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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 05:55
Au terme de la réunion entre l'Iran et les six puissances mondiales, le représentant européen a annoncé l'acceptation iranienne d'une supervision de ses installations nucléaires. Le ministre des Affaires étrangères iranien a soutenu que son pays avait déjà fait part de ses activités à l'Agence internationale de l'énergie atomique 18 mois auparavant. Les parties on t convenu d'une autre rencontre et de nouvelles discussions dans le courant du mois.
http://www.actu.co.il/


Puffffffff, pourparlers, pourparlers !!!!!!!!!! 
 

http://fr.jpost.com/


Les Etats-Unis et cinq autres puissances ont entamé jeudi des discussions avec l'Iran pour réclamer le gel de ses activités nucléaires.
D'après un responsable américain parlant sous condition d'anonymat, Washington est ouvert à des discussions en tête à tête avec des diplomates iraniens. Un fait suffisamment rare pour être mentionné.

Délégués iraniens et occidentaux à Genève. 
PHOTO: AP , JPOST

Le secrétaire général du conseil de l'Union européenne Javier Solana préside officiellement les négociations d'une journée avec le négociateur iranien Saeed Jalili.

La rencontre bilatérale avec l'Iran reflète la détermination de Washington d'obtenir des résultats concrets. Le fait qu'elle ait lieu traduit le désir de parler des deux parties, malgré les tensions dues la semaine dernière à la révélation par l'Iran d'un second site d'enrichissement d'uranium jusque-là passé sous silence.

D'un côté, l'Occident craint que l'objectif du programme nucléaire soit de construire une bombe. De l'autre, l'Iran affirme que son but est pacifique et refuse de négocier pour y mettre un terme.

Si les négociations échouent, les Etats-Unis et ses alliés occidentaux pourraient entamer une quatrième vague de sanctions établies par le conseil de sécurité de l'ONU.

Les sanctions de 2006 interdisaient de vendre à l'Iran du matériel et des technologies susceptibles de servir à son programme d'enrichissement d'uranium.

Ces sanctions se sont poursuivies en mars 2007 avec l'interdiction d'exportations d'armes d'Iran et le gel d'organismes financiers de la République islamique. En 2008, les sanctions ordonnaient la restriction d'importations par l'Iran de technologies à double usage (qui peuvent être utilisées aussi bien dans des objectifs civils que militaires).

En plus des Etats-Unis et de l'Iran, des représentants de pays membres du conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne participent aux rencontres de jeudi.

Le département d'Etat américain espère que cette session ouvrira la porte à un dialogue approfondi sur la manière dont l'Iran pourrait réduire les inquiétudes sur son programme nucléaire et la construction secrète d'armes nucléaires.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 17:03

POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – le 02/10/09

 

L'Iran et la course à la bombe

- Lt.-Gen. Ashkenazi, chef d'Etat-major de Tsahal: "Israël a le droit de se défendre (contre les menaces iraniennes de destruction) et toutes les options sont ouvertes. Nous sommes prêts à toutes les éventualités". En ce qui concerne la coopération entre Tsahal et les forces armées américaines, elle est professionnelle et efficace, et les relations sont très étroites et le resteront en cas de conflit.

Maj-Gen Ido Nehoushtan commandant des forces aériennes d'Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour que l'Iran n'acquière pas le système de défense russe S-300. Celui-ci permet de suivre 100 cibles simultanément et d'en attaquer 20, à une distance de 200 km et une altitude de 30 000 m. Bien qu'un accord russo-iranien ait été signé pour une livraison imminente, celle-ci n'a pas encore eu lieu. En fait Israël a réussi pour le moment à dissuader la Russie de livrer les S-300. Ido Nehoushtan affirme: "En dernier recours, le travail sera fait par nos forces aériennes, pour apporter la sécurité à l'état d'Israël et nous savons comment faire" – Une étude militaire américaine conclut qu'Israël sera amené à intervenir si les Etats-Unis ne parviennent pas à stopper les ambitions iraniennes dans leur programme nucléaire à court terme ou si l'introduction d'armes ou de technologie en Iran modifie le jeu actuel.

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Concernant la résolution américaine sur le futur contrôle des armes, N. Sarkosy a précisé face aux rêves d'Obama: "Nous avons raison de parler pour l'avenir. Mais le présent vient d'abord; et aujourd'hui nous sommes face à 2 crises importantes, l'Iran et la Corée du Nord. Nous vivons dans la réalité, non pas dans un monde virtuel… Nous disons que nous devons réduire les armements nucléaires. Le président Obama a dit lui-même qu'il "rêvait d'un monde sans armes nucléaires". Mais devant nos yeux, aujourd'hui même, deux pays font juste le contraire. Depuis 2005, l'Iran a violé toutes les résolutions du Conseil de Sécurité… Je soutiens la "main tendue" de l'Amérique. Mais toutes les propositions de dialogue avec l'Iran, qu'ont-elles donné ? Rien ! Plus d'uranium enrichi et plus de centrifugeuses. Et ces appels des dirigeants iraniens pour effacer de la carte un membre des Nations Unies !… Que devons nous faire alors ? Quelle conclusion doit-on tirer ? Les faits sont têtus et ils nous obligent à prendre des décisions"

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Ahmedinejad, le 10/9/09 devant des profs d'université – (Memri)

… "Dans la société occidentale, selon la théorie du développement, tous les efforts visent à la domination de la démocratie libérale, la création d'une économie de marché, le relativisme moral et la non-ingérence des valeurs morales dans les relations sociales. Cette approche a un avenir sombre, mais tous les efforts vont dans ce sens. Selon cette théorie, la société américaine a atteint l'apogée du développement social et, afin de peindre le monde à son goût, elle a créé divers organismes internationaux conformes à sa propre culture et essaie de pousser le monde à s'aligner sur elle. Il est évident que cette théorie se retrouve aujourd'hui dans l'impasse, et si nous voulons suivre cette voie, nous devons savoir qu'elle mène à un précipice. …
Notre nation, avec son patrimoine culturel et son adhésion à un ensemble de valeurs morales divines, ne peut en aucune façon emprunter une voie fondée sur des valeurs matérialistes. Le monde peut-il concevoir un modèle pour le passé, le présent et l'avenir de la société humaine qui soit supérieur celui de la société d'Ali (ibn 
Abi Talib, premier imam chiite, cousin et gendre de Mohamed) et du Mahdi, le messie chiite (imam occulté qui va revenir, sortant d'un puits) ? …

Aujourd'hui, notre mission ne se limite pas aux affaires internes de notre pays, c'est une mission mondiale qui a pour but de trouver une échappatoire au genre humain pour qu'il puisse se sortir de cette déception."

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Etats-Unis

 

D'après certains politologues américains néoconservateurs, Mr Obama serait un idéologue gauchiste. On pourrait émettre une autre hypothèse, celle qui dirait qu'Obama roule pour l'affaiblissement des Etats-Unis, dans le but de faire remplir le vide qui s'ensuivra par les forces montantes de l'islam radical, qu'elles soient sunnites ou shiites. Cette hypothèse est étayée par les discours délirants d'Obama en faveur de l'Islam et son comportement vis-à-vis d'Israël, cherchant à lui enlever, avant toute négociation sérieuse, ses 2 atouts majeurs, les implantations en Judée-Samarie et son armement nucléaire de dissuasion.

A aucun moment on ne pourrait croire aux excuses que Mr Obama serait un ignare des problèmes du Moyen Orient ou un utopiste de la paix.

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Alan M. Dershowitz, avocat et professeur à Harvard, connaît Jimmy Carter depuis 30 ans. Il l'a aidé à devenir président et l'a conseillé après, pensant que c'était un homme intègre, ayant des principes concernant les Droits de l'Homme. Il a découvert récemment que Carter était étroitement lié à l'argent du pétrole saoudien. L'université de Harvard comme le Centre de Carter ont reçu des donations importantes du SheikhZayed bin Sultan Al Nahayan, à travers sa fondation "Centre Zayed pour la coordination et le suivi". Quand celui-ci exprima avec violence son antisémitisme ("Les Juifs sont les ennemis de toutes les Nations"- Ils ont assassiné Kennedy- Ils sont derrière le 9/11 – l'holocauste est une fable…), Harvard a rendu son argent au Sheikh, mais pas Carter. Ce dernier a même précisé dans un discours qu'il était fier de recevoir ces fonds de son ami le Sheikh Zayed.

Après des recherches, Alan Dershowitz a découvert que Carter et son Centre recevaient énormément d'argent de sources suspectes et que son affaire familiale de cacahuètes était liée depuis le début au banquier saoudien Agha Hasan Abedi, qui a versé plus de 10 millions $ à Carter pour différents projets. Abedi disait que ces fonds étaient "le meilleur moyen de combattre la mauvaise influence des sionistes". Carter et son Centre ont reçu du roi Fahd et de la famille royale saoudienne plusieurs dizaines de millions $, malgré les abus de ces dirigeants à l'encontre des Droits de l'Homme.

Il serait économiquement suicidaire pour Jimmy Carter d'avoir une attitude neutre ou juste dans le conflit arabo-israélien. Mais les Droits de l'Homme alors ?

