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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 06:10
Meurtre à Dubaï 

© primo 18-02-2010
 

Le 20 janvier dernier, Mahmoud al-Mabhouh, un responsable du Hamas, était retrouvé mort dans un palace de Dubaï. 

Cet islamiste militant dirigeait la branche militaire du Hamas, responsable (entre autres) de l’enlèvement et de l’assassinat de deux soldats de Tsahal en 1989.

Son assassinat aurait été perpétré par un commando de onze personnes munies de passeports européens, trois irlandais, six britanniques, un français et un allemand. Onze personnes pour assassiner un seul homme, c’est inhabituel pour le Mossad qui est, rappelons-le, un service SECRET. Ou au moins discret...

En seulement quelques jours, les enquêteurs de Dubaï ont rendu publiques les photos et vidéos montrant des membres du commando et ils accusent sans le nommer “un pays du Moyen-Orient”. Quelle rapidité, quelle maestria dans l’enquête ! 

Bien évidemment, les premiers montrés du doigt sont les Israéliens. 

Sauf que la soit-disant équipe de bras cassés a laissé un tel paquet d’indices sur son passage que même un enfant de 5 ans aurait pu en tirer les conclusions qui s'imposent, ce qui ne démontre pas un grand professionnalisme. 

Etonnant de la part du Mossad ! 

Et voici que l’ambassadeur d’Israël à Londres est convoqué par le Ministère des Affaires Etrangères pour se faire remonter les bretelles : certains passeports utilisés par cette équipe étaient britanniques. 

Shocking, n'est-il pas ? Maquiller un passeport est un crime de lèse-Queen. Ce ne sont pas les services secrets britanniques qui se rendraient coupables d'un tel forfait. Ou si peu que ce n'est pas la peine d'en parler.La perfide Albion est réactive, dès lors qu’il s’agit de taquiner Israël. 

Où sont les coupables ? 

Car voilà que deux nouvelles tombent sur les téléscripteurs, bien contrariantes pour tout ce que la planète Média compte de spécialistes autoproclamés - terrorisme, Moyen-Orient – qui partagent un antisionisme de bon aloi.

Les services de sécurité syriens ont arrêté un haut responsable du HAMAS, soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat à Dubaï.

De son côté, le gouvernement jordanien a confirmé hier avoir extradé il y a quelques jours, deux autres membres du Hamas dont l’un aurait avoué avoir fourni une aide logistique au groupe responsable de l’assassinat.

Israël n’y serait pour rien, alors ? Damned ! 

Experts, idiots utiles

Nos médias bruissent d’avis péremptoires et bien informés: ce sont les experts qui parlent! Pas un n’a seulement envisagé que le meurtre du haut responsable militaire du Hamas pouvait être le produit d’un règlement de compte interne.

Du coup, pas un n’a envisagé l’éventualité que les services secrets de Dubaï se soient trompés dans leurs conclusions: elles étaient trop en phase avec leurs a priori.

Georges Malbrunot, par exemple, donne sur son blog la parole à deux "spécialistes" du Renseignement qui tiennent à rester anonymes. A les lire, on comprend parfaitement ce souci de discrétion.

Citation: "Pour ce qui est du passeport français, deux hypothèses, là encore : il a été volé à des touristes français en Israël, mais dans ce cas, il garde un tampon israélien et des pays comme Dubaï les refusent à l’entrée de leur territoire. Ou alors, ce passeport a été volé en France. C’est l’hypothèse la plus vraisemblable".

Cet "expert" ignore donc qu'à l'arrivée à l'aéroport de Tel Aviv-Ben Gourion, on vous demande votre avis avant de tamponner votre passeport. Et si vous le souhaitez, on tamponne une feuille volante que l'on glisse à l'intérieur de votre passeport. 

Pourquoi ? Pour ne pas vous gêner, vous qui n'êtes pas juif, dans vos prochains voyages touristiques en pays arabe. 

Un Arabe de n’importe quelle nationalité peut entrer en Israël. Mais la présence d’un seul tampon israélien sur un passeport interdit à son titulaire l'accès à la plupart des pays arabes.

Pour cet "expert" de Malbrunot, une seule punition : le goudron et les plumes

La litanie des soupçons s’étale ainsi depuis quelques jours, alimentée soit par une brillante incompétence, soit par un réflexe conditionné d’antisémitisme mondain.

Ce dit réflexe conditionné international qui fait désigner immédiatement Israël comme seul responsable de cet assassinat est l'un des avatars de la fauxculterie qui inonde notre presse et notre diplomatie.

Et puis, accabler un petit pays au bord de la ruine, comme cet Emirat, n’est pas politiquement correct. Cela tombe bien, un autre pays, encore plus petit que Dubaï, constitue une cible habituelle et fédératrice.

Les affaires d'Israël

Quoiqu’il en soit, cela fait les affaires d’Israël qui n’a pas intérêt à trop en dire sur ce meurtre.

Histoire de faire passer un petit message fort simple au Hamas : que les cadres de ce mouvement qui vivent dans le luxe sur le dos du peuple de Gaza soient amenés à ne plus se croire en sécurité partout, même dans des pays frères.

Cynisme, certes. Et alors ? 

Que le pays qui n’a jamais maquillé de vrais passeports, qui n'a jamais procédé à une exécution à l'extérieur de ses frontières jette la première pierre. 

Dans l’expression « services secrets », il y a le mot « service ». Il y a également le mot « secret ». 

Pour cette raison, personne ne sait encore qui a assassiné certaines personnalités et journalistes dans un passé plutôt récent. 

Pour ne citer qu’eux, le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer à Abidjan, Ben Barka à Paris, le juge Bernard Borrel à Djibouti. 

Soyons réalistes

L’hypothèse selon laquelle le Mossad serait responsable de cette opération à Dubaï n'est pas à écarter. Mais il y a peu de chances qu'elle soit un jour corroborée par des preuves tangibles. 

En outre, cela supposerait que les services israéliens aient mis au point un stratagème vicieux aboutissant à faire arrêter dans deux pays arabes différents de prétendus complices. Belle synchronisation ! L’intox aurait alors fonctionnée à plein. 

De toutes les façons, qu'il nie ou qu'il confirme, Israël sera accusé de ce meurtre. Autant qu'il en tire un petit bénéfice. 

Ce qui est condamnable, tant de la part de la diplomatie britannique que des médias européens, c’est ce caractère automatique, convulsif, de condamnation d’Israël. 

Quel bonheur de pouvoir vite désigner un coupable ! Et surtout, quel confort pour l’esprit !



