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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 11:35

 

 

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Décidément, nous vivons une époque formidable

Par Me Gilles-William GOLDNADEL


 

Quelle sollicitude !

 

Après Monsieur Batignolles, après La Rafle, voici On l’appelait Sarah.

 

Quel dommage que dans le même temps, et dans l’indifférence politique, médiatique et artistique la plus totale, une enseignante soit en passe d’être sanctionnée pour avoir trop parlé de la Shoah, mieux encore, pour avoir utilisé son nom.

 

Quel dommage que le dictateur qui promet tous les jours de détruire l’État juif et qui s’exhibe aujourd’hui dans un pays à la botte du Hezbollah, ne soit pas considéré en France comme l’ennemi public numéro 1.

 

Quel dommage que les communistes, les verts, les amis du gentil facteur, et même certains socialistes prêtent la main au boycott de l’État juif.

 

Quel dommage que le même Parti Socialiste se promette, dès qu’il retournera aux affaires de rompre, je cite « avec l’indulgence excessive vis-à-vis d’Israël ».

 

Quel dommage que la semaine dernière une centaine d’islamistes excités aient pu en toute tranquillité s’exhiber dans les rues de Limoges en criant leur haine de la France et des juifs.

 

Quel dommage que mon ami Samy Ghozlan fasse aujourd’hui l’objet d’une fatouah de députés algériens pour avoir voulu combattre et le boycott et la judéophobie islamo-gauchiste.

 

Si seulement on faisait un peu moins de cinéma, pour se faire plaisir, avec les Juifs morts.

 

Si seulement, même si ça coûte, on se confrontait au réel avec les Juifs vivants et ceux qui veulent leur mort.

 

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 07:46

 

 

A propos par Aschkel

Par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Toutes les personnes de cette délégation se sont distinguées par des déclarations trés hostiles à l'égard d'Israel et ont participé activement à la campagne de calomnie anti-israélienne, Carter pour son livre .Israël « d’Etat apartheid, qui a une affection particulière pour les pires terroristes et négateurs des droits de l'homme. Voici ce que l'année dernière il demandait à Obama après sa dernière visite-

Carter a demandé à Obama de retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes. Les propos de Carter sont ceux des pro palestiniens les plus engagés. Il refuse de voir que le Hamas, jusque dans sa charte, jure de faire disparaître Israël de la carte. Quand il leur demande formellement, je le cite de « dénoncer la violence, de se conformer aux accords passés par l’autorité palestinienne, et de reconnaître le droit d’existence de l’état juif. » Ceux-ci refusent en éludant. Je cite encore Carter : « Les leaders du Hamas veulent la paix, et veulent se réconcilier, non seulement avec leurs frères du Fatah, mais aussi éventuellement avec les israéliens. Ils veulent vivre cote à cote avec eux et en paix »  Est il question, dans leur réponse, de reconnaître Israël ? Non. Mais ça ne le dérange pas le moins du monde pour demander que le Hamas soit considéré comme un parti politique comme un autre.

Interrogé sur ses impressions après avoir visité Gaza, Carter ne s’est pas montré différent des pires ennemis d’Israël quand il a déclaré : « j’ai un sentiment de tristesse, de fureur et de désespoir après avoir vu toute cette destruction causée à un peuple innocent ». Il a ajouté qu’il enverra un rapport complet et détaillé expliquant la situation à Gaza.

Les Juifs du monde entier, Monsieur Carter , y compris les juifs israéliens, les juifs français et les juifs américains, sont tous tristes, furieux et désespérés de voir le peuple arabe de Gaza subir ces destructions. Mais vous ne pouvez pas reprocher au pays attaqué de se défendre. Vous ne pouvez pas exempter le Hamas de la responsabilité de ses actes, de la réaction israélienne. Et c’est au Hamas qu’incombe de protéger sa population civile.

Le gouvernement israélien, souvenez vous en, a hésité pendant plus de 8 ans avant de se défendre, alors que les rockets pleuvaient sur sa population, car il savait qu’il y aurait des morts chez les civils arabes.

http://www.aschkel.info/article-carter-a-obama-retirez-le-hamas-de-la-liste-des-terroristes-47540823.html

Mais celle qui reçoit la palme est bien sur la chef de cette délégation, Mary Robinson, petit CV pour ceux qui ont oublié qui elle est

 

De 1997 à 2002, elle est nommée au Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l'Homme sous la présidence de Kofi Annan. 

