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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 14:55

Non, mais jusqu'où il veut aller celui-là !!!

[Dimanche 19/07/2009 11:12]

 


Les Etats-Unis, qui ne cessent de faire pression sur Israël ces derniers temps pour obtenir le gel des constructions en Judée-Samarie, s’attaquent à présent à Jérusalem. Ils ont en effet réclamé l’interruption d’un projet immobilier, dans le quartier de Sheikh Jerah’ (dont le nom initial est Shimon Hatsadik), dans le quartier Est de la ville. Il s’agit d’un projet privé sur un terrain appartenant au millionnaire juif américain  Irwin Moskowitz.

Le terrain, sur lequel avait été bâtie à l’époque la maison du mufti de Jérusalem Sheikh Amin el Husseini, puis l’hôtel Sheperd, a été acquis tout à fait légalement par Irwin Moskowitz en 1985. Pendant vingt ans, la municipalité a tenté par tous les moyens d’empêcher toute construction sur ce site, en refusant d’accorder les permis de construire aux nouveaux propriétaires. De son côté,  Moskowitz a tenu bon, étant déterminé à étendre le repeuplement juif dans la capitale d’Israël.

En 2005, il a enfin obtenu satisfaction mais ce n’est qu’il y a trois mois qu’il a reçu toutes les autorisations requises. Il peut donc à présent entamer la construction d’une trentaine d’unités de logement, sur trois étages, ainsi que d’un parking souterrain. Une condition a toutefois été posée: que la maison du mufti soit préservée et que le site archéologique soit protégé.

Inutile de préciser que les autorités américaines sont soumises à de lourdes pressions exercées par des Palestiniens aux Etats-Unis sous des formes diverses. L’ambassadeur d’Israël à Washington Michael Oren a même été convoqué en fin de semaine au Département d’Etat pour entendre que la construction devait cesser immédiatement dans cette partie de la ville. Les hauts fonctionnaires avec lesquels il s’est entretenu ont prétendu que ces constructions « rompaient l’équilibre démographique dans le quartier-est de Jérusalem ». Ils se seraient même déclarés « surpris » qu’Israël « puisse se permettre une démarche aussi problématique alors qu’on était en pleins pourparlers pour la question du gel des implantations »

 Oren aurait répondu que « la situation n’était pas comparable à celle des implantations » et aurait ajouté qu’Israël construisait depuis quarante ans à Jérusalem comme dans la Arava et qu’il n’était pas question que ces travaux cessent. Il a en outre précisé que le terrain avait été acquis de façon totalement légale et que les plans de construction étaient conformes à la loi et aux normes.

De son côté, le Premier ministre a réagi dimanche matin, dès l’ouverture du conseil des ministres hebdomadaire, à ces nouvelles exigences. Il a déclaré sans ambages : « Nous ne sommes pas prêts à accepter l’idée que les Juifs ne puissent pas construire dans certaines parties de Jérusalem ».  

Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a rappelé pour sa part que les Arabes bâtissaient de façon illégale dans les quartiers juifs de Nevé Yaakov et de la Guivat Hatsarfatit sans être dérangés d’aucune sorte par les Américains ».

Les nouvelles exigences américaines semblent plaire aux Palestiniens. Hatem Abdel Khader, qui avait encore récemment la charge du dossier de Jérusalem au sein de l’AP, a déclaré que les positions de l’administration américaine étaient « encourageantes ». Il a toutefois fait remarquer qu’il fallait « attendre qu’elles se traduisent en actes sur le terrain » et qu’il ne voyait pour l’instant aucun changement du côté israélien.

par Claire Dana-Picard

Kadima contre les exigences américaines sur Jérusalem

Le parti Kadima, qui généralement ne partage pas les positions du gouvernement actuel, repousse lui aussi les exigences américaines concernant la construction à Jérusalem Est. Le député Yoel Hasson a déclaré que "Jérusalem était la capitale du peuple juif" et n'était "ni une implantation ni un point de peuplement illégal". Il a ajouté que les Américains devaient savoir que sur cette question, il y avait un consensus en Israël. Othniel Schneller, du même parti, a précisé que "les Américains devaient respecter la volonté de la majorité des Juifs du monde qui considéraient que Jérusalem était la capitale de tout le peuple juif".

Actu.co.il 

Et ceux-là.....

