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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 05:16


BHL est dans son rôle en fait, ce pour quoi je suis d'accord, c'est qu'Obama est nul de chez nul, je dirais même dangereux et est une menace aussi bien pour l'Amérique que pour le monde.



Par Arieh
http://www.geopolitiquebiblique.com/



J'ai écouté d'une oreille distraite, le panégyrique d'Obama fait par BHL sur Canal +. Bernard-Henri Levy posait sa candidature officielle pour le très envié titre de chef du club des fans d'Obama. Et il le mérite amplement. A la question: "mais vous avez quand même quelque chose à lui reprocher?", le philosophe, qui ne savait que répondre, a quand même laché qu'il n'était pas d'accord avec son idole sur le port de la Burqua. A part ce dérisoire détail, BHL a placé le discours du Caire, sur la réconciliation de l'Amérique avec le monde musulman, au rang des très grands discours jamais prononcés par un homme politique. Comme l'Appel du 6 Juin prononcé par le Général de Gaulle, je suppose.

Cette admiration béate a presque fait sourire les journalistes, mais on ne se moque pas d'un monument national comme BHL à l'antenne.

Je ne conteste pas d'être de partis pris, mais avant de voir fonctionner le bonhomme Obama, je voguais dans une bienveillante neutralité. Ce n'est plus le cas, car tout démontre qu'Obama est fondamentalement pro-musulman et que sa diplomatie au Moyen-Orient est nullissime.

Demonstration: Obama, d'une part pousse au règlement au conflit entre Israël et les Palestiniens, en amenant les deux parties à la table de négociation, et en parallèle, enjoint aux Israéliens d'arrêter les implantations en Cisjordanie. Or, depuis quand un pays devrait faire des concessions avant d'entamer la moindre négociation. Le dossier des implantations, hors de la Ligne verte, fait partie précisément des "issues". Devant la pression d'Obama sur les israéliens, Mahmoud Abbas, qui n'est pas plus malin que lui, en profite pour poser des conditions irréalistes, ce qui a bloqué instantanément toute négociation. Comme le dit justement le journaliste Yoël Marcus, un vieux de la vieille, dans un article paru dans Haaretz: "On ne commence pas par donner pour parler après. On parle d'abord pour et on donne après", éventuellement.

En fait, la plus grande bêtise d'Obama est d'avoir lié le conflit israélo-palestinien à sa politique de réconciliation avec le monde musulman. Les palestiniens se sont vu pousser des ailes et en ont profité pour faire monter les enchères. Obama semble commencer à comprendre son erreur; la preuve en est la volte face soudaine d'Hilary Clinton, qui du bout des lèvres, dit que le gel des implantations n'est plus vraiment une condition préalable à la reprise des négociations. Mais il fallait le dire d'entrée. Erreur historique, dont la conséquence est de ne pas avoir permis aux deux parties d'entamer la moindre discussion, ce qui bien évidemment, va contre le souhait initial d'Obama.

Après le discours "historique d'Obama" le 4 Juin au Caire, Bibi a finalement lâché des mots, jadis imprononçables par lui: "Deux Etats pour deux peuples". Qu'a répondu Ahmoud Abbas ? Rien, bien entendu. Yoël Marcus nous rapporte les propos d'un d'un observateur bien informé à Washington: "Bibi ne fait rien et continuera à ne rien faire, il a de la chance: Obama apparaît comme un nul et Abbas est un nul; et il ne se produira rien".  Fermer le ban.

Obama, qui va avoir besoin des juifs pour les élections législatives et sénatoriales en 2010, afin de ne pas perdre la majorité dans l'une des deux Chambres, commence à faire les yeux doux à la communauté juive américaine et à lâcher un peu de lest aux israéliens. Mais tout ça est gros et gras et arrive à contre temps, comme pratiquement tout ce qu'il entreprend.

Je ne veux pas tirer sur le pianiste et tirer profit d'un fait divers sinistre, où un Commandant de l'Armée américaine, médecin psychiatre de son état, d'origine palestinienne, abat 13 soldats américains et en blesse des dizaines, en criantAllah Ouakbar! Le tout dans une base américaine duTexas. Mais il n' est pas possible de passer cet événement sous silence. Je constate que les organisations musulmanes américaines paniquent et se désolidarisent, vite fait mal fait, des actes d'un "déséquilibré". Le matin même de la tuerie, le commandant Nidal Malik Hasan, vêtu d’une dishdasha, la tunique blanche traditionnelle portée dans les pays arabes, achetait tranquillement son café et ses pommes de terre sautées au drugstore du coin. "Il avait l’air normal", a confié le patron. L'après midi il vidait son chargeur sur ses frères d'armes. Dans ce cas précis - j'évite, vous le noterez, toute généralisation - les musulmans américains n'ont pas "enrichi", selon les termes employés par Obama au Caire, les Etats-Unis. Par contre, cet acte - initiative privée ou téléguidage - va avoir des conséquences sur l'envoi des troupes americaines en Irak et Afghanistan.

Je vous rapporte, pour mémoire, le passage du discours du Caire, qui concerne la contribution des musulmans à la société américaine, diagnostiqué par Obama. Rappelons que selon les organisations musulmanes américaines il y aurait entre 6 et 7 millions de musulmans aux Etats-Unis.


"Depuis notre fondation, les musulmans américains enrichissent les États-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, servi le gouvernement, pris la défense des droits civils, créé des entreprises, enseigné dans nos universités, brillé dans le domaine des sports, remporté des prix Nobel, construit notre plus haut immeuble et allumé le flambeau olympique. Et, récemment, le premier Américain musulman qui a été élu au Congrès a fait le serment de défendre notre Constitution sur le Coran que l’un de nos Pères fondateurs, Thomas Jefferson, conservait dans sa bibliothèque personnelle".


Et les Chinois américains, ils comptent pour du beurre ? 

