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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 06:02
Les Etats-Unis lancent un ultimatum à l’Iran : un dialogue dans deux mois

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mardi 28 juillet 2009

/ Barak Ravid, Amos Harel et Avi Issacharof – Haaretz 
Le secrétaire d’Etat à la Défense Robert Gates a déclaré hier lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Défense Ehud Barak que les Etats-Unis s’attendaient à recevoir la réponse iranienne à la proposition d’ouvrir un dialogue sur le programme nucléaire avant l’Assemblée générale de l’ONU, fin septembre prochain. « La proposition du Président Obama à l’Iran n’est pas illimitée dans le temps », a-t-il déclaré

Robert Gates s’est rendu hier en Israël pour une visite de plusieurs heures dans le cadre de laquelle il s’est entretenu avec le ministre de la Défense Ehud Barak et le Premier ministre Binyamin Netanyahu, à Jérusalem. Au cœur des entretiens était le dossier iranien, mais d’autres thèmes ont également été abordés tels que l’aide militaire américaine à Israël, en particulier dans le domaine de la défense anti-missiles ; la revendication israélienne que l’Etat palestinien soit démilitarisé ; et la situation le long de la frontière nord. (…)

Un haut responsable politique israélien a précisé hier que lors des échanges avec Gates, il s’est avéré qu’Israël et les Etats-Unis s’étaient largement rapprochés sur la question du nucléaire iranien. « Nos contacts sont devenus plus dégrisés », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Si au départ les Américains pensaient que seule la diplomatie permettrait de résoudre le problème iranien, maintenant ils comprennent que c’est un peu plus compliqué et qu’il faudrait peut-être chercher une voie différente ».

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 09:43
Par Constance Le Bihan pour Guysen International News
Dimanche 26 juillet 2009 à 20:43
 
 
Près de trois millions de Kurdes d’Irak ont élu samedi leurs représentants. Un processus démocratique qui donne à la province autonome du Kurdistan une nouvelle légitimité. Mais, à l’heure du retrait américain, les velléités indépendantistes des kurdes pourraient faire ressurgir le spectre d’un éclatement de l’Irak.
 

Bien sûr, depuis l’autonomie du Kurdistan en 1991, il y avait eu des répétitions générales. Mais aujourd’hui, c’est une première. Alors, pour inaugurer l’élection au suffrage universel du président de la province et des 111 députés du parlement kurde, la foule est venue en masse. Deux bulletins de votes et un doigt badigeonné d’encre plus tard – pour éviter les fraudes – et voici la province rebelle d’Irak qui s’offre un nouveau départ. Peut-être, une échappée vers l’indépendance.

Les résultats ne seront connus que d’ici quelques jours. Mais avec un taux de participation de 78% et vingt-quatre partis politiques en lice, le processus électoral a déjà des allures de victoire démocratique. Un « succès » a conclu le président de la Commission électorale Faraj al Haidari.
 
« C'est la première fois de ma vie que j'ai l'impression de participer à une élection où il existe plusieurs choix et une vraie concurrence », a indiqué à l'AFP Ziz Hassan, un ingénieur de 44 ans, devant un bureau de vote à Souleimaniyeh, la deuxième ville du Kurdistan. Au moment du dépouillement les premières surprises apparaissent.
 
A Souleimaniyeh, la jeune liste d’opposition Gorran semble avoir damné le pion à la liste « Kurdistania », menée par les mammouths politiques du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et de l’Union patriotique du Kurdistan (UDK). 
 
Représentés par l’actuel président du Kurdistan Massoud Barzani (PDK- conservateur) et le président du Parlement kurde et président d’Irak Jalal Talabani (UDK- libéral), les deux poids lourds du Kurdistan sont contestés par une société civile naissante.
 
Si la jeune garde de Gorran, « changement » en kurde, menée par Noucherwan Moustapha reconnaît à ces poids lourds d’avoir lutté contre le régime autoritaire de Saddam Hussein, ils s’en prennent aux vieilles traditions claniques au Kurdistan et à la généralisation de la corruption.
 
Malgré cette nouvelle offre politique, les sondages indiquent que le président sortant Massoud Barzani, 63 ans, devrait être reconduit dans ses fonctions. Si tel était le cas, le président pourrait se targuer du succès de son credo : plus d’autonomie pour le Kurdistan irakien.
 
 
Branle bas de combat contre Bagdad
 
Bagdad ne voit pas d’un très bon œil cet « été des peuples » kurde qui pourrait sonner le glas de l’Etat fédéral. Le Kurdistan, qui contrôle trois des dix-huit gouvernorats d’Irak, possède déjà son drapeau, son hymne national, ses représentations diplomatiques et même un service de sécurité, les Peshmergas.
 
Aujourd’hui, le président Massoud Barzani revendique seize nouveaux secteurs. Dont la ville de Kirkouk, véritable pomme de discorde avec Bagdad. Considérée comme la capitale historique du Kurdistan, Kirkouk regorge de 13% des réserves pétrolières irakiennes. Forts de leur nouvelle légitimité démocratique, les nationalistes Kurdes pourraient s’aventurer à livrer bataille contre le gouvernement irakien. Mais pour le gouvernement, il n’est pas question de laisser cette ville stratégique aux mains des Kurdes.
 
 
L’eau courante avant l’indépendance
 
Malgré les tensions croissantes entre Bagdad et Erbil, la capitale kurde, l’ouverture d’un conflit est peu envisageable. Pour la majorité des Kurdes, l’amélioration de l’accès à l’eau courante ou à l’électricité passe avant l’indépendance. Et pour Bagdad, la lutte contre l’islamisme arabe est la priorité n°1.
 
