Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 06:06

Dans l'arbre séfirotique, la sefira Bina fait face à la sefira Hokhma. Cette dernière située à droite - côté Héssed, disons "bonté" pour faire simple -   serait plutôt réservée aux Hommes qui posséderaient, parait-il, une intelligence rationnelle et analytique. Son vis à vis, Bina,  qui vient du verbe Léavin, soit, comprendre, est plutôt attribuée aux femmes, qui comprennent le pourquoi du comment sans avoir à se livrer à de grandes spéculations intellectuelles. Elles comprennent tout simplement ce que nous, pauvres mâles, intellectualisons en tous sens, sans arriver à la racine des choses. La sefira Bina, située à gauche, se situe du même côté que Gevoura, soit, vaillance, courage ou encore Din, qui signifie justice.

Ces quelques considérations que d'aucuns appelleraient cabalistiques, figurent en fait dans un nombre considérable de manuels en vente libre, donc je ne dévoile aucun secret ésotérique, et de plus, ayant depassé largement l'âge de quarante ans, je serais parfaitement en droit d'en disserter.

Seconde considération: la Cabale ou soit disant telle, n'est pas l'apanage des juifs; les Musulmans et les Chrétiens  ont la leur, même si  elles s'inspirent largement des sources juives. 

Tout ceci pour en fait venir à Madonna qui s'est récemment produite à Tel-Aviv, avec le succès que vous savez. Madonna, dite Esther, qui ne s'est pas convertie au judaïsme, je le précise au passage,  est une adepte de ce que la grande presse intitule Kabbale, avec un sourire en coin et, avec un grand K et deux b, pour faire  encore plus mystérieux.  Que comprend cette dame à cette science occulte qui, nous dit le journal Libération : "la tradition lui nierait le droit d'étudier la Kabbale, qui n'est accordé qu'aux hommes mariés de plus de quarante ans ayant étudié pendant des années le Talmud, la base de la législation religieuse du judaïsme. La Kabbale, dont le principal texte, le Livre du Zohar ("Splendeur" en hébreu), rédigé au XIIIe siècle en Espagne, a la réputation de faire perdre la tête à ceux qui se plongent dans ses mystères sans formation préalable."

Je soutiens que Madonna qui ne souscrit pas aux critères définis plus haut par Liberation,  et qui n'a pas perdu la tête à ma connaissance, a compris une chose fondamentale et l'a décrite avec ses mots à elle, des mots simples, compréhensibles à tous:  Israël est le "centre d'énergie du monde,  Si l'on peut vivre en harmonie en ce lieu, on peut vivre en harmonie dans le monde entier",  le tout en arborant  un drapeau israélien fourni par le public.

"Centre d'énergie du monde "!! Quelle belle définition. Elle n'est pas d'ailleurs la seule à le dire; mon épouse aussi, qui n'a pas spécialement étudié la Cabale, a coutume de qualifier Israël par  " un pays qui dégage de l'énergie par tous les pores de la peau ". Vous voyez bien que les femmes ont la Bina, qu'elles soient juives ou qu'elles ne le soient pas.

Libération qui n'a pas grimpé sur l'arbre séfirotique, nous dit que "la chanteuse américaine a qualifié "le pays du Proche-Orient" de "centre d'énergie du monde".

Comme s'il s'agissait d'un pays du  Proche-Orient parmi d'autres. Ca leur écorche sans doute le stylo d'écrire "Israël" et non « pays du Proche-Orient »

 

Madonna, que l'on apprécie ou non ses performances artistiques, a une caractéristique indéniable: elle est à elle seule une source d'énergie. Or l'énergie sait distinguer l'énergie là où elle se trouve. Peu importe le Maître - Berg en l'occurrence - qui a enseigné  des rudiments de cabbale à Madonna, cette dame a compris l'essentiel, qui est que l'énergie a sa source à Sion, diffuse à partir de Sion et qu'elle est censée produire de l'harmonie.


Comment l'Energie, dont la source est à Sion,  est censée produire de l'harmonie ? C'est là une question fort complexe que chacun d'entre vous devra résoudre avec ses propres outils, sa Bina ou sa Hohkma. Je vous livre néanmoins une explication du rav Kook que j'ai développé dans un précédent article. "La vocation de la lumière qui émane d'Israël n'est pas d'absorber ou de détruire les autres religions, comme il n'est pas de la vocation d'Israël de détruire les autres nationalités. Notre objectif consiste plutôt à les parfaire (to perfect them), à les élever et à les purger de leurs impuretés.(purge them from their dross). Alors elles se joindront automatiquement à la racine d'Israël, qui exercera sur elles une influence éclairante".

 

Rav Kook aborde un autre aspect de la Cabale que l'on qualifie généralement de lourianique; autrement dit attribuée à Rabbi Isaac Ashkenazi Louria, que l'on  connaît généralement sous le nom du  Ari  qui signifie "lion". Rav Kook  nous dit en substance que la mission du Juif est de contribuer à purger "quelque chose " de ses impuretés ou de sa gangue. Ce qui laisse à penser que de bonnes choses existent par ailleurs mais qu'elles sont entourées d'un écorce plus ou moins épaisse qui les empêche de s'exprimer. Si l'écorce se brise, nous dit rav Kook, alors  elles se joindront à la racine d'Israël qui exercera sur elles une puissance éclairante. Lumière ou Energie, Madonna reprend avec ses mots la pensée du rav Kook. Ce n'est donc pas pour rien qu’elle a complété sa visite en Israël en se rendant sur la tombe du Ari qui se trouve à Safed. Libération, à ma connaissance,  n'a pas évoqué cette visite.

 

Cette analyse serait incomplète si on n'évoquait pas un compatriote célèbre de Madonna; ou plus exactement son propre Président: Barak Hussein Obama. Obama est absolument obnubilé par la construction dans les Territoires.  Israël, pour lui n'est peut être pas le centre "d'énergie du monde" mais le centre de ses préoccupations et la source de ses insomnies.  Il tient à  Israël  le discours suivant: OK pour attaquer l'Iran mais à la condition qu'Israël accepte d'arrêter la construction dans les territoires disputés (j'en ai ras le bol du terme " territoires occupés").  La salade qu'il tente de vendre  aux Israéliens, selon Maariv,  peut se résumer ainsi : L'Iran représente un danger existentiel pour Israël, il n'en est pas de même pour la construction dans les territoires »!!

Outre le fait qu'il s'agisse d'un sophisme, autrement dit d'un argument   à logique fallacieuse, qui apparaît comme rigoureux et logique, mais qui en réalité est absurde (quel rapport entre la construction à Maalé Adoumim, par exemple, et la menace iranienne ?), il est aussi faux, si on se place dans le système logique mentionné plus haut. Si Israël est le centre d'énergie du monde selon Madonna et la source de la Lumière qui doit éclairer les Nations, selon le rav Kook, alors la construction dans les dits Territoires est plus important que la menace iranienne. Car, des ennemis qui voulaient nous rayer de la carte du temps ou de l'espace, Israël n'en a jamais manqué, mais de pays, il n'y en a qu'un seul. Amputer Erets Israël d'une partie de sa source d'Energie est certainement plus grave que les menaces du gnome Ahmadinejad.

Mais Obama n'a pas la Bina de Madonna; il n'a pas la Hokhma de rav Kook et l'écorce, Klipa, qui recouvre sa pensée est bien  épaisse.  Il convient donc de tenter de briser cette écorce ,afin que les étincelles de sainteté qui en sont emprisonnées - elles doivent bien exister quelque part -  soient libérées. Mais comment faire ?