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 05:09

Chute du Mur/: Ces chrétiens sans lesquels le Mur serait peut-être encore debout (And the walls came tumbling down)

6 novembre, 2009

http://jcdurbant.wordpress.com/
Leipzig Christian demonstrations (Oct. 1989)Cétait l’envol de notre révolution pacifique, un véritable miracle. Ce jour-là, j’ai compris que tout allait changer, parce que le courage s’était installé de notre côté. Christian Führer (pasteur de Leipzig)
Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats! Jean-Paul II (juin 1979)
Bien entendu nous n’allons rien faire. Claude Cheysson (décembre 1981)
Faites tomber ce mur, M. Gorbatchev! Ronald Reagan (Berlin, juin 1987)
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout… Bernard Lecomte
Tout ce qu’ils demandaient, c’était un gouvernement propre – est-ce un péché? Et ce qu’ils souhaitaient, c’était une nation forte – est-ce un péché ? Tout ce que nous faisons, c’est poursuivre leurs aspirations. oui, l’économie s’est améliorée et il y en a qui ont gagné plein d’argent, mais la corruption est partout, les écarts de revenus sont énormes, les mines continuent à avaler des ouvriers et le faux lait en poudre et les faux médicaments inondent le marché – c’est ça, le progrès? S’ils avaient écouté le conseil des étudiants et des ouvriers, le pays ne serait-il pas aujourd’hui un meilleur pays ? Le cardinal Joseph Zen de Honkong (le 4 juin 2006)
Ce protocole veut dire une meilleure compréhension, une meilleure connaissance et beaucoup plus d’échanges entre le parti communiste au pouvoir en Chine et le parti de droite au pouvoir en France. Xavier Bertrand
Le secrétaire général de l’UMP a expliqué (…) que l’UMP avait également passé un accord avec le parti conservateur britannique. Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a volé à son secours en qualifiant le PC chinois de «super-ENA», dont sont issues toutes les élites. Le Figaro
Vingt ans après la chute du mur de Berlin, des jeunes Palestiniens ont ouvert une brèche dans le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie. Le Monde

Pour ceux qui, dans l’actuel flot de belles paroles et d’auto-congratulations, auraient oublié les véritables acteurs de la Chute du Mur …

A l’heure où, en ce 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin le tout récent prix Nobel de la paix s’est, comme avant lui notre propre Sarkozy national, défilé devant le passage du dalaï lama à Washington …

Et où, pendant que nos médias se prêtent allégrement aux pires récupérations palestiniennes et que le nouveau Rideau de fer du totalitarisme islamique asphixie peu à peu les derniers chétiens du Monde dit musulman, le parti de notre Grand Timonier alias l’UMP signe des accords avec le parti frère du PC de Pékin …

Retour sur la part souvent méconnue de l’église protestante est-allemande dans l’affaire, notamment les manifestations pacifiques dupasteur Führer de Leipzig qui, lancées dès 1982 et de lundi en lundi, culminèrent à l’automne 1989 en manifestations de masse débouchant finalement sur l’effondrement dudit mur …

Comme celle du Pape Jean-Paul II qui, dès juin 1979 au lendemain de son élection (alors que trois ans plus tard la France assurait les autorités communistes que “naturellement nous n’allons rien faire”), fit de la tournée pastorale de son pays natal la première brèche opérée dans le rideau de fer .…

Leipzig, un prélude à la chute du Mur
Patrick Saint-Paul, envoyé spécial à Leipzig
Le Figaro magazine
09/10/2009

C’est dans cette ville qu’eurent lieu, il y a vingt ans, les premières manifestations.

Le mur de Berlin tombera un mois plus tard, mais dès le 9 octobre 1989, le régime communiste de RDA commence à vaciller. Leipzig commémore vendredi avec la «Fête des lumières» le vingtième anniversaire de la première manifestation de masse contre le SED, le Parti communiste est-allemand, qui rassembla quelque 70 000 personnes autour de la Nikolaïkirche, l’église Saint-Nicolas. Un tournant dans la contestation qui libéra la vague démocratique à travers toute la RDA. «La Stasi (la police secrète est-allemande) avait tout prévu, se souvient Christian Führer, pasteur de l’église Saint-Nicolas. Sauf les bougies et les prières.»

L’Église protestante (BEK) a joué un rôle majeur dans la «révolution pacifique» de 1989. Depuis 1982, le pasteur Führer accueillait dans sa paroisse des services de prière pour la paix, tous les lundis. Au milieu des années 1980, ils étaient six ou sept à participer. «Au début, les gens venaient me voir parce qu’ils voulaient voyager librement. Cette privation les rendait malades, raconte le pasteur. Puis ils venaient parler librement de tous les problèmes que l’on ne pouvait évoquer en public : visas, logements vétustes, aspiration à la liberté. Les espions de la Stasi nous surveillaient de très près. Les gens avaient peur de nous. Mais ça ne changeait rien. Renoncer, c’était perdre tout espoir.»

Ce n’est pas un hasard si la révolte débute à Leipzig. Sous la dictature communiste, l’ancienne cité commerçante de Saxe continuait d’accueillir de nombreuses foires, notamment le Salon du livre : une fenêtre sur le monde occidental. «Deux fois par an, nous avions droit à une bouffée d’oxygène, se souvient Sabine Gugutschkow, l’une des pionnières du mouvement démocratique. Nous allions recopier les titres et les références des ouvrages spécialisés, pour les commander en Allemagne de l’Ouest. Il fallait attendre deux ou trois ans avant de les recevoir. Nous allions lire quelques pages des derniers livres de Christa Wolf, qui paraissaient à l’Ouest bien avant d’arriver ici.»

Le 7 mai 1989, lors des élections communales, les habitants de Leipzig votent pour la première fois contre le Parti communiste en barrant les noms des candidats sur les bulletins de vote. Le lendemain, ils sont abasourdis à l’annonce des résultats : 89,9 % pour le SED. Sabine Gugutschkow et plusieurs centaines de personnes manifestent pour réclamer des élections libres. Les forces de l’ordre ont fermé tous les accès à l’église Saint-Nicolas. Mais les protestataires osent passer entre les mailles pour converger vers ce qui était devenu le centre naturel de la contestation. «Dès lors nous étions de plus en plus nombreux chaque lundi», se souvient le pasteur Führer.