Diskin : les Palestiniens empêchent les Juifs d’acheter des terres
Le chef du Shabbak, Youval Diskin, a déclaré au cours du conseil des ministres de dimanche que l'AP a lancé une opération de grande envergure pour empêcher les Juifs d'acheter des terres à Jérusalem. Le Cheikh Youssouf Qaradawi, l'un des mentors spirituels des Frères musulmans et leader de la "coalition de charité" servant à financer le Hamas, a octroyé un budget de 21 millions de dollars à l'achat de propriétés et à l'installation d'infrastructures à Jérusalem par des membres du Hamas.
[19/07/2009 16:00]  

 
Les Etats-Unis demandent à Israël de stopper un projet de colonie à Jérusalem-Est

(AP)

dimanche 19 juillet 2009

L’ambassadeur d’Israël à Washington Michael Oren a été convoqué ce week-end par le Département d’Etat américain qui a demandé l’arrêt d’un projet immobilier destiné à des familles juives à Jérusalem-Est, a-t-on appris dimanche de sources officielles israéliennes. Mais le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a immédiatement opposé une fin de non-recevoir.

"Nous ne pouvons accepter que les Juifs n’aient pas le droit d’habiter et d’acheter n’importe où à Jérusalem", a-t-il martelé lors du conseil des ministre hebdomadaire, estimant que la souveraineté israélienne sur "Jérusalem unifiée" était "incontestable".

"J’imagine ce qui se passerait si quelqu’un suggérait que les juifs ne peuvent pas vivre dans certains quartiers de New York, Londres, Paris ou Rome. Cela déclencherait certainement un vrai tollé international", a ajouté le Premier ministre.

Jérusalem-Est, partie arabe de la ville, a été conquise par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967. Son annexion par l’Etat hébreu n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère toute construction et transfert de population israélienne vers les quartiers palestiniens comme des actes de colonisation.

Le millionnaire américain Irving Moskowitz, fervent partisan de la colonisation de Jérusalem-Est, a acheté le "Shepherd Hotel" dans le quartier de Cheikh Jarrah en 1985. Il entend raser la bâtisse pour y construire des logements où pourront s’installer des familles juives.

D’après la radio de l’armée israélienne, le Département d’Etat américain a demandé à l’ambassadeur israélien que soit révoquée l’approbation de ce projet immobilier. Le mois dernier, la mairie a accordé un permis de construire pour un projet comprenant une vingtaine d’appartements et un parking souterrain sur trois niveaux.

Israël revendique Jérusalem "unifiée" comme capitale. Pour leur part, les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est, qui comprend la Vieille Ville, la capitale de leur futur Etat.

Le statut de Jérusalem n’a pas été réglé par les accords d’Oslo de 1993.

"Si le Premier ministre israélien continue les activités de colonisation, il sapera les efforts pour relancer le processus de paix", a observé le négociateur palestinien Saeb Erekat.

Environ 225.000 Palestiniens et 180.000 Israéliens habitent à Jérusalem-Est.

Le chef du Shin Bet, la sécurité intérieure israélienne, Yuval Diskin, a déclaré dimanche au conseil des ministres que l’Autorité palestinienne soutenue par l’Occident et son rival le Hamas, considéré comme une organisation terroriste, s’employaient "secrètement" à empêcher les juifs d’acquérir des propriétés à Jérusalem-Est.

Selon un responsable ayant requis l’anonymat, M. Diskin a affirmé qu’un religieux radical égyptien connu, cheikh Youssef al-Qaradawi, a prévu de transmettre 25 millions de dollars (plus de 17,74 millions d’euros) aux militants du Hamas à Jérusalem pour acheter des appartements et du terrain et "bâtir des institutions caritatives afin construire d’élargir sa base dans la ville".

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 15:24
Suite de notre affaire ouighour !!

http://aschkel.over-blog.com/article-33832154.html
http://aschkel.over-blog.com/article-33637877.html

Par Alexandra Sobol pour Guysen International News

Mercredi 15 juillet 2009 à 23:00
 
L’organisation islamiste Al Qaida aurait menacé de s’en prendre aux chinois d’Algérie pour venger les musulmans ouïghours de Chine après les émeutes du 5 juillet. Par delà les frontières, ces « solidarités » musulmanes interrogent : « la base » Al Qaida est-elle présente en Chine ?
De Riyad à New York. D’Alger à Urumqi. Insensible aux frontières, oublieuse des différences culturelles, la nébuleuse Al Qaida a réagi aux émeutes qui opposent l’ethnie musulmane Ouïghour à la majorité Han depuis le 5 juillet dernier en Chine.

