l’égard du Proche-Orient afin de jouer un rôle politique décisif et cohérent, avec des moyens diplomatiques efficaces, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité dans cette région voisine qui revêt un intérêt stratégique vital pour l’Unioneuropéenne ; estime que cette réforme doit s’étendre à toutes les politiques de l’Union, y compris, entre autres, la politique commerciale et la politique de développement ;

11. salue le travail accompli par l’UNRWA et, conscient du goulet d’étranglement financier auquel cette agence sera confrontée avant la fin de l’année, demande à la communauté internationale des donateurs de tenir les engagements pris et d’augmenter encore ses contributions ;

12. fait observer que les événements récents ont sérieusement détérioré les relations entre la Turquie et Israël ; encourage le gouvernement turc à axer ses efforts diplomatiques et politiques sur des mesures visant à adoucir le sort de la population palestinienne et à contribuer au processus de paix au Proche-Orient ;

13. se félicite de la récente ouverture du point de passage de Rafah par les autorités égyptiennes ;

14. demande la libération immédiate du sergent israélien Gilad Shalit qui a été enlevé par le Hamas sur le sol israélien le 25 juin 2006 et qui, depuis, est détenu au secret à Gaza ;

15. invite instamment le Conseil à prendre les mesures nécessaires pour convoquer sans délai le Conseil d’association UE-Israël afin de discuter de la situation actuelle ;

16. engage également le Conseil à prendre les mesures nécessaires pour convoquer le comité mixte UE-Autorité palestinienne ;

17. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, à la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, aux gouvernements et aux parlements des États membres, au Secrétaire général des Nations unies, à l’envoyé du Quatuor au Proche‑Orient, au Secrétaire général de la Ligue des États arabes, au gouvernement israélien, à la Knesset, au Président de l’Autorité palestinienne, au Conseil législatif palestinien, au gouvernement et au parlement turcs ainsi qu’au gouvernement et au parlement égyptiens.

Le Parlement européen,

- vu ses résolutions antérieures sur Gaza, en particulier celles du 15 janvier 2009 sur la situation dans la bande deGaza(1) et du 18 février 2009 sur l’aide humanitaire à la bande de Gaza(2),

- vu la Déclaration de Venise de 1980,

- vu les déclarations antérieures du Quatuor pour le Moyen-Orient, en particulier celle du 19 mars 2010 réaffirmant les principes fondamentaux définis le 26 juin 2009 à Trieste et celle du 11 mai 2020 sur la relance des pourparlers de proximité entre Israéliens et Palestiniens,

- vu les résolutions 1860 du 8 janvier 2009 (S/RES/1860(2009)) et 1850 du 16 décembre 2008 (S/RES/1850(2008)) du Conseil de sécurité des Nations unies,

- vu la déclaration de la haute représentante de l’Union/vice-présidente de la Commission Catherine Ashton, au nom de l’Union européennesur l’opération militaire israélienne menée contre la flottille, publiée le 31 mai 2010,

- vu la déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations unies (S/9940) du 31 mai 2010,

- vu les conclusions du Conseil du 8 décembre 2009 sur le processus de paix au Proche‑Orient,

- vu la déclaration du Président du Parlement européen, Jerzy Buzek, du 31 mai 2010,

- vu la résolution adoptée le 2 juin 2010 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur les graves attaques des forces israéliennes contre le convoi maritime d’aide humanitaire,

- vu la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’OMS le 18 mai 2010,

- vu le rapport du Programme alimentaire mondial et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié en novembre 2009 sur la situation à Gaza,

- vu l’article 110, paragraphe 4, de son règlement,

A. considérant que l’opération militaire menée par Israël dans les eaux internationales, le 31 mai 2010, contre une flottilled’aide humanitaire en route pour Gaza a entraîné la mort de neuf civils et blessé 38 civils ainsi que sept soldats israéliens,

B. considérant que les points d’entrée et de sortie à la frontière de Gaza sont fermés depuis juin 2007, après que le Hamas eut pris militairement le pouvoir, et que l’embargo sur la circulation des personnes et des marchandises a accru la pauvreté, paralysé la reconstruction et étouffé l’économie dans la bande de Gaza, entraînant la création d’un marché noir généralisé contrôlé par le Hamas, entre autres ; considérant que ce blocus n’a pas abouti à la libération de Gilad Shalit, escomptée par les autorités israéliennes et maintes fois réclamée par le Parlement européen ; considérant que ceblocus n’a pas atteint son objectif, qui était de porter un coup aux extrémistes, et que, dans la mesure où il touche plus particulièrement les groupes les plus vulnérables de la population, il a conduit à une radicalisation croissante,

C. considérant que d’après les déclarations antérieures des organes des Nations unies, le blocus de la bande de Gazareprésente une sanction collective qui est contraire au droit humanitaire international,

D. considérant que 80 % des habitants de Gaza sont tributaires de l’aide alimentaire, que plus de 60 % sont touchés par l’insécurité alimentaire, que le chômage avoisine les 50 % et que la situation sanitaire et environnementale s’est sérieusement dégradée,

E. considérant que 3 600 camions d’aide alimentaire seulement sont entrés à Gaza au cours des trois premiers mois de l’année, contre 36 000 au cours du premier trimestre de 2007, et que 80 produits seulement sont autorisés à entrer àGaza alors que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) estime que 6 000 produits sont nécessaires pour satisfaire les besoins humanitaires essentiels,

F. considérant que les Territoires palestiniens sont, parmi les pays tiers, le principal bénéficiaire des fonds de l’Union et que cette aide a joué une rôle important dans les efforts visant à atténuer la catastrophe humanitaire dans la bande deGaza ; considérant que l’Union européenne continue à fournir une aide humanitaire essentielle dans la bande de Gaza, notamment par le canal de l’UNRWA,