Invité d’honneur au 40e anniversaire de la RDA, le père de la perestroïka, Mikhaïl Gorbatchev, est accueilli en héros par les Allemands de l’Est le 7 octobre. À Leipzig, comme à Berlin, on descend dans les rues pour scander «Gorbi, Gorbi». Certains osent un «Gorbi aide nous» à l’adresse du réformateur soviétique. Inquiet, le patron de la RDA, Erich Honecker, s’irrite de la popularité de son hôte et rejette toute idée de réforme. «Ceux qui arrivent trop tard sont punis par l’Histoire», lui lâche un Gorbatchev visiblement lassé par l’interminable défilé militaire.

» Le reportage du journal Soir 3 sur la visite de Gorbatchev à Berlin :
Les menaces d’Egon Krenz

Les autorités multiplient les menaces pour empêcher la manifestation du lundi suivant à Leipzig. Huit mille policiers et soldats sont mobilisés. Egon Krenz, le numéro deux du régime en charge des affaires intérieures, qui s’était félicité de la façon dont les communistes chinois avaient réprimé dans le sang les manifestations sur la place Tiananmen, brandit la menace d’une «solution à la chinoise» en jurant de faire «ravaler leur salive» aux manifestants. Dès le matin du 9 octobre, des cadres du SED et de la Stasi occupent les bancs de l’église Saint-Nicolas pour empêcher les manifestants de s’y rassembler. «Je tremblais de peur, mais j’ai réussi à décrocher quelques sourires, raconte le pasteur Führer. Je leur ai dit que l’église était ouverte à tous et que j’étais ravi de les accueillir pour leur première prière. Ils ont découvert que nos préoccupations étaient très terre à terre et que nous n’étions pas téléguidés par les médias occidentaux, comme le prétendait le régime.»

Aux milliers de manifestants, qui bravent l’interdiction de se rassembler et affluent vers l’église, le pasteur ne cesse de répéter de ne pas céder à la moindre provocation : ni violence, ni jets de pierres, ni insultes, martèle-t-il. «Puis nous sommes sortis de l’église avec des bougies en priant pour la paix et pour que les policiers ne tirent pas sur les citoyens», ajoute le pasteur. Les forces de l’ordre sont rapidement débordées par la foule, qui scande «wir sind das Volk» (nous sommes le peuple) ou encore «liberté de voyager avec visas jusqu’à Hawaï». Les autorités locales ne cessent de téléphoner à Berlin pour réclamer des ordres.

Egon Krenz hésite. Il promet de rappeler plus tard. L’immense cortège ose même défiler devant le siège de la Stasi, véritable camp retranché transformé en dépôt de munitions. Mais l’ordre d’ouvrir le feu ne viendra jamais de Berlin. «Un cousin de province était venu me rendre visite, raconte Sabine Gugutschkow. Il est resté la bouche ouverte pendant toute la journée et n’a pas été capable de dire un seul mot. Ce jour-là, nous savions que nous avions gagné la liberté.»

Diffusées par la télévision ouest-allemande, les images des 70 000 manifestants font le tour de la RDA. «C’était la première fois que Krenz avait fait quelque chose de bien, parce qu’il n’avait rien fait, se réjouit Führer. C’était l’envol de notre révolution pacifique, un véritable miracle. Ce jour-là, j’ai compris que tout allait changer, parce que le courage s’était installé de notre côté et que nous avions gagné la sympathie des forces de l’ordre. C’était le tournant.» Le lundi suivant, ils seront 120 000 dans les rues de Leipzig. Deux semaines plus tard 320 000… Ils seront de plus en plus nombreux, chaque lundi, partout en RDA jusqu’à la chute du Mur le 9 novembre suivant.

Voir aussi:

http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/31/01003-20091031ARTFIG00223–le-prophte-venu-de-l-est-.php

Jean-Paul II, le prophète venu de l’Est
Bernard Lecomte *
Le Figaro magazine
30/10/2009

Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout…

Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d’été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l’habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c’est la Pologne qui fait l’actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d’ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l’écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait…

L’histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l’insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l’Est n’avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière – les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l’avant-garde – assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l’extraordinaire tournée pastorale de l’ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 – un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.

Jamais un pape italien, français ou brésilien n’aurait entrepris pareil périple. A l’heure de la « détente » entre l’Est et l’Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l’Angola au Laos, du Mozambique à l’Afghanistan), seul un pape venu de l’Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l’Europe en deux était un «accident» de l’histoire !

«N’ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l’URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l’Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d’en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l’Europe.

Jean-Paul II a multiplié les signes en direction des chrétiens de ces pays, qu’on appelait collectivement « l’Eglise du silence ». Il avait lui-même assuré à Assise, quelques mois après son élection : «Il n’y a plus d’Eglise du silence, puisqu’elle parle par ma voix!» Message reçu par tous les dissidents de l’Est, les Vaclav Havel, Jan Patocka et autres Adam Michnik. Quelques semaines plus tard, au micro de la BBC, Alexandre Soljenitsyne s’enthousiasme : «Ce pape est un don du ciel !»

«Le pape, combien de divisions ? » avait demandé Staline, un jour, avec ironie. Jean-Paul II n’est pas un chef de guerre. Pas même un homme politique. Les « divisions » du pape slave, ce sont les chrétiens de l’Est, apparus partout aux premiers rangs de la contestation : Lech Walesa et l’abbé Popieluszko en Pologne, Mgr Tomasek et Vaclav Maly en Tchécoslovaquie, Doina Cornea et le pasteur Tökes en Roumanie, etc. Ses armes, ce sont ses paroles : à toute occasion, ce pape humaniste et polyglotte prône les droits de l’homme, la liberté religieuse, la dignité humaine, le droit à la vérité. Autant de valeurs particulièrement subversives dans les pays du « socialisme réel ». Au point que dans toute l’Europe centrale, en mai 1981, l’attentat qui manque de coûter la vie au pape est attribué, évidemment, au KGB ! En décembre 1981, si Jean-Paul II s’engage, contre l’avis de ses cardinaux, à ne pas laisser tomber la Pologne écrasée sous la botte du général Jaruzelski, c’est parce qu’il en fait un combat emblématique, universel, contre le mensonge et l’oppression.

