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La région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) est « une Région musulmane » et il est « fier de la présider », nous dit Michel Vauzelle. Il faudrait souffler ça aux Agences de voyages et autres Tours operators qui font la promotion de notre belle région. Non seulement on peut y faire du ski, se baigner dans la grande bleue, mais aussi bénéficier de tous les plaisirs exotiques qu’offrent les pays arabes. Plus la peine d’aller à Hamamet, Juan les Pins fera l’affaire.
Les seul ennui c’est que je n’ai aucune envie de vivre dans une région musulmane et je ne crois pas être le seul dans ce cas. Le problème c’est que je ne sais trop où aller, car la région du Nord Pas-de-Calais, qui s’est fait piquer la formule par Vauzelle est une très grande région musulmane, l’Ile de France aussi, la Rhône-Alpes également. Alors, peut-être le Limousin, mais ça doit manquer de synagogues.
Alors tant pis, je n’ai d’autre choix que de devenir le Dhimi de service dans ma région musulmane. Je inclinerai devant tous les Musulmans que je rencontrerai dans la rue et je paierai l’impôt obligatoire pour la construction de Mosquées. Mais, je ne voterai pas pour Michel Vauzelle.
Jadis nous aspirions tous à être des Juifs allemands; aujourd’hui nous sommes tous devenus des Français musulmans. Fermez le ban.
Sondage par ARIé
La mode est aux sondages, aux enquêtes d’opinion, à la recherche éperdue de ce que pensent les lecteurs/consommateurs. Alors, dans la grande tradition des enquêtes auprès des lecteurs lancée par le Figaro (du genre: préférez vous la peste ou le choléra? cochez la case), Géopolitique biblique n’a pas voulu être en reste et propose aux Français l’enquête suivante:
Entre les deux propositions suivantes, cochez celle à laquelle vous vous identifiez:
1.o à force d’immigration incontrollée, vous avez parfois le sentiment de ne plus être chez vous (Claude Guéant)
2.o vous êtes fiers d’appartenir à une grande Région musulmane (Michel Vauzelle)
Les résultats vous seront communiqués, uniquement s’ils me conviennent.
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Lettre ouverte à Marine Le Pen
24% En-tête, vraiment ?
Par © François Celier, Pasteur, écrivain.
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Lire aussi
>L'annulation de l'interview de Marine Le Pen sur Radio J fait des vagues
En guise de préambule
La subite levée d’arme des convictions historiques cicatricielles est absolument légitime et j’y souscrit pleinement. Elle se télescope violemment à l’évolution récente d’une prise de conscience pour les « sans voix », que je représente souvent. Celle-ci se fonde sur le constat suivant : le Parti du FN, jusqu’alors diabolisé en France (à l'instar d'Israël) est-il en train de vivre une réelle mutation ?
Cependant, il se trouve qu’en France, un péril majeur est occulté ou lénifié par les médias et les politiques, de gauche comme de droite, depuis 40 ans. C’est là une très répréhensible Omerta politique et médiatique, associée à une complicité soumise de la plupart des autorités subalternes…
Depuis plus de quatre décennies !
Cela concerne la colonisation rampante de l’Europe et de la France, jusque dans ses régions les plus reculées, par un Islam Mahométan qui ne tardera plus à révéler toute sa puissance idéologique et démographique.
Cette émergence intempestive du FN qui ose dénoncer ce péril (certes opportunément, mais personne n’est dupe), bouleverse toutes les classes politiques, les contraignant à envisager, par la peur du verdict des urnes, à dénoncer à leur tour le danger islamiste qui demeurait jusqu’à ce jour parfaitement tapis et tabou.
Marine Le Pen parviendra probablement au deuxième tour des élections législatives, mais après coup, elle retombera tout aussi vite à des scores plus modérés, ce qui la légitimera à former un groupe conséquent à l'Assemblée Nationale. Néanmoins, pour accentuer la mutation qu’elle tente d’opérer, sur elle-même et sur son Parti, elle manifeste la volonté de se rendre en Israël, peut-être en vu de se dédouaner d’un passé irrémédiablement douteux ?
Sincérité ou tactique politicienne ? Qui lo sa ? Et s'il advenait qu'en présence du Kotel, son âme soit touchée ? Et si cette mutation en cours lui permettait de jeter aux égouts du passé... les bagages entachés de son père ? Seul Ha’shem connait les secrets du cœur. N'est-il pas le Tout Puissant ? Mon propre coeur d'athée et mécréant ne fut-il pas changé en ce lieu sacré et en sa présence, sur le champ ?
Ma Lettre ci-dessous se lit-elle à plusieurs niveaux d'entendement...
Madame Marine Le Pen
Je ne suis guère étonné par votre score actuel. Il grandira encore, assurément.
