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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 10:51

[Dimanche 06/14/2009 11:14]

 


62.6%. La victoire de Mahmoud Ahmadinedjad aux élections présidentielles, de vendredi, ne souffre d’aucune contestation. Pourtant, le principal adversaire du président sortant, Hossein Moussavi, crie au scandale. Pour lui, ce vote relève de la mascarade. Il déclare : « les irrégularités dans le scrutin présidentiel sont très grave et vous avez raison de vous sentir blessés » En réaction, ses partisans ont investi les rues de Téhéran pour hurler leurs mécontentements. « C’est un coup d’Etat » s’insurge Faezah, une jeune iranienne. Des violences ont éclaté entre les jeunes manifestants et la police durant la journée de samedi.

Un taux de participation record de 80 % aurait du assurer la victoire au candidat Moussavi. Toute l’intelligentsia iranienne s’était mobilisée pour contrecarrer les plans d’Ahmadinedjad. Aujourd’hui, il n’en est rien.

L’Iran et le monde devront reprendre de « l’Ahmadi » pour quatre ans.

 

Que faire ?

Hilary Clinton, la Secrétaire d’Etat Américaine, n’a pas tardé à réagir. Elle exprime « ses doutes quant au résultat de l’élection ». Elle dit « espérer que cela reflète bien la volonté du peuple iranien »

Les Etats-Unis dans sa politique de mains tendus ont envoyé un message clair. Ils ont exhorté les autorités iraniennes « à résoudre de manière pacifique toutes les manifestations d’oppositions dans le pays, vous avez l’occasion de prouver que la démocratie existe en Iran »

L’Amérique de Barack Obama est bien la seule à croire à la bonne volonté d’Ahmadinedjad. Plusieurs diplomates des quatre coins du globe, sous couvert d’anonymats expriment « leurs craintes quant à la poursuite du programme nucléaire iranien.

Israël, par la voix du vice-ministre des affaires étrangères, Danny Ayalon, a pris « acte » de la victoire du Président Ahmadinedjad mais il traduit « la menace iranienne grandissante. » Ayalon a appelé la communauté internationale à mettre fin « à la terreur iranienne. »

Le Premier Ministre, Binyamin Netanyahou, devrait rendre compte de sa position, ce soir, lors de son discours tant attendu, à l’Université de Bar-Illan.

Pendant ce temps, le petit bonhomme jubile d’avoir, à nouveau, pris le monde (et ses concitoyens) à contre-pied. Il déclare : « le peuple a choisi ma politique, tout le monde doit se soumettre à la volonté de mon peuple »

Jour après jour, Ahmadinedjad avance ses pions. Jusqu’où ira-t-il ?

par Jonathan Serero
actu.co.il

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 05:45

Le discours du Caire du président Obama et ses implications pour l'Amérique ; un point de vue d’historien

par Joel Fishman, historien et chercheur, pour Makor Rishon, le 12 Juin 2009


Titre original : President Obama's Cairo Speech and its Meaning for America; A Historian's Perspective

Traduction : Objectif-info


Pauvre Amérique, Pauvre monde, Pauvre de nous !!! Ol'him lé iboud


Le jeudi 4 juin, le président Barack Obama a prononcé un discours impressionnant, un message de bonne volonté au monde arabe. Il a développé la vision de l’Amérique sur son rôle dans le monde et sur ses relations avec la culture et la religion islamique. Le discours contenait à la fois des "douceurs" et de franches critiques. Les éloges étaient formulés de façon si exagérée qu’ils en devenaient fallacieux, alors que l'expression de la critique était prudente et générale. Le président a également exposé la position de l'administration sur le conflit entre les Arabes et l'État d'Israël. Certaines de ses remarques reflétaient la finesse de son analyse des problèmes de la région, en particulier l’observation qu'un certain nombre de régimes s’emploie à canaliser la colère vers un ennemi extérieur, masquant ainsi leurs carences à l’opinion.

Non content d'attribuer de façon incorrecte certaines des grandes avancées technologiques et intellectuelles de la civilisation humaine à l'Islam, le président a déformé et minoré les droits revendiqués par les Juifs sur la terre d'Israël. Il a déclaré que la requête juive était fondée sur les souffrances tragiques de l’Holocauste. Ce faisant, il omettait le fait que le peuple juif constitue la "Première nation" pour employer le vocabulaire canadien, et qu’il détient « les droits de l’autochtone » sur cette terre. Il omettait aussi que dans les années 20, la Société des Nations a reconnu les droits du peuple juif sur ce qui était alors la Palestine mandataire et que cette reconnaissance est désormais inscrite dans le droit international. Alors qu’il condamnait la négation de l’Holocauste, le président n'a pas mentionné, et a donc implicitement nié, l'existence d’une l'histoire juive antique en terre d'Israël. En procédant ainsi, il est devenu un "négationniste de la Bible," ce qui est probablement pire qu'être un négationniste de "l’Holocauste". Le président a aussi omis le fait que le monde arabe avait largement sympathisé avec l'Allemagne nazie, qu’il avait collaboré avec elle, et que les pays du monde arabe assassinèrent, pillèrent et expulsèrent leurs populations juives.

Le chroniqueur français Guy Millière, a écrit :"ou bien Obama ignore l’histoire, et cela est navrant, ou bien il connaît l’histoire et choisit de mentir, et là c’est bien davantage que navrant." Dans ces circonstances, il vaut mieux faire preuve du respect dû au président et faire l’hypothèse qu'il est compétent et bien informé. Il y a des gens qui ont sous-estimé cet homme et qui l’ont payé d’un prix élevé. Une fois acquis que le président est responsable des paroles qu’il prononce, nous pouvons affirmer qu'il a volontairement donné une version fausse de l’histoire. Ses assertions erronées ont été relevées mais la vraie question consiste à se demander ce que signifient vraiment ses paroles. Quel est leur but politique potentiel, leur telosou leur "cause finale" ?

Marc Bloch, un historien français du Moyen âge écrivait dans son ouvrage classique, Apologie pour l'histoire ou le métier d'historien, que l’on peut apprendre beaucoup de choses d’une falsification et qu'après avoir identifié une fraude historique, la principale question qu’il faut se poser est celle du motif du falsificateur. Certains motifs possibles vont parfois de soi, mais d'autres sont moins évidents. Dans ce discours la finalité la plus manifeste était son but explicite, celui de forger des relations meilleures avec le monde musulman. Cependant, on ne devrait pas négliger le fait que le discours a constitué un message pour une audience plus large, de façon à favoriser "un dialogue de meilleure qualité" avec l'Islam. Juste avant son voyage, le 1er juin, le président a déclaré lors d’une interview avec Laura Haim de la chaîne française Canal Plus, "… Je pense que les États-Unis et plus généralement l'Occident, doivent s'éduquer avec plus de rigueur en ce qui concerne l'Islam." Traditionnellement, les présidents américains ne sont les défenseurs d'aucune religion. Ils sont les défenseurs des États-Unis d'Amérique. En fait, en prenant parti pour l'Islam, le président s'est engagé dans la dawa, ou "la dawa 'soft'." Selon sa définition, "le but de la dawa est d'amener des gens, musulmans et non musulmans, a comprendre le culte de Dieu tel qu’il est célébré dans le Coran, et à les informer sur Mahomet."

