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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 14:43

Les Etats-Unis, qui exercent des pressions sur Israël afin d’obtenir des concessions, en font-ils de même avec les Etats arabes ? Une question que se posent certainement 71 sénateurs américains qui ont adressé une lettre à leur président Barack Obama pour lui demander de réclamer des Pays arabes des « gestes de bonne volonté » à l’égard d’Israël.

Ils ont précisé que ces derniers prouveraient ainsi leur engagement sincère en faveur de la paix, comme l’avait fait le président égyptien Sadate en 1977 lorsqu’il avait effectué sa visite historique à Jérusalem.

Les sénateurs, démocrates et républicains, ont rappelé dans leur missive que le Premier ministre israélien Netanyahou avait déjà pris certaines mesures attestant de son désir de promouvoir la paix tant avec les Palestiniens qu’avec le monde arabe tout entier.  

Dans la missive, ils indiquent notamment: « Nous vous écrivons pour soutenir vos efforts visant à encourager les Etats arabes à normaliser leurs relations avec l’Etat d’Israël. Nous approuvons vos positions et celles de votre secrétaire d’Etat Hillary Clinton selon lesquelles les Etats arabes doivent faire davantage pour mettre un terme à l’isolement qu’ils ont imposé à Israël ».

Et de poursuivre: « Ces derniers mois, Israël a pris des mesures concrètes pour réaffirmer ses engagements en faveur du processus de paix ». Ils ont rappelé notamment les termes du discours du Premier ministre Netanyahou prononcé à l’université Bar Ilan, lorsqu’il a déclaré publiquement qu’il « soutenait la solution de deux Etats » et a demandé la relance immédiate des négociations.

Mentionnant ensuite les allégements accordés par les forces de sécurité israéliennes à la population palestinienne, les sénateurs ont estimé que « de tels gestes devaient inciter la Ligue arabe à lever son boycott sur Israël, à rencontrer ouvertement des officiels israéliens, à établir des relations commerciales et à inviter des Israéliens à des conférences universitaires et professionnelles ou à des rencontres sportives ».   

Parmi les signataires de cette lettre, on peut citer notamment Harry Reid, leader de la majorité démocrate au Sénat, et Mitchell McConnell, qui est le chef de la minorité républicaine.

par 
Claire Dana-Picard 

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 04:45

Cartoons by Michael Ramirez



© Metula News Agency 

 

Ceux qui douteraient encore que les temps ont changé à Washington devraient s’intéresser au genre de personnes qu’Obama nomme à la Maison Blanche, désigne pour occuper des postes clés, ou récompense, et ils verraient qu’effectivement, non, rien n’a changé. Strictement rien.

 

On trouve, par exemple, aujourd’hui dans le cabinet du Président, une certaine Valerie Jarrett : celle-ci y occupe une position importante, puisque le site officiel de la Maison Blanche www.whitehouse.gov , la décrit comme l’Assistante auprès du Président pour les Affaires Intergouvernementales. Autrement dit, Valerie Jarrett s’occupe des Affaires Etrangères, au-dessus d’Hillary Clinton, directement près du "maître".

 

Elle est, avec Pete Rouse et David Axelrod, l’une des trois personnes à disposer du titre deSenior Advisor auprès du Président ; le Wall Street Journal, en mai 2008, la décrivait comme un membre essentiel du cercle rapproché d’Obama.

 

Elle a été spécialement envoyée par le dernier cité pour parler à l’assemblée annuelle de la Islamic Society of North America, le 6 juillet dernier. Elle y a tenu le discours inaugural de bienvenue, et y a rappelé que « les jours où les questions musulmanes étaient traitées séparément des questions américaines sont désormais révolus », que « le temps est celui d’un rapprochement entre les Etats-Unis et le monde musulman, conformément à ce que le Président a dit au Caire ».

 

Parmi les intervenants qui ont suivi, on a pu entendre la salle applaudir Cathy Sultan, auteur d’un livre appelé "Tragédie au Sud Liban", qui a décrit les « agressions incessantes d’Israël contre le peuple libanais ».

 

Ou un certain Warith Deen Umar, imam à New York, dans la bouche duquel ont figuré des phrases telle celle qui suit : « Pourquoi un si petit nombre de gens ont-ils le contrôle du monde ?... Il y a des gens qui disent que l’Holocauste n’a jamais eu lieu. Certains de leurs dirigeants disent que l’Holocauste n’a jamais eu lieu. Je dis l’Holocauste a eu lieu. Ces gens, les Juifs, ont été punis. Ils ont été punis pour une bonne raison : parce qu’ils n’ont cessé de désobéir à Allah ».

 

Pour bien montrer qu’elle n’entendait pas être en reste sur le discours d’Obama au Caire, où quasiment toutes les inventions cruciales depuis le commencement de l’humanité avaient été attribuées à l’islam, et où Obama avait rappelé que les Etats-Unis sont l’un des « grands pays musulmans de la planète », madame Jarrett a rajouté que, « depuis la fondation du pays, les Musulmans ont enrichi les Etats-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, rempli des fonctions au gouvernement, combattu pour les droits civiques, créé des entreprises, apporté leurs enseignements à nos universités, gagné des prix Nobel pour le pays, construit nos plus grands immeubles ».  

 

On apprendra sans doute bientôt que George Washington et Martin Luther King étaient musulmans, comme l’architecte de l’Empire State Building. Je ne parlerai pas de celui du World Trade Center, malencontreusement détruit le 11 septembre 2001 par des gens qui n’avaient strictement rien à voir avec l’islam, cela va de soi.

 

L’Islamic Society of North America est très active dans les prisons américaines et, aussi, pour l’avancée de la finance islamique aux Etats-Unis.