Le désarroi et le mal vivre français sont si profonds…
En tant que pasteur et écrivain, votre avènement au premier plan des sondages actuels conforte mes analyses sur l'état de la France et, au-delà de sa classe dirigeante, sa population citoyenne fort lassée de subir depuis quatre décennies le grand mensonge de la politique arabe de la France, pour laquelle elle ne fut jamais consultée, entrainant la mésentente et la déconnexion croissante des Autorités politiques et des élites intellectuelles avec nous autres, "les gens d'en-bas".
Depuis des années, je dénonce dans mes articles, livres et conférences, ce qui fut programmé de longue date : le risque de la colonisation de la France par le monde arabo-musulman, nouvel habillage d'un totalitarisme oriental, inadéquat à notre passé historique et à notre culture spirituelle ; associé à l'injuste et cruelle Charia et à la mystique mahométane, en lieu et place des deux précédents totalitarismes qui occasionnèrent des fleuves de sang.
Effarés, les français découvrent la subtile collaboration, tacite ou active, des classes politiques successives depuis quarante ans, gauche et droite confondues.
Ce qui, à divers égards, nous affecte tous. Profondément.
A ma connaissance, aucun homme providentiel ne se lève du sein de ce marasme programmé. Madame Marine Le Pen, seriez-vous cet homme-là ? (Pardonnez-moi cette boutade). Il s’avère pourtant, opportunément ou pas, que vous êtes la seule personnalité politique à laisser entrevoir aux yeux d’un nombre croissant de citoyens français, exaspérés d’êtres à ce point ignorés (et refusant de mourir idiots), une possible sauvegarde et restauration de l’état moral du pays.
Par ailleurs, sur le plan économique et géopolitique, vous aurez besoin d’être mieux entourée.
Bien qu'étant non-juif, je suis un ami fidèle de la renaissance providentielle du pays d'Israël et de ses combats. Israël résiste depuis sa création à l'antagonisme foncier des vagues islamistes, la fourberie onusienne et les lâchetés européennes. Par son courage et l’exemplarité de son amour patriotique, ce minuscule pays demeure la seule démocratie digne de ce nom dans le concert scabreux, hypocrite ou orwellien des nations, tant orientales qu’occidentales.
En vérité, madame Marine le Pen, ce qui me préoccupe, au sens éthique plus que politique, serait l'arrière-plan que représente votre Parti (que j'avoue méconnaitre) ; son passé qui m’apparaît caractérisé par un anti-judaïsme-israélisme-sionisme irrecevable, parfois revendiqués par vos pairs sur un plan référentiel ou en alliances relationnelles douteuses.
Aussi, puis-je vous suggérer que votre mouvement gagnerait, me semble-t-il, plus d'adhésions et de forces patriotiques… dans la mesure de déclarations plus audacieuses de votre part quand à une dénonciation de l'islamisation larvée de la France.
Mais ce ne serait pas suffisant… Sentant le vent tourner, d’autres Partis politiques le feront sans vergogne, pour quelques votes de plus. Néanmoins, pour gagner en crédibilité, il vous conviendrait d'accompagner votre diplomatie étrangère d'un sincère rapprochement avec Israël, pas seulement par tactique politique et symbolique mais, puisque votre plateforme se veut chrétienne, en vous fondant sur un point de vue métaphysique courageux : le remord d'avoir offensé le Dieu d'Israël (les chrétiens l’oublient la plupart du temps !) et mésestimer la parfaite judaïté de Jésus…
Oseriez-vous aller jusque là ?
Pour conclure cette lettre ouverte, puis-je vous rappeler Madame qu'il est écrit un Parole fondamentale dans la Bible judéo-chrétienne :
"Ceux qui bénissent Israël, seront bénis de Dieu".
Bien respectueusement à vous
François Celier
Post scriptum
Cette Lettre ouverte à Marine Le Pen n’a pas pour objet d’inciter qui que ce soit à grossir les rangs de son Parti (il se suffit à lui-même), mais de susciter une réflexion élargie à nombre d’internautes qui s’interrogent ; de même qu’à produire une réaction intelligente aux Autorités politiques subitement électrisées, jusqu’à s’obnubiler pour des manigances tout azimut, dans le but de faire Front Commun à un Front National qui les alarme. A juste titre.
Paris 10. 03. 2011
Occidentaux - Leur facilité à retourner leur veste est déconcertante
Par Avraham Azoulay du leptithebdo
Edito
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Lancer franc
A partir de ce Shabbat Vayikra, la Torah nous envoie un message sans précédent, d'une qualité exceptionnelle : un appel à la sainteté, à la plénitude.
Tandis que l'Islam, à l'extrême opposé de la sagesse juive, appelle sans cesse à la guerre sainte, l'Occident lui, en perd son latin. Il aimerait pouvoir fixer les événements, croire qu'il n'existe qu'une seule vérité, la sienne, et ne plus se soucier d'une quelconque remise en question trop perturbante. Ses gentils amis d'hier, qui lui rapportaient pétrole et dollars, sont devenus les méchants d'aujourd'hui.
