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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 10:32

 

 

http://www.israel7.com/2010/05/

 

Le gouvernement ainsi que M. Noam Shalit se sont mis d’accord sur un projet de loi qui sera dénommé « Loi Gilad Shalit ». Selon cette loi, les terroristes détenus en Israël ne pourront plus bénéficier de visites tant que Gilad est maintenu en captivité.

Le gouvernement et Noam Shalit se sont mis d’accord sur un projet de loi qui sera présenté par le député Danny Danon (Likoud). Ce projet de législation veut que tous les détenus ayant appartenu à des organisations terroristes ne pourront plus bénéficier de visites de leurs proches, à part les visites d’avocats et du représentant de la Croix Rouge, ce dont Gilad Shalit n’a toujours pas droit par ses geôliers du Hamas.

Dimanche 9 mai, cette proposition sera soumise à la Commission interministérielle des projets de loi et tout semble indiquer que ce projet sera proposé à la Knesset par le gouvernement.

Ce projet avait déjà été examiné dans le passé par la Commission interministérielle. Cependant, suite à la demande du Premier Ministre Netanyahou et d’éléments engagés dans les négociations pour libérer Shalit, la Commission n’avait pas débattu de ce projet. La raison invoquée était que cela risquait de faire échouer les négociations.

Pour justifier ce projet, ccette loi a pour but de rééquilibrer la situation absurde où les organisations terroristes kidnappent des Israéliens pour s’en servir comme monnaie d’échange et les privent totalement de droits de visite, alors que les terroristes de ces mêmes organisations jugés et détenus en Israël jouissent de visites de leurs familles. Cet amendement à la loi les privera de ces visites, si ce n’est les visites d’avocats et du représentant de la Croix rouge une fois tous les trois mois comme le stipule le droit international.

Le député Danny Danon (Likoud) a déclaré: « le Hamas parle le langage du Moyen-Orient et nous, nous parlons le langage des Européens. Il est inconcevable que les terroristes détenus dans nos prisons jouissent de conditions de luxe alors que Gilad Shalit est détenu comme un bête. J’espère que cette loi fera pression sur le Hamas de sorte qu’il sache que tout retard dans les négociations prolongera la souffrance de ses terroristes détenus en Israël. »

Le député Ariéh Eldad (Ihoud Léoumi) affirme que « les hésitations du Premier Ministre procédaient de la naïveté qu’il était possible d’arriver à un échange avec les Hamas sans exercer de pression. S’il avait compris cela déjà il y a six mois et ne se serait pas opposé à mon projet de loi qui stipulait que les prisonniers des organisations terroristes ne bénéficieront d’aucune visite tant que Gilad Shalit ne reçoit pas la visite d’un représentant de la Croix rouge? »

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 12:27
Le Hamas suspend les négociations sur l'échange de prisonniers avec Israël
Le Hamas suspend les négociations sur l'échange de prisonniers avec Israël
16:09 02/02/2010
© RIA Novosti. Nazar Alian
GAZA, 2 février - RIA Novosti

Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé mardi la suspension sine die des négociations en vue de l'échange de prisonniers avec Israël qui cherche à obtenir la libération de son soldat Gilad Shalit en captivité depuis 2006.

"A l'heure actuelle, l'atmosphère n'est pas propice aux négociations", a déclaré à RIA Novosti Ayman Taha, porte-parole du Hamas à Gaza, refusant cependant de livrer davantage de détails.

Se référant à une source au sein de la direction du mouvement islamiste, le journal saoudien Okaz a expliqué l'échec des négociations par l'assassinat le 20 janvier dernier à Dubaï de Mahmud al-Mabhuh, un des leaders de l'aile armée du Hamas.

Les islamistes en ont accusé Israël et ont promis de se venger.

