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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 04:53
ALORS LA DE MIEUX EN MIEUX !!!

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

jeudi 25 juin 2009

Shimon Schiffer – Yediot Aharonot 
La controverse persistante entre le Premier ministre Netanyahu et l’administration américaine concernant la construction dans les colonies a entraîné l’annulation de la rencontre entre le Premier ministre et l’émissaire américain, George Mitchell, qui devait se tenir demain à Paris.

Yitzhak Molho, le conseiller spécial du Premier ministre, a eu le week-end dernier des entretiens confidentiels avec des responsables américains pour tenter de surmonter les désaccords qui jettent de l’ombre sur les relations israélo-américaines. Les interlocuteurs de M. Molho lui ont réaffirmé que les Etats-Unis s’opposent à la poursuite de la construction dans les colonies et dans les grands blocs, même pour des raisons de « croissance naturelle ». Dans ce contexte, Molho et les responsables américains sont parvenus à la conclusion qu’une rencontre entre Mitchell et Netanyahu sera inutile et qu’il faut poursuivre les contacts dans le but de trouver un compromis.

Un haut responsable politique affirme que la Maison Blanche a adressé un message très ferme selon lequel : « Quand vous aurez fait vos devoirs concernant l’arrêt de la construction dans les colonies, comme nous vous l’avons demandé, faites-le nous savoir. D’ici là, il est inutile que Mitchell s’envole pour Paris afin de vous rencontrer ».

C’est dans ce contexte qu’il a été décidé de dépêcher le ministre de la Défense, Ehud Barak, pour une visite-éclair de 24 heures à Washington, en début de semaine prochaine, afin d’y rencontrer les responsables américains, dont Mitchell. Barak, qui est considéré comme le médiateur entre le gouvernement Netanyahu et l’administration Obama, devrait proposer une formule qui permettra à Israël de construire des logements et des institutions publiques dans les grands blocs de colonies.

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 06:24
http://fr.jpost.com/

Les quartiers juifs de Jérusalem-Est seraient compris dans ce que les Etats-Unis considèrent comme des implantations, et seraient donc directement concernés par le gel exigé par la Maison Blanche dans le cadre du processus de paix. "Nous faisons référence à toutes les formes d'activité dans les implantations, y compris celles liées à la croissance naturelle", a précisé le porte-parole du Département d'Etat, Ian Kelly, lundi.

Le président américain, Barack Obama. 
PHOTO: AP , JPOST

Concernant les subventions prévues dans le budget 2009-2010, et destinées à des projets de construction dans le quartier de Har Homa ainsi que dans l'implantation de Maalé Adoumim, Kelly n'avait aucun commentaire immédiat. En effet, le ministère du Logement compte attribuer plus de 200 millions de shekels pour attirer la population dans les 1 210 appartements de Har Homa, à Jérusalem-Est. Ce projet s'inscrit dans une période de tensions entre Israël et les Etats-Unis concernant l'avenir des constructions au-delà de la Ligne verte.

D'un côté, l'Etat hébreu continue d'affirmer son droit de construire dans la ville de Jérusalem, puisqu'elle est soumise à l'autorité de la municipalité et, donc, à la législation israélienne. Autrement dit, la capitale ne s'intègre pas, techniquement, dans les terres de Judée-Samarie. Cependant, la communauté internationale maintient précisément le contraire et condamne systématiquement toute nouvelle construction israélienne à Jérusalem-Est.

L'administration Obama n'a pas encore officiellement clarifié sa position concernant le sort des habitations juives situées au-delà de la Ligne verte et comprises dans l'enceinte de la municipalité de Jérusalem. En l'absence de déclarations claires, le gouvernement de Binyamin Netanyahou présumait que les récents appels au gel des implantations ne concernaient pas les quartiers de la capitale.

Lundi, les commentaires de Kelly sont précisément venus corriger cette idée.

Au cours des dernières semaines, le président Barack Obama a qualifié les implantations israéliennes d'"illégitimes" et appelé à l'arrêt total de leur développement, y compris pour des raisons de croissance naturelle.

Côté israélien, malgré le démantèlement de plusieurs avant-postes non autorisés, le gouvernement refuse, pour l'heure, d'écarter le facteur de croissance naturelle, arguant que les habitants des implantations ont le droit de vivre normalement.

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 06:17
Et oui conséquence de l'obstination de B.H Obama sur le faux problème des "implantations" de juifs chez eux.

Voir l'article : http://aschkel.over-blog.com/article-33013611.html
Par HERB KEINON 
23.06.09
http://fr.jpost.com

La réunion très attendue prévue jeudi 25 juin prochain à Paris entre le Premier ministre Netanyahou et l'envoyé américain au Proche-Orient George Mitchell a été annulée, vient d'apprendre le Jérusalem post.

L'envoyé américain pour le Proche-Orient George Mitchell (sur la photo) ne rencontrera pas comme prévu initialement Binyamin Netanyahou le 25 juin prochain à Paris. 
PHOTO: AP , JPOST

A la place, le ministre de la Défense Ehoud Barak se rendra aux Etats-Unis lundi pour rencontrer Mitchell. Il s'agira de la seconde visite de Barak à Washington ce mois-ci.