Lorsque Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS, en mars 1985, les Occidentaux sont sceptiques sur sa capacité à réformer le système soviétique. Le pape slave, lui, sent très vite qu’il se passe quelque chose, que la glasnost et la perestroïka vont lui permettre de pousser son avantage. Notamment de contraindre le général Jaruzelski, en 1988, au dialogue avec Solidarnosc, le syndicat interdit qu’il est venu spectaculairement conforter à deux reprises, en 1983 et en 1987. A Moscou, à l’occasion du millénaire de l’Eglise russe en juin 1988, Jean-Paul II envoie son « Premier ministre », le cardinal Casaroli, entamer un vrai dialogue avec Gorbatchev : celui-ci, pris au piège de sa propre stratégie réformatrice, assure que le temps de la lutte antireligieuse est terminé, et accepte le principe d’une rencontre avec le pape.

Gorbatchev au Vatican ! Le 1er décembre 1989, quand le chef du communisme mondial vient rencontrer le chef de l’Eglise catholique à Rome, les jeux sont faits : le Mur est tombé, son régime entre en agonie. Il faudra moins de deux ans pour que le président de l’URSS soit obligé de céder la place aux nouveaux dirigeants de la Russie, de l’Ukraine, de la Lituanie, du Kazakhstan, etc. L’empire des « soviets » a explosé. Dans un article fameux qu’il publie deux mois plus tard, Mikhaïl Gorbatchev revient sur cette suite d’événements extraordinaires : «Rien de ce qui s’est passé en Europe de l’Est n’aurait pu se produire sans ce pape-là…»

* Journaliste et écrivain. Auteur du livre Les Secrets du Vatican (Perrin, 2009).

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 18:33
Lieberman : "Il faut nous soutenir contre le terrorisme"
Par HILARY LEILA KRIEGER 
05.11.09

Le premier jour de discussion consacré au rapport Goldstone, à l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, s'est soldé sans vote. Les délégués israéliens ont alors profité de l'occasion pour rappeler que l'Etat hébreu n'est pas le seul à combattre des organisations terroristes.

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. 
PHOTO: AP , JPOST

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a abordé ce sujet, jeudi, avec ses homologues européens. "Nous devons œuvrer ensemble pour bâtir un front solide d'Etats démocratiques qui souhaitent se protéger [des groupes terroristes]. Mais, pour cela, nous devons être soutenus", a déclaré Lieberman.

L'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev, a condamné l'Assemblée générale, arguant que "le rapport [Goldstone] a été conçu dans la haine et exécuté dans le péché (…). La mission d'établissement des faits n'était qu'un corps politisé, dont les conclusions étaient prédéterminées."

Alors que l'Union européenne continue d'œuvrer pour adoucir les condamnations de l'Etat hébreu, les débats se poursuivent. Le vote de l'AG pourrait ainsi être repoussé à la semaine prochaine.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:13
Angela Merkel, une chancelière allemande devant le Congrès américain
Par Raphaël Uzan pour Guysen International News (avec agences)
Mardi 3 novembre 2009 à 21:59
 
(AP Photo/J. David Ake)
La chancelière allemande Angela Merkel a vivement remercié mardi 3 novembre les Etats-Unis pour leur aide dans la chute du Mur de Berlin il y a 20 ans, appelant à la même mobilisation pour lutter contre le réchauffement climatique, dans un discours devant le Congrès à Washington. Première dirigeante allemande à s'adresser au parlement américain depuis Konrad Adenauer en 1957, Mme Merkel a loué les actes des anciens présidents John F. Kennedy, Ronald Reagan et George Bush père ayant abouti à la fin de la division de l'Allemagne, scellée en 1990.
 

"Je sais, les Allemands savent, à quel point nous vous sommes reconnaissants, nos amis américains. Nous n'oublierons jamais, à titre personnel je n'oublierai jamais!", a lancé Mme Merkel, qui a grandi en Allemagne de l'Est et a d'ailleurs évoqué le "rêve américain" qui était le sien derrière le Rideau de fer. 

"Maintenant, la génération d'aujourd'hui doit prouver qu'elle est capable de répondre aux défis du 21ème siècle. Et que nous sommes capables de faire tomber les murs d'aujourd'hui", a ajouté la chancelière, plusieurs fois interrompue par des applaudissements nourris.
 
A ce titre, elle a noté la nécessité de se mobiliser face aux menaces géopolitiques, lançant un avertissement au régime iranien, engagé dans de difficiles négociations avec l'Occident sur son programme nucléaire: "l'Iran sait quelle est notre offre, mais l'Iran sait aussi là où nous nous arrêtons". Et Angela Merkel le martèle :
 
"Une bombe nucléaire dans les mains d'un président
iranien qui nie l'existence de l'Holocauste, menace Israël
et nie le droit à l'existence d'Israël n'est pas acceptable".
 
 
Sur le dossier économique, Mme Merkel a remarqué que "s'il y a une leçon à tirer de la crise financière de l'année dernière, c'est qu'une économie mondialisée a besoin d'un ordre mondial qui la sous-tend, un ensemble de règles mondiales".
 
Filant encore la métaphore du mur, la dirigeante a parlé, à propos du réchauffement climatique, du "mur qui semble séparer le présent et l'avenir", et "nous empêche de faire ce qu'il est urgent de réaliser pour préserver les fondements de notre vie et de notre climat".
 
"Nous savons tous qu'il n'y a pas de temps à perdre", a-t-elle insisté. Alors que le Congrès américain examine une législation sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, Mme Merkel s'est dite "très heureuse de remarquer que le président Barack Obama et vous sachiez que le climat est une question importante".
 
Dans la perspective de la conférence de Copenhague sur le climat en décembre, elle a jugé possible de convaincre la Chine et l'Inde de se joindre à la lutte contre le changement climatique, si les Européens et les Américains leur donnent l'exemple.
 