© Primo, 18-02-2010
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 19:23

Niger: le président Tandja serait "aux mains des mutins"

Lu sur 
.tv5.org

NIAMEY (AFP) - 18.02.2010 18:19




Le président Mamadou Tandja et ses ministres seraient tombés jeudi "entre les mains des mutins" lors d'une tentative de coup d'Etat militaire dans la capitale du Niger qui a fait plusieurs morts, ont déclaré des diplomates et témoins.

voir_le_zoom : Le président nigérien Mamadou Tandja, le 27 septembre 2009 au sommet Afrique-Amérique latine à Margarita, au VenezuelaLe président nigérien Mamadou Tandja, le 27 septembre 2009 au sommet Afrique-Amérique latine à Margarita, au Venezuela
voir_le_zoom : Dgéâts dans le mur d'enceinte du siège du médiateur national à Niamey, le 18 février 2010Dégâts dans le mur d'enceinte du siège du médiateur national à Niamey, le 18 février 2010
voir_le_zoom : Manifestation le 17 octobre 2009 à Niamey pour appeler les leaders ouest-africains à faire pression sur le président nigérien afin qu'il ne prolonge pas ses fonctionsManifestation le 17 octobre 2009 à Niamey pour appeler les leaders ouest-africains à faire pression sur le président nigérien afin qu'il ne prolonge pas ses fonctions
voir_le_zoom : Carte du NigerCarte du Niger

Le président Mamadou Tandja et ses ministres seraient tombés jeudi "entre les mains des mutins" lors d'une tentative de coup d'Etat militaire dans la capitale duNiger qui a fait plusieurs morts, ont déclaré des diplomates et témoins.

"Ca s'est passé à l'issue d'un conseil des ministres, il semblerait que le présidentTandja soit à l'heure actuelle entre les mains des mutins et que les membres du gouvernement soient eux-même retenus", a déclaré à l'AFP un diplomate français. "Il y a actuellement une réunion des chefs militaires" à Niamey, a-t-on ajouté.

Pays pauvre du Sahel mais troisième producteur mondial d'uranium, le Niger traverse une grave crise politique qui a apparemment dégénéré jeudi en combats à l'arme lourde dans les rues de la capitale et autour du palais présidentiel.

Un diplomate africain à Niamey a ajouté que "plusieurs hautes personnalités nigériennes ont été arrêtées", dont le président Tandja. "Les insurgés ont nettement pris le dessus", a-t-il dit.

Un responsable français à Paris avait auparavant affirmé qu'une tentative de coup d'Etat était en cours au Niger et que "Tandja n'était pas dans une bonne position".

Paris a demandé jeudi aux Français de Niamey de rester chez eux.

Selon la source diplomatique française, qui avance que la garde présidentielle a pris part à cette tentative de coup d'Etat, "on savait qu'une partie de l'armée désapprouvait Tandja et son coup de force constitutionnel, on pensait jusque là cette partie très minoritaire".

"Il y a tradition de coup d'Etat dans ce pays, mais on ne pensait pas que ça viendrait aussi vite", a-t-elle ajouté.

Après dix ans de pouvoir, M. Tandja a dissous l'année dernière le Parlement et la Cour constitutionnelle et obtenu une prolongation controversée de son mandat pour au moins trois ans à l'issue d'un référendum en août.

L'opposition, qui avait boycotté cette consultation ainsi que des législatives controversées en octobre, avait dénoncé un coup d'Etat et la communauté internationale a dénoncé les agissements du président.

Mercredi, le Premier ministre du Niger Ali Badjo Gamatie avait annoncé un Conseil des ministres "important" pour jeudi.

Dans l'après-midi, des soldats étaient déployés autour du palais présidentiel et dans les rues adjacentes, a constaté l'AFP, tandis que des témoins ont affirmé avoir vu les dépouilles de plusieurs militaires.

Des témoins ont fait état de tirs jeudi à Niamey, survolée par des hélicoptères de l'armée.

"Il y a 40, 45 minutes, on a commencé à entendre des tirs de mitraillettes, et après, de grosses déflagrations. Ca a fait trembler la maison", a raconté vers 13H00 GMT Claire Deschamps, une Française vivant à Niamey, contactée depuis Paris.

Un autre témoin a déclaré à l'AFP à Niamey que les tirs avaient commencé autour du palais présidentiel.

Un troisième témoin a rapporté avoir entendu des coups de feu alors qu'il se trouvait à la présidence. "Il y avait des armes lourdes (...) et des obus. Je vois une fumée vers le bureau du président", a-t-il dit sur Radio France internationale vers 14H00 GMT.

Une source affirmant se situer à environ un kilomètre de la présidence a indiqué vers 15H00 GMT ne plus entendre "depuis une bonne heure" les tirs en rafale et d'arme lourde.

Selon un témoin, les corps de plusieurs soldats ont été extraits d'un blindé détruit par un obus.

"Trois ou quatre soldats qui étaient à l'intérieur étaient comme déchiquetés et on les a transportés à la morgue", a-t-il déclaré.

Le Commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra, a rappelé que "l'UA condamne l'usage de la violence pour tout changement de pouvoir politique, pour le Niger comme pour les autres pays".

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a également "condamné une fois de plus tous les actes destinés à parvenir ou à se maintenir au pouvoir par des moyens non constitutionnels".

© 2010 AFP

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 17:47
Le crash du Boeing d’Ethiopian Airlines serait dû au matériel de brouillage électronique du Hezbollah



Le Hezbollah tente d’étouffer cette information pour éviter une crise financière et une rupture avec sa propre communauté chiite

 


jeudi 18 février 2010 - 17h16, par Mediarabe.info

Logo MédiArabe.Info



Image
Plusieurs médias - essentiellement anglo-saxons - publient la photo suivante de l'empennage arrière d'un appareil de Ethiopian flottant sur l'eau. Il ne s'agit pas de celle du Boeing 737 qui vient de disparaitre en mer au large de Beyrouth mais de celle du Boeing 767 de Ethiopian qui, après avoir été détourné par des pirates de l'air, a été contraint de tenter de se poser sur l'eau après être tombé en panne de carburant.


Le quotidien koweïtien "Al Seyassah" révèle, dans son édition du 18 février, que le crash du Boeing 737-800 d’Ethiopian Airlines, le 25 janvier, a coïncidé avec des tests effectués par le Hezbollah sur son matériel de brouillage électronique fourni par l’Iran.

 

Cette révélation du quotidien koweïtien « Al Seyassah » selon laquelle l’avion de la compagnie éthiopienne, avec 90 passagers à bord, s’est écrasé le 25 janvier alors que le Hezbollah testait ses équipements de brouillage électronique reçus d’Iran depuis deux ans.

Ce matériel sophistiqué, aux côtés des missiles de longue portée, et des armes chimiques probablement fournies au parti de Hassan Nasrallah par l’Iran et la Syrie, constitue l’un des points forts du Hezbollah lui permettant de menacer Israël, comme l’a fait Nasrallah, le 16 février, mois de la commémoration de ses martyrs.

Le secrétaire général a en effet semblé sûr de ses capacités à infliger une défaite à l’armée israélienne grâce à cet équilibre de la terreur, un équilibre stratégique qui empêcherait désormais Tsahal de songer à attaquer le Liban, la Syrie, l’Iran ou Gaza. Car Nasrallah a promis de riposter douloureusement.



Or, ce matériel sophistiqué aurait déjà causé, selon « Al Seyassah », la perte de l’avion éthiopien, le 25 janvier dernier. La question est de savoir si le parti testait sciemment ses équipements sur l’avion, brouillant son système électronique et provoquant son explosion ?