Quoi qu'il en soit, cette version n'est pas partagée par tous les leaders du Hamas car les négociations sur l'échange de prisonniers entre ce mouvement palestinien et l'Etat hébreu étaient dans l'impasse bien avant l'assassinat d'al-Mabhuh.

Israël et le Hamas mènent des négociations indirectes, parrainées par l'Egypte avec l'aide d'un médiateur allemand. Le Hamas réclame la libération d'un millier de prisonniers palestiniens détenus en Israël pour relâcher le soldat franco-israélien Gilad Shalit, âgé de 23 ans et capturé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza par un commando palestinien, dont faisait partie le Hamas. 

Les autorités israéliennes citent la libération du soldat Shalit comme préalable de la levée du blocus de la bande de Gaza, enclave palestinienne peuplée d'un million et demi d'habitants.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:23
Aimablement transmis par B.

Cynisme à tous les étages, par la poursuite du calvaire de Guilad.



Source : le CRIF

Le Hamas veut faire de 2010 «l'année des détenus»…
 

27/01/10 

 

 

Ismaïl Haniyeh, a déclaré lundi 25 janvier 2010, que le Hamas allait faire de cette année «l'année des détenus », appelant à une conférence internationale à Gaza pour discuter de la question des prisonniers palestiniens en Israël.
 
Prenant la parole lors d'une manifestation à Gaza en l'honneur de Muhammad Faraj Al-Ghoul, Haniyeh a appelé à redoubler d'efforts pour montrer la solidarité avec les prisonniers palestiniens. « La question des détenus est très important pour tous les Palestiniens », a-t-il dit. «Nous travaillons dur pour soulager la douleur et la souffrance de leurs parents », a-t-il poursuivi. Ces déclarations interviennent au moment où les parents de Gilad Shalit se sont réunis Hagaï Hadas pour discuter des développements récents dans les négociations pour la libération de leur fils, et ont exprimé leur inquiétude que le sort de leur fils « disparaisse de la conscience nationale ».
 
Photo : D.R.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 04:36
Gilad Shalit: la vie du soldat israélien n'est pas garantie (FPLP)
Gilad Shalit: la vie du soldat israélien n'est pas garantie (FPLP)
17:50 10/01/2010
DAMAS, 10 janvier - RIA Novosti

La vie du soldat franco-israélien Gilad Shalit détenu à Gaza depuis plus de trois ans est en danger, a annoncé dimanche à Damas le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine -Commandement général (FPLP-CG) Ahmad Jibril.

"Gilad Shalit est détenu dans une cave et sa vie est en danger. Nos frères du Hamas n'assumeront pas la responsabilité de son éventuel décès", a indiqué le secrétaire général du FPLP-CG devant les représentants de divers groupements palestiniens réunis dimanche à Damas.

Selon lui, les atermoiements dans la libération du soldat israélien sont dus au changement de position du gouvernement de Benjamin Netanyahou qui a rejeté les modalités initiales d'échange des prisonniers. Ce dernier répondra du sort de Gilad Shalit.

Initialement, Tel Aviv s'engageait à libérer toutes les femmes palestiniennes emprisonnées en Israël ainsi que le haut responsable des Tanzim, Marwan Barghouti, et le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine, Ahmed Saadat. Toutefois, à la suite à l'intervention du chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et des autorités égyptiennes l'Etat hébreu a refusé de délivrer ces derniers.

Gilad Shalit, 23 ans, qui a également la nationalité française, a été capturé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza. Le Hamas exige en échange de sa libération celle de centaines de détenus palestiniens, et l'Etat hébreu conditionne la levée du blocus de l'enclave palestinienne par la libération de Shalit.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 10:39
Dossier Shalit : Netanyahou ne joue plus
Par JPOST.FR 
08.01.10

A prendre ou à laisser. Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a averti le Hamas, jeudi : son gouvernement ne fera plus preuve de flexibilité dans les négociations visant à libérer le soldat captif Guilad Shalit. Plus précisément, son principal négociateur, Hagaï Hadas, ne disposera plus des mêmes libertés dans la suite des échanges indirectes avec le groupe islamiste.