G. considérant que la solution reposant sur deux États reste le fondement essentiel d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens et qu’il importe dès lors d’éviter toute initiative unilatérale de nature à compromettre cette perspective ; considérant que les pourparlers de proximité en cours pourraient déboucher sur la reprise de négociations de paix directes en vue de mettre en place un État palestinien viable, cohabitant dans la paix et la sécurité avec l’État d’Israël,

H. considérant que, jusqu’ici, le Hamas continue de faire obstacle à l’entrée à Gaza de la cargaison humanitaire de laflottille,

1. présente ses condoléances aux familles des victimes ;

2. condamne l’attaque contre la flottille dans les eaux internationales, qui constitue une violation du droit international ;

3. demande que soit rapidement menée une enquête internationale et impartiale sur cette attaque ; insiste pour que les principes de responsabilisation et de responsabilité soient respectés et invite instamment la haute représentante/vice-présidente et les États membres de l’Union à faire en sorte que toutes les mesures appropriées soient prises pour que cette demande produise ses effets ;

4. invite instamment Israël à lever immédiatement le blocus de Gaza, ayant entraîné une catastrophe humanitaire et une radicalisation croissante qui devient une source d’insécurité pour Israël et pour toute la région ;

5. demande que toutes les attaques contre Israël cessent immédiatement et avertit que ceux qui les commettent doivent assumer pleinement leur responsabilité ;

6. invite instamment la haute représentante/vice-présidente et les États membres de l’Union européenne à prendre des mesures pour assurer l’ouverture durable de tous les points de passage à destination et en provenance de Gaza, y compris le port de Gaza, avec un contrôle international adéquat de l’utilisation finale, afin de permettre la circulation sans entrave des produits humanitaires et commerciaux nécessaires à la construction et à une économie autonome, de même que les mouvements monétaires et la libre circulation des personnes ;

7. invite instamment la haute représentante/vice-présidente à prendre immédiatement l’initiative en soumettant au Quatuor un plan de l’Union européenne en vue de lever le blocus de Gaza et d’aborder les préoccupations d’Israël en matière de sécurité en assurant le contrôle international des points de passage, y compris en réévaluant le mandat de la mission d’assistance à la frontière de l’Union européenne (EU-BAM), avec éventuellement une dimension maritime, ainsi qu’en réactivant cette mission et en déployant une force navale internationale pour surveiller le rivage de Gaza ;

8. rappelle que, même si l’Union est disposée à prolonger son assistance aux Palestiniens, cet engagement n’est pas à durée indéterminée et souligne que, si l’aide humanitaire doit demeurer inconditionnelle, l’Union doit jouer un rôle politique débouchant sur des résultats concrets en vue de la création d’un État palestinien viable, qui soient conformes à l’importance de son aide financière ainsi qu’à son poids économique dans la région ;

9. exprime son soutien aux pourparlers de proximité entre Israël et l’Autorité palestinienne et souligne la nécessité de les poursuivre en vue de la reprise de négociations directes ;

10. est convaincu qu’il est nécessaire et urgent de procéder à une réforme approfondie de la politique de l’Union à l’égard du Proche-Orient afin de jouer un rôle politique décisif et cohérent, avec des moyens diplomatiques efficaces, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité dans cette région voisine qui revêt un intérêt stratégique vital pour l’Unioneuropéenne ; estime que cette réforme doit s’étendre à toutes les politiques de l’Union, y compris, entre autres, la politique commerciale et la politique de développement ;

11. salue le travail accompli par l’UNRWA et, conscient du goulet d’étranglement financier auquel cette agence sera confrontée avant la fin de l’année, demande à la communauté internationale des donateurs de tenir les engagements pris et d’augmenter encore ses contributions ;

12. fait observer que les événements récents ont sérieusement détérioré les relations entre la Turquie et Israël ; encourage le gouvernement turc à axer ses efforts diplomatiques et politiques sur des mesures visant à adoucir le sort de la population palestinienne et à contribuer au processus de paix au Proche-Orient ;

13. se félicite de la récente ouverture du point de passage de Rafah par les autorités égyptiennes ;

14. demande la libération immédiate du sergent israélien Gilad Shalit qui a été enlevé par le Hamas sur le sol israélien le 25 juin 2006 et qui, depuis, est détenu au secret à Gaza ;

15. invite instamment le Conseil à prendre les mesures nécessaires pour convoquer sans délai le Conseil d’association UE-Israël afin de discuter de la situation actuelle ;

16. engage également le Conseil à prendre les mesures nécessaires pour convoquer le comité mixte UE-Autorité palestinienne ;

17. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, à la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, aux gouvernements et aux parlements des États membres, au Secrétaire général des Nations unies, à l’envoyé du Quatuor au Proche‑Orient, au Secrétaire général de la Ligue des États arabes, au gouvernement israélien, à la Knesset, au Président de l’Autorité palestinienne, au Conseil législatif palestinien, au gouvernement et au parlement turcs ainsi qu’au gouvernement et au parlement égyptiens.

 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 20:18

 

 

L'union sacrée contre l'Etat juif par Freddy Eytan
01/05/2011 


 Freddy Eytan  

 

jcpa-lecape


La dernière réconciliation entre les "frères ennemis" palestiniens n'a rien de surprenant dans la jungle orientale. Depuis la création de l'Etat juif nous avons connu de nombreuses alliances et des unions éphémères dans le monde arabe. Les rivalités, les disputes, les conflits internes se succèdent et finissent toujours avec des embrassades… La fameuse union sacrée n'existe en fait que pour un seul objectif: affaiblir par étapes l'Etat sioniste pour qu'il disparaisse de la carte.

La nouvelle réconciliation entre le Fatah et le Hamas n'est donc pas une démarche pacifique pour injecter un second souffle au processus de paix mais un mariage forcé et tactique pour pouvoir demander l'appui de la communauté internationale à la création d'un Etat palestinien dans les frontières d'armistice d'avant juin 1967. C'est-à-dire accepter à posteriori et six décennies plus tard la résolution 181 sur le partage de la Palestine mandataire. Au moment même où l'Etat juif célèbre son soixante-troisième anniversaire de son indépendance, et après plusieurs guerres meurtrières et des vagues de terrorisme, les Palestiniens eux, se réveillent de leur torpeur et décident de s'unir pour pouvoir proclamer leur propre Etat dans des frontières encore imaginaires et  inacceptables.