La rencontre entre Mitchell et Netanyahou avait pour objectif de trouver un accord sur le principal sujet de discorde entre Jérusalem et la Maison Blanche : le gel ou non des constructions dans les implantations déjà existantes de Judée-Samarie.

Selon des sources diplomatiques, l'entretien a été annulé parce que les deux parties ont besoin de plus de temps pour préparer ce rendez-vous diplomatique important.

L'administration Obama réclame le gel des implantations. Mais pour Netanyahou, il n'est pas raisonnable de demander à Israël l'arrêt total des constructions dans les localités juives de Judée-Samarie, à cause de l'accroissement naturel de leur population.

Netanyahou a entamé une visite de trois jours en Europe mardi. Première escale : Rome où il a rencontré le Premier ministre italien Silvio Berlusconi. Lors d'une conférence de presse à la suite de l'entretien entre les deux hommes diffusée sur les chaines de la télévision italienne, le chef du gouvernement israélien a déclaré que le sort des implantations sera déterminé au stade final des négociations avec les Palestiniens.

Mais, a-t-il précisé, "en attendant un accord de paix, la population qui vit [dans les implantations] sera autorisé à vivre une vie normale. Ils ont des enfants, ils ont besoin de crèches, de cliniques médicales etc…Je pense qu'il s'agit d'une position équitable qui reflète notre volonté de reprendre immédiatement des négociations de paix et de continuer à travailler pour la paix. Je pense que plus nous passerons du temps à nous disputer sur la question [des implantations], plus nous perdons de temps au lieu d'œuvrer à installer la paix."

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 10:15
 
OBAMA AU LIEU DE S'OCCUPER DE NOS PETITS KILOMETRES CARRES....
DANGER SOIT DISANT POUR LA PAIX DU MONDE


C'EST PAS PLUS DANGEREUX CA !

allez hop au boulot !!!


PAKISTAN
Le leader d'Al Qaïda en Afghanistan, Moustafa about al-Yazid, a déclaré aux journalistes d'Al Jazeera que son organisation n'hésiterait pas à utiliser des armes nucléaires contre les Etats-Unis, en évoquant une possible prise de pouvoir du Pakistan par les islamistes.



Par Constance Le Bihan pour Guysen International News

Jeudi 18 juin 2009 à 16:43
 
Après l’essai nucléaire du 25 mai dernier, la Corée du Nord devrait réaliser un prochain tir de missile en direction d’Hawaï, entre le 4 et le 8 juillet. Les Etats-Unis, la Corée du Sud et la Chine, de leur côté, luttent contre la nucléarisation de Pyongyang. Nord/ Sud, capitalisme/communisme…, les lignes de tensions dessinées par la question nucléaire nord coréenne rappellent les heures sombres de la Guerre Froide.
 

Le missile, un Taepodong 2, serait tiré de la base Dongchang-ni, au sud-ouest de la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Entre le 4 et le 8 juillet, le projectile survolerait le Japon et s’écraserait sur l’île américaine d’Hawaï, dans le Pacifique. Cette même île où Barack Obama est né. 

Ses projections ne relèvent pas de la science fiction mais sont parues dans le quotidien japonais à grand tirage « Yomiuri », sur la base de documents du Ministère de la défense japonais. Heureusement, selon ces sources, le missile nord coréen ne serait pas à même de parcourir les  7 200 kilomètres qui séparent l’île de la base de lancement Nord-coréenne. 
 
Non commentées au Japon, ces informations ont aussi été diffusées en Corée du Sud, le voisin et traditionnel ennemi de la Corée du Nord. « En ce moment même Musudan ri et Dongchang-ri sont étudiés pour être les prochains sites du troisième essai nucléaire nord coréen. Ainsi qu’un autre site pour des essais de moyenne portée. Sur la base de ces informations nous surveillons de très près chacun des mouvements de Pyongyang », a affirmé, mercredi matin, Won Tae-Jae, porte-parole du ministère de la défense sud coréen.  
 
Pour se protéger de ce spectre nucléaire, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont signé, mardi 16 juin à la Maison Blanche, une alliance stratégique contre la nucléarisation de la Corée du Nord. Qui constitue « un grave danger », selon le président américain. Le régime de Lee Myung-Bak serait placé sous la protection du parapluie nucléaire américain, « pour donner au peuple de Corée du Sud un plus grand sentiment de sécurité », a expliqué le président sud-coréen.  
 
Déjà, en avril 2008, le président sud coréen avait rencontré George Bush dans le cadre d’un premier pacte d’alliance stratégique. Les Etats-Unis comptent déjà plus de 28 000 soldats à la frontière nord coréenne.  
En réaction à l’essai nucléaire nord coréen du 25 mai, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont décidé, vendredi 12 juin, de renforcer les sanctions adoptées après le premier essai nucléaire, en 2006. La Chine, traditionnel allié de la Corée du Nord, s'est engagée, mardi, à appliquer "sincèrement" la nouvelle résolution 1874 de l'ONU.  
 
Les sanctions prévoient l'inspection des cargaisons maritimes, aériennes ou terrestre en provenance de la Corée du Nord, l'allongement de la liste des entités nord-coréennes frappées d'un gel de leurs avoirs financiers à l'étranger et l’élargissement de l’embargo sur les armes. 
 
