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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 05:35

 

Emmanuel NAVON

 

 

Vive le Québec Libre !

par Emmanuel NAVON

 

pour © 2011 www.aschkel.info


 

 

L’Université du Québec à Montréal (UQÀM) a récemment fait de moi un homme heureux.  Après y avoir donné ma conférence le 30 mars, j’ai été escorté par quatre gardes du corps qui m’ont fait filer par une sortie de secours avant de me fourguer dans une voiture qui s’est enfuie du campus.  Comme c’est grisant de jouer les chefs d’État ou les James Bond !  Malheureusement pour mon amour-propre, la vraie raison pour laquelle j’ai vécu cette scène est que je suis Israélien.

Bien qu’ayant été invité pour donner une conférence sur un sujet anodin (la géopolitique de l’énergie), ma présence à l’UQÀM a créé une controverse parce que je suis Israélien.  Certains étudiants ont exigé l’annulation de mon invitation sous prétexte qu’inviter un Israélien à l’UQÀM serait une souillure pour l’Université puisque Israël « commet un génocide en Palestine. »  Le département de sciences politiques n’a pas rejeté cet argument grotesque, mais a organisé un vote sur la question (une majorité de professeurs a voté contre l’annulation de ma conférence).

Les étudiants qui n’ont pas réussi à m’empêcher de parler à l’UQÀM ont accroché sur les murs de l’Université une photo et une citation de moi dans le but de me discréditer.  Mais tant la photo que la citation qu’ils ont choisies n’ont fait que me rendre fier.  La photo (prise de mon site Internet) me montre dans mon uniforme de Tsahal.  Quant à la citation (également prise de mon site Internet), la voici : « Dire que vous êtes antisioniste mais pas antisémite équivaut à dire que vous n’avez rien contre les Juifs tant qu’ils sont vulnérables. »  En tant que Juif, je suis fier d’être un soldat de réserve de Tsahal.  Et en tant que conférencier et écrivain, j’aime quand on me cite.

Après ma conférence, les "questions" furent en réalité des harangues hystériques (et longues) sur les "crimes du sionisme."  Une étudiante m’accusa d’être un « criminel de guerre » à cause de mon affiliation à l’Université de Bar-Ilan (je suis membre du Comité directeur du Centre pour la Communication internationale à l’Université de Bar-Ilan).  Étant donné que l’Université de Bar-Ilan dirige un programme d’enseignement à l’Académie d’Ariel, cela fait de moi un criminel de guerre.  Ce à quoi j’ai répondu que l’Académie d’Ariel, contrairement au campus de l’Université de Tel-Aviv (où j’enseigne), n’a pas été construite sur les ruines d’un village arabe, et que contrairement à mes collègues arabes en Israël je ne peux pas en tant que Juif être professeur dans un pays arabe.

J’ai continué à énumérer des faits embarrassants qui ont rendu mes accusateurs ridicules -au point qu’ils ont fini par quitter la salle.  Mais ils sont revenus plus tard avec des haut-parleurs pour hurler « Sionistes, meurtriers ! »

« L’antisémitisme est le snobisme du pauvre » a écrit Jean-Paul Sartre dans ses Réflexions sur la question juive.  Aujourd’hui, l’antisionisme est le snobisme de l’ignorant. Dans de nombreux campus, nul n’est besoin d’être érudit pour impressionner : il suffit d’être outré en parlant d’Israël.

Mon public à l’UQÀM n’était par composé uniquement d’incitateurs arabes et d’idiots du village. En réalité, de nombreuses personnes sont venues me serrer la main à la fin de ma conférence pour me remercier.  Certains étaient juifs, beaucoup étaient chrétiens.  Ils m’ont tous dit la même chose : « Merci d’avoir dit la vérité, merci de nous avoir rendu notre fierté, merci de nous donner espoir. »

Ces gens savent que leur liberté est en danger.  Et de plus en plus d’Européens et d’Américains partagent ce sentiment. Ils comprennent que le terrorisme intellectuel, l’irrationalité et l’hypocrisie qui caractérisent le traitement d’Israël en Occident constituent une menace pour l’Occident.

La liste des résistants ne fait que croître.  Elle comprend le Premier Ministre canadien Stephen Harper qui a récemment déclaré que « ceux qui menacent l’existence du peuple juif sont une menace pour nous tous ; » L’ancien Premier ministre espagnol José Mariá Aznar, qui dit que « le combat d’Israël est notre combat ; » La journaliste espagnole de gauche Pilar Rahola, qui a écrit que « si Israël est détruit, notre liberté, notre modernité et notre culture seront détruites ; » La députée italienne Fiama Nirenstein, qui a déclaré que « la diffamation d’Israël est la honte du monde ; » Le sénateur français (anciennement socialiste) Jean-Pierre Plancade, qui implore Israël à gagner pour que sa propre liberté soit préservée ; L’ancien sénateur social-démocrate Thilo Sarrazin, qui affirme que l’Allemagne s’islamise; et la journaliste britannique Melanie Philips, qui montre comment l’Angleterre est en train de sombrer dans l’irrationalité.

Lorsque de Gaulle s’exclama « vive le Québec libre ! » depuis le balcon de la Mairie de Montréal en juillet 1967, il voulait dire la liberté vis-à-vis la suprématie anglo-saxonne.  Aujourd’hui, la liberté du Québec, et la liberté de l’Occident, sont menacées par la haine et l’irrationalité dont les Juifs sont toujours les premières mais jamais les dernières victimes.  Maintenant que nous Juifs sommes souverains et libres, nos anciens oppresseurs veulent que nous soyons victorieux parce qu’ils savent que leur liberté en dépend.  Quelle ironie.  Et quelle responsabilité.

Emmanuel Navon
8 avril 2011

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 21:10

 

 

 

 

Banner Alain Rubin

 

 

Rosny-Noisy-enquête,  suite mais pas fin

« De toute façon, il l’a bien cherché…»

 

Par Alain RUBIN

pour © 2011 www.aschkel.info

 

Lire le début

 

2.Rosny- Noisy-le-Sec, une bien sombre affaire d’anonymes vengeurs...suite Par Alain RUBIN

1.France - Noisy-le–Sec un deux avril… Par Alain RUBIN

 

 


Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Les premières informations, puis l’embargo sur les patronymes des protagonistes, m’ont fait penser que nous étions devant une seconde affaire Sellam.

Finalement, -même si persiste l’embargo sur les patronymes et les prénoms, la publication, par le quotidien le parisien du mardi 5 avril, de celui de la victime accompagnant sa photo-, on doit convenir qu’il ne s’agissait, ni de près, ni de loin, devant une nouvelle et grave agression antisémite.

Mais les faits n’en sont pas moins graves. Ils n’en ont pour autant pas perdu leur caractère, devant faire sonner le tocsin. Je m’explique :

Les autres aspects sinistres et inquiétants de ce lynchage se confirment bien. Ils illustrent une réalité devenue quotidienne, pour des millions de français, une réalité devenue habituelle et insupportable pour beaucoup, une réalité « honteusement » dénoncée par le ministre Guéant. 

La mise en garde vaut à Claude Guéant de risquer une mise en examen -parce qu’il dit qu’il faut ne pas accepter certains comportements liés à des effets de masses qu’il relie à l’islam. Il est en  effet   l’objet d’une plainte de SOS Racisme.

Dans cette affaire criminelle de la gare de Noisy-le-Sec, je voudrais relever quelques paroles des uns et des autres. Ce sont des paroles telles que les restituent le quotidien « le parisien ». Nous verrons, en les écoutant, si nous sommes l’objet d’une obsession.

Nous verrons si nous voyons partout des sortes d’éléphants roses hostiles aux fondements moraux et légaux *1 de ce pays.

Nous verrons si, dans cette violence criminelle assumée, s’exprime l’expansion rampante d’une culture opposée aux normes façonnées par plus de mille ans de vie sociale dans ce pays.

Ecoutons le père de la victime : « victime d’une méprise… »

(…) quant à la romance entre Haroun (la victime) et Awa, elle laisse tout le monde perplexe ici. Le propre père d’Haroun avoue même ne pas y croire. « Pour moi, cette fille n’est pas la petite amie de mon fils (…) qu’ils étaient amis, mais rien de plus. Haroun a été victime d’une méprise ». (Le Parisien du mardi 5 avril 2011)

Pour dire les choses autrement, le fils de Mamadou n’est pas victime d’une bande de jeunes qui considèrent les jeunes filles de leur « cités » comme un cheptel dont ils auraient la possession exclusive. Il n’est pas victime d’une vendetta inacceptable : Il est « victime d’une méprise ».

Pour parler clair, la violence était justifiée, seulement, elle n’a pas sanctionnée le véritable coupable, elle n’a pas frappé celui méritant les foudres vengeresses des jeunes de Rosny.

Ecoutons un jeune du quartier où demeure la victime : « si je croise un mec de là bas, je le bute… »

« Rosny-sous-Bois (…) c’est à des kilomètres d’ici. On ne les connaît même pas », peste Hicham. Pourtant il s’est posé la question des représailles. « Quand j’ai appris qu’Haroun était à l’hôpital, j’ai pleuré, et j’ai tout de suite pensé : Si je croise  un mec de là bas, je le bute » (…) si Haroun était mort, il faudrait le venger (…) mais il ne s’en sort pas trop mal, on ne va pas déclencher une guerre sans fin ».

Et du côté de l’environnement humain des lyncheurs, que dit-on ? Le même reportage donne ce propos d’un collégien, parlant de la victime des lyncheurs : « on ne sait pas ce qui s’est passé. De toute façon, il l’a bien cherché ».

Alain Rubin

*1 la conquête romaine a transformé la Gaule en Gaule romaine. Elle a pu transformer en proto nation, dominée par Rome, un ensemble de confédérations tribales celtiques rivales, jalouses les unes des autres, formées de petits clans réunis en tribus au sein desquelles régnait la solidarité guerrière obligatoire entrainant chaque membre dans le système de la vendetta.

