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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 04:55
AP Alfred de Montesquiou

http://fr.news.yahoo.com/3/20090922/twl-onu-unesco-directeur-64d28ef.html


http://www.bokova.eu/wp-content/themes/techworld/images/content-bg.jpg


L'ex-ministre bulgare des Affaires étrangères Irina Bokova a été élue mardi soir nouvelle directrice générale de l'UNESCO, a annoncé l'organisation onusienne. Lire la suite l'article

Irina Bokova a été élue par 31 voix contre 27 au cinquième tour de vote, face au ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, candidat controversé et initialement présenté comme le favori du scrutin.

Mme Bokova, actuelle ambassadrice de la Bulgarie en France, sera la première femme à diriger l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Son élection doit encore être validée par la Conférence générale de l'organisation le 15 octobre.

Elle a dit accueillir son élection avec "une grande joie et une grande responsabilité". Elle a témoigné de son "respect et de (s)on amitié" à Farouk Hosni, et a salué les idées proposées par le ministre égyptien. "Je vais prendre toutes les bonnes idées dans les visions des différents candidats", a-t-elle déclaré.

"Je n'ai jamais cru à l'idée du clash des civilisations", a-t-elle encore affirmé, ajoutant qu'elle mènerait son mandat à la tête de l'UNESCO sur la base de la compréhension mutuelle et du dialogue culturel. "L'UNESCO, c'est la tolérance", a-t-elle souligné.

Le ministère français des Affaires étrangères a assuré Irina Bokova du "plein soutien de la France". "Femme d'engagement et de conviction (...) Irina Bokova a une expérience internationale et européenne qui sera particulièrement utile pour mener à bien l'ambitieux mandat confié à l'UNESCO", a affirmé le Quai d'Orsay dans un communiqué.

"Elle devra également poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, M. Koichiro Matsuura, et notamment l'importante réforme de la gestion de l'Organisation entreprise sous son mandat", a-t-il ajouté.

Jamais un scrutin n'avait été aussi serré pour élire la direction de l'UNESCO. Si les deux candidats n'avaient pu se départager lors du vote de mardi, le vainqueur aurait été désigné par tirage au sort, une première dans l'histoire de l'organisation.

Selon Mansour Ghazali, membre de la mission d'Arabie saoudite à l'UNESCO, "le vote s'est déroulé en douceur". "Cela a été très transparent et très amical dès le premier tour", a-t-il confié à l'Associated Press.

Le controversé Farouk Hosni, présenté comme le favori avant le vote, était au coeur d'une controverse pour des propos jugés antisémites. L'an dernier, lors d'une intervention à l'Assemblée nationale égyptienne, il avait menacé de brûler tous les livres israéliens s'il en trouvait dans la bibliothèque d'Alexandrie. Il a présenté ses excuses depuis. M. Hosni est ministre de la Culture depuis 22 ans et, à ce titre, grand patron de la censure en Egypte.

AP

 

L’année 2009 est marquée par des défis qui affectent l’humanité comme jamais auparavant. Alors que la mondialisation a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté, la crise globale sans précédent – économique, financière, sociale, alimentaire, environnementale, mais aussi morale et éthique, menace la réalisation de l’agenda le plus important du multilatéralisme actuel – les Objectifs du Millénaire pour le développement, et touche les pays les plus vulnérables, surtout en Afrique. Cette crise nous impose l’impératif d’agir d’urgence.

Pendant ces neuf derniers mois j’ai visité 45 pays, j’ai parlé avec des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des intellectuels, des scientifiques et des artistes. J’ai visité des dizaines de Commissions nationales, ainsi que des bureaux de l’UNESCO à Abuja, Bangkok, Islamabad, Kingston, Nouvelle Delhi et Santiago de Chile.

Ma conviction que la gouvernance globale du XXIe siècle représente le défi le plus grand du monde actuel s’est confirmée. En surmontant la crise, nous ne devrions pas retourner au statu quo ante. Le vrai challenge est de conduire le monde dans une nouvelle ère de paix et d’humanisme, de créer des sociétés plus inclusives, plus justes et plus équitables grâce à un développement économique et social durable basé sur le savoir, la science et l’innovation, destinés à servir l’humanité tout en préservant l’environnement.

Nous devons renforcer le multilatéralisme, revigorer les Nations Unies afin de rendre plus cohérents et plus performants les efforts visant le développement des plus vulnérables et des plus affectés par la crise. Je suis convaincue plus que jamais que tout en respectant sa vocation universelle, l’UNESCO doit continuer à accorder sa priorité à l’Afrique, notamment en matière d’éducation et aux petits Etats insulaires en développement.

Transformer le défi en opportunité

Le grand défi est de transformer la crise en une opportunité et de créer un monde plus démocratique et plus humain, où les valeurs de dignité humaine, de droits de l’homme et d’égalité des chances d’accès à l’éducation et à l’information, soutiendront toute considération économique et politique.

L’UNESCO doit participer au débat sur la gouvernance globale car ses domaines de compétence sont au cœur de la mondialisation. Avec ses 193 Etats membres et ses six membres associés, elle est aujourd’hui plus démocratique, universelle et ouverte à la coopération avec la société civile.

Le mandat constitutionnel de l’UNESCO reste pertinent au XXIe siècle, où l’édification des sociétés du savoir est un impératif ; où la culture est un élément crucial pour tout débat sur le développement ; où la science et l’innovation marquent la nouvelle ère de l’avenir de l’humanité dans tous les domaines sociaux et environnementaux, comme l’eau et le changement climatique; où nous devons mieux comprendre les transformations profondes de nos sociétés ; et enfin où le dialogue, la tolérance et le respect de la diversité représentent une valeur humaniste qui mérite d’être nourrie.

L’UNESCO possède un outil unique pour la mobilisation de l’opinion publique et des communautés intellectuelles et académiques autour de ses politiques – les Commissions nationales. Avec ses centaines, voire milliers de membres dévoués dans le monde, véritables garants de l’esprit et des valeurs de l’Organisation, elles méritent un renforcement et un soutien sans réserve.

L’éducation – le chemin à parcourir

L’UNESCO doit réaffirmer le rôle central de l’éducation dans le développement. En tant que chef de file des Nations Unies l’UNESCO doit préconiser une coordination cohérente dans la bonne gouvernance, la qualité de l’enseignement, le financement de l’éducation et la réduction des disparités basées sur le sexe ou les revenus. Nous devons aspirer à une éducation inclusive et de qualité aux niveaux primaire, secondaire et supérieur.

Afin d’atteindre l’objectif le plus important – l’enseignement primaire universel, un engagement résolu en faveur de l’EPT est indispensable, en mettant l’accent sur la qualité. Jomtien, Dakar et Oslo proposent une vision globale et des mesures concrètes pour atteindre ces objectifs.

Je ferai appel aux gouvernements pour une allocation appropriée de ressources nationales à l’éducation et aux partenaires à respecter les engagements pris et à assurer le flux de ressources adéquates sur le plan bilatéral et multilatéral, conformément à la Déclaration de Doha.

Dans les pays qui ont progressé vers l’EPT, l’UNESCO doit viser les exclus de l’éducation, en particulier les filles et les femmes. Il faut explorer toutes les possibilités de coopération Sud-Sud dans le domaine de l’éducation, y compris l’échange de bonnes pratiques, et j’encouragerai tout effort dans ce sens.