Le même jour, le Japon a décidé d'aller plus loin que les Nations Unies en annonçant l'interdiction totale des exportations et de nouvelles restrictions à la circulation des personnes vers ce pays.
Ces mesures de rétorsion ont eu pour effet d’agacer un peu plus Kim Jong-Il, premier ministre plénipotentiaire de la Corée du Nord.
 
Dans le Journal officiel de Pyongyang, celui-ci a assuré que tout blocus imposé à la Corée du Nord serait assimilé à un acte de guerre. Au contraire, le programme nucléaire nord coréen devait «contribuer à garantir notre souveraineté, le socialisme, la paix et la sécurité sur la péninsule coréenne dans la région » 
 
Selon l’agence de presse Sud Coréenne « Yonhap news », le principal quotidien du Nord, édité par le Parti ouvrier (parti unique, présidé par Kim Jong Il), le « Rodong Sinmun » aurait décrit la relation entre les deux Corée comme « la plus tendue qu’il n’y ait jamais eu ».
 
La Corée du Nord a accusé violement le Sud d’avoir massé ses soldats à la frontière et réalisé des exercices militaires « alimentant les tensions qui pourraient déboucher sur une guerre » 
Quelle voie diplomatique pour résoudre le conflit ? 
 
Mercredi, au cours d’une rencontre à Moscou, les dirigeants russes et chinois ont appelé le dinosaure nord coréen à reprendre pacifiquement les pourparlers sur le nucléaire. Pour éviter que l’escalade ne se termine en guerre ouverte, le président Barack Obama s'est lui aussi dit "plus que disposé" à reprendre les négociations, tout en maintenant fermement l’application des sanctions.  
 
Selon le général américain James Cartwright,  il faudrait au moins 4 ou 5 années de plus pour que la Corée du Nord ne menace réellement la côte ouest des Etats-Unis. Néanmoins, selon un rapport du think tank « International Crisis Group », les armes chimiques  possédées par la Corée du Nord, sans parler des armes nucléaires, pourraient faire beaucoup de dégât dans la région, si elles étaient utilisées. 
 
Cette fermeté internationale contre Pyongyang a pour but de ne pas encourager un chantage militaire de dernière heure du dictateur Kim Jong Il, dont les jours sont semble-t-il comptés. Car le dirigeant communiste n’a pas toujours été réfractaire aux négociations avec son voisin du sud, dont il partage la langue et la culture.
 
En 2000, les deux pays, séparés à l’issue de la Seconde guerre mondiale, avaient entamé la réconciliation dite du « rayon de soleil ». En février 2007 la Corée du Nord acceptait de fermer ses centrales nucléaires, contre la promesse faite par les Etats-Unis de ne pas attaquer le régime communiste.
 
Mais, Kim Jong Il vieillissant, le « Pays du matin calme » a rapidement fait table rase du passé.

 
Corée du Nord: Les Etats-Unis “prêts à toute éventualité” selon Obama
Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a lancé un avertissement à la Corée du Nord. Il se dit "prêt à toute éventualité" contre le régime de Pyongyang. Si, selon un journal japonais, la Corée du Nord lancerait un missile longue portée sur Hawai dans un mois, les Etats-Unis pourraient en faire de même. Le Président Obama déclare "que son armée est prêt a faire face à la menace".

 Actu.co.il


 
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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 06:03
Je suis désolée de commencer la journée avec cette merveilleuse nouvelle.








Par Gilles

A l’heure où une épidémie de peste bubonique (sous contrôle) semble avoir touché 18 personnes dans la région de Tobrouk en Libye, il nous paraît intéressant de rappeler dans un premier temps le récent historique de cette maladie en Lybie puis ensuite d’apporter une vision plus globale de la diffusion du bacille Yersinia pestis.

 

En Lybie : depuis un siècle la Lybie connait des épisodes sporadiques de peste.

Entre 1913 et 1920 : de nombreux ports libyens sont touchés ; Tripoli, Benzhazi (1449 morts), Darna et la région de la Cyrénaïque.

Entre 1924 et 1934 : 64 cas en tout à Lanzur, Zuara, Hashan, Tarhuna, Suk et Juma, des localités situées proches de Tripoli.

Ces localisations côtières et pré-côtières semblent indiquer que les épidémies arrivent par mer.

1972 : un foyer spontané éclate à Nofilia, 16 cas, au grand étonnement de la communauté scientifique, en effet, Nofilia se situe en zone semi-désertique à 600 km de Tripoli et 400 km de Benzhazi.

L’étude de cette épidémie a permis de démontrer que des foyers naturels (rongeurs + puces) existaient et pouvaient rester silencieux durant des décennies avant de devenir pathogènes pour l’homme par le biais des piqûres de puces.

En Afrique du Nord n’oublions pas l’épidémie qui toucha l’Oranais en Algérie en 2003 ainsi que le foyer actuel en Egypte dont les médias ne parlent pas.

 

Dans le monde 

L’OMS recense chaque année entre 1000 et 3000 cas de peste humaine, 40 000 cas ces dernières 15 années, chiffre en constante augmentation qui permet de classer la peste dans les maladies ré-émergeantes.

De manière simplifiée, deux types de zones géographiques maintiennent les foyers de la maladie.