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Etat Palestinien

Le 1er ministre palestinien Salam Fayad a établi en août 2009 un protocole de 38 p qui sert de guide politique. Il s'agit en fait d'une déclaration de guerre contre l'état hébreu et non un manifeste de paix. Fayad affirme que Jérusalem sera la capitale de l'état palestinien, en répétant et précisant de très nombreuses fois qu'il s'agit bien de toute la ville de Jérusalem, et non pas de Jérusalem-Est. "Jérusalem est l'éternelle capitale du futur état palestinien, son centre religieux, culturel, économique et politique, qu'il faut protéger" dit-il. "C'est la Fleur des villes, la Capitale des Capitales" …. De plus l'état palestinien sera un état islamique qui fera la promotion de la religion et de la culture islamique en développant des programmes éducatifs basés sur la "sharia'h", telle qu'elle émane du Saint Coran et de l'héritage du prophète.Fayad s'engage à créer un état palestinien dans les 2 ans, état qui fera campagne pour libérer tous ses prisonniers et pour que tous les réfugiés reviennent dans leurs foyers de 1948… Beau programme d'un homme appelé "modéré" par les médias et les instances internationales.

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Un officiel de haut rang de l'Autorité Palestinienne aurait confié à WorldNetDaily.com que "le président Obama en avait marre d'Israël" et que l'administration américaine lui aurait donné des garanties que pratiquement tout le territoire de Judée-Samarie serait vidé des Juifs dans le statut final et que toutes les constructions reviendraient à l'état palestinien. Ainsi peu importe si Benyamin Netanyahou continue de construire en Cisjordanie, puisque tout ce qu'il construit reviendra au futur état, sans être détruit, contrairement à ce qui s'est produit à Gaza.

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Israël

Marcus Tullius Cicéron - 1er s avant l'ère courante:

"Une nation peut survivre à ses fous, et même à ses ambitieux. Mais elle ne peut pas survivre à la trahison de l'intérieur. Un ennemi aux portes est moins redoutable, car il est connu et il porte sa bannière ouvertement. Mais le traître se déplace librement parmi ceux qui sont à l'intérieur des murailles, ses murmures pervers bruissent à travers les ruelles, et on les entend dans les allées même du pouvoir. Un traître ne ressemble pas à un traître; il parle avec une voix familière à ses victimes, et il porte leur visage et leurs arguments; il en appelle à la bassesse qui se trouve ancrée dans le coeur des hommes. Il pourrit l'âme d'une nation, travaillant en secret, inconnu dans la nuit, sapant les piliers de la ville. Il contamine le corps politique qui ne peut plus résister. Un assassin est moins à craindre. Le traître c'est la peste".

Ce texte s'applique aux personnes juives qui ont coopéré de près ou de loin à l'établissement d'un rapport inique, tendancieux et dangereux, le rapport du juif sud-africain Goldstone sur l'opération "Plomb fondu" à Gaza en janvier 2009.
  
Islam Modéré

Malaisie

La Justice malaisienne ordonne la flagellation d'amants qui tentaient de faire l'amour dans une voiture. Ce n'est que l'un des derniers châtiments infligés aux Musulmans en Malaisie. Pour y échapper les amants ont payé une amende de 1500 $ chacun et rapproché la date de leur mariage. Ils pouvaient être condamnés à 3 ans de prison.

Pourtant on a longtemps considéré la Malaisie comme un état à majorité musulmane modéré (60% de Musulmans sur 28 M d'habitants). Mais des verdicts de plus en plus sévères sont prononcés, se conformant à la loi musulmane, la sharia'h. Ainsi des coups de fouet pour l'usage d'alcool, notamment une femme qui buvait de la bière.

La police religieuse sévit partout aujourd'hui et la Cour condamne à 6 coups de fouet et à un an de prison tout Musulman surpris à boire de l'alcool.

 

Egypte

Les autorités religieuses et judiciaires égyptiennes sont ulcérées devant les tentatives de la Chine d'importer dans le pays un système efficace et peu coûteux pour reconstituer l'hymen des femmes déflorées (15 $).

Selon la sharia'h la peine de mort est requise pour la femme qui recourrait à de tels procédés. Dans ce système des gouttes de liquide suintent, imitant le sang et simulant la virginité lors de la nuit de noces. Certaines femmes procèdent à une opération chirurgicale coûteuse et risquée pour retrouver un état virginal exigé par la société ambiante.

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:47

 

Sondage : les Juifs américains se détachent d’Obama

http://www.actu.co.il/2009/09/sondage-les-juifs-americains-se-detachent-d’obama/

4. Do you agree or disagree with the Obama Administration’s call for a stop to all new Israeli settlement construction?

Pour en savoir plus : http://www.ajc.org/site/c.ijITI2PHKoG/b.5472819/k.D6D7/2009_Annual_Survey_of_American_Jewish_Opinion.htm

Un sondage réalisé pour l’American Jewish Commitee (A.J.C) montre qu’une majorité des Juifs américains, qui a pourtant voté en faveur de Barack Obama, se dit pourtant favorable à une attaque américaine sur les installations nucléaires iraniennes. Ils sont 56% à la souhaiter contre 36% à la désapprouver. Il y a exactement une année, ils étaient 42% à se déclarer favorables, contre 47% à se dire opposés. Quant à une attaque israélienne, ils sont 66%% à y être favorables, contre 22% à s’y opposer. Ce sondage est d’autant plus instructif qu’il a été effectué encore avant les révélations sur l’existence de la centrale d’enrichissement de Qhom. C’est la première fois qu’une étude d’opinion indique cette tendance parmi la communauté juive des Etats-Unis. La majorité des Juifs américains soutient depuis toujours le Parti Démocrate, et s’est régulièrement positionnée contre les interventions militaires à l’étranger, depuis le Vietnam jusqu’à la Guerre en Irak. Fait important, ce sondage indique aussi une baisse du soutien des Juifs à la politique d’Obama concernant Israël. Une majorité s’oppose notamment à l’obsession du Président quant aux constructions juives en Judée-Samarie. 51% s’opposent à cette manière d’agir, alors que 41% l’approuvent. Par contre, en cas « d’accord de paix définitif », ils sont 52% à se dire favorables au démantèlement d’une partie des localités juives, 8% en faveur d’un démantèlement total, et 37% à s’y opposer de quelque manière que ce soit. Neuf mois après l’investiture du nouveau Président américain, si 78% des Juifs américains ont voté en faveur de Barack Obama, ils ne sont que 54% à considérer qu’il pratique une politique impartiale envers Israël. Concernant l’attitude de Binyamin Netanyahou envers l’Administration américaine, 59% la jugent satisfaisante. Les analyses du sondage montrent également que la jeunesse juive maintient généralement son soutien au Président, tandis que les personnes plus âgées, ayant davantage de mémoire historique, commencent à se détacher du Président concernant sa politique vis-à-vis d’Israël. Concernant l’établissement d’un Etat palestinien, ils sont 49% à y être favorables contre 41% à s’y opposer. Jérusalem reste encore un sujet relativement consensuel, car 58% des Juifs américains se disent opposés à tout changement de statut de la capitale d’Israël, contre 37% qui se disent en faveur d’un compromis. Une immense majorité (94%) approuve la demande de Binyamin Netanyahou qu’Israël soit reconnu comme Etat du Peuple juif avant tout compromis, et 75% des Juifs sont convaincus que le but ultime des Arabes n’est pas la « restitution » de territoires mais la disparition de l’Etat d’Israël.
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 06:20

Présidence Obama: Les ennemis de nos ennemis ne sont pas nos amis (Turning friends into expendables and enemies into friends)

29 septembre, 2009

http://jcdurbant.wordpress.com/
Obama courting ChavezIl vaut mieux par les temps qui courent être un adversaire de l’Amérique que son ami. Le Président Obama a promis qu’il gagnerait des amis de l’Amérique là où, sous George W. Bush, elle avait des adversaires. La réalité est que les États-Unis travaillent dur pour créer des adversaires là où ils avaient précédemment des amis. The WSJ

Après les numéros particulièrement réussis du zoo onusien orchestrés par le Pleurnicheur en chef …

Comme les incessantes reculades du Monde libre devant les provocations à répétition des mollahs …

Assassinats de dissidents en Russie même ou à l’étranger, intimidations et chantages aux gaz sur des pays entiers, invasion de ses voisins, soutien et armement de pays voyous, piègeages de diplomates occidentaux …

Retour, avec Victor Davis Hanson et alors que la Russie retrouve lesbonnes vieilles méthodes de la Guerre froide et du KGB dont est issu l’autocrate qui lui sert de président, sur l’étrange renversement de la politique étrangère américaine depuis l’accession au pouvoir de l’auteur du hold up de novembre 2008.

Qui, avant toute négociation, vient d’offrir sur un plateau à l’Ours mal léché russe l’abandon du bouclier anti-missile destiné à protéger l’Europe d’éventuels missiles iraniens.

Et pour qui, sous prétexte de leur proximité avec le cowboy Bush et de la Pologne au Honduras et à la Columbie ou d’Israel à l’Irak, les alliés d’hier se voient systématiquement traités en proscrits au profit de leurs pires ennemis …

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 23:07

L'ILLUSION DU DESARMEMENT

Obama court après les traités de contrôle des armements,

pendant que l'Iran construit sa bombe

 

Editorial du Wall Street Journal – le 26/09/09

 

Le président Obama apprécie les moments où il apprend quelque chose; alors parlons de la leçon de cette semaine sur la théorie et la pratique du contrôle des armements.

Devant l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York, le président a fait un sermon éloquent sur "un monde sans armes nucléaires". Il a proposé un traité pour contrôler les nouvelles armes et il a obtenu le soutien du Conseil de Sécurité pour une vague résolution au sujet de la non-prolifération des armes nucléaires. Puis hier, l'Iran a montré au monde entier ce que les états voyous déterminés pensent de ces traités.

Mais, à l'image de sa présidence jusqu'à ce jour, Mr Obama ne laissera pas la réalité interférer dans ses rêves de désarmement (1).