Depuis 2007, elle fait partie du groupe des Global Elders , créé par Nelson Mandela afin de promouvoir la paix et les droits de l'homme dans le monde.

 

En juillet 2009, elle a reçu la Médaille présidentielle de la liberté par Barak OBAMA.



 

Mary Robinson :

"les attentats suicides sont un moyen légitime pour obtenir la libération du peuple palestinien ou encore, l’assimilation du sionisme au racisme par l’ONU constitue un résultat remarquable"


 

Ceux qui ignoreraient de qui il s’agit se verront rappeler qu’elle a été celle grâce à qui la conférence de Durban a eu lieu en 2001. Elle a été, avant de travailler, avec les résultats remarquables que l’on sait, pour les « droits de l’homme » aux Nations Unies, présidente de la République d’Irlande et a fait, à l’époque, de son pays l’un des plus grands donateurs par tête d’habitant à l’OLP ; en un temps où celle-ci pratiquait le terrorisme à outrance.


a publié hier (mise à jour) 16/10/2010 21:12
 
(http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=324609) - Une délégation d'ex-chefs de file mondiaux The Elders sont arrivés à Gaza  samedi par le passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte, annonce un communiqué.

Cette délégation comprend l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, l'ancien président américain Jimmy Carter, des femmes indiennes militante pour les droits de la femme Ela Bhatt , l'ancien ministre des Affaires étrangères algérien et un envoyé de l'ONU Lakdhar Brahimi. Ils ont été reçus par les chefs du 'hamas.

Leur visite à Gaza est prévue pour durer 24 heures, et la délégation sera également en voyage en Egypte, Syrie, Jordanie, Israël et la "Cisjordanie". 



«Les aînés appuient fermement les efforts en cours pour parvenir à une solution à deux Etats, bien que nous souhaitons souligner que nous ne sommes pas directement impliqués dans les efforts de médiation américaine. Notre objectif sera d'écouter un large éventail de personnes et leurs aspirations pour la paix, y compris ceux qui sont actuellement à la marge du processus, a déclaré la chef de la délégation Robinson , en annonçant la tournée. 

"Nous allons également chercher à convaincre les dirigeants politiques, des membres de la société civile et les médias que tout accord de paix doit assurer la sûreté et la sécurité des Israéliens et des Palestiniens, et adoptent des principes fondamentaux du droit international, y compris les droits de l'homme. Ces concepts de Justice et sécurité,  seront au cœur de nos discussions dans la région, at-elle ajouté.
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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 12:08
Provocation : Le navire « Irène » ne contenait aucune aide humantaire

Le 28 Septembre, les forces de défense israéliennes ont arraisonné le navire « Irène », et l’ont conduit au port d’Ashdod avec ses passagers. Le bateau et ses neuf passagers ont prétendu être un bateau d’aide humanitaire, mais tsahal a découvert uniquement quelques petits sacs à dos de l’aide, photo ci-dessous.

L’armée israélienne regrette de devoir détourner l’attention de sa Marine qui a pour principale activité  la défense d’Israël et de ses citoyens , en raison d’ actes de provocation de ce genre.

L’arraisonement s’est déroulée sans incident et aucune violence de quelque nature que ce soit a été utilisé par les passagers à bord du pas les forces navales d’Israël. Avant d’embarquer sur le bateau, les navires israéliens ont transmis deux avertissements à son capitaine, pour lui faire prendre conscience qu’ils étaient en danger de rupture à la fois de la loi israélienne et internationale. Ces avertissements ont été ignorés par le capitaine et les passagers du bateau, ils ont continué à naviguer plus loin dans la zone sous blocus naval. Par conséquent, les forces de la marine israélienne ont intercepté et arraisonné le navire.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 08:05

 

 

 Lire ce texte

>Avigdor Lieberman siffle l’Internationale aux oreilles de Kouchner et Moratinos

 

Merci mon Cher Arié pour ce texte

 

 

Kouchner et Moratinos : on n'en peut plus de ne pas avoir d'Etat "Palestinien"

logo arié

Par Arié

Avec autorisation

Pour aschkel.info et lessakele.



 

Que Miguel Angel Moratinos, ministre des Affaires étrangères espagnol, et Bernard Kouchner, que l’on ne présente plus, soient de fervents pro-palestiniens, c’est une évidence, mais ce sont aussi des
groopies pressés; ils n’en peuvent plus d’attendre que la Palestine soit créée; ils la veulent ici et maintenant, et tout de suite.