Cet ordre guerrier clanique a disparu, sous les coups de boutoirs du droit romain et de son appareil militaro-administratif, sous les coups de boutoir de la justice seigneuriale puis royale et enfin sous ceux de la loi républicaine et de sa gendarmerie sillonnant les campagnes, à pieds ou à cheval.

En 2011, de nouvelles populations, sorties d’Afrique et d’Afrique du nord, agissent, on le voit sur le quai de la gare de Noisy-le-Sec, comme si, en France, la source du droit et de la justice étaient redevenue la solidarité obligatoire du clan. Il est évident que le développement numérique de ces populations, pour lesquelles la réalité morale, pour lesquelles la source de l’identité, c’est le « clan du quartier », c’est le clan de la « cité », combiné à l’identité ethnique et religieuse, pose un évident problème. Est-il raciste ou xénophobe de le constater ?

Mais peut-être que SOS Racisme va nous dire que les interviews parues dans le Parisien du mardi 5 avril sont des faux et que les personnes en questions n’existent pas ou qu’elles n’ont pas tenus les propos reproduits par le quotidien ?

Peut-être que SOS Racisme et tutti quanti vont nous dire qu’il ne s’est rien passé sur le quai de la gare de Noisy-le-Sec ??

Alain Rubin

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 20:39

 

Si elle ne le faisait pas exprès ce serait encore plus grave !!!

Bravo l'Europe !!!

 

Gaza: Catherine Ashton provoque le courroux de diplomates israéliens
 
ejpress.
Dans une déclaration publiée vendredi, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité "condamne fermement les tirs de mortiers et de roquettes lancés hier depuis la bande de Gaza, attaques, qui, une fois de plus, touchent la population civile innocente. Ces tirs doivent cesser immédiatement". Mais elle ne mentionne pas que cette attaque visait un bus scolaire dans le sud d'Israël.

 

BRUXELLES (AFP-EJP)---La chef de la politique étrangère de l’Union européenne Catherine Ashton a appelé vendredi Israël "à la retenue" à Gaza sans condamner explicitement le Hamas dont la branche armée a revendiqué une attaque contre un bus d'écoliers dans laquelle un jeune de 16 ans a été sérieusement blessé, provoquant le courroux de diplomates israéliens.

"Nous sommes consternés par le choix des mots choisis par l'Union européenne après des attaques contre des civils israéliens et, en particulier, par le fait que la déclaration (de Mme Ashton) omet toute mention du tir d'un missile antichar sur un autobus scolaire israélien par le Hamas", a indiqué à l'AFP une source diplomatique israélienne.

"Ce choix de mots qui ne comportent pas un rejet pur et simple des crimes de guerre commis quotidiennement par le Hamas est troublant", a ajouté cette source.

Dans une déclaration publiée vendredi, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité "condamne fermement les tirs de mortiers et de roquettes lancés hier depuis la bande de Gaza, attaques, qui, une fois de plus, touchent la population civile innocente. Ces tirs doivent cesser immédiatement". 

 Mais elle ne mentionne pas que cette attaque visait un bus scolaire près du kibboutz Sa’ar dans le sud d'Israël.

Elle se dit "profondément préoccupée par l'escalade de la violence".

"Je déplore également la mort de civils à Gaza et j’appelle Israël à faire preuve de retenue", ajoute-t-elle, sans préciser que les raids israéliens visaient des éléments armés du Hamas. "Les civils doivent être épargnés, partout et en toutes circonstances".

"Seule une cessation immédiate de tous les actes de violence peut ramener le calme nécessaire à une trêve durable dans la bande de Gaza", a conclu Mme Ashton.

Selon une porte-parole militaire d'Israël, l'armée a mené 14 raids aériens et deux attaques de chars jeudi contre des cibles à Gaza après le tir de missile contre un bus scolaire, revendiqué par l'aile militaire du Hamas qui l'a présenté comme une "première réponse" à la mort de trois des siens le 2 avril dans un raid aérien.

Une cinquantaine d'obus de mortier et de roquettes sont tombés jeudi sur le sud d'Israël, et une roquette de Gaza a été interceptée pour la première fois par le nouveau système de défense antimissile israélien Iron Dome ("Dôme de fer").


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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 08:14

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LETTRE OUVERTE DE FRANCE-ISRAEL AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

-Gilles William GOLDNADEL

Président de france-israel.


                                                                                                                                                                                                    

Paris, le 6 avril 2011

 

Monsieur le Président de la République

Nicolas SARKOZY

Palais de l’Elysée

Rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

                                                                           

Monsieur le Président de la République,

C’est au nom de notre amitié commune pour l’Etat d’Israël et de son peuple que je vous écris aujourd’hui cette lettre que je souhaite rendre publique.

Le rapport du juge Richard Goldstone à l’encontre duquel l’association que j’ai l’honneur de présider s’est toujours montrée sévère compte tenu de sa mission originelle et des conditions de son élaboration, a causé à l’honneur et à la dignité de la nation israélienne des dommages incalculables.

 

Nous avons considéré à l’époque que la voix de la France au sein de l’Organisation des Nations Unies ne s’était pas montrée suffisamment ferme, a fortiori à l’égard du Conseil des Droits de l’Homme, auquel appartiennent des pays comme l’Iran et la Libye et qui est devenu ces dernières années un vecteur de haine et de division à l’encontre de l’Etat juif, quand ce n’est pas de la France.

Ainsi que vous le savez, le juge Goldstone lui-même, dans un entretien autocritique au Washington Post, vient de reconnaître que le rapport qui porte son nom était largement injustifié en ce que notamment il était faux de prétendre, qu’au rebours du Hamas, Israël avait intentionnellement visé les populations civiles.

 

Vous avez toujours voulu vous montrer un ami exigeant de l’Etat Juif.

 

A diverses reprises, vous n’avez pas hésité à critiquer les positions prises par son gouvernement.

 

Vous avez ainsi gagné largement la confiance des peuples et des Etats du Proche et Moyen-Orient.

 

Avec la même exigence de justice et de vérité, nous attendons aujourd’hui de vous, à ce moment crucial, que vous portiez fort et haut la voix de notre pays en exigeant du Conseil des Droits de l’Homme, la révision d’un rapport dont aujourd’hui même son auteur principal reconnaît le caractère injuste et excessif.

 

Au-delà de l’aspect juridique de cette démarche, vous marqueriez ainsi que l’Organisation des Nations Unes, outil si important pour unir les nations, ne doit plus jamais se faire l’instrument du parti pris et de l’iniquité.

 

 

Je vous prie de croire que cette présente requête est motivée non seulement par l’intérêt de la France et d’Israël, mais encore par celui de l’humanité toute entière.

 

Dans l’espoir que vous voudrez vous saisir de cette occasion unique de montrer le juste chemin,

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en ma très respectueuse et amicale considération.

 

 

Gilles William GOLDNADEL

Président de France-Israël

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 07:37

 

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Rosny- Noisy-le-Sec, une bien sombre affaire d’anonymes vengeurs...suite

 

Par Alain RUBIN

pour © 2011 www.aschkel.info


 

A lire

>France - Noisy-le–Sec un deux avril… Par Alain RUBIN

 

 

Je relevais, mardi, que le lynchage de la gare de Noisy-le-Sec est curieusement devenu une histoire presque sans parole, mettant aux prises des anonymes.

 

Après avoir eu un patronyme dimanche, la victime n’en possède plus depuis, pas plus que les lyncheurs qui deviennent (antenne2 ce matin) « principalement des mineurs ».

Le droit de l’instruction veut que l’identité de mineurs mis en examen reste confidentielle. Leur procès devra avoir lieu à huis-clos. Par contre, pour les lyncheurs majeurs, l’anonymat n’est pas une obligation de la procédure.

 

C’est donc un choix de la « justice », si aucun patronyme n’est rendu public. Pour quelles raisons ? On ne peut pas savoir ?? On ne doit pas savoir ???

 

Et dans cette affaire, des non-mineurs, il y en a au moins un, puisque, nous dit-on,  les dix agresseurs, dont seulement sept seraient déférés devant la justice-, sont « principalement des mineurs ». Ce ou ces non-mineur(s) restent anonymes, bien qu’à ma connaissance cela ne découle pas d’une obligation légale de la procédure.

Le ou les lyncheurs n’ont-ils pas de noms ? Pourquoi ? L’auraient-ils oublié ? N’auraient-ils pas de papiers ? Personne ne les connaîtrait ? Pas même leurs complices dans un acte meurtrier, qualifié, par la justice, de tentative d’homicide involontaire...

 

Homicide involontaire...

 

Evidemment, se mettre à au moins sept des dix membres du commando de vengeurs, pour asséner force coups de poings et coups de savates, frapper un homme seul jusqu’à le laisser pour mort, -le foie et la rate éclatés-, après cette exécution de la sentence d’un clan (la «cité»),le laisser pour mort avec un grave traumatisme cérébral, c’était manifestement des signes d’une évidente volonté de ne pas tuer cet homme qui avait commis l’irréparable acte immoral appelant la vengeance ?! La victime avait commis un acte d’une gravité telle qu’il nécessitait la descente en urgence d’un commando de castagneurs ? Évidemment, la victime avait passé outre le tabou local de possession exclusive des jeunes femmes de la « cité » par le clan des hommes de la « cité ».

 

Dans le secret du cabinet, le juge, puis dans le huis-clos du tribunal, les jurés, le procureur, l’avocat de la partie civile, pourront questionner ou faire questionner cette police privée des mœurs imposant par l’intimidation et la violence la « loi de la cité », loi opposée à la loi de la République.

 

Espérons qu’ils auront, les uns et les autres, plus de réponse que n’en eurent leurs homologues, lors de l’instruction puis du procès du gang dit des « barbares » ; gang kidnappeur et assassin du jeune vendeur de téléphone, le Juif Halimi, enlevé, emprisonné, torturé puis tué parce que Juif.