Car on venait de découvrir que l'Iran avait une 2ème unité d'enrichissement d'uranium non déclarée à l'AIEA (Agence Internationale pour l'Energie Atomique), la dernière des duperies iraniennes, mais elle n'a pas beaucoup surpris. L'administration américaine affirme que le Renseignement du pays connaissait déjà cette usine souterraine et secrète près de Qom, depuis des années. Après la découverte du site de Natanz en 2002, l'Iran a cherché à cacher de nombreux autres sites. Aujourd'hui les officiels américains disent qu'ils soupçonnent l'existence d'autres usines cachées.

Hier, les Etats-Unis, la France et le Royaume Uni ont communiqué à l'AIEA les preuves détaillées de cette 2ème usine. Ayant eu vent de cette découverte par le Renseignement américain, l'Iran s'est empressé de signaler à l'agence de Vienne -- supposée surveiller toute unité nucléaire ! – "une usine-pilote nucléaire pour usage civil". On se demande pourquoi les mollahs se sont donnés tant de peine pour expliquer, utilisant les mensonges habituels (2). L'expérience de la dernière décennie a montré l'ineptie et l'irresponsabilité des efforts internationaux pour surveiller, contrôler et sanctionner le programme nucléaire iranien.

Les inspecteurs de l'AIEA sont autorisés à inspecter l'Iran depuis 1992, mais ce sont les groupes d'opposition en exil qui ont dévoilé le programme militaire de l'Iran et pas l'AIEA. En dépit des violations permanentes de ses engagements, la communauté internationale n'a rien fait pour punir l'Iran, encore moins pour arrêter son programme nucléaire (3).

 

Et aujourd'hui, rien n'a changé. Avant le sommet du G20 à Pittsburgh, les dirigeants des Etats-Unis, de France et du Royaume Uni, debout et portant le masque du jeu politique, ont demandé à l'Iran de recevoir immédiatement les inspecteurs de l'AEIA. De nouvelles dates limites ont été fixées – des pourparlers commençant le 1er octobre, des sanctions plus dures prévues en décembre – et on recommence… FrançoisSarkosy a dit: "Il faut tout mettre sur la table, maintenant !". Au moins le président français a essayé de montrer une certaine fermeté, ce qui est aisé à côté de MrObama. L'Américain a dit que l'Iran devra rendre compte, atténuant aussitôt ses propos, en précisant que l'Iran "avait droit au nucléaire civil pacifique", comme si les mollahs, assis sur des réserves de gaz, les 2èmes les plus importantes du monde et des réserves de pétrole, les 3èmes les plus importantes, avaient un besoin urgent d'énergie atomique pacifique.

Mais les Iraniens en ont vu d'autres, des pourparlers avec les E3, et aujourd'hui avec les P5+1 (Les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l'Onu + l'Allemagne). L'Iran a toujours ignoré toutes les résolutions de ce Conseil et n'a respecté aucun engagement en tant que signataire du "Traité de non Prolifération Nucléaire". N'oublions pas non plus l'encouragement reçu par l'Iran en 2007, quand l'Agence américaine du Renseignement (NIE) avait conclu que l'Iran avait arrêté son programme militaire nucléaire en 2003 et l'avait gelé depuis…. L'espionnage américain était parvenu à cette conclusion douteuse, alors qu'apparemment il était au courant de l'usine secrète de Qom … Et depuis cette date, la nucléarisation de l'Iran a perdu son caractère urgent, si cela ne l'a jamais été dans l'esprit des divers dirigeants américains. Grâce à ce rapport NIE, l'Iran a eu à la fois le temps et la couverture.

Cette semaine, dans une interview au Time Magazine, Mahmoud Ahmedinejad n'avait nullement l'air préoccupé, disant que si les Etats-Unis mentionnaient cette usine secrète, "il fallait l'ajouter à la liste des sujets pour lesquels l'Amérique devait s'excuser devant la nation iranienne".

Cet été, malgré les violentes protestations de la rue du fait de la fraude massive aux élections présidentielles, Mr Ahmedinejad a gardé le pouvoir, mais il semble à la fois affaibli et impitoyable. Il continue de proférer des menaces explicites contre Israël et nie encore plus fortement l'Holocauste aux Nations Unies.

En attendant, les Etats-Unis et ses alliés rêvent. Obama a utilisé le forum mondial, non pas pour rallier les pays afin d'arrêter et sanctionner les états voyous nucléaires, mais pour offrir de "gentilles" visions de désarmement, pour un avenir lointain.

Dans les années amères de la Guerre Froide, nous avons appris à nos dépens que les seuls pays qui respectaient les traités de désarmement sont ceux qui veulent être désarmés. Il devient de plus en plus et dangereusement évident que Mr Obama n'y a jamais fait attention. (4)

 

Notes de www.nuitdorient.com

(1) Au-delà de l'idéologie gauchiste, ou de l'excuse de l'inexpérience et de la méconnaissance des problèmes traités ou du rêve-utopie comme certains l'ont proposé, on pourrait émettre une autre hypothèse, celle qui dit qu'Obama roule pour l'affaiblissement des Etats-Unis, dans le but de faire remplir le vide qui s'ensuivra par les forces montantes de l'islam radical, qu'elles soient sunnites ou shiites. Cette hypothèse est étayée par les discours délirants d'Obama en faveur de l'Islam et son comportement  vis-à-vis d'Israël, cherchant à lui enlever, avant toute négociation sérieuse, ses 2 atouts majeurs, les implantations en Judée-Samarie et son armement nucléaire de dissuasion.

A aucun moment, on ne peut croire aux excuses qu'Obama serait un ignare des problèmes du Moyen Orient ou un utopiste de la paix.
(2) M Ahmadinejad a affirmé que ce nouveau site ne sera pas opérationnel avant 18 mois, ce qui selon lui ne constitue pas une violation vis-à-vis de l'AIEA. Ceci est faux, car le règlement stipule que chaque pays doit notifier la mise en chantier de tels sites
dès le départ. Par ailleurs, un porte parole d'Ali Khamenei a reconnu que l'Iran s'était bien moqué de l'Occident et, dès son retour à Téhéran, Ahmedinejad a dit que cette usine était un "un coup contre l'arrogance de l'Occident"

(3) Les usines d'enrichissement d'uranium de Natanz et de Qom permettront à l'Iran de fabriquer 4 bombes nucléaires par an, à commencer en 2010. Des missiles porteurs d'ogives nucléaires seront prêts également l'an prochain ainsi que des détonateurs nucléaires. L'Iran a également un programme parallèle de fabrication de bombes à partir de plutonium.

(4) Les Etats-Unis ne sont pas intéressés par un bombardement de l'Iran et les ayatollahs le savent. Robert Gates a bien précisé que toute attaque, américaine ou israélienne, ne ferait que retarder l'échéance d'un à trois ans et qu'il faudrait recommencer. C'est pourquoi, il préconise … de négocier. Ceci signifie qu'Israël est livré à lui-même dans sa décision d'attaquer ou non les installations nucléaires iraniennes. Le conseiller d'Obama, l'antisémite Zbigniew Brzezinski, a même dit au "blog The Daily Beast" qu'il faudrait abattre les avions israéliens s'ils survolaient l'Irak pour aller attaquer l'Iran. En fait, les Etats-Unis se sont résignés à un Iran nucléarisé au Moyen Orient, au grand dam des états arabes sunnites. Voirwww.nuitdorient.com/n2656.htm

 

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 07:50

Obama et la politique des concessions.


 

Par MARK HELPRIN

Traduit par : Dominique Bloch


 

MORE IN OPINION »

 


http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204488304574426880110463194.html

 

L`Iran et la Russie ont soumis Obama au test, la semaine dernière, et celui-ci s`est incliné à deux reprises.


 

Durant la campagne présidentielle de l`an dernier, le Sénateur Joe Biden a fait une  célèbre déclaration selon laquelle si son camp l`emportait, il ne faudrait pas longtemps avant que « le monde teste Barack Obama comme John Kennedy » sur sa politique internationale. La semaine dernière, le président Obama exerçant  brillamment les pouvoirs que lui confère sa fonction, a réussi à échouer au test, non pas une seule fois mais bien deux fois : en se dérobant face à la pression de la Russie et en recevant un véritable camouflet de la part de l`Iran.


Avec une économie en chute libre et des réserves de gaz naturel suffisantes pour produire 270 ans d`électricité, le surplus étant exporté, l`Iran, n`a nul besoin d`électricité nucléaire à un prix nettement plus élevé que celle produite par ses installations d`extraction de gaz. Il a, en revanche, toutes les raisons, selon ses propres déclarations, de vouloir l`arme nucléaire pour dissuader toute intervention américaine ;  pour combattre  un Irak renaissant ;  pour contrebalancer les puissances nucléaires  voisines du Pakistan, de la Russie et d`Israël ; pour obtenir l`hégémonie dans le golfe persique ; pour faire face à la gêne que représente  la puissance militaire  plus forte   de l`Arabie Saoudite ; pour débarrasser le monde islamique de la domination occidentale ; pour neutraliser  la capacité nucléaire israélienne  en créant simultanément la possibilité de détruire Israël en une seule bombe ; et du fait  des évènements de la semaine dernière, d`utiliser l`intimidation nucléaire pour inciter  l`Europe a se dresser  entièrement contre les intérêts américains au Moyen Orient.


 

Helprin

Chad Crowe


Certains experts de la sécurité peuvent réussir a se rassurer eux-mêmes,  en ayant  l`illusion que  l`Iran, devenant sous peu une  puissance nucléaire, est une option raisonnable. Mais aucun pays, proclamant aussi complètement le culte du martyr et de la mort en envoyant  ses propres enfants marcher dans des  champs de mines  pour dégager celles-ci, ne peut être considéré comme rationnel. Alors que les États-Unis ont déjà utilisé par  deux fois l`arme nucléaire au cours de la deuxième guerre mondiale et ont envisagé de l`utiliser a nouveau en Corée puis au Vietnam. 