 

D'abord  l'inciter à étudier,  comme Madonna, la Cabale; il a bien fait le Sédér à Pessa'h, à la Maison Blanche. Ce ne sont pas les professeurs candidats qui vont manquer. Ensuite, lui expliquer que son obsession  par Israël n'est pas neutre. Vous avez un mec englué dans un tas de problèmes, de guerres, de menaces, et qui ne se préoccupe que de quelques arpents de terre dans un coin paumé. Avouez que ce n'est pas sérieux. Mais d'un autre côté, cette idée fixe a une raison. Sur le plan cabalistique on pourrait dire que les étincelles de sainteté s'agitent si fort dans la gangue qui les recouvre, qu’elles doivent l'empêcher de dormir.

 

Puisque je suis en verve aujourd'hui, je vais continuer. J'ai vu récemment à la télé le fameux film tourné sur Malcolm X. Si vous avez un trou de mémoire vous êtes priés de vous reporter à votre Wikipedia habituel. Plusieurs choses m'ont frappé dans ce film. D'abord une ressemblance physique ahurissante entre Obama et Malcolm X.  Ensuite le fait que des personnages plutôt troubles associés à Malcom X, assassiné il y a 43   ans, continuent se mouvoir dans l'ombre d'Obama pour ne citer que le sieur Farrakhan, dirigeant de Nation of Islam depuis 1981  et Jeremiah Wright, le pasteur favori d'Obama, admirateur inconditionnel de Farrakhan qu’il considère comme  "l'un des géants de l'expérience religieuse des Afro-Américains".

 

Farrakhan a annoncé son soutien à Obama, le qualifiant d' "espoir du monde entier", de "celui qui peut relever l'Amérique après sa chute", et même de "Messie". Vous voyez, un discours purement cabalistico-ésoterique.  

Mais ce qui me fascine le plus chez Malcolm X est  la Techouva, ou disons sa prise de conscience. Rappelons les faits: Malcolm X après sa sortie de prison, qui fut pour lui hautement bénéfique en lui permettant d'acquérir une authentique culture, entre dans la mouvance d'un dénommé Elijah Muhammed, big boss et maître à penser de Nation of Islam.  Nous pourrions qualifier ce Monsieur de musulman libéral. Tellement libéral qu'il engrosse toutes ses secrétaires, parce qu'un grand homme doit, dit-il, semer sa graine à tous vents. Malcolm X, orateur électrisant, prend conscience que son chef spirituel n'est pas très cacher, fait le pèlerinage à la Mecque et se rend compte alors de la fraternité des musulmans, qu'ils soient jaunes, blancs, bronzés ou noirs. Sa haine viscérale de l'homme blanc, se radoucit; les blancs ne seraient donc pas tous mauvais.  Il se convertit au Sunnisme pur et dur, prend ses distances avec Elijah, se met à son compte, et bien sûr, est  assassiné par les sbires de son ancien patron. Deux mois d’ailleurs avant son assassinat le même Farrakhan avait écrit "un tel homme mérite la mort, such a man is worthy of death". Il convient de reconnaître que Malcolm X,  malgré ses diarrhées verbales et sa haine des juifs, a fait un énorme boulot pour rendre leur dignité aux Afro-Américains. Ce mec a un côté authentique, intellectuellement honnête, et quelque part, sympa.  Si on s'inscrit encore une fois dans la logique du rav Kook, partant du principe que toutes les religions sont respectables, le fait de rejoindre un Islam authentique et non frelaté comme celui de son patron Elijah, est un premier pas  vers ce que l'on pourrait appeler la Lumière. Compte tenu du contexte racial de l'époque et du cheminement de Malcolm X, il est difficile de lui en demander d'avantage.

Peut être que cet exemple servira à Obama, qui est est d'ailleurs un fan de Malcolm X ,de préciser ses positions, entre autres religieuses, et ainsi, faire lui aussi un pas, peut être pas vers la lumière, mais vers une plus grande transparence. Obama écrit dans The Audacity of Hope":, "L'autobiographie de Malcolm X semblait offrir autre chose. Ses actes créatifs m'ont parlé. La poésie de ses mots, son insistance sur le respect promettant un nouveau monde et sa discipline martiale, forgée dans la force de la volonté. (...) Malcom a découvert vers la fin de sa vie que certains Blancs pourraient vivre près de lui, comme frères dans l'Islam, et que cela ouvrait la voie à une possible réconciliation".

Obama est donc un fan de Malcolm X, il n’est pas le Messie comme le prétend Farrakhan ; cela se confirme tous les jours d’avantage, mais il n’a pas encore compris, comme Madonna, qu’Israël est le "centre de l’énergie du monde",  et que "si  l'on peut vivre en harmonie en ce lieu, on peut vivre en harmonie dans le monde entier". Compte tenu des problèmes dans lesquels il est englué, il devrait tenter l’expérience de laisser Israël mener ses propres affaires sans interférer à tout va dans les décisions souveraines de l’Etat juif et surtout, surtout, ne pas s’occuper de Jérusalem. Car Jérusalem, c’est incontestable, est le centre focal de l’énergie de tout l’univers. Ca lui portera peut être bonheur et peut être que quelques étincelles positives apporteront de l’harmonie dans son business.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 15:41


VOILA UN BEAU DISCOURS QUI FERA CERTAINEMENT TRES PLAISIR A TOUTES LES VICTIMES DES LOIS TOLERANTES DE L'ISLAM !!!


femmes islam



Le discours du Caire et ses nombreux appels du pied au monde arabe n’ont apparemment pas suffi, et le repas offert à la Maison Blanche en l’honneur du Ramadan, a été une nouvelle fois l’occasion pour le Président Barack Obama de faire l’apologie de l’Islam. Visiblement à l’aise et se sentant « en famille », Barack Obama a répété sa version du rôle de l’Islam dans la formation et l’histoire des Etats-Unis:

« La contribution de l’Islam aux Etats-Unis est beaucoup trop longue pour être citée, car les Musulmans sont trop étroitement impliqués dans la création de nos communautés et de notre pays ».

La liste des victimes du 11 septembre est effectivement trop longue pour être cité lors d’un repas.

A cette festivité repas participaient également des secrétaires de cabinet, des membres du corps diplomatique, des députés, « invités » selon les paroles mêmes d’Obama, « pour honorer et remercier cette grande religion et son engagement pour la Justice et le Progrès ». Parmi les invité également, deux membres musulmans du Congrès US: Keith Ellison et André Carlson, ainsi que l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michael Oren.

Le Président américain avait fait convier Bilgis Abdul-Qaadir, qui a marqué un record de points dans un match de basketball pour étudiants dans le Massasuchetts. « Elle est un exemple non seulement pour les jeunes musulmanes mais aussi pour nous tous », déclarait fièrement le Président en serrant la main de la jeune fille voilée. Tout un symbole. Barack Obama a ensuite fait l’éloge du boxeur Muhamad Ali, alias Cassius Clay, qui se convertit à l’Islam et adhéra au mouvement « Black Muslims » dont on connaît l’esprit de tolérance et le philosémitisme…

Il est vrai que cette tradition du repas de l’ »Iftar » n’est pas une nouveauté à la Maison Blanche, mais il saute aux yeux que Barack Obama veut faire des relations avec les Musulmans bien plus qu’une obligation protocolaire comme ses prédécesseurs. Ses attitudes et ses déclarations envers l’Iran, la Turquie ou concernant le Proche-Orient indiquent un réel changement idéologique à la Maison Blanche. « L’Amérique n’est pas et ne sera jamais en guerre contre l’Islam » avait-il déclaré à Ankara, en direction d’une religion qui a produit Al-Qaïda, le Hamas, le Hezbollah et tous les mouvements djihadistes à travers le monde, qui crient quotidiennement leur haine de l’Occident et des Etats-Unis.