L’enseignement technique et professionnel peut contribuer à alléger la pauvreté et à promouvoir la croissance économique.

Je suis persuadée que l’éducation pour le développement durable, basée sur l’interdépendance de l’environnement, l’économie, la société et la diversité culturelle, est la clé pour un monde plus juste et plus prospère du XXIe siècle.

La science et la technologie au service de l’humanité

Ma conviction est que la science doit occuper une vraie place prioritaire. L’UNESCO doit devenir le leader et le mobilisateur des gouvernements, des institutions spécialisées et de la communauté scientifique dans le domaine de la science, de l’innovation et des nouvelles technologies, y compris des technologies vertes, sous le slogan « La science et la technologie au service de l’humanité ».

Le changement climatique, la biodiversité, la mitigation de catastrophes naturelles, la gestion de l’eau, l’énergie et les pandémies sont les nouveaux défis de la science, qui doivent être prioritaires dans les programmes de l’UNESCO, tout en incorporant la dimension éthique. Je fais miennes les recommandations du Comité d’examen d’ensemble des Grands Programmes II et III faites en 2006 et je m’emploierai à les promouvoir.

L’UNESCO doit accompagner les politiques nationales pour mieux intégrer la science, la recherche et l’enseignement scientifique.

Et pour donner plus de visibilité et promouvoir la science comme priorité, je proposerai la création d’un Comité scientifique consultatif composé d’éminentes personnalités comme des Prix Nobel et de lauréats de Prix UNESCO.

La culture : tolérance, compréhension mutuelle et développement

L’image de l’UNESCO est étroitement associée à la culture et au patrimoine culturel, où son mandat est unique et bien visible. La protection du patrimoine – matériel et immatériel, et la promotion de la diversité culturelle, sont les outils les plus efficaces permettant à l’UNESCO de conférer un caractère plus humaniste et démocratique face à la mondialisation

Je regrette que la culture ne figure pas parmi les OMD et je relancerai le débat sur la culture et le développement, parce que la culture doit accompagner tout effort au développement.

De même, la culture et l’éducation sont les meilleurs moyens pour promouvoir la paix, particulièrement dans des situations post-conflit, la tolérance, le respect des droits de l’homme et la dignité de l’autre. L’UNESCO doit s’adresser de façon proactive à des initiatives qui poursuivent les mêmes nobles objectifs telle l’Alliance des civilisations.

Communication et information

La liberté d’expression, les medias indépendants et pluralistes, la libre circulation des idées et l’accès à l’information et au savoir à travers les nouvelles technologies sont les conditions essentielles pour assurer la transparence, la responsabilisation et la bonne gouvernance.

L’UNESCO doit continuer à promouvoir des projets phares telles la Mémoire du Monde et la Bibliothèque numérique mondiale qui permet l’accès libre et gratuit sur Internet à des ressources culturelles des bibliothèques et des archives du monde entier.

L’UNESCO doit s’investir davantage dans les dimensions éthiques, juridiques et socioculturelles de la Société de l’Information en soulignant également les opportunités que les technologies de l’information et de la communication offrent à tout individu.

Enfin, je souhaiterais voir une collaboration plus étroite s’établir entre le Secteur CI et BPI en vue d’optimiser la visibilité de l’Organisation.

L’UNESCO et « Unis dans l’action »

Un des grands défis de l’UNESCO concerne son intégration dans « Unis dans l’action ». Je salue les efforts du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, visant à réorganiser et à rendre les activités des agences, fonds et programmes chargés du développement plus cohérentes. Je suis convaincue que l’UNESCO, tout en décentralisant ses activités opérationnelles, doit y participer activement.

L’UNESCO n’a pas d’alternative à cette intégration. Je considère également qu’un débat approfondi sur le sujet au sein de l’UNESCO serait souhaitable. J’encouragerai un tel débat pour élaborer une vision stratégique permettant de promouvoir nos objectifs d’une manière convaincante.

Voilà un exemple, parmi tant d’autres, qui illustre la nécessité impérative d’une synergie entre le Directeur général et les Etats membres.

Budget, gestion et administration

Dans mon activité future, je serai guidée par les principes suivants :
• Transparence, responsabilisation et approche axées sur les résultats
• Meilleure coordination intersectorielle et approche interdisciplinaire
• Meilleure gestion des ressources humaines, mobilité et rotation du personnel, en encourageant l’esprit d’initiative
• Promotion des femmes à des positions supérieures
• Répartition géographique plus équitable au sein du Secrétariat, des experts et des consultants

Afin d’atteindre ces buts, j’envisage le suivant :

• Optimisation de la gestion supérieure de l’UNESCO
• Renforcement de la présence de l’UNESCO sur le terrain
• Mise en œuvre des recommandations du Commissaire aux comptes
• Renforcement du Service d’évaluation et d’audit
• Recours aux ressources humaines locales, notamment dans les pays où l’UNESCO n’est pas représentée.

Par rapport à nos ambitions, le budget de l’UNESCO est bien modeste. Mais un réalisme pragmatique, dicté par la crise, doit inciter l’Organisation à mieux utiliser les ressources existantes, réduire les dépenses administratives, moderniser ses structures et devenir plus efficace et plus performante. L’action de programme devrait l’emporter clairement sur l’activité administrative.

Je salue la décision du Comité d’aide au développement de l’OCDE de relever le coefficient de l’APD de l’UNESCO de 25% à 44%, reflétant ainsi le rôle important de l’Organisation. Cela dit, j’estime qu’il faut atteindre 75% et je compte m’y employer.

L’UNESCO doit se concentrer sur un nombre réduit de priorités pour lesquelles sa compétence est universellement reconnue comme chef de file incontestable. Cela présuppose une consultation de toutes les parties concernées – une tâche complexe et laborieuse qui demande courage, résolution et patience.

Le financement des programmes par des ressources extrabudgétaires est encore un défi pour l’Organisation. Nous sommes témoins d’une augmentation des ressources extrabudgétaires et d’un déclin simultané des ressources du budget ordinaire. Il importe de trouver un équilibre entre ces deux composantes.

La politique de l’UNESCO pour le recouvrement des coûts doit lever la pression sur le budget ordinaire. Sans une telle politique, le budget ordinaire semble de plus en plus inefficace. C’est un défi que l’UNESCO doit relever en poursuivant l’harmonisation des pratiques au sein du système des Nations Unies.

Mon credo pour l’UNESCO : un nouvel humanisme

Dans mes activités futures, je serai intransigeante sur toute question relative au respect et à la dignité de chaque pays, grand ou petit, développé ou en développement, ainsi qu’au respect et à la dignité de chaque être humain.

Pour ma part, je serai entièrement disposée à travailler en étroite consultation avec les Etats membres, les ONG et la communauté intellectuelle en vue de rendre l’action de l’UNESCO plus cohérente, plus efficace, plus visible et plus conforme aux impératifs des priorités redéfinies. Nous devons tous créer une nouvelle synergie entre le Directeur général et les Etats membres sur la base d’une forte volonté politique visant à réformer l’Organisation.