 

Ce matin, on pouvait aussi apprendre que les Frères Musulmans d’Egypte, -socle et gros bataillon de l’armée internationale du djihad-, soutenait une proposition de formation d’une « police des mœurs ».

 

Alain Rubin

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 15:35

 

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France - Noisy-le–Sec  un deux avril…

Par Alain RUBIN

pour  © 2011 www.aschkel.info

Un jeune couple attendait le train. Il n’était pas seul sur le quai. Ici et là, quelques voyageurs, puis surgissant de nulle part,  fondant sur les deux jeunes gens, un groupe de « jeunes », comme il faut dire aujourd’hui, sous peine d’être mené devant le juge.

Ces « jeunes », -un groupe de sept à dix selon les témoins, au moins huit*1, si l’ont prend en considération les sept mineurs et l’adulte arrêtés dans la journée et fin de la nuit de dimanche 2 avril -, sont venus entourer le couple.

On a d’abord cru qu’ils venaient réclamer, à Stéphane Sellam (selon un quotidien s’exprimant dimanche sur le sujet ce serait le nom de leur victime*2) son portefeuille. On a d’abord cru que le jeune homme ayant refusé, les courageux agresseurs, devenus enragés, l’auraient sans autre raison et forme de procès, roué de coups puis laissé pour mort, foie et rate éclaté, et grave blessure à la tête.

L’arme des agresseurs, leurs pieds et leurs poings. Le style, c’est l’homme.

Simple crime crapuleux ?

C’est ce que l’on aurait d’abord cru. Puis on apprendra : que dans le groupe d’immeubles d’où venaient les tueurs, on considère les jeunes femmes comme un cheptel « humain », un cheptel appartenant « à la cité ». Considérer les jeunes femmes comme la propriété d’un clan, en l’occurrence comme la possession exclusive d’une « cité », ça vous fait penser à quoi ? Ça vous ne vous rappelle pas une idéologie totalitaire, qualifiée ici et là de… religion ???

Vous aurez remarqué que depuis lundi la victime semble n’avoir plus de nom, elle non plus. C’est la victime. C’est devenu, depuis dimanche soir, un jeune homme de dix neuf ans.

Vous aurez observé aussi que les assassins n’ont pas non plus de patronymes : ce sont « sept mineurs et un adulte », puis dix jeunes principalement des mineurs de la cité du Bois Perrier, apprendra-t-on…

Il y a une curieuse de coïncidence

Il y a quand même une singulière coïncidence entre cette agression et un meurtre qui eut lieu dans le 19ème il y a quelques années.

Cet acte inqualifiable, que des médias nous vendent depuis trois jours comme un fait divers sans signification politique, comme une banale et pure délinquance, puis comme une déplorable affaire d’appropriation des filles par la cité, nous ramène à un autre fait divers.

Il y a en effet une dizaine d’année, dans le 19ème arrondissement, un autre jeune homme, lui aussi ayant Sellam pour patronyme, a été assassiné, égorgé, dans la cave de son immeuble HLM, par un autre jeune, son voisin de palier.

L’assassin se targuera, dans un langage approximatif, de défendre sa « religion » par « l’épée »,  par l’épée du poignard de l’égorgeur rituel…

Dans cette affaire d’agression à volonté assassine, les médecins et les juges concluront que l’idéologie du meurtrier n’était pour rien dans le guet-apens dans la cave de l’immeuble de la victime et de l’assassin, qu’elle était absolument innocente, qu’elle ne pouvait expliquer, ni l’embuscade, ni l’égorgement. Seul l’état pathologique du voisin de palier meurtrier volontaire pouvait donner une raison recevable devant un tribunal de France formaté par l’idéologie que la LDH et quelques autres veulent ériger en système de pensée obligatoire, partout et toujours*3...

Des médias se sont discrètement posé la question : comment est-il possible qu’un groupe d’une dizaine de « jeunes » se soit acharnés, à coups de pieds et de poings, sur un autre jeune qui n’avait pas voulu leur remettre bien poliment son portefeuille ?

Depuis que l’ont sait que les tueurs ont voulu préserver l’usage exclusif du cheptel des femmes de la « cité », on ne les entend plus s’interroger. Un silence de mort accompagne l’enquête. D’où provient que des jeunes en principe de ce pays, des jeunes de 2011 pas des jeunes de l’an moins quelque chose ou des jeunes des 6ème et 7ème siècle, considèrent les femmes comme jamais on ne les a considérées dans ce pays, ou plutôt comme on ne les considère plus depuis la fin de la civilisation tribale des celtes et celle des tribus germaniques, il y a plus de quatorze siècles.

En 2011, le vieux monde de la violence guerrière, pour la possession des femmes, que l’on croyait enfoui sous quatorze siècles de cette culture qui s’est édifiée en même temps que se construisait la nation française, a ressurgit avec une violence sur laquelle ne s’attarde guère les médias, de crainte de stigmatiser ou de relancer le débat sur l’identité nationale, que dans certains milieux on a décrèté obsolète ou thème d’extrême droite.

Pour l’instant, les brèves informations ne s’interrogent pas sur le fait que la victime laissée pour morte s’appelle Sellam*2.

Je me permettrai donc, bien respectueusement, de demander à mesdames et messieurs les juges, à la noblesse de clavier d’ordinateur de la caste journalistique, aux femmes et aux hommes politiques, à tous ceux affectant d’être aveugles et sourds de métiers ou pour d’autres raisons et connivences : ne voyez-vous aucun rapport entre l’assassinat par égorgement ritualisé d’un jeune homme dans les caves de sa HLM et l’agression de Noisy-le-Sec, laissant pour mort son homonyme ? Non, vous ne voyez pas de rapport ?

Alain Rubin

 

*1 ce mardi matin, la radio donne le chiffre de dix courageux justiciers, dix héros de la justice clanique opposée à la morale nationale et à l’universalité du sentiment amoureux.

*2  un ami m’objectait ce matin que la victime porterait un prénom typiquement musulman. Elle ne serait donc pas juive comme je le laisse penser. Cela ne change pas grand-chose au problème de fond, à savoir le surgissement dans la gare de Noisy-le-Sec d’une violence clanique débridée, d’une violence clanique prête à tuer,  après s’être s’installée comme une lèpre dans certains quartiers, en s’appuyant ici et là sur une idéologie « religieuse » qui la légitime aux yeux des agresseurs et des tenants d’un ordre guerrier opposé à la discipline républicaine et aux valeurs nationales.

*3 c’est ainsi que le ministre Guéant se retrouve devenu l’objet de poursuites de la part d’une association financée par les fonds publics plus que par les cotisations de ses rares adhérents (SOS racisme). Son crime raciste : le ministre a osé dire, je le cite : « l’accroissement du nombre des fidèles de cette religion, un certain nombre de comportements posent problèmes (...) et qu’il n’y a aucune raison que la République accorde plus de droits à une religion qu’elles n’en a accordé en 1905 à des religions qui étaient anciennement ancrées dans notre pays ». Dîtes-moi, en quoi ces propos sont-ils racistes ?

Qu’aurait-il fallu dire pour trouver grâce aux yeux de SOS Racisme et d’un certain Klugman, avocat de son état et ancien « syndicaliste étudiant », pour ne pas être accusé de tenir des propos « indignes d’un représentant de la République » ?

Aurait-il fallu dire : que la religion massivement arrivée sur le territoire de la République à partir des années 70 disposera de droits supérieurs à celles des religions qui durent passer, toutes, sous les fourches caudines des lois de la République en 1801-1808, puis en 1905 ?

Aurait-il fallu dire : que ces lois et les textes réglementaires qui les accompagnent ne s’appliquent pas à la dernière religion arrivée, parce que pour être l’égale des religions déjà installées il lui faut des droits supérieurs ?

Aurait-il fallu dire : qu’il n’y avait, en novembre 2005, aucune connexion entre la grenade qui aurait « sciemment » été jetée dans la mosquée de Clichy sous bois -lorsque commenceront les premiers attroupements protestant contre la mort de trois adolescents de « la diversité » dans une enceinte à haute tension où ils s’étaient cachés, pensant être l’objet d’une volonté policière de les contrôler- et les accusations contraires aux faits, celles prétendant qu’il y aurait eu une tentative d’agression policières contre les croyants musulmans présents dans la mosquées, alors que de nombreux « jeunes » s’étaient rassemblés autour et qu’avait commencé, ici et là, la sarabande des incendies de voitures et des jets de projectiles divers et variés mais toujours dangereux pour qui les reçoit en pleine tête?

Aurait-il fallu dire que ce ne sont pas du tout des problèmes : les mosquées des rues Polonceau et Myrha, lieux de culte vides ou quasi-vides pendant tout le temps que ces mêmes rues se remplissent chaque vendredi de croyants venant de toute la région parisienne (94, 93, 91, 78,77) ; ces mêmes croyants s’appropriant rituellement l’espace public chaque fois,  croyants s’étant dotés d’une sorte de police privée (une milice, c’est comme cela que cela s’appelle en français, un outil régalien privé s’imposant à tous, croyants et passants ou riverains incroyants), barrant l’accès aux automobilistes, au moyen de barrières métalliques posées puis enlevées par ces fidèles portant brassard...

Il aurait fallu dire quoi ? Que ces barrages de rues enrichissent la vie sociale, qu’ils sont un signe de la diversité qui enrichit la société et la porte à des niveaux supérieurs de vitalité, de culture et de civilisation ?

Aurait-il fallu dire : qu’il était parfaitement légitime de mettre le feu à des voitures de voisins, parce qu’on avait cru que la police avait volontairement envoyée, près de la porte de la mosquée de Clichy-sous bois, la grenade qui avait roulé, diffusant du gaz lacrymogène à l’intérieur de l’édifice religieux, dont la porte n’était pas fermée, ce qui avait permis que la grenade se retrouve à l’intérieur du lieu de culte?