Les Européens tournent le dos sans grande émotion à leurs alliés arabes et tendent déjà la main à ceux qui les ont renversés... Leur facilité à retourner leur veste est déconcertante.
Peu de recul, presque aucun pragmatisme, jugez par vous-mêmes, ces propos du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, après s'être entretenu au Caire avec des militants issus du mouvement islamiste des Frères musulmans, dans le cadre d'une rencontre avec de jeunes acteurs du soulèvement anti-Moubarak: "Le dialogue que j'ai eu avec l'ensemble de cette délégation, et en particulier avec les membres des Frères musulmans, a été intéressant, et m'a permis de bien mesurer que la présentation qui est faite parfois de ce mouvement mérite d'être éclairée et approfondie", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, à l'issue de sa visite.
Un vrai tapis rouge pour Marine Le Pen qui surfe sur la vague bleue. En effet, un sondage la place pour la première fois en tête du premier tour des présidentielles en 2012. Elle bénéficie de la prise de conscience des Français et a de très bonnes chances de participer au second tour, et même d'y dépasser son adversaire...
Le Président américain Barak Obama, de même que son homologue français, s'est fait invité par les responsables juifs américains, afin d’afficher son attachement à la communauté et bien sûr à Israël... Hélas il n'a pas pu se retenir, lui non plus... Non, il n'a pas incité à donner le Golan comme notre ''ami'' Nicolas, quand même pas, mais il s’est toutefois montré intransigeant à l’égard de l’Etat hébreu : « les Palestiniens n’avaient pas l’impression que le gouvernement Netanyahou était réellement prêt à faire des concessions territoriales ». Il a donc demandé à Israël de prendre davantage en considération le « processus de paix », comme si la paralysie actuelle des négociations, était uniquement imputable à l’Etat hébreu.
Le Président américain semble, en réalité, faire preuve, lui aussi, d’un manque certain de réalisme. Le seul qui paraît vraiment ouvrir les yeux, c'est David Cameron, le premier ministre d’Angleterre, lors d’un dîner (décidément) de charité, organisé par la plus grande organisation juive de Grande-Bretagne. Après avoir parlé des centaines de roquettes lancées par le Hamas sur les populations civiles juives d’Israël, il a affirmé qu’Israël “a le droit d’inspecter tous les navires qui apportent leur cargaison à Gaza.”
En d’autres termes, dans l’histoire de la Flottille, Israël a eu raison et la Turquie devrait s’excuser ! Il a même ajouté que l'Europe a peur de l'Islam et qu'il était temps de se lever et de l'affronter sans être paralysé par le "politiquement correct" actuel, allant jusqu'à s'excuser devant les responsables juifs du fait que leur vie était mise en danger en Angleterre en raison de cet Islam haineux.
Cette année, le monde entier va jouer, va fêter Pourim. Tous, les dés à la main, pétrifiés par ce globe qui tourne comme une crécelle, s'apprêtent à les lancer en espérant qu’ils ne seront pas pipés… et qu’ils les ramasseront eux-mêmes.
Juppé - Approfondir les relations avec les terroristes et les éradicateurs d'Israel ?
Pendant ce temps,http://www.nypost.com, Le "premier dirigeant des Frères Musulmans, Kamal al-Halbawi, est parti se jeter dans les bras des Molllahs à Téhéran pour prôner l'alignement de l'Egypte sur le Hamas, le Hezbollah, le Venezuela de Chavez et l'Iran afin de parvenir ensemble à "l'éradication d'Israël de la Carte" et à pourchasser les Américains.
Monsieur Juppé est un homme avisé, celui qui requiert la situation, assurément :
Ou : l'obscurantisme à éclairer et le fondamentalisme à approfondir... comme les deux piliers de la stabilité perdue. Dans la ligne des impulsions-Clapper, voyant les Frères Musulmans comme des "laïcs modérés", la diplomatie se couche à l'idée d'un Moyen-Orient stabilisé par l'Islamisme, faute de dictateurs encore valides... Ou l'art de prôner, au choix, le sur-place ou la régression des libertés. Et, à terme, le Jihad pour al Qods?
Gad.
http://www.israel7.com/2011/03/alain-juppe-au-caire/
« Des échanges intéressants » : ce sont les termes choisis par Alain Juppé, nouveau ministre français des Affaires étrangères, pour qualifier ses entretiens, au Caire, avec des représentants des Frères musulmans faisant partie de la délégation qu’il a rencontrée. Il a ajouté que son entrevue avec ces derniers lui avait permis « de bien mesurer que la présentation faite parfois de ce mouvement méritait d’être éclairée et approfondie ». Le chef de la diplomatie française, arrivé samedi soir en Egypte, a expliqué qu’il avait effectué ce voyage pour « soutenir la transition démocratique ».
Merci Gabriel
QUE CELUI QUI A - DEJA - PECHE LUI JETTE LA PREMIERE PIERRE.