Depuis des années, j’ai été engagée dans les efforts en faveur de l’égalité des sexes. Ayant participé aux trois grandes Conférences des Nations Unies pour la femme – à Copenhague (1980), à Nairobi(1985) et à Beijing(1995), je considère que l’égalité entre les sexes figure parmi les objectifs politiques et humanistes les plus importants de notre temps. Je serai fortement motivée de voir l’UNESCO redoubler ses efforts pour atteindre cet objectif.

Cette année nous célébrons le XXe anniversaire de la chute du mur de Berlin, qui a changé le monde entier et a libéré l’esprit de millions d’hommes et de femmes.

Mon rêve est de voir ce même esprit mener nos efforts ici à l’UNESCO vers des sociétés plus justes et plus prospères fondées sur le savoir, la tolérance et l’égalité des chances pour tous, grâce à l’éducation, la science, la culture et l’accès à l’information.

Mon concept d’un nouvel humanisme pour le XXIe siècle me guidera dans toute mon activité.

Irina BOKOVA
Ambassadeur,
Délégué permanent de la Bulgarie
auprès de l’UNESCO
Candidat au poste de Directeur général de l’UNESCO

 

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 04:58



BEN VOYONS !!!!


http://jcdurbant.wordpress.com/
Obama doctrineJe pense qu’une part écrasante de l’intense animosité qui s’est exprimée envers le président Barack Obama tient au fait qu’il est noir, qu’il est afro-américain.Jimmy Carter (NBC, le 15.09.09)
Le président devrait faire attention à ce retour constant aux cadences si altières qui pour ne renferment que des banalités. On ne peut pas ressembler à Lincoln s’il n’y a vraiment aucun message. (…) C’est la faute à Bush commence à dater un peu après 8 mois. (…) On ne peut pas réinventer la physique et dire qu’il n’y a aucune conséquence à plonger le pays dans Ahmadinejad, Chavez, Ortega, Poutin et compagnie n’aura pas de conséquences à un moment ou un autre.Victor Davis Hanson
Peut-être qu’ils suivront la plan de la guerre au terrorisme, quand ils ont condamné les tribunaux d’exception, l’externalisation des interrogatoires, les assassinats ciblés, etc. comme faisant partie de l’ordre du jour totalitaire de Bush – et puis arrivés au pouvoir ont tout adopté: ils pourraient reprendre quelques idées de certains modérés et conservateurs, déclarer que ce sont les leurs et obtenir quelque chose de mieux quece que nous avons maintenant comme preuve de l’habileté politique d’Obama. Victor Davis Hanson

Alors que, comme prévu par notre commentateur préféré, les amis d’Obama ont déjà commencé à sortir l’accusation de racisme pour excuser l’effondrement de leur poulain dans les sondages (jusqu’à47% d’avis favorables contre 52% de négatifs à la fin de l’été!) …

Retour, avec une récente tribune et un entretien de Victor Davis Hanson, sur à la fois la manie des belles phrases à la Martin Luther King (”Now is the time” … répété ad nauseum) de l’auteur du hold up du siècle censées vendre son plan santé et l’obligation où il va bientôt se trouver de choisir entre la réinvention centriste de lui-même comme Clinton en 1994 suite à l’échec de son propre plan santé.

Ou, à la Carter, de continuer à s’enferrer dans son arrogance moralisatrice et à terme de disparaître dans les oubliettes de l’histoire comme le pire président de l’histoire américaine récente.

Le fait que ce soit Carter lui-même qui ait le premier brandi l’excuse du racisme étant d’ailleurs à la fois peu surprenant et pas exactement rassurant pour la suite…

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 04:16

OBAMA POUSSE ISRAËL A LA GUERRE

 

Par Bret Stephens

Wall Street Journal, le 15 septembre 2009

http://www.objectif-info.com/index.php?id=1226

Titre Original : Obama Is Pushing Israel Toward War

Traduction : Patric Choffrut pour Objectif Info

 

Le président Obama ne devrait pas sous-traiter un problème de sécurité intérieure auprès d’un autre état.

Les événements sont en train de précipiter Israël vers une frappe préventive sur les installations nucléaires iraniennes. Elle aura probablement lieu au printemps prochain. Il est possible que cette frappe échoue. Ou qu’elle réussisse au prix d’un baril de brut à 300 dollars, une guerre au Moyen Orient, et des soldats américains au milieu du terrain.

Pourquoi alors le gouvernement Obama fait-il tout son possible pour accélérer le processus de guerre ?

 

Lors du dernier G-8 en Italie, il avait été décidé que l’Iran aurait jusqu’au 1er octobre pour commencer des négociations sur ses programmes nucléaires. L’Iran a donné sa réponse la semaine dernière. C’est non.

Par contre, ce que Téhéran nous a offert, c’est un document de cinq pages en guise de pied de nez diplomatique. Il commence en regrettant "les manières de penser impies qui prévalent dans les relations internationales" et continue on suggérant des discussions approfondies sur une variété de sujets: la démocratie, les droits de l’homme, le désarmement, le terrorisme, le "respect du droit des nations" et d’autres sujets où l’Iran brille. Y manque seulement toute mention du programme nucléaire de l’Iran, qui se trouve maintenant au point de bascule – et là-dessus, insistent MahmoudAhmadinejad et son chef Ali Khamenei, il n’y a rien à discuter.

Que fait le président des Etats-Unis face à ce document vouant la négociation à l'échec ? Eh bien, il prétend qu'il n'en n'est rien. Les discussions commenceront donc le 1er octobre.

 

Cette position permet de persuader les dirigeants israéliens – qui sont loin d’être rassurés – que lorsque le Président Obama déclare qu’un Iran possédant l’arme nucléaire est "intolérable", c’est à peu près aussi sérieux qu’une bonne remontrance à un adolescent difficile. Cette impression se trouve renforcée par sa décision de retirer l’Iran de l’ordre du jour de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU qu'il dirigera le 24 septembre ; ou quand son ministre de la défense Robert Gates s’oppose publiquement  à des frappes militaires sur les installations nucléaires de l’Iran ; ou quand la Russie annonce qu’elle ne soutiendrait pas d’autres sanctions contre l’Iran.

 

Bref, les Israéliens en concluent que le gouvernement Obama ne lèvera pas le petit doigt pour arrêter l’Iran, la "communauté internationale" non plus. C’est la raison pour laquelle Israël poursuit une stratégie totalement différente – cherchant, dans les faits, à pousser les Etats-Unis à empêcher, ou du moins à retarder, l'attaque israélienne, par de sévères sanctions imposées à l’Iran, voire en lançant des frappes militaires de sa propre initiative.

C'est pourquoi, contrairement aux frappes aériennes contre le réacteur irakien en 1981 ou le réacteur syrien en 2007, qui avaient été planifiées dans le secret le plus absolu, les Israéliens ont tout fait pour faire connaître leurs craintes, leurs désirs, et leurs capacités militaires. Des bâtiments militaires ont traversé le canal de Suez, au vu et au su du monde entier, ils ont mené des exercices lointains de combat aérien qu’ils ont largement contribué à faire connaître. Contrairement à leur habitude, ils se sont montrés très diserts dans leurs réunions avec la presse, ne manquant pas une occasion pour exprimer leur confiance sur la capacité de leur pays à faire le boulot.