Barack Obama avait également pris soin d’enregistrer et publier un message vidéo avant le début de la période du Ramadan, rappelant « que les rites du Ramadan sont un rappel de ce que l’Islam et le Christianisme en en commun, la Justice, le progrès, la tolérance, et la dignité de l’être humain »…
http://www.actu.co.il/2009/09/obama-fait-une-nouvelle-fois-leloge-de-lislam/


par 
Shraga Blum

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 15:06

Eyn brera, pas le choix!



Jacques KUPFER
http://www.actu.co.il/2009/09/eyn-brera-pas-le-choix/


« Il est douloureux mais il ne ploie pas » fut la réponse de Menahem Begin au secrétaire d’Etat américain qui s’enquérait de la situation de son genou. Et effectivement M. Begin (zal) pouvait ressentir des douleurs mais il maintenait qu’un Juif « ne se prosterne que devant l’Eternel ». Et lorsque à Camp David le président américain  Carter est venu lui demander de discuter du statut de Jérusalem, M. Begin a donné l’ordre à sa suite de préparer les valises pour un départ immédiat. C’est le genou de Carter qui a plié!

Les pressions américaines peuvent être douloureuses mais l’Etat Juif ne doit pas s’y plier. Toute concession actuelle entraînera  d’autres concessions fatales.

Le fait que M. Natanyahou, après avoir brillamment expliqué les droits du peuple juif sur toute sa terre ancestrale, ait accepté l’idée néfaste d’un état arabe supplémentaire sur la terre juive est devenu un nouveau point de départ des pressions « obamiennes ». Oubliées les conditions posées à la création de cet état car c’est un général américain qui entraîne la future armée « palestinienne » sous couvert de « police anti-terroriste »!




Ce ne sont pas des ovations que le premier ministre israélien a recueilli mais l’exigence insensée d’un arrêt de la construction en Judée Samarie et même à Jérusalem. A peine ce gel inique et scandaleux est-il rentré dans les faits que l’équipe Obama exige la signature du Traité de non prolifération nucléaire, ce qu’aucune administration américaine ne s’était jamais autorisée à exiger. Et Hussein Obama se fait photographier en parlant au téléphone avec Natanyahou, les pieds sur son bureau et en montrant ses semelles. Se serait-il permis une telle attitude avec un autre premier ministre d’un quelconque état dans le monde? Une prosternation devant le Roi d’Arabie et les semelles pour Israël!



Pendant ce temps l’Iran discute avec le nouveau locataire le la Maison Blanche qui exclut le droit d’Israël d’attaquer ses installations nucléaires.

Le rassemblement des terroristes du Fatah à nos portes à Bethlehem, a prouvé de la manière la plus évidente que les « modérés » arabes veulent notre destruction contrairement aux « extrémistes » qui souhaitent notre « extermination ». Il ne reste plus qu’à négocier la manière dont nous devrions commettre  notre suicide national pour complaire aux Mitchell, Kouchner, Brown et autres nouveaux vikings suédois. Natanyahou dans sa position ne devrait pas négocier avec Mitchell, un anti-israélien notoire,  mais lui envoyer son propre représentant, par exemple le secrétaire général du Conseil des localités de Judée-Samarie.

Il fut un temps où l’arme essentielle de notre pays était le manque de choix. « Eyn Bréra » disions nous et nous réussissions les exploits les plus héroïques et les plus complexes. Aujourd’hui le manque d’esprit patriotique et l’anesthésie défaitiste opérée par la gauche israélienne nous amène à déclarer qu’il n’y a pas le choix et donc à nous croiser les bras.

C’est ainsi que nous restons impotents devant la menace arabe intérieure et devant les agissements de la cinquième colonne « juive ». Huckabee, l’un des  anciens et brillants candidats républicains à la présidence US, a raison de déclarer que les dizaines de millions d’évangélistes américains soutiennent Israël et ses droits avec plus d’ardeur que « certains dans la communauté juive américaine et dans l’opinion publique israélienne ». Parlons clairement et agissons avec raison juive pour regagner le respect de nous-mêmes, pour que nous puissions être compris, respectés et même soutenus.

Notre légitime indignation accompagne l’inacceptable article suédois nous ramenant aux heures les plus noires de l’antisémitisme européen. Nous avons raison d’exiger une réaction du gouvernement scandinave. Mais quid chez nous?

Qu’avons-nous fait de ces irresponsables israéliens qui ont fourni au monde entier un rapport sur des soldats israéliens qui auraient tiré sur des arabes comme toujours et par définition « civils, innocents, enfants et désarmés »? Où est la vertueuse indignation juive? Que faisons nous de ces « militants de la Paix » respectables qui ont fourni aux arabes des caméras pour filmer les actions des soldats de Tsahal? Quelles mesures avons-nous prises contre ces individus qui parcourent les réimplantations juives en Judée et en Samarie pour traquer la moindre trace de plâtre ou une nouvelle terrasse? Pourquoi tolérons nous le financement pléthorique de ces associations par des fonds étrangers officiels et hostiles?

Le ministre Yaalon a tort de parler seulement de virus avec lequel un individu affaibli et malade peut néanmoins continuer à vivre. Cette minorité masochiste qui ne représente en rien la volonté nationale finit par agir non comme un virus mais comme un cancer qui étend ses métastases jusque dans les bureaux gouvernementaux et  les universités après avoir rongé toutes les cellules saines des médias. Pourquoi serions nous le seul pays au monde où en temps de guerre, on ne punit pas l’intelligence avec l’ennemi, l’espionnage et le fait d’être un agent de l’étranger ?!

Mettons bon ordre chez nous et ne permettons pas que notre démocratie devienne une arme dévoyée par les ennemis de l’Etat juif. Nul ne force ces Juifs à rester en Israël et commençons par appeler sans complexe les choses par leur nom: Ce sont des traîtres.

Une fois isolées les cellules cancéreuses,  le peuple se ressaisira et saura que le choix est entre la fin de notre état juif ou la victoire sur tous les ennemis.

Il n’y a donc plus le choix.  Nous sommes condamnés à réussir, à accomplir notre destin et à vaincre.

Eyn Bréra!