Si le parti d’opposition Gorran capte les voix de jeunes qui soutiennent coûte que coûte la cause des indépendantistes, les barons politiques de l’UDK et le PDK préfèrent faire profil bas face à Bagdad.
 
Lundi 13 juillet, le Parlement kurde a reporté la date d’un référendum constitutionnel sur l’annexion des seize provinces revendiquées. Le référendum devait avoir lieu le 25 juillet – jour des élections présidentielles. Sous la pression de Bagdad, il a été ajourné.
 
De son côté, le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a tendu la main aux kurdes indiquant que ces élections étaient une étape « pour bâtir un Irak démocratique et jouir des richesses du pays dont la dictature [de Saddam Hussein] nous a privées ».
 
Les velléités indépendantistes kurdes achoppent également sur les divisions internes au Kurdistan. Alors que les 40 millions de Kurdes sont éclatés entre la Turquie, l’Irak, la Syrie et l’Iran, la communauté kurde d’Irak est également morcelée. Il y a à peine dix ans, l’UDK et le PDK se livraient une guerre sanglante. Pour ferrailler, ceux-ci n’avaient pas hésité à demander l’aide de l’Iran, pour l’UPK, et de Saddam Hussein, pour le PDK.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 07:05


Barack Obama - JPG - 61.9 ko



Le Lobby OBAMA (J.Street, financé par G. Soros)

http://forward.com/articles/110371/

Par James Kirchick
Traduit par Marc Brzustowski

Publié le 22 juillet 2009, dans l’édition du  31 juillet 2009.

Lorsque le groupe autoproclamé “pro-Israël, pro-pacifisme » J Street a été fondé, il y a un peu plus d’un an, nombreux étaient ceux dans la communauté juive qui prédisaient qu’il aurait peu sinon aucune influence dans la formulation de la politique étrangère américaine. Alors que les Juifs Américains sont, sur le plan politique, plutôt majoritairement orientés au centre-gauche, ils apparaissent aussi adopter plutôt la vision des faucons en ce qui concerne Israël. Un sondage de 2007 réalisé par le Comité Juif Américain a démontré que la grande majorité des Juifs Américains pensent qu’Israël « ne peut parvenir à la paix avec un gouvernement palestinien dirigé par le Hamas » et que « l’objectif des Arabes n’est pas la réappropriation des territoires occupés, mais plutôt la destruction d’Israël » - des vues radicalement aux antipodes du soutien de J Street pour des négociations avec le Hamas et sa tendance à accuser Israël de faire obstacle au processus de paix.

Le relativisme moral de J Street a été exposé en pleine lumière dans sa réaction à l’opération « plomb durci » à la fin de l’année dernière. Nul autre que le Rabbi Eric Yoffie, chef du mouvement réformiste et l’un des plus importants dirigeants juifs libéraux, a sermonné l’organisation dans ses quelques pages (de bulletin), décrivant sa dénonciation de l’opération militaire israélienne contre le Hamas, comme « très mauvaise » et « profondément douloureuse ». En dépit de ses revendications, J Street ne représente pas le principal courant d’opinion juive dans ce pays, et serait totalement isolé en Israël, où la population juive était presque unanime dans son soutien à (l’opération) « Plomb Durci ». En dépit de ce rejet de la vision de J Street par la communauté juive, l’organisation semble avoir gagné le soutien le plus important d’entre tous : l’Administration Obama.

Le 13 juillet, le directeur exécutif de J Street, Jeremy Ben-Ami, s’est joint à un groupe trié sur le volet de dirigeants juifs pour une rencontre à la Maison Blanche avec le Président Obama. Le thème de la rencontre consistait à aplanir les tensions qui n’ont pas manqué d’émerger entre la communauté pro-israélienne et l’Administration, tensions ravivées par la propension récente à faire pression et critiquer publiquement Israël. C’est dans l’exécution de ses manœuvres stratégiques –en forçant Israël à faire des choses que ses leaders et sa population réprouvent –que J Street a fait la preuve qu’il était (un outil) de grande valeur pour Obama.

Aussi bien Obama que J Street ont fait une fixation sur le thème des implantations. L’un comme l’autre semblent croire qu’un gel des implantations est la clé qui ouvrira les portes à la paix au Moyen-Orient – si ce n’est à la paix globale. Dans leurs analyses, seule une pression américaine peut mener à une solution, comme si les Israéliens étaient trop bornés et paranoïaques pour comprendre ce qui peut être le mieux dans leur propre intérêt ( en effet, on a rapporté qu’Obama a dit aux dirigeants juifs rassemblés qu’Israël a besoin « de s’engager dans une sérieuse introspection » -quelque chose que notre Président, en tant qu’auteur de non pas un mais deux mémoires sur la question, peut revendiquer comme ne relevant pas d’une expertise inconsidérée).