Mercredi 15 juillet, l’ambassade de Chine à Alger a appelé les 50 000 ressortissants chinois d’Algérie à la plus grande prudence. « L'Ambassade de Chine en Algérie appelle particulièrement les entreprises chinoises et leurs personnels à veiller davantage à leur sécurité et à renforcer les mesures de sécurité », indique le communiqué, cité par l’AFP. Et ce « au vu de la situation qui a suivi l’événement criminel du 5 juillet ».

Selon un cabinet d’analyse des risques basé à Londres, la Chine aurait reçu des menaces d’Al Qaida au Maghreb islamiste (Aqmi) pour se venger des « exactions » commises contre la minorité musulmane au Xinjiang.
 
Le 5 juillet dernier, les Ouïghours, musulmans turcophones d’origine mongole, ont violemment manifesté à Urumqi, capitale du Xinjiang. Ils demandaient au gouvernement de faire la lumière sur la mort inexpliquée de deux ouvriers ouïghours au cours d’une bataille avec des Hans, le 26 juin. Armés de pierres et de bâtons, des Ouïghours s’en sont sauvagement pris aux Hans. Le bilan provisoire fait état de plus de 150 morts et de 1000 blessés. En grande majorité des Hans.
 
La tension entre les deux ethnies n’est pas récente. Les Ouïghours de Chine, qui revendiquent l’indépendance, se plaignent de discriminations et de persécutions religieuses. Vendredi dernier, Wang Lequan, Secrétaire général du parti communiste du Xinjiang a décidé de fermer les mosquées d’Uruqmi, capitale de la province, au grand dam des Ouïghours. « Déjà qu’on n’a pas le droit de se rendre en pèlerinage à la Mecque sans l’autorisation du Parti, maintenant ils ferment les mosquées », se plaignait un musulman après cette interdiction. De son côté, le président de la province, Nur Baikeli, un Han, estimait que le « terrain de la religion devenait un champ de bataille de plus en plus important contre les ennemis ».
 
Le Xinjiang, ancien Turkestan oriental, compte 9 millions de musulmans. Dans l’ensemble de la Chine, principalement taoïste et bouddhiste, vingt millions de musulmans seraient présents. Mais l’autre ethnie musulmane de Chine, les Huis, est dispersée dans l’ensemble du territoire. Mieux intégrée à l’ethnie majoritaire, les Huis ne mènent pas de combats indépendantistes. Et semblent moins susceptibles de se fier au miroir aux alouettes de l’extrémisme religieux.
 
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères chinois Qin Gang, a affirmé mardi que la Chine restait combative contre le terrorisme. « Les émeutes du 5 juillet visaient à saboter la Chine et son unité ethnique. Elles ont été orchestrées par trois forces – le terrorisme, l’extrémisme religieux et le séparatisme – dedans et en dehors de la Chine », a expliqué le représentant chinois lors d’une conférence de presse.
 
Alors que le Xinjiang possède une frontière commune avec le Pakistan, les séparatistes ouïghours sont accusés de bénéficier d’une aide extérieure. Le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM), principale organisation séparatiste ouïghour, est considéré depuis 2002 par les Nations Unies comme une organisation terroriste.
 
Les autorités chinoises n’ont de cesse de clamer que l’ETIM est liée à la mouvance islamique. Cette organisation a en effet commis plusieurs attentats, notamment à Kashgar en 2008, au nom du « djihad » islamiste.
 
Lors de la conférence de presse, le porte-parole de la diplomatie chinoise a également indiqué que les « propos incitant l'antagonisme interethnique et la contradiction religieuse autour de cette question [étaient] irresponsables. »
 
En Turquie, quelques jours après les émeutes à Urumqi, plusieurs milliers de personnes ont défilé contre la répression du peuple Ouïghour. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s’est élevé vendredi dernier contre une « forme de génocide ».
 
« En 1949, les Ouïghours étaient 3,29 millions, ils sont à présent presque 10 millions, soit trois fois plus qu'il y a 60 ans. De quel génocide ethnique parle-t-on? »,  a rétorqué le porte parole chinois.
 