    

L`occident est peut être trop pusillanime pour  détruire  directement le potentiel nucléaire iranien, mais sommes-nous arrivés au point où nous refusions même de développer  une défense passive ? Le président veut  vous faire penser que non, nous n`en avons pas besoin, mais pour quelle raison ?


Nous allons arrêter de développer la  possibilité d`intercepter pendant  5 ans les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) que dans 5 ans l`Iran est susceptible de posséder en faveur de bases navales d`interception de missiles  uniquement utiles pour intercepter les missiles iraniens qui ne peuvent du sol iranien menacer Rome, Paris, Londres ou Berlin.


 

Mais il est  possible, pour les  Etats-Unis, de modifier les missiles Standard Block II avec la technologie plus avancée des véhicules Kill qui pourraient mettre hors service les missiles iraniens dans leur phase de croissance et  qui nécessiteraient,  pour les transporter  des Destroyers Aegis, afin de pouvoir rôder dans les eaux peu profondes et confinées du Golfe, où des opérations antimissiles pourraient servir à intercepter les missiles iraniens et attaquer.


 

Les intercepteurs qui pourraient couvrir efficacement l`Europe de l`Ouest sont trop gros pour les cellules de lancement vertical des bâtiments Aegis, ou même de leurs coques.


 

http://web.stratfor.com/images/northamerica/art/Missile-range-800.jpg


http://www.mod.go.jp/trdi/en/programs/gm/ssm1.jpg


Par conséquent, à la lumière des difficultés d`installation qui contrarient  un boost phase kill, afin de protéger l`Europe et les Etats-Unis, Mr Obama propose de déployer des missiles terrestres en Europe à une date ultérieure. Si c`est ce qu`il veut vraiment, pourquoi ne pas alors continuer à suivre les plans actuels ? La réponse est que, même s’il dit le contraire, il ne déploiera pas de missiles terrestres en Europe à la place des missiles terrestres européens,  qu`il a annulé justement parce qu`ils étaient basés en Europe.


La situation actuelle est un hommage involontaire a Lewis Caroll : nous sommes en train d`annuler une défense qui prend 5 ans a être mise en place, car la menace ne se matérialisera pas avant 5 ans. Et nous ne déploierons pas des intercepteurs terrestres en Europe , parce que notre nouveau plan est de déployer des intercepteurs terrestres en Europe.


Cette question de la défense européenne   associée a  l`existence future  des  ICBM nucléaires iraniens qui provoqueraient  l` instabilité et un préjudice  potentiel grave sont deux affronts qui pourraient avoir des conséquences plus sérieuses que le problème dont il n`est que la conséquence. Rien, sauf la force, n`empêchera l`Iran d`acquérir l`arme atomique, son but  suprême depuis 25 ans d`atermoiements et de secrets . A la dernière capitulation, le Président Mahmoud Ahmadinejad a exige 3 conditions de la part des  Etats Unis : se retirer de l`Irak, montrer du respect pour le régime iranien (lire : faire des excuses), et retirer la question nucléaire de la table des négociations.


Nous sommes en train de nous soumettre benoîtement, et la semaine dernière après que l`Iran ait refusé toute discussion sur son programme nucléaire et que  Mojtaba Samareh Hashemi, le conseiller politique en chef de Mr. Ahmadinejad prédisait « la défaite et l`effondrement » de la démocratie occidentale, les Etats-Unis ont accepte de participer à la discussion  sur un projet qui,  aussi incroyable que ça puisse paraître, est d`éliminer les stocks d`armes  nucléaires  américains. Même la presse zonbifiée  s`est réveillée assez longtemps pour harceler le Chef du Département, P.J.Crowley, qui leur a répondu que tant que l`Iran veut bien discuter « Nous sommes d`accord pour étudier  la proposition, OK ? »


 

Non ce n`est pas OK. Quand Neville Chamberlain est rentré de Munich,  il pensait avoir au moins  obtenu quelque chose en retour pour son apaisement.


 

La nouvelle politique américaine n`est rien de plus qu`un déluge sentimental de concessions unilatérales – pas moins, après quelques légères intimidations poutinesques. Annuler le déploiement de missiles de l`OTAN que Dmitry Rogozin, l`ambassadeur russe  à l`OTAN,  a décrit comme « les Americains….ont simplement rectifié leur propre erreur et nous ne sommes pas tenus de remercier quelqu`un qui ne fait que corriger ses propres erreurs  -exactement l`inverse de ce qui s`est passé au cours de la résolution de la crise Euro-missiles par les américains de 1983, la dernière et définitive victoire de la guerre froide.


.

Staline a testé Truman avec le blocus de Berlin et Truman a tenu le choc.


Khrushchev a testé Kennedy,  lors de la crise des missiles cubains, Kennedy a refusé de se laisser faire. En 1983, Andropov a pris la mesure de Reagan et l’a défié par millions dans la rue (ou se trouve actuellement la base Obama), Reagan n`a pas faibli .La semaine dernière le président iranien et le premier ministre russe ont mis la pression sur  Obama et celui-ci s`est incliné, non pas une fois, mais deux.

 


Le prix à payer pour une faiblesse pareille a toujours été extrêmement élevé, même si ,comme c`est la coutume ces temps-ci, l`addition est à venir.

 

M. Helprin,senior fellow au Claremont Institute , est l`auteur de nombreux travaux  dont "Winter's Tale" (Harcourt), "A Soldier of the Great War" (Harcourt) et plus récemment , "Digital Barbarism" (HarperCollins).


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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 07:04

La Chine estime qu'engager des sanctions contre l'Iran "n'est pas une solution", selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jiang Yu. Elle a déclaré jeudi aux journalistes que " la résolution du problème iranien devait être diplomatique" et passer "par la négociation" afin de ramener Téhéran sur la voie du dialogue.

Le président russe Dmitri Medvedev, à gauche, et le président chinois Hu Jintao se serrant la main à New York, mercredi. 
PHOTO: AP

Le Financial Times a rapporté mercredi que les entreprises publiques chinoises avaient commencé à fournir de l'essence à Téhéran au début du mois de septembre : cela correspond à un tiers des importations iraniennes en hydrocarbures. .

L'accord sino-iranien pourrait miner les efforts menés par Washington pour couper l'approvisionnement de l'Iran en carburant, vital pour le pays. Si le régime chiite a de grandes réserves de pétrole brut, sa capacité de raffinage reste réduite.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis - et l'Allemagne se réuniront le 1er octobre prochain pour essayer de réduire les tensions avec les représentants iraniens.

L'Iran affirme qu'il développe sa technologie nucléaire à des fins simplement pacifiques, mais les puissances internationales ont de sérieuses craintes à ce sujet: elles soupçonnent Téhéran de développer son programme pour fabriquer des ogives atomiques.

Avant les négociations, les ministres des Affaires étrangères des six nations se sont réunis mercredi en marge de l'Assemblée générale pour débattre de la manière de convaincre la République islamique de cesser tout enrichissement d'uranium.

Selon une source de la délégation russe à New York, Moscou n'exclut pas de prendre part à de nouvelles sanctions contre l'Iran. Le président Dimitri Medvedev avait ouvert mercredi la porte à une intervention du Kremlin, aux côtés de Washington, contre Téhéran si la République islamiste persévérait dans son programme nucléaire : d'aucuns prétendent que ce choix n'est pas sans rapport avec le consensus américain sur son bouclier anti-missile.

Alors que le projet concernait l'Europe orientale, Barack Obama a présenté un nouveau plan cette semaine qui propose d'installer des systèmes antimissiles en Israël, pour le plus grand bonheur des autorités russes. .

Si les fonctionnaires du Kremlin nient cette théorie, Medvedev a reconnu lors de l'Assemblée générale de l'ONU que la décision prise par la Maison blanche concernant le bouclier européen "méritait une réaction positive". Obama lui-même espère inspirer "la bonne volonté" de Moscou. .

Par JPOST.FR ET AP 
24.09.09

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1253627557263&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull
 

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 07:50



Sur : http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/

http://www.actu.co.il/



Dans cette allocution d’une longueur exceptionnelle,  Obama livre de manière approfondie sa vision politique et les lignes maîtresses de son action. D’ores et déjà, il est nécessaire de soulever certaines critiques et remarques qui seront en ligne prochainement sur le site et sur Le Lien en cours d’impression

Monsieur le président, Monsieur le Secrétaire général, distingués délégués, Mesdames et Messieurs : c’est pour moi un honneur de m’adresser à vous pour la première fois en qualité de 44e président des États-Unis. Je me présente devant vous en toute humilité, conscient de la responsabilité que les Américains m’ont donnée et de l’énormité des défis de notre époque. Mais je suis résolu à agir audacieusement et collectivement au nom de la justice et de la prospérité dans mon pays et à l’étranger.

J’ai pris mes fonctions il y a seulement neuf mois, mais il me semble parfois que cela fait plus longtemps. Je suis très conscient de l’espoir qu’a soulevé mon élection dans le monde. Mais il ne s’agit pas de moi. Ces attentes – j’en suis convaincu – proviennent du mécontentement engendré par un statu quo qui nous a permis de nous définir de plus en plus par nos différences et a été dépassé par nos problèmes. Mais elles sont également enracinées dans l’espoir – l’espoir que le réel changement est possible, et que l’Amérique sera une puissance qui engendrera ce changement.