Qui donc alors semble empêcher le plein épanouissement d’une indispensable direction américaine ? D’après le discours de J Street, ce sont les organisations juives instituées qui détournent la politique étrangère américaine en faisant obstruction aux pressions qui, sans cela, mèneraient à la paix. Et qui peut le mieux contrer l’influence de ce présumé « lobby pro-Israël » sinon d’autres Juifs ? J Street et la constellation d’organisations « pro-Israël » d’extrême-gauche apportent un label casher à l’approbation de l’équivalence morale impérieuse autant que bizarre d’Obama. Si l’on plaque Israël dans le rôle de l’obstructionniste, comme ce chauffeur « ivre » auquel il faut confisquer les clés de son véhicule (ainsi que Ben-Ami l’a décrit dans l’un de ses moments les plus candides), Obama aura alors les mains libres pour contraindre les parties à se rendre à la table des négociations de paix. Et ainsi cueilli, un nouvel accord d’Oslo pourrait être arraché à un Israël récalcitrant (quelles que puissent être, du reste, les conséquences désastreuses d’un tel accord – l’édification d’une infrastructure terroriste, une détérioration de l’économie palestinienne, l’approfondissement d’une défiance mutuelle – qui seront alors répétées).

Pour parvenir à cette fin, J Street semble dépenser presque toutes ses ressources à cogner sur les supporters d’Israël. Ceux qui ne sont pas d’accord avec les positions de l’organisation sont dénoncés de façon routinière comme d’ « extrême-droite » ou « extrémistes ». Plutôt que de prêter la moindre attention au terrorisme antisémite meurtrier et de faire obstacle à une théocratie bientôt dotée de l’arme nucléaire à laquelle Israël doit faire face, J Street préfère débiter sans compter des articles de blogues, des déclarations et éditoriaux dans la presse, dénonçant les personnalités qu’il croit être les véritables obstacles à la paix : les partisans fidèles de la défense d’Israël comme le Pasteur John Hagee, le Sénateur Joe Lieberman et l’ancien orateur du Congrès Newt Gingrich.

Dans le même temps, l'organisation n'hésite pas à s’écarter de son chemin pour défendre ceux dont le soutien à l’Etat juif, est au mieux, plus qu’hésitant. Dans les derniers mois, J Street a adopté récemment la cause fameuse d’une obscure représentante (démocrate) au Congrès venue du Maryland, Donna Edwards. En janvier, après la fin de l’opération « plomb durci », Edwards faisait partie d’une poignée de représentants « présents » au vote sur une résolution exprimant son soutien au droit d’Israël de se défendre. Lorsque des dirigeants juifs l’ont directement critiquée, J Street a dépensé 15 000 $ pour Edwards en à peine quelques heures. Ben-Ami a produit une motion de défiance déclarant : «  C’est exactement ainsi que –depuis des décennies- les groupes pro-israéliens institués ont renforcé le mot d’ordre de l’extrême-droite concernant Israël en imposant sa discipline au Congrès » (notons l’homologation comme « extrême-droite » d’une résolution introduite par Nancy Pélosi et soutenue par 390 membres du Congrès). L’effet produit par J Street soutenant des personnages comme Edwards se traduira par l’enhardissement des critiques d’Israël (comme l’Administration Obama sera toujours capable d’en référer à J Street pour valider ceux qu’ils considèrent comme « pro-israéliens » de bonne foi) et l’affaiblissement du soutien solide, bipartisan dont l’Etat Juif a toujours bénéficié au Congrès.

Un sondage de Greenberg Quinlan Rosner publié le mois dernier démontrait que seulement 46% des électeurs enregistrés pensaient qu’Israël était prêt à s’engager pour la paix, une baisse par rapport aux 66%, juste avant l’arrivée d’Obama au Bureau Ovale. De plus, seulement 44% pensaient que l’Amérique devait soutenir Israël, une baisse par rapport aux 71% juste un an auparavant. Il est impossible d’isoler une cause unique pour expliquer ce déclin de la sympathie envers Israël, mais il est certain que le changement de ton à la Maison Blanche y a joué un rôle substantiel. Il est encore plus douloureux de penser que ces activistes ostensiblement « pro-Israël » contribuent et façonnent cette sombre transformation des attitudes du public.

James Kirchick est assistant éditorialiste à The New Republic.

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 09:28
Mardi 21 juillet 2009

 

"Le problème, selon moi (Obama), c'est qu'on n'a pas l'impression que les gens de Wall Street aient le moindre remords " déclare le 20 Juillet le naïf qui siège à la Maison Blanche à la chaîne de télévision PBS. C'est pour cela que "les réformes du système de régulation que nous proposons sont tellement importantes".

Autrement dit: si les gens de Wall Street avaient changé "de nature et de comportement", selon les dires d'Obama, les réformes du système financier n'auraient pas été nécessaires.

Obama croit donc qu'il est possible que les hommes changent de nature et par conséquent de comportement après un événement fâcheux qui les atteint, au portefeuille, par exemple. Bel optimisme en vérité ou méconnaissance totale de la nature humaine. Disons plutôt naïveté insondable et ignorance crasse des hommes et de ce qui les meut, mais pas seulement: ignorance crasse de l'histoire des peuples et des civilisations, des enjeux politiques et des différends théologiques profonds comme les grandes failles de l'océan. Obama croit en une seule chose, c'est à la magie du verbe, mais de son verbe à lui. Erreur profonde; son verbe à lui ne vaut que les phrases du téléscripteur qui fait défiler les mots qu'il doit prononcer, et, qui une fois dites, disparaissent pour toujours des écrans géants, comme ils disparaissent de la mémoire des hommes qui ont écouté ses phrases.