Dans ce cas, il s’agira d’un attentat, d’autant plus que les membres du parti qui devaient prendre ce vol ont annulé leur voyage à la dernière minute. Ce qui pourrait renforcer cette hypothèse est la présence de l’épouse de l’ambassadeur de France à Beyrouth parmi les passagers.

Ou au contraire, s’agit-il d’une pure coïncidence entre les tests électroniques et le passage de l’avion ?

Dans ce cas, le crash relèvera des dégâts collatéraux.



En tout état de cause, le parti chiite aurait insisté auprès du ministre des Transports, Ghazi Al-Aridi, et de la direction de l’aviation civile, pour étouffer ce volet de l’enquête.

L’objectif est de maintenir les armes sophistiquées du Hezbollah secrètes. Mais aussi, pour ne pas avoir à assumer la responsabilité morale et financière de la catastrophe.

Car, si sa culpabilité est attestée, le parti aura à rembourser les familles des victimes et la compagnie aérienne. Il aura également à affronter la colère de la communauté chiite à laquelle appartenait la majorité des victimes.

MediArabe.info

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

 

Lire l'article original : Al Seyassah - Koweït 

Bravo et Merci à Médiarabe info pour son travail
 
« MediArabe.info » tournera au ralenti jusqu’à la fin février. Nous nous accordons en effet quelques jours de repos mérité après des mois de travail acharné qui a permis à 2500 lecteurs de nous consulter tous les jours, en moyenne.


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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 04:47



Daniel
 Pipes

Au Moyen-Orient, on mise sur le cheval fort

par Daniel Pipes
National Review Online
16 février 2010

http://fr.danielpipes.org/7975/moyen-orient-cheval-fort

Version originale anglaise: In Mideast, Bet on a Strong Horse
Adaptation française: Johan Bourlard

La violence et la cruauté des Arabes troublent souvent les Occidentaux.

Ce n'est pas seulement le leader du Hezbollah qui proclame « Nous aimons la mort », mais également, pour ne prendre qu'un exemple, un homme de 24 ans qui, le mois dernier, hurlait « Nous aimons la mort plus que vous n'aimez la vie » quand il a percuté avec sa voiture le Bronx-Whitestone Bridge, un pont de New York. Quand, dans la ville de Saint-Louis, deux parents ont commis un crime d'honneur sur leur fille adolescente en la poignardant à treize reprises au moyen d'un couteau de boucher, le père palestinien criait : « Meurs ! Meurs vite ! Meurs vite !... Silence, petite ! Meurs, ma fille, meurs ! » et la communauté arabe locale de le soutenir ensuite face aux accusations d'assassinat. Récemment, un prince d'Abu Dhabi a torturé un marchand de grain qu'il accusait de fraude ; en dépit de la vidéo atroce diffusée sur les chaînes de télévision du monde entier, le prince a été acquitté tandis que ses accusateurs ont été condamnés.

Sur une échelle plus large, on a dénombré 15 000 attaques terroristesdepuis le 11 Septembre. Dans l'ensemble du monde arabophone, les gouvernements s'appuient davantage sur la brutalité que sur l'autorité de la loi. Le désir ardent d'éliminer Israël persiste encore et toujours même quand sévissent les insurrections, dont la dernière en date a éclaté au Yémen.

À propos de la pathologie qui touche la politique arabe, il existe plusieurs excellents essais d'explication dont certains ont ma préférence : les études réalisées par David Pryce-Jones et Philip Salzman auxquelles il faut désormais ajouter The Strong Horse : Power, Politics and the Clash of Arab Civilizations (Le cheval fort : le pouvoir, la politique et le choc des civilisations arabes), une analyse captivante et néanmoins fouillée et remarquable de Lee Smith, correspondant au Moyen-Orient pour le Weekly Standard.

Smith s'inspire d'une parole prononcée par Oussama Ben Laden en 2001 : « Quand les gens voient un cheval fort et un cheval faible, par nature, ils aimeront le cheval fort. » Ce que Smith appelle le principe du cheval fort consiste en deux éléments simples : la prise du pouvoir et la conservation de celui-ci. Ce principe est prédominant car, dans le monde arabe, la vie publique n'a « aucun mécanisme de transition pacifique ni de partage du pouvoir, raison pour laquelle les conflits politiques sont vus comme un combat à mort entre des chevaux forts ». La violence, constate Smith, est « au cœur de la vie politique, sociale et culturelle du Moyen-Orient arabophone ». Plus subtilement cela implique de garder un œil vigilant sur le prochain cheval fort par rapport auquel il faut se positionner et peser le pour et le contre.

Selon Smith, c'est ce principe du cheval fort, et non l'impérialisme occidental ou le sionisme, « qui a déterminé le caractère fondamental du Moyen-Orient arabophone ». La religion islamique elle-même s'est coulée dans le moule ancien de l'autoritarisme, celui du cheval fort, qu'elle a promu. Mahomet, le prophète de l'islam, était un homme fort en plus d'être une personnalité religieuse. Les musulmans sunnites ont régné pendant des siècles « par la violence, la répression et la contrainte ». La célèbre théorie de l'histoire formulée par Ibn Khaldun se résume à un cycle de violence dans lequel les chevaux forts remplacent les chevaux faibles. L'humiliation subie par lesdhimmis rappelle chaque jour aux non-musulmans que ce n'est pas eux qui font la loi.

L'angle d'approche adopté par Smith donne des éclairages sur l'histoire moderne du Moyen-Orient. Il présente d'une part le nationalisme panarabe comme un effort de transformation des petits chevaux constitués par les États nationaux en un seul grand cheval et d'autre part l'islamisme comme un effort destiné à faire retrouver aux musulmans leur puissance. Quant à Israël, il fait office de « cheval fort par procuration » à la fois pour les États-Unis et le bloc égypto-saoudien dans le bras de fer, véritable guerre froide, qui oppose ce dernier au bloc iranien. Dans un univers marqué par le principe du cheval fort, la loi des armes séduit davantage que celle des urnes. Dépourvus de cheval fort, les Arabes libéraux avancent peu. En tant qu'État non arabe et non musulman le plus puissant, les Etats-Unis rendent l'anti-américanisme à la fois inévitable et endémique.

Ceci nous amène aux politiques menées par les pays non arabes : ceux-ci, malgré leur puissance et leur réelle endurance, échouent, souligne Smith. Être gentil – c'est-à-dire, se retirer unilatéralement du Sud-Liban et de Gaza – conduit inévitablement à l'échec. L'administration de George W. Bush a lancé, à juste titre, un projet de démocratisation porteur de grands espoirs, pour ensuite trahir les Arabes libéraux en ne menant pas ce projet à bien. En Irak, l'administration a négligé la recommandation d'installer au pouvoir un homme fort favorable à la démocratie.

 

Le Druze Walid Joumblatt, chef politique libanais, avance l'idée d'attaques américaines à la voiture piégée à Damas.

Plus largement, quand le gouvernement américain recule, d'autres (par exemple les dirigeants iraniens) ont l'opportunité « d'imposer leur loi dans la région ». Walid Joumblatt, un leader politique libanais, a suggéré, plus ou moins sérieusement, que Washington « fasse sauter des voitures piégées à Damas » de façon à faire passer son message et à montrer que l'Amérique a compris comment les Arabes s'y prennent.