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 05:31
Pauvre Obama ! déçu ?
Tends la main, tends la main ......

 

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

jeudi 16 juillet 2009

/ Itamar Eichner et Orly Azoulay – Yediot Aharonot 
Le président américain, Barack Obama, est déçu par les dirigeants des pays arabes et des Palestiniens qui ne soutiennent pas autant qu’il le souhaiterait le processus de paix qu’il cherche à promouvoir.

Lors d’une rencontre lundi avec des dirigeants de la communauté juive américaine, Barack Obama a déclaré : « J’ai adressé des lettres aux dirigeants des pays arabes en les appelant à soutenir la paix et à le montrer par des gestes. Malheureusement, j’ai trouvé chez eux un manque de courage. J’ai trouvé aussi que les dirigeants palestiniens manquent de leadership ».

Il y a quelques semaines, Barack Obama a adressé une lettre au roi du Maroc lui demandant de renouveler les relations entre son pays et Israël. Parallèlement, il a adressé des lettres à d’autres dirigeants de pays arabes et quand il était en Arabie saoudite, lors de son entretien avec le roi, il a demandé que des gestes soient faits vis-à-vis d’Israël dans trois domaines : l’autorisation du survol du pays par les compagnies aériennes israéliennes, l’octroi de visas à des touristes israéliens et la tenue de rencontres publiques entre dirigeants saoudiens et israéliens. Selon un officiel américain, le roi a répondu qu’il sera prêt à faire ces gestes uniquement après qu’Israël aura annoncé l’arrêt de la construction dans les colonies.

Lors de la rencontre avec les dirigeants de la communauté juive, le président Obama a soutenu que les médias se focalisent sur les pressions qu’exerce Washington sur Israël concernant les colonies et ignorent les pressions exercées sur les pays arabes.

La secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a appelé hier les pays arabes à améliorer leurs relations avec Israël et à préparer l’opinion à accepter la paix et la place d’Israël dans la région. « Nous attendons des actes de la part d’Israël, mais nous savons que pour mettre fin au conflit, il faut que toutes les parties y mettent du leur, y compris les pays arabes ».

Il s’agit là d’une des rares fois où la secrétaire d’Etat s’est exprimée de manière équilibrée et ne s’est pas contentée de critiquer Israël.

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 04:32

Bon courage Kvod Ha Rav !

[Jeudi 16/07/2009 17:15]

 


Le Grand Rabbin Sir Yonathan Sacks, vient d’être nommé à la Chambre Haute du Parlement britannique, appelée la Chambre des Lords. Il y siègera comme député « sans étiquette » « crossbencher » dans le jargon politique d’Outre Manche. La Chambre des Lords n’a pas autant de prérogatives politiques que la Chambres de Communes (Chambre Basse). C’est le gouvernement britannique qui a pris cette décision. Le Rabbin Sacks s’est dit « fier de cette nomination » et a assuré « qu’il mettra toutes ses connaissances et son identité juive au service de la collectivité ». Le fait qu’il soit apolitique est pour lui « un avantage qui lui permettra d’avoir un regard plus indépendant et objectif sur le travail de la Chambre ».

 

Le leader de la judaïcité britannique estime « que la voix de l’éthique et de la spiritualité doit se faire entendre dans l’enceinte des institutions politiques », et il a promis « qu’il fera entendre cette loi ».

 

La Présidente du Groupe des Représentants Juifs, Vivian Weinmann, a envoyé ses félicitations au nouveau membre, et à déclaré « que cette nomination était un honneur pour le Judaïsme anglais et que le Grand Rabbin Sacks avait toutes les qualités et compétences tant intellectuelles qu’éthiques pour mériter cette nomination ».

 

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 18:35

Chronique de la « realpolitik » quotidienne…

[Jeudi 07/16/2009 14:37]

 


La petite Suisse n’est de loin pas le seul qui pratique la politique des « deux poids et deux mesures », dans sa politique internationale, mais après le triste épisode de la réception fastueuse d’Ahmadinejad par le Président suisse Rudolf Merz à Genève, où siègent les organisations humanitaires, et les réactions qui s’en sont suivies, on pensait que le Département Fédéral des Affaires Etrangères y regarderait à deux fois avant de recevoir des individus infréquentables. Que nenni. Un regard sur l’un des quotidiens helvétiques en langue française de ce jeudi nous apprend quelque chose d’édifiant dont les titres parlent d’eux-mêmes: Page 5, « Un ponte du Hamas reçu à Genève »…et en page 6,  « Le Conseil Fédéral évite de recevoir le Dalaï Lama ». Cela ne s’invente pas.