Rappelons nous son discours prononcé au Caire le 4 Juin, panégyrique de l'Islam, de la civilisation arabo-musulmane, de son apport à l'humanité jadis, et de ses promesses en des lendemains qui chantent, aujourd'hui. Obama espérait sans doute, qu'en échange de son discours, les Musulmans changeraient, selon ses dires, "de nature et de comportement", comme les requins de Wall Street précisément. Profonde déception du naïf: rien n'a changé, ni en Afghanistan, ni au Pakistan, ni en Irak, ni en Iran, ni nulle part ailleurs. En échange de ses belles phrases laudatives du monde musulman, Obama n'a obtenu qu'une intensification de la guerre, une poursuite de l'armement nucléaire de l'Iran et un immobilisme total des partenaires arabes sensés faire avancer le shmilblic au Moyen-Orient. Je préfère le mot "shmilblic" à "pourparlers de paix, négociations avec l'Etat hébreu", ou tout autre vocable pompeux, les uns plus creux que les autres.

Le modus operandi d'Obama est immuable: D'abord il donne: de l'argent aux banquiers de Wall Street, des courbettes au Roi d'Arabie, des manifestations d'espoir (I am excited) dans la manière dont se déroulaient les élections en Iran, avant que les résultats et la suite ne soient connus, et attend en échange des bonnes choses et des résultats qui correspondent à ses attentes. Les résultats étant systématiquement contraires à ses attentes, il est déçu. Déçu par la nature humaine, déçu que les gens et les événements n'évoluent pas conformément à ses prévisions. Dernière étape il va punir ceux qui ne régissent pas comme il l'espérait; en commençant par Israël, bien entendu. C'est tellement plus facile que donner la leçon aux Talibans. Une punition légère d'abord, de semonce, qui consiste à réduire les vivres à l'Etat hébreu, en attendant de punitions plus sévères qui consisteraient à réduire la fourniture de pièces détachées aux armes acquises par Israël aux Américains.

Pour l'instant on est là: Deux cas de figures sont possibles: le premier c'est une transformation légère de la nature et du comportement d'Obama, à savoir que la naïveté fasse place à un peu plus de réalisme, et le second c'est que sa naïveté soit définitivement indécrottable. Pour plus de détails, interrogez les psychanalystes de vos connaissances car je ne mes risquerai pas à un diagnostic médical, j'ignore si ces choses là peuvent changer.

Le monde commence à s'interroger: et si ce Monsieur était à la fois naïf et sourd à la cacophonie qui se moque de ses beaux discours, et s'il y avait erreur sur la personne et si l'habit ne faisait pas le moine?

Les amateurs de People continuent à l'encenser mais de plus en plus de voix s 'élèvent pour stigmatiser le vide sidéral que produisent ses prises de position et ses discours. Il est vrai que le verbe est puissant et créateur mais pas le verbe d'Obama, le Verbe avec un très grand V. qui se rie du verbiage du naïf qui occupe aujourd'hui la Maison Blanche.

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 22:50

Par Anne Bayefsky | jewishworldreview.com | Adaptation française de sentinelle 5769

vendredi 24 juillet 2009

Le Président Barack Obama a rencontré pour la première fois lundi dernier les dirigeants d’organisations juives triées sur le volet, et des fuites sur cette réunion montrent clairement un phénomène. Le seul pays libre au Moyen Orient n’a plus d’ami chez le dirigeant du monde libre. Obama est le président américain en fonction le plus hostile dans l’histoire de l’Etat d’Israël.

C’était la toute première réunion avec les dirigeants de la Communauté juive. Des requêtes antérieures pour une audience de la part des plus importantes organisations juives auraient été ignorées. Six mois après sa prise de fonction, le président a fini par adresser une invitation pour arrêter l’hémorragie. Un nombre cr oissant de Juifs, y compris parmi l’immense majorité qui a voté pour Obama, a émis de graves préoccupations sur ses projets réels.

La réunion cependant, n’a pas servi de tremplin à un engagement marqué ni à un dialogue renouvelé. Au lieu de cela, il décida de cueillir son auditoire juif en y incluant de nouveaux venus, Tel J Street*, disposant de peu de soutien de l’essentiel du monde juif, en blackboulant « l’Organisation Sioniste d’Amérique » (ZOA). Le plus ancien groupe pro Israël au Etats-Unis voix que Obama ne voulait pas entendre, avec un bureau à Washington placé juste derrière en importance numérique avec l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). Cela a permis de continuer le dialogue engagé avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, mais pas avec le président de ZOA, Mort Klein.

L’alarme croissante dans la communauté juive fut aussi une chose que la Maison Blanche était encline camoufler. Ils ont refusé de placer la réunion sur l’agenda public du président jusqu’à ce qu’il soit publié. La Maison Blanche a exigé une stricte confidentialité et publié un communiqué laconique sur sa survenue après qu’il fût terminé.

REVEILLEZ – VOUS !

Mais on ne peut pas passer sur la troublante réalité qui en est ressortie. Le président a déclaré à son auditoire qu’il préférait mettre la lumière entre les Etats Unis et Israël. Sa justification : « Il n’y avait pas de clarté entre les positions des USA et celles d’Israël au cours des huit dernières années, et aucun progrès n’a eu lieu. »

A l’évidence, le désengagement unilatéral de la bande de Gaza, de 21 implantations et 9000 résidents ne comptent pour rien. La direction terroriste et la rue palestinienne ont refusé d’accepter un Etat juif au cours des huit années écoulées (et des 53 précédentes) parce que les Etats-Unis n’ont pas ajouté assez à l’isolement d’Israël.

Le président croit apparemment que les Palestiniens cesseront probablement de recourir au terrorisme, à l’incitation à la violence et à l’antisémitisme rampant si les Etats Unis mettent plus de pression sur leurs victimes. Même si Obama ne le comprend pas, Mahmoud Abbas le sait. Il refuse désormais de négocier quoi que ce soit avec le nouveau gouvernement israélien jusqu’à ce que les conditions d’Obama sur un règlement soient obtenues.