 

Le principe élémentaire et quasi-universel formulé par Smith constitue un outil pour comprendre bien des aspects du monde arabe, notamment le culte de la mort, les crimes d'honneur, les attaques terroristes, le despotisme, la guerre… Tout en admettant que le principe du cheval fort peut choquer les Occidentaux et leur apparaître comme terriblement cruel, Smith insiste très justement sur l'existence de cette froide réalité que ceux qui ne sont pas avertis doivent reconnaître, prendre en compte et face à laquelle ils doivent réagir.

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 04:37


17/02/2010

En Anglais : 
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En Hébreu : 
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REGIONAL

Dupliqués / Yonathan Haleli, Eli Lévy, Amihaï Eteli, Ilan Metzik et Nativ Nahmani – Maariv

Sept Israéliens se sont réveillés hier matin et ont découvert qu’ils sont des « agents du Mossad » recherchés dans le monde entier. Il s’agit bien sûr de citoyens innocents qui n’ont pas le moindre rapport avec l’élimination de Mahmud Mabhuh, le haut responsable du Hamas tué à Dubaï. Mais derrière les onze suspects dont la police de Dubaï a publié les photos se cachent de véritables personnes à qui on a volé l’identité et dont on a utilisé les noms.

L’adjoint au procureur général de Dubaï, Issam Issa Humaidan, a fait savoir hier qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre « tous les assassins de Mabhuh ». Les onze suspects étaient porteurs de passeports européens, un français, trois irlandais, six britanniques et un allemand. A présent, les véritables personnes qui portent les noms utilisés par les suspects auront du mal à voyager dans le monde sans éveiller les soupçons au passage des frontières.

Entre temps, le ministère irlandais des Affaires étrangères et le gouvernement britannique ont dit n’être nullement impliqués dans l’élimination de Mabhuh et ce malgré le fait que les suspects étaient porteurs de passeports de ces deux pays. « Nous n’identifions aucune des personnes impliquées dans nos fichiers, les passeports des trois suspects étaient faux et leurs numéros ne comportaient pas le bon nombre de chiffres », a fait savoir le ministère irlandais des Affaires étrangères dans son communiqué.



Damas : Un haut responsable du Hamas a été arrêté pour avoir collaboré à l’élimination de Mabhuh / Amit Cohen – Maariv

Une « taupe » infiltrée au sein du Hamas a-t-elle permis l’élimination de Mahmud Mabhuh ? Les services de sécurité syriens ont arrêté un haut responsable de la branche militaire de l’organisation soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat à Dubaï.

Des responsables des services de sécurité palestiniens ont fait savoir que le haut responsable en question est Nahru Massud, un des personnages-clés des filières de trafic d’armes du Hamas. Il accompagnait Mabhuh lors de ses déplacements à Dubaï.

Un haut responsable du Hamas a démenti l’arrestation de Massud qui, selon lui, est libre de ses mouvements.

Le gouvernement jordanien a confirmé hier avoir extradé il y a quelques jours deux Palestiniens vers Dubaï. Selon le commandant de la police de Dubaï, l’un des deux hommes a avoué avoir fourni une aide logistique au groupe responsable de l’assassinat.



Hassan Nasrallah : Si Israël bombarde Beyrouth nous attaquerons l’aéroport Ben-Gurion / Barak Ravid, Amos Harel et Avi Issacharof – Haaretz

Le président iranien, Mahmud Ahmedinejad, a affirmé hier qu’Israël prévoit de déclencher prochainement une guerre. « Selon les informations dont nous disposons, Israël prévoit de déclencher une guerre au printemps ou à l’été prochain. La résistance et les pays de la région anéantiront ce régime imposteur s’il lance une quelconque opération », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est joint hier aux menaces, déclarant que lors du prochain affrontement, le Hezbollah bombardera des sites semblables à ceux que Tsahal attaquera au Liban.

De hauts responsables militaires israéliens font le lien entre ces deux déclarations. Selon eux, l’Iran fait croire intentionnellement à ses alliés qu’Israël s’apprête à les attaquer au cours des prochains mois. « Les Iraniens savent qu’aussi bien Israël que la Syrie ou le Hezbollah n’ont pas intérêt aujourd’hui à ce qu’un conflit se déclenche à la frontière nord. Ils cherchent cependant à attiser la tension dans le nord, alors que l’on se dirige vers des sanctions internationales contre eux, pour créer un nouvel équilibre de la terreur face à l’Occident mais aussi pour détourner l’attention du programme nucléaire en la focalisant sur des problèmes plus urgents tels qu’un affrontement entre Israël et le Hezbollah ».

« Nous ne prévoyons aucune guerre », a déclaré hier le Premier ministre Netanyahu au terme de sa rencontre avec le Premier ministre russe, Vladimir Poutine. « Ce sont les Iraniens qui ont tout d’abord parlé d’une guerre avec la Syrie et maintenant de ça. Cela vient d’eux et fait partie de leurs manœuvres ». M. Netanyahu a ajouté : « Je ne serais pas étonné si on me disait que cette attitude de l’Iran est le résultat de l’intensification des débats concernant des sanctions à leur égard au Conseil de sécurité des Nations-Unies ».

Le Premier ministre Netanyahu s’est entretenu hier pendant deux heures avec Vladimir Poutine, dont une heure et demie en tête à tête. Cette rencontre a été essentiellement consacrée à l’Iran. M. Netanyahu a évoqué la vente de missiles anti-aériens S-300 à l’Iran ainsi que la vente d’armes russes à la Syrie. « Ce que j’ai dit hier après ma rencontre avec le président Medvedev est valable aussi après mon entretien avec le Premier ministre Poutine. M. Poutine m’a indiqué que la Russie ne rompra pas l’équilibre au Proche-Orient et que l’intérêt de la Russie est de préserver le calme dans la région », a déclaré M. Netanyahu.

Le Premier ministre a insisté auprès de Vladimir Poutine sur la nécessité d’imposer des sanctions sévères à l’Iran portant notamment sur l’exportation de pétrole et l’importation de produits pétroliers raffinés. Il a mis en garde contre une course à l’armement nucléaire qui transformerait le Moyen-Orient en « poudrière nucléaire ». « La Russie comprend bien le problème que pose l’armement de l’Iran. Il y a un certain rapprochement entre les points de vue israélien et russe à ce sujet », a-t-il déclaré.

Le dossier iranien a également été évoqué lundi soir lors d’une rencontre impromptue entre Binyamin Netanyahu et le Premier ministre grec, George Papandréou. En effet, M. Netanyahu et son épouse étaient allés dîner au café Pouchkine lorsqu’ils ont rencontré M. Papandréou à une table voisine.

Après avoir parlé de sujets économiques et de la crise que connait la Grèce, M. Papandréou a abordé le dossier iranien. M. Netanyahu a dit à son homologue grec que si l’Iran obtient l’arme nucléaire, cela risque de pousser la Turquie voisine à tenter elle aussi de l’obtenir. « L’obtention de l’arme nucléaire par l’Iran fera que la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Egypte s’armeront également et cela aura des répercussions dans le monde entier. Il faut que nous nous mobilisions ensemble pour stopper cela », a-t-il déclaré.