Les zones côtières infestées par le rat Rattus Rattus ou rat noir (l’ensemble du sud de l’Asie dont tout le continent indien,  l’Europe méridionale, pourtours de la Méditerranée, l’ensemble du continent africain au sud de l’équateur, Madagascar, les côtes Est et Ouest de l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, les côtes Est et Ouest des USA)

Les zones situées entre 500 et 1500 mètres d’altitudes, semi désertiques, présentant une saison sèche très marquées, infestées par le rat Rattus Norvegicus ou rat brun, sachant que d’autres rongeurs comme la gerbille portent aussi des puces infectées (Europe continentale, Asie centrale de l’Oural au Pacifique, Mongolie, Chine continentale, Afrique du Nord, Ouest des Etats-Unis).

A ce jour nous avons 10 foyers déclarés :

Un au Vietnam (région de Tam Ky)

Un en Egypte (au centre du pays, à 150 Km à l’Ouest du Nil)

Deux en Libye

Trois aux Etats Unis (1 au Colorado et 2 au Nouveau Mexique)

2 en Australie (à l’Est et au centre)

1 en Mongolie

 

D’une manière générale, la peste bubonique se traite plutôt bien aux antibiotiques, d’autres formes (septicémique, pulmonaire, pharyngée et méningée) sont nettement plus létales. La difficulté porte sur la précision du diagnostic dans des zones où souvent les systèmes de santé ne sont pas très présents.

En 1 500 ans, trois épidémies de peste ont tué plus de 100 millions d’humains, peste de Justinien au VIème siècle, peste noire au XIVème siècle, peste orientale à la fin du XIXème, elles ont touché successivement le pourtour méditerranéen, l’Europe et l’Asie du Sud-Est. La peste et le paludisme sont considérés à juste raison comme les deux principaux fléaux pathogènes des temps présents et ils sont toujours à l’œuvre.

 

 

 

 

 

 

Rattus norvegicus ou rat brun ou surmulot ou plus simplement rat d’égout

surmulot

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 06:29
 Obama se fait offrir un attrape-mouche par la Peta
Barack Obama
 ET LA MOUCHE DU CAIRE !!!!!!!!!!!!

Paru le 2009-06-19 18:28:00

Tout le monde se souvient du sang froid avec lequel Barack Obama a exécuté une mouche sous l'oeil des caméras en début de semaine. La Peta n'a bien sûr pas tardé à réagir face à cet acte de cruauté...

Les images ont fait le tour du web (voir la vidéo), ce qui se comprend étant donné l'incongruité de la situation : le président des Etats-Unis écrasant en pleine interview la mouche qui le perturbe.

La Peta a été sollicitée pour réagir à ce qui s'est passé, étant spécialiste de la protection des animaux. Elle aurait préféré que le président fasse preuve de plus de compassion, comme le mériteraient tous les animaux, même les moins sympathiques, mais reconnaît que
Barack Obama "n'est pas Bouddha, il est un humain, et les humains agissent parfois sans réfléchir."

Le président s'est tout de même vu offrir un attrape-mouche, qui permet de se débarrasser de l'importune sans pour autant l'écraser sous sa paume...

Nul doute que Barack Obama l'a déjà rangé dans son attaché-case, entre le dossier sur Israël et celui sur la relance de l'économie...

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 06:51

Et Cararas, le triangle infernal

En réponse à la fuite en avant du régime nord-coréen, le Conseil de sécurité des nations unies a voté la résolution 1874. Le fait n’implique pas la modification en profondeur des politiques sino-russes sur le front de la contreprolifération.

La constitution d’une ligue regroupant les nations qui partagent les mêmes règles de juste conduite doit donc être envisagée.

Saisies dans la longue durée, la géopolitique comme l’histoire offrent maints exemples de synchronies irréductibles à de simples et commodes coïncidences hasardeuses.

Le 12 juin 2009, le Conseil de sécurité adoptait à l’unanimité, avec l’accord de la Russie et de la Chine donc, une résolution empreinte de fermeté à l’encontre de la Corée du Nord qui s’est engagée dans une fuite en avant balistique et nucléaire ; ce même jour, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, se faisait réélire à une forte (et factice ?) majorité, déjouant une nouvelle fois les pronostics d’orientalistes amoureux de leur objet d’étude et de commentateurs sujets aux effets de miroir.

Le temps presse. Selon le dernier rapport de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie atomique), quelque 7000 centrifugeuses tournent et l’Iran dispose d’ores et déjà de plus d’une tonne d’uranium enrichi (5 juin 2009).

Diplomaties publiques et stratégies de communication ne sauraient occulter la gravité de la situation ; les négociations « 5 plus 1 » (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne) durent depuis six ans et l’arme nucléaire est aujourd’hui à la portée de la république islamique.

Les faux-semblants sino-russes

A l’encontre de Pyongyang, la résolution 1874 des Nations unies prévoit la mise en place d’un régime d’inspection renforcé des cargaisons aériennes, maritimes et terrestres à destination ou en provenance de Corée du Nord, y compris en haute mer, et un élargissement de l'embargo sur les armes.

Le texte est aussi porteur de nouvelles sanctions financières et il frappe d’interdit un plus grand nombre d’entités nord-coréennes.