 

Or, le problème est que gouvernement Obama ne mord pas à l’hameçon, et on peut se demander pourquoi. Peut-être pense-t-il que sa diplomatie réussira, ou qu’il a tout le temps, ou qu’il peut convaincre les Israéliens à ne pas attaquer l’Iran. Ou bien son souhait secret est qu’Israël attaque l’Iran, sans donner l’impression qu’il est d’accord avec lui. Ou alors encore, il ne se préoccupe pas vraiment du problème…

 

Mais Israël est très préoccupé. Et à force de retarder le moment où il faudra que les Etats Unis montrent les dents, les Israéliens seront bien capables de sentir lemomentoù il faudra procéder à ces frappes. Un rapport publié aujourd’hui par le Bipartisan Policy Center (un groupe de réflexion réunissant Républicains et Démocrates), et signé par le démocrate Chuck Robb, le républicain Dan Coats, et le général (à la retraite) Charles Ward, fait remarquer qu’avant l’année prochaine, l’Iran sera "capable de produire suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe… en moins de deux mois". Autre point critique qui va déterminer le calendrier israélien: la livraison attendue à l’Iran de batteries anti-aériennes russes S-300. Il est alors pratiquement certain qu’Israël devrait à frapper avant qu’elles ne soient livrées, peu importe si une bombe iranienne est fabriquée dans les deux mois ou les deux ans.

 

Une attaque d’Israël est sans doute dans l'intérêt américain, mais cela dépendra totalement de la réussite ou non de cette frappe. En tout cas, il est de l’intérêt supérieur de l’Amérique que l’Iran n’accède pas à une véritable capacité nucléaire, quel que soit le niveau de sa technicité. C’est également vrai pour le Moyen Orient, qui n’a certes pas besoin d’une course aux armements nucléaires que déclencherait inévitablement la possession de la bombe par l’Iran.

 

Et là encore, il n’est pas de l’intérêt des Etats Unis qu’Israël soit l’instrument du désarmement de l’Iran. D’une part, il n’est pas sûr qu’Israël en soit capable. Les stratèges israéliens ne se gênent pas pour nous rappeler qu’il faudra sans doute procéder à d’autres frappes dans quelques années, si l’Iran reconstruit ses installations. Et d’autre part, l’Iran pourrait répondre à une frappe israélienne, non seulement par une frappe contre Israël, mais contre les objectifs américains en Irak et dans le Golfe Persique aussi.

 

Mais le plus grave, c’est qu’il s’agirait de l‘abandon par une super puissance d’une prérogative majeure, décider de la guerre ou de la paix, et la faire sous-traiter par un autre état, fût-il un allié privilégié. Dans le cas de l’Iran, le Président Obama vient de céder au Premier Ministre Netanyahou la conduite des opérations. Il vaut mieux qu'il reprenne l'initiative et qu’il se rende compte que l’Iran n’a que faire de ses grands talents d’orateur. Et surtout qu’il n’oublie pas la formule romaine, qui est parfaitement appropriée ici, "si vis pacem, para bellum". (Si tu veux la paix, prépares la guerre)

 

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 06:20
Le politicien néerlandais de droite, Geert Wilders n’a pas la langue dans sa poche et aime « appeler un chat un chat ». Depuis des années il lutte « contre la pénétration lente et insidieuse de l’Islam au sein de l’Europe » et l’a magistralement illustré dans son films « Fitna », dans lequel il établit le lien de causalité entre le message du Coran et le terrorisme. Cette fois-ci, Wilders s’attaque à très grand: le Président des Etats-Unis, Barack Obama.




Dans une interview accordée à un site Internet néerlandais, il critique sévèrement la politique du Président américain envers le monde musulman, allant jusqu’à le comparer à Neville Chamberlain, l’homme d’Etat britannique qui céda lâchement devant Hitler – en même temps que le français Daladier – lors des tristes Accords de Munich en 1938. « Il a quelque chose de Chamberlain, qui ne réussit pas à déceler qui est l’ennemi, ou qui veut même devenir son ami, s’imaginant pourvoir le calmer en discutant avec lui comme entre gentlemen », affirme Wilders au site www.nu.nl. Wilders reconnaît lui-même « que la comparaison est sévère », mais dit « déceler dans l’attitude du Président américain la même naïveté irresponsable qu’avaient alors adopté Chamberlain et Daladier envers des forces totalitaires dont les intentions étaient pourtant claires ». Wilders, dont le « Parti de la Liberté » jouit d’intentions de votes très encourageantes pour les prochaines élections, accuse Obama « de fermer les yeux devant la réalité du danger, comme s’il avait peur de s’y mesurer ». Il a conclu son interview avec une phrase qui sonne comme un air connu en Israël: « Nous devons préserver nos bonnes relations avec les Etats-Unis, car comme Israël, ils font partie de notre identité culturelle. Mais nous ne devons pas pour autant céder aux pressions américaines, notamment sur la question de l’entrée de la Turquie en Europe. Il ne faut pas se plier systématiquement à leur volonté »…

par Shraga Blum
http://www.actu.co.il/2009/09/geert-wilders-attaque-barck-obama/ 
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 06:06

Par Arieh
http://www.geopolitiquebiblique.com/

Voir aussi l'article des declarations de R.GATES
http://aschkel.over-blog.com/article-35842004.html


Robert Gates, seul rescapé de l'équipe Bush, qu' Obama ait daigné conserver, n'est tout de même pas pas n'importe qui; il est le Secretaire d'Etat à la Défense des Etats-Unis d'Amérique, et à ce titre, un des hommes les plus puissants du monde. Or puissance à ce type de poste devrait aussi rimer avec sagesse. Auparavant Gates fut le patron de la CIA, puis remplaça en 2006, à la demande de Bush, Ronald Rumsfeld au Pentagone. Mais il faut croire que l'administration d'Obama produit un effet désastreux sur les neurones des responsables qui entourent le Président; en effet Robert Gates vient de se fendre d'une déclaration dont vous jugerez par vous même la pertinence: Lors d'une interview à Al Jazeera le 8 Septembre il déclare: pour dissuader l'Iran de poursuivre son programme nucléaire, il est indispensable que les pays arabes renforcent sensiblement leur capacités militaires et leur coopération militaire, entre eux et avec les Etats-Unis.Ainsi l'Iran comprendra que sa course à l'armement nucléaire ne le renforcera pas mais, au contraire, le mettra en péril. Ce qui en anglais se dit joliment "jeopardize their security, not enhance it ". J'ai ainsi appris aujourd'hui un nouveau mot en anglais « jeopardize. ».

 

  En fait Robert Gates ne s'adresse pas aux Arabes mais aux Iraniens, et leur dit en substance: Attention les chenapans, vous ne semblez pas avoir peur  des Américains et des Israéliens, mais quand les pays arabes de la région auront suivi mon conseil et boosté leur armement, vous allez voir ce que vous aller voir; vous vous jeorpardiserez, votre arsenal militaire vous affaiblira au lieu de vous renforcer. Je crois distinguer dans ce discours la patte d'Obama, roi du paradoxe, des sophismes et des litotes. Ce mec, sans doute aucun déteint sur ses collaborateurs, il les abêtit.

Comment le Ministre de la Défense américain peut il faire croire aux Arabes, aux Iraniens, et au monde entier, qu'un réarmement arabe produira cet effet dissuasif, sur l'Iran, sachant que la menace iranienne est à court terme, et qu'une augmentation sensible des armements d'un pays se fait sur des années, sinon sur des générations, car il ne suffit pas de se procurer des avions de chasse sophistiqués, il faut encore des pilotes pour les rendre opérationnels, donc reformer tout le système éducatif, ce qui n'est pas demain la veille?