J’ai pris mes fonctions à un moment où de nombreuses personnes, dans le monde entier, avaient commencé à considérer l’Amérique avec scepticisme et méfiance. Cela s’explique en partie par certaines images et informations fausses au sujet de mon pays. Mais cela s’explique également par une opposition à certaines politiques, et par une conviction que sur certains dossiers clés, l’Amérique a agi unilatéralement, sans se préoccuper des intérêts des autres. Cela a alimenté un réflexe antiaméricain qui, trop souvent, a servi d’excuse à l’inaction collective.

Certes, tout comme vous, ma responsabilité est d’agir dans l’intérêt de mon pays et de mon peuple, et je ne m’excuserai jamais de défendre ces intérêts. Mais je suis profondément convaincu qu’en cette année 2009 – plus que jamais dans l’histoire de l’humanité – les peuples et les nations ont des intérêts communs. Les convictions religieuses que nous chérissons dans nos cours peuvent forger de nouveaux liens entre les peuples ou elles peuvent nous amener à nous déchirer. La technologie que nous maîtrisons peut éclairer la voie de la paix ou la plonger à jamais dans l’obscurité. L’énergie que nous utilisons peut soutenir notre planète ou la détruire. L’espoir d’un enfant – où qu’il soit – peut enrichir notre monde ou l’appauvrir.

Si, dans cet hémicycle, nous venons tous d’endroits différents, nous avons un avenir commun. Nous n’avons plus le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble. J’ai porté ce message de Londres à Ankara ; de Port d’Espagne à Moscou ; d’Accra au Caire ; et c’est ce dont je vais parler aujourd’hui, parce que le temps est venu pour le monde de s’orienter vers une nouvelle direction. Nous devons ouvrir une nouvelle ère de coopération fondée sur des intérêts et le respect mutuels, et notre ouvre doit commencer maintenant.

Nous savons que l’avenir sera forgé par des actes et non par des mots. Les discours ne suffiront pas à résoudre nos problèmes – il faudra pour cela une action persistante. À ceux qui doutent du caractère de mon pays et de la cause qu’il défend, je demande d’examiner les actions concrètes que nous avons accomplies en seulement neuf mois.

Le premier jour de ma prise de fonction, j’ai interdit – sans exception ni ambiguïté – le recours à la torture par les États-Unis d’Amérique. J’ai ordonné la fermeture de la prison de Guantanamo Bay, et nous nous sommes attelés à la lourde tâche de la conception d’un cadre de lutte contre l’extrémisme dans les limites de la règle de droit. Chaque nation doit le savoir : l’Amérique agira selon ses valeurs, et elle dirigera par l’exemple.

Nous nous sommes fixé un objectif clair et précis : coopérer avec tous les membres de cette instance afin de perturber, de démanteler et de vaincre Al-Qaïda et ses alliés extrémistes – une nébuleuse qui a tué des millions de gens de toutes confessions dans de nombreux pays, et qui a comploté l’explosion du bâtiment où nous nous trouvons en ce moment. En Afghanistan et au Pakistan, les États-Unis et d’autres pays aident les gouvernements à se doter de la capacité de prendre la direction de cet effort, tout en s’attachant à promouvoir des débouchés et la sécurité pour leurs peuples.

En Irak, nous sommes en train de mettre fin à une guerre de façon responsable. Nous avons retiré des villes irakiennes les brigades américaines de combat et fixé une date butoir, en août prochain, pour le retrait de toutes nos troupes de combat du territoire irakien. Et j’ai clairement signifié que nous aiderions les Irakiens dans cette transition vers l’entière responsabilité de leur avenir, et que nous tiendrions notre promesse de retirer toutes les troupes américaines du pays d’ici à la fin 2011.

J’ai donné les grandes lignes d’un ordre du jour global visant à débarrasser le monde des armes nucléaires. À Moscou, les États-Unis et la Russie ont annoncé qu’ils allaient chercher à effectuer des réductions considérables de leurs ogives stratégiques et de leurs vecteurs. Lors de la Conférence sur le désarmement, nous nous sommes entendus sur un plan relatif à la cessation de la production de matières fissiles destinées aux armes nucléaires. Et cette semaine, ma secrétaire d’État sera la première haute responsable du gouvernement des États-Unis à nous représenter à la conférence annuelle des parties au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

Dès mon arrivée à la présidence, j’ai nommé un envoyé spécial pour la paix au Proche-Orient, et l’Amérique a agi avec constance et énergie afin de promouvoir la cause de la coexistence de deux États – Israël et la Palestine – qui permettra à la paix et à la sécurité de prendre racine et aux droits des Israéliens et des Palestiniens d’être respectés.

Afin de parer au changement climatique, nous avons investi 80 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie propre. Nous avons considérablement amélioré nos normes en matière de consommation de carburants. Nous avons offert de nouvelles incitations à l’économie d’énergie, lancé un partenariat pour l’énergie sur l’ensemble du continent américain et, concernant les négociations sur le climat, nous sommes passés d’un rôle d’observateur à celui de chef de file.

Afin de surmonter la crise économique qui n’épargne aucune région du monde, nous avons coopéré avec les pays membres du G20 pour concevoir une réaction internationale coordonnée sous forme d’un plan de stimulation économique de plus de deux mille milliards de dollars. Nous avons mobilisé des ressources qui ont aidé à empêcher la crise de se propager encore plus vers les pays en développement. Et nous nous sommes associés à d’autres pays pour lancer une initiative de vingt milliards de dollars pour la sécurité alimentaire dans le monde qui permettra de tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin, notamment en les aidant à reconstruire leurs propres capacités.

Nous nous sommes également réengagés auprès des Nations unies. Nous avons réglé nos factures. Nous sommes devenus membres du Conseil des droits de l’homme. Nous avons signé la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Nous avons adopté complètement les Objectifs du millénaire pour le développement. Et nous sommes en train de nous atteler à nos priorités ici, au sein de cette institution – par exemple par le truchement de la réunion du Conseil de sécurité que je présiderai demain au sujet de la non-prolifération et du désarmement, et en nous attaquant aux dossiers que je vais évoquer aujourd’hui.

Voilà ce que nous avons déjà fait, mais ce n’est qu’un début. Certaines de nos mesures ont déjà donné des résultats. Certaines ont posé les fondements de progrès futurs. Toutefois, ne vous y trompez pas : cela ne peut être uniquement l’ouvre des États-Unis. Ceux qui avaient l’habitude de critiquer les États-Unis pour leur action unilatérale dans le monde ne peuvent pas maintenant rester sans rien faire et attendre que les États-Unis résolvent à eux seuls les problèmes du monde. Nous avons cherché, tant en paroles qu’en actes, une nouvelle période d’engagement avec le monde. Il est temps maintenant que nous tous assumions notre part de responsabilité pour une action mondiale face à des problèmes mondiaux.

Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, il nous faut admettre que nous ne nous acquittons pas de cette responsabilité. Considérez la voie sur laquelle nous sommes si nous ne nous attaquons pas au statu quo : des extrémistes qui sèment la terreur dans des régions du monde ; de longs conflits qui persistent ; des génocides ; des atrocités de grande ampleur ; un plus grand nombre de pays qui sont dotés d’armes nucléaires ; des calottes glaciaires qui fondent et des populations qui subissent des ravages ; une pauvreté persistante et des pandémies. Je le dis non pas pour inspirer la peur, mais pour énoncer un fait : notre action est encore loin de faire face à l’ampleur de nos problèmes.

Notre organisation a pour fondation la conviction que les pays du monde peuvent résoudre ensemble leurs problèmes. Franklin Roosevelt, qui est mort avant de pouvoir voir sa conception de cette institution se concrétiser, a déclaré : « La structure de la paix mondiale ne peut être l’ouvre d’un seul homme, d’un seul parti ou d’un seul pays (…) On ne peut pas avoir une paix de grands pays, ou de petits pays. Ce doit être une paix qui repose sur la coopération du monde entier. »

La coopération du monde entier. Ces mots sonnent encore plus justes de nos jours, alors que ce n’est pas seulement la paix, mais notre santé et notre prospérité mêmes que nous avons en commun. Nous savons aussi que notre organisation se compose d’États souverains. Il est regrettable, mais non pas surprenant, qu’elle soit souvent devenue un forum où l’on sème la discorde au lieu de trouver un terrain d’entente, un lieu où l’on pratique la politicaillerie et où l’on exploite les griefs au lieu de résoudre les problèmes. Après tout, il est facile de monter sur cette tribune, de montrer du doigt et de renforcer les divisions. Rien n’est plus facile que de jeter le blâme sur d’autres pour nos difficultés et de nous dégager de toute responsabilité pour nos choix et notre action. Tout le monde peut le faire. La responsabilité et l’exercice de l’autorité au XXIe siècle exigent plus que cela.

À une période où notre destin est commun, le pouvoir n’est plus un jeu à somme nulle. Aucun pays ne peut ni ne doit tenter de dominer un autre. Aucun ordre mondial qui place un pays ou un groupe de pays au-dessus d’un autre ne réussira. Aucun équilibre du pouvoir entre les pays ne tiendra. Les divisions traditionnelles entre les pays du Sud et ceux du Nord n’ont aucun sens dans un monde interconnecté, tout comme les alignements d’États fondés sur les divisions d’une guerre froide révolue depuis longtemps.

Il est temps de prendre conscience du fait que les anciennes habitudes, les anciens arguments n’ont guère de rapport avec les problèmes auxquels se heurtent nos peuples. Ils poussent les pays à agir contrairement aux buts mêmes qu’ils prétendent poursuivre et à voter, souvent au sein de la présente organisation, contrairement aux intérêts de leur population. Ils érigent des barrières entre nous et l’avenir auquel nos peuples aspirent, et il est temps d’abattre ces barrières. Il nous faut former ensemble de nouvelles coalitions qui aplanissent les anciennes divisions, des coalitions de religions et de convictions différentes, du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest, de Noirs, de Blancs et de Bruns de peau.