Graffiti sur un mur de la bande de Gaza. 
PHOTO: AP , JPOST

"Le Premier ministre maintient que tous les terroristes dangereux - dont ceux condamnés pour meurtre - n'auront pas l'autorisation de s'installer, une fois libérés, dans des secteurs depuis lesquels ils pourront à nouveau mettre en danger la vie des citoyens israéliens", précisent plusieurs hauts responsables.

Nouvelle impasse ?

Les négociations entre Israël et le Hamas au sujet d'un éventuel échange de prisonniers se poursuivent. Mardi, le médiateur allemand s'est rendu dans la bande de Gaza afin d'entendre la réponse du groupe terroriste à la dernière proposition israélienne à ce sujet. De son côté, Moussa Abou Marzouk, vice-président du bureau politique du Hamas, estime cependant que la proposition israélienne consiste à "revenir sur ses précédentes positions". Un constat assez problématique pour le groupe.

"Chaque fois que nous nous approchons d'un accord, les Israéliens font marche-arrière à la dernière minute", dit Abou Marzouk. "Nous maintenons nos exigences… et restons déterminés à conclure un accord raisonnable en vue de libérer nos héros emprisonnés."

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 17:36

Le Hamas rejette la proposition israélienne

[Mardi 05/01/2010 16:00]

 

Les négociations menées depuis longtemps pour la libération du soldat Guilad Shalit n’en finissent pas de rebondir et les parents du soldat séquestré par le Hamas depuis trois ans et demi sont toujours dans l’expectative.  D’un autre côté, on se demande en Israël quel prix il faudra payer pour que le jeune otage puisse enfin retrouver sa famille et certains craignent qu’il ne soit excessivement lourd et trop hasardeux. 

C’est dans ce contexte que le médiateur allemand, qui joue le rôle d’intermédiaire entre les deux camps et a eu ces derniers temps de nombreux contacts pour faire avancer les pourparlers, est arrivé mardi matin à Gaza. Son voyage a été retardé de quelques jours, à cause des conditions climatiques difficiles en Europe. Pendant ce temps, les dirigeants du Hamas ont élaboré leur plan et ont préparé leur réponse aux nouvelles propositions d’Israël lors d’une réunion qui a eu lieu la semaine dernière à Damas.  

Dès son arrivée dans la région, le négociateur allemand a rencontré Mahmoud A-Zahar et Khalil al Haya. Comme on pouvait s’y attendre, ces derniers lui ont annoncé qu’ils n’acceptaient pas les conditions du gouvernement israélien. Mais ils ont ajouté qu’ils souhaitaient malgré tout « poursuivre les pourparlers pour trouver une solution à ce problème ».  

Au sein du Hamas, on prétend que les efforts déployés à l’heure actuelle par Israël et l’AP pour une relance du « processus de paix », sous la férule des USA et de l’Egypte, empêcheront un dénouement favorable de la transaction pour Shalit. Faisant preuve comme toujours de cynisme, les chefs du Hamas ont même laissé entendre que les discussions pourraient être interrompues prochainement étant donné que rien n’avançait et que « chacun campait sur ses positions ».

Et comme toujours, tout cela est la faute d’Israël. Khaled Mashaal, chef du « bureau politique » du Hamas à Damas, a affirmé en début de semaine que les autorités israéliennes s’étaient rétractées et n’acceptaient plus certains arrangements conclus par le passé. Son adjoint Moussa Abou Marzouk a émis la même opinion mardi matin, dans une interview accordée au journal Al Hayat en soulignant que c’était une habitude courante chez les Israéliens qui « revenaient en arrière chaque fois qu’on était près du but ».