Par Gabriel LEVY
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Gabriel Lévy
28 février 2011
C’est ainsi que la chose fut faite.
M. Juppé, pêcheur reconnu par la justice, s’est empressé de condamner les « maladresses » de Madame Aillot-Marie, sa collègue et amie de 30 ans, tandis que le premier ministre, plus digne, précisait « elle n’a pas commis de faute », la décision prise « n'est pas une décision morale, c'est une décision politique".
En effet, le long parcours politique de MAM a été exempt d’autres « maladresses », ce qui est une performance en politique, et elle n’a pas connu les bancs d’un tribunal correctionnel. Toutefois, le ministère des affaires étrangères, ministère de la parole, lui a été fatal, car « la langue qui fourche (à Tunis) fait plus de mal qui le pied qui trébuche(à Gaza) », selon un proverbe africain.
En revanche, notre nouveau ministre des affaires étrangères a oublié ses propres maladresses : location d’appartements dans des HLM de la ville de Paris, pour lui-même et pour sa parentèle, emplois fictifs, « arrangements illégaux » selon les attendus au vitriol du tribunal de Nanterre, ainsi que ceux de la cour d’appel de Versailles. Sévérité injuste à l’égard de Madame Aillot-Marie, inquiétude quant à la place qu’il paraît prendre à nouveau dans la conduite du pays.
Ce remaniement ministériel a au moins permis au président un discours à la hauteur des évènements. Il a pris en compte les prochains flux migratoires dont l’importance brutale, pourtant annoncée il y a longtemps à la tribune de l’ONU par un président algérien, n’avait jamais été envisagée. Cependant, l’exhumation d’un serpent de mer, comme celui de l’Union pour la Méditerranée, dont il a reconnu qu’elle s’était bornée à une grand-messe, ne résoudra aucun problème. Seules des actions bilatérales seront utiles. En cela, le racket proposé par M. Kadhafi à l’Italie n’était pas inopérant : des milliards d’euros pour fixer ses populations et celles de l’Afrique sub-saharienne. Mais que restera-t-il alors de nos beaux discours au sujet des droits de l’homme et de la morale politique ?
Comme nous aimerions que la gauche française et la gauche européenne nous donnent leur opinion et nous fassent part de leur solution.
Comme un point d’orgue à ce silence, M. Roland Dumas, ancien ministre socialistes des affaires étrangères, s’est exprimé dans le dernier numéro du Figaro Magazine pour nous confier, qu’il avait sauvé la mise de M. Kadhafi, en refusant le survol de la France par les avions américains, lui offrant ainsi un répit de plusieurs heures avant le bombardement de Tripoli.
Que de complices, ce tyran aujourd’hui honni, a-t-il pu recruter ! Songez que l’année dernière encore, il n’y eut que 37 pays sur 192 - 37 seulement -, votant pourtant à bulletin secret, pour refuser l’admission de la Libye à la commission des droits de l’homme de l’ONU. On redoute d’apprendre un jour le sens d’un vote de la France, probablement émis dans la tradition de la politique pro-arabe du Quai d’Orsay.
REFLEXIONS SUR LA QUESTION KHADAFI
Par G.W GOLDNADEL
Je le dis d’emblée, ce concert international de diabolisation du libyen désormais mis au ban de la société humaine indispose particulièrement mes oreilles fatiguées. Comment entendre sans grimacer les bruyants cuivres onusiens qui ont 20 ans de retard sur une partition qui aurait du être jouée dans le tempo. Au lieu de cela, l’aréopage divin accueillit à la tête de l’encensée Commission des Droits de l’Homme, le représentant de Tripoli.
Ce même représentant, Ali Triki, qui avait impunément chanté les louanges d’Adolf Hitler sur les rives de l’Hudson.
Qui donc osa s’en plaindre, sinon quelques occidentalistes plus honnis que Kadhafi ?
Comment entendre sans grimacer les chœurs français entonner à l’unisson polyphonique et politique, la poitrine gonflée, des hymnes vengeurs, eux, qui jusqu’alors avaient traité le « bouillant colonel » avec une obséquiosité à peine ironique.
Depuis des années, à la télévision comme dans les journaux, j’ai tenté vainement d’interpeller les responsables nationaux pour leur demander s’il était digne d’un pays civilisé qui prétend vouloir défendre la sécurité de ses ressortissants et son honneur de continuer d’avoir des relations avec un régime qui protégeait un criminel. Mais qui se souciait, en dehors des familles victimes françaises de l’attentat contre l’avion d’UTA, de ce que le beau-frère du colonel, Ahmed Senoussi , fut condamné par contumace à la prison à vie par la justice française, tout en coulant des jours heureux dans son pays ? Certainement pas, Jacques Godfrain, envoyé spécial de Jacques Chirac à Tripoli pour commémorer l’anniversaire de la proclamation de la Jamarya et qui côtoyait ledit beau-frère dans la tribune présidentielle.