Cet appel au monde arabe à s'armer, laisse entendre que l'Occident a baissé les bras et  abandonné tout espoir à contraindre les iraniens à mettre fin à leur projet morbide. Gates demande en fait aux Arabes de menacer l'Iran par des représailles militaires, au lieu et la place des Etats-Unis. Décidément l'Amerique est tombée bien bas pour avoir recours au pays arabes, afin d'intimider l'Iran.

Les pays arabes du Golfe auraient-ils attendu Gates pour comprendre le danger iranien et tenter de s'armer en conséquence? A leur place je serais franchement vexé et furieux d'écouter ce Monsieur, venu d'ailleurs, leur expliquer qu'en fait, l'armement dont ils disposent à ce jour ne vaut pas un clou face à l'Iran. Ca doit par contre chatouiller agréablement les oreilles d'Ahmadinejad d'entendre par la voix du ministre de la défense américain que les pays du Golfe sont décidément une proie facile.

Enfin Gates, pour ne pas être en reste de son patron, cultive le paradoxe: "Vous croyez Iraniens qu'en développant un arsenal nucléaire performant vous allez vous renforcer et devenir invincibles; mais c'est le contraire qui va se produire, plus vous serez forts, et plus en fait vous serez faibles, car vos cibles potentielles vont s'armer en conséquence. Vous allez vous jeopardizer. J'adore ce mot il me fait penser à léopard, à jobard et bobard.

En fait Gates raconte des bobards aux Arabes en les prenant pour des jobards, et par là même ils s'adresse aux Israéliens, en leur faisant miroiter des alliés potentiels arabes armés jusqu'aux dents, qui épauleront l'Etat hébreu lorsque celui ci recevra des bombinettes atomiques sur la tête. Israël n'a plus rien à craindre de l'Iran, puisque les pays arabes déploieront un bouclier militaire super efficace au dessus de lui. Doux délire.

A moins que ce discours imbécile n'ait pour but que de créer une manoeuvre de diversion, qui nous cache des tractations en coulisse. J'aimerais le croire car le prendre au premier degré me navre et signe définitivement la fin de toute initiative militaire américaine sur l'Iran, laissant Israël, comme toujours, seul face aux menaces, qui en fait, concernent le monde entier

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 06:01

Par Sébastien Castellion
sans
© Metula News Agency 

Un terrible soupçon : Obama croit réellement qu’il est le messie 




Le mois d’août a été difficile pour le Président Obama.

 

Son projet de réforme du système de santé – qu’il avait présenté comme la principale priorité dans son projet de transformation radicale de l’Amérique – a été enterré par une véritable révolte populaire. Les élus du peuple, qui ont passé le mois de vacances à écouter leurs électeurs, vont revenir à Washington avec la même image en tête : celle d’électeurs refusant fermement, dans les réunions publiques d’information que le Président les avait encouragés à tenir, la création d’une assurance-santé publique.

 

Avec le recul, c’était une sottise politique majeure que de menacer de faire disparaître les plans de santé privés. Le Président, ce faisant, s’est mis à dos les électeurs mûrs ou âgés, qui connaissent ces plans et leur sont attachés… et qui sont ceux qui se déplacent le plus massivement les jours d’élections. Et il ne s’est pas attiré la sympathie des jeunes, pour lesquels les questions d’assurance-santé sont généralement bien abstraites.

 

Obama a découvert que la sympathie qu’inspire sa personne ne se traduit pas par un changement radical du peuple américain. Ce peuple reste, comme il l’a toujours été, culturellement méfiant envers les ambitions des gouvernants et attaché aux libertés individuelles. Il n’est pas prêt à se sacrifier aux rêves de ses dirigeants.

 

La question la plus troublante que pose cet épisode est cependant la suivante : comment Barack Obama – l’un des hommes politiques les plus talentueux des Etats-Unis – a-t-il pu se tromper à ce point sur les comportements du peuple ?

 

Il suffisait en effet d’une recherche Internet de quelques secondes pour découvrir qu’environ 80 pourcent des détenteurs de contrats d’assurance-santé privés en sont satisfaits. Comment le Président a-t-il pu croire que les Américains accepteraient le risque de voir disparaître une assurance qui leur convient pour mettre leur santé et leur vie entre les mains de l’Etat ?

 

Il y a bien une hypothèse qui pourrait expliquer une erreur de cette taille chez un homme aussi intelligent. On ose à peine la prononcer, car elle jetterait sur le caractère du Président une ombre bien plus grave que ne le font son inexpérience, la corruption de son entourage ou sa faiblesse en politique internationale.

 

Juffa me demande de préciser, pour que nous ne soyons pas accusés de diffamation, que je ne fais part ici que d’un soupçon théorique et que je n’ai pas la moindre preuve de ce que je vais avancer. Mon hypothèse est la suivante : Barack Obama pourrait être le seul homme politique de la planète à croire sincèrement à ses promesses de campagne.

 

Toute la campagne présidentielle d’Obama tournait autour de l’idée, répétée sous mille formes diverses, que le charme et la nouveauté du candidat allaient changer le monde. En l’élisant, les Américains allaient abandonner tous leurs bas instincts et travailler ensemble pour le bien commun.

 

Les puissances étrangères, rivales et ennemies de l’Amérique, allaient tomber sous le charme du nouveau président et mettraient immédiatement fin à leur hostilité. Dans un moment d’enthousiasme, le candidat annonça même que les historiens futurs dateraient de son élection le moment où la montée des océans s’était inversée…

 

J’avais exprimé dans ces colonnes mon agacement pour ce thème de campagne, mais j’en admirais profondément l’efficacité. Parvenir à présenter un homme politique comme une sorte de Messie laïc est, en soi, un acte politique remarquable. Des millions de crétins, aux Etats-Unis et à travers le monde, étaient émus jusqu’aux larmes de l’arrivée au pouvoir du Sénateur de Chicago et convaincus que le monde allait entrer dans une ère nouvelle. Tous ces visages en extase prouvaient une chose : comme homme politique, Obama avait fait du bon travail.

 

En revanche, il ne m’était jamais venu à l’esprit qu’un professionnel puisse croire une seule seconde à ces niaiseries. Aucune élection, évidemment, ne change la nature humaine. On peut s’offrir le luxe de voter du fond de l’âme, mais on reste naturellement aussi attaché qu’auparavant à avoir un travail et de la reconnaissance, à ne pas payer trop d’impôts, à vivre en sécurité et à profiter de services publics acceptables.

 

Les hommes politiques sont confrontés tous les jours aux requêtes contradictoires et stridentes des groupes sociaux et professionnels, souvent aussi des individus. Tous le savent : on peut bien se faire élire comme un Messie, mais on ne peut jamais gouverner que comme un maquignon.

 

Obama, cependant, donne souvent l’impression, depuis son élection, qu’il est sincèrement convaincu que son charme peut, à lui seul, faire oublier aux autres leurs intérêts les plus fondamentaux.

 




 

Auréole, auréole… Barack, il s’agit d’un montage photo !