Le professeur Karina Korostelina de l'Université George Mason, qui a étudié comment l'enseignement de l'histoire est utilisé au service de buts politiques en particulier en Europe de l'Est, déclarait : "les gens qui contrôlent le passé et qui établissent ce que sont les principaux problèmes nationaux et les revendications afférentes sont également ceux qui définissent l’avenir, ceux qui définissent qui nous sommes et ce que nous aspirons à devenir." Il faut se souvenir que dans son discours inaugural, le président Obama a parlé des États-Unis comme d’une nation composée "de Chrétiens et de Musulmans, de Juifs et d’Hindous." De même au Caire, il a mentionné le christianisme comme une religion parmi d’autres. Le président a constamment minoré l'importance du christianisme, alors que de fait, le christianisme protestant a contribué notablement au développement de la démocratie en Amérique. Bon nombre de ses principes sont directement issus de la Bible hébraïque que le public cultivé pouvait lire dans sa traduction anglaise au cours du dix-septième siècle. Ce fait historique fondamental n’est pas contesté.

L'historien Alexis de Tocqueville, connu pour son interprétation novatrice, a identifié l'importance de la religion dans la vie américaine et en a fait la source de son destin exceptionnel. Il est assez intéressant de noter que Tocqueville a défendu l’idée qu'une société séculière était compatible avec un environnement culturel chrétien mais qu’elle ne pouvait pas s’épanouir au sein de la culture islamique :

Mahomet a fait descendre du Ciel et a placé dans le Coran non seulement des doctrines religieuses, mais aussi des maximes politiques, des lois civiles et criminelles, des théories scientifiques. L’Évangile ne parle au contraire que des rapports généraux des hommes avec Dieu, et entre eux. Hors de là, il n'enseigne rien et n'oblige à rien croire. Cela seul, entre mille autres raisons, suffit pour montrer que la première de ces deux religions ne saurait dominer longtemps dans des temps de lumière et de démocratie, tandis que la seconde est destinée à régner dans ces siècles comme dans tous les autres (De la démocratie en Amérique, vol. II, première partie, chapitre cinq) (1)

En quel genre de pays l'Amérique se transformerait-elle si l’héritage du christianisme protestant perdait son influence culturelle et qu’adviendrait-il de la démocratie et de la société séculière de ce pays ? Au cours de la même interview avec Laura Haim, le président a fait une déclaration incroyable. Obama a dit : "si vous preniez le nombre véritable d'Américains musulmans, nous serions l'un des plus grands pays musulmans du monde." Puisque ce n'est pas le cas actuellement, il ne faut pas beaucoup d'imagination pour faire l’hypothèse qu’Obama voudrait en fait changer les États-Unis en "l’un des plus grands pays musulmans du monde," et qu'il a voulu habituer le public à cette idée. Autrement, il se serait exprimé différemment. Pour atteindre cet objectif, il sera nécessaire de provoquer en premier une "transformation de la conscience nationale" de façon à créer un état d'indifférence ou de passivité compatible avec une immigration islamique à grande échelle en Amérique, comme cela s’est produit en Europe. (Cela pourrait intervenir au cours de son second mandat, ou plus tôt si les conditions économiques s'améliorent un peu).

Un programme radical de changement de l'équilibre de la population en Amérique pourrait facilement déstabiliser la démocratie assise sur la classe moyenne. John Fonte, du Hudson Institute, a soigneusement étudié les enseignements d’Antonio Gramsci (1891-1937), un marxiste italien, ami personnel de Lénine, et il a décrit sa doctrine de la guerre sociale. L’argument de Gramsci incitait à la destruction idéologique "d'un système de valeurs favorable aux intérêts des classe ou des groupes dominants." On y parvient en "délégitimant les systèmes de croyance dominants" à travers un combat mené au niveau de la conscience, et en renforçant les groupes marginalisés de la société. Fonte a souligné que le but de cette lutte est le renversement de la démocratie libérale de classe moyenne en Amérique, suivie d’un changement radical. En Amérique, les Musulmans ne sont pas certainement marginalisés, et ils font bien de ne pas l’être. Il est néanmoins évident que même sans l’arrivée d’une nouvelle vague d'immigration musulmane, le président Obama s’efforcera d'améliorer le statut de cette minorité pour la rendre "plus égale" que d'autres, et qu’il remodèlera ainsi la structure fondamentale et traditionnelle de la société américaine. Ce projet représente un danger pour la démocratie en Amérique et il pourrait finalement détruire le tissu de sa société et le mode de vie collectif de façon rapide et permanente.

Le docteur Joel Fishman est membre d'un institut de recherche de Jérusalem.

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 06:08

[Mercredi 06/10/2009 21:40]

Le président américain Barack Obama a exprimé ses regrets après l’attentat à l’arme automatique dans le musée de la Shoah à Washington. Le président s’est dit inquiet pour le vigile blessé.

par Yael Ancri


Qui sème le vent........

Obama se dit inquiet, oui il peut vu le clou qu'il a enfoncé au Caire, qui permet de plomber bien comme il faut l'ambiance. 


Rappel....


Attentat au musée de la Shoah à Washington

[Mercredi 06/10/2009 20:24]

 


Un homme a ouvert le feu mercredi contre un des vigiles gardant l’entrée du musée de la Shoah à Washington. Le terroriste a été neutralisé et arrêté. Trois personnes ont été blessées dans l’attaque : un vigile, le terroriste et une personne touchée par des éclats de verre.

Quelques minutes après 20:00 (heure d’Israël – 13:00 heure locale), un homme armé a essayé de pénétrer dans le musée de la Shoah, mais son arme a fait sonner le détecteur de métaux. Le terroriste a dégainé son fusil de chasse et tiré sur un vigile, le blessant. Le vigile et ses collègues ont tiré en direction de l’assaillant et l’ont blessé, puis arrêté. Le garde et le terroriste blessés ont été évacués à l’hôpital.

La chaîne de télévision américaine “Fox News” a indiqué que l’un des blessés était dans un état critique et qu’au moins 5 coups de feu avaient été tirés. De grandes forces de police et des ambulances sont arrivées sur les lieux et le secteur a été entièrement fermé à la circulation, de crainte qu’il ne s’agisse d’un attentat de grande envergure. Fort heureusement, il s’agissait d’une attaque isolée. Le musée de la Shoah se trouve au cœur de l’esplanade des musées à Washington, près du ministère de l’Agriculture.

L’attaque a eu lieu à une heure où le musée, qui comporte plusieurs étages, était plein de visiteurs. Au début, ces derniers ont été appelés à se coucher sur le sol, puis au bout de quelques minutes le musée a été évacué.