On voudra bien comparer cette démission de l’ensemble des prétendues élites françaises avec l’acharnement des Américains pour faire condamner l’auteur de l’attentat contre le Boeing de la PanAm qui s’écrasa sur Lockerbie, jusqu’à ce que le gouvernement écossais l’élargisse lors d’un méchant bargain qui ne fit sursauter personne.
Qu’on me cite également la moindre voix intellectuelle ou médiatique qui haussa le ton d’une octave, ou même poussa le moindre soupir, lorsque le gouvernement français décida de fermer son ciel aux avions de Ronald Reagan, envoyés pour châtier le tyran pour un attentat terroriste en Allemagne. Ce qui au demeurant fut suffisant pour le calmer incontinent.
Il faut dire que nos intellectuels si clairvoyants ont toujours su davantage se dresser sur leurs ergots de gallinacés indépendants à l’encontre de l’Amérique placide qu’envers la radicalité arabo-islamique.
Lorsque la Suisse, qui dans quelques jours gèlera les avoirs de la famille tripolitaine, s’excusa platement l’an dernier pour avoir cherché mauvaise querelle judiciaire à l’un des avortons du tyranneau, coupable d’un seul petit crime, qui s’en est ému dans les chancelleries, les salles de rédaction ou les salons parisiens ?
Car c’était encore comme cela, il n’y a pas 15 jours.
Tant que Kadhafi faisait assassiner des Français ou des Anglo-Saxons, prenaient en otage ou torturaient des infirmières bulgares, l’Occident coupable, forcément coupable, se taisait, le monde arabe complice se taisait, les Africains tétanisés se taisaient, et l’ONU, qui parle à présent de crimes contre l’humanité, automatiquement, le couvrait.
Il n’aurait vraiment pas du s’en prendre à des non occidentaux.
Entre la question Kadhafi et ma question blanche, il n’y a qu’un seul pas à accomplir : celui d’affronter la réalité : celle d’une idéologie sournoise et mortifère qui depuis quatre décennies fait le malheur des enfants du Couchant et des enfants d’Orient.
Lorsque la dépouille du vieux dictateur sera exhibée au bout d’une pique, puissent ceux qui n’ont rien dit depuis 40 ans se taire encore un peu.
L’ours qui a sauvé deux otages Allemands en Iran
Par Faramarz DADRAS
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Sur le site du Ministère israélien des affaires étrangères en langue persane
Chercheur et expert du renseignement
Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant d’auprès les medias. |
Samedi soir 19 Février, le festival international du film de Berlin a attribué le prix de l’Ours d’or, à un film d’Asghar Farhadi, Ie cinéaste Iranien pour son œuvre (la séparation de Nader à Simin) parmi les quinze autres films, sous l’œil attentif du régime Islamique d’Iran. Au contraire des précédents films des cinéastes Iraniens présentés aux festivals internationaux, ce film n’apporte aucune critique envers le régime Islamique qui est en conflit permanent avec les cinéastes iraniens, tel le cinéaste Jafar Panahi, condamné à six ans de prison et d'une interdiction de réaliser des films, d'écrire des scénarios, de voyager à l'étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers durant les vingt prochaines années …
20 ans !!!.
Peu après cette nomination le ministre Allemand des affaires étrangères, Guido Westerwelle, en voyage officiel en Iran, a été reçu par le président Iranien Mahmoud Ah'madinejad en grande pompe.
Après cette rencontre les deux journalistes Allemands en détention en Iran depuis quatre mois, accusés d’espionnage par le régime Islamique ont été relâchés grâce à la "compassion Islamique" ! Les Allemands ont payé cette compassion au prix de 50.000 dollars chacun, plus un Ours d’or au festival de Berlin pour un banal film Iranien.
Les deux journalistes, ont regagné l'Allemagne dans la nuit de dimanche avec le ministre des Affaires étrangères.
Après le retour de Guido Westerwelle, les journaux allemands ont critiqué le ministre pour avoir rencontré Ah'madinejad.
Le lendemain de cette rencontre deux jeunes Iraniens ont été tués dans une manifestation contre le régime Islamique à Téhéran et Shiraz.
Deux jours après le lundi 21 février la police allemande matraquait des manifestants iraniens contre le régime Islamique à Francfort.
Devant les critiques des journaux allemands, la chancelière Angela Merkel, a lâché son ministre des affaires étrangères et a déclaré que cette rencontre était l'initiative personnelle de son ministre.
Depuis la nomination de Guido Westerwelle, au poste du ministre d’Allemand des affaires étrangères, les média Iraniens ironisent et évoque l’homosexualité du ministre.
Selon les informations, Ali Reza Cheik Attar, l’ambassadeur de la république Islamique en Allemagne était l’auteur de cette rencontre contestée du ministre Allemand avec Ah'madinejad.