Pour savoir si cette réconciliation joue en faveur de la paix ou au contraire sabote toutes les démarches vers une coexistence réelle avec le voisin juif, il suffit de lire les réactions iraniennes sur ce sujet. Téhéran non seulement applaudit l'union sacrée palestinienne mais encourage le Hamas à poursuivre la lutte armée jusqu'à la victoire contre les sionistes et les infidèles occidentaux.

Une réconciliation, un baiser de paix, sont en principe positifs et nous souhaitons vivement que les Palestiniens s'unissent pour coexister avec nous, c'est dans notre propre intérêt, mais cette dernière réconciliation montée hâtivement et de toutes pièces est bien trompeuse. Le Hamas islamique n'est pas un parti politique souhaitant s'associer à une coalition gouvernementale démocratique. Le Hamas demeure un mouvement religieux fanatique et terroriste qui ne reconnaît pas notre existence et notre désir ardent de vivre en paix et en pleine sécurité. Il refuse obstinément d'abolir sa charte,  de démanteler son arsenal militaire et ses cinq mille roquettes, et menace systématiquement de nous détruire.

L'Europe et en particulier la France devraient adopter une politique plus réaliste et ne pas se bercer d'illusions. Les turbulences dans le monde arabe et la politique mercantile menée avec Kadhafi et Assad prouvent que la signature de contrats commerciaux ne sont pas un gage de fidélité ni une garantie de stabilité d'un régime. Une reconnaissance du Hamas par les pays occidentaux déstabilisera la région, encouragera l'hégémonie iranienne, exportera la révolution islamique,  et propagera le terrorisme également en Europe. Comment pouvoir accepter des adeptes de Ben Laden et des Frères musulmans dans un gouvernement  palestinien qui siègera … à Jérusalem Est? A-t-on déjà oublié que des ministres, membres armés du parti de Dieu, le Hezbollah, siègent toujours  à Beyrouth?

Désormais, l'aveuglement occidental est le comble de l'absurde et une naïveté impardonnable!

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 07:07

 

Le dossier

Banniere Freres musulmans

 

"Ce dialogue, je souhaite qu'il s'ouvre sans complexe avec les courants islamiques dès lors que les principes que je viens d'évoquer, les règles du jeu démocratique, sont respectés", Alain Juppé

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/_91639.html

 

"L'expression 'islam modéré' est laide et offensante, il n'y a pas d'islam modéré.
L'islam est l'islam." Recip Tayyip Erdogan

Lire aussi > Juppé - Approfondir les relations avec les terroristes et les éradicateurs d'Israel ?

Les autres articles d'Alain RUBIN

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Juppé et les Frères Musulmans

Par Alain Rubin

pour © 2011 www.aschkel.info

Non contents d’attaquer villages et églises coptes, non contents de tuer et incendier en province, profitant du vide soi-disant révolutionnaire consécutif à la chute du nassérien Moubarak, les fanatiques, sectateurs de MHMD, font monter les enjeux. Il y a quelques jours, les Frères Musulmans organisaient au Caire une manifestation de rue. Elle se conclura par un rassemblement-prière devant la cathédrale de la capitale égyptienne.

Pendant leur défilé, ces milliers d’hommes répéteront, sans se lasser, une litanie « d’Allahou Akbar », de « takfir » et « d’yslamiyya ». On verra, avec eux, mais strictement séparées physiquement, isolées, ségréguées et doublement enfermées, enfermées sous le niquab et encloses, menées  comme un troupeau  par un vacher ne manifestant pas la moindre bienveillance, cernées par une corde tenue par quelques uns de ces hommes, une ou deux centaines de femmes, en noir de la tête aux pieds, et reprenant les mêmes slogans djihadistes que ces messieurs.

Le jour de la journée internationale des femmes, certains des manifestants escortant ces femmes ont attaqué une manifestation ayant eu l’impudence « impie » de réclamer : que la future constitution égyptienne reconnaisse aux femmes et aux hommes, libertés et droits politiques collectifs, libertés et droits personnels égaux.

Après avoir été insultées : rentrez chez vous faire la bouffe ! On va vous baiser ! Plusieurs femmes furent alors agressées et violées par les fanatiques rassemblées place Tahrir.

Seule l’intervention de quelques courageux cairotes, appuyés par des soldats menaçant d’utiliser leurs armes, pourra sortir des griffes des fanatiques, le petit millier d’hommes et de femmes qui avaient osé revendiquer cet élément de base de la démocratie d’aujourd’hui : l’égalité politique des hommes et des femmes.

Mais, visiblement, dans cette Egypte, paraît-il en « révolution », demander, dans la rue, un droit élémentaire, vous expose à l’action criminelle de bandes de fanatiques, prêtes au meurtre pour imposer coûte que coûte  leur dogme moyenâgeux.

Outre leur haine « religieuse » pour un élément devenu constitutif de la Démocratie politique,- l’égalité personnelle et collective des femmes et des hommes-, les Frères Musulmans et leur mouvance détestent la paix conclue entre l’Egypte et Israël. Ils agitent les sabres et réclament inlassablement la guerre, comme il la réclamait déjà en novembre 1947.

Eux seuls portent la responsabilité de la guerre de 1947-48 entre Juifs et Arabes.

Eux seuls portent la responsabilité que sept cent mille « arabes » de Palestine mandataire ont quitté leur foyer, volontairement et/ou involontairement, et le perde.