 

Concernant le premier « événement », on y apprend que des diplomates suisses en poste à Genève ont reçu il y deux semaines une délégation du Hamas avec à sa tête rien d’autre que le n°2 de l’organisation terroriste à Gaza, Mahmoud A-Zahar ! Le quotidien suisse précise qu’A-Zahar est le chef de la « branche politique » du Hamas, ce qui nous rassure énormément. Mais il ne précise pas s’il est plutôt social-démocrate ou libéral…Répondant aux réactions indignées du Ministère israélien des Affaires Etrangères, qui rappelle que « le Hamas fait toujours partie de la liste des organisations terroristes », la  Conseillère Fédérale Micheline Calmy-Rey, précisait sur les ondes de la Radio Suisse Romande,  qu’il s’agissait « d’une réunion d’experts »…sans toutefois préciser dans quel domaine ! La Conseillère poursuivait en enfonçant le clou : « Cette rencontre n’est d’ailleurs pas la première du genre, la Suisse entretient des rapports réguliers avec le Hamas, qui est un acteur qui compte, et que l’on ne peut ignorer dans la solution du conflit ». La CICAD, organe suisse de lutte contre l’antisémitisme et la diffamation, a également réagi par la voix de son Président, Johanne Gurfinkiel : « Il est inconcevable de considérer comme un partenaire de discussion le Hamas qui est un mouvement qui se définit comme antisémite et prône l’extermination des Juifs (…) Accueillir Mahmoud A-Zahar et d’autres islamistes à Genève,  revient à cautionner un certain nombre d’idéaux que l’Etat suisse et les autorités fédérales combattent par ailleurs ! »

 

Le Dalaï Lama, chantre de la non-violence et du dialogue, a quant à lui eu moins de chance que le terroriste A-Zahar et ses comparses. Prévoyant une visite à Lausanne début août pour une série de conférences, il n’aura pas droit à une réception officielle de la part du Conseil Fédéral. Pascal Couchepin, l’un des sept conseillers fédéraux, invoque un « problème d’emploi du temps ». En fait, en recevant officiellement le chef spirituel tibétain, Berne fâcherait les Chinois, avec qui la Suisse met actuellement sur pied une commission d’étude sur un futur accord de libre-échange entre les deux pays !

 

Réaction de Kathy Riklin, Présidente du groupe parlementaire Suisse-Tibet : « En fait, le Conseil Fédéral à peur de la Chine. On invoque la neutralité pour recevoir Ahmadinejad, sous prétexte que la Suisse veut parler à tout le monde, et on invoque cette même neutralité pour refuser de recevoir le Dalaï-Lama !!! »

 

Difficile et risqué d’offenser la Chine. Mais Israël et les Juifs….

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 18:12

[Mercredi 07/15/2009 13:36]

 


Les dirigeants de 118 Etats se sont retrouvés mercredi matin dans la ville balnéaire de Sharm-el-Sheikh, en Egypte, pour le quinzième sommet des pays non alignés. Parmi les sujets débattus, figure en priorité la crise économique mondiale. Le discours inaugural a été prononcé par le président cubain, Raul Castro dont le pays a accueilli les sommets précédents.

L’Egypte, qui assume à présent la présidence tournante de l’organisation, accueillera cette conférence pendant ces trois prochaines années. Rappelons que ce groupe est né au moment de la Guerre froide afin de réunir les Etats ne s’identifiant à aucun des deux blocs qui s’affrontaient à l’époque, à savoir d’une part le bloc occidental conduit par les États-Unis et d’autre part le bloc soviétique. A présent que la crise est passée, l’organisation poursuit ses activités avec pour membres notamment l’Iran, qui a envoyé, pour cette 15e rencontre, son ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki.

Le président Hosni Moubarak a adressé, dans son allocution, un appel vibrant aux groupes internationaux, leur demandant de procéder à des réformes en vue d’une meilleure représentation sur la scène internationale. Il a estimé qu’il fallait instaurer un nouveau système politique, économique et commercial, « plus juste et plus équitable » qui « concrétiserait les intérêts de tous et démocratiserait les relations entre les pays riches et les pays pauvres ».