ISRAËL - PALESTINE

Le médiateur reviendra la semaine prochaine / Alex Fishman – Yediot Aharonot

Les négociations sur la libération de Guilad Shalit pourraient reprendre la semaine prochaine après une interruption de deux mois.

Selon Amnon Abramovitz de la deuxième chaîne, le médiateur allemand dans le dossier Shalit devrait revenir prochainement dans la région et reprendra sa navette entre le ministère de la Défense à Tel-Aviv et la direction du Hamas à Damas, bien que les deux camps n’aient rien de nouveau à offrir.

La proposition faite par Israël au Hamas en décembre est toujours d’actualité. Le Hamas n’a pas donné de réponse formelle à cette proposition, mais des responsables de l’organisation ont déclaré que la position israélienne est, de leur point de vue, inacceptable et ont accusé le Premier ministre Netanyahu d’être revenu sur ses engagements précédents. Israël, de son côté, a fait savoir qu’il ne modifierait pas d’un iota sa dernière offre. Le Premier ministre Netanyahu l’a lui-même affirmé à deux reprises cette semaine, y compris au cours de sa visite à Moscou.



Danny Ayalon à propos des liens entre les députés arabes et l’Autorité palestinienne : « C’est comme si des membres du Congrès donnaient des conseils aux talibans » / Natacha Mozgovaya et Yehonathan Lis – Haaretz

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, continue à provoquer des remous. Ayalon, qui participait à la conférence des présidents d’organisations juives américaines, s’en est pris cette fois-ci aux députés arabes : « Ils ne peuvent pas ne pas approcher le problème par les deux extrémités. Ils appellent à la fois à la fin d’Israël en tant qu’Etat juif et à la création d’un Etat palestinien. Certains députés arabes ont été conseillers de Yasser Arafat et ils conseillent aujourd’hui Abou Mazen. C’est comme si des membres du Congrès américain donnaient des conseils aux talibans ».

M. Ayalon s’est est aussi pris au lobby pro-israélien de gauche J Street dont une délégation visite ces jours-ci Israël, la Jordanie et les territoires palestiniens : « Ce qui me dérange c’est qu’ils n’affichent pas ce qu’ils sont réellement. Ils ne devraient pas se dire ‘pro-israéliens’ ».

Le député Nahman Shaï, du parti Kadima, s’est plaint hier du déclin d’Israël sur la scène internationale, à cause des déclarations du vice-ministre des Affaires étrangères : « Ayalon et ses camarades d’Israël Béteinou déclenchent systématiquement des incendies, en Israël et à l’étranger. Il faudra de nombreuses années pour ramener la gestion de nos affaires extérieures et intérieures à la normale »./.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 18:00




16/02/2010





Revue de presse en anglaisICI
 
Revue de presse en HébreuICI


REGIONAL

Dubaï : Onze porteurs de passeports étrangers ont éliminé Mahmud al-Mabhuh / Avi Issacharof – Haaretz

Le commandant de la police de Dubaï, Dahi Khalfan a-Tamim, a annoncé hier que le haut responsable du Hamas, Mahmud al-Mabhuh, a été éliminé par un groupe de « mercenaires » composé de onze personnes. Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue hier, le général Khalfan a projeté une vidéo dans laquelle on peut voir les membres du groupe circuler dans divers endroits de l’hôtel et à l’aéroport, sur la piste d’al-Mabhuh.

Le commandant de la police de Dubaï n’a pas exclu que le Mossad puisse être impliqué dans l’élimination. Selon lui, le groupe était composé de trois citoyens irlandais, six Britanniques, un Français et un Allemand. Parmi les membres de la cellule figure une femme porteuse d’un passeport irlandais au nom de Gail Folliard. En outre, deux Palestiniens ont été arrêtés et sont soupçonnés d’avoir fourni une aide logistique à la cellule.

Selon le général Khalfan, les mercenaires ont agi de manière extrêmement habile et ont suivi al-Mabhuh dès son arrivée à l’aéroport de Dubaï. Ils se sont déguisés en portant des tenues de tennis et, le jour du meurtre, ont déménagé d’hôtel en hôtel. Le corps d’al-Mabhuh a été retrouvé le 20 janvier dans sa chambre d’hôtel.

Le général Khalfan a ajouté que les tueurs n’ont pas forcé la porte de la chambre d’al-Mabhuh mais ont utilisé des outils électroniques. Selon les éléments recueillis sur le lieu du crime, ils ont quitté la chambre après avoir étranglé al-Mabhuh, laissant sur place des médicaments afin de brouiller les pistes. Après l’élimination, les membres du groupe sont partis pour différents pays européens. Selon Khalfan, la police de Dubaï s’est adressée à Interpol pour que les auteurs de l’attentat soient arrêtés et extradés.

Le commandant de la police a ajouté que les deux Palestiniens qui ont été interpellés résident aux Emirats arabes unis et que l’un d’eux a rencontré al-Mabhuh dès son arrivée à l’aéroport. Selon Adnan Damiri, porte-parole des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne, les deux hommes sont des membres du Hamas qui ont été arrêtés en Jordanie avant d’être extradés vers Dubaï. Il affirme qu’il s’agit de deux officiers de la police du Hamas, l’un au grade de capitaine, l’autre à celui de commandant.

Peu après le meurtre, Aïman Taha, un des dirigeants du Hamas, avait accusé l’Autorité palestinienne d’être impliquée dans la mort d’al-Mabhuh. Toutefois, d’autres responsables du Hamas n’ont pas exclu que l’élimination soit l’œuvre des services de renseignement d’un pays arabe.

Mahmud al-Mabhuh, 50 ans, natif du camp de Jebaliya dans la bande de Gaza, était impliqué dans de nombreux trafics d’armes entre l’Iran et Gaza et prévoyait semble-t-il, après Dubaï, de se rendre au Soudan, une des étapes importantes de ce trafic.



Netanyahu adresse un message indirect au Hamas : « Il n’y aura pas de meilleure offre concernant Guilad Shalit » / Barak Ravid – Haaretz

Lors de leur rencontre hier au Kremlin, le Premier ministre Netanyahu a demandé au président russe, Dimitri Medvedev, de transmettre au Hamas un message concernant les négociations sur la libération de soldat enlevé Guilad Shalit. Selon ce message, Israël souhaite parvenir à un accord mais ne cèdera pas davantage sur la question de la libération de prisonniers.

Selon un membre de la délégation du Premier ministre, celui-ci a évoqué les relations qu’entretient la Russie avec le Hamas. La semaine dernière en effet, une délégation de haut rang de l’organisation, avec à sa tête Khaled Mashal, était à Moscou. « Nous sommes mécontents de vos relations avec le Hamas mais puisqu’elles existent, vous pouvez transmettre des messages à caractère humanitaire. Dites au Hamas qu’ils n’obtiendrons pas de meilleur offre de notre part », a dit M. Netanyahu au président Medvedev.