Au début de son discours, elle a parlé des heures les plus sombres de l'histoire allemande, en rendant hommage aux victimes de l'Holocauste et en rappelant que la date du 9 novembre, qui marquera le 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin, sera aussi l'anniversaire de la "Nuit de Cristal" de 1938, lorsque les Nazis s'en étaient pris aux propriétés juives en Allemagne.
 
La Nuit de Cristal a laissé "une marque indélébile" dans l'histoire allemande, a noté Mme Merkel. "Ce jour là, les Nazis ont pillé et détruit des synagogues, les ont incendiées et tué d'innombrables victimes. Ce fut le début de ce qui devait devenir une rupture avec la civilisation".
 
"Je ne peux pas me tenir devant vous aujourd'hui sans rendre hommage aux victimes de ce jour précis", a-t-elle dit lors de cette occasion particulièrement solennelle puisque les discours devant le Congrès sont réservés aux grands alliés des Etats-Unis.
 
Evoquant le soixantième anniversaire de l'adoption de la constitution de l'Allemagne fédérale en 1949, la chancelière a estimé que ce texte fondamental était "une réponse à la catastrophe de la Seconde guerre mondiale" et "au meurtre de six millions de juifs et à la haine, à la destruction et à l'annihilation que l'Allemagne à infligées à l'Europe et au reste du monde".
 
Auparavant mardi matin, Mme Merkel, récemment réélue, a été reçue dans le Bureau ovale de la Maison Blanche par M. Obama, qui s'est répandu en éloges sur l'Allemagne, un allié "extraordinairement fort", et la chancelière, une "dirigeante extraordinaire".
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:11
Goldstone : les parlementaires américains votent contre



Par 
E.B. SOLOMONT, HILARY LEILA KRIEGER ET TOVAH LAZAROFF
04.11.09
 

 

 

La Chambre des représentants a voté, à une très large majorité, une résolution condamnant le rapport Goldstone. Ce rapport accuse Israël de crimes de guerres pendant l'opération Plomb durci. Les députés ont aussi appelé l'administration Obama à condamner le document devant l'ONU. Le rapport Goldstone devait être abordé, mercredi, par les membres de l'Assemblée générale et a encore des chances de passer devant le Conseil de sécurité.

 

 

La Chambre des représentants, aux Etats-Unis.
Photo: AP , JPost


Au total, 334 parlementaires américains ont voté en faveur de la résolution et 36 contre. Vingt-deux se sont abstenus.

Cette résolution qualifie, entre autres, l'enquête du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU d'"irrémédiablement biaisée et illégitime". Reproches que réfute le responsable du rapport : le juge sud-africain Richard Goldstone.

Par ailleurs, plusieurs Etats européens ont entamé d'intenses négociations avec les pays arabes, cette semaine, en amont de la session spéciale de l'Assemblée générale.

Les pays arabes font pression pour qu'une nouvelle résolution onusienne vienne valider les recommandations du document (une première résolution a été votée, le mois dernier à Genève, par le Conseil des droits de l'Homme). De leur côté, les Européens tentent plutôt d'amender l'actuelle résolution. Procédure qui renverrait le dossier une fois de plus à Genève.

Pourtant, l'ambassadeur autrichien Thomas Mayr-Harting (président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre) précise que le sujet pourra très bien être abordé par le Conseil de sécurité avant la fin du mois, quoi qu'il arrive.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 04:39

L’Europe est-elle déçue par Obama ?

[Mardi 03/11/2009 16:39]

 


Que L'Europe ?

L’élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, en novembre 2008, a été, on s’en souvient, très bien accueillie en Europe. A l’époque, on saluait l’arrivée de ce nouveau venu qui allait sans doute modifier la politique adoptée par son prédécesseur George Bush dont les Européens n’étaient pas satisfaits.

Pour le correspondant du New York TimesStephen Erlanger, neuf mois après le début de son mandat, Obama suscite des questions et on se montre  une fois de plus sceptique quant aux relations entre les Etats-Unis et le Vieux Continent qui n’auraient pas réellement trouvé un terrain d’entente sur la politique à mener en Afghanistan, au Proche-Orient, en Iran et même concernant le réchauffement de la planète.

Erlanger souligne qu’Obama est resté populaire auprès du public européen mais cela n’empêche pas un haut responsable de l’UE d’être inquiet du mécontentement croissant qui serait déjà tangible. Il a dénoncé surtout la politique des Américains en Afghanistan, où l’Europe a apporté sa contribution, en soulignant: « Les Européens attendent que Washington décide quelle sera la politique adoptée en Afghanistan ».

En ce qui concerne l’Iran, les Européens, et plus particulièrement les Français, précise Erlanger, craignent qu’Obama sacrifie certains principes et renonce à exiger que Téhéran n’enrichisse plus d’uranium, comme le réclame le Conseil de Sécurité de l’Onu, afin d’obtenir un accord plus large favorisant les relations entre les USA et l’Iran.

Toutefois, pour Jean-David Levitte, ancien ambassadeur de France à Washington et actuellement  conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, l’Europe resterait encore le meilleur allié des USA. Cité par Erlanger, Levitte aurait dit que l’élection d’Obama avait passionné les Européens et avait changé l’image qu’ils se faisaient des Etats-Unis en quelques mois.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 04:48
Démocratie à l'afghane
Pierre Lefebvre © Primo, 02-11-2009 

Le concurrent challenger de Hamid Karzai, Abdullah Abdullah a déclaré forfait il y a deux jours pour le second tour de la Présidentielle. Motif : il n’était pas pleinement assuré de la partialité du scrutin. 

Et c’est étonnant, vu que le président de la commission électorale, Daoud Ali Najafi, a été nommé par le gouvernement. Abdullah demandait en vain sa démission. De plus, il estimait que les risques de fraude étaient trop grands. 

Hamid Karzai sera donc le seul candidat en lice pour le second tour. 

Sera ? 