C’est à nous de décider. On pourra se souvenir de nous comme d’une génération qui a choisi de remettre sur le tapis au XXIe siècle des arguments du XXe siècle, qui a différé des choix difficiles, qui a refusé de penser à l’avenir, qui a été dépassée par les événements parce que nous nous définissions par ce à quoi nous étions opposés et non ce à quoi nous étions favorables. Ou bien nous pouvons être une génération qui choisit de voir la côte au-delà des eaux agitées, qui s’unit dans l’intérêt de tous les êtres humains et finalement qui donne un sens à la promesse enchâssée dans le nom donné à notre institution : les Nations unies.

C’est là l’avenir que les États-Unis souhaitent, un avenir de paix et de prospérité que nous ne pourrons connaître que si nous reconnaissons que tous les pays ont des droits, mais aussi des obligations. C’est là le compromis qui permet d’obtenir des résultats et qui doit être le principe directeur de la coopération internationale.

Aujourd’hui, je tiens à faire état des quatre piliers qui sont, à mon avis, fondamentaux pour l’avenir que nous souhaitons pour nos enfants : la non-prolifération et le désarmement ; la promotion de la paix et de la sécurité ; la protection de notre planète ; enfin, une économie mondiale qui offre des possibilités à tous.

Tout d’abord, il nous faut mettre fin à la propagation des armes nucléaires et chercher à réaliser l’objectif consistant en un monde dénucléarisé.

Notre institution a été créée au début de l’âge atomique, en partie parce qu’il fallait limiter la capacité de l’homme à tuer. Pendant des décennies, nous avons évité le désastre, même dans l’ombre de l’impasse entre les superpuissances. Aujourd’hui cependant, la menace que constitue la prolifération prend de l’ampleur et devient plus complexe. Si nous n’agissons pas, nous susciterons des courses aux armements nucléaires dans toutes les parties du monde et la possibilité de guerres et d’actes de terrorisme d’une ampleur difficilement imaginable.

Un consensus fragile fait obstacle à cette issue effrayante, et c’est là le compromis à la base du Traité de non-prolifération nucléaire, en vertu duquel tous les pays ont le droit d’avoir recours à l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, les pays disposant d’armes nucléaires ont l’obligation de s’orienter vers le désarmement et ceux sans armes nucléaires ont l’obligation de renoncer à en obtenir. Les douze prochains mois pourraient être déterminants pour savoir si l’on renforcera cet accord ou s’il disparaîtra lentement.

Les États-Unis ont l’intention de tenir leurs engagements. Nous chercherons à conclure un nouvel accord avec la Russie en vue de réduire considérablement le nombre de nos ogives nucléaires et de nos vecteurs stratégiques. Nous agirons pour ratifier le Traité sur l’interdiction des essais nucléaires et ouvrerons de concert avec d’autres pays pour que ce traité entre en vigueur et que les essais nucléaires soient ainsi interdits de façon permanente. Nous achèverons un examen du dispositif nucléaire susceptible de permettre des réductions plus importantes et de diminuer le rôle des armes nucléaires. Enfin, nous inviterons les pays à entamer en janvier des négociations en vue de l’élaboration d’un traité visant à mettre fin à la production de matières fissiles à des fins militaires.

Je convoquerai aussi en avril prochain une réunion au sommet qui réaffirmera l’obligation de tous les pays de sécuriser les matières nucléaires dans leur territoire et d’aider ceux qui ne peuvent pas le faire, car nous ne devons jamais laisser un seul engin nucléaire tomber entre les mains d’un extrémiste violent. Nous nous emploierons aussi à renforcer les institutions et les mesures destinées à lutter contre la contrebande de matières nucléaires et contre leur vol.

Tout cela doit appuyer les efforts visant à renforcer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Les pays qui refusent de s’acquitter de leurs obligations doivent en subir les conséquences. Je tiens à dire clairement qu’il ne s’agit pas de désigner nommément des pays particuliers ; il s’agit de défendre les droits de tous les pays qui s’acquittent de leurs obligations. En effet, un monde où l’on évite les inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique et où l’on ne tient pas compte des exigences de l’ONU amoindrira la sécurité de tous les peuples et de tous les États.

Du fait de leur action jusqu’à présent, les gouvernements nord-coréen et iranien menacent de nous faire descendre sur cette pente dangereuse. Nous respectons leurs droits en qualité de membres de la communauté des nations. Je l’ai déjà dit et je le répète : je suis en faveur d’une diplomatie qui ouvre la voie à une prospérité accrue et à une paix plus sûre pour ces deux pays s’ils s’acquittent de leurs obligations.

Toutefois, si les gouvernements iranien et nord-coréen décident de ne pas tenir compte des normes internationales, s’ils cherchent à obtenir des armes nucléaires plutôt qu’à encourager la stabilité régionale, la sécurité de leur population et ses possibilités économiques, s’ils sont oublieux des dangers de l’intensification de la course aux armements nucléaires tant en Asie de l’Est qu’au Moyen-Orient, alors ils devront être tenus pour responsables. Le monde doit s’unir pour montrer que le droit international ne constitue pas une promesse creuse et que l’on appliquera les traités pertinents. Nous devons insister pour que la peur ne règne pas à l’avenir.

Ce qui m’amène au deuxième pilier de notre avenir : la poursuite de la paix.

L’Organisation des Nations unies est issue de l’idée selon laquelle tous les habitants du monde peuvent vivre leur vie, élever des enfants et régler leurs différends à l’amiable. Et pourtant nous savons que dans un trop grand nombre de pays cet idéal reste une idée abstraite, un rêve lointain. Nous pouvons soit accepter cette issue comme inévitable et tolérer des conflits constants et paralysants, soit reconnaître que l’aspiration à la paix est universelle et réaffirmer notre détermination à mettre fin aux conflits dans le monde entier.

Mais nos travaux de promotion de la paix ne sauraient se limiter à la défaite des extrémistes violents. Car l’arme la plus puissante de notre arsenal est l’espoir pour l’humanité – la conviction que l’avenir appartient à ceux qui le bâtissent et non le détruisent ; la confiance dans le fait que les conflits prennent fin et qu’un jour nouveau se lève.

C’est ce qui renforce notre volonté d’appuyer des missions efficaces de maintien de la paix et nous fait redoubler d’efforts pour prévenir les conflits avant qu’ils ne prennent racine. Nous continuerons à ouvrer en faveur d’une paix durable au Soudan en soutenant le peuple du Darfour et l’application de l’Accord de paix global, afin que nous puissions assurer au peuple soudanais le règne de paix qu’il mérite. Et dans tous les pays ravagés par la violence – que ce soit Haïti, le Congo ou le Timor oriental – nous collaborerons avec les Nations unies et avec nos autres partenaires pour favoriser une paix durable.

Je continuerai également à ouvrer pour parvenir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine et tout le monde arabe. J’ai eu, hier, une réunion productive avec le premier ministre (israélien), M. Netanyahu, et avec le président (de l’Autorité palestinienne), M. Abbas. Nous avons accompli quelques progrès. Les Palestiniens ont redoublé d’efforts au niveau de la sécurité. Les Israéliens ont amélioré la liberté de circulation des Palestiniens. Ces mesures positives des deux côtés ont suscité un début de croissance dans l’économie de la Cisjordanie. Mais il faut faire davantage. Nous continuerons à inviter les Palestiniens à cesser toute incitation contre Israël, et nous continuerons à souligner que les États-Unis n’acceptent pas la légitimité des implantations israéliennes qui se poursuivent.

L’heure est venue de relancer des négociations – sans conditions préalables – pour régler les questions afférentes au statut permanent dans la région, à savoir, la sécurité pour les Israéliens et les Palestiniens, les frontières, les réfugiés et Jérusalem. L’objectif est clair : deux États cohabitant dans la paix et la sécurité – l’État juif d’Israël, dans lequel les Israéliens vivront dans une sécurité véritable ; et un État palestinien viable, indépendant, au territoire contigu qui mettra fin à l’occupation qui a commencé en 1967, et donnera au peuple palestinien la possibilité de réaliser sa juste mesure. Tout en ouvrant en faveur de ce but, nous chercherons aussi à favoriser la paix entre Israël et le Liban, Israël et la Syrie, tout comme une paix générale entre Israël et ses nombreux voisins. À cette fin, nous mettrons au point des initiatives régionales qui incluront une participation multilatérale en plus des négociations bilatérales.

Je ne suis pas naïf. Je sais que cela sera difficile. Mais nous devons tous décider si nous désirons sérieusement la paix ou si nous voulons seulement en parler. Pour briser l’ancien modèle – pour briser le cycle de l’insécurité et du désespoir – nous devons tous déclarer en public ce que nous admettons en privé. Les États-Unis ne font aucun bien à Israël quand, en affirmant notre engagement inébranlable à sa sécurité, nous n’insistons pas aussi sur le fait qu’Israël doit respecter les revendications légitimes et les droits des Palestiniens. Et les États membres de cette organisation ne font aucun bien aux Palestiniens quand ils préfèrent les attaques au vitriol à une volonté constructive de reconnaître la légitimité d’Israël et son droit d’exister dans la paix et la sécurité.