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 11:29

Par Jeff Bellaiche et Michaël Bloch pour Guysen International News
Mercredi 2 septembre 2009 à 19:51
bibi meets obama1 What’s Not Being Said About the Obama Netanyahu Talks
Sur fond de débat concernant les implantations israéliennes, deux officiels de l’Etat Juif ont rencontré mercredi 2 septembre à New York George Mitchell, tandis qu’au Proche Orient, un certain dégel semble s’amorcer entre Israéliens et Palestiniens.
Des perspectives commencent à s’ouvrir dans l’optique d’une relance du processus de paix au Moyen Orient. Depuis le 29 décembre 2008, date du début de la guerre à Gaza, les négociations avaient été suspendues.
Les Palestiniens refusent, en effet, de reprendre les pourparlers de paix tant qu’Israël n’aura pas décidé de geler la construction de nouvelles habitations en Judée Samarie et à Jérusalem. Barack Obama soutient les revendications palestiniennes et tente d’obtenir des concessions de la part du gouvernement de Netanyahou. Afin d’infléchir les positions israéliennes, le Président américain incite les pays arabes à faire des compromis. Il aspire à une normalisation des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu. L’Arabie saoudite a d’ores et déjà refusé cette proposition.
Depuis son intronisation, en janvier 2009, le chef d’Etat américain souhaite impulser une nouvelle dynamique de paix au Proche Orient, dans la continuité de l’ancien président Bill Clinton. Sa stratégie diplomatique est, sur ce point là, en rupture avec celle de son prédécesseur George Bush. Il se montre, en effet, plus ferme à l’égard de l’Etat hébreu à l’image d’anciens dirigeants tels que Reagan ou Eisenhower qui avaient fait pression sur Israël en refusant de lui vendre des armes.
Cette volonté du Président américain de limiter les prétentions israéliennes vient se heurter à la détermination du gouvernement de Benyamin Netanyahou qui ne compte pas transiger sur le principe de la « croissance naturelle ». L’objectif du Premier ministre est d’assurer la stabilité démographique en Judée Samarie, légitimant ainsi la poursuite des constructions selon le chef du Likoud.
Force est de constater que la question démographique est un obstacle au règlement du problème territorial et un des enjeux majeurs du conflit israélo-palestinien. Afin de rapprocher les positions, une rencontre a eu lieu mercredi 2 septembre entre les officiels israéliens et l’envoyé spécial d’Obama au Proche Orient, George Mitchell. Yitzhak Molcho, attaché diplomatique du Premier ministre et Mike Herzog, représentant du ministère de la Défense, poursuivent avec George Mitchell à New York, les discussions entamées la semaine dernière à Londres sur la problématique du gel des implantations.
En parallèle à cette initiative, le locataire de la Maison Blanche souhaite organiser une réunion tripartite en compagnie du Président de l’Autorité palestinienne et du Premier ministre israélien à New York en marge de l’assemblée générale de l’ONU le 23 Septembre. Le Président israélien Shimon Pérès a confirmé dans une interview à la chaine Fox News que la rencontre aurait bien lieu et il a indiqué qu’il espérait une « reprise des pourparlers » entre les deux protagonistes qui ne se sont jamais entretenus officiellement depuis l’intronisation de Netanyahou en Mars 2009.
Néanmoins, pour la première fois depuis six mois, des retrouvailles ont été organisées, mercredi à Jérusalem entre des officiels des deux camps. Une petite avancée a donc eu lieu avec la fin du boycott des ministres palestiniens à l’encontre de leurs homologues israéliens.
Le Vice-premier ministre Silvan Shalom et le ministre de l'économie palestinienne Bassem Khoury ont discuté des propositions visant à améliorer l’existence des Palestiniens. Cette entrevue s’inscrit dans la politique globale du chef de Cabinet israélien qui souhaite privilégier une paix plus axée sur la dimension économique que politique.
En privé, certains Palestiniens concèdent que Netanyahou a plus fait pour faire progresser les conditions de vie de leur peuple en cinq mois qu’Olmert en trois ans. 
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 19:59

L’homme du pétrole d’Obama

par Tait Trussell pour Front page Magazine le 2 septembre 2009

http://www.objectif-info.com/index.php?id=1218

 

Titre original : Obama’s Oil Man

Traduction : Objectif-info

 

 

Rédaction d’Objectif-info :


Après l’excellente étude de Sultan Knish qui établit le rôle du lobby saoudien dans la politique américaine au Moyen Orient et ses conséquences pour Israël, le présent article extrait de Frontpage Magazine traite aussi des relations entre le pouvoir américain et le pétrole, sous l’angle cette fois du rôle occulte de Georges Soros. Le financier enrichi naguère par une spéculation contre la Livre britannique, s’avère être l’un des personnages d’influence de l’administration Obama. On sait que ce même Soros a été le promoteur de J-Street, une toute nouvelle organisation juive censément « pro-israël » mais étrangement financée par des fonds arabes et férocement hostile à la cause d’Israël. On peut ainsi identifier un peu mieux les forces qui téléguident dans l’ombre la coupure entre les juifs américains et Israël et la politique d’humiliation de l’état juif de l’administration en place. L’omniprésence du pétrole donne aussi des indications sur les valeurs morales qui animent ce marigot.

 

Le président Obama ne manque pas de savoir-faire quand il faut récompenser ceux qui lui ont ouvert les portes du bureau ovale. Un financier d’extrême-gauche, Georges Soros, s’avère aujourd’hui être en première position dans le groupe qui le parraine.

 

Une juste gratification était due à Soros. Il avait été une soutien précoce d’Obama, le premier pourvoyeur de fonds de comités d’action politiques comme MoveOn.org, et il avait joué un rôle décisif en orchestrant la mobilisation des électeurs et le marketing politique pour le compte du candidat alors novice. Le triomphe d’Obama dans les primaires du parti démocrate sur des adversaires de grande notoriété était dû pour une bonne part aux poches profondes de Soros et à son engagement politique.

 

Pour ce dernier, il est temps à présent de ramasser les dividendes de son investissement. Le Wall Street Journal vient d’annoncer que l’administration Obama a pris des engagements à hauteur de 10 milliards de dollars dans Petrobras, une compagnie pétrolière publique brésilienne, pour financer l’exploration pétrolière en haute mer dans la zone côtière de ce pays.

 

Or Obama était traditionnellement opposé à la multiplication des forages pétroliers. Il ne s’agissait pas seulement d’une décision stratégique prise dans le seul but de faire plaisir aux tenants de la gauche écologiste, mais aussi d’un choix personnel dans la mesure où Obama était sincèrement convaincu que les forages occasionnent de grave dommages à l’environnement naturel. C’est pourquoi, à l’époque où il était sénateur, il vota contre une autorisation pour les États-Unis d’effectuer des forages pour rechercher du pétrole et du gaz dans les Réserves naturelles nationale de l’Arctique, sous le prétexte que ce serait un crime de ravager un « patrimoine magnifique ». De même, au cours de la campagne présidentielle de l’année dernière, il mettait en garde contre les « conséquences environnementales » des forages pétroliers et soulignait que « ce n’est pas avec des forages que nous trouverons une solution à notre problème[d’énergie]. »

 

Mais il semble que Soros en soit capable, lui. Le président a choisi d’aider une nation à mettre en œuvre le type précis de forages auquel il s’oppose avec tant de véhémence pour son pays, et la raison semble être que Soros a inverti 811 millions de dollars dans Petrobas. Cette compagnie vient de devenir la plus importante participation du fonds d’investissement de Soros. Le lien entre celui-ci et la compagnie n’a rien de secret ; il investit dans Petrobas depuis 2007. Un projet juteux, Petrobas a estimé les réserves disponibles du champ pétrolier du nom de Tupi entre 5 et 8 milliards de barils. Avec son avance pour des montants atteignant des milliards de dollars, Obama sponsorise des politiques qui visent un changement d’échelle de cette production.

 

Le prêt à Petrobas est sans doute une manne pour Soros et pour le Brésil, mais c’est une mauvaise affaire pour les États-Unis. L’administration se prépare à prêter dix milliards de dollars à une compagnie étrangère pour réaliser des forages pétroliers sur sa bande côtière alors qu’il pourrait obtenir un revenu de 1,700 milliards de dollars pour le gouvernement et créer des milliers de nouveaux emplois en autorisant les forages sur les côtes américaines.

 

Il ne s’agit pas d’une spéculation fumeuse. L’Institut américain du pétrole estime que l’exploration pétrolière aux États-Unis peut créer 160.000 nouveau emplois bien payés, ainsi que 1700 milliards de dollars de revenus pour l’état fédéral et les exécutifs locaux, et à la clé une consolidation de la sécurité énergétique du pays. Selon les données fédérales du Service de gestion des gisements miniers du Département américain de l’intérieur, les États-Unis ont assez de pétrole et de gaz naturel pour chauffer 60 millions de logements pendant 160 ans. De fait, le gouvernement estime qu’il y a 30 milliards de barils de pétrole non localisés, mais qui seront techniquement accessibles, dans des zones où l’exploitation est actuellement interdite. Mais plutôt qu’investir dans l’avenir énergétique du pays, l’administration semble disposée à offrir un pot-de-vin coûteux à un allié politique dans une époque de récession économique et de taux de chômage élevé.