On ignore trop souvent, ou on oublie, ou on fait sembler d’ignorer ou d’oublier, qu’avant que le secrétaire général de la Ligue arabe ne lance son appel à la guerre sainte, au djihad par la guerre totale, pour la guerre « jusqu’à la victoire totale et définitive », pour la guerre pour « faire couler des flots de sang juif », pour la guerre pour massacrer un maximum de « Yahoud » et expulser les survivants, les Frères Musulmans avaient déjà lancé le mot d’ordre : « à mort ! À mort tous les Juifs ! Guerre à outrance …»

En 2011, pour la seconde fois, ces hommes de sang qui voulaient en 1947-1948 terminer ce qu’Hitler avait commencé, réclament deux choses liées l’une à l’autre :

1° achever l’islamisation de l’Egypte, en terminer avec les vrais propriétaires du pays, en se débarrassant définitivement des Coptes qui sont les descendants physiques et linguistiques des Egyptiens de l’antiquité pharaonique, spoliés de la propriété de leur pays par la conquête arabo-islamique.

2° reprendre l’action de guerre commencée à l’automne de 1947 contre les Juifs du Ichouv, qui allait sept mois plus tard devenir l’Etat d’Israël. Rompre les contrats commerciaux, dénoncer la paix conclue entre l’Egypte et Israël,  déchaîner la guerre, quelle qu’en soient les conséquences locales et internationales.

La manifestation du Caire contre les Coptes s’est achevée sur une provocation, comme on aurait pu en voir à Paris, au 16ème siècle, lorsque la Ligue préparait la nuit sanglante de la Saint Barthélémy terminant sur le massacre des Huguenots.

Les slogans guerriers se sont achevés en prières, avec une interminable litanie de « Allahou Akbar » et de prosternations, devant la grande cathédrale véritable objet d’exécration pour ces fanatiques que le ministre Juppé trouve si sympathiques.

 Se faisant, le distingué, le subtil et perspicace ministre des Affaires étrangères, agissant comme une sorte de perroquet bien peigné de la bureaucratie du Quai d’Orsay, met ses pas dans ceux du défunt Chamberlain. On se croirait revenu quand ce dernier ayant échangé quelques mots aimables avec Adolphe Hitler, trouvera si sympathique le chef suprême des SS et de la machine à massacrer industrialisée. Il avait trouvé en lui un homme courtois, qui n’attendait cependant qu’une occasion pour déchainer ses forces de destruction, en lançant bombardements et fusillades, en organisant les privations alimentaires mortelles dans les ghettos, déportations et massacres, la shoah, en menant une guerre totale qui coûtera soixante millions de vies d’hommes, de femmes et d’enfants.

En écoutant Alain Juppé je n’ai pu m’empêcher de penser aux échanges courtois entre le rusé dictateur et les diplomates, dupes consentantes.

Je voudrai dire mon étonnement.

On sait que, dés qu’un ministre de Nicolas Sarkozy dit quoi que ce soit, -même s’il ne fait que dire que la terre est bien un objet tellurique tournant autour du soleil-, il va se toujours se trouver un journaliste, un député, un leader du PS ou des « écolos », un responsable d’une association de la « Laïcité », pour le moquer, pour s’étonner de son propos, pour se scandaliser  et  lui tailler des croupières.

Ici, rien, silence ?! Personne, dans les oppositions, personne parmi les « humoristes », personne dans la noblesse du prompteur, pas un n’a trouvé quoi que ce soit à redire aux déclarations pro Frères musulmans du distingué Alain Juppé.

Comment faut-il interpréter cette mansuétude étrange, ce silence étonnant ?

Une indulgence curieuse, surtout si l’on se souvient que Juppé reste l’homme qui a mis contre lui, dans la rue, les foules impressionnantes de plusieurs millions de salariés en grève, les manifestations qui amèneront les secrétaires généraux des deux rameaux séparés de l’ancienne CGT (CGT et CGT-FO) à se serrer publiquement la main, devant la foule des manifestants.

Faut-il croire que ce silence exprime un accord avec le propos de Juppé qui trouve tout à fait fréquentables les pogromistes du Caire et considère comme étant dignes d’un travail politique commun, les fanatiques fauteurs de guerre appelant  encore et toujours à la guerre totale pour détruire Israël ?

Question : Que penser d’autre de votre silence devant les amitiés nouvelles de Juppé,  Mesdames et Messieurs les élus et responsables de l’UMP, du PS, des Verts, du NPA, du PCF, du POI, du GOF, de la Libre Pensée ?

Mais peut-être voulez-vous jouer aux trois petits singes, espérant, contre toute espérance, qu’Al Quaradwhi, le mentor de l’UOIF, et ses bandes de pogromistes, blaguent ?

Peut-être que votre silence illustre-t-il une croyance fétichiste ?

Peut-être priez-vous pour que ces hommes -qui réclament du sang, pour que ces hommes qui n’hésitent pas à aller le prendre, quotidiennement, sur la personne des Coptes, et très probablement sur celle des touristes et de simples marocains à Marrakech- n’aient pas vraiment l’intention de mettre en actes leurs déclarations concernant une guerre contre Israël réalisant enfin leurs objectifs de 1947-1948 ?

Cette guerre ne les mettrait plus aux prises avec un Ichouv presque sans armes, sauvé du gong par les communistes Tchèques*1 qui livreront clandestinement les moyens de guerre qui faisaient défaut aux unités de jeunes kibboutznik formant l’essentiel de l’armée nationale de défense d’Israël.

Aujourd’hui Israël s’est doté de moyens de défense, dont ceux de la dissuasion thermonucléaire. Alors quel est le sens de votre silence encourageant les va-t-en guerre de la place Tahrir et de leurs annexes extérieures ?

Ce silence est irresponsable et coupable. Comme est irresponsable et coupable la naïveté sur commande de la Bécassine faisant semblant de commander à la bureaucratie du Quai d’Orsay.

Lui,  et vous comme lui, n’ignorez pas que les fanatiques eschatologiques de Téhéran croient dur comme fer qu’ils feront venir le Mahdi, le vrai, l’authentique, celui qui, dans leur système de croyance, assurera le triomphe total et définitif de la dictature universelle de la charia, en réduisant l’humanité en vaste champ de décombres au moyen de la guerre thermonucléaire. C’est tout le but de la course des Ayatollahs pour posséder et maitriser les moyens de l’énergie nucléaire. Derrière les fanatiques disciples de Al Qaradhawi ; faîtes-vous semblant de ne pas voir les actions de pousse-au crime du guide suprême iranien et du putschiste truqueur des élections de juin 2009 ?