 

Sa stratégie iranienne consiste à supplier Ahmadinejad de lui accorder un entretien. Il veut, d’autorité, fixer les règles du règlement de la question israélo-arabe ; et il juge évident que les Arabes et Israël accepteront de faire ce qu’il dit. Il crée les déficits publics les plus élevés de l’histoire du monde ; et les investisseurs qui financent tout cela sont supposés accepter ce risque énorme sans protester.

 

Dans aucun de ces cas, Obama n’a fait l’effort minimal de consulter, avant d’annoncer ses plans, ceux dont les intérêts sont le plus directement concernés. Tout se passe comme s’il s’était effectivement convaincu qu’il n’a pas besoin de faire l’effort de négociations longues et complexes pour combiner au mieux les intérêts des uns et des autres – négociations qui sont pourtant la base la plus élémentaire du métier politique.

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 07:15




Crédits : DR
L



L
a Grande-Bretagne et la Suisse ont, de manière égale, avoué ce que les observateurs inspirés savent depuis le premier choc pétrolier : le chantage à l’or noir marche. Il marche même très bien. 


La libération de sa geôle écossaise d’Al-Megrahi, l’auteur de l’attentat de Lockerbie, était officiellement décidée pour des raisons humanitaires. 

La Lybie devait éviter tout retour triomphal de ce terroriste responsable d’un massacre. Mouamar Kadhafi a signé l’accord et en a fait des papillotes car il s’ennuyait profondément. 

L’assassin de masse a été accueilli en héros sur le sol libyen avec force manifestations de joie « spontanée ».

Jack Straw, ministre britannique de la Justice et l’un des hommes forts du gouvernement Brown, n’a pas occulté les véritables raisons de cette libération surprenante. 

Interrogé par le Daily Telegraph sur la question de savoir si le pétrole et le commerce avaient joué un rôle dans la signature de l'accord, le ministre a répondu: 'Oui, une très grande part. Je ne m'en cache pas'.

Quelques jours avant, Gordon Brown avait pourtant affirmé qu'il n'y avait ' pas eu de conspiration, de camouflage, de double jeu, d'accord sur le pétrole ' dans la libération de Megrahi. 

Les choses s’éclairent un peu si on prend en compte l’accord d'exploration pétrolière signé en janvier 2008 entre BP (British Petroleum) et la Libye mais resté lettre morte depuis. La société BP commençait à avoir soif.

Du côté des Alpes

Durant le mois d’août, la Suisse s’est platement excusée d’avoir arrêté le fiston Kadhafi. Les deux pays ont signé une résolution commune qui prévoyait, entre autres, le retour immédiat de deux hommes d’affaires suisses. 

Le résultat de ces excuses n’a pas été à la hauteur des espérances helvétiques et de la société Nestlé. 

Les deux hommes d’affaires suisses sont toujours retenus comme otages. 

Il semblerait que le Ramadan soit la cause de la lenteur de leur libération. L’efficacité de l’administration libyenne est quelque peu freinée en cette période de jeûne. 

Un ministre libyen affirme même que le retour des deux hommes d’affaires n’était en aucun cas prévu. Pan sur le bec, comme on dit au « Canard ». 
Le très honorable Jean Ziegler, adversaire impénitent d’Israël, antisioniste notoire et par ailleurs grand ami de la Libye avait assuré dès la signature de l’accord : « 
le retour des deux hommes d’affaires suisses retenus depuis plus d’un an en Libye devrait se faire ce soir ou demain ». 


C’était le 25 août. Depuis, les deux otages sont toujours à Tripoli. Ziegler ne peut pas gagner à tous les coups dans ses fantasques analyses.

Le commerce peine à reprendre entre les deux pays. Rien n’est décidé. 

Mieux, l’excellentissime colonel libyen a prévu d’assister à la prochaine assemblée générale de l’ONU. 

Il va plaider devant cette noble assemblée le démantèlement de la Suisse et le rattachement des 3 communautés linguistiques à leur pays frontaliers. La Suisse italienne serait remise à l’Italie. Et ainsi de suite pour l’Allemagne et la France. 

Notre pays hériterait donc notamment du canton de Vaud qui produit un somptueux vin blanc, le Fendant, délicieusement pétillant. 

Accessoirement, nous obtiendrions Genève et ses coffres de banque. Pour Eric Woerth, ministre du budget, cela signifierait un accès direct aux listes des coffres. Les contribuables français récalcitrants en frémissent d’avance. 

Remarquons que ce démantèlement de la Confédération Helvétique proposée par le bouillant colonel à l’ONU est un moindre mal. 

Son fils Hannibal proposait de l’atomiser, purement et simplement. Il aurait affirmé : « Si mon pays disposait de la bombe atomique, il aurait détruit la Suisse ». L’enthousiasme de la jeunesse ! 

Puisque les accords passés entre la France et la Libye, il y a deux ans, comprenait un volet nucléaire, nous ne saurions trop recommander aux hautes autorités françaises la plus grande circonspection dans leur application.

Mais il y a mieux. L'accord signé mercredi prévoit un arbitrage international pour juger l'action de la police genevoise. La Suisse s'engagerait à faire poursuivre et sanctionner en cas de jugement défavorable. 

Cela signifie que la Confédération Helvétique a renoncé à sa souveraineté juridique pour la confier à un tribunal international. 

Kadhafi n’a pas proposé la comparution devant un tribunal islamique mais c’est tout comme.

Il a déjà remarqué que des exigences démesurées sont en général satisfaites dès lors qu’elles émanent de pays musulmans. Pourquoi, dés lors, se priver ? 

En Europe, on n’évalue pas à sa juste mesure l’immense coup de canif porté au contrat qui unit les différents cantons au sein de la confédération helvétique. 

Les autorités du canton de Genève ont été ulcérées par cet accord passé sans leur consentement et ont demandé l’appui des autres cantons face à ce coup de force de la Confédération. 

Avec un peu de chance, la France va avoir à gérer une guerre civile à ses portes. Que vont devenir nos frontaliers ? 

Un député genevois a déclaré : en faisant cela, « nous adressons deux messages: désormais la police genevoise, avant d'arrêter un émir quelconque venant de frapper quelqu'un, devra vérifier s'il n'a pas de relation commerciale avec la Suisse; d'autre part, la décision de M. Merz est un encouragement à tous les terroristes de prendre des otages suisses. Ils sauront qu'ils pourront obtenir que le président de la Confédération baisse ses pantalons ! ».

Le premier ministre libyen a de son côté affirmé que les excuses 'officielles et solennelles' de la Confédération constituaient un 'premier pas' pour régler le contentieux entre les deux pays.

Que faut-il de plus ? 

Car les excuses ne suffisent pas, en saine doctrine islamique. Il ne sert à rien de demander pardon. Ce premier pas doit en appeler d’autres, à la mesure de l’offense faite à la famille Kadhafi. 

Lors de l’affaire des caricatures, le Danemark a eu beau s’excuser, les ambassades ont continué à brûler. 

Les activités consulaires et commerciales entre les deux pays vont reprendre fin août, liaisons aériennes comprises, a promis, le Département fédéral des finances. 

Depuis, la Suisse attend toujours : le pétrole, le gaz et des relations commerciales normales. 

La Grande-Bretagne, la Suisse, la France et tant d’autres pays subissent ce chantage de la part des pays musulmans. La première victime de ce chantage du monde islamique dans l’Histoire récente a été Israël, sacrifié sur l'autel de notre société de consommation. Et il conserve toujours ce statut peu enviable.