 

Cette affaire de pétrole dégage une senteur pestilentielle pour d’autre raisons encore. Par exemple, pour l’hypocrisie fétide de Soros, un partisan enthousiaste de la théorie du réchauffement climatique et de la gauche écologique, qui investit dans l’énergie fossile qu’il a l’habitude de condamner, en partie avec l’argent des contribuables. Pendant des années, Soros a poussé à l’adoption d’un impôt carbone mondial pour sanctionner les entreprises qui contribuent au réchauffement climatique. Mais cela ne l’empêche pas d’investir massivement dans Petrobas.

 

L’association rentable entre Soros et Obama s’étend au-delà du pétrole. Elle joue aussi un rôle dans le débat sur le système de santé. Les manifestations énormes pour la mise en œuvre du système universel de protection de la santé d’Obama sont pour une bonne part des opérations financées par Soros. Des dizaines de milliers de personnes ont ainsi convergé dans la capitale du pays pour soutenir le plan d’Obama pour la santé. La manifestation était organisée par Protection de la santé pour l’Amérique maintenant ! (Health Care For America Now ! HCAN), un nouveau mouvement populaire de plus de 1000 organisations implantées dans 46 états, réunissant 30 millions de militants favorables à une réforme immédiate de la santé.

 

Cette organisation « populaire » ressemble plus à un gang composé de groupes d’extrême gauche agissant en réseau. Parmi les 21 membres de son comité de direction, on compte des groupes financés par Soros comme ACORN, MoveOn.org, et le Centre pour le Progrès de l’Amérique (Center for American Progress CAP) dirigé par l’ancien chef de cabinet de Clinton, John Podesta, qui est aussi l’un des conseillers clés d’Obama. L’Institut pour une société ouverte, la fondation caritative de Soros, a donné 1,75 millions de dollars à CAP en 2007 et approuvé un prêt de 1,25 millions en sa faveur.

 

La collusion d’Obama avec Soros et ses sbires du moment est un tournant malheureux pour une administration qui est arrivée aux affaires en promettant une transparence sans précédent de la Maison Blanche. Soros versera certainement sa part à Obama. En attendant, avec ce prêt de plusieurs milliards de dollars consenti à une compagnie brésilienne, le président se montre plus généreux pour Soros que pour les électeurs qui lui ont confié la conduite du pays.

Partager cet article
Repost0
27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 04:47

Isi Leibler , THE JERUSALEM POST - Adaptation française de Sentinelle 5769

mercredi 26 août 2009





Les efforts naïfs du président Obama pour un compromis avec les Arabes en intimidant Israël et en prenant des distances avec les USA s’est retourné contre lui. Cependant, malgré un malaise croissant s’étendant à certains des plus fervents partisans d’Obama, le gouvernement n’a montré aucun signe de changement dans sa politique.


Essayer d’atteindre un compromis avec des tyrannies est évident partout ; le comportement de voyou du régime iranien à l’égard de son propre peuple transforme en farce les efforts d’Obama pour amener à la raison Ahmadinejad. ; en réponse aux ouvertures unilatérales vers les Syriens, le président Assad a rendu viside au président iranien, la félicité pour sa réélection bidon, et déclaré que leur alliance n’aait jamais été aussi forte ; les Nord Coréens ont démontré un mépris absolu pour l’assistance amicale d’Obama , les Etats arabes ont tous répondu négativement à toutes les requêtes d’Obama pour apporter quelques bribes de reconnaissance pour répondre aux concessions israéliennes , la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a été humiliée publiquement par le ministre des affaires étrangères saoudien, qui a dûment souligné qu’il n’y avait rien à négocier jusqu’à ce qu’Israël cède à toutes les exigences arabes.

La réponse palestinienne a même été encore plus délétère. Clairement enhardi, l’assemblée générale du Fatah a montré du mépris pour toute initiative qui pourrait faire avancer le processus de paix. Leur intransigeance a démontré l’absurdité de la notion que cette direction corrompue et pleine de duplicité pouvait être un réel partenaire de paix. Il y a même eu des touches surréalistes quand l’assemblée générale du Fatah a accusé à l’unanimité Israël d’avoir assassiné Arafat et offert une ovation debout à un meurtrier de masse.

Ils ont décrété qu’à moins qu’Israël n’accède à toutes leurs exigences, aucune négociation ultérieure n’aurait lieu, et qu’ils pourraient reprendre la « lutte armée ». Loin d’encourager la modération arabe, l’approche dure d’Obama envers Israël a renforcé les partisans de la ligne dure.

Les faits sur le terrain rendent les perspectives de paix plus éloignées que jamais. Le seul message clair ressortant du congrès du Fatah est que, comme pour le Hamas ,l’élimination de la souveraineté juive dans la région demeure son objectif ultime. S’il n’en n’était pas ainsi, Mahmoud Abbas aurait accepté l’offre d’Ehud Olmert, qui lui assurait virtuellement toutes ses exigences territoriales, et suggérait même un compromis sur le droit de retour arabe.

Les conseillers d’Obama ont été amèrement déçus quand leurs diktats contre Israël leur sont revenus en boomerang. De fait, leurs exigences unilatérales et leurs tactiques d’intimidation peuvent être tenus responsables d’avoir créé un consensus rare dans le public israélien, qui soutient aujourd’hui massivement Netanyahou.

Pour ajouter aux problèmes d’Obama et en dépit de prédictions contraires, les dirigeants juifs américains ont commencé à remettre en cause ouvertement certaines de ses positions politiques. Il y a un malaise croissant même parmi certains Juifs Démocrates percevant qu’Obama trahit les promesses qu’il fit pendant les élections de préserver fidèlement l’alliance avec Israël.


L’exemple en a été donné dans les remarques de Howard Berman, le président influent du comité des affaires étrangères au Congrès des Représentants, qui, lors d’une réunion fermée avec des dirigeants juifs, critiqua explicitement la pression du gouvernement Obama sur Israël au sujet des implantations. Berman déclara qu’Abbas « attendait désormais que les USA lui présentent Israël sur un plateau ». Steny Hover, le chef de la majorité Démocrate en visite en Israël, fit des commenta ires similaires lors d’une conférence à Jérusalem.

Obama doit aussi avoir été étonné quand son ami et partisan loyal Alan Solow, le président de la conférence des présidents représentant 52 organisations juives américaines, a condamné son exigence de limiter les implantations juives à Jérusalem et dans sa banlieue.

Sur une publicité en pleine page du ‘New York Times’, Abe Foxman de l’Anti Defamation League* a déclaré »le problème, ce ne sont pas les implantations… M. le président, il est temps d’arrêter de faire pression sur notre partenaire et ami vital ». David Harris de l’American Jewish Committee**a exprimé de semblables sentiments à un groupe du Congrès. Tout en réitérant en général rituellement leur croyance qu’Obama n’abandonnerait pas Israël, les dirigeants juifs ont commencé à critique ouvertement lez comportement du gouvernement envers l’Etat juif.

La considération pour Obama parmi les activistes juifs américains s’effondra davantage quand, négligent avec mépris l’une des rares protestations juives unanimes, il participa personnellement à la cérémonie honorant de la plus haute récompense des USA pour les droits de l’homme, l’ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, également organisatrice avec l’ONU du festival de haine de Durban en 2001. Cela fut perçu comme une autre manifestation de la nouvelle histoire d’Obama avec l’ONU et ses affiliés anti Israël.