Votre silence, après le propos du guignol sinistre du quai d’Orsay, c’est choisir, en 2011, de dire aux Français ce que Chamberlain et Daladier ont expliqué en 1938 aux peuples de France et Grande Bretagne : chers concitoyennes et chers concitoyens, nous avons rencontré le Chancelier allemand. C’est un homme qui est très agréable, c’est un leader sensible et cultivé, c’est un homme qui apprécie les arts et passe ses loisirs à peintre ou à observer les animaux dans la nature…et blabla, et blablabla.

Après Alain Juppé, toutes les femmes et tous les hommes des formations dont j’ai parlé, par leur silence irresponsable et complice,  nous tiennent un langage identique à celui du premier ministre de Jacques Chirac.

Après et avec Juppé, ils veulent nous duper,  nous rassurer à bon compte, pour nous faire accroire que ce n’est pas si grave, ce qui se passe en Egypte.

Cette coalition du silence, lâche et assassin, c’est un front unique de la honte ; c’est un front unique de munichois, c’est une unité dans l’abandon, pour que nous acceptions -comme quelque chose de peu d’importance- que les Coptes subissent leurs nuits de cristal à répétition.

Derrière leur silence, complice de la nouvelle amitié de Juppé, on veut en réalité nous faire accroire que ce n’est pas si grave que les Frères musulmans veuillent entraîner 80 millions d’Egyptiens dans la guerre de voisinage quotidien contre les Egyptiens autochtones ainsi que dans la guerre  totale, aux conséquence majeures pour tous les pays du bassin méditerranéen et au-delà, afin d’en finir avec l’existence d’Israël.

Alain Rubin

*1 la direction du Parti communiste de Tchécoslovaquie paiera de sa vie son aide au Ichouv,-devenu  Etat d’Israël,  Ichouv assiégé par la Ligue arabe, par les Frères musulmans, assiégé par la légion du nationaliste Kawukdji associée à Husseini dans l’alliance militaire avec Hitler-, à peine armé. En 1952, lors du procès Slansky, les référents staliniens, adjoindront aux accusés tchèques, Mordechaï Oren un des principaux dirigeants du Mapam (le parti sioniste se réclamant du marxisme léninisme). Oren avait été un des artisans du ravitaillement israélien en armes et munitions, auprès des responsables de PCT.

A l’issue du procès de Prague, onze des plus hauts responsables du PCT et du gouvernement tchécoslovaque seront condamnés à mort, dix pendus ou fusillés. Leurs cendres seront répandues secrètement, accusés et condamnés comme « espions sionistes », « agents titistes de l’impérialisme » etc.

Alain Rubin

 


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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 16:17

 

 

Petit Rappel - Puisque visiblement les médias n'osent pas trop faire leur métier.

>Juppé, Chirac, Saadé, Liban, Gaza, Hamas, allons nous vers un Victoria Gate ?

Des missiles pour le Hamas : La CMA-CGM(Compagnie maritime française) est sur le grill

Par Airy ROUTIER francesoir.fr

Troisième transporteur maritime mondial, la CMA-CGM s'est fait arraisonner par des commandos israéliens : à bord d'un de ses bateaux, des missiles embarqués en Syrie, direction Gaza, via le port égyptien d'Alexandrie.

Jacques Saadé, propriétaire de la CMA-CGM
Jacques Saadé, propriétaire de la CMA-CGM SIPA

L'information a été passée sous silence dans les médias français. Le mardi 15 mars dernier, à 8 h 20, des commandos de la marine israélienne ont intercepté dans les eaux internationales le porte-conteneurs Victoria, affrété par la compagnie française CMA-CGM. Au milieu de conteneurs chargés de lentilles, de bois et de coton, les Israéliens en ont identifié trois, bourrés d'armes et de munitions : des obus de mortier de 60 et 100 millimètres, mais surtout des missiles sol-mer de longue portée, de conception chinoise, fabriqués en Iran.

Les armes ont été embarquées dans le port syrien de Lataquié, où elles avaient été acheminées à bord d'un des deux bateaux de guerre iraniens qui ont franchi le canal de Suez trois semaines plus tôt. Le Victoria s'est rendu dans le port turc de Mersin, puis se dirigeait vers Alexandrie, en Egypte, quand il a été intercepté. Il a été détourné vers le port israélien d'Ashdod où, après une fouille complète et la saisie des armes, les Israéliens l'ont laissé repartir. Les armes devaient être chargées sur des camions afin de traverser le canal de Suez, la péninsule du Sinaï, et de rejoindre la bande de Gaza par les fameuses galeries souterraines.

Deux précédents

Ce bateau de la CMA-CGM contrevenait à deux décisions du conseil de sécurité de l'ONU. L'une qui interdit toute livraison d'armes au Hezbollah libanais, l'autre qui interdit tout achat ou livraison de matériel militaire vers ou en provenance de Téhéran. Or, depuis 2009, deux autres navires de la CMA-CGM ont été impliqués dans des tentatives de contrebande d'armes en provenance ou à destination de l'Iran : en juillet 2009, une cargaison d'armes de Corée du Nord à destination de l'Iran avait été saisie aux Emirats arabes unis, dont des éléments d'un nouveau missile iranien capable de transporter une ogive nucléaire jusqu'à l'Europe ; en octobre 2010, sur un bateau de la CMA- CGM, le Nigeria a saisi sur le port de Lagos treize conteneurs d'armes iraniennes. A la suite à quoi, le Nigeria a coupé tous ses liens avec l'Iran.