Hé bien non. Il n’y aura pas de second tour. Le même président de la commission électorale vient de décider que le second tour était inutile. Hamid Karzaï est par conséquent déclaré vainqueur de la présidentielle. Pas de temps à perdre ! 

Il est vrai que, sans la présence d’un concurrent, un second tour aurait été une tache sur la légitimité du candidat. Et le risque était trop grand dans un pays dévasté par les querelles de pouvoir. 

Mais, sans deuxième tour, on touche le fond. Bien entendu, les autorités afghanes expliquent que l’organisation d’un second tour aurait couté cher à un gouvernement déjà financièrement exsangue. 

Pas plus cher que les produits d’une seule récolte d’un champ de pavot de quelques hectares à 10 km de Kaboul, faudrait-il préciser, mais cher quand même ! 

Et, en plus, la menace que faisaient peser les Talibans durant le second tour a profondément ému le président de la commission électorale. 

Mais si, puisqu’on vous le dit ! 

Cette nouvelle, annoncée le jour de l’arrivée de Ban Ki Mon, a forcé ce dernier à saluer l'annulation du second tour et à féliciter le vainqueur. Il parait qu’il avait quand même le sourire. 

Kouchner aussi. Car chaque pays membre de la coalition sentait vraiment mal ces élections. Le coup de force du gouvernement afghan de ce jour leur retire un immense épine du pied. Et tant pis pour les principes ! 

Ces gens peinent à expliquer en quoi Hamid Karzaï sera plus légitime au soir du premier tour plutôt qu'au second. Mais il n'est pas indispensable de s'embarasser de détails. 

Il faut savoir en avaler, des couleuvres, à ce niveau.

Hamid Karzai est donc élu avec 48 % des voix et sans deuxième tour. L’Afghanistan vient d’inventer le scrutin proportionnel à un tour. La France pourrait peut-être s’en inspirer pour les prochaines élections des conseillers territoriaux. 

L’actuel Président Afghan, entouré comme chacun le sait, d’une corruption telle qu’elle bloque pour longtemps tout espoir d’amélioration, va gouverner un pays déchiré par la guerre civile, avec une armée de coalition qui hésite, perd des hommes, de l’argent et du temps. 

Mais puisque Saint Obama, prix Nobel de la Paix 2009, a décidé que c’était là le seul avenir du monde libre, il n’y a plus qu’à s’exécuter. 

Et on se prend à songer que, finalement, la démocratie n’est pas un concept facilement délocalisable. 



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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 17:39

 

 

IL EST EN TRAIN DE DEMOLIR L'AMERIQUE

 

Par Thomas Sowell

www.RealClearPolitics.com

http://www.realclearpolitics.com/articles/2009/10/27/dismantling_america_98883.html

http://www.realclearpolitics.com/articles/2009/10/30/dismantling_america_part_ii__98936.html

27/30 oct 2009.

Traduction & adaptation par Artus pour www.nuitdorient.com

 

Auriez-vous pensé seulement un an plus tôt, qu'un "tsar" non élu, non membre du gouvernement, non confirmé par le Sénat, simplement recruté par le Président, parmi de nombreux autres "tsars" puisse arbitrairement réduire le salaire de cadres du privé de 50%, voire de 90% ? (1)

Auriez-vous pensé qu'un autre "tsar" pourrait restreindre la liberté de parole à la radio ? Qu'il y aurait des plans pour subventionner et sauver des journaux – c'est-à-dire établir une situation telle que la survie des journaux dépendra de ce qu'ils publient ? Pouvez-vous imaginez un seul instant qu'on aurait une panoplie d'experts décidant de qui recevrait des traitements médicaux pour lui sauver la vie? C'est effrayant du point de vue médical, mais aussi du point de vue de la liberté. Si vous avez votre mère qui a besoin d'une opération du cœur ou un enfant dans une situation médicale désespérée, quelle autonomie vous auriez pour discuter avec un expert de l'administration qui a le pouvoir de vie et de mort sur les êtres qui vous sont chers ?

Est-ce que les questions posées décrivent notre Amérique ?

Que pensez-vous d'une agence fédérale qui distribue de la littérature aux écoliers pour qu'ils s'alignent sur les idées du Président ? Les obliger à chanter ses louanges ne semble pas suffisant, apparemment. Que restera-t-il de l'Amérique si le gouvernement fédéral continue dans cette voie ? Président Obama a déjà émis l'idée d'une police nationale, quelque chose dont on s'est passé avec bonheur pendant 2 siècles. Nous avons déjà des forces de police locales dans tout le pays et des forces militaires de défense, aussi bien que le FBI pour les délits fédéraux et la Garde Nationale pour les urgences locales. Quel serait le rôle d'une police nationale créée par Barack Obama, dont les chefs seraient nommés par lui ? Cela ressemblerait plutôt aux Chemises Brunes de régimes dictatoriaux et cela n'a rien d'Américain.

 

Jusqu'où ira le Président dépend évidemment de la résistance qu'il peut rencontrer. Mais la direction vers laquelle il veut nous entraîner est plus loquace que tout discours ou annonce de médias. Barack Obama n'a pas dit seulement qu'il envisageait de "changer les Etats-Unis d'Amérique", les gens qui l'entourent depuis des années et qu'il a choisis ont exprimé clairement leur hostilité aux valeurs, aux principes et à la population de ce pays.

Jeremiah Wright l'a exprimé par ces mots: "Maudite soit l'Amérique!" Bill Ayers l'a dit avec des bombes. Les activistes cinglés de certaines communautés l'ont exprimé par leur mépris des Droits des autres citoyens. Parmi les "tsars" recrutés par le président Obama, il y a des gens qui ont loué des dictateurs ennemis comme Mao Tse Toung (2), d'autres qui ont considéré les écoles publiques comme un lieu de promotion de certaines pratiques sexuelles, contraires aux valeurs de la plupart des Américains, auprès d'enfants sans défense.