Aurait-il fallu dire : que ces émeutes étaient légitimes et enrichissaient beaucoup, elles aussi, la vie sociale et citoyenne ?

 

PS

A Tourcoing, des femmes musulmanes vont manifester. Elles « en ont assez, elles iront avec des pancartes, pour qu’on parle des vrais problèmes » (propos entendus sur Europe 1, ce mardi 5 avril). Evidemment, c’est certain, c’est pour « diviser les français », c’est pour faire de « l’islam un bouc émissaire », c’est pour « stigmatiser les couches populaires les plus faibles et les plus exploitées » que ces vieux commerçants, derniers boucher-charcutier» de Roubaix-Tourcoing, y ont plié bagage, renonçant à leur commerce, après des années de présence professionnelle, cédant, après des semaines et des mois de harcèlements diversifiés et d’injures, après des semaines et des mois de crachats et de souillures de toutes sortes jetées sur la vitrine de leur boutique…

Un certain Klugman, avocat de son état, voit chez le Ministre Guéant, « un délinquant de la parole ». SOS Racisme, elle, « est terrifiée », terrifiée par les paroles du ministre que nous venons de citer plus avant. Par contre, le sort des charcutiers de Tourcoing ne les terrifie pas. Le sort des jeunes filles de Rosny sous bois, devenues cheptel de bandes de jeunes et d’homme prêts au meurtre pour faire régner sans partage leur loi, ça, visiblement, cela ne les terrifie pas, ces bonnes âmes de SOS Racisme et d’avocat ex « syndicaliste » étudiant...

La preuve que l’association, vivant pour partie des impôts, est terrifiée, c’est qu’elle porte plainte. Elle veut amener le Ministre dans le cabinet du juge pour lui faire rendre des comptes devant le tribunal. On voit ici que SOS Racisme est effectivement terrifiée, par un ordre terrifiant. Mais qui tente de terrifier qui, en vérité, et pour quels objectifs ?

Alain Rubin

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 08:51

 

 

 

Europe-France : ennemis publics numéro 1 de la survie d'Israël

Par Pat CARTIER Samedi, 02 Avril 2011

public-enemy31Cessons de prendre des gants. Cessons de nous comporter en aveugles. La pire menace contre Israël et par voie de conséquence contre le Peuple juif vient encore une fois de cette Europe mobilisée par la France pour amener, avec quel acharnement, Israël à plier en vue de le contraindre à retourner dans des frontières d'Auschwitz.

La France en a fait son cheval de bataille diplomatique. Ce pays ne ménage pas ses efforts pour parvenir à imposer sa solution, imaginant redorer dans le monde arabe son blason d'ancienne puissance coloniale sur le déclin.

Les revoilà donc à peine aprés une soixantaine d'années, un temps insignifiant à l'échelle de l'Histoire, prendre prématurement des initiatives dont les effets seront dramatiques s'ils se concrétisent.

Est-ce une maladie française historiquement récurrente que de devancer en collaborateur zélé les souhaits de nos plus proches ennemis ?

L'Union Européenne insiste pour présenter ce mois d'avril un plan menant à la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 67, c'est-à-dire des frontières d'avant la guerre de 1967, donc les frontières de 1949, celles d'une ligne d'armistice, totalement indéfendables au sein d'un environnement plus islamiste, plus fanatisé, plus destructeur que jamais.

Par ce choix délibéré, la France réduit à néant tout encouragement des Palestiniens à des concessions « douloureuses ». Ceux-ci n'attendaient que cette occasion pour se soustraire à toute négociation, rêvant d'obtenir sur un plateau d'argent des frontières incluant des territoires dont ils ne veulent pas pour constituer un Etat... mais qu'ils sont disposés à accaparer comme tremplin d'une étape de la lutte islamique de libération de toute la Palestine.

Ne nous y trompons pas. Le fait n'est pas anodin. Il sonne comme une déclaration de guerre, par soutien total, dirons-nous par soumission aux desiderata de nos ennemis. Une guerre menée par procuration. Les Européens se gardant bien d'appuyer les revendications nationalistes par exemple des Kurdes de Turquie pas plus que celles d'autres populations confrontées à des Etats puissants. Fort avec les faibles et faible avec les forts, ainsi se révèle la pusillanime Europe des lâches.

Cette politique antisémite émane du Quai d'Orsay dont l'anti-judaisme puis l'anti-Israélisme ne se sont jamais démentis depuis une centaine d'années, mis à part une trés courte période sous la IVième République. Une détestation qui se poursuit avec une constance que beaucoup de juifs ne discernent pas, noyés sous un flot de discours "humanistes" flattant une communauté charmée devant des murs de cérémonies de commémorations mortuaires, non lassée d'entendre ressasser des jolis mots larmoyants sur « le-drame-des-victimes-de la-choah » rédigés par un sous-préfet de service.

Sitôt le dos tourné, ces mêmes politiciens de gauche à droite, tous partis réunis, militent au nom d'un prétendu équilibre théorique n'existant que dans leur imagination, en vue de réduire Israël à la portion congrue en feignant d'ignorer pire que Tartuffe, le résultat final de leurs nuisances déguisées en bonnes actions.

Comme hier avant la catastrophe, les Juifs accrochés à leur situation matérielle, à leurs privilèges du moment, à leurs habitudes, se refusent de voir les réalités. Ils se mentent à eux-mêmes quant à l'urgence d'une réelle mobilisation face aux dangers qui menacent.

Les uns ont pris franchement le parti de nos détracteurs contre Israël en s'illusionnant comme les premiers Juifs communistes partisans ardents de la révolution que leur choix sincère les absoudra.

Les autres louvoient dans les sphères des pouvoirs et influences, déguisés en Juifs de Cour. Ils tentent, ils espérent concilier tant qu'ils ne sont pas dos au mur tous les avantages d'une situation, se bornant à gérer un statu-quo qui s'effrite.

Parmi ceux-là, nombre sont représentants et responsables communautaires jusqu'aux plus hauts échelons. lls portent la responsabilité de leur aveuglement de leur inconscience , de leur léthargie et de leur silence coupables envers le peuple juif, flattés d'être le porte-parole de ceux... qui leur ressemblent.

Ils sont empêtrés dans le langage et l'air pollué des politiciens anti-israéliens qu'ils fréquentent en Monsieur Jourdain pas trop regardants de ce que cache la prose de leurs amis. Combien d'entre-eux n'ont déjà pas adopté leurs dialectiques faussement humaniste qui aide à donner la bonne conscience qui masque les forfaits ?

Ces gens là, qui devraient se soucier pour l'avenir de leurs enfants du maintien de l'intégrité d'Israël, ont-ils condamné la politique de guerre menée par Sarkozy et ses prédécesseurs ? Mettent-ils en garde les Juifs qui n'ont pas d'yeux pour voir ni d'oreilles pour entendre ?

Non, bien évidemment. Leur cécité est plus grave que celles de leurs péres et grands-péres enfermés dans une Europe antisémite dans laquelle ils croyaient s'assimiler en attendant de meilleurs jours puisqu'Israël n'existait pas en soutien ou en refuge.

Ceux d'aujourd'hui portent une faute bien plus lourde : ils s'acoquinent consciemment pour les uns et inconsciemment pour les autres avec leurs bourreaux dont le visage leur apparaît souriant au travers du langage de la soporifique "bien pensance" agissant en aides et complices des ennemis mortels de notre peuple.

Pour qui a compris les enjeux des crises et catastrophes que l'Europe prépare aux juifs par Israël interposé il est temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard.

Sachez que la guerre ira jusqu'au bout et choisissez votre camp en toute lucidité. Hors et contre l'Europe s'il le faut!

Laissez vos dirigeants et autres intellectuels de service qu'ils s'appellent Bernard, Henri, ou Alain si brillants soient-ils s'entre-admirer dans les cours d'Assuérus .

Aidez-les s'il en est encore temps à ne pas trop ressembler à ceux qui ont mené par complaisance, inconscience ou aveuglement leurs fréres à présenter leurs gorge sous les couteaux ennemis, cette fois des nazislamistes en cravate.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 08:59

 

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Merci Alain

 

Identité nationale

Par Alain RUBIN

Pour © 2011 www.aschkel.info

Article précédent : 

>Laïcité, islam, de fausses questions pour de faux problèmes ? 

 

 

La déroute des formations politiques désertées par l’abstentionnisme massif et la montée électorale du Front national, en dépit de sa diabolisation ou des injures quotidiennes à l’encontre de ses électeurs traités de « connards » sur certaine antenne publique provoquent, paradoxalement, l’édiction de nouveaux tabous dans le domaine politique.

Désormais, pour une certaine faune politique, journalistique et « humoristique », parler de Laïcité, parler d’identité nationale, parler de problèmes inhérents à l’islam, ce serait s’engager dans des débats « racistes »... parce que ce serait rendre responsables des dysfonctionnements sociaux et des effets des crises économiques certains groupes de populations stigmatisés par ces débats.

Avec cette grille de lecture purement idéologique, serait scandaleusement xénophobes, voire racistes : la Première République imposant la tenue d’un Grand Sanhédrin pour que les Rabbins mettent la religion des Juifs en phase avec les lois de la République comme condition impérative à l’attribution de la nationalité française aux Juifs vivant en France, la mise du Pape en résidence surveillée au château de Fontainebleau ainsi que les termes du Concordat soumettant les nominations d’Evêques à l’approbation des autorités civiles, puis la troisième république, faisant rendre gorge à l’Eglise catholique dans le sillage de la loi de séparation de 1905.

Pour revenir aux questions de fond, indépendantes de la question de savoir pour qui fallait-il voter ou pas aux élections cantonales, je soumets à la réflexion de chacun ce que j’écrivais en décembre 200, au sujet de la question de l’identité nationale.