Le musée, inauguré en 1993, se trouve à proximité du Mall de Washington, face à la colline du Capitole. L’édifice du musée contient des espaces d’expositions permanentes et temporaires ; Souvenez-vous des enfants : l’histoire de Daniel, une exposition pour les enfants et les familles relatant l’histoire de la Shoah du point de vue d’un enfant vivant dans l’Allemagne nazie ; une vaste bibliothèque de recherche et des archives ; deux salles de conférences ; le Centre d’études historiques de la Shoah ; le Mur des enfants ; un Centre informatique interactif ; des salles de classe ; la Salle du témoignage ; un espace de commémoration et la Salle du Souvenir.

L’exposition permanente sur La Shoah occupe trois étages du musée et, par des documents historiques, des objets, des photographies, des séquences de films, des photographies historiques et personnelles, des cassettes audios ou vidéos, etc…, présente l’histoire complète de la Shoah en trois sections distinctes : “l’agression nazie”, “la solution finale” et “le dernier chapitre”. [Voir le site du musée http://www.ushmm.org]

Quelque 4 600 personnes par jour visitent le musée (environ 1,7 millions par an).

D’après la NBC, l’assaillant est un homme de 89 ans connu pour ses convictions racistes. La police l’aurait déjà identifié comme étant James Wenneker von Brunn de la côte est du Maryland. L’homme aurait des liens avec des groupes xénophobes et anti-gouvernementaux. D’après le maire de Washington, c’est le terroriste qui est hospitalisé dans un état critique.

La Fox News a indiqué que von Brunn avait eu par le passé un différend avec l’ancien secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, qui l’aurait qualifié “d’âne”.

par Yael Ancri 
Actu.co.il 

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 15:52

TOUGH   LOVE   

Ou le sermon "humaniste et multiculturel"

 

Par Albert Soued, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

Le 12 Juin 2009

 

"Tough love" est l'expression inventée par l'équipe qui conseille Obama pour définir l'attitude future des Etats-Unis à l'égard d'Israël et que le président a vite adoptée.

"The United States special relationship with Israel requires some tough love". Les relations spéciales des Etats-Unis avec Israël exigent une certaine affection, munie d'un bâton.

Barack Obama a confirmé cet amour, associé aux coups, dans son discours du Caire, le 4 juin. Il a passé plus de temps à parler de quelques baraques sur des collines dénudées de Judée et de Samarie que de la menace nucléaire de l'Iran sur le monde, comme s'il était plus important de dépouiller Israël de quelques arpents de terre en Judée/Samarie, sa terre ancestrale, que d'empêcher l'Iran de parvenir à l'arme nucléaire et à l'hégémonie sur le Moyen Orient !

Avec son charisme et sa popularité, le nouveau prêcheur "à la Jeremiah Wright", son ancien pasteur à Chicago, dont il a fréquenté l'Eglise pendant plus de 20 ans, cherche à rétablir une justice inspirée de ce pasteur, antiaméricain notoire. Son discours du Caire était truffé d'inexactitudes, voire de mensonges. Qu'importe! Il a été applaudi et diffusé dans le monde entier et cela devient la vérité de la rue. Ces nouveaux prêches qui sonnent comme ceux du muezzin indonésien qu'Hussein Obama écoutait matin et soir et qui ont imprégné son âme, font de lui un homme qui pourrait être dangereux pour son pays.

 

Avant de passer au sujet principal, les quelques hectares qu'Israël doit évacuer pour "faire la Palestine", je voudrais revenir sur quelques inexactitudes et anomalies, sans doute voulues par le président américain, dans son discours du Caire.

Il n'y a pas 7 millions de musulmans américains, mais entre 3 et 4 millions. Les Musulmans n'ont pas inventé le compas et l'imprimerie, ni l'algèbre, ni la médecine qu'ils n'ont fait que propager. La Shoah n'est pas à mettre au même niveau que les dites "souffrances des Palestiniens" qu'il ne faut pas exagérer et qu'il faut comparer plutôt aux souffrances "muettes" du million de juifs chassés des pays arabes. Israël a contrôlé la Cisjordanie pendant 28 ans et non pas 60 ans et aujourd'hui il n'y a que quelques 10% de Palestiniens sous contrôle Israélien, les autres sont gouvernés par l'Autorité Palestinienne ou le Hamas. Ces Palestiniens sont-ils asservis comme l'étaient les Noirs américains, par le fouet? Les comparaisons d'Obama sont indignes.

Par ailleurs, Obama encourage dans ses propos le port du voile, l'institution d'un système financier islamique aux Etats-Unis et, en fait de démocratie, il n'a pas dit un seul mot en faveur des Arabes courageux qui luttent pour la liberté et pour les droits de l'homme au Moyen Orient. Mais il ne critique nullement la ferme volonté de l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire, le mettant dans le même paquet qu'Israël. Organisation reconnue comme terroriste par son pays, le Hamas est devenu pour lui un interlocuteur valable à qui on demande de contribuer à l'unité palestinienne. Sous l'égide de qui ?

 

La Palestine

 

Soyons sérieux. La très grande majorité des Palestiniens s'est installée en Palestine à la suite de l'immigration des Juifs d'Europe et d'Orient à la fin du 19ème siècle et au 20ème siècle, venant de tout l'empire ottoman et d'Afrique. Ce n'est pas la Shoah qui a provoqué la création de l'état d'Israël, mais le mouvement sioniste de Herzl qui a canalisé le vœu millénaire de tout juif de "monter à Jérusalem", et que tout juif répétait sans cesse dans ses prières et dans son cœur. Déjà enfant, moi-même, mon vœu le plus cher était de rejoindre la terre de mes ancêtres, et c'était dans les années 30.

Cette terre nous l'avons payée très cher, en sang, en larmes, en sueur, et en espèces sonnantes et les hurlements sauvages des antisionistes n'y changeront rien.

 

Après l'envahissement par 5 armées arabes de l'état d'Israël naissant au petit matin du 15 mai 1948, une guerre difficile s'ensuivit. Après un armistice, de 1949 à 1967, la Jordanie a occupé une partie de la Palestine et l'Egypte a occupé la bande de Gaza. Au bout de 18 ans d'occupation, après une 2ème une guerre imposée, ces territoires ont été récupérés par Israël dans un état effroyable. Et des Juifs courageux se sont mis à cultiver des terres rocailleuses et incultes depuis des centaines d'années. Aujourd'hui Israël n'occupe qu'une petite partie de la Cisjordanie habitable (1), le reste étant sous l'autorité de l'Autonomie Palestinienne. Et le Hamas est chez lui dans 100% de la bande de Gaza. Avec l'accord écrit de la précédente administration américaine, entre 5 à 10 % de la Cisjordanie a été annexé par Israël, pour des raisons de sécurité. Israël a été prêt à rétrocéder à l'Autonomie Palestinienne un territoire équivalent. En dehors de quelques implantations et avant-postes isolés pour lesquels le sieur Obama a consacré quelques bonnes minutes dans son discours en faveur de l'Islam, je demande où sont les soi-disant territoires occupés ? Est-ce les versants est, inhabités et dénudés des monts de Judée et de Samarie qui bordent le Jourdain et la mer Morte ? Ou l'état d'Israël lui-même ?

 

Bien que son litige avec Israël soit existentiel et non territorial, la Palestine ne pourra être constituée que de deux petits territoires non contigus, non viables politiquement ni économiquement:

- l'un, Gaza, imprégné de tout temps par l'Egypte, occupé par elle et aujourd'hui fanatisé à la fois par le Hamas qui renie le droit à Israël d'exister et par les Frères Musulmans qui renient le droit à tout non-Musulman d'exister. Armé par l'Iran, financé par l'Arabie et par l'Onu, ce territoire est une poudrière qu'il faut pacifier. En aucun cas, il ne s'entendra avec le Fatah qui gouverne en Cisjordanie, les affrontements entre Hamas et Fatah étant quotidiens dans les deux territoires.

- l'autre, la majeure partie de la Cisjordanie habitable, est le fief du Fatah devenu l'Autorité Palestinienne depuis 1995. Ce territoire est en cours de pacification grâce aux unités formées par le général Dayton. Néanmoins, si ce territoire ne bascule pas dans les bras du Hamas, c'est grâce aux interventions des services secrets israéliens et de Tsahal. Conditionnée dans les écoles, et par les sermons des mosquées, par les médias palestiniens et arabes, la population palestinienne croit toujours qu'elle pourra vaincre l'état d'Israël et reste opposée à toute solution pacifique, qui ne lui permette pas de s'emparer de son voisin.

 

En fait, le refus des Palestiniens de reconnaître un état juif, malgré la déclaration Balfour de 1917 et malgré le plan de partage de l'Onu, 30 ans après, reconnaissant tous les deux la création d'un foyer juif en Palestine, vient tout simplement du fait d'une préférence à demeurer "une victime" sans état, situation forte sur le plan international et très confortable matériellement, alors que gérer un état posera inévitablement de graves problèmes. Et dans le meilleur des cas, cet Etat ne pourra pas être totalement souverain (2).

 

S'il y a aujourd'hui 7 millions de personnes qui se considèrent palestiniennes, moins de la moitié d'entre elles se trouvent dans les 2 territoires cités. Les autres personnes sont intégrées dans un pays arabe, la Jordanie surtout, ou travaillent dans un pays arabe, ou sont maintenues dans des camps de l'Onu (Liban, Jordanie, Gaza, Cisjordanie pour l'essentiel). 

Comment voulez-vous créer un état Palestinien avec des entités ayant des intérêts aussi divergents et un sentiment national créé de toutes pièces par feu l'égyptien Arafat et par l'Onu qui a créé des camps de réfugiés éternels, gérés par l'Unrwa ?

 

Quand le président américain Obama insiste en disant qu'il va s'occuper personnellement de créer un état palestinien, il faudrait qu'il vienne s'installer pour quelque temps dans la région pour comprendre la situation et qu'il retrousse ses manches.

 

Si Israël a créé un mur de séparation avec la Cisjordanie avec des points de passage contraignants, c'est pour mettre fin à une hécatombe de bombes humaines qui ont emporté la vie de 1100 innocents israéliens et traumatisé dix fois plus de gens. Si Israël a mené l'opération "Plomb durci" et s'il maintient le blocus de Gaza, c'est pour dissuader les Palestiniens de lancer des missiles sur les villes israéliennes, traumatisant ses habitants, depuis huit ans.

 

Alors le slogan "2 états pour deux peuples", aussi beau soit-il sur le plan humaniste, doit être mis en application d'une façon durable, sans arrière pensée, sans haine et sans mettre en péril l'existence de l'état d'Israël. Comme l'a dit un journaliste israélien, nous sommes à des années-lumière de ces conditions.

 

Notes

 

(1) La Judée/Samarie est appelée Cisjordanie, par opposition à la Transjordanie, à l'est  du Jourdain, qui est appelée Jordanie. La Jordanie a une population qui est à 60/70 % palestinienne. Ces Palestiniens sont des citoyens du pays et ont tous les droits. La Judée/Samarie a une superficie de l'ordre de 6 000 km2, soit un département français. Plus d'un tiers de cette surface est désertique, escarpée et inhabitable. 2 millions de Palestiniens et 0,3 million de Juifs Israéliens y vivent. Densité: 575 hab/km2 utile

Les 7 millions d'Israéliens dont 1,5 millions d'Arabes vivent sur 21 000 km2, dont la moitié de la superficie est désertique. Densité: 635 hab/km2 utile

 

(2) Un état palestinien en Judée/Samarie ne peut pas être totalement souverain: il devra être démilitarisé, et ne pourra pas signer d'accords de défense avec des pays ennemis d'Israël. Son économie dépendra étroitement de celle de ses voisins. Le partage des eaux pourrait être une source de conflit permanent. La seule solution viable serait une fédération immédiate de la partie non juive de la Judée/Samarie avec la Jordanie, avec un contrôle militaire conjoint jordano-israélien. Les réfugiés devraient être intégrés là où ils se trouvent actuellement, en pays arabe.

En tout état de cause, toute solution viable ne pourra pas prévoir de déplacer les populations, contrairement à l'évacuation totale de la population juive de  Gaza qui a montré ses limites et ses conséquences désastreuses.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 16:39
Par Thomas Zylberstein pour Guysen International News
Dimanche 7 juin 2009 à 21:45
 
Barack Obama souffle le chaud et le froid.

Jeudi 4 juin, il était au Caire pour réconcilier son pays avec le monde musulman, n’hésitant pas à citer le Coran et à parler de la situation « intolérable des Palestiniens ».

Le lendemain, vendredi 5 juin, le président américain était en compagnie d’Elie Wiesel au camp de concentration de Buchenwald pour condamner le négationnisme « infondé, ignorant et haineux » et réaffirmer son soutien à Israël. Enfin, samedi 6 juin, en présence du président Sarkozy pour les commémorations du débarquement de 1944, il s’est une nouvelle fois prononcé en faveur de la création d’un Etat palestinien, pour le port du voile islamique ainsi que pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.
 

Cette visite au camp de concentration de Buchenwald en Allemagne lui tenait à cœur. « Je suis lié à ce camp par un lien personnel. J'ai entendu parler de cet endroit depuis que je suis enfant » a déclaré Barack Obama en référence à son grand-oncle, Charlie Payne, soldat de la 89e division d’infanterie et frère de la grand-mère l’ayant élevé. Celui-ci a participé à la libération du camp en avril 1945. Il s’agit de la première visite d’un président américain à Buchenwald, « camp d’extermination par le travail » où périrent 56 000 détenus.

Accompagné de la chancelière Angela Merkel, du prix Nobel de la paix et écrivain américain de langue française Elie Wiesel et du Français Bertrand Herz, président du Comité international des prisonniers de Buchenwald-Dora, tous deux survivants du camp, Barack Obama s’est longuement recueilli sur le mémorial aux victimes sur lequel il a déposé une rose blanche. Le président Obama avait emmené peu avant Elie Wiesel à Buchenwald dans son hélicoptère. Ce dernier l’a enjoint à continuer ses efforts pour « la sécurité d’Israël » après l’avoir remercié.
 
Tout un symbole au lendemain du discours au Caire, dans lequel Barack Obama s’est fortement prononcé en faveur de la création d’un Etat palestinien et du gel de la « colonisation en Cisjordanie ». Certains lui ont même reproché de mettre sur le même plan ses déclarations condamnant la Shoah et dénonçant la situation « intolérable » des Palestiniens. Pour une visite qui se devait « personnelle » et historique, les nombreuses références à Israël ont donné à ce bref voyage en Allemagne une tonalité politique tout à faire particulière.
 
Barack Obama a ainsi expliqué devant le mémorial aux victimes, et ce n’est pas un hasard, que les prisonniers du camp  « ne pouvaient pas deviner comment la nation d'Israël émergerait de la Shoah ni les liens étroits et durables entre cette nation et la mienne (les USA) ». Dans une allusion claire à Mahmoud Ahmadinejad, le président américain n’est pas moins incisif : Buchenwald « est l'ultime reproche contre de telles pensées, un rappel de notre devoir de faire face à ceux qui mentent sur notre histoire ».
 
Le président iranien, qui a qualifié il y a encore quelques jours l’Holocauste de « grande tromperie », « devrait faire lui aussi cette visite (à Buchenwald). Je n'ai aucune patience pour ceux qui nient l'histoire » a indiqué le président américain peu avant sur la chaîne « NBC ».
 
Et d’en venir juste après, comme si la pilule allait mieux passer, à l’aspect politique de sa visite. Il a ainsi exhorté les Palestiniens à cesser les « déclarations incitant à la haine » et à « créer un environnement sécuritaire permettant à Israël de se sentir en confiance ». Sans changer mot de son discours de la veille, il a ensuite appelé les Israéliens à cesser la « colonisation », puis, aux côtés de la chancelière allemande, il s’est une nouvelle fois prononcé pour la création d’un Etat palestinien. Et d’ajouter : « Les Israéliens vont devoir prendre des décisions difficiles ».
 
Barack Obama a également tenu à « remercier Mme Merkel et les Allemands parce qu'il n'est pas facile de regarder dans le passé (comme ils le font) en en prenant acte et en décidant de s'élever contre toute situation comparable ». À Dresde en ex-Allemagne de l’est, contrepoint de sa visite à Buchenwald, le président américain a fait remarquer que c’est après la dernière guerre mondiale qu’est née « une Europe unifiée » ainsi qu’une « Allemagne proche alliée d’Israël ».
 
Samedi 6 juin, au lendemain de sa visite à Buchenwald, Barack Obama était aux côtés de Nicolas Sarkozy, le président français, du Prince Charles d’Angleterre, héritier de la couronne, de Gordon Brown, le Premier ministre britannique et de Stephen Harper, le Premier ministre canadien, pour la commémoration du « D-Day », le débarquement des alliés sur les plages de Normandie le 6 juin 1944. Depuis Jimmy Carter c’est un rendez-vous clef et un passage obligé pour tous les présidents américains qui s’y rendent au moins une fois lors de leur mandat.
 
En marge de ces commémorations, la visite de Barack Obama en France a aussi été l’occasion d’une première visite bilatérale en France du président américain avec son homologue français. Tranchant avec la tonalité jugée conciliante la veille avec Israël, Barack Obama s’est une nouvelle fois adressé à l’« Oumma » (la communauté des croyants dans l’Islam). Il a déclaré : « Il faut communiquer un message aux musulmans de par le monde que nous souhaitons vivement leur participation dans une communauté mondiale, pacifique, prospère, intégrée sur le plan économique et qui se développe en intégrant tout le monde, pas seulement certains ».
 
Reprenant ses accents du Caire, Barack Obama n’a surpris personne en s’adressant, non pas aux nations de confession majoritairement musulmane ou aux nations de culture arabe, mais à cet ensemble civilisationnel aux contours flous que serait le « monde arabo-musulman ». Se faisant le jeu des Ben Laden, Nasrallah, Mechaal et autres Ahmadinejad qui s’adressent à l’« Occident », formé de nations hétéroclites avec chacune leur propre culture, politique et vision du monde, Barack Hussein Obama s’adresse ainsi à un public que tous croient identifié, mais qui peut s’avérer en réalité bien plus large.
 
Nicolas Sarkozy, qui depuis des années se fait le chantre de la « France multiculturelle », lui a ainsi confessé qu’il avait trouvé « remarquable » son discours au Caire, reprenant à son compte le rôle de chevalier blanc pourfendeur du « choc des civilisations ». « Il y a bien longtemps que nous attendions que les Etats-Unis, première puissance du monde, prennent toutes leurs responsabilités pour éviter un choc des cultures entre l'Occident et l'Orient » a-t-il déclaré à son homologue américain. Le président français est même allé plus loin en substituant le « monde arabo-musulman », qui est un ensemble ethnico-religieux, à l’« Orient », concept géographique éminemment flou.
 
La Turquie, grand alliée de Washington dans la région, a aussi été l’objet de cette rencontre bilatérale franco-américaine. « L'adhésion de la Turquie à l'Union européenne serait importante » a expliqué Barack Obama, au grand dam de Nicolas Sarkozy, qui s’est une nouvelle fois prononcé contre l’adhésion d’Ankara à l’UE. Barack Obama n’a pas peur du mélange des genres et ne craint pas de semer la confusion.
 
Il enchaine ainsi avec le port du voile islamique et enjoint les « pays occidentaux à éviter d'empêcher les musulmans d'exercer leur religion comme ils le souhaitent, par exemple en dictant ce qu'une musulmane devrait porter », ajoutant que « aux Etats-Unis, on ne dit pas aux gens ce qu’ils peuvent porter ou pas ». Très diplomate, Nicolas Sarkozy a fait valoir la liberté autant que la laïcité, concept cher à la France et à d’autres pays européens.
 
Sur le conflit israélo-palestinien Barack Obama de déclarer : « Nous devons dépasser l'impasse actuelle ». Car « faire des progrès signifierait que les parties impliquées, avec l'aide non seulement des Etats-Unis, non seulement de la France mais des autres Etats arabes, prennent des mesures constructives sérieuses vers une solution à deux Etats ». La création d’un Etat palestinien aura été le leitmotiv de Barack Obama au Caire, à Buchenwald puis en France, comme si le cabinet Netanyahou y était opposé par principe.
 
Enfin, souhaitant peut-être corriger le tir, le président Obama a clairement spécifié qu’un Iran nucléarisé serait « extrêmement dangereux » et entrainerait une course à la nucléarisation dans toute la région. Au Caire, il avait en effet déclaré que l’Iran a le droit à l’énergie nucléaire « s’il remplit ses obligations sous le Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP) », ce qui sous-entendrait que l’Iran pourrait continuer d’enrichir de l’uranium s’il était avéré que ses intentions ne sont pas militaires.


Cette fois-ci en revanche, c’est Nicolas Sarkozy qui l’a énoncé haut et fort : « Si l'Iran veut le nucléaire civil, il y a droit. Le nucléaire militaire, non ».



 
VOILA CE QUE LUI REPOND LE NABOT ! 
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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 14:03

 













Même si la judaïcité américaine est loin d’être homogène, il est intéressant de voir comment les principales organisations juives ou faîtières ont réagi au discours du Président américain.

 

L’impression générale qui ressort des réactions déjà exprimées ou recueillies, est que « Barack Obama a dit certaines vérités importantes, mais que son discours ne présageait rien de très bon pour Israël ».

 

Parmi les organisations de tendance démocrate, on se dit évidemment « satisfait de l’ouverture, du souci d’équilibre et de la volonté d’aller de l’avant exprimées par le Président ». A « J-Street », organisation ouvertement très à gauche, et qui se veut concurrencer l’AIPAC, le lobby traditionnel pro-israélien, c’est un concert de louanges pour le Président américain. Jeremy Ben-Ami, Président de l’organisation « remercie chaleureusement Barack Obama d’avoir relancé l’initiative en faveur des ‘Deux Etats’, et de se montrer résolu à agir pour que cela se réalise ». Donneur de leçons, Ben-Ami déclarait « qu’il est temps que le gouvernement israélien se fasse à l’idée de la création d’un Etat palestinien, et applique les accords qui exigent de lui l’arrêt total de la construction dans les territoires ». Merci du conseil.

 

A droite, par contre, on estime « qu’Obama a eu des propos - ou des silences - inquiétants pour Israël sur plusieurs sujets, notamment, dans le dossier iranien ou sur l’antisémitisme dans le monde arabe».

 

Après avoir cité les rares points positifs, telle que « l’amitié avec Israël » ou la condamnation du négationnisme », l’Organisation des Communautés Juives Orthodoxes, dans un long communiqué, a relevé plusieurs points négatifs et lourds de sens: sur la question de Jérusalem, notamment, le Président a pris une position faussement neutre, en divisant symboliquement la ville entre les trois religions monothéistes ou « les Enfants d’Abraham », remettant ainsi en cause la souveraineté israélienne sur la ville. Ensuite, sur l’Etat d’Israël lui-même, le Président a parlé d’Israël comme d’un « foyer pour les Juifs » et n’a pas précisé le caractère juif de l’Etat. Dans la même idée, plus tôt, dans son discours, il justifiait l’existence d’Israël uniquement par la Shoah et l’antisémitisme qui a frappé les Juifs durant des siècles, et non par les droits historiques de Juifs sur la terre de leurs ancêtres, comme le reconnaissait George W. Bush, lecteur assidu de la Bible, contrairement à son successeur. Après avoir lié la Shoah et la création d’Israël, le Président américain liait également dans une même phrase le « déracinement des Palestiniens » avec « la création de l’Etat d’Israël », ce qui équivaut à une reconnaissance de la « Nakba » et de l’eau au moulin de ceux qui affirment qu’Israël est un fait colonial!! Enfin, en demandant aux Palestiniens de « renoncer à la violence (et non au terrorisme), comme l’ont fait les noirs américains », il établissait, involontairement peut-être, une comparaison morale douteuse entre le combat des Palestiniens et celui des noirs américains luttant contre l’esclavage.

 

C’est sur le volet iranien que la déception est la plus grande, et la plus partagée parmi les grandes organisations juives américaines. Jennifer Laslo-Mizrahi, Présidente de l’organisation « Project Israel », qui lutte contre la désinformation contre Israël, regrette « que la menace iranienne n’ait pas assez été soulignée, et qu’au contraire, il s’est dit favorable au développement du nucléaire civil, sachant que les frontière entre le civil et le militaire dans ce domaine est infime. C’est inquiétant ». Pareil pour David Harris, Président du Comité USA-Israël, qui félicite le président américain « pour avoir osé prononcer des phrases importantes devant un public arabo-musulman » mais qui regrette de ne pas avoir assez brandi la menace contre l’Iran et formulé une volonté de créer un mouvement international contre les velléités de Téhéran ».

 

A l’organisation Bnai-Brit, la plus grande organisation existante « on se dit globalement satisfait mais en relevant plusieurs points de déception : le Président Obama a loupé une occasion de dénoncer l’antisémitisme virulent qui est enseigné et développé dans les pays musulmans ». Pour le président du B.B., Moshe Smith, « Barack Obama n’a pas dit un mot non plus sur les innombrables violations des accords de la part des Palestiniens, à commencer par ceux d’Oslo, et qui fait qu’aujourd’hui, c’est à cause d’eux qu’il n’y pas de partenaire pour la paix avec Israël ». 

par Shraga Blum

 
actu.co.il

 

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 08:34

 

 

  Tant que l'antisionisme, l'antisémitisme déclaré, peu importe la dénomination, étaient la chasse gardée d'individus glauques tels que Dieudonné, Le Pen, Faurisson et autres enturbannés hystériques, haineux et vilains, on pouvait encore prendre le contre pied et soutenir Israël, ne serait-ce que du bout des lèvres. Mais les choses ont changé depuis l'arrivée d'Obama de la planète Mars. Vous savez, celle qui est informée avec retard de ce qui se passe sur Terre. Car voici un individu bien de sa personne, People en diable, élégant, charismatique... vous avez le droit d'ajouter tous les qualificatifs élogieux que vous voudrez, qui déclare sans complexe que les Israéliens, y en a marre; tous des menteurs (comme le dit son porte flingue Georges Mitchell), et des tricheurs, et qu'on va les mettre au pas vite fait, bien fait. Alors là, tout est permis pour lui emboîter le pas. En effet, si Obama en personne déclare du haut des pyramides qu'Israël ça suffit, et que les largesses de ses prédécesseurs à l'égard de ce pays peuplé de tordus, c'est fini et bien fini, alors qui êtes vous donc pour le contredire ?

On assiste à une nouvelle forme d'inimitié à l'égard des juifs, qu'ils soient installés ou non en terre promise .... pour les Palestiniens, car le porte parole de cette nouvelle croisade émane d'un individu à priori propre de sa personne et non taxé d'antisémitisme congénital ou idéologique comme les zigotos cités plus haut. Autour de ce nouveau discours et de ce charmant personnage, peuvent s'allier tous les Sonéi (haineux) Israël, de gauche, de droite, de la périphérie, les intellectuels fumeux et les petits gars des banlieues bénéficiaires de la discrimination positive.

J'ai beau chercher dans l'histoire du peuple juif un exemple qui s'y rapproche  j'avoue que je cale. La caractéristique première des antisémites a toujours été d'être des individus troubles, alors que là, c'est Monsieur Propre en personne qui dirige l'orchestre. Cela provient sans doute de mes lacunes en histoire, car à priori, comme le dit le roi Salomon, rien n'étant nouveau sous le soleil donc ce qui arrive s'est déjà produit. J'imagine par contre que nombre de ces individus sont apparus glauques, à posteriori, et non au moment ou ils ont agi ou écrit. Il y en a bon nombre qui au départ avaient l'air plutôt sympas et dont l'ignominie ne s'est révélée que quelques années ou décennies plus tard.


L'occultation d'Israël ressort magnifiquement dans une citation qu'Obama rapporte dans son discours à l'Université d'Al Azhar, en ce 4 Juin que l'on célébrera comme la Nakba israélienne (commémoration de la catastrophe que les Arabes célèbrent le jour de la Fête de indépendance d'Israël) que j'ai écouté fort attentivement sur la chaîne israélienne. Obama livre une traduction presque mot à mot d'un passage bien connu du Talmud, Traité Sanhédrin 37 a: "celui que sauve une vie, sauve l'humanité, et celui qui prend une vie, c'est comme s'il sauvait le monde entier" et l'attribue au Coran " The Holy Koran teaches that whoever kills an innocent, it is as if he has killed all mankind; and whoever saves a person, it is as if he has saved all mankind". En fait, dans le Coran, 5.32, il est ditpresque la même chose mais pas tout à fait : "Celui qui aura tué un homme sans que celui-ci ait commis un meurtre ou ait été l’auteur d’un brigandage dans le pays, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et celui qui aura rendu la vie à un homme sera regardé comme s’il avait fait don de la vie à toute l’humanité". Donc, le Coran autorise de tuer un homme qui a commis un brigandage, et qui par conséquent n'a pas tué, ce qui n'est nullement dans l'esprit du Talmud et ne traduit pas la citation d'Obama. Que montre cette confusion de sources ? Certainement pas une mauvais foi de la part d'Obama mais la preuve évidente qu'il n'a consulté aucun juif tant soit peu informé des choses de la religion dans la rédaction de son discours. Par contre, nous serinent les média, il n'a pas lésiné sur le nombre de consultants qu'il aurait questionné pour se forger une opinion. Je gage que ce petit détail de son discours ne sera pas trop repris par la presse, mais il montre bien l'état d'esprit d'Obama qui a décidé de chercher la vérité dans la Bible des musulmans, sans se soucier le moins du monde de ce qu'on dit, écrit ou pensé les Juifs, quantité désormais négligeable sur son nouvel échiquier politique.

 


Ceci est ma réaction à chaud après son discours. Des tas de choses vous seront dites, justes ou fausses et souvent approximatives. Ce qui m'inquiète le plus ce n'est pas tant la réaction des Européens et des Musulmans, elles sont faciles à imaginer, mais le pouvoir d'influence d'Obama sur les Juifs, dont un bon nombre risque de se laisser séduire. 

Chez Arié Géopolitique biblique

 

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 05:44
ESPERONS SEULEMENT QUE LES ALLEMANDS N'AURONT PAS LA MEMOIRE COURTE !!!

[Jeudi 06/04/2009 22:17]

 


Incompréhensible pour les uns, victoire du Judaïsme sur la mort pour les autres, l^événement est en tous cas à signaler. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, des Rabbins ont été intronisés sur le sol allemand, à Münich plus précisément. Il s’agit de neuf élèves-rabbins du courant orthodoxe, qui ont grandi en Allemagne.

 

Ces étudiants, issus du Séminaire Rabbinique de Berlin, ont été « nommés » dans le cadre d’une cérémonie solennelle et émouvante, organisée par le Comité Central des Communautés Israélites d’Allemagne, et à laquelle ont participé le ministre allemand de l’Intérieur, Wolfgang Schäuble, des conseillers municipaux de Münich, le Président du Congrès Juif Mondial, Ron Lauder, le Président du Congrès Rabbinique Européen, Rav Yossef Haïm Sitruk, et de nombreux Rabbanim venus de plusieurs pays d’Europe. L’événement était suffisamment important sur le plan national pour être largement couvert par les médias allemands.

 

Dans son intervention, le Rav Hanokh Hacohen Ehrentreu, directeur du Séminaire s’est dit « extrêmement ému de l’importance de cette journée. Soixante ans après la plus grande destruction, nous nommons, ici, en Allemagne, des Rabbins qui ont grandi et ont été formés en Allemagne, et qui exerceront  dans des communautés de l’Allemagne de l’Ouest comme de l’Est ». Il rajoutait : « Nous, Rabbins européens, avons perdu la plupart de nos familles durant la Shoah, à cause de barbares sanguinaires, et voilà que nous revenons en Allemagne, et portons haut, fort et avec fierté l’âme de notre Nation, la Thora, et ceux qui la représentent, les Sages et les Rabbins ».

 

Le Rav Yehoshoua Szpiner, fondateur de l’organisation « Yeshouroun » qui gère le Séminaire, déclarait lui « que l’Histoire personnelle de chacun de ces jeunes Rabbins se confond avec celle de l’Allemagne depuis la fin de la guerre. Jusqu’à présent, les Juifs allemands pensaient que seul le Judaïsme réformé était implanté en Allemagne, mais on verra désormais que des représentants d’un Judaïsme authentique, formés en Allemagne, serviront les communautés juives », Et ironie de l’Histoire, à l’inverse de qui se passe en Israël, les instances orthodoxes sont en pourparlers avec le ministère allemand de l’Intérieur, afin de bénéficier des mêmes subventions que les communautés réformées !!

 

Cette grande cérémonie introduisait en fait la tenue du Congrès Rabbinique Européen, qui se réunit deux fois par an et qui cette-fois, a choisi de se réunir à Münich pour pouvoir participer à cette intronisation.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 05:42

[Jeudi 06/04/2009 17:07]

 


Comment réagit-on en Israël après le discours, qualifié d’historique, prononcé par Barack Obama, depuis l’université du Caire ? Il est encore trop tôt pour savoir comment le Premier ministre a accueilli les propos du président des États-Unis mais d’après les estimations de la presse israélienne, il devrait saluer les efforts déployés par Obama en vue de rapprocher l’Occident de l’Islam. Toutefois, il ne faut pas oublier que le président américain s’est également prononcé clairement pour la création d’un Etat palestinien et pour le gel des “implantations”.

Netanyahou a réuni trois de ses ministres, Yaalon, Méridor et Begin, pour discuter sérieusement de la question avant de publier une réaction officielle du gouvernement israélien. En attendant, les ministres du Likoud ont visiblement comme consigne de garder le silence tant que leur leader ne s’est pas lui-même exprimé sur la question.