Ceux qui disent que l'administration Obama aurait dû mieux enquêter avant de recruter ces "tsars" n'y sont pas du tout. Barack Obama savait parfaitement ce qu'il faisait, connaissant depuis longtemps les personnes recrutées, ses amis d'avant la présidence. Bien au contraire, sachant ce qu'il faisait, souhaitant introduire les modèles de sa vie antérieure, c'est-à-dire des gens qui rejettent les valeurs américaines, et qui ont du ressentiment contre les Américains, notamment ceux qui ont réussi, et qui sont opposés à l'influence américaine dans le monde.

D'un autre côté, il aurait fait un mauvais calcul, s'il n'avait pas pensé qu'on découvrirait qui étaient ces "tsars furtifs".

En fait, c'est grâce à la chaîne de TV Fox News qu'on a pu les découvrir et aujourd'hui cette chaîne est haute sur la liste de celles à abattre par l'Administration Obama.

 

Faire avancer avec force 2 lois de 1000 pages chacune, au Congrès, dès la 1ère année, est l'image parfaite de ce mépris des valeurs et des traditions américaines. Ces lois sont difficiles à lire et n'ont pas eu le temps d'être discutées.

Les gens commencent à se réveiller. La grande question de cette génération est de savoir s'il y aura assez de monde qui se réveillera à temps, avant que l'Amérique ne soit démolie morceau par morceau.

 

Là, je vais vous donner l'exemple d'une situation que vous avez peut-être subie vous-même. Il y a de nombreuses années dans un milieu universitaire, un programme expérimental devait être voté par la faculté pour son adoption en permanence. Je me suis levé pour dire que ceux qui devaient voter ne pouvaient pas savoir si le programme était bon ou mauvais et que l'information donnée était trop vague. Je suggérais qu'on obtienne plus d'informations avant de voter. Le responsable du programme s'est immédiatement levé pour s'indigner avec sarcasme de mon ignorance et il a reçu une ovation debout.

Après le vote, j'ai dit à un collègue que j'étais étonné et confondu par cette réponse de l'auditoire, devant ma demande d'une plus ample information. Il m'a répondu: "Tom ! Tu ne comprends pas ce qui se passe ! Ces gens-là ont besoin de croire dans cet homme qui est le directeur du programme. Ils ont investi de tels espoirs et foi en lui qu'ils ne peuvent plus se déjuger, en acceptant tes réticences"

Des années plus tard et des centaines de km plus loin, j'ai appris que mes craintes quant à ce programme étaient encore loin de la réalité, qui hélas, incluait le crime organisé.

 

Ce souvenir m'est réapparu maintes fois depuis que j'observe les agissements de l'administration Obama et les réactions agressives des inconditionnels de sa politique contre ceux qui la critiquent ou simplement posent des questions. Les réactions n'ont rien de logique, c'est l'indignation de gens qui ont tellement espéré en B H Obama que, pour eux, il est intolérable de douter du château de cartes qu'ils ont édifié. Parmi les emails et les courriers les plus pathétiques que je reçois fréquemment, on me pose ces questions: "Pourquoi n'écrivez-vous pas des choses positives sur Obama?" ou "Donnez-lui le bénéfice du doute" ou "Laissez-le allez au bout du chemin qu'il a tracé, pour voir" (3)

Personne et pas même le président des Etats-Unis ne peut être jugé positivement avant d'avoir eu des résultats positifs. Cette mentalité laxiste du "droit de faire" sans objection a tué notre croyance dans l'effort, car on ne peut gagner le respect, l'honneur ou l'acceptation que par l'effort et le résultat. On ne peut pas faire une confiance aveugle, notamment au Président des Etats-Unis, lorsque ses actions mettent en péril les droits de 300 millions d'Américains dans le pays, et la sécurité d'une nation dans la jungle internationale, alors que l'arme nucléaire risque de tomber incessamment sous peu entre les mains de fanatiques suicidaires. Faut-il attendre un nuage atomique au-dessus d'une ville américaine pour que cela soit clair ? Le 11/9 ne suffisait-il pas ?

 

Quand un Président des Etats-Unis commence à démolir son pays de l'intérieur et l'expose à ses ennemis à l'extérieur, il n'est plus temps de se préoccuper de son image publique. Le Président a ses propres agents de presse pour cela.

Sur le plan international, Mr Obama a commis toutes les erreurs faites par les démocraties dans les années 30, erreurs qui ont incité Hitler à déclencher la 2ème Guerre Mondiale qu'il a failli gagner. Au cœur de ces erreurs se trouvent les tentatives d'apaisement de vos ennemis, en leur jetant vos amis aux loups. L'administration Obama a déjà fait cela en reniant les engagements de notre pays de placer un bouclier de défense anti-missiles en Europe de l'Est et en trainant avec nonchalance  la décision d'arrêter la course à l'armement nucléaire de l'Iran. Et ceci signifie que, pour des raisons pratiques, on jette Israël aux loups. Les pays du monde qui doivent rechercher leur survie nationale avant tout ont compris qu'Obama a considérablement réduit la confiance qu'on peut avoir dans les engagements américains.

Ainsi l'Irak, par exemple, sait que l'Iran sera toujours son voisin, après le départ des Américains. De même, la Corée du Sud sait que la Corée du Nord est à sa porte en permanence, mais sait-on quand l'administration Obama aura la brillante idée de déménager ? Les pays d'Amérique latine savent qu'Hugo Chavez a lié le Vénézuela à l'Iran. Oseront-ils s'allier avec des Etats-Unis non fiables ? Ou préfèreront-ils rejoindre nos ennemis contre nous?

La question est trop sérieuse pour qu'on se réfugie dans un silence gêné.