Nous ne devons jamais oublier que ce n’est pas à nous que coûte surtout ce conflit. C’est à cette petite Israélienne de Sderot qui va au lit en craignant qu’une roquette ne lui coûte la vie au cours de la nuit. C’est ce petit Palestinien de Gaza qui n’a ni eau potable ni pays à son nom. Ils sont tous les enfants de Dieu. Et au-delà de la politique et des grandes prises de position, il s’agit surtout du droit de chaque être humain de vivre dans la dignité et la sécurité. C’est cela la leçon que nous apprennent les trois grandes religions pour qui cette petite étendue de notre planète s’appelle Terre Sainte. Et c’est pourquoi – malgré les revers, les faux départs et les jours difficiles qui nous attendent sur ce chemin – je ne vacillerai jamais dans ma décision d’ouvrer en faveur de la paix.

Troisièmement, nous devons reconnaître le fait qu’en ce XXIe siècle, la paix ne régnera que si nous acceptons la responsabilité qui nous incombe de préserver notre planète. À cet égard, je remercie le Secrétaire général d’avoir accueilli hier la séance sur les changements climnatiques.

Le danger que posent les changements climatiques ne saurait être nié, ni notre responsabilité d’y faire face, reportée. Si nous restons sur la voie dans laquelle nous sommes actuellement engagés, chaque membre de cette assemblée sera témoin de changements irréversibles à l’intérieur de ses frontières. Nos efforts pour mettre fin aux conflits seront éclipsés par des guerres provoquées par les flots de réfugiés et des ressources de plus en plus maigres. Le développement sera ruiné par la sécheresse et la famine. Des terres que l’homme a habitées pendant des millénaires disparaîtront. Les générations futures se tourneront vers le passé et se demanderont pourquoi nous avons refusé d’agir ; pourquoi nous avons manqué à notre devoir de leur transmettre un environnement digne de notre héritage.

C’est pour cette raison que l’époque est révolue où les États-Unis se montraient réticents sur ce dossier. Nous continuerons à faire les investissements qui nous permettront de transformer la fondation économique de notre secteur énergétique, en fournissant des mesures d’incitation qui favoriseront la production d’énergie propre parce que celle-ci deviendra alors rentable. Nous continuerons à faire pression au niveau des réductions des émissions de gaz à effet de serre pour parvenir aux objectifs que nous avons établis pour 2020, et ensuite à ceux de 2050. Nous continuerons aussi à promouvoir les énergies renouvelables et l’utilisation efficace de toutes les ressources, de même qu’à partager nos nouvelles technologies avec les autres pays. Et nous saisirons toutes les occasions qui se présenteront pour accomplir des progrès dans la lutte contre ce danger qui nous menace tous en collaborant avec le reste du monde.

Les pays riches qui ont causé tant de dégâts à l’environnement au cours du XXe siècle doivent accepter la responsabilité qui nous incombe de jouer un rôle primordial pour y remédier. Mais celle-ci ne s’arrête pas là. Bien que les réponses à ce problème soient différentes pour chacun de nous, toutes les initiatives visant à réduire les émissions de carbone doivent inclure la participation des pays qui en produisent des quantités de plus en plus accrues ; et ces pays-là devront adopter des mesures pour atténuer la pollution de l’air sans pour autant entraver la croissance de leur économie. Et toutes les initiatives pour contrer le réchauffement de la planète qui ne tiendront pas compte de la nécessité d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux problèmes que les changements climatiques leur ont déjà infligés – et de les aider aussi à avancer sur la voie du développement propre – ne porteront pas fruit.

Il est difficile de changer quelque chose d’aussi fondamental que notre façon d’utiliser l’énergie. Et c’est encore plus difficile quand nous nous trouvons au milieu d’une récession mondiale. Il est certainement tentant de ne rien faire et d’attendre que les autres fassent le premier pas. Mais nous ne parviendrons à destination que si nous avançons tous ensemble. Alors que nous nous rapprochons de (la conférence de) Copenhague, prenons la résolution de nous concentrer sur ce que chacun de nous peut faire pour le bien de notre avenir commun.

Ceci m’amène au dernier pilier qui devra fortifier notre avenir : une économie mondiale offrant des possibilités à tous les êtres humains.

Le monde se remet encore de la pire crise économique qui l’ait frappé depuis la grande dépression des années 1930. Aux États-Unis, nous voyons les rouages de la croissance se remettre en marche, mais beaucoup de gens n’arrivent toujours pas à trouver un emploi ou à payer leurs factures. On observe de par le monde des signes prometteurs, mais peu de certitudes sur ce qui nous attend. Et bien trop de personnes dans beaucoup trop d’endroits du globe traversent les crises quotidiennes de notre humanité commune : le désespoir d’un ventre vide, la soif due à la raréfaction de l’eau potable, l’injustice d’un enfant qui se meurt d’une maladie pourtant traitable ou d’une mère qui succombe au moment d’accoucher.

À Pittsburgh, les plus grandes économies du monde se concerteront pour dresser un plan de croissance à la fois équilibrée et soutenue. Il faudra de la vigilance, afin de ne pas nous relâcher tant que nos citoyens chercheront encore du travail. Il faudra prendre des mesures pour revigorer la demande de manière à ce que la relance mondiale soit durable. Il faudra enfin appliquer de nouvelles règles de conduite et une réglementation renforcée à tous les centres financiers, afin de mettre fin à la cupidité, aux excès et aux abus qui nous ont conduits à la catastrophe et d’empêcher que pareille crise jamais se renouvelle.

À l’époque d’une telle interdépendance, nous avons intérêt, sur le plan tant moral que pragmatique, à nous attaquer aux questions plus générales de développement. Aussi poursuivrons-nous notre effort historique visant à aider les populations à se nourrir. Nous avons mis de côté 63 milliards de dollars pour continuer la lutte contre le sida, pour réduire la mortalité due à la tuberculose et au paludisme, pour éradiquer la polio et pour renforcer les dispositifs de santé publique. Nous nous joignons à d’autres pays pour envoyer des vaccins contre le H1N1 à l’Organisation mondiale de la santé. Nous allons intégrer d’autres économies dans un système commercial mondial. Nous soutiendrons les Objectifs de développement du Millénaire et aborderons le sommet de l’année prochaine armés d’un plan mondial pour qu’ils se réalisent. Enfin, nous chercherons à éliminer la pauvreté extrême à notre époque.

Le temps est venu, pour nous tous, de jouer le rôle qui nous revient. La croissance ne sera ni soutenue ni générale que si toutes les nations assument leurs responsabilités. Cela signifie que les pays riches devront ouvrir leurs marchés à davantage de biens et tendre la main à ceux qui ont moins, tout en réformant les institutions internationales de manière à accorder une voix plus importante à davantage de pays. Les pays en développement, pour leur part, devront éradiquer la corruption qui est un obstacle au progrès, car les possibilités de progrès ne peuvent s’épanouir là où les individus sont opprimés et où les entreprises doivent verser des pots-de-vin. C’est pour cela que nous soutenons les États dotés de policiers honnêtes et de juges indépendants, d’une société civile et d’un secteur privé dynamique. Notre but est simple : une économie mondiale où la croissance est soutenue et où il existe des possibilités pour tous.

Certes, les changements dont j’ai parlé aujourd’hui ne seront pas faciles à accomplir. Et ils ne s’opéreront pas par le seul rassemblement de dirigeants comme nous dans des forums tels que celui-ci, aussi utiles puissent-ils être. En fait, comme c’est le cas de toute assemblée, le vrai changement ne peut se réaliser que par les peuples que nous représentons. C’est pourquoi il nous revient d’accomplir la tâche difficile de préparer les fondements du progrès dans chacune de nos capitales. C’est là que nous bâtirons le consensus qui mettra fin aux conflits et qui appliquera la technologie à des fins pacifiques, qui changera notre manière de consommer l’énergie et qui favorisera une croissance durable et partagée.

Je suis convaincu que tel est l’avenir que veulent les peuples du monde pour leurs enfants. C’est pourquoi nous devons défendre les principes qui garantissent qu’un gouvernement reflète la volonté du peuple. Ces principes ne sauraient s’instaurer après-coup : la démocratie et les droits de l’homme sont essentiels à la réalisation de chacun des objectifs que j’ai énoncés aujourd’hui, car un gouvernement appartenant au peuple et émanant du peuple a plus de chances d’agir dans l’intérêt général de la population que dans l’intérêt étroit des personnes au pouvoir.





Nos qualités de dirigeant ne se jugeront pas à la mesure dans laquelle nous aurons attisé les peurs et les vieilles haines de nos peuples. La qualité de notre direction ne se mesurera pas selon notre pouvoir d’étouffer la contestation ou d’intimider ou harceler nos adversaires politiques chez nous. Les peuples du monde réclament un changement. Ils ne toléreront pas les gens qui se rangeront du mauvais côté de l’histoire.

La Charte de cette Assemblée nous engage, chacun de nous, et je cite, « à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes ». Au nombre de ces droits figurent celui de s’exprimer librement et de pratiquer la religion de son choix ; la promesse de l’égalité entre les races et la possibilité, pour les femmes et les filles, d’atteindre toutes leurs potentialités ; la capacité des citoyens d’avoir voix au chapitre en ce qui concerne la manière dont ils sont gouvernés et d’avoir confiance en l’administration de la justice. Car de même qu’aucune nation ne doit être obligée d’accepter la tyrannie d’une autre, aucun individu ne doit être obligé d’accepter la tyrannie de son propre peuple.

En tant qu’Afro-Américain, je n’oublierai jamais que je ne serais pas ici aujourd’hui si ce n’était la poursuite inlassable d’une union plus parfaite dans mon pays. Ce fait me raffermit dans ma conviction que, si sombre que l’heure puisse paraître, il est possible d’opérer des transformations pour peu que l’on décide de se placer du côté de la justice. Et je promets que l’Amérique se rangera du côté de tous ceux qui militeront pour leur dignité et pour leurs droits, de l’étudiant qui désire apprendre, de l’électeur qui veut se faire entendre, de l’innocent qui aspire à la liberté, de l’opprimé qui aspire à l’égalité.