L’entretien des deux hommes a duré plus de trois heures et sa première partie a été consacrée principalement au dossier iranien. Selon un haut responsable qui participait à la rencontre, le président russe « a tenu des propos d’une sévérité sans précédent concernant l’Iran ». Un des principaux sujets évoqués a été la possibilité que la Russie vende à l’Iran des missiles anti-aériens modernes de type S-300. Il s’agit là d’une question qui, déjà sous les gouvernements Sharon et Olmert, faisait régulièrement l’objet de discussions entre Israël et la Russie. En effet, si l’Iran obtenait ces missiles cela rendrait beaucoup plus difficile une attaque aérienne contre ses sites nucléaires.

Selon un haut fonctionnaire israélien, le président russe a indiqué hier que bien que la vente des missiles à l’Iran ait été conclue, la Russie ne compte pas pour l’heure effectuer la transaction. Toujours selon ce haut fonctionnaire, le président Medvedev a réaffirmé qu’une décision politique a été prise par le gouvernement russe de ne pas mettre en œuvre la vente des missiles et qu’Israël sera informé de tout changement de position.

Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue au terme de sa rencontre avec le président Medvedev, le Premier ministre Netanyahu a déclaré : « J’ai confiance dans ce que m’a dit le président russe à ce sujet. Je sais que la Russie est guidée par des considérations de stabilité régionale et, au terme de mes entretiens avec le président Medvedev, j’en suis plus que jamais convaincu ».

La prise de sanctions contre l’Iran par le Conseil de sécurité des Nations-Unies a elle aussi été largement évoquée par les deux dirigeants. M. Netanyahu a souligné la nécessité d’imposer à l’Iran des sanctions sévères qui pourraient convaincre le régime iranien de mettre un terme à son programme nucléaire. « Si on impose aujourd’hui des sanctions, elles doivent être les plus dures possibles, sans quoi cela n’aura pas d’effet », a dit le Premier ministre au président Medvedev.

« J’ai dit à M. Medvedev qu’il faut des sanctions qui touchent véritablement l’importation en Iran de produits pétroliers raffinés et les exportations iraniennes de pétrole. Le président russe a montré beaucoup de compréhension face aux problèmes qui nous inquiètent concernant l’Iran », a ajouté M. Netanyahu lors de la conférence de presse.

Autre sujet évoqué au cours de la rencontre : les efforts de relance des pourparlers entre Israël et l’Autorité palestinienne. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), est attendu la semaine prochaine à Moscou, pour sa deuxième visite en un mois. Le Premier ministre Netanyahu a demandé au président Medvedev de faire pression sur Abou Mazen afin que celui-ci accepte de se rasseoir à la table des négociations sans conditions préalables.

M. Netanyahu a ajouté qu’il est prêt à rencontrer Abou Mazen à Moscou, si la Russie parvient à obtenir l’accord ce dernier. « Je suis prêt à venir à toute conférence qui se tiendrait à Moscou. Nous sommes prêts à parler avec tout le monde, mais le problème ce sont les conditions préalables qui nous sont imposées et qui décident du résultat des négociations avant même qu’elles aient débuté. Pourquoi faudrait-il payer pour le droit de négocier avec quelqu’un ? Cela je ne l’accepte pas. C’est absurde et ce n’est pas un processus de paix », a déclaré le Premier ministre Netanyahu au président Medvedev.



Les Américains ne nous font pas confiance / Alex Fishman – Yediot Aharonot

Vous n’êtes pas autorisés à nous surprendre et à lancer une opération militaire contre l’Iran sans d’abord nous consulter. C’est là, en une phrase, le message qu’est venu adresser le chef d’état-major des armées des Etats-Unis, Michael Mullen, aux Israéliens.

L’amiral Mullen n’est pas le premier émissaire américain à venir en Israël pour préciser ce message. Il n’est pas non plus le dernier : le mois prochain viendra le vice-président Joe Biden. Le message est sans équivoque, pour qu’il n’y ait pas de malentendu : il n’y aura pas d’opération militaire israélienne contre l’Iran sans notre accord.

Derrière les embrassades, les sourires et le glamour des visites se cache le fait que les Américains ne nous font pas confiance. Ils craignent qu’Israël n’agisse pas de manière suffisamment réfléchie, qu’il n’évalue pas correctement les effets secondaires d’une opération militaire contre l’Iran : des batailles sur plusieurs fronts, comme par exemple dans le nord face au Hezbollah et aux Syriens, des bouleversements et la chute de certains régimes arabes de la région.

La région toute entière entre dans une nouvelle phase d’affrontement face à l’Iran. On passe à l’étape supérieure. Les Américains, quant à eux, dépêchent ici leurs « jardiniers d’enfants » pour appliquer la discipline./.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 09:08
 
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 17:36

Programme nucléaire en Birmanie?

12 février 2010 – 
Zone Militaire

« Nous savons qu’il y a aussi des inquiétudes grandissantes quant à la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Birmanie, que nous prenons très au sérieux » avait déclaré Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, en juillet 2009, lors du Forum régional de l’ASEAN (Association des pays de l’Asie du Sud-Est).

En fait, cette préoccupation évoquée par la diplomatie américaine concerne d’éventuels liens entre les deux pays dans le domaine du nucléaire à vocation militaire. Seulement, cette collaboration reste difficile à prouver. Tout au plus a-t-on des faisceaux d’indices qui trahirait l’existence d’une telle collaboration.

Ainsi, l’affaire du cargo nord-coréen « Kang Nam I » en fait partie. Ce navire, dont la nature de la cargaison reste officiellement inconnue, avait été contraint de rebrousser chemin sous la contrainte d’un bâtiment de l’US Navy alors qu’il naviguait vers la Birmanie. Selon un expert des services de renseignement sud-coréens, qui s’était appuyé, à l’époque, sur des photographies prises par satellites, le Kang Nam I aurait en fait transporté du matériel nucléaire, ainsi que des missiles Scud.

Autre élément, l’information dévoilée par Radio Free Asia, un medium basé à Washington, selon laquelle de hauts responsables militaires birmans se seraient rendus en Corée du Nord dans la plus grande discrétion en 2007. Cette visite aurait eu pour objet la signature d’un pacte pour renforcer la coopération militaire entre les deux pays afin de moderniser l’armée birmane et de construire des installations souterraines.

Si le contenu de cette accord n’a pas été confirmé, il n’en reste pas moins que près de 800 tunnels ont été construits en Birmanie, avec l’aide nord-coréenne, entre 2003 et 2006. Ces constructions, réalisées dans le cadre de l’opération « Carapaces de Tortue », ont été photographiées et filmées, puis diffusées en juin 2009. Un journaliste qui a pu voir ces clichés, Bertil Lintner, a confirmé leur authenticité. Seulement voilà, on ignore à quoi peuvent bien servir ces tunnels, si ce n’est à abriter, peut-être, un programme d’armement nucléaire secret.