 

Notes

(1) Selon Laurent Murawiec, le régime tsariste d’Obama se décline ainsi :
1.  Tsar pour l’Afghanistan - Richard Holbrooke
2.  Tsar pour le SIDA - Jeffrey Crowley
3.  Tsar pour la reprise automobile - Ed Montgomery
4.  Tsar pour les questions frontalières - Alan Bersin
5.  Tsar pour les questions aquifères en Californie - David J. Haye
6.  Tsar pour l’industrie automobile - Ron Bloom
7.  Tsar pour la région Moyen-Orientale/Asie occidentale - Dennis Ross
8.  Tsar sur les questions climatiques - Todd Stern
9.  Tsar sur la religion dans la société- Joshua DuBois
10. Tsar anti-drogue - Gil Kerlikowske
11. Tsar économique - Paul Volcker (un tsarévitch sans pouvoir, plutôt là pour la galerie)
12. Tsar pour l’énergie et l’environnement - Carol Browner
13. Tsar sur la Violence domestique - Lynn Rosenthal
14. Tsar sur l’efficacité de l’Etat - Jeffrey Zients
15. Tsar sur la région des Grands Lacs - Cameron Davis
16. Tsar pour les emplois verts (il a depuis dû démissionner suite à de sulfureuses révélations sur son parcours extrémiste)
17.  Tsar pour la fermeture de Guantanamo - Daniel Fried
18.  Tsar pour la santé publique * - Nancy-Ann DeParle
19.  Tsar pour les technologies de l’information - Vivek Kundra
20.  Tsar du renseignement - Dennis Blair (confirmé par le Sénat)
21.  Tsar pour le Moyen Orient - George Mitchell
22.  Tsar sur les salaires - Kenneth R. Feinberg
23.  Tsar pour la régulation - Cass R. Sunstein (confirmé par le Sénat)
24.  Tsar pour la science et la technologie - John Holdren
25.  Tsar sur les comptes de la relance- Earl Devaney
26.  Tsar pour le Soudan - J. Scott Gration
27.  Tsar pour les financements anti-faillite - Herb Allison (position à confirmer par le Sénat)
28.  Tsar pour la technologie - Aneesh Chopra
29.  Tsar anti-terroriste - John Brennan
30.  Tsar sur les questions des villes - Adolfo Carrion Jr.
31.  Tsar sur les armes nucléaires - Ashton Carter
32.  Tsar pour les armes de destruction massives - Gary Samore

(2) Obama a cherché à apaiser d'autres dictateurs au Vénézuela, au Soudan, en Iran …

(3) La dernière phrase est du traducteur qui reçoit ce même genre de réflexions. Car si on laisse filer l'expérience, on va droit à la guerre où les Etats-Unis ne sont plus sûrs de gagner.

 

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 20:22

Lieberman boycotté: L’UPM annule sa réunion à Istanbul

[Lundi 26/10/2009 19:08]

 

L’Union pour la Méditerranée (UPM), projet auquel tient le président de la République française Nicolas Sarkozy depuis son élection à l’Élysée en 2007, rencontre de nouvelles difficultés. En effet, une réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres, prévue le mois prochain à Istanbul, a été annulée à cause du refus de l’Égypte et d’autres pays arabes de siéger aux côtés du ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. Précisons que le Caire assure avec Paris la coprésidence de l’UPM. 

Le chef de la diplomatie israélienne, souvent qualifié « d’ultranationaliste », a été dénigré à l’étranger depuis sa nomination mais cela ne l’a pas empêché d’être bien accueilli au cours de ses nombreux déplacements. En Égypte, il a toujours été considéré, depuis qu’il a accédé à son poste, comme persona non grata pour certaines déclarations qu’il aurait faites sur le président Moubarak.   

La France, qui tenait à cette rencontre, a tenté de sauver la situation en proposant d’élever le niveau des participants et d’inviter les chefs d’État mais ses efforts n’ont pas été couronnés de succès et il a fallu finalement renoncer à ce sommet.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi à l’attitude de l’Égypte en lui reprochant de jouer un rôle négatif dans la région. Et d’ajouter : « Il est dommage qu’elle transforme cette rencontre, qui aurait pu lui être bénéfique ainsi qu’à d’autres pays, en une question politique. Elle nuit à ses propres intérêts et suscite la colère des pays européens ».

L’UPM est née après l’échec des tentatives de rapprochement des deux rives de la méditerranée, en 1995.  Le président français Sarkozy, auquel ce projet tient à cœur, tente de le relancer depuis qu’il est au pouvoir et il s’est rendu pour cela à maintes reprises en Afrique du Nord. En mars 2008, l’UPM a été officiellement adoptée par le Conseil européen. Mais dès le départ, cette organisation a rencontré de nombreuses difficultés, que ce soit en Europe, avec les réticences de l’Allemagne de Merkel, ou dans les pays arabes où Kadhafi s’y est opposé. Et maintenant, elle enregistre un nouvel échec avec l’annulation de la réunion qui devait avoir lieu le mois prochain à Istanbul.


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 04:55

Obama va s’adresser aux Juifs américains au Congrès de l’UJC

[Dimanche 25/10/2009 22:24]

 


Barack Obama, alors candidat à l élection présidentielle américaine, le 23 juillet à Jérusalem.

Près d’une année après son élection à la Présidence, les conseillers de Barack Obama ont pris acte de sa baisse de popularité en Israël et dans les milieux juifs nord-américains, même s’il bénéficie encore d’une aura positive. Près de 70% des Juifs américains avaient voté en faveur du candidat démocrate en novembre 2008, en raison notamment de la composition sociologique et religieuse nettement libérale de la communauté juive américaine. Mais les différentes initiatives de Barack Obama concernant Israël ou le monde arabe ont rafraîchi quelque peu l’enthousiasme de certaines franges de cette communauté.

Barack Obama s’adressera donc, pour la première fois depuis son élection, à la communauté juive, le 9 novembre prochain lors du Congrès annuel de la puissante organisation UJC (United Jewish Communities) ainsi que de la Fédération des Communautés juives d’Amérique du Nord.

Il s’agit du cadre le plus grand qui existe dans la judaïcité américaine, et à ce Congrès assistent généralement de nombreuses personnalités politiques ainsi que des représentants israéliens. De nombreux participants seront curieux d’entendre ce que Barack Obama dira sur sa vision du Proche Orient. Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou s’est également annoncé à ce grand rendez-vous politique et médiatique, et l’Ambassade d’Israël à Washington s’emploie actuellement à préparer une éventuelle rencontre en tête à tête entre les deux dirigeants.


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