par Claire Dana-Picard
http://www.actu.co.il/  

Le Hamas : nous n’avons pas rejeté la proposition israélienne pour le marché Shalit, mais nous n’allons pas l’accepter non plus / Avi Issakharof, Yehonatan Liss et Jacky Houri – Haaretz

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mardi 5 janvier 2010

La chaîne de télévision Al-Arabiya a cité hier des responsables du Hamas, selon lesquels le bureau politique de l’organisation a décidé de rejeter l’offre israélienne dans le cadre du marché pour la libération du soldat enlevé Guilad Shalit. Selon cette information, au terme de concertations qui ont duré 12 heures, le bureau politique dirigé par Khaled Machal a pris la décision de rejeter la proposition israélienne en raison du refus israélien de libérer plusieurs hauts responsables incarcérés en Israël, et du fait qu’Israël a augmenté le nombre de prisonniers dont il réclame l’expulsion vers l’étranger.

Le Hamas a formellement démenti cette information diffusée par Al-Arabiya. L’un de ses chefs à l’étranger, Ossama Hamdan, a indiqué que « les négociations sont toujours en cours ». Le porte-parole du Hamas à Gaza, Aïman Taha, a déclaré lui aussi que l’organisation n’avait pas encore pris une décision définitive à ce sujet. D’autres responsables comme Mohammed Nassser ont également démenti l’information d’Al-Arbaiya.

Par ailleurs, lors d’une autre déclaration faite plus tôt, Ossama Hamdan a indiqué que si Israël n’acceptait pas les demandes du Hamas, l’organisation ne prévoyait pas de mettre fin aux négociations, mais plutôt d’enlever des soldats israéliens supplémentaires. 
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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 22:16




GUILAD SHALIT : LA NEGOCIATION DOIT S’ACCOMPAGNER D’UNE RECHERCHE DE PAIX GLOBALE

 

Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH


Pour http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info

 

Ce 27 décembre 2009, le Hamas doit se prononcer sur les exigences israéliennes concernant l’exil de 123 détenus palestiniens dont la libération est envisagée dans le cadre de l’échange du soldat Guilad, mais chacune des parties appréhende la négociation en raison du nouvel équilibre qu’elle induira.

Côté israélien, le chef d’Etat major Gabi Ashkenazy a rappelé que la libération du soldat Shalit était une priorité nationale même si Israël doit, dans le même temps, veiller à ce que les terroristes libérés ne réitèrent pas leurs actes violents. Pour ce qu’il en est des palestiniens, la libération prochaine des combattants importe moins que l’exploitation du rapport de force que procurent les pourparlers. Aussi, le Hamas entend-il présenter l’opération comme une nouvelle victoire sur l’entité sioniste au moyen, notamment, d’un communiqué qui sera prochainement diffusé sur les supports médiatiques locaux.

Si les dernières tractations portent essentiellement sur le nombre de détenus libérés, leur identité et les modalités de leur éloignement, la question peut en réalité se poser de savoir si l’objet des discussions ne doit pas être plus ambitieux et amorcer une véritable dynamique de paix. Autrement dit, les deux parties pourraient profiter de leurs pourparlers pour en finir une bonne fois pour toutes avec leur animosité ou craintes en posant les bases d’une entente mutuelle.

Les palestiniens reprochent à l’Etat juif de ne pas disposer de leur pleine liberté de mouvement sur les territoires qu’ils contrôlent. Dans le même temps, les institutions palestiniennes incitent les individus palestiniens à consacrer leur énergie, leurs potentialités et chaque instant de leur vie à défaire l’Etat juif. Israël doit donc aider les palestiniens à comprendre que leur mode de vie est incompatible avec leurs aspirations. Dès que les palestiniens se seront engagés collectivement à ne plus s’en prendre aux juifs, plus rien ne s’opposera à leur pleine liberté de déplacement. Il s’agit hélas de la seule marge de négociation entre juifs et palestiniens : renonciation à la lutte armée contre liberté de mouvement.