 

Dans son interview au Journal du Dimanche, en date du 19 Février, Kouchner manifeste son impatience : « la nécessité de la paix et d’un Etat palestinien, immédiatement » et « on peut envisager la proclamation rapide d’un Etat palestinien et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières ». Vite, vite je n’en peux plus d’attendre!! Kouchner devrait vérifier sa prostate, ou alors, déjà en Février 2010, il savait que ses jours au Gouvernement étaient comptés, et ne pas voir éclore un Etat palestinein de son vivant ; je veux dire, tant qu’il est encore au Gouvernement, lui provoquait une douleur insupportable.

Ce qui ne l’empêche pas d’être aussi parfaitement ridicule: « je ne suis pas sûr d’être suivi (par les autres Etats européens), ni même d’avoir raison. Alors, s’il n’est pas sûr d’avoir raison, pourquoi demande t-il, toutes affaires cessantes, la création d’un Etat palestinien. Si t’es pas sûr de toi, tais toi. Et après, on s’étonne que Sarkozy brûle d’envie de le débarquer.

 

Le 18 décembre 2009, soit quelques jours avant d’occuper pour six mois la présidence tournante de l’Europe, Miguel Angel Moratinosdéclare: « My idea, and my dream, and my engagement, is to work for having finally, a Palestinian state in 2010 ». Lui non plus n’en peut plus d’attendre. Il faut que sous la présidence de l’Espagne, la Palestine virtuelle se transforme en réalité dans les six mois. « Pourquoi devrions nous attendre pour un Etat palestinien ? Nous avons besoin d’un Etat palestinien et le plus tôt sera le mieux  » the sooner, the better !

Le temps a passé , l’Espagne n’assure plus la présidence de l’Europe et l’Etat palestinien est toujours dans les cartons.

 

Ces deux hommes, pressés de passer de la virtualité à la réalité, ont été reçus par le ministre israélien, Avigdor Liberman, qui leur a dit en substance que la Palestine ne verra pas le jour avant des générations – sans préciser combien – et qu’Israël n’avait pas l’intention de se laisser traiter comme la Tchécoslovaquie par les Européens qui l’ont servie toute crue à un Hitler cannibale.

Alors, forcément ils ne sont pas contents et s’en plaignent amèrement: Liberman n’a pas de savoir-vivre, il a violé l’étiquette diplomatique. Et en effet, Libermann n’a pas attendu plus d’une heure avant de rendre public le détail de leurs discussions. En clair ils se sont fait baiser!

Pour Moratinos, je ne sais pas, mais Kouchner en a l’habitude.

 

En fait, le petit voyage de ces deux diplomates en goguette, en Israël, était destiné à organiser les pourparlers pour la paix que Sarkozy veut organiser le 21 Octobre à Paris, dans le cadre, ou non, de la chimérique Union pour la Méditerranée. Notre Président se dit décu, mais non surpris, par la manière dont Obama mène les négociations entre les Palestiniens et les Israéliens. Nous partageons, lui et moi, mais non pour les mêmes raisons, la certitude qu’Obama est un vrai mauvais. Alors Sarkozy s’est dit qu’il y avait un coup médiatique à jouer, en arrachant le manche à balai des mains d’Obama, et en s’emparant, pour guider l’escadron Israël-Palestine. Il a déjà mis le Pape dans la poche, s’assurant ainsi le vote des électeurs catholiques, il ne reste plus qu’à s’assurer du vote de tous les sympatisants pro-palestiniens français, et des tous les juifs favorables à, vous savez, « deux Peuples deux Etats », Richard Prasquier, président du CRIF en tête.

 

Si le sommet a bien lieu à Paris, il n’est pas bien difficile pour les Israéliens de le torpiller; il suffit d’y envoyer Avigdor Liberman avec une bonne garde rapprochée. Remarquez qu’avec son passé de videur de boite de nuit, il ne ferait qu’une bouchée de Kouchner et de Moratinos.

 

Pour parler sérieusement, ce dossier sera traité – mais non reglé – à l’ONU, comme je vous l’ai prédit à maintes reprises, et l’Etat palestinien y sera proclamé par la ribambelle d’Etats hostiles à Israël, et Obama, vexé comme un poux, n’opposera pas de véto. Comme le dit Kouchner: un Etat palestinien sera proclamé et immédiatement reconnu par la communauté internationale, sauf que cet Etat n’aura pas de frontières. Alors à quoi servira t-il ? A accorder à la Palestine un droit de vote plein et entier à l’ONU. C’est déjà quelque chose.