La Russie et la Chine confirmeront-elles cette nouvelle fermeté ? Sur ce théâtre, Moscou a d’ores et déjà échoué à prouver sa capacité d’influence et à jouer les « honnêtes courtiers » ; Pyongyang est un vague allié régional, virtuellement instrumentalisé pour mettre en scène le pouvoir de nuisance de la diplomatie russe.

Quant à la Chine populaire, elle a certes les moyens d’exercer de fortes pressions sur une Corée du Nord isolée dont le sort repose en partie sur d’étroites relations économiques, diplomatiques et militaires avec son protecteur attitré.

Pékin considère que ce régime-bunker relève de la sphère d’influence exclusive qu’elle revendique sur ses approches géopolitiques et au-delà. Les risques et menaces générés par Kim-Jong-il et les processus de prolifération l’emporteraient-ils donc sur la crainte d’une Corée réunifiée sous l’égide de la « démocratie de marché », avec d’inévitables contrecoups en Chine comme dans l’ensemble de l’Asie orientale ?

A l’instar de Moscou, Pékin s’est employé à vider de substance les sanctions internationales adoptées après le premier essai nucléaire nord-coréen (octobre 2006). L’hypothétique nouveau cours de la diplomatie chinoise reste à confirmer.

Sur le front nucléaire iranien, la Russie dispose de leviers d’action importants alors que l’intérêt de Pékin pour le golfe Arabo-Persique ne va guère au-delà des questions énergétiques et du renforcement de la présence navale chinoise sur les routes du pétrole, du détroit d’Ormuz à la mer de Chine méridionale ou « Méditerranée asiatique » (la stratégie du « collier de perles »).

Depuis les années 1990, Moscou et Téhéran ont développé de multiples liens - dans les domaines de l’armement, de l’énergie (hydrocarbures et nucléaire) et du spatial –, avec un « pacte de coopération civile et militaire », signé en 2001, pour couronner ce partenariat géopolitique global.
Une ligue de nations comme ultime recours ?

L’Iran est un pays clef dans la géopolitique eurasienne et il n’est pas évident que la Russie soit prête à sacrifier de tels acquis diplomatiques à la lutte contre la prolifération. Certains de ses dirigeants semblent considérer que l’accès de Téhéran au nucléaire guerrier, loin de les concerner au premier chef, constituerait principalement une menace sur les positions occidentales dans le golfe Arabo-Persique.

On se souvient par ailleurs que Moscou et Pékin ont, ces dernières années, étendu leur aile protectrice sur Mahmoud Ahmadinejad, invité à participer aux travaux de l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS).

Le 16 juin dernier, la Russie et la Chine n’ont pas mis à profit le sommet d’Iekaterinbourg pour modifier leur politique iranienne. Le leader islamiste - dont les pratiques politiques intérieures et extérieures menacent de faire basculer l’Iran dans une « troisième révolution » (islamojusticialiste), au risque du chaos -, a reçu de la part de Dmitri Medvedev, son homologue russe, un accueil chaleureux.

Faut-il s’en étonner ?

L’OCS a les allures d’un club de régimes autoritaristes dont les dirigeants confisqueraient la chose publique à leurs fins propres.

Au total, la Russie comme la Chine ont largement négligé les responsabilités internationales qui leur échoient, bruyamment revendiquées par ailleurs, pour exploiter les conflits émergents entre les Occidentaux d’une part, certaines puissances agressives du « Sud » d’autre part. En se posant sur le fléau de la balance, elles entendent engranger les gains diplomatiques liés à cette stratégie indirecte.

Si le vote de la résolution 1874 n’était pas le prélude à une révision des politiques sino-russes sur les deux principaux fronts de la contre-prolifération, il appartiendrait aux Occidentaux de privilégier d’autres voies politiques.

Une ligue de libres nations qui conjuguerait les efforts diplomatiques et militaires des régimes constitutionnels-pluralistes ? La perspective doit être sérieusement envisagée. Sans complexes.

Jean-Sylvestre MONGRENIER © Institut Thomas More 17 juin 2009

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 22:18

Je vous propose une traduction  de la réponse de  au discours d’Obama du Caire: 

Qui devons-nous croire ? par 

Après le discours du Président Obama au Caire, beaucoup de mes lecteurs arabes du Moyen-Orient ont réagi avec stupeur. L’un d’entre eux a déclaré, “Qui devons-nous croire, vous ou Obama?” - En particulier quand Obama a dit que “l’Amérique et l’se chevauchent et partagent des principes communs de justice, de progrès de tolérance et dignité pour tous les êtres humains.”.

 Certes, à la lecture des réactions à ce discours dans la presse arabe, il est clair que de nombreux  aujourd’hui aiment Obama.

Après tout, il leur a  présenté un récit qui confirme leurs théories de conspiration et leur statut de victimes de l’Occident. Par conséquent, les médias arabes expriment leur assurance que le discours va marquer le début d’une “nouvelle position à l’égard de l’ et des , après des siècles d’agression et d’hostilité.» (Al Ahram --MEMRI)

Plus que tout, cela me rappelle une histoire de Nizar Qubbani, le célèbre poète syrien. Son jeune fils qui était médecin souffrait d’un grave problème cardiaque. Lorsque Nizar questionna son fils sur son coeur, le fils dessina un cœur rouge. Etant poète, le père interpréta le dessin comme un signe de dynamisme et de bonne santé du coeur et eut grand confort à croire à ce signe de guérison. Après le décès de son fils, Nizar écrivit un poème décrivant son coeur de père brisé. Il estimait insupportable sa tristesse car il réalisait qu’il avait mal interprété le dessin de son fils. De toute évidence, le coeur rouge esquissé par le fils avait pour but de ne laisser aucun espoir sur son coeur.