Evoquant ensuite la paix du monde et sa sécurité, en parlant bien sûr du conflit israélo-palestinien, Moubarak a encore déclaré: « Nous savons tous quelles sont les menaces qui pèsent sur la sécurité mondiale: les dangers du terrorisme, les armes de destruction massive, la dégradation de la charte de non-prolifération d’armes de destruction massive, et une série de conflits armés et de foyers de tensions, avec en priorité la question palestinienne et la paix globale au Proche-Orient ».

Les présidents de l’Inde et du Pakistan, en froid depuis les terribles attentats de Bombay, ont décidé de profiter de ce sommet de deux jours pour se rencontrer en marge de la conférence. Les deux dirigeants se sont déjà entretenus le mois dernier à Moscou mais ils n’auraient pas réussi à dissiper la tension qui persiste toujours entre eux. Rappelons que New Delhi impute à des terroristes entraînés au Pakistan la responsabilité des attaques meurtrières perpétrées à Bombay l’an dernier, qui ont fait 166 victimes dont un couple Habad, le Rav Gabriel Holtzberg et son épouse Rivki.

par Claire Dana-Picard
Actu.co.il

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 05:51


Ouf ! on a évité les superbes choix de l'année dernière !

Ah, si....

La légion d'honneur a Enderlin



Eté indien au défilé du 14-Juillet

| Photo Philippe Wojazer/Reuters

Des Oscars d’Hollywood au pavé des Champs-Elysées, l’année 2009 célèbre l’Inde. Quelque 400 soldats indiens en tenue d’apparat ont dignement ouvert le défilé traditionnel du 14-Juillet, dont l'un des plus anciens régiments d'infanterie, celui de Maratha (état du Maharashtra, à l'ouest du pays) créé en 1768, déployé en Europe durant la deuxième guerre mondiale. Sous les vivats de la foule massée derrière les barrières, les militaires indiens sont passés fièrement devant la tribune présidentielle, dans laquelle avait pris place Nicolas Sarkozy, bien sûr, mais aussi Mammohan Singh, le Premier ministre indien.

Le réseau «Sortir du nucléaire» a protesté contre cette invitation sous le prétexte qu’elle «met la prolifération nucléaire à l'honneur». L’Inde, qui n’a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) pourrait obtenir des dérogations pour réaliser des acquisitions dans le domaine du nucléaire civil et militaire, a souligné «Sortir du nucléaire», dans un communiqué. «En remerciement de la collaboration des autorités françaises aux manœuvre de l'administration Bush, l'Inde pourrait commander des réacteurs nucléaires à Areva : il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser. M Sarkozy n'a de fait aucune crédibilité quand il parle de lutte contre la prolifération nucléaire et quand il met en accusation l'Iran. Une fois de plus, il est démontré que le nucléaire ne nuit pas seulement à l'environnement et aux êtres vivants, il contamine aussi gravement la démocratie», conclut le réseau. Pour la France, il s'agissait de célébrer le "partenariat stratégique" qui l'unit à l'Inde, et conforter sa place de 3e fournisseur d'équipements de défense de Delhi.

EN PRÉSENCE DUSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’OTAN

Du côté des troupes françaises, les unités de retour d’opérations extérieures -au Kosovo, en Afghanistan, au Liban ou encore en Côte d’Ivoire- ont été mises à l’honneur lors de ce défilé. Le président Sarkozy a voulu ainsi marquer la réconciliation entre l’Etat et les forces armées. Des forces armées qu’il n’avait guère épargnées l’an passé lorsque le président avait fustigé «l’amateurisme» de l’unité impliquée dans le drame de Carcassonne qui avait blessé 17 personnes lors d’une démonstration. Cette controverse avait contraint le chef de l’état-major de l’armée de terre à la démission.

En dépit des restructurations des forces armées qui impliquent une suppression de 54 000 postes. Nicolas Sarkozy a multiplié cette année les signes d’apaisements vis-à-vis de l’armée française. Un début d’année 2009 qui a vu la réintégration de Paris dans le commandement intégré de l’Otan et le retour de la France dans les opérations militaires en Afghanistan. Le secrétaire général de l’Otan, le Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer était d’ailleurs l’invité de la France en ce 14-Juillet. Près de 5 000 militaires, policiers, gendarmes et pompiers français ont défilé, de l'Arc de Triomphe jusqu'à la place de la Concorde. 

