Ceux qui douteraient encore que les temps ont changé à Washington devraient s’intéresser au genre de personnes qu’Obama nomme à la Maison Blanche, désigne pour occuper des postes clés, ou récompense, et ils verraient qu’effectivement, non, rien n’a changé. Strictement rien.
On trouve, par exemple, aujourd’hui dans le cabinet du Président, une certaine Valerie Jarrett : celle-ci y occupe une position importante, puisque le site officiel de la Maison Blanche www.whitehouse.gov , la décrit comme l’Assistante auprès du Président pour les Affaires Intergouvernementales. Autrement dit, Valerie Jarrett s’occupe des Affaires Etrangères, au-dessus d’Hillary Clinton, directement près du "maître".
Elle est, avec Pete Rouse et David Axelrod, l’une des trois personnes à disposer du titre deSenior Advisor auprès du Président ; le Wall Street Journal, en mai 2008, la décrivait comme un membre essentiel du cercle rapproché d’Obama.
Elle a été spécialement envoyée par le dernier cité pour parler à l’assemblée annuelle de la Islamic Society of North America, le 6 juillet dernier. Elle y a tenu le discours inaugural de bienvenue, et y a rappelé que « les jours où les questions musulmanes étaient traitées séparément des questions américaines sont désormais révolus », que « le temps est celui d’un rapprochement entre les Etats-Unis et le monde musulman, conformément à ce que le Président a dit au Caire ».
Parmi les intervenants qui ont suivi, on a pu entendre la salle applaudir Cathy Sultan, auteur d’un livre appelé "Tragédie au Sud Liban", qui a décrit les « agressions incessantes d’Israël contre le peuple libanais ».
Ou un certain Warith Deen Umar, imam à New York, dans la bouche duquel ont figuré des phrases telle celle qui suit : « Pourquoi un si petit nombre de gens ont-ils le contrôle du monde ?... Il y a des gens qui disent que l’Holocauste n’a jamais eu lieu. Certains de leurs dirigeants disent que l’Holocauste n’a jamais eu lieu. Je dis l’Holocauste a eu lieu. Ces gens, les Juifs, ont été punis. Ils ont été punis pour une bonne raison : parce qu’ils n’ont cessé de désobéir à Allah ».
Pour bien montrer qu’elle n’entendait pas être en reste sur le discours d’Obama au Caire, où quasiment toutes les inventions cruciales depuis le commencement de l’humanité avaient été attribuées à l’islam, et où Obama avait rappelé que les Etats-Unis sont l’un des « grands pays musulmans de la planète », madame Jarrett a rajouté que, « depuis la fondation du pays, les Musulmans ont enrichi les Etats-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, rempli des fonctions au gouvernement, combattu pour les droits civiques, créé des entreprises, apporté leurs enseignements à nos universités, gagné des prix Nobel pour le pays, construit nos plus grands immeubles ».
On apprendra sans doute bientôt que George Washington et Martin Luther King étaient musulmans, comme l’architecte de l’Empire State Building. Je ne parlerai pas de celui du World Trade Center, malencontreusement détruit le 11 septembre 2001 par des gens qui n’avaient strictement rien à voir avec l’islam, cela va de soi.
L’Islamic Society of North America est très active dans les prisons américaines et, aussi, pour l’avancée de la finance islamique aux Etats-Unis.
Tous les Présidents depuis la Seconde Guerre Mondiale ont eu un émissaire ayant rang d’ambassadeur, chargé de la lutte contre l’antisémitisme dans le monde. Depuis l’arrivée de Barack Hussein Obama à la Maison Blanche, ce poste a été laissé vacant ; ce qui a fait dire à Rafael Medoff, directeur du David S. Wyman Institute for Holocaust Studies, que « cela envoie un message au monde disant que la lutte contre l’antisémitisme n’est plus d’une très grande importance pour les Etats-Unis ».
Le président de l’Organisation de la Conférence Islamique ayant suggéré, voici quelques semaines, que le gouvernement américain nomme un émissaire spécial auprès du monde musulman, Obama s’est empressé de répondre officiellement qu’il allait le faire dans les plus brefs délais. J’attends le nom : je suis sûr que nous ne serons pas déçus.
Je pourrais allonger la liste, citer, entre autres, la récente nomination, aux fonctions de Vice- Secrétaire à la Sécurité Nationale, un poste crucial, d’un certain Arif Ali Khan, qui était, jusqu’au début du mois de juin dernier, responsable d’une organisation appelée le Muslim Public Affairs Council, qui, entre autres revendications, demande que le Hezbollah et le Hamas cessent d’être classés sur la liste des organisations terroristes et soient considérés comme des « mouvements de libération composés de combattants de la liberté ».
Cette nomination s’est faite, faut-il le dire, avec l’aval du Président. Mais Janet Napolitano, la responsable de ce ministère important, avait déjà nommé, pour s’occuper du Bureau du Conseil de la Sécurité Nationale, et toujours avec l’aval d’Obama, Kareem Shora, dirigeant de l’American-Arab Anti-Discrimination Committee (Comité Américano-Arabe Contre la Discrimination. Ndlr.), dont l’un des co-fondateurs s’appelle Rashid Khalidi.
L’American-Arab Anti-Discrimination Committee, dans ses documents officiels, accuse Israël de pratiquer l’ « apartheid » et qualifie le Hamas d’ « organisation respectable ». Savoir que la sécurité du pays est largement entre les mains de gens qui savent détecter les combattants de la liberté et les organisations respectables permet de dormir tranquille.
Au temps de George W. Bush, la Médaille de la Liberté était remise à des gens tels que Norman Podhoretz ou Nathan Sharansky. On vient d’apprendre qu’Obama allait la décerner à Mary Robinson.

Mary Robinson :
"L’assimilation du sionisme au racisme par l’ONU constitue un résultat remarquable"
Barack Hussein Obama lui remettra la Médaille de la Liberté
Ceux qui ignoreraient de qui il s’agit se verront rappeler qu’elle a été celle grâce à qui la conférence de Durban a eu lieu en 2001. Elle a été, avant de travailler, avec les résultats remarquables que l’on sait, pour les « droits de l’homme » aux Nations Unies, présidente de la République d’Irlande et a fait, à l’époque, de son pays l’un des plus grands donateurs par tête d’habitant à l’OLP ; en un temps où celle-ci pratiquait le terrorisme à outrance.