Le poète et le médecin avaient des compréhensions totalement différentes, de même il y a dichotomie entre la perception du Président Obama et la mienne, sur le monde musulman.

La vérité est cependant, qu’il n’existe qu’une seule réalité.

M. Obama est un homme politique très astucieux. Toutefois, son discours a révélé que son avis est indûment influencé par ses désirs naïfs. Sa perception de l’ et la réalité de l’ ont besoin d’être synchronisées. Je suis médecin et une personne réaliste, qui a vécu et ressenti les effets de ma culture arabe et de la religion islamique depuis l’enfance.

Le président a bercé les : a fait l’éloge de leurs réalisations, a compati à leurs doléances, et a présenté ses excuses pour les injustices qui leur ont été faites par des siècles de colonialisme - sans mentionner une seule fois l’histoire violente du colonialisme arabe endémique. Il a évité toute mention des principes du Djihad, ou de l’idéologie  politique islamique de suprématie sur les non  - des principes ancrés dans la charia. Ils sont enseignés et appliqués ouvertement par Al-Azhar, l’université qui l’a accueilli, et qui est le principal centre d’études de la charia.

Obama a mis l’accent sur les supposés mauvais traitements américains que les terroristes ont subit et a présenté ses excuses pour les actes de torture à Guantanamo, en oubliant de dire comment les régimes islamiques sont brutaux envers leur propre peuple. Le président a également renié les contributions importantes des États-Unis aux , à la fois par le sacrifice de la vie de ses soldats et par l’aide humanitaire partout dans le monde et à travers l’histoire - en dépit des attaques musulmanes contre l’Amérique et les Américains. En bref, certaines parties de son discours résonnent comme celui d’un nouveau messie pan-arabe venu annoncer au monde arabe le retour de sa légitime domination du monde.

Le plus inquiétant a été l’appel lancé par le président pour défendre les contre les stéréotypes négatifs. Un dangereux précédent est établi lorsque la liberté de parole est réduite au silence et que les critiques des idéologies sont interdites. Ceci, encore une fois, est l’essence même des régimes totalitaires cauchemardesques. Toute la beauté de la Constitution américaine réside dans l’équilibre et la sagesse qu’elle comprend, en distinguant entre ce qui doit être protégé et défendu et ce qui doit être combattu et décrié. Encourager des lois pour faire en sorte que la critique de l’ devienne une infraction punissable par la loi est inquiétant.

Depuis mon arrivée aux États-Unis, j’ai bénéficié de la liberté d’éduquer mes frères et soeurs arabes du Moyen-Orient, qui aspirent à la vraie liberté - et j’ai obtenu des succès. M. Obama  appelle à remettre ces succès en question au lieu de défendre la liberté.

Alors que le Président se lance dans sa nouvelle tâche qui consiste à défendre les contre les stéréotypes négatifs, “cela veut-il dire en quelque sorte qu’il va entraver et saper mon message? Ou, peut-être cela signifie qu’il va se joindre aux efforts  des 57 pays  de l’Organisation de la Conférence islamique,  qui travaillent sans relâche pour promouvoir une résolution des Nations Unies qui supprimera les voix dissidentes contre l’? Je suis convaincue que nous en viendront tous à le regretter.

 

Obama  couvre la grave situation dans le monde islamique par la flatterie, à défaut d’encourager à la responsabilisation de la rhétorique, des pratiques et des comportements qui alimentent les stéréotypes. Je n’ai pas entendu le moindre appel pour que le monde islamique s’ouvre à la diversité, pour qu’il accepte les femmes comme des citoyens égaux avec les mêmes droits et protections que les hommes. Je ne l’ai pas entendu exhorter le monde musulman à accepter d’autres religions et qu’elles puissent être pratiquées ouvertement dans le monde islamique - où la pratique du christianisme, du judaïsme et des autres religions peut coûter sa vie à tout individu.

Je n’ai pas entendu d’appel à renoncer une fois pour toutes au racisme de la dhimmitude - loi basée sur la charia qui dicte que les chrétiens et les juifs sont [des citoyens] de qualité inférieure et doivent être supprimés. Est-ce que ce sont  ”… les principes de justice, de tolérance et de dignité des êtres humains»?

En revanche, je vois mon peuple, le cœur sanguinolant et je sais son besoin pressant de se corriger et de s’examiner honnêtement pour des raisons de réparations urgentes. Obama agite la carotte, mais passe sous silence les questionnements  impératifs qui bouillonnent sous la surface.

La réalité d’Obama fait  de mon travail et de celui d’autres qui prennent la parole contre l’intolérance de la doctrine islamique encore plus difficile. Il sape notre mission par l’apaisement des politiques abusives et xénophobes qui permettent à des personnes dans le monde islamique d’asservir les autres, de contraindre les autres à leurs croyances, et de poursuivre ces objectifs avec sa bénédiction.