Alain Rubin le 31 mars 2011

 

Identité nationale (4 décembre 2009)

Le gouvernement a lancé un débat.

De différents côtés, des boucliers s’étaient levés. Des voix indignées appelaient et appellent à la mobilisation contre l’infamie qui voudrait « stigmatiser les immigrés ». La direction de l’appareil du Parti socialiste décidait d’utiliser ce débat pour se dérober et, par une pirouette, interdisait à ses députés de rester jusqu’au bout dans la commission Gérin ainsi qu’à son groupe parlementaire de voter une loi contre les bourqua, hijab et autres niquab.

Quand le gouvernement proposera quelques mois plus tard un calendrier amorcé par une résolution purement verbale, sans dispositif contraignant, ce parti invitera ses députés à voter la future loi, parce qu’en contrepartie, le gouvernement renonçait à l’organisation d’Etats généraux des femmes…

 Verrouiller, verrouiller… tant pis si la Laïcité qui est, comme disent les théologiens chrétiens, consubstantielle à la Démocratie telle qu’elle se construit depuis la révolution française, tant pis si la Laïcité mise à mal laisse place à la dislocation du pays, permettant à un régime des clans familiaux de punir les « crimes d’honneur » commis par les adolescentes et les jeunes femmes ; tant pis si des blessures graves sont portées à la liberté de penser et au devoir d’instruire au motif de respect des croyances, continuant de vider l’école de sa mission d’instruire.

L’identité commune devrait se limiter au fait que l’on habite côte à côte et que l’on peut se retrouver au travail ou se croiser en entrant ou en sortant du bureau de vote.

Tant pis, après nous le déluge…

 C’est beau le PS, dans une phase de néo socialisme, variante philo tabrigh.

D’autres critiques opposent à la redéfinition de l’identité nationale, -qui serait un débat d’un autre âge-, la recherche de solutions immédiates « anticapitalistes » aux difficultés sociales. Comme si le social n’avait pas de rapport avec le politique, avec la nature et la forme des institutions…

D’autres encore,  comme le CRAN, opposent le fait que la France -si elle est toujours un hexagone avec cinq grands fleuves, quelques uns plus petits et d’autres plus puissants, et leurs affluents et confluents, avec sept massifs montagneux plus ou moins élevés-, a changé en profondeur. Sa composition humaine n’est plus vraiment la même nous répète-t-on.

La présence massive de population possédant des spécificités culturelles vivantes devrait modifier foncièrement la conscience que la France et les Français ont d’eux-mêmes, sous peine de se transformer, sans le vouloir peut-être et sans le savoir certainement, en république ségrégationniste.

Vouloir que la France ne ressemble pas au londonistan, ce serait s’arcbouter pour couvrir, du slogan républicain d’égalité et de nation française, une réalité discriminatoire et explosive. Les attaques de bus, les tirs de flash Ball ou de cocktail Molotov contre les bus, leurs conducteurs  et leurs passagers, les incendies d’écoles et de logements d’enseignants, ce seraient de compréhensibles, sinon légitimes expressions de l’angoisse d’une jeunesse d’origine nord-africaine et africaine condamnée à une situation sociale plus mauvaise que les chômeurs enfants de mineurs lorrains ou du nord ou que ceux des petits paysans acculés à la ruine et s’acharnant à sauver des exploitations agricoles qui ne rapportent rien.

D’autres encore estiment ce débat dépassé, parce que les nations plus ou moins anciennes vivant en Europe devraient sacrifier leur identité, au nom d’un future identité supérieure : « l’identité européenne » qui se construirait dans le système dirigé par la Commission européenne et le « parlement » européen, -assemblée obèse, décorative et coûteuse, discutant et « décidant », en coulisse, ce qui a déjà été décidé ailleurs par une pléthore d’experts agissant selon le principe de la MOC (Méthode Ouverte de Convergence) et une vaste nomenklatura de hauts fonctionnaires irresponsables. Les nations et leur identité devraient disparaître au profit de régions plus ou moins ficelées et reliées au moyen des directives de la commission, obligatoires partout dans la prétendue « union ».

Les derniers jours viennent de montrer le caractère foncièrement antidémocratique de cette identité supérieure. La presse s’est faite l’écho complaisant de l’exigence nouvelle de la Commission européenne. Prenant prétexte de la situation grecque, elle exige de voir les projets de budgets des états avant qu’ils soient discutés devant les parlements. La dérive oligarchique de l’union européenne, disloquant les vieilles nations et leurs identités historiques au profit d’une identité qui n’est qu’un passeport et un marché, avec une monnaie commune qui se délite, soumise à une nomenklatura, tel est le contenu de la prétendue identité supérieure.

Pourtant, il ne s’agit pas d’une question devant souffrir polémique, l’identité nationale, même du côté de la gauche qui ne devrait pas oublier son icône, Jean Jaurès, qui déclarait, je le cite : qu’un peu d’internationalisme éloigne de la patrie et que beaucoup d’internationalisme y ramène ».

Si l’on dit « patrie », on dit maison commune.

Et si l’on dit maison commune, on dit nécessairement règles de vie communes, règles qui feront que l’enfer, ce ne sera pas les autres, ce ne sera pas le voisinage, comme cela le devient fréquemment dans trop d’immeubles (barre ou tour), de quartiers, de villes et de villages.

Depuis la révolution française, l’identité française se confond en grande partie avec la citoyenneté républicaine. L’hymne national appelle les citoyens aux armes pour défendre la citoyenneté incarnée dans la patrie et la République.

Qu’est-ce que cela peut vouloir dire aujourd’hui, en termes concrets et quotidiens, l’identité nationale française confondue avec la citoyenneté républicaine ?

Pour y répondre, je ferai à la manière de ces polonais qui alimenteront ce que l’on appellera le printemps polonais des Conseils ouvriers élus et révocables de l’année 1956. Les hommes et ces femmes qui les animaient et défiaient le monopole de la bureaucratie étaient des militants ouvriers de grandes usines ou des intellectuels qui combattront le totalitarisme stalinien, en définissant, dans le détail,  ce que n’était pas le socialisme et quand ils le pouvaient, en disant clairement ce qu’il devrait être.

Pour l’identité française on pourrait utilement procéder de la même manière.

Qu’est-ce que l’identité française qui s’est construite et qu’est-ce qu’elle n’est pas?

L’identité nationale française, c’est quand :

 Une fille hérite de ses parents la même de la part que son frère

 Une enfant ou une fillette de six ans ne peut être donnée ni épousée, ni avoir de relations physiques conjugales parce qu’elle vient d’avoir neuf ans

 Une adolescente ne peut pas être battue jusqu’à lui faire perdre l’usage d’un œil ni être séquestrée par sa famille parce qu’elle discutait avec d’autres jeunes de son âge

 Une jeune fille décide si elle se marie ou pas et qui sera son époux

 Un époux ne peut interdire à son épouse de sortir, quand elle le veut et/ou sans être obligatoirement accompagnée, ou imposer qu’elle soit enfermée sous un vêtement pour être soustraite au regard de son voisinage et de l’autorité publique assurant la sécurité commune

 Tout homme et toute femme décide d’avoir ou de ne pas avoir de religion, et s’il/elle décide d’en avoir, il/elle décide laquelle et peut y renoncer à tout moment pour en changer ou pour ne plus en avoir du tout

 Tout français d’origine ou d’adoption : reconnaît les principes de la Démocratie politique conquise de haute lutte par le peuple français ; la démocratie politique étant fondée sur le pluralisme politique et, pour ne pas être une fiction pour le plus grand nombre, sur l’existence de la démocratie sociale. Cette dernière supposant la préservation des droits constitutionnels par lesquels le mouvement syndical peut librement revendiquer et faire progresser la condition des travailleurs, au travail et dans la cité et organiser l’action de ses membres et sympathisants pour faire barrage aux décisions amenuisant le contenu de la démocratie sociale qu’il ne faut pas confondre avec l’assistanat des exclus érigés en statut durable, conférant des droits octroyés incertains ne résultants pas de devoirs contributifs

Le fascisme, -parce qu’il consiste a appeler au meurtre de gens coupables d’être de telle ou telle « race » ou « ethnie », ou à organiser une force politique et paramilitaire pour briser la démocratie politique et le mouvement ouvrier-, est un « point de vue » qui, précisément, contredit ce qui constitue l’identité française.

L’inégalité sociale n’est pas un projet divin contre lequel les hommes ne peuvent rien

Le droit de chacun à une vie digne, permettant la satisfaction de ses besoins fondamentaux, n’est pas lié à une charité occasionnelle ou rituelle une ou quelques fois par an. Ce droit est un devoir impératif permanent pour la société librement organisée.

L’obligation de chacun de contribuer au bien être commun (impôt, cotisations sociales) en fonction de ses revenus

Parce qu’il n’est pas de devoirs sans droit, ni de droits sans devoirs, et que pour connaître les uns comme les autres, l’instruction de chacun est indispensable : l’instruction du peuple, dans sa totalité, est une condition impérative pour le travail gouvernemental. Elle  permet à chacun de s’approprier correctement et complètement l’outil commun de communication, la langue de culture qu’est la langue française. Par définition, l’instruction de la jeunesse et du peuple dans son ensemble est indépendante des croyances religieuses, quelles qu’elles soient. L’absence d’outil de communication commun développé est un obstacle au vivre ensemble et au contrôle nécessaire des citoyens sur leurs institutions et sur leurs conditions légales de travail. Il en est de même avec la méconnaissance de l’histoire du pays et de ses relations avec ses voisins, méconnaissance mise en route avec la réforme Haby enclenchant une besogne de sape de l’instruction publique.