Mais nos pays ne peuvent raisonnablement annoncer cela tout de go à leurs opinions nationales. Celles-ci ne comprendraient pas cette atteinte à leur honneur. 

Comme elles ne comprendraient pas d’avoir à emprunter les transports en commun pour aller faire les courses le samedi. 


Pierre Lefebvre
© Primo, 07-09-2009
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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 21:24


Gates: « Le monde arabe devrait s’armer contre l’Iran »





Toute l'info en provenance d'Israel
 
par Claire Dana-Picard
http://www.actu.co.il/

La question iranienne préoccupe l’Occident depuis des années mais jusqu’à présent, toutes les tentatives déployées pour faire plier Téhéran n’ont rien donné et le régime des Ayatollahs continue à narguer le monde et à développer impunément son programme nucléaire.

La question a été évoquée une nouvelle fois par le Secrétaire d’Etat américain à la Défense Robert Gates. Interviewé ce mardi par Al Jazeera, il a notamment déclaré que « les alliés des USA au Proche-Orient devaient renforcer leurs armées afin de décourager l’Iran de poursuivre le développement suspect de ses armes nucléaires ». Il a ajouté que les Iraniens ne pouvaient modifier leur approche de la question que s’ils sont persuadés que s’ils font un nouveau pas, ils mettent leur sécurité en danger au lieu de la renforcer.

Pour être plus précis, Gates a déclaré: « Plus nos amis et alliés arabes renforceront leur potentiel militaire, plus ils pourront raffermir leur coopération, que ce soit entre eux ou avec nous ». Et de souligner: « Je pense que de cette façon, nous pourrons adresser un message  clair aux Iraniens pour leur faire comprendre que leur démarche, non seulement ne favorisera pas leur sécurité mais ne fera en fait que l’affaiblir ». Reste à savoir si les Etats arabes se contenteront de menacer l’Iran …

Questionné sur la politique des Usa vis-à-vis du nucléaire israélien, Gates a répondu : « Tout d’abord, ce sont les dirigeants iraniens qui ont déclaré qu’ils voulaient effacer Israël de la carte et ces menaces n’ont jamais été proférées dans une autre direction ». Et de souligner encore: « C’est le gouvernement iranien qui a violé à maintes reprises les résolutions du Conseil de Sécurité de l’Onu et il est donc normal que nous concentrions notre attention sur ce pays qui fait fi de la volonté de la communauté internationale et des Nations unies ».

Malgré cela, les Etats-Unis semblent toujours privilégier la voie diplomatique pour régler cette question cruciale pour la sécurité du monde. Et c’est ce qu’a indiqué Gates en déclarant qu’il fallait également envisager de nouvelles pressions tant politiques qu’économiques en vue de convaincre l’Iran de modifier ses positions.

La question du nucléaire iranien devrait être largement débattue au cours des prochaines semaines, que ce soit en marge de l’Assemblée générale de l’Onu, à New York, ou lors du sommet du G-20 prévu à Pittsburgh.

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 13:27

ATTENTION AUX ERREURS FAITES PAR LA MAISON BLANCHE

AU MOYEN ORIENT

 

Par Yoram Ettinger

06/09/09

http://israelagainstterror.blogspot.com/2009/09/beware-of-serial-white-house-middle.html

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com

 

Les politiques Israéliens et ceux qui font l'opinion dans ce pays tendent à accepter l'autorité de l'administration américaine et ses avis sur le Moyen Orient. Et dans certains cas – sous la pression de la Maison Blanche – ils ont choisi de s'écarter sérieusement de leurs propres idées et de leur propre stratégie, en dépit des erreurs systématiques et dramatiques, conséquences de la politique américaine. Ces bourdes successives ont miné les intérêts américains au Moyen Orient et ont menacé l'existence d'Israël.

 

- Ainsi par exemple en 1948, le Département d'Etat, le Pentagone et la CIA étaient convaincus que la création de l'Etat Juif allait provoquer une guerre et un second holocauste en moins d'une décennie, qu'un état juif serait un fardeau stratégique, que les producteurs arabes de pétrole allaient boycotter les Etats-Unis et qu'Israël rejoindrait le bloc communiste. Afin de dissuader Ben Gourion de déclarer l'indépendance, ils ont imposé un embargo militaire à la région, alors que les Anglais fournissaient des armes aux Arabes. Ils ont aussi menacé Ben Gourion de sanctions économiques!

- Durant les années 50, le président Eisenhower courtisait le dictateur égyptien Nasser dans le but de le détacher de l'emprise soviétique. Cependant, en acceptant Nasser comme le chef arabe et le chef d'état clé des non-alignés, en lui offrant une aide financière pour construire le barrage d'Assouan et en pesant sur Israël pour qu'il "cesse d'occuper leNégev", qu'il évacue tout le Sinaï et internationalise des quartiers de Jérusalem, Eisenhower n'a en aucune manière modéré la subversion par Nasser des régimes arabes pro-américains, ni son soutien aux terroristes palestiniens, ni sa reconnaissance de la Chine communiste, ni son rapprochement encore plus étroit de Moscou.

- Dans les années 70 et 80, l'administration américaine a soutenu Saddam Hussein jusqu'au jour de son invasion du Koweit. Elle avait avec lui un accord d'échange de renseignements, elle avait autorisé le transfert de technologies stratégiques et sensibles à Bagdad et avait accepté de garantir des emprunts allant jusqu'à 5 milliards $ au "boucher de Bagdad"! Le président Bush père et son Conseiller de Sécurité Nationale Brent Scowcroft – le modèle pour Jim Jones et Robert Gates qui conseillentObama aujourd'hui – disaient que "l'ennemi de mon ennemi est mon ami" parlant de l'Irak contre l'Iran, or cet ami était un ennemi véritable.

- En 1979, le président Carter a abandonné le shah d'Iran et tous les intérêts américains dans le Golfe Persique. Carter et son conseiller pour la Sécurité Nationale, Brzezinski – aujourd'hui conseiller informel d'Obama – ont facilité l'ascension de Khomeini au pouvoir, déclenchant dans la région un véritable volcan qui n'a pas fini de nous hanter.

- Entre 1993 et 2000, Clinton et son conseiller Rahm Emanuel – chef de cabinet d'Obama aujourd'hui – ont adopté le processus d'Oslo et Arafat comme porteurs de paix et de démocratie. Arafat a été "oint" comme le visiteur le plus assidu de la Maison Blanche. Aucun processus de paix n'a entraîné autant de sang, de terreur, de haine et de tricheries. Juste commeObama, Clinton prétendait que le terrorisme pouvait être combattu d'abord par les voies diplomatiques et légales. D'où une série d'attentats islamistes de 1993 (Twin Toxers) jusqu'en 2000 (USS Cole), et menant finalement au 9/11.

- La vision de G W Bush de "deux états" – adoptée aujourd'hui par Obama– est une conséquence du cercle vicieux dans lequel la Maison Blanche s'était fourvoyée et qui a entraîné avec lui le Moyen Orient.