Le président a manqué de se joindre aux personnes éprises de liberté, aux arabes  libérés comme moi. Il n’a pas réussi à entraîner le monde musulman dans la modernisation et l’indispensable réforme.

Au lieu de crier  ”La maison est en feu.” Obama sourit et nous dit comment la maison est belle alors qu’elle brûle hors de tout contrôle et menace de nous détruire.

Pour revenir à la question que j’ai reçu par e-mail; “Qui devons-nous croire, vous ou Obama?” J’ai répondu à mon lecteur marocain qu’Obama est un homme politique qui souhaite utiliser les mots doux et blanchir la réalité pour se rallier les .

Moi, en revanche je suis une femme arabe pragmatique qui s’est échappée de la prison de l’ pour le monde libre, et qui consacre maintenant sa vie à l’expression de points de vue libres et pour pousser à une réelle réforme dans l’. Il faut savoir choisir. L’intolérance ne tolère jamais la liberté.

Texte trouvé sur Hudson NY Traduction Bivouac-id.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 16:59

15 juin 2009

Et si les murs,les barrières de séparations, les clôtures électrifiées...pouvaient parler...

 

Alors que Binyamin Netanyahou en appelait hier à la paix régionale, aux relations avec tous les pays arabes à la recherche d'un avenir de prospérité, à s'asseoir ensemble afin de construire un futur souriant pour les enfants de tous les peuples, je recevais un mail ( dont je remercie Valérie Amran d'Onofrio) me permettant de mieux comprendre la situation d'Israël et de son "mur de la honte" face à l'international actuel.

Ainsi j'apprenais que dans la ville même de Bagdad un "mur de la honte" est érigé séparant populations chiites et sunnites : mur de béton de 5 mètres de haut et de 5 kms de long...J'apprenais que le Moyen-Orient n'a rien à jalouser à Israël et qu'ainsi le Koweït et l'Irak détiennent leur "mur de la honte" de quelques 215 kms de long ( afin d'éviter les conflits...), que l'Arabie Saoudite et l'Irak ont largement amélioré la chose avec une barrière ultra-moderne en équipements de détection de quelques 900 kms de long, que les Emirats Arabes Unis et Oman ont calqué la chose sur quelques 410 kms ( ne pas laisser passer une immigration non désirée...)...

Je m'en allais circuler du côté de l'Asie et y découvrais des civilisations sans l'ombre d'un doute en quête de paix avec leurs voisins...Ainsi la Chine et la Corée du Nord se sont senties dans l'obligation de construire une barrière  de fils de fer sur...1416 kms ( des fois que des immigrants désireraient s'infiltrer...), l'Inde et le Bangladesh ont fait mieux en érigeant une "nouvelle frontière" de presque 4000 kms ( encore ces immigrants illégaux...), la Malaisie et la Thaïlande n'ont pas fait si grand et se sont contentées de 650 kms " de blocage du terrorisme..."

Mais grand Dieu je ne pouvais nullement m'en tenir à ces régions somme toute assez éloignées de l'Europe et décidais donc de m'en rapprocher  en passant par la Turquie et Chypre ( barrière anti-conflits de 300kms de long), par la frontière Ouzbékistan/Kirghizistan définie comme zone de conflits ( quelques 870 kms de mur), par la Russie/Tchétchénie ( 700kms contre le terrorisme)...

Fort de ces exemples je décidais de me rapprocher de la chaleur et d'aller voir ce qu'il en était des pays africains où quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir que le Maroc avait sa propre "ceinture de sécurité" contre le front Polisario de près de 2700 kms de long, que l'Afrique du Sud et le Mozambique avaient cru bon de placer une barrière dans le Parc National Kruger de quelques 120 kms de long...

Il me fallait absolument me rapprocher encore de l'Europe afin d'en avoir le coeur net : pas ici, bien évidemment ! Et pourtant je découvrais qu'en Espagne nous trouvions 2 enclaves ( Ceuta et Melilla) délimitées par de "jolies" barrières afin d'empêcher toute immigration...Je ne revenais pas de cette découverte alors que j'en fis une encore plus incroyable à mes yeux : l'Italie, oui le pays de Venise, de Rome, du Pape avait son propre mur tout en acier, à Padoue, afin de séparer le mauvais grain du bon, les immigrés des autres...

Comment après toutes ces données ne pas aller circuler vers les Etats Unis pour se faire une réelle idée de la plus grande démocratie mondiale et là, choux blanc ! Et oui, comment avais-je omis la frontière avec le Mexique ( trop dangereuse assurément...) avec au moins 2000 kms de capteurs, de radars, de barbelés..?

Alors, après ce tour d'horizon planétaire des murs et barrières de la honte j'en venais à penser que finalement Israël qui a lancé officiellement un appel à la paix n'est peut-être pas si satanique que le monde aime à le montrer...

http://marclev.canalblog.com/archives/2009/06/15/14086357.html 
 

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 06:59

Merci à Arié, de m'avoir replongé dans les logiques fallacieuses, genre de théories si promptes à ceux qui veulent falsifier et l'histoire et la réalité.