 

Ce n ‘est pas l’identité nationale française lorsque :

 

Les parents disposent de droit absolu de l’avenir de leur enfant

Quand les parents peuvent offrir une enfant ou une fillette à un homme qui pourra consommer le mariage avec elle quand elle aura neuf ans

Quand une jeune fille peut-être mariée contre son gré

Quand une femme n’est pas libre de ses mouvements

Quand une femme ne peut pas entretenir de relations sociales, avec des hommes, en dehors du cercle de son époux, de son père et  de ses frères, ni disposer librement de sa personne

Quand une femme doit se séquestrer elle-même au moyen de vêtements

Quand un homme ou une femme ne peuvent librement témoigner en justice pour ne pas faire tord à un coreligionnaire ayant porté atteinte à la vie ou aux intérêts légitimes d’une tierce personne non coreligionnaire ou à eux mêmes, instaurant de fait un système juridique  de droits multiples et de castes de facto

Quand un homme ou une femme ne dispose plus de son libre choix en matière d’opinion, politique, philosophique ou religieuse, ou qu’il ne peut en changer s’il le souhaite

Quand un homme ou une femme considère que l’amélioration de la société n’est pas de la compétence des êtres humains et des législateurs qu’ils se donnent librement

Quand un homme ou une femme considère que l’inégalité sociale est un choix divin et qu’il n’appartient pas à l’humanité de réduire, et encore moins supprimer  cette inégalité

Quand un homme ou une femme considère que le gouvernement des hommes doit appartenir à la divinité, via « sa » loi et les hommes de loi de la religion qui la déclineront.

Nous observons ici : que lorsque l’on s’attarde sur les contours et sur le contenu de ce qui fait l’exception française, nous voyons que avons à faire avec une société qui cherche depuis deux cent vingt ans à sortir du règne de la nécessité et du régime du droit du plus fort qui broient les êtres sans recours, pour entrer dans celui de la liberté pour tous qui n’est pas séparable de l’amélioration durable des conditions générales d’existence quotidienne.

En d’autres termes : défendre l’identité française, ce n’est pas de la xénophobie ou de l’ethnocentrisme ; c’est vouloir rester dans le sillon politique et social qui à amené un retournement plus ou moins ample et profond, mais essentiellement positif, des sociétés en Europe*1 et sur les autres continents. Cette identité, fondée par la République, a hérité des traditions antérieures et elle s’est voulue un point d’appui pour que tous les peuples réalisent, par leurs propres méthodes et selon leur rythme, la souveraineté de la société sur sa représentation et sur ses moyens de travail et d’existence. C’est de ce point de vue que, depuis la seconde guerre mondiale, la République, qui s’est voulue Sociale en 1848, s’est, en 1946 et depuis, déclarée constitutionnellement :

République Démocratique, Laïque et Sociale.

Si l’on reste dans ce sillage,- ouvert par la commune parisienne de 1791 qui s’érigera en une sorte de deuxième pouvoir politique aux côtés et parfois en opposition à la lenteur et aux hésitations de la convention-, on dénoncera aussi ce qui dans l’actuelle construction européenne vient contrarier l’identité française et ce qui a fait de la France une puissante étrave du mouvement général de la société humaine dans son ensemble vers le progrès et le mieux être général.

Pour dire les choses autrement, il faut souffrir de myopie volontaire ou d’un terrible complexe de culpabilité, injustifié quand on regarde de près toutes les sociétés humaines, pour trouver de la xénophobie et du racisme dans la réaffirmation de ce qui a fait et fait, pour l’essentiel, le peuple français, Peuple de France.

Le mouvement historique qui a construit le peuple de France en tant que peuple français, a posé plusieurs fois, et a résolu entre 1945 et le début des années soixante, la question de l’égalité juridique de la femme. Le statut de la femme est devenu un axe essentiel de l’identité nationale française.

Opposer le droit de l’émigré à rejeter les fondements séculaires cristallisés dans l’identité nationale française, c’est l’utiliser, c’est l’instrumentaliser pour en faire, au nom de « l’antiracisme », un bélier pour démolir, pan par pan, un tissu social et politique imparfait certes mais capable de poursuivre une évolution constructive en vue de la liberté et du mieux être pour tous.

Au nom du respect des droits du dernier arrivé, c’est un nouveau masque de fer que certains prétendent faire porter à la France, un masque d’oppression et de soumission obligatoire aux superstitions. Une soumission justifiée par un antiracisme dévoyé.

Le 13 mai 2010

Alain RUBIN

PS

*1 Pour illustrer cet aspect de l’identité nationale française, je voudrai lire ici la lettre que mon grand-père Léo Rubin adressait au  Ministre et Ambassadeur des prisonniers de guerre.

Mais avant, je voudrai rappeler ceci : dimanche 24 janvier, le ministre de la culture rendait hommage à Toussaint Louverture. Contrairement à ce que déclarera le Ministre, Toussaint n’était pas le père de l’indépendance haïtienne. Toussaint sera le pivot de la mise en œuvre du décret de la convention mettant fin à l’esclavage. Il prendra, de fait, le pouvoir, en qualité de général de la République française. Il sera d’ailleurs appuyé par Sonthonax, le conventionnel en mission. Le consulat, en tant que réaction au sein de la révolution française, mettra fin à la phase de la révolution haïtienne en tant que partie de la révolution française. Viendra l’heure de Jean Jacques Dessalines qui sera le chef de l’insurrection qui proclamera la République libre d’Haïti le 15 mai 1804. Dessalines aura deux successeurs, dont l’un se proclamera empereur à son tour. L’autre successeur, dans la nouvelle Haïti déjà divisée en deux Etats, Alexandre Pétion, aura un rôle décisif dans les mouvements se développant dans la partie espagnole de l’Amérique, en apportant aide militaire et financière aux Républicains groupés autour de Simon Bolivar. En d’autres termes, en tant que fille rebelle de la grande révolution française, la révolution haïtienne deviendra un maillon important de la vague nationale qui allait emporter l’empire espagnol dans les Amériques.

 Revenons à mon propos concernant mon grand-père : Au 15 de la rue Charles Friedel,  à Paris 20ème, deux familles juives voisines de palier, récemment arrivées de Pologne, avaient donné leur fils aîné à l’armée française ; il s’agissait des Zcerniewicz et des Rubin. L’un et l’autre, des deux chefs de familles, avaient demandé la nationalité française pour eux, leur épouse et leurs enfants. L’un et l’autre avaient essuyé un échec, à l’exception des deux fils aînés qui reçurent la nationalité française et le droit de défendre la France en accomplissant leur service militaire armé. Mon oncle Salomon sera capturé en 1940. Les autorités de la Wehrmacht ne livrant pas les Juifs prisonniers de guerre, il passera cinq années en captivité, ayant tenté, sans succès,  de s’évader (au moins deux fois). L’aîné des fils Zcerniewicz eut  moins de chance que mon oncle, il sera le premier soldat français à être tué en 1939, pendant ce que l’on connaît comme étant la « drôle de guerre », c'est-à-dire la période d’observation mutuelle accompagnée de quelques rares échanges de tirs entre les deux armées.

Réclamant un bien « aryanisé », en partie payé avec les économies de son fils prisonnier de guerre français, mon grand-père, le Juif qui n’obtînt pas la nationalité française pour lui, son épouse et ses autres enfants, opposera à la France des lois contre les Juifs, la France plusieurs fois séculaire, celle que sa mère lui fit connaître, enfant juif en Pologne. L’outil qui présentera la France à l’enfant du « stetl », ce sera Heinrich Heine, avec son poème, « les deux grenadiers ».

Je le cite, écoutons donc mon grand-père Lejbus (Léo) Idel Rubin:

 

 

Paris, le 12 avril 1942

Monsieur,

Scapini

Ministre et Ambassadeur des prisonniers

Paris

(…)

 «Je vous demande donc, cher monsieur le Ministre, n’y-a-t-il pas  d’exception actuellement en France, même pour ceux qui ont du mérite ? Est-ce que tous les Juifs doivent passer par là, doivent boire de cette coupe amère ? Même ceux qui se sont battus pour la France ? Même ceux qui ont souffert, qui souffrent encore pour la France ?

Que dira mon pauvre fils dans son lointain Stalag, loin de ses parents qu’il vénère, loin de sa fiancée*2, qui l’attend, que dira-t-il en apprenant cette récompense pour ses mérites ?

C’est depuis onze années seulement que je me trouve en France, mais j’ai appris à aimer la France et les français, quand j’étais encore un petit garçon, quand ma mère m’apprenait la chanson « die zwei grenadieren » (les deux grenadiers) de Heinrich Heine, de ses auteurs, que je lisais en ces temps en traduction russe ou polonaise. Mais présentement je me frotte les yeux, je la regarde de tous mes yeux et je ne la reconnais pas. (…) Pour me consoler, je suis arrivé à la conviction, que la France actuelle porte un masque de fer, et que sous ce masque continue à battre le même cœur magnanime et généreux qu’elle possède depuis des générations et depuis des siècles. »

Je vous prie, cher Monsieur le Ministre, de croire à mes sentiments les plus respectueux et les plus dévoués.

Votre humble

Léo Rubin

*2 la fiancée de mon oncle, Mina Znirnimska, venait de Vilno, la capitale de l’ancienne Lituanie polonaise (Vilné en Yiddish) ; elle sera arrêtée et déportée fin 1943, puis disparaîtra comme des millions d’autres Juifs, enfants, jeunes filles, jeunes gens, hommes, femmes, vieillards engloutis et réduits en fumées.

 

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 07:26

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Laïcité, islam, de fausses questions pour de faux problèmes ?

Par Alain Rubin

Pour  © 2011 www.aschkel.info

Des amis m’ont demandé mon point de vue sur la question qui courre depuis les cantonales sur presque toutes les lèvres du petit monde des médias. En d’autres termes, et pour parler clair : est-ce qu’on doit souscrire aux propos des uns et des autres dénonçant l’horrible Marine Lepen. La fille du « borgne » voudrait « ressusciter les années noires des persécutions antisémites des années 40 et leur climat xénophobe ». Elle voudrait ramener les années préparant le saut dans la violence raciste antijuive sans limites du pétainisme soumis au nazisme. En disant les choses, dans les termes de certains médias, MLP voudrait faire, avec les « musulmans », ce que l’extrême droite des années trente voulait faire aux Juifs en France.