Les conseillers juifs d’Obama faisant la promotion de la ligne J Street*** doivent aussi avoir été déçus quand ils se sont aperçus qu’en dépit de publicités coûteuses dans les media, les sondages indiquaient que la majorité des activistes juifs demeuraient méprisants à l’égard des groupes marginaux de Juifs de Gauche pressant Obama d’obliger Israël à faire de nouvelles concessions.

Cependant, désormais, en continuant à éviter toute initiative qui pourrait irriter les Arabes, les USA maintiennent leur approche à la mai lourde envers leur allié d’autrefois, Israël. Alors qu’un compromis permettant de sauver la face pourrait se produire bientôt, appréciant le soutien sans précédent de son électorat, Netanyahou serait mal avisé de capituler face aux exigences d’Obama.

Hélas, sans tenir de la question des implantations, le pire peut être attendu de l’administration des USA. Après la rencontre chaleureuse entre le président égyptien Hosni Moubarak et Obama à Washington, il a félicité avec effusion les changements politiques introduits par le président et suggéré de nouvelles initiatives ‘positives’ imminentes des USA.

Il y a aussi des prédictions effrayantes : sans consultations préalables avec Israël, Obama a l’intention de soumettre unilatéralement un plan des USA pour un règlement élargi à l’ONU ou ailleurs. Une rumeur court ; ce plan utiliserait comme point de départ les offres irresponsables faites à Abbas par Olmert pendant l’agonie de son mandat – offres qui sans le moindre doute auraient été rejetées par la Knesset et le Peuple d’Israël lors d’un referendum. Cette démarche serait une trahison sans précédent d’un allié de longue date.

D’ici à ce un véritable partenaire de paix palestinien émerge, on ne peut attendre du Premier Ministre Benyamin Netanyahou qu’il crée un plan miraculeux magique qui apporterait un règlement final étendu. Mais maintenant sa tâche doit être de prévenir un règlement désastreux imposé par les Américains.

Pour ce faire, il doit rapidement identifier les lignes rouges que son gouvernement, soutenu par la vaste majorité des Israéliens, ne devra jamais envisager de franchir.

A cette fin, il devra aussi rassembler le soutien de la direction de la majorité des Juifs américains, et les encourager à faire connaître à leur qu’eux aussi ont leurs lignes rouges. Ils ont déjà commencé de signaler qu’ils ne resteront pas passifs si leur gouvernement tente d’imposer unilatéralement une solution qui pourrait mettre en danger l’Etat juif.

 

Donc oui, Le pire peut être à venir avec Obama

Notes du traducteur :

*Anti Defamation League (ADL) : la plus grande organisation de lutte contre l’antisémitisme aux USA

**American Jewish Committee** : organisation fédérant la plupart des organisations juives aux USA.

***J Street : récent groupe de pression de « Juifs américains de Gauche » caviar, créé pour faire concurrence à l’AIPAC (principal Lobby juif aux USA). J Street se fait passer pour pro Israël alors qu’il est soutenu par des antisionistes forcenés (ex : George Soros) qui avancent masqués, et financé par des capitaux arabes évidemment anti-Israëiens.

Cf l’article traduit en français sur le site de Desinfos.com ; publié sur le Jerusalem Post à l’adresse :

http://www.jpost.com











Partager cet article
Repost0
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 20:18
President Obama Getting Ready to Ambush Israel
ALERT : Obama prépare un guet-apens d’Israël à l’ouverture de l’Assemblée Générale de l’ONU !

One Jerusalem

mardi 25 août 2009


Plusieurs sources ont informé 
One Jerusalem que l’administration Obama envisage de renforcer sensiblement la pression sur Israël en annonçant un plan global pour Israël et les Palestiniens à l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies en Septembre.


Imaginez ceci : Les nations du monde anti-Israël, soutenant le président Obama dans sa demande à Israël de renoncer à la souveraineté sur Jérusalem, d’abandonner les colonies, et de reconnaître un Etat terroriste en Cisjordanie.

Dans ce cas, Israël sera isolé du reste du monde d’une façon très dramatique.

Le premier signe que quelque chose n’allait pas, est survenu, quand 
le président égyptien Moubarak a déclaré que l’administration Obama était prête à proposer un plan en Septembre et alors la Maison Blanche se précipita pour calmer les attentes en déclarant qu’ils ne sont pas près à présenter un plan.

Nos sources ont confirmé que l’administration Obama envisage ce guet-apens d’Israël à l’Assemblée des Nations Unies. 

À l’heure actuelle, les amis et les partisans d’Israël peuvent aider à faire échouer ce plan insidieux en :

• En aidant à faire connaître les intentions de l’administration Obama. Utilisez votre accès à Internet pour diffuser les nouvelles à la famille et aux amis.

• Lorsque vous rencontrez de nouvelles informations ou une discussion à propos d’Israël écrivez un commentaire, et copier le lien vers une page Alerte.

Encouragez vos amis et votre famille à signer la pétition One Jerusalem. 

En focalisant l’attention du public à ce guet-apens, nous pouvons aider à l’écarter.


http://www.onejerusalem.org/2009/08...



Signez la pétition !!!!

http://www.onejerusalem.org/francais.php 

Partager cet article
Repost0
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 22:00

Arctic Sea, conspirationisme médiatique et
manipulations russes

Par Gilles RAPHEL pour
http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/




http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/depeches/1c79b26.jpg


Nous avons tous suivi dans la chaleur de l’été, l’épisode fantastique de l’Arctic Sea, nous en connaissons l’histoire par les médias, mais voici que depuis quelques jours, ces mêmes médias, jusqu’à là en questionnement, s’affolent. L’Arctic Sea transporterait des missiles russes, voire même des S 300, (ou X 55) pour l’Iran, la livraison devant s’effectuer soit par l’Algérie, soit par la Syrie. Le deuxième épisode de la conspiration porte sur l’intervention des services israéliens (Mossad) et occidentaux (Otan) afin de faire échec de cette livraison. Nous nous demandons d’ailleurs où, dans ce court périple, ont bien pu passer les soit disant missiles ?


Reprenons donc l’histoire à son début.

http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/newsdesk/17082009/c4a741c.jpg



Début juillet, l’Arctic Sea était en cale à Kaliningrad pour sa visite annuelle, puis, il s’est rendu au port finlandais de Pietarsaari afin de charger une cargaison 6 700 m3 de bois de charpente et de lattes destinés à l’Algérie. Il reprend la mer le 23 juillet et est arraisonné par des pirates dans la nuit du 24 juillet, à 1 heure GMT,  au large de l’île Öland dans les eaux territoriales suédoises. Arrêtons-nous là un instant.


L’Arctic Sea est un vraquier moyen, 97,80m pour 7167 tonnes, il appartient à une société finlandaise, la Solchart Management dont le Pdg et principal propriétaire est Viktor Matvejev, un citoyen russe. Le navire est enregistré à Malte, à la Valette pour des raisons fiscales, par une holding « la Société finlandaise de la Mer Blanche », elle aussi appartenant en majorité à Matvejev ainsi qu’à deux autres russes vivant en Finlande.



Début juillet, l’Arctic Sea était en cale à Kaliningrad pour sa visite annuelle, puis, il s’est rendu au port finlandais de Pietarsaari afin de charger une cargaison 6 700 m
3 de bois de charpente et de lattes destinés à l’Algérie. Il reprend la mer le 23 juillet et est arraisonné par des pirates dans la nuit du 24 juillet, à 1 heure GMT,  au large de l’île Öland dans les eaux territoriales suédoises. Arrêtons-nous là un instant.