Pendant l’audience, le président a décrit à plusieurs reprises sa nouvelle politique dans les termes de l’un des mantras favoris de Yasser Arafat, « l’impartialité ». C’est du langage ‘diplo’ pour une équivalence morale entre une guerre arabe contre l’autodétermination juive lancée depuis des décennies à la naissance d’Israël, avant que la moindre « occupation » et les conditions de « réfugiés » palestiniens de la troisième génération conservés dans les limbes en attendant de la destruction d’Israël. Mais l’impartialité d’Obama n’était pas un lapsus linguae. Lors de son discours du Caire, le président a mis en équivalence l’Holocauste et la « dispersion » palestinienne.

Le président a mis en avant sa stratégie de forte pression publique sur Israël de façon à obtenir plus de crédibilité avec les pays arabes. Il doit avoir voulu parler du type de crédibilité qui provient de sa politique d’abandon « d’une porte ouverte » à l’Iran après son élection discréditée.

UN PRESIDENT DEMOCRATE BLAMANT LES MEDIA ?

Obama a dès lors proclamé que la très large perception par les media d’un projet politique anti-Israël était totalement la faute des media parce qu’ils sont seulement intéressés par les histoires de « chiens enragés ». Quand une administration renvoie un ambassadeur en Syrie bien que celle-ci soit toujours l’un des pays clés parrains du terrorisme, l’hôte des chevilles ouvrières terroristes attachées à l’annihilation d’Israël, et a été surprise à tenter d’acquérir des armes de destruction massive, l’affaire est tirée par les cheveux d’accord, mais vraie.

Le président a plaisanté de ce que la chaîne Al Jazeera diffuse souvent des photos le représentant en Yarmulke* au Mur Occidental. A l’exception de la photo de couverture pendant la campagne électorale destinée à tromper un auditoire juif qui ne s’en amuse plus.

Des articles ont aussi cité des déclarations du président proclamant qu’Israël doit désormais « s’engager dans une sérieuse introspection ». Envisager qu’Israël est un pays démocratique obligé d’envoyer ses enfants dans les Forces Armées pendant deux ou trois ans, et ses hommes dans la réserve pour 25 années supplémentaires, ce n’est pas l’audace de l’espoir*. C’est juste de l’audace.

Il n’y a aucun doute que la pression sur Israël de la part de l’administration Obama va empirer, comme le président l’a dit au groupe : « il n’y a qu’une étroite fenêtre d’opportunité pour faire avancer le processus de paix ». Chacun a compris la menace. La fenêtre étroite, ce sont les ambitions politiques définies par Obama lui-même, sans relation avec les réalités du Moyen-Orient, ou le bien-être aussi bien d’Israël que des Etats-Unis.

Anne=2 0Bayefsky est membre senior du prestigieux “Hudson Institute”, directeur du « Touro Institute « sur les droits de l’homme et l’holocauste ; et rédactrice en chef du site de veille sur l’ONU : www.EYEontheUN.org.


Notes du traducteur :

J Street : Nouveau lobby de Juifs américains et canadiens milliardaires et de ‘Gauche’ (caviar évidemment), prétendument pro-Israël, voulant concurrencer l’AIPAC, tapant à bras raccourcis sur le sionisme. L’un de leurs leaders est l’inénarrable « philanthrope » George Soros, dont la fortune est bâtie sur la spéculation.

Yarmulke : chapeau noir bordé de fourrure des Juifs orthodoxes.

‘Audacity of Hope’ : Premier discours célèbre qui a lancé Obama dans la course présidentielle.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 09:40




Les États-Unis pourraient sanctionner Israël d’un milliard de dollars

Le Point

lundi 20 juillet 2009


Mais 

200 millions de dollars des USA pour l’AP
Les Etats-Unis devraient octroyer à l'Autorité palestinienne la coquette somme de 200 millions de dollars pour la "soulager" de la crise budgétaire qu'elle est en train de traverser.  Cette information a été communiquée par l'entourage de Salaam Fayad,  chef du cabinet de l'AP. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton devrait l'annoncer officiellement dans la journée. Cette somme aurait été promise aux Palestiniens au mois de mars dernier.
[24/07/2009 10:08] 


Les États-Unis pourraient réduire d’un milliard de dollars les garanties bancaires accordées par le Trésor américain à des emprunts d’Israël pour compenser les investissements dans les colonies, a indiqué lundi un quotidien économique israélien.

Selon Calcalist , en 2003, le Congrès avait accordé des garanties bancaires américaines d’un montant de 9 milliards de dollars pouvant être utilisées par Israël pour lever des emprunts dans des conditions avantageuses sur les marchés financiers américains. Sur ce total, il reste une tranche de 2,8 milliards de dollars qui doivent être utilisés avant 2011, poursuit ce journal qui appartient au groupe Yédiot Aharonot.

Mais l’administration américaine pourrait retrancher un milliard de dollars correspondant aux investissements publics israéliens effectués au-delà de la "ligne verte", qui marquait les frontières israéliennes avant la conquête en 1967 de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, du plateau du Golan et de Jérusalem-est. Jusqu’à présent, Israël a utilisé 4,1 milliards de dollars pour lancer des emprunts tandis que le gouvernement américain a déjà retranché 290 millions de dollars en novembre 2003 et 740 millions de dollars en mars 2007 au titre des investissements au delà de la ligne verte.