 

Tous les Présidents depuis la Seconde Guerre Mondiale ont eu un émissaire ayant rang d’ambassadeur, chargé de la lutte contre l’antisémitisme dans le monde. Depuis l’arrivée de Barack Hussein Obama à la Maison Blanche, ce poste a été laissé vacant ; ce qui a fait dire à Rafael Medoff, directeur du David S. Wyman Institute for Holocaust Studies, que « cela envoie un message au monde disant que la lutte contre l’antisémitisme n’est plus d’une très grande importance pour les Etats-Unis ».

 

Le président de l’Organisation de la Conférence Islamique ayant suggéré, voici quelques semaines, que le gouvernement américain nomme un émissaire spécial auprès du monde musulman, Obama s’est empressé de répondre officiellement qu’il allait le faire dans les plus brefs délais. J’attends le nom : je suis sûr que nous ne serons pas déçus.

 

Je pourrais allonger la liste, citer, entre autres, la récente nomination, aux fonctions de Vice- Secrétaire à la Sécurité Nationale, un poste crucial, d’un certain Arif Ali Khan, qui était, jusqu’au début du mois de juin dernier, responsable d’une organisation appelée le Muslim Public Affairs Council, qui, entre autres revendications, demande que le Hezbollah et le Hamas cessent d’être classés sur la liste des organisations terroristes et soient considérés comme des « mouvements de libération composés de combattants de la liberté ».

 

Cette nomination s’est faite, faut-il le dire, avec l’aval du Président. Mais Janet Napolitano, la responsable de ce ministère important, avait déjà nommé, pour s’occuper du Bureau du Conseil de la Sécurité Nationale, et toujours avec l’aval d’Obama, Kareem Shora, dirigeant de l’American-Arab Anti-Discrimination Committee (Comité Américano-Arabe Contre la Discrimination. Ndlr.), dont l’un des co-fondateurs s’appelle Rashid Khalidi.

 

L’American-Arab Anti-Discrimination Committee, dans ses documents officiels, accuse Israël de pratiquer l’ « apartheid » et qualifie le Hamas d’ « organisation respectable ». Savoir que la sécurité du pays est largement entre les mains de gens qui savent détecter les combattants de la liberté et les organisations respectables permet de dormir tranquille.

 

Au temps de George W. Bush, la Médaille de la Liberté était remise à des gens tels que Norman Podhoretz ou Nathan Sharansky. On vient d’apprendre qu’Obama allait la décerner à Mary Robinson.

 




 

Mary Robinson :

"L’assimilation du sionisme au racisme par l’ONU constitue un résultat remarquable"

Barack Hussein Obama lui remettra la Médaille de la Liberté

 

Ceux qui ignoreraient de qui il s’agit se verront rappeler qu’elle a été celle grâce à qui la conférence de Durban a eu lieu en 2001. Elle a été, avant de travailler, avec les résultats remarquables que l’on sait, pour les « droits de l’homme » aux Nations Unies, présidente de la République d’Irlande et a fait, à l’époque, de son pays l’un des plus grands donateurs par tête d’habitant à l’OLP ; en un temps où celle-ci pratiquait le terrorisme à outrance.

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 21:51

Anne Bayefsky , The Jerusalem 5 août 2009 ANNE BAYEFSKY , THE JERUSALEM POST | Adaptation française de Sentinelle 5769

samedi 8 août 2009



Le président des USA Barack Obama n’empêchera pas l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Voilà la dure réalité à laquelle sont confrontés les dirigeants israéliens qui seront obligés d’encourir la colère d’un président profondément hostile, s’il faut faire capoter le développement d’une bombe nucléaire iranienne.

Sans nul doute, l’administration Obama proclame sa préoccupation : le Secrétaire à la Défense Robert Gates déclarait le 16 juillet que la bombe iranienne est « la plus grande menace actuelle à la sécurité mondiale ». Mais la même administration n’a aucun plan pour assurer que cette menace ne se matérialisera pas – et elle tente de s’assurer qu’Israël ne le fera pas non plus.

Les Iraniens ont déjà qualifié le bluff d’Obama. Un journal iranien s’est référé ainsi à la démarche américaine le 26 juillet : « L’administration Obama est prête à accepter la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire… ils n’ont aucun plan à long terme pour traiter avec l’Iran… Leur stratégie consiste à nous supplier de négocier avec eux. »

La posture du président sur l’Iran, et ce qu’elle signifie sur ses préjugés anti-Israël, ne peut être écartée comme inexistante. Le 3 août, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a qualifié l’éviction de deux familles palestiniennes vivant illégalement dans des maisons à Jérusalem de « profondément regrettable », mais elle a poliment demandé à l’Iran d’aider à localiser « les trois Américains disparus » - que l’Iran avait pris en otages – « et de les renvoyer aussitôt que possible ». Voilà une administration plus soucieuse d’assurer un futur Etat palestinien Juderein (les implantations n’étant que la pointe de l’iceberg), que d’assurer la sécurité de l’Etat juif ou d’empêcher la modification très rapide dans l’équilibre du pouvoir qui surviendra avec l’Iran doté de l’arme nucléaire.

Le président Mahmoud Ahmadinejad a prêté serment cette semaine : il est vital que le schéma politique d’Obama sur l’Iran soit ouvert. Voici les éléments du syndrome « nous supplier de négocier avec eux ».

Entamer la discussion est le mot de passe, et il n’a aucune date d’expiration. En mai, Obama a déclaré qu’une date limite serait « artificielle », et a simplement parlé d’avoir « une bonne orientation d’ici la fin de l’année, pour savoir s’ils avancent dans le bon sens ». En juillet, le président a déclaré : « nous tiendrons compte des progrès de l’Iran » à la réunion du G20 fin septembre. Le 27 juillet, Gates a dit à Jérusalem : « Je pense que le président prévoit ou espère certainement un type de réponse cet automne, peut-être au moment de l’assemblée générale de l’ONU ». Tout cela est une recette de retard.