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Ete-indien-au-defile-du-14-Juillet-112571/

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 05:43


Début de réponse à l'excellent texte de M.Sifaoui
4 articles plus bas






 

Suite aux émeutes d'Urumqi, la Chine a instamment demandé mardi aux "pays concernés" de cesser de soutenir les "terroristes du Turkestan oriental" .

"Nous nous opposons fermement à tout soutien aux 'trois forces' par tout pays étranger ou toute organisation étrangère, nous leur demandons de cesser leur soutien immédiatement," a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, M. Qin Gang, lors d'une conférence de presse.

Ces "trois forces" sont le séparatisme, le terrorisme et l'extrémisme.

Selon M. Qin, un grand nombre de preuves ont montré que les "trois forces", sur le territoire chinois comme à l'étranger, n'ont jamais cessé leurs activités pour saboter la sécurité nationale de la Chine, et les "pays concernés" leur ont fourni du soutien et des fonds.

M. Qin n'a pas précisé qui étaient ces "pays concernés".

Cependant, le porte-parole du département d'Etat américain, Ian Kelly, a confirmé lundi qu'une organisation américaine avait fourni des fonds au Congrès mondial ouïgour, dirigé par Rebiya Kadeer qui, selon les Chinois, est derrière les émeutes d'Urumqi et une série de manifestations devant les ambassades de Chine à l'étranger.

"Je sais que son organisation reçoit des fonds de la Fondation nationale en faveur de la démocratie, qui obtient ses fonds du Congrès," a indiqué M. Kelly.

Selon Qin Gang, les mesures prises par le gouvernement chinois pour traiter les émeutes du 5 juillet ne visent aucun groupe ethnique ni aucune religion, et il a appelé les pays musulmans à voir la "réalité" de l'incident.

"S'ils comprennent la réalité, ils comprendront les politiques ethniques et religieuses de la Chine et les mesures prises par le gouvernement chinois," a souligné Qin Gang.

La Chine et les pays musulmans ont établi des relations de respect et de soutien mutuels. "Les relations progresseront sur la base des "Cinq Principes de Coexistence pacifique", tout particulièrement ceux de respect mutuel, d'égalité et de bénéfices mutuels."

M. Qin a réitéré que la Chine était fermement opposée à toute forme de terrorisme et travaillerait avec d'autres pays pour lutter conjointement contre le terrorisme et sauvegarder la sécurité du personnel et des organisations chinoises à l'étranger.

 

 

Agence de presse Xinhua     2009/07/15
http://french.china.org.cn/china/archives/xinjiang/2009-07/15/content_18137746.htm 


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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 12:40

C'est ce qui s'appelle du reroulage dans la farine !

[Mardi 07/14/2009 11:21]

 


Lors des élections qui l’ont porté au pouvoir, le président des Etats-Unis Barack Obama a bénéficié du soutien de la communauté juive qui a voté en masse pour lui. A présent, quelques mois après son entrée en fonction, il a tenu à rencontrer plusieurs de ses leaders les plus influents afin de leur donner des précisions sur sa politique vis-à-vis d’Israël.

Et dans la nuit de lundi à mardi (heure israélienne), Obama a reçu à la Maison Blanche plusieurs dirigeants communautaires qui semblent avoir été satisfaits de l’entretien qu’il leur a accordé. A l’issue de cette rencontre, ils ont en effet déclaré qu’Obama semblait « optimiste quant à la possibilité de parvenir à une solution acceptable au sujet des implantations ».

Au total, il y avait 16 délégués de 14 organisations diverses, représentant notamment l’AIPAC, l’organisation de la conférence des présidents, l’union des communautés juives ainsi que le mouvement d’extrême gauche Shalom Ahshav (la paix maintenant).

Obama a déclaré qu’il avait pour objectif de « résoudre les problèmes démographiques d’Israël en appliquant la solution de deux Etats pour deux peuples ». Il a ajouté qu’Israël devait faire son « examen de conscience » sur la question palestinienne et qu’il était prêt à en parler ouvertement avec les Israéliens , en tant qu’ami sincère, pour les aider ».