Cela dit, ne pensez-vous pas que le gel ou non des constructions israéliennes en Yehouda et Shomron, soit en réalité un lamentable prétexte pour précisément ne pas construire la Palestine. Un Chef d’Etat déterminé d’arriver à ses fins mettrait de côté cette broutille, pour la négocier par la suite dans le cadre du tracé de frontières. La vérité est que Mahmoud Abbas et tous les guignols qui gravitent autour de lui, ainsi que les Chefs d’Etat musulmans ne veulent pas d’un Etat palestinien, sinon il aurait été proclamé depuis belle lurette. Leur truc c’est uniquement de lapider de tous côtés, l’Etat hébreu, pour qu’il redevienne un désert, comme il l’a été pendant deux millénaires.

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 12:54

 

 

 

 

 

LUNDI 11 OCTOBRE 2010

J-Street s’autodétruit : le jeu de dupes se démêle. Mais où sont donc passés les Medias ?

Adaptation : Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info


Avec l’aimable autorisation de Yeru Aharoni

Directeur des Publications/Rédacteur en chef du

Global Research in International Affairs (GLORIA) Center

Interdisciplinary Center

 


Par Barry Rubin



J’écrivais déjà sur la vraie nature de J-Street, en tant que mouvement anti-israélien qui se présente comme un groupe pro-israélien démocrate, quand la vérité était encore gardée sous scellées par les media. J’avais pointé du doigt comment il a, en fait, travaillé main dans la main avec le lobby du Président iranien Mahmoud Ahmadinedjad, l’an dernier, pour tenter de faire barrage aux sanctions contre l’Iran au sujet de son programme nucléaire.

 
Le type même du groupe de façade 
[vitrine légale] se caractérise par le fait que ses dirigeants emploient de fausses revendications pour se gagner l’adhésion de sympathisants qui n’auraient jamais soutenu cette organisation s’ils en avaient compris la vraie nature. En d’autres termes, ceux qui mènent et dirigent vraiment J-Street cherchent à détruire les fondements du soutien à Israël, de la part des Juifs Américains. Beaucoup de membres pris un par un sont nourris de bonnes intentions et n’ont aucune idée de ce qu’il en est en réalité. Et bien, désormais, ils en ont les preuves.

J-Street a menti en prétendant ne pas avoir reçu un financement massif de la part de George Soros, le financier milliardaire des causes d’extrême-gauche antisionistes. Il subsiste plein d’autres choses louches qui continuent d’être dissimulées concernant la provenance de leur argent. Il est probable que le mouvement a aussi violé la loi en utilisant l’argent d’un résident de Hong Kong pour soutenir des candidats politiques aux Etats-Unis.  

A présent, également, il s’est révélé que le mouvement voulait organiser une visite sur la Colline du Capitole de Richard Goldstone, auteur du rapport anti-israélien extrêmement biaisé concernant Gaza. Cela a eu pour conséquence la démission de Colette Avital, une femme politique du parti travailliste, comme représentante du mouvement en Israël. A cette occasion, J-Street ment une fois encore, mais la conversation à propos de Goldstone est enregistrée.  Incidemment, Avital nie également avoir dit quoi que ce soit au journaliste concernant Goldstone. L’enregistrement audio montre à quel point elle-même est une menteuse.

Par ailleurs, Jeremy Ben-Ami est à ce point inepte qu’en niant les faits, ils [J-Street] n’ont fait assurément qu’aider Goldstone à confirmer  qu’ils étaient tout prêts à le faire : « L’équipe dirigeante de J–Street a parlé à ses collègues de l’organisation qui coordonnent les réunions et, sous son injonction, a demandé à une poignée de membres d’une équipe au Congrès d’enquêter pour savoir si ses membres seraient intéressés à rencontrer le Juge Goldstone ».

Cependant, cela met à jour, ici, une autre énorme affaire, qui est d’une extrême importance. Elle s’applique vraiment à tout autre sujet potentiel concernant les affaires extérieures et intérieures pour les Etats-Unis.