Deux photos surprenantes au moment de l'intervention d’Ali Akbar Salehi, le ministre Iranien des affaires étrangères et le Ministre allemand devant les agences de presse à Téhéran, montrent le rôle de Cheik Attar dans cette affaire.
Merci Yéochoua
Lettre à tous les présidents déserteurs
Par Yéochoua SULTAN
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Mais que font donc les défenseurs des droits de l'homme, si enclins à condamner?
Lettre à tous les présidents déserteurs
Au regard des derniers événements qui secouent une partie du monde non-libre, on peut vraiment se dire que l'Onu et les présidents du monde censé l'être, libre, ont perdu une belle occasion de se taire, ou d'éviter de condamner Israël. Une petite parabole «bande-dessinesque» va nous permettre de mieux appréhender le ridicule de la situation.
Bonne lecture!
Normalement, un homme sensé évite de se mettre dans des situations qui pourraient s'avérer dégradantes pour lui.
Tout le monde connaît, par la bande dessinée, le cliché ultra classique du chauffeur qui s'apprête à donner une bonne correction à un automobiliste qui lui déplait et qui conduit une toute petite voiture.
Le premier fait une queue de poisson au second, ou se met à lui tapoter sur le toit de sa voiture, suffisamment minuscule et méprisable, du haut de la fenêtre de son Hummer, pour un motif futile – il s'est placé devant lui au feu rouge, ou il n'a pas brûlé le orange, obligeant l'homme indigné à s'arrêter aussi etc. – qui cache en réalité une volonté de se donner l'impression de se tirer de sa médiocrité en s'attaquant à un plus petit que soi, petit dont on a souvent besoin pour calmer ses nerfs.
La suite est bien connue: le chauffeur de la petite auto, comprenant que c'est à lui que l'on s'adresse, commence alors par faire sortir son pied gauche, puis son épaule, et se déplie tel un contorsionniste sortant de sa boîte, pour se redresser et atteindre une hauteur deux fois plus élevée et une largeur deux fois plus imposante que son «agresseur», qui se met d'un seul coup à lui balbutier quelque compliment, comme, «Oh, quelle belle voiture, je me demandais où vous l'aviez achetée», avant de repartir, honteux et confus, la tête basse, et la queue entre les pattes (si le personnage de la BD est un animal).
C'est exactement ce qui est arrivé à des gens sérieux, ou qui se le croyaient encore, il y a tout juste une petite semaine. Je veux parler de certains membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, qui ont voté le 18 février contre Israël. bien entendu, nous ne nous intéresserons ici qu'aux pays démocratiques défenseurs, semble-t-il, de valeurs humanitaires et universelles, à savoir la France, l'Allemagne et peut-être l'Angleterre, quoique cette dernière commence de plus en plus à ressembler aux pays totalitaires dont elle charrie les ressortissants en grand nombre sur son territoire, et leur permet, au lieu de les intégrer, de supplanter son propre droit par des tribunaux exotiques, et modifiant l'histoire pour leur plaire. Bienvenue au Nord, bienvenue chez les Chiites!
Revenons donc à l'illustration de notre parabole.
Ces pays illustrent fort bien le chauffeur mécontent qui va donner une bonne leçon au «minable» qui les contrarie fort.
Tous les grands principes sont invoqués: occupation, droit international, etc.
Or, ces «justiciers» ont été bernés par leur propre falsification de la réalité: il leur a semblé, comme à tous les dictateurs du monde arabe, que le problème le plus urgent à résoudre et le plus grand obstacle à leur tranquillité et à la paix mondiale consistait en cet Etat inoffensif et corrigeable à souhait sans risques de conséquences fâcheuses.
Ils se sont focalisés sur la «petite auto».
Seulement, ils n'ont pas pu savourer longtemps le plaisir procuré par cette résolution et cette condamnation faciles.
Et c'est précisément au moment où ils circulaient en étalant leurs biceps, et leurs fanfaronnes prétentions et détermination à sauver les droits de l'homme que la vérité leur a sauté à la figure.
Le véritable souci de la paix dans le monde s'est déplié dans toute son horreur, sortant un pied, puis une épaule, écrasant dans le sang, trois cents, mille, dix mille civils.
Et c'est là qu'ils sont repartis, tout penaud, s'esquivant par une phrase qu'ils n'ont pas prononcé sur leurs lèvres mais exprimée par leur attitude: «Oh! Quels beau puits de pétrole! On se demandait si vous continuerez à nous en vendre!»
L'artillerie lourde de termes comme «réaction disproportionnée» a été complètement annihilée.
Le plus grand bourreau de civils est toujours assis avec eux, dans la Commission pour les droits de l'homme, tel un caïd que ses voisins n'osent pas même regarder.
Seul Obama, pour une fois, tire son épingle du jeu. Il n'a pas joué les justiciers, et ne se révèle donc pas comme un couard, ce qui n'est pas le cas de ses homologues bien embarrassés dont la honte a éclaté au grand jour à cause de leur intempestive réaction mue par une justice facile et tronquée.