Obama aurait en outre repoussé les allégations selon lesquelles il adopterait des positions unilatérales et n’exerçait des pressions que sur Israël concernant le « gel des implantations ». Il a affirmé qu’il appliquait une politique équitable et faisait pression autant sur les Palestiniens et les Etats arabes en précisant que « chaque camp devait remplir ses obligations ».

Obama a toutefois admis que malgré cela, c’était toujours la question des implantations qui faisait la une des médias. Cette anomalie a été soulevée par une autre invitée d’Obama, Marla Gilson, déléguée de l’association Hadassah, qui a eu la nette impression que cette partialité « embarrassait le président Obama ».

Comme l’ont dit bien d’autres avant lui, Obama a prétendu que l’occasion qui se présentait à l’heure actuelle pour promouvoir le processus de paix était limitée dans le temps et qu’il ne voulait pas la manquer. Les leaders juifs sont sortis de cette réunion avec le sentiment qu’Obama était « un ami sincère d’Israël » ….

L’un des délégués présents, Abraham Foxman, de la Ligue anti-diffamation (ADL), a indiqué, après cette entrevue, que le président avait admis que le fossé était encore grand entre les camps mais avait ajouté qu’Israël et les Etats-Unis déployaient de nombreux efforts pour le combler. Obama aurait insisté, pendant cette rencontre, sur les engagements pris par les Etats-Unis, rappelant qu’ils devaient garantir la sécurité d’Israël et conserver les relations étroites entre les deux pays.

Concernant les menaces du régime iranien, Obama a estimé qu’il ne fallait pas fixer de calendrier précis pour l’instauration d’un dialogue avec Téhéran. Il a toutefois tenu à souligner que « si l’Iran n’acceptait pas de parlementer, il faudrait envisager d’autres moyens d’avancer dans ce domaine ».

Dans ce contexte, rappelons que d’après un sondage de la chaine télévisée américaine CBS, la cote de popularité du président des Etats-Unis serait en baisse de 6 % par rapport au mois dernier et de 11 % depuis trois mois. Il bénéficierait actuellement du soutien de 57 % de la population. Plus précisément, 48 % des personnes interrogées sont satisfaites de la façon avec laquelle l’administration américaine traite la crise économique alors que 44 % la critiquent. De façon plus générale, il ressort tout de même de cette enquête que plus de la moitié du public américain pense qu’Obama cherche à traiter trop de dossiers à la fois alors qu’il n’est en fonction que depuis quelques mois.

par Claire Dana-Picard

Actu.co.il

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 06:45


Tiens donc !
Par HAVIV RETTIG GUR 
13.07.09
www.jpost.com

Le chef de la Maison Blanche Barack Obama doit rencontrer lundi douze chefs d'organisations juives américaines. Ces derniers attendent des réponses sur la politique américaine sur la question des implantations israéliennes et sur la reprise du dialogue avec les ennemis d'Israël.

Le président des Etats-Unis Barack Obama lors d'un visite dans une synagogue. 
PHOTO: AP , JPOST

La rencontre, sous l'égide de la Conférence des présidents des organisations juives américaines, accueillera les représentants des courants orthodoxes, conservateurs et réformistes du Judaïsme, ainsi que des principales organisations juives américaines comme le Hadassah et le Comité juif américain.

« Les Juifs américains sont plus ou moins d'accord avec le président au sujet des implantations", a indiqué le chef d'une de ces organisations, qui attend avec impatience cette rencontre. "Mais ses critiques régulières envers Israël sont déconcertantes », explique-t-il.

Même si de nombreuses questions devraient être abordées au cours de la rencontre, comme par exemple la sécurité des lieux de culte juifs. Cependant, une seule préoccupe vraiment la communauté juive américaine : la politique menée par Obama au Moyen Orient.

Sur ce sujet, les leaders des grandes organisations juives américaines ont des opinions divergentes. Mais selon un des participants, tout le monde s'efforcera de "discuter prudemment pour que la communauté juive ne paraisse pas divisée."

A l'origine, la nouvelle de ce rassemblement n'aurait pas dû être rendue publique et faire l'objet d'un communiqué. La rencontre avait en effet été organisée dans le plus grand secret.

Mais les données ont changé depuis l'interview du président américain dimanche 12 juillet sur SkyNews, dans laquelle il s'est dit "inquiet du comportement de Damas" mais qu'il acceptait la proposition du président syrien, Bachar el-Assad, de reprendre des relations diplomatiques avec les Etats-Unis.

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