Dans un communiqué discret, la compagnie française a affirmé qu'aucun de ses cargos n'était en contravention avec les règlements internationaux. Selon elle, les armes ont été chargées dans les conteneurs à son insu. Dans les milieux du renseignement, on laisse entendre que la compagnie aurait pu jouer double jeu, ce qui expliquerait la précision des renseignements obtenus par Tsahal et la relative discrétion du gouvernement israélien qui a exonéré la Turquie et l'Egypte et qui s'est montré d'une relative modération vis-à-vis de la compagnie française.

Le rôle des Turcs

Cette hypothèse est balayée par de nombreux observateurs israéliens, qui mettent ouvertement en cause la CMA-CGM détenue par Jacques Saadé, un Franco-Libanais dont le père, Rodolphe, était syrien. Ils rappellent que le groupe a évité le dépôt de bilan en faisant entrer à son capital un groupe turc, Yildrim, qui a apporté 500 millions de dollars de fonds propre et dispose de trois sièges au conseil d'administration. Ils font valoir que Jacques Saadé est un ami intime de Jacques Chirac, qui a privatisé la CGM à un prix ridiculement bas.

Quoi qu'il en soit, cet épisode risque de poser problème à Jacques Saadé, qui cherche à négocier un énorme contrat à long terme avec l'état-major des armées. Peut-on à la fois transporter des armes pour le Hezbollah... et pour l'armée française ?

Un contrat de 500 millions de dollars avec l'armée française

La CMA-CGM négocie un contrat de location avec le ministère de la Défense portant sur cinq navires rouliers pendant une vingtaine d'années. Il s'agit d'assurer le ravitaillement en vivres, en munitions, en équipement et en armes des troupes françaises positionnées dans les DOM-TOM et à l'étranger (Abidjan, Abu Dhabi, Gabon, etc.) et de permettre la projection des forces en cas de nouveau conflit – les troupes elles-mêmes voyageant par avion. Ce contrat permettrait à la CMA-CGM d'honorer cinq commandes, sur une soixantaine de bateaux à 100 millions de dollars l'un, passées aux chantiers coréens Hyundai pendant la période d'euphorie. Un contrat de location à long terme permettrait en effet aux banques de financer cet achat. 

Par Airy ROUTIER francesoir.fr

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:56

 

Politiquement-incorrect-en-France-copie-1.jpg

 

 

L’UNION POUR LA MEDITERRANEE : QUE SONT NOS AMIS DEVENUS ?

Gabriel Lévy

pour © 2011 www.aschkel.info

30 avril 2011

 

Article précédent - « C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être européen » ? Gabriel Lévy

 

Monsieur Moubarak ? Co-président de cette chimère, de cette coquecigrue, bref de cette mosaïque absurde de pays si différents. Une utopie si chère à notre président qu’il ne ménageât aucun effort -  toute dignité bue - pour convaincre M. Kadhafi, seul récalcitrant du monde arabo-musulman.

 

Monsieur Benali ? Il devait héberger à Tunis des bureaux de l’Union. Deux amis oubliés qui ne manifestaient aucune agressivité à l’égard de leurs voisins !

 

Monsieur El-Assad ?  Reçu somptueusement, il fût la vedette d’un 14 juillet à Paris, pendant qu’il déstabilisait le Liban en faisant transiter par son pays des armes destinées à une milice. Nous espérions que notre  président aurait plus de clairvoyance que Madame Alliot-Marie qui soutenait quelques mois plus tôt, devant la commission des affaires étrangères, le général Pellégrini, commandant la Finul à la frontière, tantôt assoupi lorsque ce transit s’opérait, tantôt virulent pour menacer d’abattre les avions israéliens qui survolaient la région afin de photographier et de prouver le manège. Impossible de contredire cette analyse : le Hezbollah dispose désormais de 60.000 missiles, faisant fi de la résolution 1701 de l’ONU pourtant concoctée par la France.

 

Jugeant cet armement insuffisant, la France se proposait d'offrit encore il ya peu généreusement 100 missiles antichars au Liban, pays sans gouvernement, sans fiabilité, sous l’emprise de fauteurs de guerre, emprise incontestable puisque cette semaine à l’ONU, il rejetait la proposition française de sanctions contre la Syrie, manifestant ainsi envers nous sa reconnaissance et son amitié. 

 

Aujourd’hui, MM. Sarkozy et Juppé s’interrogent au sujet de la reconnaissance d’un nouvel état, la Palestine. Soyons certains que la décision est prise, les derniers votes de la France à l’ONU ne laissent aucun doute. Pourtant notre gouvernement serait bien inspiré de ne pas s’en mêler, car l’irrédentisme proclamé de notre nouvel ami provoquera une guerre inévitable. Déjà l’Egypte a ouvert sa frontière avec Gaza facilitant la logistique du prochain conflit.

 

Et tous nos amis contestés ? Les anciens comme l’Algérie, le Maroc, pays dans lesquels le terrorisme est endémique (6 Français tués hier), la Mauritanie (au fait que vient faire ce pays dans l’union méditerranéenne ?) ; les nouveaux, déjà contestés !, comme l’Egypte et la Tunisie….

 

Si contestés que leurs populations rêvent de réaliser en France l’eldorado de « l’Union Pour La Méditerranée ».

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:25

 

c.salomon

 

 

 

A bas l’État d’Israël, « juif des nations » !,

Par Claude Salomon LAGRANGE

pour europe-israel et aschkel.info

 

« Qui ne gueule pas la vérité, quand il sait la vérité, se fait complice des menteurs et des faussaires »

(Charles Péguy)

 

 

 

 

J’aurais pu titrer plus brutalement encore : « A Mort l’État d’Israël » ! Car c’est bien ce qui s’arrière pense et ce qui se manigance par les haïsseurs de l’État juif à l’œuvre activement en ce moment, jusque dans des chancelleries qui se prétendent faussement « amies » d’Israël, et tout particulièrement sous la houlette du Président Sarkozy et du Président Obama.

 

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Quel est leur projet ?