"Nous n’acceptons pas que des Juifs ne puissent pas vivre et construire à Jérusalem-est"

La radio militaire avait récemment rapporté que le budget 2009 prévoyait 250 millions de dollars de crédits pour les colonies de Cisjordanie malgré les pressions du président américain Barack Obama en faveur d’un gel de la colonisation. Ces crédits, dispersés sous différents postes, sont notamment destinés à des investissements dans la construction de logements et le développement d’infrastructures, avait ajouté la radio. La radio militaire a également indiqué lundi que le gouvernement avait donné son feu vert à un investissement de 30 millions de shekels (7,5 millions de dollars) de l’Agence juive, un organisme para-gouvernemental, dans des projets de construction situés notamment en Cisjordanie.

Dimanche, le projet de construction de 20 logements juifs à Jérusalem-est avait provoqué une nouvelle passe d’armes entre Israël et les Etats-Unis sur la colonisation dans les territoires occupés. Selon un responsable gouvernemental israélien, l’ambassadeur d’Israël à Washington, Michael Oren avait été convoqué au département d’État pour s’expliquer sur ce projet. "Nous n’acceptons pas que des Juifs n’aient pas le droit de vivre et construire où que ce soit à Jérusalem-est", annexé depuis 1981, a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de la réunion hebdomadaire du cabinet. "De telles restrictions sont inadmissibles."

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 21:20

par Daniel Pipes
Philadelphia Bulletin
21 juillet 2009

http://fr.danielpipes.org/7473/obama-et-israel-au-bord-du-gouffre

Translation of the original text: Obama and Israel, Into the Abyss
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Ce que j'ai qualifié de « revirement rapide et rude contre Israël » de l'administration Obama a eu trois effets rapides, prévisibles et contre-productifs. Ceux-ci indiquent de nouvelles difficultés à venir.

Premier effet : la décision de Barack Obama de commencer à se montrer dur envers Israël se traduit par une escalade d'exigences palestiniennes adressées à Israël. Au début du mois de juillet, le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et Saeb Erekat, son meilleur négociateur, ont insisté sur cinq concessions unilatérales de la part d'Israël

  • Un Etat palestinien indépendant ;
  • Israël réduit à ses frontières d'avant juin 1967 , moins un pont de terre palestinien entre la Cisjordanie et la bande de Gaza ;
  • Un « droit au retour » des Palestiniens en Israël ;
  • Résolution de toutes les questions liées au statut permanent sur la base du plan Abdullah 2002 ; et
  • Un arrêt complet de la construction par les Juifs dans la partie est de Jérusalem et en Cisjordanie.

Les Palestiniens et les Américains sont le public visé par cette liste préalable, des exigences tellement exorbitantes que la volonté israélienne est seulement réduite à faire des concessions.

 


L'ancien hôtel Shepherd à Jérusalem-Est .

Deuxième effet : le gouvernement américain prend ses ordres de Mahmoud Abbas et les transmet aux Israéliens. Abbas s'est plaint aux Américains de la construction de 20 appartements et d'un garage souterrain dans le quartier de Jérusalem-Est, Shimon Hatzadik, à 1,4 km au nord de la Vieille Ville, ce qui changerait l'équilibre démographique de Jérusalem . Le Département d'Etat a rapidement convoqué l'ambassadeur d'Israël à Washington, Michael Oren, le 17 juillet et l'a chargé d'interrompre le projet de construction.

 

Un peu d'histoire des origines : les sionistes ont fondé le quartier de Shimon Hatzadik en 1891 grâce à l'achat de terres aux Arabes, puis, en raison des émeutes arabes et de la conquête jordanienne, ont abandonné la région. Amin al-Husseini, mufti pro-nazi de Jérusalem, a construit un édifice dans les années 1930 qui plus tard fut transformé en l'hôtel Shepherd ( à ne pas confondre avec le célèbre hôtel Shepheard au Caire). Après 1967, les Israéliens ont appelé cette terre « biens des absents ». Irving Moskowitz, un homme d'affaires américain, a acheté le terrain en 1985 et loué l'édifice à la police des frontières jusqu'à 2002. Son entreprise, C et M PROPERTIES, a obtenu l'autorisation finale, il y a deux semaines, pour rénover l'hôtel et construire des appartements sur le terrain.

Troisième effet : l'exigence des Etats-Unis a suscité la détermination israélienne de ne pas plier mais de réaffirmer ses positions traditionnelles. Oren a rejeté l'exigence du Département d'Etat. Le premier ministre Binyamin Netanyahu, qui a avoué être « surpris » par la demande des USA, a assuré à ses collègues « Je ne plierai pas dans cette affaire ».

Publiquement, Netanyahu a fermé la porte aux concessions. Insistant sur le fait que la souveraineté israélienne sur Jérusalem « ne pouvait pas être contestée », il a noté que « les résidents de Jérusalem peuvent acheter des appartements dans n'importe quel endroit de la ville » et il a ostensiblement rappelé que « ces dernières années des centaines d'appartements dans les quartiers juifs et dans la partie ouest de la ville ont été achetés – ou loués-à des résidents arabes- et nous ne nous en étions pas mêlés.