S’agissant de la communication avec les palestiniens, aucune discussion ne peut être menée avec Mahmoud Abbas ou Ismaël Ahnieh qui ne représentent qu’eux même ou la base idéologique qui façonne les individus (à savoir la haine, la vengeance, la guerre et la mort). En effet, le fonctionnement démocratique ne fait actuellement pas partie de la culture palestinienne, un peu comme si les membres de la société palestinienne étaient des électrons libres qui n’écoutent que le message de leaders charismatiques sans jamais respecter de discipline commune.

Aussi, les dirigeants israéliens n’ont-ils d’autre alternative que de s’adresser directement à la population palestinienne dans son ensemble, afin qu’elle se dégage progressivement des chartes palestiniennes qui l’instrumentalisent, et comprenne enfin la nécessité d’adopter des dispositions d’esprit paisibles.

La stabilité au Moyen Orient et le bien être des populations israéliennes et palestiniennes ne seront assurés que sur une base pacifique, c’est-à-dire lorsque les populations auront parfaitement admis qu’il n’est de valeurs supérieure à celle de la paix pour présider à leurs relations mutuelles. D lui-même a annoncé « je mettrai la paix dans le pays » car « la valeur de la paix égale celle de toute chose ». Plus précisément, il ne peut y avoir ni prospérité ni bien être en l’absence de paix puisqu’à défaut, le pays ne peut donner ses fruits (Levit 26,4). En fait, et selon le Talmud, le monde se maintient sur trois choses, la vérité, le jugement et la paix : « jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix » (Zachar 8,16; Aboth 1,18).

Pour que la vérité ne soit pas falsifiée et que la justice éclose, il convient de faire en sorte que l’échange d’un soldat à peine sorti de l’adolescence (et qui n’a jamais commis le moindre acte répréhensible), contre des terroristes palestiniens jugés en Israël pour des délits (agressions physiques, coups et blessures ou leur tentative, dégradations de biens, trafic d’armes,…) et (ou) des crimes (meurtres, ou tentative de meurtre), ne réduise pas à néant l’idéal de justice ni ne bafoue les décisions des tribunaux israéliens.

Pour ce faire, les palestiniens prochainement libérés ne doivent pas éprouver un quelconque sentiment d’impunité, occulter la gravité de leurs actes ou encore minimiser la mesure d’isolement dont-ils ont fait l’objet en Israël. Idéalement et pour éviter qu’ils ne renouvellent leurs actes violents et en mesurent le caractère répréhensible, les palestiniens actuellement incarcérés en Israël doivent s’excuser, réparer les conséquences dommageables de leurs actes et surtout, s’engager à ne plus recommencer. A défaut, leur libération risque d’être parfaitement improductive.

Israël se doit, en fait, de faire respecter la justice car la paix en dépend. Le Talmud donne d’ailleurs des indications précises sur les causes des guerres dans le monde : « l’épée est venue dans le monde à cause des retards de la justice, à cause de sa perversion, et par suite de l’offense commise par ceux qui n’interprètent pas la Thora conformément à son véritable sens » (Aboth 5,11).

Comme la paix présuppose vérité et justice, les jugements des Tribunaux israéliens doivent être exécutés ou tout au moins respectés. Alors, l’exigence de vérité sera satisfaite et la paix en résultera : « ne dédaigne pas la justice puisqu’elle est l’un des trois pieds sur lequel repose le monde, et prends soin de ne point pervertir la justice, ce qui ébranlerait le monde ». (Dt R 5,1).

Par ailleurs, et au delà de l’échange, l’Etat hébreu a un devoir pédagogique à l’égard de ses voisins palestiniens qui doivent comprendre le caractère stérile de leur haine belliqueuse et de leurs offensives meurtrières. Les importations d’armes au moyen des tunnels creusés sous la frontière égyptienne les desservent, tout comme les tentatives visant à détruire la muraille d’acier édifiée par les égyptiens pour que cessent les trafics sur leur territoire, voire enfin les agressions des ouvriers égyptiens qui construisent la structure.