La démocratie ne saurait s’imposer de l’extérieur à un pays quelconque. Chaque société doit chercher sa voie, et aucune voie n’est parfaite. Chaque pays doit s’engager dans une direction qui est ancrée dans la culture de sa population et dans ses traditions. Je reconnais que l’Amérique a trop souvent été sélective dans sa promotion de la démocratie. Mais cela ne diminue en rien notre engagement ; cela ne fait que le renforcer. Il y a certains principes de base qui sont universels, certaines vérités qui sont évidentes en elles-mêmes, et les États-Unis d’Amérique ne relâcheront jamais leurs efforts en vue de défendre le droit de tous les peuples, où qu’ils soient, de déterminer leur destin.

Il y a soixante-cinq ans, un Franklin Roosevelt usé s’adressa aux Américains à l’occasion de son quatrième et dernier discours d’investiture. Après des années de guerre, il s’efforça de résumer les leçons que l’on pouvait tirer des souffrances terribles, des sacrifices énormes qui avaient été consentis. « Nous avons appris, a-t-il dit, à être des citoyens du monde, des membres de la communauté humaine. »

Les Nations unies sont la création d’hommes et de femmes comme Roosevelt, venus des quatre coins du monde, d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Ces architectes de la coopération internationale étaient animés d’un idéalisme qui n’avait absolument rien de naïf mais qui provenait des leçons durement apprises de la guerre et de la sage considération que les nations pouvaient faire avancer leurs intérêts en agissant ensemble plutôt que divisées.

C’est sur nous, à présent, que cette responsabilité retombe, car cette institution sera ce que nous en aurons fait. L’Organisation des Nations unies fait un bien extraordinaire dans le monde entier, en nourrissant les affamés, en soignant les malades, en réparant des lieux démolis. Mais elle a aussi du mal à faire appliquer sa volonté et à se montrer digne de ses idéaux fondateurs.

Je suis d’avis que ces imperfections ne sont pas une raison de délaisser cette institution ; au contraire, elles doivent mous motiver à redoubler d’efforts. Les Nations unies peuvent être, soit un lieu de mesquines querelles sur des griefs surannés, soit un terrain d’entente ; un lieu où nous insistons sur ce qui nous divise, ou sur ce qui nous rassemble ; un lieu où on cède devant la tyrannie, ou une source d’autorité morale. En bref, l’ONU peut être une institution déconnectée de tout ce qui compte dans la vie des peuples, ou elle peut être un facteur indispensable de promotion des intérêts des populations que nous servons.

Nous sommes arrivés à un moment déterminant. Les États-Unis restent prêts à entamer un nouveau chapitre de coopération internationale, qui reconnaît les droits et les responsabilités de toutes les nations. C’est pourquoi, confiants dans la justesse de notre cause, et résolus à défendre nos valeurs, nous invitons tous les pays du monde à se joindre à nous afin de construire l’avenir que notre monde mérite tant.

par Barack Obama

 

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 15:27


par Yéochoua Sultan
http://www.actu.co.il/ 



Le président américain a montré les dents et a exigé que son ingérence se traduise par une reprise des pourparlers entre le Premier ministre Netanyahou et le président de l’AP, Abbas.

Après un discours d’introduction, Obama s’est entretenu séparément avec ses deux invités, qui se sont serrés la main en sa présence, mais la détente était démentie par le visage tendu des antagonistes.

Nétanyahou, qui a de nouveau écouté la requête de son hôte, ce dernier ne reconnaissant pas le droit des Juifs au rétablissement en Judée-Samarie, s’est déclaré satisfait de la rencontre tripartite. Pour lui, les participants n’en sont sortis ni vainqueurs ni vaincus.

« Ces discussions ont été constructives pour tous, pour nous, pour les Américains et pour la cause de la paix », a-t-il conclu.

Il s’est montré plus explicite en s’adressant plus particulièrement aux citoyens israéliens.

« Cette rencontre, en soi, est très importante, compte tenu de l’interruption des contacts entre les parties pendant près de six mois. Nous sommes arrivés à un consensus, y compris de la part de l’AP qui comprend qu’il ne faut pas exiger de conditions préalables aux pourparlers. »

Il a expliqué que le but de ce sommet était de rattraper le temps perdu, pendant lequel le dialogue avait été interrompu.

Il a, en outre, évoqué un point crucial souvent passé sous silence, et que les Israéliens avaient considérés comme acquis lors de la signature des accords d’Oslo, convaincus que le pouvoir remis alors à Arafat avait été le prix de cette reconnaissance:

« Ils doivent avant tout reconnaître l’Etat d’Israël, de la même façon que nous les reconnaissons, tout en étant vigilants quant à la sécurité de notre pays. »

Pour la responsabilité globale de la situation qui ne pesait que sur les épaules d’Israël, il a renvoyé la balle aux Américains: « J’espère que le président Obama va permettre le redémarrage du processus de paix entre Israël et les Palestiniens. »

Il a tenu à signaler que l’AP s’était déclarée prête à reprendre le dialogue sans imposer de conditions.

« Ils peuvent parler de Jérusalem et nous leur dirons ce que nous en pensons. »

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, qui était présent lors de la rencontre avec le chef d’Etat américain, a établi le principe suivant:

« Ils disent d’un côté qu’ils n’ont pas de conditions préalables, mais de l’autre ils exigent ! »

Afin que certains aspects du conflit cessent d’être complaisamment occultés, le ministre des Affaires étrangères est revenu sur un incident précis:

« La première démarche à laquelle nous nous attendons de leur part, c’est qu’ils retirent la plainte qu’ils ont déposée contre nous au Tribunal international de la Haye. » Il a annoncé en passant qu’il avait été béni d’un« Shana Tova » par Saïb Arikat.

A la question qui lui a été posée, à savoir s’il avait été vexé du refus des représentants de l’AP de lui serrer la main, il a répondu par la négative:

« Je leur ai dit:  » Pourquoi se serrer la main ? Nous n’avons pas besoin d’être protocolaires, nous sommes simplement voisins. »

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, s’est prononcé sur l’événement: « Les relations entre Israël et les Palestiniens sont en train de se tisser et de se former, c’est ce qui importe. Le camp américain exprime son admiration pour les efforts fournis par Israël en signe de soutien à l’économie palestinienne, y compris pour les allègements. »

Netanyahou a émis toutefois de sérieuses réserves quant à la stabilité d’Abbas, sous-entendant que même dans le cas d’un accord de paix définitif, son pouvoir instable risquait de faire tomber les concessions Israéliennes dans l’escarcelle du Hamas:

« Il a réussi à s’affirmer d’une manière remarquable… J’espère qu’il saura faire preuve de fermeté envers le Hamas et qu’il permettra de conduire à la fin des hostilités. »

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 09:12

Par JPOST.FR 
23.09.09

http://fr.jpost.com/


Le gel des implantations n'est pas indispensable pour conclure la paix. Telle est la dernière déclaration de l'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell. Et ce malgré les commentaires du président Barack Obama, selon lequel "le ralentissement du développement des implantations" a été abordé avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou, cette semaine à New York.

Rencontre Binyamin Netanyahou, Mahmoud Abbas et Barack Obama, à New-York. 
PHOTO: AP , JPOST

A l'issue de la réunion tripartite, qui incluait également la présence du chef de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas, Mitchell a précisé que Washington n'avait jamais imposé de quelconques "conditions préalables" à l'une ou l'autre partie.

Impatient de relancer les négociations israélo-palestiniennes, depuis son intronisation, Obama avait pourtant exigé le gel total des constructions israéliennes. Une position réaffirmée par le secrétaire d'Etat Hillary Clinton, en mai dernier : "Nous voulons voir l'arrêt de toute forme de construction dans les implantations."

Les dernières déclarations américaines viennent conclure une semaine d'aller-retour de George Mitchell dans la région. Une semaine de rencontres à Jérusalem et à Washington qui s'était soldée par un échec à obtenir des engagements concrets des deux côtés.

Mitchell parle désormais de "suggestion", et non de "condition préalable", en ce qui concerne l'arrêt des constructions israéliennes. Une suggestion qui, si elle est appliquée, permettrait de reprendre les négociations dans les meilleures conditions possibles et avec les meilleures chances de réussite, selon lui.

Plus tôt mardi, Netanyahou et Abbas ont fait, de leur côté, des déclarations assez contradictoires. Les Palestiniens auraient abandonné quelques unes de leurs propres exigences, selon Bibi ; alors qu'Abbas insiste sur le gel total des constructions israéliennes, y compris à Jérusalem-Est.

"Nous avons, aujourd'hui, confirmé nos positions respectives et notre engagement envers la Feuille de route. Nous avons également demandé à Israël de respecter ses propres engagements en ce qui concerne les implantations, y compris pour des raisons de croissance naturelle", a annoncé Abbas.

"Quant à la reprise des négociations, cela dépendra de la définition qui sera accordée au processus de négociations. Ce processus devra comprendre le retour aux frontières d'avant 1967 et la fin de l'occupation, comme il a été prévu au cours de négociations avec le gouvernement israélien précédent (…). Ces conditions ont été rappelées lors de conversations avec le président Obama et de négociations trilatérales. Nous pensons que l'administration américaine étudiera les positions des deux parties dans les semaines à venir, afin que nous puissions renouveler les négociations de paix."

Herb Keinon a contribué à la rédaction de cet article.

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