De quelle façon un homme dont le seul engagement personnel au Moyen-Orient a été d’être un lobbyiste anti-israélien payé par l’argent arabe (pour une société qui, depuis qu’il l’a quittée, est devenu l’agence de relations publiques en faveur de la flottille pro-Hamas vers Gaza) peut-il se proclamer comme le dirigeant d’un mouvement pro-israélien sans qu’aucun média ne mette en lumière cette contradiction ? Comment un groupe qui, pour la partie essentielle de son existence, n’a jamais pris aucune position pro-israélienne – et même s’est permis de franchir des seuils variables dans le sens opposé- peut-il être loué dans les médias pour ce qu’il n’est pas ? Comment un mouvement constitué de militants anti-israéliens a-t-il pu se présenter comme le contraire de ce qu’il est ?

Il ne s’agit pas de dire qu’il n’y avait pas de nombreuses personnes bien-intentionnées qui ont rejoint, soutenu ou sympathisé avec ce mouvement, en pensant qu’il était démocratique et pacifique, mais qu'il restait une organisation pro-israélienne. Mais cela également, pose problème : s’ils avaient été correctement informés par les médias, ils ne l’auraient jamais fait.

Pourquoi donc la vérité a t-elle dû être découverte par Jeff Dunetz, un blogueur intrépide, menant une recherche de fond, par Eli Lake, un reporter d’un petit journal conservateur, publiant de fréquents articles inédits ici et là ? Et par un autre héros infatigable, Lenny ben-David, à lire ici ici et là ?


Réponse : parce que les médias renâclent à mettre sur la table quoi que ce soit qui présente sous un mauvais jour une certaine partie du spectre politique.


C’est exactement comme cette histoire concernant ce prédicateur extrémiste et raciste officiant dans une église de Chicago que fréquente assidûment un paroissien célèbre, ainsi que l’expérience et les qualifications de ce paroissien à être habilité à tenir les fonctions les plus hautes en ce monde, et comme à travers tant d’autres histoires de même acabit : la plupart des médias laissent les gens faire n’importe quoi en toute impunité [get away with murder, selon l’expression populaire], aussi longtemps qu’ils ont de bonnes références politiques [qu’ils sont « du bon côté de la barrière »].Ils relatent (ou ne relatent pas) les faits et les orientent en se fondant sur leurs inclinations politiques personnelles, plutôt que sur une éthique d’impartialité, d’équilibre et d’intégrité.

Il existe un autre vieille expression disant qu’un arbre s’abattant au beau milieu d’une forêt, alors qu’il n’y a personne autour, fait quand même du bruit. Bien entendu, nous savons, grâce aux instruments de mesure scientifique, que c’est vrai.

Mais que se passe t-il si un arbre s’effondre dans une forêt et que des millions d’individus regardent la télévision et lisent les journaux qui titrent : « Aucun arbre ne s’est abattu dans la forêt », « la forêt n’existe pas », « les théoriciens conspirationnistes d’extrême-droite prétendent qu’un arbre s’est abattu dans la forêt, Ha !Ha !Ha ! Comment quelqu’un peut-il être aussi stupide ? », et «  Tous les savants dans le monde s’accordent sur ce point : Aucun arbre n’est tombé dans la forêt ». Ok, juste un dernier, parce que je ne peux y résister : dans les médias britanniques, cela donnerait : « Si l’arbre est tombé dans la forêt, c’est uniquement de la faute d’Israël ! »

C’est pourtant bien la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Et c’est même certainement pire. Nous vivons dans un monde où le Time Magazine peut publier la première semaine sa couverture en une en s’insurgeant de façon véhémente contre « l’islamophobie » (n’est-ce pas un affreux préjugé ?) et, la semaine suivante, se blanchit de tout antisémitisme lorsqu’il prétend que les Israéliens ne veulent pas la paix, parce qu’[avec la situation actuelle] ils font beaucoup d’argent.

 Par conséquent, de larges segments dans les medias, non seulement, préfèrent ne pas rapporter certains faits ou les déforment, mais ils prêchent la haine en se focalisant sur certains groupes. Graham Greene a formulé une phrase pour décrire ce phénomène en écrivant qu’il existe des classes « tourmentables » et d’autres « qu’on ne peut contrarier ». Nous avons, maintenant, les « groupes-qu’il-est-acceptable-de-calomnier-et-de-haïr » et les « groupes-contre-lesquels-le-moindre-reportage-est-un-crime-raciste ».