La barbarie quotidienne dans les rues de Téhéran n’a pas entraîné Obama à cesser la discussion. L’administration a décidé d’accepter la légitimité du président Ahmadinejad comme interlocuteur iranien valable, sans tenir compte des trois nouveaux otages américains, des élections frauduleuses, du spectacle de procès en cours, de la torture d’avocats favorables à la démocratie, des détenus, des morts et des disparus. A la fin juillet, tout ce que Clinton avait à dire, c’était : « nous avons sûrement établi le contact. Nous avons fait savoir clairement que c’était ce que nous voudrions faire même maintenant ».

La discussion tant vantée cependant, n’a même pas commencé. Les excuses abondent. Suivant les termes de Clinton à Bangkok à la fin juillet : « la porte est ouverte pour ce que nous voudrions voir comme une discussion en face à face avec l’Iran. Mais ils sont si préoccupés maintenant. Les débats intérieurs en cours en Iran leur ont rendu difficile, si ce n’est impossible, de poursuivre toute discussion diplomatique… Je ne crois pas qu’ils aient la capacité de prendre ce type de décision maintenant ».

Ou bien comme le Secrétaire d’Etat adjoint Philip Crowley l’a dit un jour plus tard : “Nous devrons attendre pour voir où en est l’Iran… Evidemment maintenant, le gouvernement est débordé ».

En effet, l’administration donne à l’Iran une prolongation pour la brutalité.

Dans le même temps, il n’y a aucune pression américaine pour des sanctions immédiates dures en réponse aux violations massives de l’Iran sur le Traité de Non Prolifération Nucléaire (NPT) et les droits de l’homme. Au contraire, Obama a déclaré en juillet : « La notion que nous avons essayé d’obtenir des sanctions… est inexacte ».

Gates a de nouveau confirmé l’absence de sanctions le 27 juillet : « Si le processus de discussion ne réussit pas, les Etats Unis sont prêts à pousser à de nouvelles sanctions significatives ». Le 3 août, Clinton a seulement décidé : « en l’absence de la moindre réponse positive du gouvernement iranien, la communauté internationale se concertera sur de nouvelle mesures, et sans doutes les nouvelles mesures comprendront-elles de nouvelles sanctions ».

Où et quand l’administration renversera-t-elle le cours des sanctions ? Le premier arrêt sera à l’ONU. Cela commencera en suppliant le Conseil de Sécurité d’émettre une autre résolution avec des sanctions « significatives ». Sauf que personne ne croit que le Conseil de Sécurité ne la votera. Il y a plus de six ans, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique de l’ONU [AIEA] a découvert que l’Iran violait le NPT. Et cinq résolutions futiles plus tard, nous voilà au bord d’un désastre.

La Russie et la Chine, avec des investissements majeurs et croissants en Iran, ont déjà fait connaître clairement leurs objections. En juillet, le président russe Dimitry Medvedev a expressément qualifié de « contreproductives » de nouvelles sanctions.

Après avoir perdu davantage de temps à l’ONU sur une sixième résolution, les Américains déclareront qu’ils peuvent faire le travail en dehors de l’ONU en concertation avec les 3 membres de l’UE – France, Royaume Uni et Allemagne. Mais l’Allemagne fait 5,6 milliards $ de commerce chaque année avec l’Iran, ce qui en fait le plus important partenaire de commerce européen, et le troisième plus important du monde. Sans surprise, la chancelière Angela Merkel a dit en juillet qu’elle « préfère conserver ouverte la possibilité de discussions sur le programme nucléaire de l’Iran ».

Ou bien, comme le Secrétaire d’Etat britannique David Miliband a expliqué la politique étrangère britannique du ‘dépêche-toi et attends’ le 29 juillet : « Sur l’importante question du nucléaire, la balle est dans le camp de l’Iran… Nous attendons que ce gouvernement nous envoie… l’ensemble de propositions claires soumises à l’Iran il y a 15 ou 16 mois ».

Au moment où la voie des sanctions prendra finalement place dans l’imagination de l’administration – et dans celle de ses alliés – il serait téméraire de présumer que la conception, l’exécution et l’évaluation se tiendra à un rythme suffisant pour devancer l’horloge nucléaire.

En bref, la politique d’Obama envers l’Iran a deux extrémités. Aller à la vitesse d’un escargot sur les discussions et les sanctions. Et envoyer des vagues d’émissaires munis de coups de poing américain à Jérusalem pour s’efforcer d’écarter toute hypothèse d’action militaire.

La seule question aujourd’hui est de savoir si le mépris fondamental d’Obama pour l’autodétermination juive convaincra Israël de ne pas prendre les mesures militaires nécessaires pour empêcher la réalisation d’une bombe nucléaire iranienne. Si cela advenait, le règne terroriste d’Ahmadinejad n’aura fait que commencer.


Anne Bayefsky est responsable de recherche à “l’ Hudson Institute” (Institut de géostratégie de réputation internationale) et rédactrice en chef du site EYEontheUN.org (c’est une observatrice critique et attentive des activités de l’ONU).


http://www.jpost.com

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 20:18


Les réserves en pétrole diminuent à vitesse grand V
Par Sarah Drai pour Guysen International News
Mercredi 5 août 2009 à 00:19


En 1979, le magazine américain Newsweek titrait ’’The coming oil crunch’’. Déjà à l’époque, les pays industrialisés étaient mis en garde face à leur consommation abusive de pétrole. Les réserves de pétrole s’épuisent plus rapidement que prévu, c’est ce qu’a annoncé le docteur Fatih Birol de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), organisme basé à Paris.


Dans un entretien accordé au journal britannique The Independent, Fatih Birol a exprimé son inquiétude quant à l’avenir des réserves mondiales de l’or noir.

L’AIE est chargée d’évaluer les possibilités d’approvisionnement des Etats de l’OCDE. Récemment, l’agence a mené une enquête visant à étudier les réserves sur plus de 800 sites pétroliers, couvrant les trois quarts des réserves mondiales en hydrocarbure. Ce rapport conclut que la plupart des sites pétroliers ont déjà atteint leur pic de production. Il indique également que la vitesse de déclin de production du pétrole a doublé par rapport à 2007.

Cette situation alarmante est aggravée par le sous-investissement chronique des pays producteurs de pétrole en matière d’infrastructures a ajouté M.Birol. La pénurie de pétrole, résultat d’un véritable « oil crunch » conjuguée à la demande qui ne cesse d’augmenter devrait conduire à une hausse durable du prix du baril. La reprise économique tant attendue risque d’être affectée par la montée des cours.

Malgré toutes les campagnes de sensibilisation menées au sujet de l’épuisement des réserves en hydrocarbures, les pays industrialisés ne semblent pas vraiment alarmés. C’est ce que regrette Faith Birol pour lequel les gouvernements ne réalisent pas encore que les réserves de pétrole s'amenuisent plus vite que prévu, le pic de production globale devrait être atteint dans une dizaine d'années, soit dix ans plus tôt que prévu.

L’autre danger qu’encourent les pays industrialisés est qu’ils se tournent vers des alternatives plus polluantes, comme les sables bitumineux du Canada, a indiqué Jeremy Legget, un entrepreneur spécialiste des questions environnementales. L’exploitation de ces sables produit une quantité de dioxyde de carbone, particulièrement néfaste à l’environnement.

À l’heure où des pays en pleine industrialisation comme la Chine ne cessent de consommer du pétrole, le rapport de l’AIE vient alerter les pays industrialisés. Comme l’a affirmé Faith Birol : ’’
Un jour, nous serons à court de pétrole. Ce ne sera pas aujourd'hui, ni demain mais, un jour, il n'y en aura plus assez. C'est pour cela que nous devons abandonner le pétrole avant qu'il ne vienne à nous manquer. Nous devons nous préparer pour cette échéance’’.

 
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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 07:47




Mercredi 5 août 2009
Chez ARIé

http://www.geopolitiquebiblique.com/ 

Déçu par la Real Politik, Obama se tourne vers la diplomatie virtuelle.

Déçu par les politiques arabes et israéliens qui n'arrivent pas à pénétrer jusqu'au fin fond de sa pensée, et par conséquent, ne répondent pas à ses attentes, Barak Obama a décidé de se passer d'eux et d'entreprendre une action politique d'envergure.... dans les médias arabes et israéliens. Une forme de politique virtuelle qui n'a pas besoin d'interlocuteurs en chair et en os mais seulement de journalistes qui l'interrogeront sur sa vision de la paix au Proche Orient et la dénucléarisation du monde qui lui tient tant à coeur, de communiqués de presse, d'articles de fond qui expliciteront la pensée obamienne. Une campagne de relations publiques et/ou de communication, comme savent si bien faire les grands Annonceurs lessiviers, du type Procter and Gamble, quand ils veulent vendre une lessive qui lave plus blanc que blanc. Les conseillers en communication d'Obama lui ont peut être aussi suggéré d'avoir recours à la publicité subliminale; vous savez ces images furtives qui vous invitent à boire du Coca Cola dans un documentaire sur les baleines en Alaska. Il paraît que ça marche.


Cette initiative serait le fait "d'officiels juifs" - de quel bord, je me le demande ? - qui auraient convaincu Obama de s'adresser directement à la population israélienne; ce qui est le meilleur système pour passer par dessus la tête de Natanyahou.

  
Ce scoop a été révélé par le New York Times dans une interview accordée par Georges Mitchell, l'envoyé spécial du sieur Obama au Proche-Orient.


Quel est l'objectif de cette campagne de relations publiques, parce qu'elle doit bien en avoir un, sinon à quoi serviraient les millions de dollars qui y seront investis.


Ian Kelly , le porte parole de la Maison Blanche nous dit que l'objectif consiste à créer une atmosphère, un contexte favorable à des négociations futures. "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère, disait Arletti dans « Hôtel, du Nord"


Pour l'instant, nous dit Georges Mitchell, il n'y a que Moubarak et le Sultan de Bahrein qui ont manifesté officiellement une bonne volonté pour enclencher le processus de normalisation entre Israël et les Etats arabes; les autres pays montrent des signes encourageants mais "off records", dans le secret des alcôves, comme l'on dit. Ce charabia signifie en fait qu'aucun Etat arabe, à commencer par l'Arabie saoudite, qui a envoyé Obama sur les roses, ne veut faire avancer le processus de paix ou du moins de normalisation. On comprend donc mieux la décision d'Obama de laisser se reposer Georges Mitchell, qui n'est plus un tout jeune homme et qui en a ras le bol de ces voyages en avion, dans ces pays de fous, qui ne produisent jamais aucun résultat. Donc, la meilleur façon de faire de la politique est de se rabattre sur le virtuel. Je n'en suis pas tellement surpris, parce qu'Obama a quelque chose de fondamentalement virtuel: il est né à Hawaï mais son extrait de naissance est virtuel, il a étudié à Harward, mais sa thèse est virtuelle - impossible de mettre la main dessus -, il a été rédacteur en chef de la prestigieuse Law Review de Harward mais les articles qu'il y a rédigé sont virtuels, autrement dit, jamais signés par lui. Il est virtuellement chrétien ou musulman, allez savoir! Les amis de sa jeunesse, gauchistes et anti-américains en diable, sont devenus virtuels, sauf quand il s'agit de boire une bière non virtuelle avec un vieux pote de Harward, très engagé, parce qu'un flic américain bien réel, était là où il ne fallait pas.


Mais il ya un deuxième volet à l'affaire: au mois de Novembre, nous annonce Barak, Ehoud et non Obama, devra se tenir une Conférence internationale qui traitera du Proche-Orient. Internationale dans le sens où les invités dépasseront allègrement le cadre des Etats directement concernés, à savoir Israël, les pays arabes, l'Union européenne et les Etats-Unis, mais aussi la Russie, l'Inde, la Chine, sans oublier le Bloubekistan oriental . Le monde entier en somme sera appelé à se prononcer sur l'avenir du Proche-Orient et donner son avis, non seulement sur le processus de paix entre Israël et ses voisins, mais aussi sur la question fondamentale de l'eau et sur de la dénucléarisation  des bombinettes dont disposerait l'Etat hébreu.


Pour l'instant, cette conférence voulue par Obama, n'est qu'au stade virtuel. Elle aura lieu en Novembre, c'est à dire après le délai, virtuel, fixé à l'Iran pour cesser sa production de bombes nucléaires et de missiles pour les convoyer.


Le mois de Novembre retenu pour cette Conférence internationale, au regard des inconnues, surprises et autres coups d'éclat et d'Etat, ma paraît tellement lointain qu'il en est virtuel. Faire asseoir à la même table de négociation, pour traiter du Proche-Orient, la Chine, la Russie, l'inde, Vincent, Paul et les Autres, ma paraît tellement chimérique que je reconnais bien là la patte d'Obama. Par contre, ce qui n'est pas chimérique, c'est la la stratégie d'Obama qui consiste à faire prendre les décisions concernant et condamnant Israël par les Autres. Ah si ce sont les Autres qui contraignent Israël à se délester de Jérusalem, à rendre les territoires conquis, le Golan et ses sources d'eau, à supprimer la ville de Dimona et sa banlieue, alors là, Obama n'y sera pour rien, il devra simplement se plier au consensus.


En attendant, attendons de voir quelle sera cette fameuse campagne de relations publiques promise, et son impact. Je m'interroge d'ailleurs sur les médias arabes qui la relayeront.


Ca me fait penser au Roi Balak, qui, ne pouvant défaire les Hébreux dans le Sinaï, fait appel au prophète Bilaam pour les maudire et les anéantir. Barak, Balak, phonétiquement, c'est bien proche. Heureusement, Bilaam, ce grand orateur, pensait une chose, mais lisait le téléprompteur écrit par Quelqu'un d'Autre. Vous connaissez le résultat: jamais le peuple juif n'a reçu de plus belle bénédiction, et d'autant plus crédible qu'elle émanait du prophète des Nations, grand haïsseur d'Israël, et non pas par un prophète hébreu à la solde.

Vous voyez, tout ça c'est une affaire de communication!

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 11:18





Depuis le début de son mandat, Barack Obama ne cesse de faire des gestes envers le monde musulman et le monde arabe en particulier. Dans un cas de figure de relations entre pays occidentaux, ces gestes auraient effectivement entraîné des gestes de bonne volonté en retour. C’est sans doute dans cette optique que le président américain espérait avancer dans le dossier du Proche-Orient, tablant sur une attitude positive de la part du monde arabe, tandis qu’il pourrait à loisir faire pression et être ferme envers Israël uniquement.

Or jusqu’à présent cette stratégie ne lui a guère réussi. La seule et unique chose qu’il escomptait de la part des pays arabes était un pas vers la normalisation envers Israël, ne serait-ce que pour couper l’herbe sous les pieds de l’argumentaire du gouvernement israélien, estimant avec raison que les lourdes concessions qui sont exigées de la part d’Israël ne sont assorties d’aucune garantie de la part du monde arabe.

La Ligue Arabe, l’Arabie Saoudite, la Syrie ont déjà opposé une fin de non recevoir à la demande d’Obama d’établir un calendrier de normalisation avec Israël. Mais aujourd’hui, c’est la Jordanie, pays avec lequel Israël a déjà signé un traité de « paix », qui signifie au Président US qu’elle « refuse de normaliser ses relations avec Israël pour faire avancer le processus de paix ». Le ministre jordanien des Affaires Etrangères, Nasser Joudeh, après sa rencontre avec la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré « que les demandes américaines concernant la normalisation avec Israël, ne résoudront pas le conflit ». Le ministre tout comme son homologue américaine en ont profité pour condamner l’évacuation de familles arabes illégalement installées dans la partie orientale de Jérusalem, et Jodeh a rappelé « que seul le retrait d’Israël de tous les territoires palestiniens amèneront à une normalisation ». Jodeh a également critiqué les méthodes traditionnelles adoptées par la communauté internationale quant au conflit du Proche Orient: « Il a eu un investissement, exagéré peut-être, des intervenants extérieurs, désirant créer une atmosphère de confiance, adopter de techniques de gestion de crises, imposer des solutions de rechange et d’innombrables gestes en tous genres. Tout ceci à la place d’une vraie et réelle solution. Il faut abandonner la politique des petits pas qui n’a jamais abouti à quoi que ce soit… » Autrement dit, il faut une politique plus agressive et directive. Mais envers Israël seulement!

Cela fait ainsi trois ministres arabes, qui en trois jours, refusent officiellement à Barack Obama de prendre des mesures ô combien symboliques dans le sens d’une normalisation. Pour ce qui concerne la Jordanie, il s’agissait de l’ouverture de chambres de commerce, échange d’universitaires ou simplement autorisation de survol du territoire par des avions de lignes israéliens. Gestes du reste tout à fait anodins entre deux pays voisins vivant en paix!

Ces déclarations n’ont pas empêché Hillary Clinton de féliciter la Jordanie « pour son action en faveur du processus de paix » et de critiquer Israël sur le point des implantations juives et de l’évacuation des familles arabes, osant même utiliser le terme fort peu diplomatique de « provocations ».

Bienvenue dans le monde de la réalité, Mr. Obama!

par Shraga Blum
ACTU.CO.IL 

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 08:38





Caricatures
renartleveille.wordpress.com/2009/01/

La première fois qu’Obama a mis les pieds dans une réunion de soutien à Israël, c’était lors de la réunion de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) pendant sa campagne électorale : lors de cette réunion, il a parlé de Jérusalem comme d’une « ville indivisible » et de l’amitié qu’il portait à Israël. 

On sait ce que sont aujourd’hui les positions d’Obama sur Jérusalem. On sait ce que vaut son amitié. Avec des amis comme lui, il n’est plus nécessaire d’avoir des ennemis. 

Voici quelques jours, Obama a reçu des associations juives américaines à la Maison Blanche : mais il avait fait le tri, exclu toutes les organisations susceptibles de manifester leur désaccord, et ajouté à la liste des organisations pacifistes d’extrême-gauche. 

Même s’il y eut quelques défections, les principales organisations juives américaines continuent officiellement de soutenir Obama. Un commentateur a dit récemment qu’elles étaient composées d’idiots utiles. Je l’ai trouvé très gentil. J’aurais employé des mots beaucoup plus durs. 

Lors de cette réunion, Obama a poussé les organisations juives et les Israéliens à « réfléchir » et à faire un « examen de conscience » : pour une fois, Bill Kristol, directeur néoconservateur du Weekly Standard et Marty Peretz, directeur du magazine de centre gauche The New Republic, sont tombés d’accord : l’arrogance méprisante d’Obama passe les bornes. 

Mais au vu du passé d’Obama, peut-on parler seulement d’arrogance méprisante ? Obama continue à plaire beaucoup en Europe : un Président qui a pratiqué l’islam jusqu’à l’âge adulte ne peut que plaire sur un continent où l’on en est à savoir si la burqa est compatible avec les droits des femmes et si elle a le droit de cité dans un parlement national européen. 

Un Président proche d’activistes pro-palestiniens et adoptant la position du tapis de prière en direction de La Mecque ne peut que plaire sur un continent de dhimmis.

Mais peu m’importe l’Europe : elle est, hélas, en déclin et elle sombre. Quelques hommes courageux y sauvent l’honneur ; je pense, par exemple, à Gilles-William Goldnadel et à Richard Prasquier. Mais que les associations juives américaines continuent à soutenir un homme tel qu’Obama me révolte profondément. Et j’espère, de leur part, un réel sursaut. 

Guy MILLIERE
Chez bourbaky http://bourbaky.centerblog.net/




Le président suit une ligne implacable vis-à-vis d'Israël

par Mackubin Thomas Owens pour le Wall Street Journal


Article paru le 24 Juillet 2009
Titre original : The President Takes a Hard Line on Israel
Traduction: Objectif-info
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1216

Mais il ne veut pas qu’on le taxe « d’ingérence » dans les affaires de l’Iran

En politique étrangère, le président Barack Obama a montré une propension inquiétante à multiplier les hommages à nos adversaires aux dépens de nos amis.
Les Tchèques et les Polonais ont bien raison de craindre d’être sacrifiés sur l'autel de l’amélioration des relations entre les États-Unis et de la Russie. Et les Israéliens redoutent que l'ouverture tant désirée de l'administration Obama en direction du monde musulman ne se fasse à leurs frais. La tentative d’intimidation initiée par M. Obama contre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en est une illustration.

M. Netanyahou a été investi dans les fonctions de premier ministre d’Israël le 31 mars. Peu après, l'administration Obama a déclenché une offensive contre le nouveau dirigeant en lui donnant un tour très public, sur le thème des implantations israéliennes en Cisjordanie, un territoire partiellement contrôlé par l'Autorité nationale palestinienne. C'était une façon particulièrement étonnante pour un président américain de souhaiter la bienvenue au nouveau dirigeant d'une démocratie libérale, proche alliée des États-Unis.

L'administration Obama n'était pas satisfaite d'une série d'arrangements passés par l'administration Bush qui, tout en ne les gelant pas, avait néanmoins permis une réduction significative de la construction d’implantations. En mai, au cours d’une conférence de presse avec le ministre des affaires étrangères égyptien, la secrétaire d'état Hillary Clinton déclarait que M. Obama "voulait un arrêt des implantations, par de certaines implantations, pas seulement des avant-postes, sans exception pour cause de croissance naturelle."

Par la suite, M. Obama a exigé qu’Israël gèle toute construction à Jérusalem-Est. Naturellement, M. Netanyahou a rejeté la demande de M. Obama. Il a déclaré que Jérusalem est une ville ouverte et unifiée "
sans aucun clivage en vertu de la religion ou de l'affiliation nationale." M. Netanyahou a ajouté : "nous ne pouvons pas accepter l'idée que les Juifs n'auraient pas le droit de vivre et d’acheter des biens n’importe où à Jérusalem."

Si on interdisait à des Juifs d’acheter une propriété à New York, à Londres, à Paris ou à Rome, il y aurait un tollé international. Pourquoi, s’interrogeait Netanyahou, la norme serait-elle être différente pour Jérusalem ?

M. Obama a terriblement tort s'il croit que sa technique de confrontation incitera les Palestiniens et les membres de la Ligue arabe à résoudre le conflit israélo-arabe. Il n’aboutira qu’à conforter le vieux calcul arabe selon lequel les États-Unis peuvent leur "remettre" Israël s’ils en ont la volonté, réduisant ainsi leur propension à faire des concessions dans des négociations directes avec Israël.

Lui emboitant le pas, Mahmoud Abbas, le chef de l'Autorité nationale palestinienne, a annoncé qu'il ne reprendrait pas les négociations sur une quelconque question avec le nouveau gouvernement israélien tant que les conditions de M. Obama sur les implantations ne seront pas réunies.

En plus du gel de la construction à Jérusalem et en Cisjordanie, M. Abbas a insisté pour quatre autres concessions unilatérales et non-négociables.: D'abord, un État palestinien indépendant ; en second lieu, le retrait d’Israël sur les frontières d’avant Juin 1967 déduction faite d’une voie terrestre entre la Cisjordanie et la bande de Gaza ;troisièmement, un "
droit au retour" des Palestiniens en Israël ; et quatrièmement, la solution de toute les questions relatives au statut définitif sur la base du plan Abdallah de 2002 appelant les Arabes à normaliser les relations avec Israël en échange du retrait d’Israël sur ses frontières de1967. Le "droit au retour" en particulier est voué à l’échec.

M. Obama veut un État arabe palestinien, il n’emprunte pas la bonne démarche. Le fait est que M. Netanyahou a approuvé une solution à deux états et la fin de l'expansion des implantations en Cisjordanie, à condition que les Palestiniens acceptent Israël en tant qu’état juif légitime et ne soient pas en mesure de le menacer militairement. Israël était prêt à accepter une solution à deux État depuis le plan de partage des Nations Unies pour la Palestine en 1947, mais les Arabes refusèrent. Ils ne sont pas intéressés par la création d’un État arabe palestinien séparé mais par la destruction d’Israël comme État juif.

L'approche du Moyen-Orient d'Obama est fondée sur ce que l’on peut appeler le "
récit de la complainte arabe," qui prétend qu'Israël a été créé en raison de la culpabilité occidentale découlant de l’Holocauste. Elle se base également sur l'idée qu’il y a une équivalence morale entre l’Holocauste et la "dislocation palestinienne", comme le président l’a suggéré dans son discours du Caire.

Un tel langage illustre une incapacité de faire des distinctions. Les Arabes ont lancé une guerre contre l'autodétermination juive et l'État d'Israël bien avant une quelconque "occupation" israélienne de leurs terres. Après qu’Israël ait pris le contrôle de territoires dans une guerre défensive, ce sont les Arabes et pas les Israéliens qui ont enfermé les "réfugiés" palestiniens dans une impasse pour trois générations dans l’attente de la destruction d’Israël.

Comme M. Netanyahou l’a rappelé à M. Obama après son récent discours du Caire, la thèse arabe selon laquelle Israël résulte d‘une confiscation de terres par les grandes puissances pour réparer la conscience collective de l'Occident après l’Holocauste est une calomnie. Il a observé qu’au contraire, le droit d'Israël à sa patrie repose sur le lien historique du peuple juif à la terre d'Israël. Ce droit a été ratifié par les suffrages unanimes qui sont des sources de légitimité, ceux de la Société des Nations et des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce droit a été validé ensuite par 60 années de succès dans la construction d’un État démocratique

Le "droit à l’existence" d'Israël a été exprimé le mieux par le diplomate israélien Abba Eban en 1981. Il écrivait, le "droit à l’existence d'Israël comme celui des États-Unis, d’Arabie Saoudite, et de 152 autres États, est axiomatique et sans réserve. La légitimité d'Israël n'est pas suspendue entre ciel et terre, dans l’attente d’une reconnaissance... Il n'y a certainement aucun autre État, grand ou petit, jeune ou ancien, qui considèrerait la reconnaissance de son "droit à l’existence", comme une grâce, ou une concession négociable".


M. Netanyahou aurait pu également ajouter que le contrôle d’Israël sur la Cisjordanie (territoire que l’on peut caractériser de façon plus pertinente comme "
contesté" qu’ "occupé") était le résultat d’une défaite des puissances arabes qui lancèrent la guerre des six jours de 1967. Les statuts de l’agresseur et de celui qui se défend ne sont pas interchangeables. Pas plus que ne le sont celui d’un pouvoir victorieux et d’un pouvoir vaincu.

Pourtant, Israël a pris des mesures unilatérales pour la paix, sans réciprocité du coté Palestiniens. Quand Israël s’est désengagé unilatéralement de la bande de Gaza, au prix du démantèlement de 21 implantations et du déplacement de plus de 9.000 résidents, il a effectué le test le plus complet du concept de "terre contre la paix" dans l'histoire des relations israélo-palestiniennes. Pourtant il a reçu pour tout remerciement la création d'une enclave terroriste régie par le Hamas, et non le nouveau voisin paisible et responsable dont il avait besoin pour accepter l’existence d’un État arabe palestinien.

À la différence du Hamas, l'Autorité nationale palestinienne corrompue qui exerce son emprise sur la Cisjordanie a formellement accepté l’existence d’Israël mais n'a jamais abandonné le "
droit au retour" des "réfugiés palestiniens." S’il était appliqué, ce droit signifierait la fin de l’existence d'Israël.

La paix entre les Israéliens et les Palestiniens exige des compromis des deux côtés. La pression américaine sur Israël seul, et pas sur les Palestiniens, ne permettra pas d’obtenir les résultats désirés.

Plus tôt au cours de l’été, le président a justifié sa décision de modérer son soutien formel aux protestataires iraniens qui se soulevaient contre l’élection frauduleuse de leur gouvernement. Il ne souhaitait pas que les États-Unis paraissent "s’ingérer" dans les affaires iraniennes. Il ne ressent apparemment aucun scrupule de ce genre quand il s’agit d’Israël.

M. Owens est rédacteur en chef d'Orbis, la publication trimestrielle de l'Institut de recherche en Politique Étrangère

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 22:14
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 07:40





Freddy Eytan | Le Cape

mercredi 29 juillet 2009



Freddy Eytan

Depuis son entrée en grande pompe à la Maison Blanche, le 20 janvier dernier, le président américain est désormais plus préoccupé par la politique étrangère que tous ses prédécesseurs.

Voilà, 8 mois que Barak Hussein Obama affiche une diplomatie musclée et tous azimuts, se montre très confiant et pense régler rapidement les conflits dans le monde et  en particulier celui du Proche-Orient.

Cette hyperactivité américaine est-elle réaliste?

Cette obsession a-t-elle des chances d'aboutir à des solutions et des accords de paix? N'est-elle pas assez naïve dans le contexte international et face au refus systématique des Arabes de reconnaître l'existence de la présence d'un Etat juif au sein d'un monde musulman déchiré et fanatique. 

Ces jours-ci, Jérusalem a accueilli plusieurs émissaires américains et tous ont approuvé sans équivoque la politique de leur président et ont tenté de faire pression sur le gouvernement Netanyahou de l'accepter à la lettre. 

La Pax americana est souhaitable sous plusieurs conditions et devrait être appliquée prudemment et avec réciprocité et une longue patience. Les expériences américaines au Vietnam, en Afghanistan et en Irak sont éloquentes sur tous les plans. 

Les problèmes avec les Palestiniens sont aussi complexes. Ils n'ont pas été réglés à ce jour en raison d'une division irréversible au sein même du peuple palestinien et le refus de leurs leaders d'accepter les formules de solutions d'Ehoud Barak et Ehoud Olmert qui envisageaient un retrait de plus de 90 pour cent des territoires et des concessions à Jérusalem Est.

Depuis le partage de la Palestine en 1947, les Palestiniens refusent tout compromis et ne sont pas toujours capables de gérer leurs propres affaires.  Aujourd'hui, Mahmoud Abbas refuse de rencontrer Netanyahou et des dirigeants du Fatah ne sont toujours pas prêts à reconnaître l'existence de l'Etat sioniste. La charte de l'OLP est donc valable et les accords d'Oslo sont caducs.

Côté Hamas rien n'a changé, il demeure une organisation terroriste en dépit des tentatives de rapprochement et de reconnaissance de la part de parlementaires et diplomates européens. Quant aux pays arabes modérés, la normalisation avec Israël n'est pas pour demain et l'initiative saoudienne a été remise dans un fond de tiroir.  

Sur l'avenir des relations avec la Syrie, les Etats-Unis suivent le chemin  de Damas tracé par la diplomatie française pour des raisons surtout mercantiles.
L'administration américaine se trompe en pensant que le président Assad  a changé de cap et il est capable d'influencer les Palestiniens ou le Hezbollah. La Syrie est plongée dans le gouffre économique. Elle a besoin de l'aide occidentale pour pouvoir sortir de son isolement diplomatique.
Le Golan n'est pas une priorité stratégique pour Damas puisque depuis 1973, aucun coup de feu n'a été tiré sur ce plateau…

Concernant l'Iran, les déclarations américaines sont importantes mais peu dissuasives. En proposant un parapluie militaire à ses alliés, l’Amérique d'Obama accepte d'ores et déjà le fait accompli et pense pouvoir vivre avec un Iran nucléarisé à l'instar de la guerre froide.

Rappelons que les Soviétiques n'ont jamais menacé Israël par la bombe atomique. Le double jeu américain vis-à-vis de Téhéran et la Corée du Nord est interprété par les Ayatollahs et Pyongyang comme faiblesse et désarroi de la part de la plus forte puissance de la planète.  

Depuis le mois de janvier 2009 nous entendons de la part des Américains plusieurs discours et de nombreuses promesses. Nous espérons que le gendarme du monde et notre grand allié redevienne enfin réaliste et pragmatique  et ne se bercera plus d'illusions d'optique,

car comme dit Jean de La Fontaine: "une illusion d'optique, de loin c'est quelque chose et de près ce n'est rien…"
 


http://www.jcpa-lecape.org/ViewBlog.aspx?ArticleId=78 

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:08

Par Etienne Bodard, publié le 28/07/2009 18:46 - mis à jour le 28/07/2009 19:15

 L'EXPRESS
L'envoyé spécial de Washington au Proche-Orient, George Mitchell (à g.) s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mardi à Jérusalem.

REUTERS/Dan Balilty/Pool

L'envoyé spécial de Washington au Proche-Orient, George Mitchell (à g.) s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mardi à Jérusalem.

La paix est possible entre Israël et la Palestine. Du moins, le président américain tente-t-il de s'en convaincre, sans forcément trouver les clés d'un accord difficile à dessiner.

"La rencontre a été très productive". C'est en ces termes que George Mitchell a qualifié son entrevue avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le 28 juillet à Jérusalem. Pourtant, les négociations menées par l'envoyé spécial du président Obama pour le Proche-Orient sont loin d'être concluantes. Au point de remettre en cause la stratégie diplomatique de la Maison-Blanche.

L'administration américaine exige du gouvernement israélien ni plus ni moins que le respect de la "feuille de route" acceptée en 2003. Ce document mis au point par le Quartet diplomatique (Etats-Unis, Union européenne, Russie, Organisation des Nations-unies) reprend les propositions élaborées dans le rapport Mitchell sur le gel des colonies juives de peuplement dans les territoires de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Face à l'opposition de Benjamin Netanyahou qui revendique la construction de nouvelles habitations dans les colonies existantes afin de répondre à la croissance démographique naturelle, Barack Obama a été contraint d'assouplir sa position. Contrairement à ce qu'il affirmait dans son discours du Caire du 4 juin, il accepterait que le gel total ne prenne effet qu'à l'achèvement de la construction, déjà planifiée, des 2500 logements dans ces colonies.

Honorer la promesse d'Ariel Sharon

Ce renoncement, même s'il n'est pas encore officiellement confirmé, est déjà très critiqué par Saëb Erakat, négociateur palestinien, qui accuse Israël de n'avoir pas respecté ses engagements "sur le gel de la colonisation, la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est, le démantèlement des colonies sauvages et la libération des prisonniers palestiniens".

Benjamin Netanyahou a tout de même fait un pas vers la reprise des négociations pour la paix avec les Palestiniens en admettant la solution d'un Etat palestinien, dont les frontières sont à définir, et en déclarant vouloir honorer la promesse d'Ariel Sharon de raser 23 colonies sauvages.

Reste que la reprise des discussions est largement conditionnée par la politique américaine au Proche-Orient. Or, l'insistance initiale du président américain à faire des colonies la priorité n'est pas partagée dans la région. Aussi bien l'Arabie Saoudite qu'Israël refusent que la question de la colonisation soit un préalable à la présentation d'un plan de paix qui permettrait de relancer les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens.

C'est à se demander si l'empressement de Barack Obama ne cache pas plus vraisemblablement une absence de stratégie viable pour trouver une issue durable au conflit israélo-palestinien.

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