« Ceci signifie qu'il n'y a pas d'interdiction faite aux Arabes d'acheter des appartements dans la partie ouest de la ville et qu'il n'est pas interdit aux Juifs d'acheter ou de construire des appartements dans la partie est de la ville. Il s'agit de la politique d'une ville ouverte, une ville indivisible qui ne fait pas de discrimination en fonction de la religion ou de l'appartenance nationale. »

Puis, sa finale cinglante : « Nous ne pouvons pas accepter l'idée que les Juifs n'auraient pas le droit de vivre et d'acheter partout dans Jérusalem.

Je ne peux qu'imaginer ce qui se passerait si quelqu'un proposait que les Juifs ne pourraient pas vivre dans certains quartiers à New York, Londres, Paris ou Rome. Ce serait certainement un tollé international. [Selon le même critère], nous ne pouvons donc pas accepter un tel décret dans Jérusalem. »

Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères, a affirmé avoir le même point de vue, alors que Yuli Edelstein, ministre de l'information et de la diaspora, ajoutait que l'exigence américaine « démontre combien il est dangereux de se laisser entraîner dans des négociations sur le gel de la construction. De telles discussions mèneront à une exigence de geler complètement nos vies dans l'ensemble de l'Etat d'Israël. »

A partir du 27 mai, quand l'administration Obama a commencé son attaque contre les « implantations » israéliennes, il fut fait preuve d'une naïveté inattendue ; cette administration devrait-elle vraiment ré-apprendre pour elle-même le fait bien connu que Washington échoue lorsqu'il mène à la baguette son principal allié au Moyen-Orient ? Il a ensuite affiché une vigoureuse incompétence en choisissant un combat sur une question où un consensus israélien existe – non pas sur un « poste avancé » lointain mais sur un quartier de Jérusalem qui s'enorgueillit d'une origine historique sioniste remontant à 1891.

Combien faudra-t-il de temps pour qu'Obama comprenne son erreur et revienne en arrière ? Combien de dégâts seront faits entre-temps ?

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 05:12
Par JPOST.COM 
21.07.09

Dan Meridor (Likoud) n'a pas l'air décidé à apaiser les tensions avec Washington sur la question du gel des implantations.


PHOTO: DR , JPOST

Le ministre des Services de Renseignements a en effet affirmé mardi que selon une entente claire vieille de six ans entre les Etats-Unis et Israël, ce dernier est autorisé à construire à l'intérieur des limites déjà existantes d'une implantation.

Pour le ministre, le refus de l'administration Obama de reconnaître et de respecter ces accords antérieurs est profondément problématique.
D'autant plus, a ajouté Meridor, que l'Etat hébreu a honoré ses engagements de la Feuille de route concernant le gel des implantations selon des paramètres établis par Washington.

"C'est très important pour nous que les accords passés avec l'ancienne administration américaine ne soient pas ignorés", a insisté le ministre.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Jérusalem organisée par l'organisation internationale The Israel Project, il a précisé que la crédibilité des accords ou ententes à venir étaient ici en jeu.

Meridor s'est également exprimé au sujet d'un accord futur avec les Palestiniens. D'après lui, la reprise des négociations avec l'Autorité palestinienne (AP) inquiète Israël.

Commentant les propos du négociateur de l'AP, Saeb Erekat, selon lesquels les Palestiniens n'ont pas d'intérêt à faire des compromis et restent sur l'idée qu'Israël doit faire des propositions plus généreuses, le ministre a souligné : "Tant que les Palestiniens pensent de cette façon, il n'y aura malheureusement pas d'accord permanent."

Interrogé par le Jérusalem post sur le fait de savoir si les Palestiniens avaient répondu aux obligations de la phase I de la Feuille de route - mettre fin au terrorisme et à la violence, normaliser la vie des Palestiniens et mettre en place les institutions palestiniennes - Meridor a affirmé qu'il y avait effectivement eu une réduction de l'incitation à la violence contre Israël et que les troupes de l'Autorité palestinienne entrainées sous la surveillance du général américain Keith Dayton avaient effectué des progrès pour imposer la loi et l'ordre en Judée-Samarie.

Cependant, a tempéré Meridor, elles n'ont pas su collecter les armements illégaux. Au lieu, ils ont été récupérés par le Hamas qui a pris le contrôle dans la bande de Gaza.

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 12:39

[Mardi 21/07/2009 11:33]

 


Sur fond de tension entre les Etats-Unis et Israël, concernant la construction juive dans le quartier de Sheikh Jerah’ (Shimon Hatsadik) à Jérusalem, le nouvel ambassadeur d’Israël aux USA, le docteur Michael Oren, a présenté lundi soir ses lettres de créance au président Barack Obama. 

Des tensions confirmées d’ailleurs par le porte-parole du département d’Etat américain, Philip Crowley, qui a déclaré que l’opposition des Etats-Unis n’était pas nouvelle et que la construction à Jérusalem-Est était « également soumise aux pourparlers entre Israël et les Palestiniens ».

C’est donc dans ce contexte que le nouvel ambassadeur s’est présenté lundi soir à la Maison Blanche en compagnie de son épouse Sally, de ses trois enfants et de ses parents. A l’issue de la cérémonie, le Dr Oren a confié au site Ynet qu’il venait de vivre un moment très émouvant. Et d’ajouter: « Pour moi, c’est la réalisation d’un rêve, c’est un grand honneur … mais également de lourdes responsabilités ».

Le président Obama s’est montré très aimable avec son hôte, lui adressant des compliments très flatteurs, mais vu la brièveté de l’entretien, les deux hommes n’ont pas eu le temps de débattre d’un sujet quelconque.