 

Dans l'Etat Palestinien proposé, la nature du futur gouvernement découlera du profil des dirigeants potentiels: parmi les Arabes, ils sont les plus grands spécialistes de la traîtrise, de la subversion et du terrorisme. Le "bon copain" Mahmoud Abbas alias Abou Mazen, diplômé du KGB et de l'université de Moscou, ingénieur en éducation de la haine dans les écoles, a été expulsé d'Egypte en 1955, de Syrie en 1966, de Jordanie en 1970 pour subversion. Il a joué un rôle clé dans les tentatives de renversement du gouvernement de Beyrouth par l'OLP et dans la coopération de l'OLP avec Saddam Hussein lors de l'invasion du Koweit.

Un Etat Palestinien vouera à l'oubli le régime Hashémite en Jordanie, constituera le vent arrière du terrorisme en Irak et en Egypte, au Liban et dans le Golfe Persique. Il constituera l'avant-poste en Méditerranée orientale de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord. Déjà l'émigration substantielle de Palestiniens modérés est un signe qui ne trompe, sur ce qui les attend s'ils restaient.

L'Etat Palestinien proposé d'un côté et la stabilité du Moyen Orient et la sécurité d'Israël de l'autre côté, forment ce qu'on appelle un "oxymoron", une incompatibilité classique. Un état palestinien attisera le feu – au lieu d'apporter de l'eau – de la terreur et du désordre au Moyen Orient.

La promotion de la solution à 2 états démontre que les politiques américains et israéliens, négligeant les leçons de l'histoire, sont déterminés à répéter les mêmes erreurs dramatiques du passé, au lieu de les éviter.

 

Note de www.nuitdorient.com

Le 07/09/09, Robert Gates vient de recommander aux pays arabes de s'armer pour dissuader l'Iran de poursuivre le projet d'arme nucléaire. C'est manifestement une nouvelle bourde américaine qui pousse à la violence dans la région et la preuve que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de stopper l'Iran dans sa course vers l'arme nucléaire.

 

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 05:55
Retrait des Territoires occupés par l'Amérique (humour)
Je reçois aujourd'hui d'un bon correspondant en Israël la caricature ci-dessous, sans commentaire. En lisant le texte anglais, je me suis souvenu que je l'avais déjà reçue, traduite et mise en ligne en mai, dans une version beaucoup plus riche et détaillée. Il m'a paru utile de la remettre en course. (Menahem Macina).http://upjf.org/actualitees-upjf/article-17078-145-7-retrait-territoires-occupes-amerique-humour.html

05/09/09

(24/05/09) 

 

Texte original : « The Middle East "Road Map," Applied to the USA », sur le site "The Xenophile Historian" (L’Historien Xénophile [= qui aime les étrangers]), 27/08/2007.

 

Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org

 

 


La caricature satirique de Drybones Project

 

 

La «Feuille de Route» pour le Moyen-Orient, appliquée aux Etats-Unis

Durant de nombreuses années, et au moins depuis la Guerre des Six-Jours de 1967, on a parlé d’une résolution du Conflit arabo-israélien dans laquelle Israël échangerait la paix contre des territoires. Malheureusement, ceux qui appellent à un tel arrangement oublient que les Arabes possèdent déjà la majeure partie des territoires du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ! De plus, on pourrait avoir envie de demander à un Indien américain s’il pense qu’un accord terre-en-échange-de-la-paix est une bonne idée.

Si nous avions essayé la même chose ailleurs, qu’aurions-nous obtenu ? Le résultat aurait-il été de nature à nous satisfaire ? Suivez-moi pour voir la logique de la cession de territoires en échange de la paix, appliquée aux problèmes américains…

 

Le Plan de Paix américain – Phase 1

 

Pour commencer, restituons tous les territoires d’outre-mer à leurs propriétaires originaux. Cela inclut [l’île de] Guam et Porto Rico, qui ont été conquis de force sur l’Espagne ; [l’île de] Hawaï, qui a été annexée sans le consentement de la population indigène ; et l’Alaska, acheté aux Russes à un prix qui les a manifestement dépouillés. Nous nous retrouvons avec une Amérique continentale, appelée aussi "The Lower 48" [littéralement, les "48 (Etats) inférieurs", expression équivalant à "l’Amérique continentale"].

 

Le Plan de Paix américain – Phase 2


 

Voici maintenant à quoi ressembleront les Etats-Unis après la restitution des territoires pris de force au Mexique.

 

Le Plan de Paix américain – Phase 3


Ensuite, nous nous retirerons de la Rive Ouest, kidnappée par des fanatiques, aux cris de « Destinée manifeste ! » [1].


Le Plan de Paix américain – Phase 4

 

Les Etats de l’extrême sud ont les plus grandes communautés hispanophones, toujours menacées de mauvais traitements tant qu’ils sont dans un pays dominé par des anglophones.

 

Le Plan de Paix américain – Phase 5

Nous devrions revendre à la France le Territoire de la Louisiane. Ce n’est que par cupidité que nous l’avons acheté en premier lieu. En outre, Thomas Jefferson [2] a dit un jour que le territoire situé à l’est du Mississipi devrait « suffire pour une centaine, voire un millier de générations » [3].

 

Le Plan de Paix américain – Phase 6


La Révolution américaine n’a rien à voir avec le territoire situé entre les monts Appalaches et le fleuve Mississipi ; alors, que font les Etats-Unis en gardant le pays que la Grande-Bretagne a promis aux Indiens en 1763 ?

  • Si les Britanniques ne veulent pas qu’il leur soit restitué, rendons-le aux Indiens en créant un Etat des Américains Autochtones.
  • Des membres du Mouvement Indien d’Amérique (AIM) exerceront des fonctions dans le gouvernement provisoire de la République des Américains Autochtones, jusqu’à ce que des élections soient organisées.
  • Les habitants d’ascendance européenne ou africaine seront autorisés à rester s’ils peuvent prouver que leurs ancêtres vivaient dans la région avant 1776.
  • La capitale de la nouvelle république sera située à Cahokia, dans l’Illinois, où vivait avant 1492 [et vit encore aujourd’hui] la plus grande communauté d’Amérique du Nord.
  • Le démantèlement des "colonies" illégales comme Atlanta Detroit et Chicago commencera immédiatement.
  • Une fois que les Anglo-Américains auront achevé leur retrait sur les frontières de 1763, les Américains Autochtones reconnaîtront le droit des Etats-Unis à l’existence.

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Notes de Menahem Macina


[1] « Destinée manifeste » : Slogan forgé par les colons de la Nouvelle-Angleterre, au XIXe siècle, pour justifier la Conquête de l’Ouest. Il résume la croyance selon laquelle c’est la destinée des Etats-Unis, voire leur mission divine, que de s’étendre sur le continent nord-américain, des rives de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique, voire au-delà. Il fut utilisé en 1845 par un journaliste new-yorkais, du nom de John L. O’Sullivan, pour encourager l’annexion du Texas ». (D’après l’article Wikipedia, en anglais : « Manifest Destiny ».)

[2] Voir la notice bibliographique (en anglais) consacrée par Wikipedia à Jefferson.

[3] La phrase est extraite d’un discours prononcé par Jefferson devant le Sénat américain le 3  mars 1803. La mention « territoire situé à l’est du Mississipi» n’y figure pas.


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© The Xenophile Historian

 

[Caricature de Dry Bones, signalée par Me M. Niyonzima, Bruxelles.]

 

Première mise en ligne le 24 mai 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org

 

Texte remis en ligne le 5 septembre 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org

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