Le navire a donc été arraisonné par un groupe de huit hommes (Estoniens, Russes et Lituaniens), vêtus de noir, portant l’inscription « Police » et venus de Kaliningrad en Zodiac portant aussi l’inscription « Police » sur les flancs. Ils se sont présentés comme des policiers suédois cherchant de la drogue, sont montés à bord, ont malmené les trois hommes de quart, ont réveillé le reste de l’équipage et sous la menace d’armes, se sont rendus maître du lieu.

Arrêtons-nous une nouvelle fois.

Quel est le lien entre la Russie, l’Estonie, la Lituanie, la Finlande, Kaliningrad et Malte ? Dans l’ensemble de ces territoires agit le groupe mafieux Kemerovov, du nom de la ville sibérienne d’origine. L’organisation criminelle en Estonie est ainsi organisée : de petits groupes purement estoniens sont regroupés en un Conseil, le 
Nõukogu, ce Conseil est en lien avec les 9 grandes familles criminelles du pays qui s’organisent avec la mafia russe sous le nom de Obtshak, le « profit partagé », ce Conseil est sous la main mise de l’organisation mafieuse russe Kemerovov.


La mafia Russe


Comme toutes les organisations mafieuses, Kemerovov vit de trafic de drogue, du vol de voitures de luxe, du vol de bateaux de luxe, de la traître d’êtres humains, de blanchiment d’argent et de racket. Ce racket organisé se nomme le krysha, il peut s’élever jusqu‘à 20% des bénéfices d’une entreprise et les sociétés détenues par des russes à l’étranger doivent aussi le payer.

http://a1.img.v4.skyrock.net/a1d/juliodelbasso/pics/652219465.jpg

Il semble donc que la Société Finlandaise de la Mer Blanche ait omis de payer « ses dettes ».


Afin de régler ce contentieux, le groupe Kemerovov décide de pirater le navire et de demander le paiement contre libération. Notons ici que les huit pirates sont connus comme liés à la mafia russo-estonienne.

http://www.rfi.fr/actufr/images/102/petrov_esp_200_15062008.gif

Le bateau est donc pris, un membre de l’équipage a le temps de lancer un SMS d’alerte, mais quand les autorités maritimes suédoises appellent, le capitaine sous contrainte, ou bien l’un des pirates annonce que le message était une plaisanterie. Là sans doute commence la négociation entre le groupe mafieux et l’armateur, durant ce premier temps, une douzaine d’heures, le vraquier stoppe les machines, puis, fait des ronds dans l’eau, puis repart vers le nord et enfin reprend sa route.

Entre temps, les autorités maritimes suédoises ont alerté le propriétaire du bateau et la Finlande qui elle alerte l’ambassade de Russie.


Que se passe-t-il à ce moment là entre l’ensemble des parties, nous ne le saurons jamais, mais toujours est-il que les négociations traînent en longueur et l’Arctic Sea se voit obligé de reprendre sa route vers le sud, sous peine d’alerter l’ensemble des polices maritimes de la Baltique.



http://sport-trops.com/marocfoot/wp-content/uploads/2007/12/infos_mafia_histoire.JPG


Là débute la désinformation russe, le bateau aurait été pris en otage 12 heures, fouillé de fond en comble, puis les pirates seraient repartis.


En réalité, ils sont toujours sur le navire qui poursuit son trajet à travers la Manche maintenant. Interpol, alors informé de cet acte passager de piraterie, n’avertit pas, dans le doute, les autorités maritimes et c’est tout à fait normalement que le vraquier s’identifie au  Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg, de Corsen et enfin d’Etel.


Le 28 juillet, les gardes-côtes britanniques sont en contact avec l’Arctic Sea et n’ayant pas été prévenu de l’abordage en mer Baltique, ne perçoivent pas de problème, dans la nuit du 29 au 30, le navire passe le rail d’Ouessant, le 31 juillet la police suédoise a un dernier contact et reçoit à cet instant les photographies des trois hommes molestés, photos destinées à faire pression sur les négociations.



C’est à cet instant que l’emballement médiatique débute, l’Arctic Sea aurait été abordé, les pirates l’auraient ensuite quitté et il aurait disparu !  Cette disparition représente la seconde manipulation russe !


http://img.youtube.com/vi/4HFb1IJqAIs/1.jpg


La réalité est toute autre, en effet, durant sa révision annuelle, l’Arctic Sea a été équipé  du système LRIT (Long Range Identification Tracking), ce système sera obligatoire pour tout navire en 2010 et tout navire passant sa visite annuelle 2009 doit l’avoir fait installé. Le LRIT transmet toutes les 6 heures les coordonnées du vaisseau dans un centre autorisé de l’Etat d’immatriculation, ici Malte donc.  L’Arctic Sea est maintenant au large des côtes atlantiques françaises dans les eaux internationales. Le propriétaire du navire ayant demandé l’appui de la Russie, c’est tout naturellement que la marine russe prend le navire en chasse, lisons ceci en sachant que le groupe Kemerovov est parfois proche des pouvoirs en place.


http://static-p3.fotolia.com/jpg/00/06/30/66/400_F_6306669_wDgY4JcNTdwu0lv2LoY5Lw4RZGhstpeg.jpg

Le bateau est repéré, par un appareil de l’armée portugaise, au large du pays ; le Portugal « lâche » l’information.

Là intervient la troisième manipulation russe : l’Arctic Sea a de nouveau été abordé par des pirates au large du Portugal, manipulation reprise naïvement par la Commission Européenne, ce qui permet à Medvedev de faire rugir l’ours russe, devant des pirates si déterminés, la Russie envoie quatre vaisseaux et mobilise deux sous-marins nucléaires !


russia_medvedev_rtr_0308-300x199 Medvedev in Latin America


A cet instant l’affaire est jouée, l’Arctic Sea ne sait en réalité où se rendre et progresse droit devant, sans aucun projet. La Russie manipule encore deux nouvelles fois, la première en imitant le samedi 15 août la fréquence radio de l’Arctic afin de faire croire qu’il se trouve encore dans le Golfe de Gascogne (alors que toutes les autorités le savent au large du Cap Vert), la seconde en annonçant que le navire fonce à 15-20 nœuds alors qu’il se traîne à 10 nœuds.

http://www.courrierinternational.com/files/imagecache/depeche_small/afp/photo_1250768190923-1-0.jpg


L’Arctic sera arraisonné le 17 août au large du Cap Vert par la frégate russe Ladny, depuis, les 8 pirates (6 résidant en Estonie et 2 résidant en Lettonie) et 11 membres d’équipage sont au secret dans la même prison moscovite. Son capitaine, son second, deux mécaniciens ainsi que des membres des services russes conduisent le bateau vers le port de la mer Noire de Novorossiïsk, au passage ils déchargeront la cargaison de bois comme prévu au port algérien de  Béjaïa où les trois importateurs la Sarl CBTI basée à Alger, l’Eurl Régate de Constantine et la SARL Sonebois de Tadjenant attendent avec impatience la marchandise achetée à l’industrie boisière Stora Enso !


Voici donc la sombre, banale et somme toute ridicule histoire de règlement de comptes entre mafias où le culte du secret des autorités russes a conduit à l’évènement rocambolesque de l’été.



Ici, ni drogue, ni missiles, ni S 300, ni X 55, ni services occidentaux (ou si peu), encore moins de Mossad, simplement une affaire mal menée transformée en coup d’éclat pour les forces spéciales russes qui ont arrêté huit abrutis qui ne savaient plus quoi faire d’un rafiot jamais perdu, chargé de 4 000 tonnes de bois de charpente.



 



 
Partager cet article
Repost0
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 18:26

Une petite animation explicative !