Imposer, d’ici septembre prochain, la reconnaissance unilatérale, en déni de tous les principes du Droit international, un énième État palestinien – après celui de Jordanie  -, avec à la clef, l’amputation de Jérusalem, la capitale d’Israël ; implicitement aussi, la ratification du projet d’apartheid clamé par Mahmoud Abbas d’exclure TOUS les juifs des territoires soumis à sa convoitise (ce qui est déjà le cas là où il exerce son « autorité », ou comme à Gaza par le 'Hamas) ; et de fermer les yeux sur le projet contenu dans les Chartes de l’OLP (1) et du 'Hamas (2) qui projettent ouvertement à l’éradication d’Israël … par étapes ! Quant à la négocier avec Israël, ou le reconnaître comme État juif, al-Zahar laisse entendre que le 'Hamas ne peut pas vouloir à la fois faire disparaître Israël, et son contraire !

 

(1) Charte OLP

(2) Charte 'Hamas 

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Il se passe comme si chaque soustraction à la souveraineté d’Israël octroyait une plus-value d’importance à des politiciens à la recherche de posture néo colonialiste et impérialiste.

 

Dénier le droit à la sécurité d’Israël, et par voie de conséquence, mettre en danger son existence, c’est ni plus ni moins ce qui se trame en ce moment même, dans une tendance internationale trouble et délétère, marquée chez les vrais ennemis de l’État juif par des mentalités ou des idéologies à dispositions totalitaires actives ; et chez les faux-amis, par la duplicité, les doubles discours, le cynisme, etc.

Les uns et les autres ne formant qu’un, tant l’absence de loyauté des amis politiques supposés peut s’avérer plus néfaste que la haine des ennemis quant aux effets provoqués, c’est-à-dire le désordre et la guerre, pour en tirer leur avantage.

Nous savons que dans la passion anti juive, il existe bien des nuances, bien des variétés et bien des intensités selon les époques de l’histoire.

 

* Nous avons ainsi connu au sein des nations, durant des siècles, l’antisémitisme qui consistait à s’en prendre à l’existence des Juifs en tant qu’individu, ou en tant que communauté.

* Après le cataclysme de la Shoah, sans être jamais rassasié, les antisémites ont dû s’inhiber jusqu’à ces dernières années en se camouflant derrière le masque de l’« antisionisme » et en recourant à une rhétorique à prétention tiers-mondiste et « palestinophile », pour mieux dénier aux Juifs en tant que nation le droit de vivre souverainement sur leur Terre reconquise après des siècles d’exil.

 

* Puis voilà que l’ antisionisme à son tour effectue, même chez les puissants de ce monde, sa mue pour apparaître en « anti-israélisme » qui n’est qu’un avatar de l’antisémitisme, derrière le faux prétexte d’une initiative qui traduit la nouvelle maladie des nations et qui relève de la même passion criminelle, contre les Juifs se refusant à leur tutelle.

 

Cette espèce de psychopathologie des États a des points communs avec ce que nous avons connu au travers de l’histoire aux dépens des Juifs en tant qu’individus, pour s’exercer désormais contre les Juifs dans leur État.

 

Il y a à peine plus de soixante ans, le Juif sans Terre, sans État et sans aucune protection était considéré comme un étranger indésirable, et à cause de cela, persécuté au sein des nations.

Aujourd’hui, alors que les Juifs ont recouvré leurs droits et leur souveraineté sur leur Terre d’Israël – en permettant ainsi, à tous ceux qui font le choix de demeurer parmi les nations de vivre dignement -, d’aucuns considèrent comme admis qu’Israël, « juif des nations », doit continuer à son tour à être traité comme un élément étranger parmi elles. Pour cela, il leur faut continuer à le traiter en Etat-paria, l’ostraciser, le délégitimer, le boycotter, l’affaiblir par tous les moyens, jusqu’à ce que disparition s’en suive, qu’à D.ieu ne plaise.

Faites leur valoir qu’Israël est l’une des plus grandes démocraties, non seulement l’unique dans sa région, mais aussi parmi les nations civilisées ; que les libertés y sont développées et respectées comme nulle part ailleurs ; que ses valeurs sont les mêmes que partage, théoriquement, le monde occidental, « et alors » ! vous répondent-ils. A croire que c’est ce qui est reproché à Israël.

Je ne dis donc pas que Le Président français – sous l’influence néfaste d’un Quai d’Orsay pernicieux et traditionnellement hostile, dans un même élan, aux Juifs et à Israël pour souhaiter la fermeture de cette « parenthèse de l’histoire » que représente la restauration d’un État juif -, agit délibérément pour la disparition physique d’Israël.

 

J’énonce en revanche que cette initiative sous la houlette du Président Sarkozy qui vise à provoquer, contre toutes logiques, la création d’un nouvel État palestinien, risque d’affaiblir l’État d’Israël au point de le réduire, en fin de compte, en une « réserve pour Juifs », en un État dhimmitisé en quelque sorte dans un environnement barbare, avec une souveraineté nationale réduite, avec toutes les conséquences que l’on imagine sans peine quand on voit, déjà, partout dans le monde, la « grande humanité » dont sont capables les islamo-barbares.

De fait, l’initiative dont il est question équivaut à un acte de sous-traitance d’un projet qui créerait, s’il se concrétisait, les conditions d’un possible ébranlement d’Israël. Les agisseurs d’un tel projet criminogène ne peuvent pas l’ignorer et s’ils en sont conscients, leur responsabilité est d’une extrême gravité !

 

Penser cela ne tient pas  de la stricte prise en compte des déclarations explicites et récurrentes des leaders arabo-musulmans quant à leurs intentions génocidaires, et d’une analyse prospective élémentaire.

Notons qu’une telle attitude inique des grandes nations relayée par les médias à leur botte, n’existe contre aucun autre peuple, ni contre aucun autre État. Seul l’État d’Israël fait l’objet d’une telle discrimination.

Aujourd’hui, toutes sortes de mobiles peu avouables se dissimulent derrière ces initiatives, pouvant certes apparaître sur certains aspects plausibles, tel que celui de sortir les arabes palestiniens de l’ornière dans laquelle l’ensemble des pays arabes les ont maintenus depuis 1948, pour les instrumentaliser contre Israël.

Or, les sentiments antijuifs sont, par excellence, des réactions de ce genre.

 

L’antisémitisme politique qui prend l’aspect de l’anti-israélisme, ou d’une critique injuste et disproportionnée d’Israël, ne dit pas son nom. Il est un expédient utilisé pour détourner l’attention, même s’il résulte d’une interférence de plusieurs facteurs.

 

Les coalitions des pourfendeurs de l’État juif vont des cohortes d’antisémites délirants que l’ont sait inaccessibles à l’épreuve de la réalité et à l’évidence des faits et éprouvant un profond besoin de haïr sans remords, à des esprits qui ne sont pas forcément faibles et à des personnalités parfois de premier plan qui agissent avec un cynisme pervers et une hypocrisie sans pareille, cherchant à nous convaincre qu’ils peuvent et qu’ils cherchent à causer un préjudice gravissime à l’État d’Israël, sans être pour autant … contre sa population.

Parmi ces instigateurs, certains paraissent mus par une ambition politique que rien ne réfrène, ou à la recherche d’un extrême sauvetage politique, en cherchant à se conformer à l’opinion dominante aux fins de servir des ambitions et des intérêts mesquins en vue d’obtenir une fausse gloire.

 

Israël donc, comme monnaie d’échange, c’est ce que j’ai déjà appelé  Israel ou l'actualite de la "pioche universelle" Confirmation donc.

 

C’est ainsi que dans une compulsion de répétition, une accélération de l’histoire s’effectue sous nos yeux dans une convergence des antis-Israël, faisant de cet État le « souffre-douleur » de l’ONU qui s’est transformée en succursale de l'OCI (Organisation Conférence Islamique),relayée par Nicolas Sarkozy et par Barak Hussein Obama. 

 

Je fais l’hypothèse que leurs attitudes à l’encontre d’Israël ne seraient pas en effet ce qu’elles sont, si celles-ci n’étaient pas « travaillées » par une intense ambivalence propice, dans un contexte international et national de malaise profond, de crise morale et d’une perte des valeurs éthiques, à l’éclosion de sentiments hostiles contre les Juifs organisés dans leur État.

 

Bien sûr, ces instigateurs opposeraient un démenti formel et clameraient qu’ils n’ont rien contre les Juifs en tant qu’individus ; qu’ils ne sont mus que par un souci de « justice » pour les palestiniens ; ils revendiqueront leur « droit » de critiquer Israël, même s’ils ne croient pas, pour la plupart d’entre eux, un traître mot de leurs mensonges. En revanche, dans leurs actes, ils signifient qu’ils ne supportent pas que les Juifs puissent vivre en hommes libres dans leur État.

Admettons encore un moment que ce que nous voyons à l’œuvre de la part du gouvernement Obama, du Président Sarkozy et de la Communauté européenne ne soit pas dû à la malveillance ou à des préjugés hostiles à l’État juif et que cela corresponde à quelque réalité et à des sentiments de justice et d’une recherche de la paix.

Verrait-on alors, comme nulle part ailleurs contre un autre État, des initiatives hypothéquant gravement la souveraineté et la sécurité d’Israël ? Bien sûr que non !

A l’inverse, prenons l’exemple de ce qui se passe en Syrie du fait d’un régime dictatorial et sanguinaire qui écrase la révolte de son peuple dans le sang.

 

Entendez-vous des condamnations convaincues des autres États ? Voyez-vous les tricheurs de l’indignation sélective s’indigner ou manifester ?

La Russie, à sa manière, donne le ton en « estimant que la crise en Syrie ne constitue pas une menace pour la sécurité internationale qui justifierait une intervention étrangère ». Selon elle, « une vraie menace pour la sécurité régionale pourrait venir d'une ingérence extérieure qui conduirait à un cercle de violence sans fin ». Tiens donc !

 

Les relations que les nations ont eu l’habitude, des siècles durant, d’avoir avec les Juifs comme des sujets asservis ont sûrement laissé des marques indélébiles dans certains esprits, au point de considérer qu’ils peuvent, toujours, exercer leur tutelle sur l’État souverain des Juifs.

Cela n’est plus possible, il faudra à ces nostalgiques des temps obscurs se résigner à cette réalité.

On peut aussi imaginer que ces attaques répétées contre l’État d’Israël agiront comme autant d’encouragements aux terroristes islamistes, comme aux antisémites de tout poil en voie de prolifération pour qu’ils s’en prennent plus encore qu’ils ne le font déjà aux Juifs qui vivent, encore, parmi les nations.

 

Certes, la politique n’a jamais fait bon ménage avec la morale. Mais nous vivons une époque où l’immoralité en politique atteint des sommets, à moins que ce soit la politique qui touche le fond du fait de telles initiatives.

 

Comme le pensait le philosophe Jacques Maritain, nous ne devons pas perdre de vue que ce zèle amer contre Israël prendra, inéluctablement s’il devait se poursuivre, la forme d’un zèle encore plus amer contre l’Occident et ses valeurs, auxquels Israël leur est consubstantiellement lié.

Car ce qui n’est pas juste envers Israël – je ne dis pas ce qui n’est pas inconditionnellement pour Israël, car chaque pays est légitimé à défendre ses intérêts, mais ce qui est injuste -, n’est jamais bon pour personne.

Alors que les peuples dans le monde arabo musulman qui connaît de profondes convulsions, cherchent à chasser leurs dictateurs et autres tyrans pour laisser s’y installer pire que pire au péril de leurs vies, dans nos démocraties nous disposons de moyens plus pacifiques pour congédier des politiques considérés comme incompétents, injustes et immoraux.

 

Nous allons connaître très prochainement des échéances électorales, et il ne manquera pas de citoyens éthiques, de toutes sensibilités, pour se souvenir de ces piètres manœuvres politiciennes couvertes par des médias menteurs, afin de renvoyer leurs auteurs aux oubliettes de l'histoire.

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