Les palestiniens de Gaza peuvent importer toutes les armes qu’ils veulent ils n’auront rien de plus que leur bande de terre en dépit des promesses contenues dans leur Charte. Qu’ils s’emploient donc à construire des hôtels sur les 40 Km de plage magnifique qui bordent leur côte occidentale pour y développer le tourisme et faire taire les armes une bonne fois pour toutes.

Pour ce qu’il en est du message adressé au monde, Israël doit faire comprendre à la communauté internationale qu’il ne sert à rien de faire la paix avec des pays avec lesquels il n’existe aucune relation de belligérance comme la Syrie. La guerre avec la Syrie est terminée depuis 42 ans. Le Golan est sous souveraineté israélienne depuis 1967 et annexé à l’Etat hébreu depuis 1980. Que la Turquie et Bernard Kouchner ne perdent donc pas trop de temps dans la finalisation d’un accord de paix entre Israël et la Syrie (qui ne serait pas plus utile qu’un accord de paix entre la France et la Belgique), mais qu’ils mettent à profit leur énergie pour dessiner les bases d’une paix entre Israël et les palestiniens de la bande de Gaza.

En effet, le retour de Guliad Shalit doit être le point de départ d’un véritable processus de paix par une acceptation de la situation géopolitique organisée historiquement. Les terroristes palestiniens ne recevront aucune prime de l’enlèvement d’un soldat ni les pays arabes pour avoir mené des guerres contre Israël. Lorsque seront admis la vérité géopolitique et le principe de la sanction du terrorisme, la paix en Israël se maintiendra entre tous les individus, tout comme Aaron aimait à faire régner la paix entre tous «  la Loi de vérité était dans sa bouche, il a marché avec moi dans la paix et la droiture et il a détourné beaucoup d’homme de l’iniquité » (Malach 2,6).

GUILAD SHALIT : LA NEGOCIATION DOIT S’ACCOMPAGNER D’UNE RECHERCHE DE PAIX GLOBALE
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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 16:14
Shalit : Pas d'accord en vue ?
Par JPOST.FR 
27.12.09
http://fr.jpost.com/ 

"Aucun accord avec le Hamas n'a été conclu pour le moment", a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou aux ministres du Likoud dimanche matin.
"Pour l'instant, il n'y a aucun accord, et il demeure incertain que nous parvenions à trouver un terrain d'entente commun", a-t-il expliqué. "Si un vote est requis, il sera présenté au gouvernement, mais nous n'en sommes pas encore là et je ne sais pas si nous y parviendrons un jour."

Le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

Le Premier ministre a ajouté qu'en dépit de la volonté d'Israël de ramener le soldat captif chez lui, "nous sommes dans l'obligation de minimiser les risques existant pour la population civile".
Le Premier ministre Netanyahou a par ailleurs insisté sur le lien existant entre les actes terroristes commis contre des civils israéliens et la libération de prisonniers condamnés pour de tels actes. Il a cité pour exemple l'assassinat du rabbin Meïr Chaï.

Netanyahou a par ailleurs salué le travail conjoint de l'armée israélienne et du Shin Bet (agence de sécurité nationale), qui ont éliminé trois membres des Brigades des Martyrs d'al-Aksa, responsables de l'assassinat du rabbin Meïr Chaï, jeudi dernier.
"Je veux saluer le Shin Bet et l'armée pour leur opération rapide et efficace", a-t-il déclaré en préambule de la réunion hebdomadaire du gouvernement. "Notre politique contre le terrorisme est claire. Nous continuerons à répondre de façon agressive à toutes les attaques contre des Israéliens."