Peut-être se jureront-ils, honteux et confus, qu'on ne les y prendra plus, mais il paraît que le ridicule ne tue plus.
Ce qui est remarquable dans toute cette histoire, c'est que l'éclatement des manœuvres malhonnêtes est fulgurant depuis quelques mois, les conceptions fondées sur le mensonge, qui pouvaient en principe tenir le coup pendant des décennies s'écroulent comme des châteaux de cartes.
Les ennemis d'Israël (130 Etats! Pour le dernier vote à l'Onu) ourdissent des complots et s'unissent malgré leurs divergences, et font mine de s'imposer comme des justiciers, mais leur supercherie, faisant d'Israël le responsable de l'instabilité mondiale, des conflits et des guerres, avec le secrétaire de l'Onu, Ki-moon, tel le chef d'une secte, qui a toujours quelque chose à dire contre Israël mais qui est silencieux face aux vrais problèmes, ou avec l'acharnement d'Obama, pendant deux ans, à vouloir établir la paix mondiale en faisant renoncer Israël au cœur de son territoire, ont plus révélé leur véritable face au cours des derniers mois que des cinquante ou soixante dernières années.
Il y a eu WikiLeaks, d'abord, qui a révélé que non seulement il n'était pas utile qu'Israël s'adonne à des «concessions douloureuses» pour pouvoir traiter le problème du nucléaire iranien, mais que des pays comme l'Arabie et les Emirats arabes unis avaient demandé aux Etats-Unis de bombarder les installations iraniennes.
Et puis, il y a eu, ou il y a, surtout, tous ces événements qui agitent l'Afrique et l'Asie, où des dirigeants du monde libre pris au dépourvu s'exposent inconsidérément en attaquant bêtement Israël depuis la tribune de l'Onu, et s'associant ainsi à des malfaiteurs (libyens entre autres) pour des intérêts qui se dévoilent au grand jour, ainsi qu'aux pires dictatures et aux pires organisations terroristes.
De plus, outre la parabole précitée, on assiste encore à l'illustration de «tel est pris qui croyait prendre», et les pays qui reprochaient il y a peu à Israël de ne pas soutenir la révolution égyptienne, s'emballent eux-mêmes très peu dès qu'il s'agit de la Lybie.
Mais quels sont donc leurs motifs?
Pourquoi l'Allemagne vote-t-elle contre Israël?
Peut-être qu'elle revêt à nouveau l'habit du pays cultivé et raffiné qui cache ce que nous savons. Pour l'Angleterre, on connaît ses motivations depuis qu'elle s'est dédite de la déclaration Balfour, qu'elle a édité le Livre Blanc et autorisé le massacre des Juifs d'Hébron dont les conséquences sont tangibles encore aujourd'hui. Mais pour la France, le motif doit provenir de cette coutume qu'ont ses dirigeants depuis un peu moins d'un siècle de capituler sans combattre, d'être conciliants avec la puissance du moment.
Conciliante au moment adéquat avec les Allemands, elle a condamné la présence juive en France. Aujourd'hui, elle est conciliante avec la puissance aux multiples têtes qui détient le pétrole et le terrorisme, et elle vote avec ses différents représentants main dans la main pour condamner la présence juive en Palestine, qui, n'ayons pas peur des mots, a toujours été désignée partout comme la terre du peuple d'Israël.
En France, ce n'est plus le soldat qui s'en va déserter, et qui s'adresse au président, comme dans la chanson de Boris Vian, mais le président qui déserte, Pétain devant les Allemands, et Gimichissar* devant le pétrole et l'intégrisme.
Alors qu'ils n'ont qu'à dire non à Kardaoui, sorte de Nasser avec l'islam en prime, qui voudrait nous ramener cinquante ans en arrière, à moins que nous n'ayons pas avancé d'un pouce depuis, à s'insurger contre Kadhafi et les autres, et qu'il leur suffirait de défendre réellement des valeurs qu'ils ont mis des siècles à établir, les pays libres s'enserrent de plus belle dans les mailles du panarabisme, ou du grand califat.
L'un des chefs d'Etat français disait que son pays n'avait pas d'amis mais des intérêts. C'est à penser que certains ont du mal à bien distinguer où se placent leurs intérêts.
On pourrait également reprendre la fameuse sentence de Churchill, que ce dernier envoya à la figure de Chamberlain au sujet des accords de Munich:
«Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur, vous avez eu le déshonneur et vous avez eu la guerre» et l'adapter à la politique européenne:
«Vous avez voulu éviter le chantage au prix de vos intérêts, vous avez perdu vos intérêts et vous avez eu le chantage».
Finissons sur une note optimiste, avec une citation des Psaumes (II, 1-4) : «Pourquoi se démènent les peuples, et les nations agitent-elles de vains projets?... Celui qui réside dans les cieux en rit, le Seigneur se raille d'eux.»