La Riposte laïque deviendrait –explique-t-on ici ou là-une sorte de « Gringoire ». Le FN serait l’action française et aussi les « camelots du Roi »... Ce qui ne colle pas, dans cet amalgame totalement anachronique, c’est que les manifestations lycéennes et les synagogues ne sont pas attaquées par le FN mais par des éléments dont on nous dit que leur idéologie hautement revendiquée « ne pose aucun problème ». Mais cela n’est surement qu’un fait secondaire, dont il n’y a pas lieu de tenir compte…

Ce qui est le plus surprenant, dans toute cette affaire, ce n’est ni la pensée obligatoire, ni les rappels à l’ordre de cette sorte de « marxisme léninisme stalinisme » du 21ème siècle, je veux parler du bric à brac intellectuel de la doctrine de bazar des Demorand et autres pseudos journalistes. Doit-on être surpris par leur petit jeu manipulateur ? Non, pas vraiment, ce ne sont que des membres de la caste « journalistique », comment pourraient-ils « penser » autrement ? Ils ne pensent pas d’ailleurs, ils causent. Ils sont payés pour ne pas penser, mais pour causer, et plutôt convenablement.

Ils sont même surpayés : pour nous faire avaler des couleuvres, au moyen de « reportages », avec des débats biaisés – avec des débats où un seul point de vue doit triompher, coûte que coûte.

Ce ne sont pas les copétitionnaires du Frère Tarik Ramadan, -dont c’est devenu le métier de mentir pour faire souscrire à la revendication djihadiste avançant par transitions progressives*1-, qui nous diront le contraire.

Ce qui est le plus surprenant, pour un homme de bonne foi encore un peu naïf : c’est la déclaration commune, réalisant l’unité de protestation et peut-être d’action des correspondants en France du doctrinaire des Frères musulmans, les leaders UOIF du CFCM, avec des hommes en principe instruits, tels que le Rabbin Gilles Bernheim*2.

Ces hommes de religion réalisent un front unique.

Ils dénoncent. Ils pointent un terrible danger : Le succès du Front national montrerait que la France de 2011 n’est pas loin de basculer dans la haine irrationnelle, cette haine des années trente rendant des malheureux étrangers responsables des convulsions de l’économie.

Halte là ! Danger !

Voilà le danger, nous l’affirmons : Le Front national ne doit pas passer !

La loi de 1905 doit être réinterprétée ou modifiée pour permettre au si gentil islam de disposer enfin d’autant de mosquées qu’il en a besoin...

Pour ce front unique de religieux, en France, en 2011, il n’y a pas de « problème de l’islam », c’est une invention de gens malveillants. Il n’y a pas de débat à avoir sur la Laïcité, sinon pour proposer de l’adapter aux besoins spécifiques légitimes de la religion islamique.

Je crois avoir résumé la substance du  cri « halte au feu xénophobe ! » lancé par le Rabbin Bernheim et par ses autres collègues en religion.

Si je pouvais lui parler, que lui dirai-je :

Grand Rabbin Bernheim,

Il n’y a pas de problème de l’islam dans notre pays, écrivez-vous ?

Vous croyez sérieusement ce que vous dîtes quand vous prétendez cela ?

Que l’UOIF le prétende, rien que de très logique. Le contraire pourrait légitimement surprendre et inquiéter. Mais que vous, qui présidez une instance qui sait ce qui se passe à Garge les Gonesse, qui n’ignore rien de la vie d’assiégés des Juifs de cette commune de banlieue parisienne, quand chaque samedi ils se retrouvent dans leur synagogue, que votre collègue le sieur Vingt trois, qui connaît la situation chronique d’au moins deux communautés de chrétiens catholiques du midi, eux aussi agressés, insultés et humiliés,  à l’occasion de chaque office, eux aussi chaque semaine injuriés et parfois même menacés « d’être brulés dans leur église », mais que vous, vous nous vendiez cette « absence de problèmes liés à l’islam », cela à quelque chose d’indécent.

Cela à comme un goût fade et malsain de discours munichois 

Vous vous souvenez, quand le Lord Chamberlain nous affirmait que le brave chancelier Adolphe était un bon bougre, qu’il était un incompris et qu’on ne devait surtout pas s’inquiéter de ce qui n’était que de très mauvaises traductions du « mein Kampf ».

Je ne voudrais pas être trop long. Je ne vais donc vous exposer que deux trois aspects du non-problème de l’islam. Vous me direz ensuite, avec votre subtile dialectique talmudique qui fera peut-être de vous un futur nouveau sage d’Israël, ce que je devrai en penser, si je ne veux pas devenir un affreux « xénophobe ».

L’entreprise et sa périphérie.

Vous m’excuserez monsieur le grand Rabbin, si je limite mon propos à ce que je crois connaître un tout petit peu, après quarante huit années de syndicalisme ouvrier.

Un nombre encore important d’entreprises possède un restaurant d’entreprise ou est adhérent à un restaurant interentreprises.

Que constate-t-on dans ces lieux, en principe conviviaux, du fait du non-problème de l’islam ?

Parce que l’islam est un non-problème, des cuisiniers salariés de restaurants d’entrepris refusent de préparer des plats contenant de la viande de porc. Ils opposent à la demande de leur hiérarchie, le fait que s’ils obéissaient à la demande, et respectaient leurs obligations professionnelles, ils deviendraient impurs en préparant ces plats. Non-problème manifeste, n’est-ce pas ? que font les hiérarchies ?

Sanctionnent-elles le salarié inobtempérant,

Rejetant  les obligations communes du contrat de travail?

Que nenni. Les directions respectent scrupuleusement la liberté religieuse du salarié musulman refusant de devenir « impur » ; elles décident que, désormais, on ne fera plus de plats avec de la viande de porc. C’est-y pas beau un non-problème ?

Un non-problème fait ainsi avancer la société. Il la fait progresser, via l’entreprise, vers une forme de cogestion/autogestion. Le seul problème, mais est-ce un problème, c’est que le salarié qui ne devient pas impur lorsqu’il consomme de la viande de porc deviendra comme le fumeur, ce ne sera qu’un toléré, une survivance : il faudra qu’il trouve un lieu où sa liberté de consommateur ne rendra pas impur son collègue ou son voisin musulman.

Un non-problème, l’islam, c’est évident !!

Prétendre le contraire c’est être un malveillant, monsieur le Grand Rabbin, c’est être un extrême droitiste, c’est être de la graine de gibier de potence, c’est être un suppôt de l’ignoble Front National !! Ah mais !!!!

Quand ce n’est pas le cuisinier musulman qui réclame le respect de sa liberté religieuse de ne pas devenir « impur », à cause de son travail, c’est de plus en plus fréquemment le rationnaire qui découvre, depuis ces trois ou quatre dernières années, ce qu’il ignorait jusqu’alors : si l’homme pieux, si l’homme soucieux de sa liberté religieuse musulmane mange à côté d’un consommateur de porc ou dans la même salle de restauration que lui, malheur de malheur, l’homme pieux deviendra impur !!! Eh oui.

Liberté religieuse musulmane oblige, on décidera désormais et définitivement de priver le non-pieux de sa liberté de consommer du porc, en faisant disparaître à la source la cause de désordre public. Désormais, il n’y aura plus de porc dans ce restaurant d’entreprise. Le non-musulman deviendra un demi-musulman par défaut. Plus de problème, n’est-ce pas, monsieur le Grand Rabbin ?

Dorénavant, la liberté du rationnaire non-musulman sera restreinte et confinée à tout ce qui ne rendra pas impur le rationnaire musulman.

Comme vous le voyez, monsieur le grand Rabbin, vous avez eu grand raison de rappeler à l’ordre les vilains xénophobes, en affirmant, avec monseigneur Vingt –trois et avec monsieur le Frère musulman Moussaoui, que c’est du racisme, et du plus intolérable, que de prétendre que l’islam pourrait être objet de discussion, parce qu’il créerait un problème. Quel problème ?

Faire renoncer le peuple français à ses traditions, ce n’est pas un problème, c’est de l’ouverture à ces autres qui exigent que l’on se soumette à leurs dogmes. Pas de problèmes…

Vous me direz peut-être : nous autres Rabbins, avec nos collègues évêques et nos autres collègues clercs de la nouvelle « religion » de l’information islamo compatible et « anti xénophobe »-qui ne veut pas qu’on nous ramène à l’époque de la stigmatisation des malheureux Juifs-qui ne disposaient pas du méchant Israël restauré en tant qu’Etat-nation (de bons Juifs ceux-là)- nous trouvons normal que la religion de l’islam n’ait pas à subir les terribles affres par lesquelles nous sommes passés, -avec le Consulat et l’Empire d’abord, avec la loi de 1905 ensuite.

En clair, La liberté religieuse absolue dont nous avons été privés par les méchantes lois « laïcardes », l’islam, ce brave et pacifique islam, doit en être exempté !!

Si la liberté de l’islam se heurte à la loi, alors, c’est que c’est la loi qui est mauvaise et que c’est elle qui pose problème.

Si l’islam se heurte à la loi, alors c’est que c’est la loi qui est pernicieuse et doit déguerpir.

Je crois avoir résumé votre déclaration, qui rompt radicalement avec les décisions solennelles du Sanhédrin réuni par la République française pour unir obligations religieuses et liberté et obligations citoyennes.

Alain Rubin

 

*1 je pense ici à Martine Aubry, à Alain Juppé, au vert Mamère, ainsi qu’à leur alter égo : l’ex « libre pensée », NPA et tutti quanti.