Les implantations un obstacle à la paix ?
http://www.amitiesquebec-israel.org/textes/pps5.htm

USA : un manuel « pro-implantations »




Un mouvement américain pro-israélien a entrepris une campagne d’information qui a pour objectif de montrer à la population américaine que la politique suivie par le Président Obama vis-à-vis d’Israël relève purement et simplement de « l’épuration ethnique ».


Dans un manuel intitulé « Global Langage Dictionary », ces militants de la cause juive veulent entre autre « remettre les pendules à l’heure » sur le plan de la sémantique et de la terminologie propre au Proche Orient.


Ce document élaboré en collaboration avec l’enquêteur politique républicain Frank Luntz, a été rédigé dès l’élection de Barack Obama en novembre dernier, mais il n’a été rendu public que récemment.

Dans ce manuel, le chapitre intitulé « Les arguments en faveur des Implantations juives » invite les lecteurs à réaliser quels sont les implications sur le terrain de la vision politique de Barack Obama : l’idée selon laquelle là où vivent des Palestiniens, il ne devra plus y avoir aucun Juif, alors que là où vivent les Juifs, des Arabes (qui se disent Palestiniens) pourront vivre tranquillement ».

« Sans même parler de l’importance centrale de ces régions sur les plans historiques et religieux pour le peuple juif, l’idée de zones interdites aux Juifs revêt un caractère profondément raciste », indiquent les rédacteurs du document ! Les membres de ce lobby rappellent que « la question des localités juives en Judée-Samarie est l’une des pierres angulaires de la politique hostile de Barack Obama envers Israël, et insistent sur les bienfaits sécuritaires et religieux de la présence des Juifs sur ces territoires ».

Le Dictionnaire demande aussi à ses lecteurs de ne plus utiliser l’expression « territoires occupés », mais au moins celle de « territoires disputés », comme le fait la terminologie généralement usitée dans les autres parties du monde (sauf pour Israël) où des territoires sont revendiqués par deux ou plusieurs pays différents.


par
 Shraga Blum

Actu.co.il 
Partager cet article
Repost0
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 05:37
La meilleure façon de pénétrer la réalité d’un pays est de se donner du temps pour le faire, de s’immerger au cœur du quotidien et de la population.




 



Ce facteur temps qui manque tellement au reporter d’aujourd’hui bousculé par la rentabilité immédiate et exigeante du scoop au quotidien.

Les différents terrains brûlants de l’actualité n’étant plus propices à la présence curieuse de journalistes - on voit ce qu’il en coûte à Clotilde Reiss pour quelques lignes sur les manifestations en Iran- les reporters du monde entier prudents et prévenus ont un asile des plus sécuritaires pour le scoop alimentaire : Israël

De nos jours une démocratie véritable est plus simple à déchiqueter.

On en connaît les règles et les failles. Les monarchies et dictatures voisines ne se laissent pas dévorer de si bon appétit.

Obéissant à notre désir de comprendre le terrain, nous avons parcouru plus de 4000 km dans ce pays grand comme la Bretagne, qui fait douze kilomètres de large à la hauteur de Netanya.

Villes, plages, centres d’étude et d’intégration, Kibboutzim ou mochavim, nous sommes allés là où notre intérêt nous poussait, au contact direct et sans préparation de la population multiple et multicolore d’Israël.

A notre grand étonnement, nous avons découvert des hommes et des femmes totalement libres de leurs opinions. Autocritique et autodérision se mêlant sur le ton de l’humour grinçant.

Opinions critiques acerbes et sans concession des différents gouvernements israéliens comme des gouvernements étrangers qui se livrent à un odieux jeu de pression vecu comme du chantage.

Cursus rafraichissant et libératoire. 

Plutôt que de tenter de démontrer l’indémontrable, en quelques rapides flashes de « choses vues », nous soumettrons de simples constats au jugement du lecteur.

Raison d’Etat oblige

De retour en France après cette longue absence, coupés de l’information en cours, nous découvrons avec intérêt l’amoncellement d’évènements « locaux » qui donnent à réfléchir.

Deux jeunes femmes sont otages d’une dictature sans nom, dont un ministre éminent est recherché par Interpol pour terrorisme actif. Mais baissons la voix et donnons de la caution – pas de méprise ce n’est pas une rançon cher lecteur- pour dire haut et fort que la justice de ce pays fonctionne.

Il y a du pétrole là-dessous voyez vous, raison d’Etat oblige.

Hans-Rudolf Merz, le président de la Confédération Suisse se rend personnellement en Libye pour s’excuser d’avoir selon la loi démocratique de son pays arrêté « certes un peu rudement »un galopin fils de tyran qui violentait ses domestiques.

L’affaire est juteuse et la quasi-totalité des avoirs libyens vont réintégrer les banques suisses.

Raison d’Etat financière oblige !

Des Yacht de luxe disparaissent en France et se retrouvent maquillés prêts à la cession mafieuse à de hauts dignitaires tunisiens conscients ou pas du détournement. 

Abandonnons bien vite des poursuites qui pourraient nuire à la bonne entente de l’« union méditerranéenne ».

Raison d’Etat politique oblige !

Le seul terroriste arrêté après le terrible attentat de Lockerbie est remis en liberté. Il est libyen, en phase terminale d’un vilain cancer. Deux raisons évidentes pour relever d’un traitement humain privilégié.

Six concessions pétrolifères en cours ? Honni soit qui mal y pense.

Raison d’Etat économique oblige !

Aftonbladet, quotidien suédois en vue publie un article intitulé « Les organes de nos fils pillés’’. Cet article affirme que les soldats de Tsahal prélèvent des organes sur des Palestiniens morts pour en faire commerce.

Tsahal est tenu de prouver son innocence. Donald Bostrom le brillant auteur de cette mascarade n’est nullement tenu, pour sa part à fournir les preuves de ce qu’il avance.

Comme ont été dispensées de le faire Sarah Daniel et Madame Boumedienne, députée européenne, lorsqu’elles avaient énoncé les plus absurdes calomnies sur Israël. 

La Suède pays le plus islamisé d’Occident après la Grande–Bretagne ?

Raison d’Etat démographique oblige !

Sur une radio périphérique un chroniqueur bien connu exige la libération de Salah Hamouri détenu injustement selon lui dans les prisons israéliennes.

Le même Salah a été reconnu coupable de préparer un attentat contre le grand rabbin Ovadia Yossef en tentant de dissimuler une bombe de gros calibre dans l’une des livraisons du rabbin. Il n’est jamais revenu sur ses intentions.

L’ambassade de France lui rend visite régulièrement, sa famille lui téléphone, il poursuit des études et reçoit livres et colis. 

Sur la même onde un journaliste fait remarquer au chroniqueur que Guilad Shalit est prisonnier du Hamas depuis 1154 jours.

Réponse du précédent : Hamouri est prisonnier d’un état reconnu, nous devons lutter ; Shalit est entre les mains du Hamas qui n’est pas reconnu, nous ne pouvons donc rien leur demander.

Magnifique rhétorique.

Prisonnier de la Nuit et du Brouillard pourrait-on dire. Est-il seulement vivant. Le doute sur Ron Arad a duré plus de vingt ans.

Qui s’en soucie ?

Raison d’Etat médiatique oblige !

La morale est morte dans tout ce fatras. Camus ne serait pas fier de la nouvelle condition humaine.

Comme me l’a confié un jeune israélien inconnu, rencontré à la terrasse d’un café :

La différence c’est que « là-bas vous passez votre vie à vous justifier face à la vague montante de l’intégrisme ; ici on se contente de vivre et de se défendre et c’est plus digne de l’être humain ».

Ca vous gratouille ou ça vous chatouille messieurs les « scoopy » d’un jour ?


Josiane Sberro
© Primo, 23-08-2009
Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories