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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 14:23

 

 

Merci a Rachel pour l'envoi de ce texte

 

Mes voeux, a prayer for the peace -

Par Rachel Franco

 

Voici venir les fêtes de fin d´année, noël et le nouvel an.

 

J´ai cherché comment vous exprimer de la manière la plus juste possible les vœux que je formule pour vous, amis chrétiens et pour vous,  amis croyants ou non,  qui savez respecter la foi de chacun dans la tolérance et la fraternité.

 

J´aime écrire et cependant je choisis aujourd´hui de vous le dire en laissant vibrer en vous ces paroles magnifiquement chantés devant le Pape et devant le Président de l´Etat d´Israël ; Les trois grandes religions étaient là, réunies dans cette prière pour la paix,  que je fais mienne. Inutile de savoir l´hébreu, l´arabe ou l´anglais  pour comprendre l´essentiel de ce message d´Amour universel qui rayonne dans la musique, les paroles et les regards de ces chanteurs.

 

Je formule le vœu que nos yeux et nos cœurs s´ouvrent en toute sincérité  et que nos mains oeuvrent pour la vraie paix entre les peuples, celle qui ne saurait se bâtir sans le courage de la lutte contre les fauteurs de haine qui sèment la mort .

 

Ne suffit-il pas d´un peu de lumière pour chasser toute l´obscurité ?

 

Bonnes fêtes de noël et bonnes de fin d´année à chacune et à chacun d´entre vous ainsi qu´à vos familles et tous ceux qui vous ont chers !

 

Rachel Franco 

Israël, 22 Décembre 2010

 

 

 


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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 06:52

 

Merci à geosintel

 

Les 10 points chauds de la planète à surveiller dans les prochaines semaines

 

Les points sensibles à prendre en compte 

Dans les semaines qui viennent, les régions à observer attentivement devraient être : 

1. Le Burundi où de nombreux éléments laissent à penser que la rébellion des Forces Nationales de Libération (FNL) est en train de se réorganiser en RD du Congo. Le gouvernement burundais nie cet état de fait qui semble néanmoins un fait établi. Cette résurgence semble avoir été provoquée par l’attitude des autorités au moment des élections locales et nationales qui ont eu lieu en 2010 et à l’occasion desquelles les opposants ont été maltraités par les autorités allant jusqu’à des cas d’arrestation arbitraire et même de torture. Des incidents armés auraient déjà opposé les forces de sécurité aux membres du FNL

 

2. La République centrafricaine où ont éclaté, fin novembre, des combats entre rebelles de la « Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix » et l’armée régulière près de la ville de Birao qui a été prise et reprise. Il semblerait que l’armée tchadienne ait participé à certaines opérations contre les rebelles.

3. Madagascar où une tentative de putsch a eu lieu le 17 novembre et s’est soldée par la réédition des éléments factieux le 20/11. Une vingtaine d’officiers et leurs hommes ont été arrêtés. La stabilité du pays reste très fragile. 

4. Toujours la Côte d’Ivoire où à l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation est toujours incertaine et pourrait tant déboucher sur une solution douce (le départ du président Gbagbo) que sur la reprise de la guerre civile. Tout dépendra sans doute des trois hommes forts de l’armée qui maintiennent actuellement, leur soutien à Gbagbo : l’amiral Gagbei Faussigneaux, le major Ble Dogbo (chef de la garde républicaine) et le général Guiai Bi Poin (chef du centre de commandement des opérations de sécurité).

5. La Corée où le nord communiste comme le sud pro-US, font dans la surenchère de déclarations et de manœuvres militaires. La Corée du Nord est trop opaque que pour avoir une idée claire des vraies intentions des dirigeants. Mais il est certain qu’un nouvel accrochage armé entre les deux pays pourrait avoir des conséquences dramatiques.

 

6.Le Sahara occidental où les tensions ont repris après le raid des forces de sécurité marocaines contre un énorme camp de protestataires (proches du Polisario.Il y aurait eu plusieurs morts et de nombreuses arrestations. 

 

7. L’Europe et la Scandinavie en particulier où Al Qaeda (AQ) en Irak aurait planifié une série d’attentats dont celui, raté, de Stockholm. Mais ces menaces si elles sont réelles, pourraient ne pas être suivies d’effet dans ce cas-ci. En effet, AQ se reposerait pour ce projet uniquement sur des « loups solitaires », adeptes du jihadisme installés dans, voire originaires des pays ciblés et qui sont recrutés et instruits via le net. Ce qui explique des ratés énormes comme celui de Stockholm. Ce qui n’empêche que la vigilance est de rigueur. 

D’autant qu’il y a déjà quelques mois, des informations étaient parvenues aux services de sécurité européens sur le fait que les grandes villes européennes étaient menacées par des projets d’attaques majeures du type de celle qu’avait subi Mumbaï en novembre 2008. Une menace plus sérieuse pourrait provenir d’islamistes d’origine ou convertis et qui sont partis faire leur classe au Pakistan ou en Afghanistan. Ainsi en octobre dernier, le directeur de la police criminelle fédérale allemande (BKA) avait dit disposer d’éléments lui laissant penser qu’il y avait au moins 70 personnes de nationalité allemande qui avaient suivi un entrainement dans des camps au Pakistan et qu’au moins, 40  d’entre elles avaient combattu les forces occidentales en Afghanistan. 

8. L’Iran et le Pakistan où le premier accuse le second d’offrir refuge à des  terroristes sunnites qui s’entraineraient au Pakistan et s’en serviraient de base  de départ pour des opérations en Iran. Il semblerait qu’il s’agisse ici du groupe  terroriste sunnite Jundallah. 

9. La Turquie où l’armée, après avoir encaissé pas mal de coups de la part du  gouvernement islamique de l’AKP, semble avoir repris assez de poil de la bête  pour adresser un avertissement à « ceux qui voudraient changer les principes  de la république turque ». L’armée a toujours été le garant de la laïcité et des principes du kémalisme. Plusieurs de ses hauts responsables ont déjà été impliqués dans des complots contre le gouvernement islamique actuellement au pouvoir. 

10. La Biélorussie où les services de sécurité (qui portent toujours le nom de  KGB !) disent s’attendre à des actions violentes de la part de groupes issus de  l’opposition

 

4.A l’heure où nous écrivons ces lignes, de violents incidents marquent d’ailleurs la proclamation des résultats de 

l’élection présidentielle. 

 

6.Le Front Polisario, est un mouvement politique et armé du Sahara occidental, créé en 1973 pour lutter contre 

l'occupation espagnole. Il est opposé depuis 1976 au Maroc pour le contrôle du Sahara occidental.

 

Centre d’information sur la géopolitique, la sécurité et l’intelligence 

www.geosintel.org

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 08:51

 

 

 

Logotipo de la Enciclopedia Cubana en la Red (EcuRed)

elpais. - meridien.canalblog 

Cuba lance son Wikipedia et dézingue la diplomatie américaine

 

EcuRedOn savait que Wikipedia était devenu un incontournable champ de bataille informationnel entre militants de tous poils. A Cuba, le régime communiste a décidé de mener son infoguerre de façon plus originale en créant ex nihilo sa propre encyclopédie collaborative. 

EcuRed a été inauguré aujourd'hui et compte à ce jour 19 482 documents selon le quotidien espagnol El Pais : "des articles de référence, des biographies, des travaux universitaires. Comme pour Wikipedia, les utilisateurs peuvent s'inscrire et proposer des contenus à condition d'obtenir une autorisation préalable des administrateurs".
Les caciques du régime castriste y sont particulièrement bien traités comme l'indique la notice consacrée à Fidel Castro : "aujourd'hui, le leader historique de la révolution cubaine écrit et prend toute sa part dans la bataille des idées au niveau mondial. Grâce à son autorité morale, il exerce une influence importante sur les décisions stratégiques de la révolution".
A contrario, l'ancien président George W. Bush y est décrit de façon plus expéditive comme l'héritier d'"une longue tradition familiale d'affairistes douteux, habituée des pièges et des intrigues gouvernementales. Il a usé de tous les procédés propres à la guerre sale : prisons clandestines, enlèvements de personnes, procédures extra-judiciaires, espionnage téléphonique". 
La ligne éditoriale d'EcuRed semble donc bien balisée ; reste aux informaticiens cubains à trouver des infrastructures informatiques adaptées à la guerre informationnelle numérique moderne car le site était inaccessible le jour de son lancement
 en raison de "difficultés techniques".

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 07:20

 

Dossier Menace iranienne

 

 

 

 

 

Ce serait risible si ces fous furieux n'étaient pas dangereux !

par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Merci à EoZ

 

December 14, 2010 : L'echec du régime sioniste a conduit à son effondrement

«Aujourd'hui, nous assistons à la concrétisation des prédictions que le faux régime sioniste a été un échec et a conduit a son effondrement". A dit le vice-président du Parlement iranien Seyed Hassan Aboutorabi-Fard lors d'une réunion avec les  membres du premier convoi d'aide humanitaire à Gaza à du continent asiatique Téhéran lundi soir. 

Aboutorabi-Fard a également souligné la détérioration des conditions d'Israël à l'intérieur et à l'extérieur du régime, a t'il ajouté: «Les signes de cet effondrement peuvent être vu actuellement." 

Se référant à la victoire du peuple palestinien sur le régime sioniste dans la guerre de 22 jours à Gaza à la fin de 2008, il a souligné que les Palestiniens ont démontré la puissance du monde musulman au cours de la guerre et contraint le régime à subir une lourde défaite. 

Le convoi (APSP), après être passé par l'Inde prévoit un voyage à travers l'Iran puis vers la Turquie, est arrivé dans la capitale de Téhéran dimanche. 


Propagande iranienne - Retour sur les prédictions de l'effondrement du "régime sioniste" vu par les iraniens.

 

Oct 29, 2005"le régime sioniste finira par pourrir de l'intérieur et s'effondrera" 
October 20, 2006: "Ce régime (Israël) aura disparu, définitivement ... ce régime à l'intérieur comme de l'extérieur, se fissure et se désagrège. " 

June 3, 2007: "Le compte à rebours (de Israël) de l'effondrement du  régime sioniste  a commencé - inshallah (si Dieu le veut), nous allons bientôt assister à l'effondrement de ce régime." 

February 21, 2008: " Le Compte à rebours a commencé pour l'effondrement du régime sioniste", M. Haddad 

June 3, 2008: "Le terrorisme sioniste du régime criminel (Israël) qui a un record de 60 années de meurtres et de violation a atteint sa phase finale et sera bientôt anéanti de la scène géographique." 

December 29, 2008«Le décompte final a commencé pour l'effondrement du régime sioniste." 




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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 03:47

 

france24

envoyé par jackyshow38

 

 


Un rapport du Conseil de l'Europe accuse d'anciens responsables de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) d'être impliqué dans un vaste trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes en 1999 et 2000. Pristina dément.
Par Valérie DEFERT (video)
Charlotte BOITIAUX (text)

A partir de l’été 1998, dans des prisons secrètes situées quelque part au Nord de l’Albanie, des prisonniers, hommes et femmes, serbes pour la plupart, ont été assassinés avant d’être dépouillés de leurs organes pour être ensuite revendus à l’étranger. Cette macabre affaire, qui fait l’effet d’une bombe dans les Balkans, est l’objet d’un rapport du Conseil de l’Europe, rendu public mardi à Strasbourg. L’auteur de l’enquête, le sénateur suisse Dick Marty, s’était déjà illustré pour son rôle dans la dénonciation des prisons de la CIA sur le territoire européen en 2006.

Ce trafic d’organes, que Dick Marty impute aux membres de l'Armée de libération du Kosovo (UCK), le mouvement indépendantiste kosovar créé en 1996, met en cause deux figures politiques kosovares notoires : Agim Ceku, Premier ministre du Kosovo de mars 2006 à janvier 2008, et Hashim Thaçi, actuel Premier ministre, dont le parti vient de remporter les législatives, selon des résultats préliminaires.

Des faits connus dès 2008

Lire le rapport du Conseil de l'Europe : "Traitement inhumain de personnes et trafic illicite d’organes humains au Kosovo" - Dick Marty, 12/12/2010.
En 2008 déjà, Carla del Ponte, l’ancien procureur du Tribunal pénal international pour la Yougoslavie (TPIY), avait dénoncé ce commerce illicite dans son livre, "La traque, les criminels de guerre et moi", publié près de dix ans après la fin de la guerre au Kosovo. La magistrate, qui avait alors défrayé la chronique, avait relaté les exactions commises par l'Armée de libération du Kosovo. A l’époque, des enquêteurs du TPIY s'étaient rendus sur les lieux où, en 2003, se seraient déroulés ces crimes et avaient trouvé "des traces de sang (...) une seringue, et des flacons vides de médicaments". Ces affirmations n’avaient pourtant fait l’objet d’aucune suite.

Un laxisme que dénonce aujourd’hui Dick Marty, dans son rapport : "Les organisations internationales en place au Kosovo ont privilégié une approche politique pragmatique, estimant devoir favoriser à tout prix la stabilité à court terme et sacrifiant ainsi d’importants principes de justice. […] Il n’est plus possible aujourd’hui de faire l’impasse sur des actes d’une gravité exceptionnelle qui se sont passés au cœur de l’Europe", écrit-il.

Reconstitution d'un commerce macabre

A l’aide de témoignages clés d’anciens combattants des factions armées, des victimes directes des actes de violence de la guerre et des membres des familles des personnes disparues, Dick Marty a retracé le parcours de ce macabre commerce. De 1999 à 2000, alors que le conflit a pris fin en juin 1999, des membres de l’UCK – regroupé sous l’appellation "Groupe de Drenica" - auraient placé en détention un "grand nombre de personnes enlevées". Ces prisonniers auraient été conduits en Albanie puis abattus d’une balle dans la tête. Leurs corps auraient ensuite été rapidement transportés dans un laboratoire clandestin très moderne situé à Fushë-Krujë. D’après le rapport, cette "clinique" aurait été choisie à cause de sa proximité avec l’aéroport de Tirana afin de permettre aux visiteurs internationaux de venir récupérer les organes.

 
Les futures victimes arrivaient, entassées dans des fourgonnettes, les mains liées derrière le dos. Selon les témoignages des chauffeurs cités dans le rapport, les victimes y souffraient considérablement à cause du manque d’air. Souvent conscients de ce qui les attendait, beaucoup imploraient leurs bourreaux de ne pas les "découper en morceaux".

Parmi les membres de ce réseau criminel, le rapport identifie une figure historique de l'UCK, Shaip Muja. Ce chirurgien de formation est actuellement conseiller politique principal auprès du cabinet du Premier ministre du Kosovo, en charge notamment de la Santé. 

Quand mafia et politiques agissent main dans la main 

Dans son rapport de 27 pages, Dick Marty ne se contente pas de relater la gravité et l’horreur des exactions. Il met également en lumière le sombre rapport qu’il existait entre la classe politique et le crime organisé avant que la Force de maintien de la paix au Kosovo (KFOR) ne parvienne à exercer son contrôle sur tout le territoire dès le mois de juin 1999. "C’était le chaos", affirme-t-il. "C’est donc bien l’UCK qui exerçait alors le contrôle de la région."

C’est ainsi que Dick Marty explique que la mafia ait pu pénétrer aussi facilement les institutions. Hashim Thaçi, actuel Premier ministre et personnage clé de l’enquête "aurait agi avec l’appui des services secrets et de la redoutable mafia albanaise", écrit le sénateur. Il aurait contrôlé dès 1998 le commerce de l’héroïne et d’autres narcotiques. Tout cela dans l’indifférence des forces internationales qui "ont collaboré avec les maîtres des lieux et ont, de fait, couvert les membres de l’UCK", ajoute-t-il.

Le gouvernement kosovar a estimé, via un communiqué officiel obtenu par l’AFP, que le rapport se fondait sur "des faits sans fondement, inventés avec pour objectif de nuire à l'image du Kosovo. […] Une telle attitude, haineuse et étrange, par des personnes dénuées de crédibilité morale, ne peut être qu'au service de certains milieux qui veulent du mal au Kosovo et à ses citoyens."

Le rapport de Dick Marty doit être discuté jeudi en commission du Conseil de l'Europe. S'il est adopté, il sera présenté fin janvier devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 19:44

 

 

Le Président russe Medvedev visitera Israël à la mi-janvier 


DEBKAfile Reportage exclusif  15 décembre 2010,

 

http://www.debka.com/article/20457/

 

Adapté par : Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

 


 

Le Président russe projette une visite destinée à “briser la glace”

 

La première visite du Président russe Dmitry Medvedev, en Israël, à la mi-janvier, étape de sa tournée au Moyen-Orient, est destinée à signifier un revirement essentiel dans la politique moyen-orientale du Kremlin : elle devrait se traduire par un réchauffement des relations avec Israël et, par effet de bascule, des relations moins intenses avec l’Iran, la Syrie et le mouvement radical palestinien Hamas. Il s’agira de la seconde visite d’un Président russe à Jérusalem. Vladimir Poutine a effectué la première, lorsqu’il était lui-même Président, en 2005


Les sources moscovites de DEBKAfile confient que le Kremlin a perçu la sortie de route de l’initiative diplomatique de l’Administration Obama comme une occasion à saisir pour occuper un rôle plus actif sur cette voie diplomatique.

 

De plus, les Russes ont fait deux tentatives visant à obtenir une part du gâteau encore non entamé du gaz en Méditérannée. Tout en offrant, un peu plus tôt ce mois-ci, un partenariat au Liban, dans l’exploration du potentiel pétrolier et gazier qui se situe au large de ses côtes, les sources de DEBKAfile rapportent que le géant énergétique Gazprom a dépêché des envoyés secrets à Tel Aviv, à la même époque. Ils sont venus discuter des opportunités d’investissement avec les sociétés israéliennes détenant les concessions des champs de gaz de Tamar, Dalit et Léviathan, au large des côtes israéliennes et d’un éventuel partenariat dans les pipelines de pétrole et de gaz d’Ashkelon-Eilat.

 

Selon nos sources, les experts énergétiques russes ont estimé que les réserves de gaz au large d’Israël, actuellement évaluées à 267 milliards de m2 sont, en fait, bien plus importantes et maintiennent qu’elles peuvent être encore mieux explorées avec l’assistance professionnelle des Russes. Léviathan est perçu comme le plus prometteur des trois sites découverts.

 

Debkafile a révélé lundi 13 décembre, que Mikhaïl Margelovis, chef du Comité pour les relations internationales au Conseil de la Fédération et président de Global Zero, devrait arriver pour préparer le terrain avant la visite de Medvedev, tant à Jérusalem qu’à Ramallah.

 

 

Nos sources de renseignement dévoilent qu’en prévision de ces visites, Moscou a envoyé cinq sortes de messages à Jérusalem :

 

1- D’abord pour l’achat de drones militaires pour l’armée russe. – pour lesquels un accord sera signé – Moscou garantira de suspendre la vente d’armes avancées, comme les systèmes intercepteurs sophistiqués de missiles S-300 à l’Iran et à la Syrie. Par ce geste, l’Administration Medvedev-Poutine marque la ligne dans la limitation de la contribution vitale de la Russie à la construction et à l’amélioration de leurs armées.

 

2. Moscou partage la vision israélienne que tout matériel lourd de haute technologie russe vendu à Damas ou Téhéran finira par tomber entre les mains du Hezbollah. Les Russes ne souhaitent pas élever le niveau de l’arsenal du Hezbollah et, par conséquent, ont de nouvelles raisons de tenir cet armement à l’écart de mains iraniennes ou syriennes.

 

3. Le Kremlin a récemment changé son fusil d’épaule concernant le problème palestinien et ne souhaite plus systématiquement soutenir les exigences palestiniennes au détriment d’Israël. A l’inverse des négociateurs palestiniens conduits par Mahmoud Abbas, Moscou se prépare à rechercher des solutions intermédiaires dans la controverse palestino-israélienne. Les Russes affirment que les Palestiniens sont avisés des nouveaux vents qui soufflent en provenance de Moscou. C’est pourquoi ils ne se donnent pas la peine de faire du lobbying en Russie pour obtenir son soutien à une déclaration palestinienne unilatérale d’indépendance d’un Etat à l’intérieur des frontières d’avant 67, et qu’ils se sont tournés vers des gouvernements mieux disposés à leur égard, en Europe, en Extrême-Orient et en Amérique du Sud.

 

4. Moscou cherche à exploiter les relations stratégiques approfondies entre Israël et la Grèce pour monter à bord de leurs projets de construction d’un gazoduc sous-marin reliant la Grèce au port israélien en Méditerranée, Ashkelon. Cela permettrait de relier ce pipeline, existant à Ashkelon, à Eilat, le port israélien en Mer Rouge.


Les stratèges énergétiques russes gardent un oeil vivement intéressé sur les tronçons déjà existants et planifiés de cette route maritime, ayant calculé que le plus court chemin et le moins cher pour mettre le gaz russe sur le marché d’Extrême-Orient consisterait à le faire transiter par Eilat.


Les dirigeants israéliens, le Président Shimon Peres et le Premier Ministre Binyamin Netanyahou, nourrissent de grands espoirs, au sujet de la visite de Medvedev. 

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 05:26

 

 

Les réserves russes de pétrole épuisées à 50 %

 

 

On comprend donc la voracité de la Russie !

 

fr.rian.ru

Les réserves prospectées de pétrole russe sont épuisées à plus de 50% et les capacités de raffinage sont usées à 80%, selon un dossier présenté lundi lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe au Kremlin consacrée à l'élaboration d'une Doctrine nationale de la sécurité énergétique.

Toutefois, le président russe Dmitri Medvedev a déclaré pendant la réunion que les réserves prospectées d'hydrocarbures étaient suffisantes malgré leur diminution.

"Le secteur énergétique russe représente près de 12% du marché mondial du pétrole et du charbon et un quart du marché du gaz. La Russie est le 4e producteur mondial d'électricité", a indiqué M.Medvedev lors de la réunion.

Il a appelé à moderniser le secteur énergétique national pour éviter les accidents techniques majeurs pareils à celui survenu à la centrale hydraulique de Saïano-Chouchenskaïa en août 2009, et réduire la pollution de l'environnement.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 04:25

 

 

La Guerre de Saada au Yémen, une guerre internationale ?

 

Benjamin WiacekLogo PDF

 

 

revueaverroes

Ai@ce / fickr

 

 


 

Résumé

 

Le Yémen est depuis presque un an à la une de l’actualité et couramment décrit comme le nouvel eldorado du terrorisme mondial. Mais, le gouvernement doit également gérer des velléités séparatistes dans le Sud du pays, et faire face à une insurrection dans le Nord. Cette rébellion « Houthie » comme on l’appelle, est souvent présentée comme une menace réelle pour la stabilité de la région, à cause notamment des implications de l’Iran et de l’Arabie Saoudite dans cette guerre internationale entre chiites et sunnites.

Cet article vise à clarifier les données de ce conflit en détaillant la place centrale qu’occupe le royaume Saoudien, tout en relativisant la menace iranienne, puis en évoquant les divers intérêts régionaux de cette guerre, pour mettre enfin l’accent sur la dimension essentiellement interne de ce conflit.

Abstract

Yemen has been since almost a year in the headlines and is usually described as the new Eldorado of global terrorism. But the government  also has to deal with separatist inclinations in the South, and face an insurgency in the North. This rebellion called “Houthi” is often presented as a real threat to the regional stability, especially because of the implications of Iran and Saudi Arabia in this international war between Shiites and Sunnis.

This article aims to clarify the information of this conflict, by detailing the centrality of the Saudi kingdom, while relativizing the Iranian threat, and then referring to the various regional interests in this war, to finally focus on the mainly internal dimension of this conflict.

 

__________

Depuis juin 2004, le gouvernorat de Saada, au nord du Yémen, s’embrase régulièrement à la suite d’affrontements entre l’armée yéménite, secondée par des milices tribales, et des rebelles. Les deux parties se sont affrontées à six reprises et malgré la signature du dernier cessez-le-feu en février 2010 et d’un accord en août dernier, la région n’a pas renoué avec la stabilité. Couramment présentée comme la « rébellion Houthie », du nom de son premier leader, Hussein al-Houthi tué en septembre 2004, et de son frère Abdel Malik, cette guerre civile tend de plus en plus à s’internationaliser, notamment par l’action du gouvernement. Les six phases de la rébellion ont ainsi été témoin d’une intervention musclée de l’Arabie Saoudite, d’une médiation par le Qatar, de multiples accusations contre l’Iran et d’un intérêt relatif de la part des États-Unis.

La guerre de Saada, récemment mise sous les projecteurs suite à l’intérêt nouveau pour le Yémen, est présentée par le président yéménite Ali Abdallah Saleh comme une question cruciale pour la communauté internationale, principalement dans le but de recevoir un soutien financier de l’extérieur en évoquant un lien entre les rebelles, et l’Iran ou Al-Qaeda. Mais qu’en est-il vraiment ? La guerre de Saada est-elle un conflit international ?

Si la rébellion des Houthis ne peut être réduite à une guerre idéologique par procuration entre différentes puissances regionales ou mondiales, celles-ci ne sont pas sans avoir un impact sur le conflit, que ce soit par leur action réelle ou par l’intervention que leur prêtent les acteurs nationaux. La guerre de Saada, motivée avant tout par des raisons socio-économiques et politiques internes, acquiert ainsi une dimension internationale via les discours du gouvernement yéménite et des médias qui invoquent tour à tour l’ingérence saoudienne, le soutien iranien et les possibles répercussions à un niveau régional/international, mérite une attention particulière. Nous analyserons donc successivement l’influence du royaume saoudien, de l’Iran, des Etats-Unis et du Qatar afin de mettre en lumière leur effet tout en circonscrivant leur portée.

La place centrale de l’Arabie Saoudite

Les relations entre le Yémen et son voisin saoudien ont toujours été particulières et leurs destinées intimement liées. Le royaume avait notamment soutenu les monarchistes yéménites dans leur combat contre les révolutionnaires républicains dans la guerre civile de 1962-1970. Il existe ainsi une longue tradition d’intervention saoudienne dans les affaires yéménites, via notamment un afflux d’argent massif en direction de cheikhs tribaux fidèles[1], pour la construction d’écoles d’inspiration wahhabite et même à destination du gouvernement :  : c’est ce que le chercheur F. Gregory Gause III appelle la « politique du riyal »[2]. Bien que l’on considère généralement que cet argent saoudien comme la cause principale de l’expansion du wahhabisme au Yémen[3], puisque le Royaume d’Arabie Saoudite ayant volontairement répandu cette idéologie alors absente du pays, le chercheur Laurent Bonnefoy estime que cela n’a joué qu’un rôle secondaire dans le conflit en comparaison des dynamiques internes[4].

Officiellement, l’intervention des Saoudiens dans la guerre de Saada n’a débuté qu’en novembre 2009 suite à la mort de deux gardes-frontière lors de la sixième phase du conflit. Utilisant ce prétexte comme justification d’une intervention, les armées terrestre et aérienne ont prêté renfort à l’armée yéménite, faisant de très nombreuses victimes parmi les populations habitant les zones bombardées. Les combats auront d’ailleurs lieu par la suite des deux côtés de la frontière.

Les Houthis ont souvent accusé le royaume saoudien d’aider le gouvernement yéménite par l’ouverture de ses frontières et un soutien matériel et financier. Par ailleurs, ils insistent sur le fait que les combats contre l’armée saoudienne ne sont qu’une réaction de légitime défense puisque c’est lors d’une tentative de l’armée yéménite de les prendre à revers en traversant la frontière que les deux soldats auraient été tués[5].

Bien que l’ambassadeur saoudien au Yémen ait explicitement dénié en janvier 2009 une quelconque intervention ou participation dans cette guerre « interne », les soupçons pesaient fortement et les déclarations officielles finissaient par ne plus convaincre personne jusqu’à ce que l’intervention militaire de novembre 2009 ne vienne clarifier la situation. L’Arabie Saoudite a en effet plusieurs intérêts directs dans cette guerre. Elle voit notamment d’un très mauvais œil la propagation de l’idéologie des Houthis qui sont de rite zaydite - une secte chiite minoritaire mais représentant un tiers de la population au Yémen, de laquelle le Président Saleh lui-même est issu, bien qu’il ne le revendique guère. Les Zaydites considèrent comme un devoir religieux la révolte contre un dirigeant injuste (« Al khurûj ‘alâ al hâkim al dhâlim wâjib »). Or les Saoudiens souhaitent éviter toute identification entre les communautés zaydites présentes dans le sud du royaume et leurs cousins yéménites, même s’il convient de rappeler que les zaydites saoudiens sont très minoritaires et pour la plupart intégrés.

Certains soutiennent également que l’Arabie Saoudite cherche à miner le contrôle du gouvernement yéménite sur son territoire afin de l’empêcher de devenir une puissance régionale stable. A l’appui de telles théories, on notera que les fonds saoudiens ont toujours soutenu certaines parties dans les nombreux conflits internes et régionaux qu’a connus le Yémen.

Enfin, il est évident que de tels affrontements aux portes de l’Arabie seraient susceptibles de laisser s’infiltrer des éléments d’Al-Qaeda depuis le Yémen vers le royaume. En effet, bien qu’il soit déraisonnable de voir un lien entre les Houthis et les militants de la nébuleuse terroriste, l’instabilité aux frontières pourrait permettre à ces derniers de revenir sur le territoire saoudien alors que leur présence en a été pratiquement éradiquée depuis quelques années.

L’éventuel soutien iranien aux Houthis

Principal outil de propagande du gouvernement yéménite et de l’Arabie Saoudite, le soutien de l’Iran aux rebelles Houthis fait souvent les gros titres des quotidiens régionaux et internationaux. Selon eux, l’Iran apporterait un soutien financier et matériel aux rebelles dans l’objectif de créer un arc chiite au Moyen-Orient. Grande est alors la tentation de décrire et comprendre le conflit comme une guerre sunnite-chiite entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Or, une telle lecture religieuse du conflit ne peut fonctionner car elle assigne aux différentes parties des identités qui ne sont en réalité pas tangibles[6].

Dans le même esprit, l’émir d’Al-Qaeda au Yémen, Abu Basir, avait ainsi déclaré que « la guerre de Saada fait partie de la stratégie expansionniste iranienne pour restaurer l’influence perse au Yémen »[7]. En effet, pour les salafistes, les Houthis sont clairement liés à l’Iran dans une tentative de conquérir toutes les terres musulmanes (les chiites étant considérés comme hérétiques et donc non-musulmans).

La République islamique d’Iran a toujours démenti une telle implication même si elle a condamné à plusieurs reprises la violence et les trop nombreuses victimes civiles à Saada.[8] Sans officiellement faire partie du conflit, l’Iran ne manque jamais une occasion d’attaquer le royaume saoudien, en allant jusqu’à utiliser l’expression de « terrorisme wahhabite » en évoquant la participation de l’armée saoudienne au conflit[9].

Jusqu’ici aucune preuve n’a pu être apportée pour corroborer les accusations du gouvernement yéménite à l’encontre de l’Iran. Un officiel américain a même confirmé l’absence totale d’élément indépendant soutenant une telle implication[10]. Il est certain que les différends opposant le royaume à la République islamique sont nombreux, et que la réputation d’ingérence de l’Iran dans les affaires internes des États du Golfe la précède mais aucun fait ne vient appuyer le Yémen dans ses accusations.

D’ailleurs, l’Iran et le Yémen étaient encore de proches alliés et partenaires jusqu’en novembre 2009 et l’intervention saoudienne, bien qu’en mars déjà le président Saleh avait affirmé que les rebelles Houthis étaient aidés par le Hezbollah et indirectement par l’Iran[11]. Malgré l’absence d’éléments probants et la forme d’organisation des Houthis, très différente du style du Hezbollah et du Hamas, on ne peut toutefois complètement écarter la possibilité d’un soutien régional par certains individus ou des organisations religieuses, soutien qui ne pourrait pas rivaliser avec l’appui significatif de l’Arabie Saoudite à l’armée yéménite et aux tribus pro-gouvernementales.

Ici, l’intérêt de l’Iran est en réalité à l’extrême opposé des faits dont on l’accuse. Le ministre iranien de la Défense Ahmed Vahidi a en effet déclaré en octobre 2009 que l’Iran était prêt à apporter son aide pour résoudre le conflit, en précisant « qu’une intervention militaire n’était pas une solution »[12] . Après l’échec de la médiation du Qatar en 2007, une opportunité se présentait ainsi à la république islamique : en se posant comme médiateur du conflit entre le gouvernement yéménite et les Houthis, elle pouvait restaurer son image et s’opposer à l’Arabie Saoudite.

Par conséquent, l’implication de l’Arabie Saoudite et la supposée intervention de l’Iran confèrent un aspect régional à la guerre de Saada. Toutefois, il serait inexact de décrire ces évènements comme une guerre par procuration entre les deux États, sur le sol du Yémen.

Le récent intérêt américain

Depuis la tentative d’attentat sur le vol Amsterdam-Détroit fin décembre 2009, le Yémen, pays pratiquement inconnu de la scène médiatique, est devenu aux yeux du monde le sanctuaire de la nébuleuse terroriste. Toutefois, la présence d’Al-Qaeda y était déjà connue des États-Unis depuis l’attentat sur l’USS Cole en 2000 et l’arrestation de nombreux Yéménites détenus à Guantanamo.

Si la préoccupation américaine porte principalement sur la lutte anti-terroriste du gouvernement yéménite, et si l’on peut se poser la question de la compréhension du conflit de Saada par les États-Unis, il semblerait que la première puissance mondiale ait un intérêt dans un dénouement rapide du conflit. En effet, si l’armée yéménite se concentre démesurément et trop longtemps sur les affrontements avec les Houthis, elle sera moins capable de faire face à la menace terroriste, primordiale pour les Américains. Et les slogans utilisés par les Houthis au début des années 2000 tels que « Mort à l’Amérique ! » qui permettent au gouvernement d’assimiler les rebelles à des terroristes et ainsi de justifier sa guerre, ne sont pas suffisants, notamment par leur triste banalité, pour accroître l’intérêt américain.

De plus, le gouvernement yéménite a tendance à utiliser, voire à entraîner, des éléments salafistes pour combattre les rebelles[13]. Il est de plus en plus admis que plusieurs des importants chefs d’Al-Qaeda se sont échappés d’une prison de haute-sécurité en 2006 avec l’aide de haut-gradés yéménites[14], et ce, probablement afin de pouvoir se battre contre « les rebelles chiites ». Ainsi, cette guerre aurait un effet contre-productif pour Washington car le gouvernement yéménite, en agissant ainsi, renforce l’influence de ceux qui veulent « combattre l’Amérique ».

Si la guerre perdure, il y a également fort à parier que l’Arabie Saoudite sera de nouveau partie prenante de la reprise du conflit - qui à en croire les nouvelles récentes pourrait éclater bientôt, ou a déjà éclaté si l’on considère que le conflit a repris par tribus interposées[15] - et engagera donc des fonds et des moyens matériels. Alors que les militaires n’ont jamais réussi à prendre le dessus sur les rebelles. Ainsi, un conflit long et coûteux pourrait diminuer les ressources du royaume saoudien, au grand dam des États-Unis[16].

Le Congrès a également exprimé son inquiétude dans un rapport rendu public fin juillet sur le fait que « l’aide financière dans la lutte contre le terrorisme - qui s’élève à plus de 150 millions de dollars - fournie au gouvernement yéménite a été détournée pour servir dans la guerre contre les Houthis »[17] . Ce rapport rappelle enfin que la cible principale des États-Unis est Al-Qaeda et non les rebelles de Saada.

La médiation du Qatar

Le Qatar est considéré par de nombreux observateurs comme un rival de l’Arabie Saoudite dont il tente de faire diminuer l’influence au sein du Conseil de Coopération du Golfe et avec qui il livre une guerre médiatique via les chaines satellites Al-Arabeya et Al-Jazeera. C’est ainsi que le Qatar a également tenté de s’opposer au royaume saoudien, et de se construire un rôle régional, en proposant une médiation entre le gouvernement yéménite et les rebelles Houthis en 2007, se posant comme un intermédiaire susceptible de résoudre le conflit. Cette médiation a donné lieu à un accord le 16 juin 2007, suivi d’un traité de paix signé à Doha le 1er février 2008 mettant fin à la quatrième phrase.

Malheureusement, cette tentative s’est avérée être un échec retentissant puisque la cinquième phase de la guerre débuta deux mois plus tard en avril 2008. Le Président Saleh confirma cet échec en mars 2009 lors d’une interview au journalAl Hayat[18] en rejetant la responsabilité sur le Qatar qui aurait laissé croire à la rébellion Houthie « qu’elle était l’égale d’un État » et qu’elle pouvait légitimement négocier avec le gouvernement.

Inversement, plusieurs reprochent à l’Arabie Saoudite d’avoir fait échouer cette médiation, « guidée par l’Iran » selon les termes des médias saoudiens[19].  Toujours dans le cadre de la rivalité entre le royaume et l’émirat, le premier aurait ainsi tout fait pour décrédibiliser la médiation du second. Le Qatar ajoute également que plusieurs des promesses faites n’ont pas été respectées par le gouvernement yéménite.

Malgré toutes ces hypothèses, plus ou moins étayées ou véridiques, il semblerait que l’une des raisons principales de cet échec soit surtout le manque d’expérience de la part de l’émirat qui n’a principalement fait que donner de l’argent à profusion, sans examiner plus en profondeur les particularités locales du conflit[20].

Toutefois, dans une tentative de renforcer l’accord de Doha et le cessez-le-feu de février, un nouvel accord a été signé le 26 août dernier entre le gouvernement et les rebelles, toujours sous les auspices du Qatar[21]. Celui-ci avait promis environ 1 milliard de dollars au Yémen mais voulait être sûr que l’argent ne bénéficierait pas au président tandis que l’Arabie Saoudite exigeait une garantie que cela ne viendrait pas renforcer les Houthis[22]. Les 22 points de ce nouvel accord devraient ainsi obliger les deux parties à respecter et maintenir les engagements pris lors de la trêve de février, pour une « fin définitive » de la guerre.

Conclusion

Ainsi, il est plus qu’évident que la guerre de Saada comporte de nombreux aspects régionaux et internationaux. Cependant, on l’a vu, il serait trop simpliste de réduire cette guerre à un conflit sunnite-chiite ayant lieu par procuration entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. De plus, il est normal que les États voisins du Yémen - et de façon plus lointaine, les États-Unis - aient également des « intérêts » dans cette guerre même si leur compréhension profonde du conflit n’est pas certaine.

Mais surtout, cette perspective internationale ne peut être vue comme centrale dans le sens où les revendications des rebelles portent principalement sur des aspects locaux. En effet, les Houthis considèrent leur identité religieuse comme réprimée, puisque le zayidisme a de plus en plus été inclus dans un ensemble musulman plus large, dominé par le sunnisme shafiite[23]. De plus, bastion royaliste durant la guerre civile des années 1960, la région de Saada a ensuite été mise « à l’écart des politiques de développement menées par les gouvernements républicains successifs »[24]  justifiant ainsi la rébellion contre un régime vu comme injuste.

Ainsi, les griefs des rebelles sont plus identitaires et socio-économiques, que réellement politiques. Les Houthis demandent également aujourd’hui un réel soutien pour la reconstruction de leur région dévastée par la guerre : Saada et ses alentours ont en effet été fortement bombardés et on estime à plus de 250 000 le nombre de réfugiés. La théorie d’une rébellion visant à rétablir l’imamat zaydite à Saada est donc peu fondée, et sert plutôt de prétexte au gouvernement pour justifier sa violente répression[25].

Les conséquences d’un tel conflit sont une fois de plus avant tout internes. Les violences et les nombreuses victimes civiles ont ainsi fait accroître les protestations non seulement des zaydites mais plus généralement de toutes les populations des gouvernorats du nord[26]. L’enlisement du conflit a aussi conduit à une participation croissante des acteurs tribaux : la rivalité historique entre les deux grandes confédérations tribales, les Hashed pro-gouvernementaux et les Bakil généralement plutôt en opposition, et l’utilisation par le gouvernement des solidarités tribales pour combattre les Houthis, ne font qu’empirer la fragilité du régime et rendre plus complexe la résolution du conflit[27].

D’ailleurs, après le règlement du conflit entre les rebelles et le gouvernement, il faudra encore un grand nombre d’années au Yémen pour se remettre de tous les conflits tribaux sous-jacents, nés de l’utilisation des tribus par les acteurs de cette guerre[28].

 

__________

Chronologie des six phases de la guerre de Saada

1e phase : juin-septembre 2004 ; le leader rebelle Hussein al-Houthi est tué en septembre, et remplacé par son frère Abdel Malek.

2e phase : mars-mai 2005 ;

3e phase : novembre 2005-février 2006 ;

4e phase : février-juin 2007 ; médiation du Qatar avec la signature d’un cessez-le-feu en juin 2007 avant l’accord de Doha en février 2008.

5e phase : avril-juillet 2008 ;

6e phase : août 2009-février 2010 ; intervention militaire de l’Arabie Saoudite le 5 novembre 2009. Un accord est signé en août 2010 entre le gouvernement et les rebelles, sous médiation qatarie une nouvelle fois.

L’exactitude de ces dates fait débat puisque l’on signale toujours divers incidents même lors des périodes de « trêve ».

 

[1] Sarah Philips, Yemen’s democracy experiment in regional perspective, (New York, 2008), p. 99.

 

[2] Gregory Gause, Saudi-Yemeni Relations. Domestic Structures and Foreign Influence (New York, 1990), p. 112.

[3] Entretien avec Zaid Ali Alwazir, Président du Yemen Heritage and Research Center (Sanaa, Yemen), 2 septembre 2010.

[4] Laurent Bonnefoy, “Salafism in Yemen: a ‘Saudisation’? ” dans Kingdom without borders (New York, 2008) p. 245-259.

[5] Enregistrement audio d’Abdel Malek al-Houthi, 25 janvier 2010.

[6] Laurent Bonnefoy, “La guerre de Saada : des singularités yéménites à l’agenda international,” Critique internationale nº48, juillet-septembre 2010.

[7] Al-Jazeera, 26 janvier 2009.

[8] “FM: Tehran Concerned about Shiites Condition in Yemen,“  FarsNews, 27 août 2009. http://english.farsnews.com/newstext.php?nn=8806050534

[9] “Iran Military Denounces Saudi ‘Killing’ in Yemen,” Reuters, 17 novembre 2009. http://www.reuters.com/article/idUSDAH749814

[10] “U.S. says has no evidence Iran backs Yemen rebels,” Reuters, 11 décembre 2009. http://www.reuters.com/article/idUSTRE5BA3QT20091211

[11] Al-Hayat, 26 mars 2009.

[12] “Iran Ready to Solve Crisis in Yemen,” FarsNews, 29 octobre 2009.  http://english.farsnews.com/newstext.php?nn=8808070460

[13] Victoria Clark, Yemen: dancing on the heads of snakes, (Yale University Press, 2010)  p.205-210.

[14] “Al Qaeda Escape in Yemen: Facts, Rumors and Theories,” Worldpress.org, 16 février 2006. http://www.worldpress.org/Mideast/2267.cfm#down

[15] “Is Yemen in the Middle of Another Undeclared War?”, Time, 30 juillet 2010. http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2007387,00.html?xid=rss-fullworld-yahoo

[16] National Defense Research Institute, Regime and Periphery in Northern Yemen: The Huthi Phenomenon, (2010) p. 273.

[17] “Congress wants to pick Yemen’s fights regarding use of U.S. military aid ” World Tribune,  30 juillet 2010 http://www.worldtribune.com/worldtribune/WTARC/2010/ss_military0725_07_30.asp

[18] Al-Hayat, 26 mars 2009.

[19] Ukaz, 23 août 2007.

[20] International Crisis Group, Yemen : Defusing the Saada time bomb, Middle East Report N°86, (mai 2009) p. 22.