Dichter : "Les Israéliens devront apprendre à vivre avec les conséquences de l'accord Shalit"

S'exprimant également sur la question, le député Kadima et ancien directeur du Shin Bet, Avi Dichter, a déclaré qu'"un accord était imminent et que les Israéliens devront apprendre à vivre avec les conséquences des risques qui ont été pris pour la libération de Shalit."

Dichter a également affirmé que le chef du Tanzim, Marouane Barghouti, et le secrétaire général du Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP), Ahmed Saadat, ne seraient pas relâchés dans le cadre de cet accord.
Dimanche, le porte-parole du ministre égyptien des Affaires étrangères, Hussam Zaci, a affirmé que les négociations concernant un échange de prisonniers avec le Hamas touchaient à leur fin.
S'exprimant sur Radio Israël, Zaci a déclaré que l'Egypte avait résolu 90% du problème et que le Hamas avait d'ores et déjà accepté d'extrader certains prisonniers dangereux.

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 05:57

Cruel dilemne !!!!!





Netanyahou : « Libérer Shalit sans mettre les citoyens en danger »

[Mardi 22/12/2009 21:14]

 

Le Premier ministre s’est entretenu mardi soir pendant une heure et demie avec trois représentants des associations regroupant des parents dont les enfants ont été assassinés par des terroristes concernés par l’accord avec le Hamas. A l’issue de la rencontre, Binyamin Netanyahou a déclaré : « J’ai à l’esprit deux points importants : la volonté de libérer un prisonnier et celle de protéger les citoyens israéliens de toute attaque à l’avenir. »

« J’ai écouté attentivement vos terribles histoires personnelles et j’ai noté tous les points importants que vous avez évoqués. Cette rencontre avec vous est importante pour moi sur le plan personnel et sur le plan national », a souligné le Premier ministre.

Youssi Tsour, qui a perdu son fils Assaf dans l’attentat perpétré dans l’autobus numéro 37 à Haïfa en 2003, a déclaré que la rencontre avait été « difficile et sérieuse ». « Nous avons l’impression que rien n’est encore fait. Nous avons insisté sur le fait que la transaction est dangereuse et qu’il y a d’autres alternatives », a affirmé Tsour.

Netanyahou a rencontré les représentants de l’association Almagor étant donné que les discussions sur l’échange de terroristes du Hamas contre le soldat Guilad Shalit, qui ont atteint un stade bien avancé, provoquent une opposition grandissante.

« Nous sommes convaincus que la campagne menée contre la transaction et les dangers qui y sont liés a de plus en plus d’effet sur le public. Les gens comprennent la portée de cet échange. Le Premier ministre nous a donné le temps nécessaire pour nous exprimer. Il nous a écoutés et soutenus », a ajouté Tsour.

Mais il y a également des familles qui sont pour l’échange de prisonniers palestiniens, malgré tous les dangers encourus. Esther Waxman, la mère du soldat Nahshon Waxman, enlevé et assassiné par une cellule du Hamas en 1994, a appelé lundi à libérer Shalit à n’importe quel prix. « En tant que citoyenne israélienne, j’ai conscience du risque que représente la libération de ces assassins aux mains souillées par le sang de nos proches. Mais Shalit est le fils de tout le peuple d’Israël. Cela pourrait être n’importe quel autre soldat. Nous avons le devoir moral de le ramener », a-t-elle déclaré.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 10:13

Par Marc LEV
http://marclev.canalblog.com/
11/10/2009


Sans commentaire...

 

A Guilad Shalit .

"Or" ( lumière en hébreu), fête de Hannouca symbole de renaissance, aussi message d'espoir

   Ton cheminement croisa l'Inquisition...huile d'olive translucide changée en breuvage noir

      Alors que la planète dans sa totalité chantera tes miracles, brillera de tes feux

         Guilad détiendra-t-il ne serait-ce qu'un soupçon de cette huile, qu'une fiole symbolique

            Escomptant cette année encore t'allumer en famille loin du joug tyrannique ?

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