Je n'ai qu'un conseil à donner a Hussein Obama

APPRENDS A JOUER AUX ECHECS 

 

Obama a un don pour les raisonnements faux ou les sophismes de la pire espèce. Le dernier en date: avant la connaissance des résultats des élections en Iran, Obama se dit très ému par la manière dont se sont déroulées les élections. Les résultats seront ce qu'ils seront mais le fait qu'en Iran se soit institué un débat sain et démocratique autour des élections à la présidence, démontre la capacité de l'Iran de collaborer avec les Etats-Unis dans la recherche de nouvelles voies. Qu'est ce à dire ?


D'abord pourquoi Obama est ému par la manière dont se sont déroulées les élections en Iran ? Cela me fait penser à un père qui est très fier de son fils parce que ce dernier, habitué à emm. ses professeurs et à frapper ses petits camarades pour un oui ou pour un nom, revient un jour de l'école sans avoir tabassé personne. Quelle joie et quel soulagement pour le père et surtout quelle fierté de voir son fils progresser dans la voie de la sagesse. En fait Obama est surtout fier d'avoir raison. N'a t-il pas déclaré, dans son discours historique au Caire, que l'Islam est une religion raisonnable, les Musulmans des gens bien et civilisés, et voilà que le plus turbulent et le plus belliqueux des Etats musulmans, lui donne raison. Obama a vu juste et peut être pense t-il, au fond de son coeur, que les Iraniens ont bien voté, pour ne pas le faire mentir: ces mecs sont décidément sympas avec lui.

Passons au raisonnement: c'est parce que les Iraniens ont voté pacifiquement, démocratiquement bref "sainement" qu' ils vont, par voie de conséquence, entamer des pourparlers raisonnables et sains avec les Etas-Unis, dans la recherche de solutions raisonnables qui ne feront plus appel à la destruction totale d'Israël, ni au développement de bombes nucléaires et des missiles qui vont avec. Mais quel rapport y a t-il entre la cause et l'effet induit ? Les Iraniens votent pour élire un président; ce n'est pas la première fois d'ailleurs, il s'agit d'une affaire intérieure qui ne concerne qu'eux. pourquoi diantre devrait-on tirer une conclusion quelconque de ces élections quant à la conduite future de de l'Iran en matière de politique extérieure ou sur l'âge du capitaine. Les Iraniens seraient-ils devenus par magie, en l'espace d'un jour, autres, prêts à des concessions, à des pourparlers, à des négociations? Il semble que c'est probablement ce que pense Obama, d'où son émotion, bien compréhensible après ce miracle.

Ce raisonnement est à mettre en parallèle avec un autre, que je vous ai reporté dans un précèdent article, et qui est à attribuer à Hillary Clinton, qui n'est jamais que la voix de son maître: Si les israéliens veulent obtenir un appui solide de la part des arabes dans une action contre l'Iran (lire, une guerre), ils doivent faire un geste fort vis à vis des palestiniens; leur donner un Etat par exemple. Encore une fois quel rapport ? Aucun évidemment. Ce raisonnement s'apparente à un autre, toujours Obamien : lorsqu'il Israël aura consenti à un Etat palestinien, alors le drapeau israélien pourra flotter fièrement dans tous les pays arabes: 57 au total. Illusion, quand tu nous tient !!

Je serais curieux de savoir si Obama au cours de ses études s'est déjà livré à des tests psychotechniques; vous savez, du genre de ceux qui sont largement pratiqués en Israël pour juger du niveau intellectuel de l'étudiant et de sa capacité à poursuivre avec succès telles ou telles études. Je gage que dans les tests de logique il aurait reçu des notes assez nulles. A moins que cet homme ne prenne ses désirs pour des réalités, ce qui est fort grave, à la limite du pathologique, pour tout un chacun, et, à fortiori, pour un Président des Etats-Unis qui fait la loi sur toute la planète.

Obama espère ardemment modifier la perception de l'Islam des Américains, des Européens et, pourquoi pas aussi des Israéliens, et tout événement ou comportement de ses protégés, qu'il juge positif, est pour lui un signe que désormais tout est possible et que très très bientôt le loup et l'agneau seront potes.


Deuxième temps: les résultats. Les Iraniens n'ont pas voté comme l'avait prévu Obama, c'est à dire selon les prévisions de ses experts. C'est fou ce qu'ils sont nuls et ignorants ces Américains. Les résultats étaient bien sûr connus d'avance puisque le Guide Suprême, l'Ayatollah Khameiny avait choisi son poulain. Le vote mascarade, sans liste électorale, donc avec possibilité pour un même individu de voter 100 fois, s'il le souhaite, des urnes pleines, déjà remplies de bulletins Ahmadinejad, des "gentils accompagnateurs" d'électeurs illettrés, et quelques intimidations musclées, a produit les résultats prévus en Israël et chez toute personne censée. Avec pour conséquence qu'Ahmadinejad, dont c'est le dernier mandat, va changer de braquet pour laisser son nom dans l'Histoire.


Mais en définitive, Obama s'en fiche; ce qui lui importe c'est le débat sain qui s'est instauré en Iran qui augure une ère de dialogue fructeux entre l'Amérique et l'Iran. Ce mec est dangereux.

d'Arié - géopolitique biblique 

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