[21] “Government and Houthis sign new peace deal in Qatar”, Yemen Times, 31 août 2010. http://www.yementimes.com/defaultdet.aspx?SUB_ID=34670

[22] “Yemen’s stability a concern for Gulf countries”, Yemen Times, 19 juillet 2010. http://yementimes.com/defaultdet.aspx?SUB_ID=34420

[23] Laurent Bonnefoy, « Yémen : le nord en guerre », CERI/Alternatives Internationales, octobre 2009.

[24] Pierre Bernin, « Les guerres cachées du Yémen », Le Monde Diplomatique, octobre 2009.

[25] Laurent Bonnefoy, op. cit.

[26] International Crisis Group; op. cit., p. 13.

[27] International Crisis Group; op. cit., p. 14.

[28] Entretien avec Nadwa Al-Dawsari, Directrice de Partners for Democratic Change (Sanaa, Yémen), 25 février 2010.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 03:38

 

 

 

Proche-Orient/USA "Nous n'imposerons aucune solution"

 

Article associé :

>La reconnaissance d'un Etat palestinien : prématurée, légalement invalide, et minant la bonne foi des négociations, Alan Baker

 


Le gouvernement israélien a exprimé sa satisfaction, samedi soir, en apprenant que la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, refusait d'imposer une solution diplomatique au Proche-Orient. "Ni les Etats-Unis ni la communauté internationale ne peuvent imposer de solution", a déclaré Clinton lors du Forum Saban à Washington, samedi. "J'ai parfois l'impression que les deux parties semblent penser que nous pourrions agir ainsi. Mais ce n'est pas le cas. Et même si nous pouvions le faire, nous refuserions parce que seul un accord négocié entre les parties ne sera viable."

Hillary Clinton. 
PHOTO: AP , JPOST

Les commentaires de Clinton sont intervenus alors que l'Autorité palestinienne continue de menacer de demander la reconnaissance internationale d'un Etat indépendant auprès du Conseil de sécurité de l'ONU. La semaine dernière, trois pays sud-américains ont officiellement reconnu l'existence d'un Etat palestinien et 26 leaders européens ont publié une lettre dans laquelle ils appellent l'ONU à fixer un délai en avril 2011. Si aucun progrès n'est constaté au-delà de cette date, alors la communauté internationale pourra "définir une vision et une stratégie pour résoudre le conflit", estiment-ils.

"Non aux implantations"

Deux autres éléments du discours de la Secrétaire d'Etat semblent avoir été particulièrement appréciés par Jérusalem. D'une part, le fait de préciser que les futures frontières (qui sépareront Israéliens et Palestiniens) devront "garantir la sécurité d'Israël" - ce qui sous-entend que le retour aux frontières d'avant 1967 n'est pas forcément une exigence américaine. D'autre part, Clinton a fait savoir que les "sujets-clés" des négociations devaient être débattus ensemble. L'Etat hébreu s'est systématiquement opposé à la conclusion d'un accord sur les frontières en seulement 90 jours, sans prendre le temps d'aborder les arrangements sécuritaires.

Si Washington refuse de forcer toute résolution du conflit, l'administration américaine pourra néanmoins avancer quelques unes de ses propres propositions, selon Clinton. "Lorsqu'une stratégie échouera, nous en chercherons une autre. Nous ne perdrons jamais espoir, et les habitants de la région ne devraient pas non plus", a-t-elle poursuivi.

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, également présent à la conférence Saban, s'est engagé à son tour à poursuivre le processus de paix. Plus encore, Barak a annoncé que les contours des deux Etats étaient déjà bien définis et que la solution pourrait se solder par la division de Jérusalem.

Enfin, Hillary Clinton a saisi l'occasion de samedi dernier pour renouveler l'opposition américaine au développement des implantations. "Nous ne reconnaissons pas la légitimité de la politique d'implantation", a-t-elle déclaré. "Nous estimons que leur expansion détruit non seulement les efforts de paix et de la solution à deux Etats, mais également l'avenir même de l'Etat d'Israël."

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 03:28

 

Merci ALBERT

 

 

POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N°25   - le 14/12/10

 

Turquie

Il est dorénavant interdit aux Israéliens et aux Grecs d'acheter des terres dans le pays. Les autres étrangers sont autorisés à le faire jusqu'à 10 ha, sauf pour l'Iran, la Syrie l'Arabie et les états du Golfe, pour lesquels il n'y a aucune limite de surface.

 

Jordanie  
- Après avoir interdit l’entrée d’exemplaires de l’ancien ou du nouveau Testament, après avoir interdit aux juifs de visiter le pays avec dans leurs bagages des Téfilines (liens utilisés pour les prières du matin), voilà que le Royaume hachémite interdit officiellement le port de la Kippa.

- La propriétaire d'un café situé dans la station balnéaire d'Aqaba a expulsé deux touristes israéliens au motif qu'elle refusait de se trouver dans le même espace que des Juifs. Elle a également refusé les exigences de la police qui lui demandait de faire amende honorable auprès des deux Israéliens.

 

Syrie & Hezbollah

- Selon Wikileaks, le Hezbollah dispose d'infrastructures militaires en Syrie, pays qui a accru son soutien à la milice shiite en lui fournissant des lance-roquettes et des missiles. Cet appui logistique syrien risque de modifier l'équilibre militaire et de produire un scénario nettement plus destructeur que la guerre qui opposa le Hezbollah et Israël en 2006. A de nombreuses reprises, les Etats-Unis ont critiqué publiquement le gouvernement syrien pour l'aide de plus en plus sophistiquée apportée à la milice islamiste soutenue par l'Iran.
- L'armée syrienne aurait tenté d'intégrer les techniques de guérilla employées par le Hezbollah, ce qui a facilité une plus grande implantation des membres et des structures de ce groupe en Syrie. Les dirigeants syriens semblent par ailleurs convaincus qu'armer le Hezbollah permet à la Syrie de disposer d'un levier plus puissant pour ramener Israël à la table des négociations
- Selon Wikileaks, le Hezbollah serait responsable à Amman de l'explosion d'une charge au passage d'un convoi de membres de l'ambassade d'Israël en Jordanie.

Egypte

Suite à l'attaque de nageurs allemands (un mort et 3 blessés) par des requins à Sharm el Sheikh, le site internet www.egynews.net , propriété du gouvernement, publie un article intitulé "L’envoi par Israël de requins prédateurs n’est pas improbable". Saïd Mohamed Abdel Fadil Choucha, gouverneur du sud-Sinaï, vient d’annoncer que "la possibilité que le Mossad ait envoyé des requins pour dévorer des touristes qui visitent l’Egypte, n’est pas exclue", ajoutant qu’il "prend toutes les mesures nécessaires pour faire interdire les baignades pendant 72 heures" et que cette affaire demandait du temps pour être résolue. Mais, plus tard, Choucha est allé plus loin dans ses suppositions. Lors de l’émission"Bonjour l’Egypte ", il a expliqué que "des experts étrangers se déguisent régulièrement en requin pour nager dans nos eaux et faire fuir nos touristes. Une enquête est en cours pour vérifier qui se cache derrière les attaques actuelles" !...

 

Autorité Palestinienne

- Le Conseil révolutionnaire du Fatah, présidé par Mahmoud Abbas, a rejeté la demande d'Israël d'être reconnu comme un Etat juif, a décrété qu'Israël était un Etat raciste, fondé sur une religion et a exprimé son opposition à l'établissement d'un nouvel Etat arabe, avec des frontières temporaires, ainsi qu'un échange de populations. Le Conseil a exprimé son soutien à ce qu'il a appelé la "résistance populaire" et a encouragé le boycott d'Israël.