Conformément au protocole, le diplomate est arrivé à la Maison Blanche avec son épouse dans une limousine du département d’Etat, arborant les drapeaux d’Israël et des Etats-Unis. Il n’était pas le seul à prendre ses nouvelles fonctions, il était en compagnie de six autres ambassadeurs venus également se présenter au président des USA. Oren a remis à Obama une lettre du président de l’Etat Shimon Pérès et a reçu de sa main une lettre de l’administration américaine. 

Oren, âgé de 53 ans, est originaire des Etats-Unis et il est monté en Israël en 1979. Historien de formation, il a choisi le monde universitaire avant d’entamer sa carrière de diplomate. Il a dû renoncer à sa nationalité américaine pour obtenir son poste d’ambassadeur. Le gouvernement israélien a confirmé sa nomination le 3 mai dernier et il est arrivé à Washington le 23 juin.

par Claire Dana-Picard

actu.co.il

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 06:08



Sans parler de sa politique étrangère !!! Bon bref tu as un sacré boulot chez toi, N'y a t'il donc pas de problemes immobilier chez toi, que tu viennes nous en créer chez nous ?

"La diplomatie intelligente d'Obama"

Dans un article publié dans le magazine "National Review", Eliott Abrams, qui fut vice conseiller à la Sécurité Nationale de G.W. Bush, ironise sur la "diplomatie intelligente" de Barack Obama, concernant le Moyen-Orient, et affirme que l'exigence de geler la construction dans les territoires a créé un "énorme problème" pour les deux parties, et un cercle vicieux dont il sera difficile de sortir.


Selon Abrams, toute concession visant à un arrêt partiel de la construction, que George Mitchell pourrait hypothétiquement obtenir de Jérusalem, aurait éventuellement pour effet de ramener Mahmoud Abbas à la table des négociations, mais l'Autorité Palestinienne serait alors accusée par le Hamas d'avoir bradé le droit des Palestiniens.

Par ailleurs, l'ancien conseiller du président Bush laisse entendre que l'envoyé spécial d'Obama au Moyen-Orient pourrait prochainement présenter sa démission.

 

 

Barack Obama, confronté à de premiers signes sérieux de doute chez les Américains après six mois de pouvoir, va payer de sa personne pour réaliser une grande réforme du système de santé dont le succès ou l'échec pourrait être déterminant pour la suite de sa présidence.

Avec 59% d'opinions favorables, M. Obama reste un président populaire, indique un sondage publié lundi.

Mais c'est la première fois qu'il recueille moins de 60% dans cette enquête pour la chaîne de télévision ABC News et le quotidien Washington Post. C'est aussi six points de moins qu'en juin.

Avec un chômage à plus de 10% dans 15 Etats et à Washington, une reprise de l'activité économique qui tarde et un déficit dépassant 1.000 milliards de dollars, M. Obama voit la proportion des insatisfaits augmenter sur des questions primordiales.

Cinquante-deux pour cent des Américains soutiennent son action économique. Mais ils étaient 56% le mois précédent.

La confiance recule aussi quant à l'efficacité des plans de M. Obama pour améliorer la situation économique: 72% juste avant son investiture en janvier contre 56% aujourd'hui.

Les adversaires républicains de M. Obama, qui restent beaucoup moins populaires que lui mais se rétablissent un peu dans le sondage publié lundi, ne se privent pas de proclamer l'échec du plan de relance de 787 milliards de dollars qu'il a promulgué en février. Non seulement le plan ne fonctionne pas, mais il laisse une dette insupportable aux générations à venir, disent-ils.

La question budgétaire est centrale dans le grand débat du moment: la réforme d'un système de santé décrit comme l'un des plus chers au monde et l'un des moins performants des pays industrialisés.

M. Obama joue gros dans cette affaire et va occuper le devant de la scène dans les prochains jours pour faire adopter la réforme cette année. Le sujet devrait dominer une conférence de presse prévue mercredi. Jeudi, il motivera un déplacement à Cleveland (Ohio, nord).

Lundi, il s'est rendu dans un hôpital pour enfants de Washington pour évoquer ces femmes qui ne peuvent se permettre un suivi de leur maternité ou ces parents qui ne peuvent payer les examens médicaux de leurs petits.

Et il s'en est sévèrement pris à ses adversaires, les décrivant comme les partisans du statu quo.

"L'autre jour, un sénateur républicain disait, je cite: si nous réussissons à arrêter Obama, ce sera son Waterloo à lui. Il sera brisé", a rapporté M. Obama, faisant référence à des propos de Jim DeMint.

"Ce n'est pas de moi qu'il s'agit. Il ne s'agit pas de politique. Il s'agit d'un système de santé éreinte les familles américaines, des entreprises américaines et de l'économie américaine", a-t-il dit.

Les républicains n'ont pas été en reste; leur président Michael Steele a dénoncé les projets de M. Obama comme "une expérience risquée qu'on mène avec notre système de santé au prix de plusieurs milliers de milliards de dollars".

Ce n'est pas la première fois que le président s'engage personnellement pour faire adopter ses projets (comme le plan de relance) ou désamorcer la controverse (sur la fermeture du camp de Guantanamo).

Mais la santé passe pour un test de sa capacité à réformer, à vaincre les réticences dans son propre camp et à rallier une partie de ses adversaires.

Or la réforme ne se heurte pas seulement à l'opposition farouche des républicains. Elle divise les démocrates dont beaucoup, l'esprit déjà aux élections parlementaires à mi-mandat de 2010, la jugent trop chère ou se demandent comment ils vont la défendre auprès de leurs électeurs.

Source.msn.fr 

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