* 2 Le Rabbin Bernheim est affligé d’un rival dans la pensée Chamberlain, il s’agit d’un certain Jakubowicz, Président ou ancien Président d’une ancienne vénérable association. Ce personnage agite des dangers imaginaires destinés à camoufler les vrais. A l’en croire, Marine Le Pen menacerait les Juifs. Avec elle, « …Les musulmans auraient pris la place des Juifs ».

Mon grand père était un Juif orthodoxe, très proche du Hassidisme. Il transmettra à son fils  l’hébreu, l’araméen et la Torah. A quatorze ans, mon père ira à Strasbourg, y passant toute une année, pour étudier à la « Yéshivah de France ». Jamais, mon grand-père n’ira demander qu’à la cantine de l’école communale, fréquentée par son fils, on ne serve que des repas kasher. Mon père portait un béret, comme les autres écoliers, pas une kippa. Jamais il ne lui  serait venu l’idée, -ainsi qu’à ses copains et aux parents Juifs orthodoxes ayant supporté les pogromes plutôt que renoncer à être eux-mêmes,  de réclamer la prohibition du porc dans les cantines scolaires de la République.

Simple soldat de l’armée française, futur prisonnier de guerre, futur plusieurs fois évadé de stalag, futur sous-officier de l’armée française, ancien combattant décoré, Juif observant, Juif orthodoxe, président de synagogue pendant plus de trente ans, mon oncle Salomon ne réclamera jamais un repas différent de celui des autres soldats de son régiment d’infanterie basé à Nevers. Il mangeait comme les autres. Il se voulait devenu français, comme les autres, même si cela comportait quelques entorses passagères à la « halakha » qui représentait pour lui plus de trois millénaires de continuité morale et institutionnelle du peuple juif.

Si les casquettiers juifs, si les tailleurs juifs, si les acteurs et les cinéastes juifs, si Léon Blum, si Charles Rappoport, si Mandel, si Souvarine, si les milliers de jeunes Juifs engagés dans les brigades internationales, subissaient les attaques les plus viles, ce n’était pas parce qu’ils exigeaient que les Français devinssent juifs et conforment leurs mœurs quotidiennes à la halakha.

La comparaison du susnommé Jakubowicz est dénuée de toute bonne foi. C’est un pur procédé polémique, sans rapport aucun avec la réalité ; c’est un amalgame qu’on pourrait qualifier à juste titre de stalinien, si l’individu en question avait de quelconques convictions, liées peu ou prou aux mésaventures de la révolution russe. J’observe que Jakubowicz n’est pas seul à donner dans ce genre d’amalgame. Dans le dernier numéro de « respublica », une « universitaire », une certaine Dame Kintzler, donne dans le même genre. Elle y tente, laborieusement, d’expliquer que « la laïcité a été offerte en cadeau au Front national », et dénonce le fait qu’on oscille aujourd’hui entre un une « laïcité énuclée et un ultra-laïcisme liberticide »…

La nature -dit-on- a horreur du vide. Mais quand le vide se prend pour le plein… quand le vide de la lâcheté se camoufle, on peut en attendre le pire.

Alain Rubin

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 14:46

 

 

 

 

L'ambassadeur de France auprès des habitants d'Ashdod - Ce que lui ont dit les habitants...
Par  jpost
27.03.11

Christophe Bigot, ambassadeur de France en Israël, s'est rendu, vendredi, à Ashdod. Sa visite fait suite aux tirs de plusieurs roquettes en provenance de la bande de Gaza.

Christophe Bigot 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

L'ambassadeur a rencontré la communauté française de la ville, l'une des plus importantes du pays. Il a tenu à réitérer la condamnation "sans équivoque" de tirs de roquettes par la France, comme l'avait déjà rappelé le ministre français des Affaires étrangères. Alain Juppé avait en effet déclaré, jeudi à l'occasion de sa rencontre avec son homologue israélien, Avigdor Liberman, que "la sécurité d'Israël n'est pas négociable".

Autre sujet abordé, lors de la visite de Bigot : le sort de Guilad Schalit. Selon le diplomate, la situation du jeune soldat franco-israélien reste sa principale préoccupation. Et de rappeler que le président de la République, Nicolas Sarkozy, est très actif sur le dossier, soutenant les efforts des autorités israéliennes et du médiateur allemand.

"J'ai rencontré un maire, une communauté sous le choc et en même temps très calme. Ils ont pris toutes les mesures de sécurité nécessaires, fermé les écoles, interrompu les spectacles. Quelque part, ils revivent l'épreuve de la guerre à Gaza", a déclaré Bigot à l'issue de son entretien avec Yechiel Lasri.

Christophe Bigot a enfin souligné que la communauté internationale était très préoccupée par la situation actuelle et que la France, la communauté européenne et les Etats-Unis voulaient s'employer à rétablir le calme.


Merci à Eli d'Ashdod

 

L’Ambassadeur est venu rencontrer les Franco Israéliens d’Ashdod afin de leur apporter le soutien de la France au lendemain de la chute de 2 Grad de fabrication Chinoise.

 

Ces missiles atteignent aujourd’hui une portée 40 Km. Ceux-ci ont été tirés depuis le sud de la bande de Gaza, et ont atteint Ashdod. Si ils avaient été tirés du nord de la bande, ils seraient tombés soit à Rishon Letzion soit à Tel Aviv.

 

L’Ambassadeur était accompagné de Colette Le BARON Consule générale de France, il souhaitait répondre aux questions des Français qui ont été nombreuses et très argumentées.

 

Avec sa gentillesse habituelle, il a répondu point par point en évoquant précisant les liens anciens qui ont toujours prévalus entre la communauté Francophone d’Israël, et l’Ambassade, et le Consulat Général.

 

L’Ambassadeur a bien noté que les Francophones d’Ashdod au nombre de 42.000 représentaient 19% de la population totale de la ville, et était la deuxième en ordre de grandeur après la population Russophone.

 

Il nous a confirmé qu’il travaillait depuis plus d’un an à l’ouverture d’un Consulat de France à Ashdod.

 

Les questions suivantes parmi d’autres ont été abordées :

 

Monsieur Christophe BIGOT Ambassadeur de France en Israël

 

Nous vous remercions de votre soutien dans ces moments difficiles, nous sommes très sensibles à votre attention.

 

La France nous a habituée depuis fort longtemps à la langue de bois, nous nous souvenons tous du ni, ni. (ni nationalisation, ni privatisation), aujourd’hui le discours est différent, mais la rhétorique reste la même. Selon le principe de qui n’avance pas recule, la France ne se sort pas grandie de ce langage.

 

La fausse affaire Al Dura, cause de la diabolisation et de la délégitimation de l’Etat d’Israël a été évoquée.

 

Ainsi que celle de Guilad SHALIT pour qui nous avons une pensée émue après 1.734 jours sans visites de la Croix Rouge.

 

Les attentats actuels sont commis par le Hamas qui ne souhaite pas voir reprendre des discussions en vue d’un accord de paix.

Le jour où la Syrie tombera,  le Hamas n’existera plus car il n’aura plus sa base arrière où se réfugier.

Lorsque nous sommes confrontés à des terroristes qui s’attaquent à nos civils une seule solution est valide, il faut terroriser les terroristes. Tous les moyens doivent être mis en œuvre aucun ne sont disproportionnés.

Nous en avons assez d’entendre à longueur de journée des litanies répétées à l’envie du genre :

« Nous compatissons à vos soucis, ces actes sont intolérables, mais nous vous demandons de ne pas envenimer les choses ». Ce sont de telles paroles qui enveniment les choses.

« Nous voulons un Israël qui vive dans des frontières sûres aux côtés d’un Etat Palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem est comme capitale ».

Ce sont de telles paroles qui incitent les Arabes à des demandes toujours plus importantes sans aucune contrepartie. Il n’y a jamais eu de frontières ni en 1967, ni en 1948. Il s’agit d’une ligne d’armistice, les belligérants se sont engagés à ne pas envoyer leurs troupes de l’autre côté de cette ligne. Si les Arabes n’avaient pas souhaité nous jeter à la mer en 1967, nous ne connaitrions pas cette situation, ils ont perdu la guerre, ils doivent en payer le prix, le cas échéant par de la perte de territoire. Ce sont les dures lois de la guerre.

 

Nous nous abstiendrons aujourd’hui dans l’affaire de la Libye de vous demander d’éviter de vous comporter de manière disproportionnée, faire la guerre c’est sale, les morts et les blessés de quelque bord qu’ils soient ne nous réjouissent pas, ni les Français ni les Israéliens ne sont heureux de la faire, ils y sont contraints par les évènements extérieurs pour la défense de la liberté, et de la démocratie qui sont les piliers des valeurs occidentales que nous défendons. Si nous sommes attaqués, c’est parce que tout le monde occidental est visé, et que nous sommes la pierre angulaire de cette défense.

 

Si les Arabes veulent faire la paix, qu’ils s ‘assoient à la table des négociation, qu’ils cessent d’avoir des demandes préalables, qu’ils nous reconnaissent comme Etat juif, qu’ils enseignent à leurs enfants le respect de l’autre plutôt que la haine du juif. Voilà Monsieur l’Ambassadeur le message que les Franco Israéliens veulent adresser au Gouvernement Français.


 

A la suite de cette réunion qui s'est déroulée au Matnas SAFRA, L'Ambassadeur a été reçu par Yhiel LASRY Maire d'Ashdod.

 

Au cours de cet entretien, il a été rappelé qu'Ashdod est jumelée avec Bordeaux, et Casablanca, Bordeaux est jumelée avec Ramallah. L'orchestre Andalou d'Ashdod étant composé de Casablancais, une idée a été proposée visant à réunir par la musique les 4 villes objet de ces jumelages, afin de proposer aux populations concernées leur rencontre à travers la musique.


 

La musique adoucissant les moeurs, gageons que cette initiative soit courronnée de succès.

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