Le ministre travailliste chargé des minorités, Avishaï Braverman, a déclaré que “Obama avait souligné, à juste titre, que l’ennemi commun du monde entier était le fanatisme”. Et d’ajouter: “Nous devons, en Israël, adopter cette approche dans notre société, juifs et arabes, laïcs et religieux”. Il a encore estimé : “L’idée de “deux Etats pour deux peuples” est une solution à laquelle nous sommes liés”.   

Le professeur Daniel Herzkowitz, du parti Habayit Hayehoudi, ministre des Sciences, a entendu le discours d’Obama alors qu’il effectuait une tournée dans les localités du Sud du Har Hébron. Il a déclaré: “Obama a omis de préciser, dans son allocution, que les Palestiniens n’ont pas renoncé au terrorisme”. Il a ensuite rappelé que les rapports d’Israël avec les USA étaient fondés sur l’amitié et non sur le dévouement. “Pour ce qui concerne la croissance naturelle dans les localités juives, il faut dire aux Américains: cela suffit”.

Chez les résidents des localités juives de Judée-Samarie, c’est bien sûr l’amertume qui prévaut. Et de préciser: “Barack Hussein Obama préfère adopter les versions mensongères des Arabes, exprimées de façon éhontée, plutôt que la vérité juive qui est dite d’une voix faible et hésitante. Il est temps que Netanyahou, comme Begin et Shamir avant lui, se dresse comme un véritable leader de droite, fier de ses positions, et déclare haut et fort qu’il rejette l’histoire qu’Obama a tenté de réécrire aujourd’hui”.

Dans l’opposition de gauche, on salue bien sûr le discours d’Obama. La députée Youli Tamir a estimé qu’il s’agissait d’une allocution “très importante”. Elle a ensuite ajouté: “Israël peut à présent choisir de rejoindre la voie du dialogue et de l’égalité, ou de rester récalcitrante à la paix et d’être ainsi mis à l’écart de la communauté internationale”.

Le leader du parti d’extrême gauche Meretz, le député Haïm Oron, a déclaré pour sa part, que le gouvernement israélien devait être satisfait des propos d’Obama.  Et d’affirmer: “Le discours d’Obama s’est distingué par sa clarté, son désir d’apaisement, sa modération et donne de grands espoirs”.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 14:36

[Jeudi 06/04/2009 14:51]

 


Le président des Etats-Unis Barack Obama a prononcé son discours, très attendu dans le monde entier, depuis l’Université du Caire, s’adressant essentiellement à plus d’un milliard de Musulmans à travers le monde. Après avoir remercié le peuple égyptien pour l’accueil qu’il lui avait réservé, il a souligné qu’il avait l’intention de tourner une nouvelle page dans les relations entre les USA et le monde musulman. Lorsqu’il a prononcé la phrase “Salam Aleikhum”, il a été acclamé et chaudement applaudi.

Obama a su rappeler habilement, dans son allocution, ses origines musulmanes en parlant de son enfance passée en Indonésie, tout en soulignant qu’il était lui-même chrétien. De façon générale, il a parlé de l’Islam de façon très élogieuse, mais il a tout de même déclaré qu’il fallait œuvrer pour la liberté de culte, faisant allusion notamment aux luttes entre les différents mouvements islamistes. Il a également prôné la reconnaissance des droits des femmes qui selon lui pouvaient apporter, comme les hommes, une grande contribution au monde.

Obama a ensuite évoqué le terrorisme mondial qu’il fallait combattre à tout prix, rappelant notamment le terrible attentat du 11 septembre en soulignant: “Ils ont assassiné plus de 3000 personnes, des innocents, et ils ont tué aussi des Musulmans”. Il a ajouté qu’une force militaire ne pourrait pas, seule, résoudre ce problème.

Soulignant que les Etats-Unis n’étaient pas en compétition avec le monde musulman, il a ajouté qu’ils partageaient en revanche des principes communs. Et d’affirmer: “Pour progresser, nous devons faire preuve de franchise, savoir prêter une oreille attentive, nous respecter et chercher un terrain d’entente”. Il a affirmé; “L’Amérique ne sera jamais en guerre avec l’Islam”, suscitant des applaudissements dans l’auditoire.

Il a ajouté: “On ne peut pas s’attendre à des changements immédiats. Mon discours ne réglera aucun problème mais je suis convaincu que pour pouvoir progresser, il faut aborder avec franchise certaines questions débattues généralement en privé. Nous devons apprendre à nous respecter et à tenter de trouver des points communs, comme le dit le Coran”.

Lorsqu’il a déclaré qu’il avait notamment pour rôle, en tant que président des Etats-Unis, de lutter contre tous les stéréotypes concernant les Musulmans, il a eu droit à une véritable ovation. Il a ajouté toutefois que la même attitude devait être adoptée par le monde musulman. Obama a tenu, par la suite, à souligner que l’un de ses prénoms était Hussein.

Evoquant le conflit en Irak, il a déclaré que le peuple irakien était certainement heureux d’être débarrassé du régime de Saddam Hussein. Il a annoncé en outre qu’il comptait procéder progressivement au retrait des troupes américaines en Irak qui devrait se terminer en juillet 2012. Là aussi, Obama a été chaudement applaudi.

Avant de parler du conflit israélo-palestinien, le président Obama a tenu à rappeler la tragédie qu’avait connue le peuple juif durant la Shoah. Il a ensuite précisé que les liens des Etats-Unis avec l’Etat d’Israël étaient “forts et indestructibles”.

“Pendant des siècles, le peuple juif a été persécuté dans le monde entier et l’antisémitisme en Europe a atteint son summum avec la Shoah”. Et de souligner: “Six millions de Juifs ont été assassinés, c’est-à-dire plus que toute la population juive actuelle d’Israël”. Il a ensuite condamné avec véhémence toute tentative de négationnisme.

“Mais d’un autre côté, a-t-il alors ajouté, on ne peut pas nier que le peuple palestinien, tant les Chrétiens que les Musulmans, a souffert. Nombreux sont ceux qui attendent toujours, dans des camps de réfugiés de Cisjordanie, de Gaza ou de pays arabes voisins, de connaître une vie de paix et de sécurité dont ils n’ont jamais bénéficié”. Et d’indiquer: “Ils ont subi des humiliations quotidiennes, survenues avec l’occupation, et c’est pourquoi il ne fait pour moi aucun doute que la situation du peuple palestinien est difficile et l’Amérique ne lui tournera pas le dos”.

Ensuite, Obama a affirmé: “Le seul moyen de satisfaire les aspirations des deux camps consiste à adopter le principe des “deux Etats” où Israéliens et Palestiniens vivront en paix. Il s’agit de l’intérêt des Israéliens et des Palestiniens, mais également des Américains et du monde entier”.

Il a ensuite indiqué clairement que les Etats-Unis ne reconnaissaient pas la légitimité des “implantations” dont l’existence, , selon lui, était contraire aux accords passés. Et d’ajouter: “Il est temps d’y mettre un terme”.

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