- Ramallah continue de payer les salaires de 77 000 résidents de Gaza qui étaient des fonctionnaires du gouvernement du Fatah, avant le coup d'état du Hamas en 2007. Elle paie aussi le prix du fuel de la centrale de Gaza, l'eau, les médicaments des hôpitaux, au total 58% de ses ressources vont à Gaza. Ces subsides s'ajoutent à ceux reçus de la Communauté internationale et des organismes de l'Onu.

 

Gaza

Le jour où Israël a annoncé la levée d'une partie du blocus de Gaza, facilitant les exportations à travers le port d'Ashdod, le Hamas a intensifié les lancers de missiles et de mortiers vers le Négev, blessant un commandant de l'armée.


Pays arabes

Suite aux "secrets de Polichinelle" révélés par Wikileaks sur les appréhensions des pays arabes vis-à-vis de l'Iran et de son programme nucléaire, un ministre du Qatar a ainsi résumé la situation : "L'Iran nous ment, nous leur mentons".  Cette phrase symbolise et dévoile la réalité de la région, décrite depuis des années par www.nuitdorient.com -

En Arabie Saoudite, où le roi Abdallah a expliqué qu'il souhaitait voir les Etats-Unis "couper la tête du serpent" en attaquant l'Iran, la tension pourrait devenir plus vive. Car le régime de Mahmoud Ahmadinejad y dispose du soutien de minorités shiite et ismaélienne  en Arabie orientale. Ces groupes pourraient manifester leur mécontentement. Pire, les Houthis, une minorité shiite présente au Yémen et proche du régime iranien -- sur le même modèle que le Hezbollah libanais -- pourraient tenter une nouvelle action contre le territoire saoudien, comme ils l'avaient fait en novembre 2009 pendant trois mois. L'Iran pourrait s'offrir des moyens de pression à travers les groupes qu'il finance et équipe militairement, y compris en instrumentalisant les cellules d’Al-Qaïda installées au Yémen.

 

Onu
Six projets de résolution sur le Proche-Orient et contre Israël ont été adoptés à une majorité écrasante par l'Assemblée générale de l'ONU. Le premier projet de résolution réitère les "droits inaliénables" du peuple palestinien ainsi que "la responsabilité permanente" de l'ONU dans le soutien au processus de paix au Proche-Orient et à la solution à deux Etats, consistant en l'établissement de deux entités, l'une israélienne et l'autre palestinienne, coexistant pacifiquement. Un second projet de résolution réaffirme le maintien de la Commission chargée de l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien et la division en charge des droits des palestiniens au sein du secrétariat de l'ONU". Un autre projet réaffirme "l'illégalité de l'occupation israélienne de la région du plateau du Golan". L'autre résolution a trait à Jérusalem, dont le statut de capitale d'Israël est qualifié de "nul et invalide". Le projet souligne qu'"une solution globale, équitable et durable concernant la ville de Jérusalem doit prendre en considération les préoccupations légitimes palestiniennes et israéliennes". Par ailleurs, deux autres résolutions soulignent l'importance des organisations civiles dans la mise en œuvre de la solution à deux Etats et la lutte contre "la colonisation israélienne en territoire palestinien".

 

Corée du Nord et Iran

Selon N Sarkozy, la Corée du Nord a provoqué une crise avec la Corée du Sud pour détourner l'attention sur ses livraisons à l'Iran de pièces pour des systèmes d'armes nucléaires et de centrifugeuses ultra-rapides pour l'enrichissement de l'uranium. Il aurait demandé aux Etats-Unis de débloquer un navire de l'armada du Golfe Persique pour aller bloquer les côtes de la Corée du Nord et empêcher la poursuite des livraisons, sans succès.

 

Etats-Unis

- Une des informations les plus étonnantes de Wikileaks concerne une directive de Hillary Clinton, Secrétaire d'Etat aux Services du Renseignement américain pour surveiller étroitement Ban Ki-Moon et les relations pouvant exister entre des fonctionnaires de l'Onu et certaines missions de l'Onu telles que l'Unrwa et des groupes terroristes tels que le Hamas ou le Hezbollah. Une directive similaire concerne l'Autorité Palestinienne et ses Services secrets.

- "Les Etats-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne et continueront d'exprimer cette position", a soutenu le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.

Wikileaks a dévoilé les sites stratégiques nationaux et internationaux d'"intérêt vital", devant être protégés par les Services de Sécurité, ce qui va les rendre vulnérables à d'éventuelles attaques terroristes. Il en est ainsi du site de la société Rafael à Haifa qui fabrique des bombes pénétrantes sophistiquées (cluster bombs). Ce dévoilement sous prétexte de transparence ne contribue guère à la défense de l'Occident contre des groupes ou des états prédateurs.

- Après l'échec de son parti aux élections de mi-mandat, Obama est en train de se recentrer, sans doute provisoirement, en cédant sur la hausse des impôts qui aurait compromis une reprise économique fragile.

- Selon Debka, malgré le virus Stuxnet, l'Iran a déjà engrangé 23,5 kg d'uranium à 19,75% et aura en janv/fev 2011 les 28,2kg nécessaires pour avoir le combustible à 90% pour une 1ère bombe. Parallèlement, avant d'attendre la reprise des négociations avec l'Iran, le président Obama a ordonné le retour en Crète du porte-avions Uss Harry Truman qui rôdait dans le Golfe Persique au cas où… Est-ce le début d'un désengagement ou la fuite?

 

Israël

- Le député du parti Israel Beiteinou, Anastasia Michaeli, a déclaré dimanche que les responsables de l'incendie qui a ravagé la forêt du Carmel, au nord du pays, pendant trois jours, devraient être poursuivis pour "trahison et tentative de génocide", même si la police a conclu que le feu s'est déclaré du fait d'un acte de négligence.

- Le porte parole de la police Micky Rosenfeld a déclaré avoir recensé 20 foyers d'incendie distants entre eux qui se sont déclarés en 48h. Un foyer d’incendie s'est déclaré le 3ème jour, près du kibboutz Ramat-Hashofet et il s’agirait d’un autre acte criminel.

Le saviez-vous ?  Pour faire accuser de vandales les habitants des implantations en Judée-Samarie, des extrémistes arabes et juifs ont été filmés en train de scier des oliviers appartenant à des Palestiniens à Névé Tzouf, à l'est de Bet Zayit.

- N'ayant aucun permis de résidence, Mohmamed abou Tir, membre du Hamas a été expulsé de Jérusalem pour activités subversives. 3 autres membres du Hamas, dans le même cas, ont trouvé refuge auprès de la Croix rouge Internationale, qui n'a pas un statut d'extra-territorialité. Cette même Croix Rouge refuse de visiter Gilad Shalit, le soldat israélien enlevé il y a près de 5 ans par le Hamas.

- Si des élections avaient lieu aujourd'hui, la majorité de droite gagnerait 4 sièges de plus à la Knesset (69 sièges au lieu de 65), selon un sondage réalisé auprès de 500 adultes par Smith Consulting, avant l'incendie du Carmel. Le Likoud aurait 30 sièges au lieu de 27,Kadima 29, Israel Beitenou 15, Shas 11, A'vodah et Mérets 6 sièges chacun, les partis religieux 13 sièges. La préférence comme 1er ministre va à B Netanyahou pour 40% contre 30% pour Tsipi Livni.

Après l'incendie du Carmel, le sondage Teleseker de Maariv donne la préférence à Netanyahou pour  41% contre 25% pour Tsipi Livni (et 16%pour E Barak).

 

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