En plus de ces éléments, la Birmanie, signataire du Traité de non-prolifération (TNP) en 1992, a commandé auprès de la Russie un réacteur nucléaire de 10 mégawatts pour faire de la recherche. De plus, les affirmations de dissidents birmans nourrissent la suspicion. Selon eux, un chantier militaire appelé « Ayelar », situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pyin Oo Lwin, abriterait les activités nucléaires birmanes

Enfin, un rapport publié le 28 janvier dernier par l’Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS), un think tank américain, résume tous ces soupçons et va encore plus loin en mettant en avant la nature d’équipements dits de « technologie duale », c’est à dire à la fois militaire et civile, acquis par la Birmanie. « Certains matériels pouvant être utilisés dans un programme nucléaire ou balistique ont été transférés vers des infrastructures industrielles isolées dont la finalité demeure inconnue » ont écrit les experts David Albright et Paul Brannan dans leur rapport. Selon eux, l’Allemagne, la Suisse et le Japon auraient ainsi vendu des systèmes électroniques de haute technologies sans connaître l’usage ultérieur qui en serait fait. Par ailleurs, l’ISIS évoque l’activité en Birmanie de la Namchongang Trading (NCG), une société nord-coréenne inscrite sur la liste noire du Conseil de sécurité de l’ONU. Or, il se trouve qu’elle est soupçonnée de jouer un rôle dans la prolifération, notamment en Syrie.

Cela étant, et avec tous ces indices, la junte birmane est-elle sur le point d’acquérir une arme nucléaire? Rien n’est moins sûr et les auteurs du rapport de l’ISIS ne sont pas affirmatifs sur ce dossier qu’ils jugent toutefois assez préoccupant pour mettre en garde les sociétés occidentales susceptibles d’être contactés par des responsables birmans ou des entreprises écrans nord-coréennes. « Les faits évoqués incitent les gouvernements et les entreprises à agir avec la plus extrême prudence dans leurs échanges avec la Birmanie » et de traiter d’éventuelles demandes « de la même manière que celles venants de l’Iran, du Pakistan ou de la Syrie », trois pays régulièrement cités pour leurs activités proliférantes.

Qu’il y ait une volonté de la part de la junte birmane de se procurer une arme nucléaire en collaboration avec la Corée du Nord est tout à fait plausible. Mais, pour le moment, Pyongyang ne dispose pas de la technologie permettant de fabriquer des têtes nucléaires pour armer des missiles. Faire des essais souterrains, comme cela a été le cas en mai 2009, est une chose. Concevoir l’arme en elle-même en est une autre.

Les propos tenus par Chan Tun, un ancien ambassadeur birman en Corée du Nord devenu un militant pour la démocratie, décrivent sans doute le mieux ce programme supposé de la junte. « Pour être clair : la Birmanie veut se procurer la technologie pour développer une bombe nucléaire » a-t-il déclaré, en 2009, au magazine thaïlandais Irrawaddy. « Cependant, je dois dire que c’est puéril de la part des généraux de rêver d’acquérir la technologie nucléaire, alors qu’ils n’arrivent même pas à procurer de l’électricité en permanence à la Birmanie » a-t-il nuancé.

Photo : Bâtiment du camp militaire situé à une dizaine de kilomètres de Pyin Oo Lwin

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 09:51

14.02.2010

L'Otan lance une opération l'opération Mushtarak («ensemble», en dari) en Afghanistan.

Pensées particulières pour le fils de mon ami 

 

C'est l'une des plus grandes offensives de l'Otan depuis 2001.
C'est l'une des plus grandes offensives de l'Otan depuis 2001. Crédits photo : AP

Quelque 15.000 soldats étrangers et afghans sont mobilisés pour déloger les talibans de la province du Helmand, première productrice d'opium au monde. La résistance serait «minime».

 


Les forces internationales et afghanes cherchent à couper les talibans de leurs ressources. Dans la nuit de vendredi à samedi, 2.500 soldats de la fragile armée afghane, épaulés par quelque 12.500 hommes de l'Otan - des Américains, Britanniques, Danois et Estoniens principalement, mais aussi plusieurs dizaines de Français -, ont lancé l'opération Mushtarak («ensemble», en dari). Au moins vingt talibans ont été tués, et onze autre capturés. Cinq soldats étrangers, dont trois Américains, ont également péri samedi, dans des circonstances encore inconnues. Et un soldat britannique a trouvé la mort samedi dans une explosion.

Cette offensive majeure dans le sud de l'Afghanistan, préparée de longue date, vise à déloger les talibans de la province du Helmand, district agricole fertile et véritable grenier de l'opium, devenu un des bastions des insurgés islamistes. Dans un communiqué, la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité (Isaf) de l'Otan évoque une «action militaire déterminante de nettoyage».

L'opération est la plus massive menée par les forces internationales depuis l'annonce de l'envoi pour 2010 de 30.000 soldats américains en renfort par le président Barack Obama en décembre. Et l'une des plus importants depuis le début de la guerre fin 2001, selon des responsables militaires. Les insurgés, de leur côté, ont raillé une opération «médiatisée» qui se concentre sur la ville de Marjah, «très petite zone» malgré ses 125.000 habitants.

 

Gagner «les coeurs et les esprits»

 

Spectaculaire, l'offensive ne doit pas forcément mener à de longs combats en face à face. Lors d'une opération de test menée l'été dernier sur les districts de Garmser et Nawa, la plupart des insurgés avaient fui plutôt que d'affronter des Marines puissamment armés. Cette fois, les insurgés ont prévenu qu'ils auraient recours à leur tactique habituelle de harcèlement, au moyen d'embuscades et d'engins explosifs artisanaux cachés sur les routes. La résistance serait ainsi «minime», a indiqué samedi matin un porte-parole de l'armée américaine.

«Cette bataille doit montrer aux talibans et aux autres groupes anti-gouvernementaux la force du gouvernement, leur montrer qu'il n'y a pas d'endroit où ils peuvent se reposer, afin qu'au bout de compte, ils en viennent à vouloir la réconciliation», explique le politologue afghan Ahmad Saedi. En clair, il s'agit de prendre position dans des endroits-clés et d'y rester. Le général Stanley McChrystal, nouveau commandant des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan, a mis au point ce principe de contre-insurrection, qui préconise de faire suivre rapidement les succès militaires par de l'aide au développement, afin de gagner «les cœurs et les esprits».

 

Les responsables militaires de l'Otan «très satisfaits»

 

L'opération Mushtarak doit aussi confirmer que les règles du jeu ont changé. En juillet, Barack Obama avait déclaré que la protection des populations avait désormais la priorité sur l'élimination des talibans. Selon une nouvelle stratégie, les forces afghanes et internationales ont en effet renoncé à l'effet de surprise. Depuis deux semaines, des avertissements répétés de l'Otan à la population de la zone de Marjah prévenaient de l'imminence du déploiement, et recommandaient aux habitants de rester chez eux. Les Etats-Unis prévoient de débuter en juillet 2011 leur retrait militaire d'Afghanistan.

Samedi, les responsables militaires de l'Otan se sont dits «très satisfaits» de la manière dont s'est déroulé le début de l'opération, selon un porte-parole de l'armée britannique à Londres. «L'objectif principal a été atteint», à savoir prendre le contrôle des grands centres de population et des principales installations, comme les postes de police, a-t-il ajouté. Il y a eu des «combats sporadiques», mais les talibans semblent «désorientés et désorganisés», et «n'ont pas été capables d'opposer une réaction cohérente», a conclu le porte-parole.