*: Composé avec la première syllabe des noms des quatre derniers présidents français.
L'Amiral Mullen ne voit pas la main de l'Iran derrière les émeutes à Bahreïn
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>Iran : La présence des éléments du régime Islamique au Bahreïn Par Faramarz DADRAS
Rappel chiites au Bahrein = 75 %
24 février 2011 – opex360
Les pays du monde arabe actuellement aux prises avec des mouvements de révolte ne présentent pas tous le même profil, même si les motivations de la rue présentent des similitudes. Encore que, avant de s’avancer sur la nature même de ces contestations, encore faudrait-il prendre un peu de recul et voir sur quoi tout cela va déboucher.
Cela étant, le riche royaume de Bahreïn présente des particularités que l’on ne retrouve pas en Egypte, en Tunisie et en Libye. En effet, la population à majorité chiite est gouvernée par le roi Hamad Bin Issa Al Khalifa, qui est l’héritier d’une dynastie sunnite, l’autre grand courant de la religion musulmane.
Autre fait saillant, Bahrein abrite l’état-major de la Ve Flotte américaine, dont la zone de compétence couvre le golfe Persique et l’océan Indien. Autrement dit, elle a un oeil à la fois sur l’Iran ainsi que sur le Pakistan, et, par extension, sur l’Afghanistan.
Bien que le roi de Bahreïn a décidé de donner 2.000 euros à toutes les familles du pays, ce dont il peut se permettre puisque la principale ressource du royaume est le pétrole, libéré des prisonniers chiites soupçonnés d’activités terroristes et offert un dialogue aux dirigeants de l’opposition chiite emmenée par Cheikh Ali Slimane, le mouvement de contestation se poursuit et tend même à se radicaliser.
Ainsi, les principaux oulémas chiites ont appelé, ce 23 février, les protestataires à se mobiliser vendredi prochain pour « pleurer les martyrs » et marcher sur la place de la Perle. Certains d’entre eux ont même affirmé leur volonté d’en finir avec la monarchie, ce qui mettrait un terme aux discriminations dont ils se disent victimes en raison de leur appartenance religieuse.
Et il n’est pas impossible que ce mouvement fasse tâche d’huile dans d’autres monarchies du Golfe, dont la population est constituée par des minorités chiites relativement importantes, comme par exemple en Arabie Saoudite, où elles sont notamment implantées dans la province du Hasa dont le sous-sol contient une grande partie des réserves pétrolières du royaume. D’où la crainte à Ryad, mais aussi parmi les autres pays du Golfe, de voir l’émergence d’un « croissant chiite », sous l’égide de Téhéran.
Aussi, l’amiral Mike Mullen, le chef d’état-major de l’armée américaine, a répondu à la question de savoir si l’Iran est à l’origine des troubles qui agitent actuellement Bahreïn et qui pourraient se propager à d’autres pays de la région, dans lesquels le Pentagone dispose de facilités pour ses troupes.
« Je continue de croire que l’Iran est un pays qui continue à fomenter l’instabilité dans la région , à prendre avantage de chaque opportunité, mais je pense que cela n’a pas été le principal déterminant en Egypte, à Bahreïn ou dans les autres pays » a-t-il ainsi affirmé, le 21 février, à Doha (Qatar), à l’occasion d’une tournée dans le Golfe. Ces manifestations sont « dans l’ensemble dues à des problèmes internes et non à quelque chose de fomenté par une puissance extérieure » a-t-il encore précisé.
L’amiral Mullen n’a pas donné plus de précision sur ce qu’il entendait par « dans l’ensemble » et « le principal déterminant » qui a motivé les contestations dans les pays en proie aux troubles. Si il y a une cause « principale », c’est qu’il doit y en avoir de secondaires… Subtilité pour laisser entendre que le doute est permis sur une éventuelle manoeuvre iranienne?
Cela étant, une chose est certaine : l’agitation dans certains pays arabes sert les intérêts iraniens. Par exemple, Téhéran n’a pas mis longtemps après la chute d’Hosni Moubarak en Egypte pour demander le passage – accordé – de deux de ses navires de guerre par le canal de Suez, ce qui n’était pas arrivé depuis 1979.
Mais l’éventuelle fin de régimes alliés des Etats-Unis dans la région aurait pour conséquence probable le départ des troupes américaines déployées dans le golfe Persique. Et si cela devait arriver, Washington perdrait sa capacité à dissuader l’Iran. La France serait aussi concernée dans le cas de troubles aux Emirats arabes unis (16% de chiites), où elle dispose d’une base militaire.
Pour le moment, l’on n’en est pas encore là. Il reste cependant que « Bahreïn est un terrain d’affrontement par procuration dans la lutte géopolitique plus large entre l’Arabie saoudite, les Etats-Unis et l’Iran », selon l’institut américain Stratfor, spécialisé dans les questions de renseignement.