Source : Le Figaro et lion-ardent.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 05:55
La Russie espère de meilleures relations avec l'Ukraine sous Ianoukovitch et pourquoi ?
Publié le 2010-02-12 07:43:56 | French. News. Cn

Au moins celui la ne risquera pas de se faire empoisonné comme son prédecésseur

 

 
 

MOSCOU, 11 février (Xinhua) -- La Russie espère avoir de meilleures relations avec l'Ukraine après la victoire du leader de l'opposition Viktor Ianoukovitch au second tour du scrutin présidentiel de dimanche, a indiqué la porte-parole du Kremlin Natalia Timakova jeudi.

Le président Dmitri Medvedev a sans cesse indiqué qu'il n'était pas prêt à travailler avec le président sortant Viktor Iouchtchenko, a confié Timakova aux journalistes dans la ville sib érienne de Tomsk.

Toutefois, "le dirigeant russe travaillera avec le nouveau pré sident élu par le peuple d'Ukraine," a précisé Timakova selon l'agence de presse Interfax.

Les relations russo-ukrainiennes se sont détériorées sous la pr ésidence du pro-occidental Iouchtchenko. Les experts prédisent une amélioration significative des liens entre les deux anciens voisins soviétiques après l'entrée en fonction de Ianoukovitch.

 

A son arrivée, Viktor Yanoukovitch est applaudit comme s’il avait déjà remporté le second tour de l‘élection présidentielle ukrainienne. Certes les premiers sondages sortis des urnes le donnent vainqueur mais les résultats officiels ne seront connus que très tard dans la nuit. Si Ioulia Timochenko, sa rivale, a d’ores et déjà refusé de reconnaître sa défaite, le candidat pro-russe, lui, a déjà enfilé son costume de Président.

“Je vais mener des réformes qui nous permettrons dans un avenir proche de surmonter les conséquences de la crise economique a-t-il affirmé,(…) Nous devons construire un Etat fort et je remercie Dieu de nous avoir aidé a ouvrir une nouvelle page de l’histoire de notre pays”“.

Durant sa campagne, Viktor Ianoukovitch avait promis “la fin de l‘époque orange”. Si sa victoire se confirme celui qui avait été balayé par la Révolution orange en 2004 sur des accusations de fraudes électorales, prendra une revanche spectaculaire sur ses adversaires d’hier.

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LES AMÉRICAINS DÉDOUANENT
LES OLIGARQUES 
MAFIEUX DE POUTINE


  

Dans les coulisses des relations est-ouest, par-delà la diplomatie, un des dangers est l'apparition depuis deux ou trois ans de cabinets d'avocats qui s'activent aux États-Unis pour dédouaner des personnalités russes, ou d'ethnies installées en Russie, et appartenant aux milieux des oligarques et des silovikis.

Il s'agit de groupes d'individus qui ont fait fortune ces quinze dernières années en s'emparant du contrôle des richesses naturelles du pays, grâce aux privatisations désordonnées.

Les médias ignorent ou sous-estiment ce danger, alors que des proches de Poutine jouissent de la sollicitude des avocats d'affaires américains, tout heureux d'accumuler les sommes considérables que leur versent leurs clients, pour la plupart issus de la haute mafia " russe ".


En lisant les journaux financiers des États-Unis, on découvre ainsi qu'un proche deVladimir Poutine, Leonid Reiman, un oligarque en chasse pour accaparer le contrôle des Télécommunications en Russie, en rivalité avec le groupe d'affaires Alfa, et dont le fisc américain et le FBI savent qu'il est impliqué dans de vastes trafics d'argent sale, est défendu par le cabinet d'avocats Barbour, Griffiths & Rogers.


Barbour est l'ancien gouverneur du Mississipi, le " Wall Street Journal " relève qu'un de ses anciens collaborateurs,Mark d'Atanasio, était un ami de Reiman, plus ou moins " mouillé " avec lui dans des combines douteuses. Reiman a versé au cabinet de Barbour plusieurs centaines de milliers de dollars. Il est même question de deux millions de dollars. En échange de quoi, Reiman peut circuler librement aux États-Unis, malgré son dossier pendant au FBI.


Le plus étonnant est le rôle joué par l'ancien chef de file des Républicains, Robert Dole. Il a obtenu pour le milliardaire, et roi de l'aluminium en Russie, Oleg Deripaska, moyennant la somme de 560 000 dollars de frais de procédure, un visa d'entrée aux États-Unis. Deripaska est pourtant accusé par le FBI de malversations et de corruption caractérisée (selon les journalistes Glenn R. Simpson et Mary Jacoby du " Wall Street Journal ").


Plus fort encore apparaît le rôle joué par William Sessions, ancien directeur du FBI, en faveur du mafieux Semione Moguilevitch, "recherché" par le FBI depuis plus de deux ans pour corruption et participation au crime organisé.


Moguilevitch a mis la main au cours de ces dernières années sur la firme R.U.E. (Rosuk Energo) via une société basée à Chypre. Né à Kiev en 1946, il est fiché par toutes les polices occidentales, mais se joue des accusations portées contre lui.


Il a des bureaux à Tel-Aviv, Kiev, Moscou, Budapest, Genève. Sa firme à Chypre, la Highrock Holding, contrôle en coopération avec Gazprom (50% des avoirs) l'Énergétique de l'Ukraine, dans laquelle le Premier ministre Victor Yanoukovitch rivalise avec le président Victor Ioutchenko. Il est protégé par ses amis américains et poutinistes de la haute mafia *. On constate que Bob Dole et ses amis Bruce Jackson et Paul Manafort (ancien " manager " de Bob Dole lorsqu'il menait sa campagne pour la présidence des États-Unis) conseillentYanoukovitch, qui manoeuvre entre Moscou, divers mafieux ukrainiens et Paul Manafort.


Grâce à Paul Manafort et à Jackson, Rinav Akhmetov, le milliardaire et trafiquant ukrainien, a été reçu par le vice-président des Etats-Unis, Dick Cheney. En 2005, il avait fait un don de 300.000 dollars aux "bonnes œuvres" de Bruce Jackson et de son épouse. Tous ces messieurs sont mêlés aux livraisons de gaz du Turkménistan à Gazprom, sous l'œil vigilant des dix-sept officiers du KGB placés par Poutine dans l'administration de ce trust.

A l'ombre de ces florissantes affaires, les règlements de comptes entre mafieux émaillent la chronique sans que les cabinets d'avocats de New York, Washington et Chicago ne s'en émeuvent. Dernière exécution, le 28 mars 2007 : celle du mafieux Maksym Kurotchkine, alors qu'il sortait du tribunal de Kiev. Surnommé " Mad Max ", Kurotchkine possédait un hôtel de luxe et des parts dans plusieurs firmes commerciales. Ami de Viktor Yanoukovitch, il avait été arrêté en novembre 2006 pour extorsion de fonds.


À ce jour, une dizaine d'oligarques basés en Russie et en Ukraine profitent depuis trois ou quatre ans des " recommandations " d'avocats américains issus aussi bien du parti républicain que du parti démocrate. Cette interpénétration politico-mafieuse devrait faire réfléchir nos gouvernants, d'autant que plusieurs des participants sont bien placés dans des organismes à vocation mondialiste.


Pierre de Villemarest

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