Nous sommes, depuis longtemps, accoutumés à ce phénomène concernant le traitement d’Israël. Ce qui a été la grosse surprise de ces dernières années a été de se rendre compte que de telles pratiques ont débordé de la marmite pour marquer des points dans d’autres problèmes. On a souvent dit que le traitement d’Israël était un signe d’alerte [baromètre], qu’Israël était le canari dans la mine.
 Nous avons, actuellement, dépassé depuis longtemps ce stade. Rétrospectivement, le traitement inéquitable d’Israël dans les medias apparaît de plus en plus comme un projet-pilote.

Et encore, lorsque que le public ne peut citer qu’un nombre extraordinairement bas de personnalités qui tiennent un langage de vérité dans les médias, il y a, au contraire, un grand nombre de gens qui continuent de croire ce qu’on leur dit dans ces mêmes médias. Quelle est la meilleure façon de se sortir de cette pagaille ? Une partie de la réponse est peut-être d’ordre technologique, par l’avènement d’internet, la diversité des chaînes de télévision câblées et de radios numériques disponibles sur internet. De fait, tous ces moyens peuvent être utilisées pour le même objectif.

L’un de mes lecteurs parmi les plus avertis, après avoir seulement parcouru le site de J-Street, concluait qu’il s’agissait juste d’un mouvement démocratique. Ne commettons pas d’erreur : il existe une différence entre la gauche radicale et le Libéralisme. C’est précisément la raison pour laquelle les forces d’extrême-gauche ont créé des mouvements de façade [vitrines légales] qui ont toutes les apparences d’incarner des courants démocratiques : pour tromper les gens qui, sinon auraient reculé, si jamais ils avaient eu connaissance des visions et buts réels de la gauche radicale, autant que de ses tendances actuelles à sympathiser et même à soutenir la plus grande menace dans le monde depuis l’extrême-droite : l’Islamisme.

La solution est la suivante : aussi longtemps que la liberté demeure, alors les sources d’information qui démontrent être les plus fiables, font preuve de capacité prédictive et qui expliquent le mieux les faits, continueront de l’emporter. De plus, l’audace même des islamistes et des radicaux occidentaux les pousse à s’exposer. En 1848, Karl Marx concluait le « Manifeste Communiste » qu’on peut désigner comme le document fondateur de la gauche idéologique révolutionnaire :

“Les Communistes dédaignent à garder secrets leurs vision et objectifs. Ils déclarent ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le reversement par la force de toutes les conditions sociales préexistantes”.

De même, aujourd’hui, si vous creusez un peu – en réalisant des traductions en temps réel- les islamistes proclament bien haut et fort ce que sont leur vision et leurs buts. Et si vous creusez un peu plus, ainsi font leurs alliés radicaux d’Occident, même lorsqu’ils prétendent être démocrates, ce qu’ils ne sont pas.

C’est simplement que la majeure partie des médias ne publie pas ce genre de choses. Mais nous le ferons.



Annexe :

 
Jeremy Ben-Ami, qui a fondé J-Street après avoir mis fin à une carrière prometteuse de lobbyiste anti-israélien déclaré pour la poursuivre sous couverture, a été tellement ébranlé qu’il a écrit  : « les reportages au sujet de notre disparition… sont grandement exagérés ». Je ne pense pas que J-Street disparaîtra – il dispose de trop d’argent (de la part de Soros et de tant d’autres sources) pour s’évanouir du jour au lendemain. Il n’aura tout simplement plus d’influence sur la Colinne du Capitole et une très faible sur quelques éléments dispersés et marginaux au sein de la communauté juive.


 Cela découle d’un groupe pratiquement créé sur mesure avec le soutien de l’Administration Obama, comme un cheval de Troie, de manière à sevrer les Juifs Américains et à les détourner d’un soutien indéfectible à Israël. Mais l’Administration Obama, suivant une politique un peu plus amicable envers Israël, n’a désormais plus besoin de J-Street.

James Besser de l’Hebdomadaire Juif New-Yorkais note que :

« Il n’y a aucun moyen d’empêcher que les politiciens soutenus par J-Street ne deviennent extrêmement  nerveux, ainsi que tous ceux qu’on peut considérer avoir accepté de soutenir ce mouvement. Car, au lieu d’apporter sa protection aux politiciens qui le soutenaient, J-Street les a, pour ainsi dire, saigné à blanc… en mentant sur ses relations avec le philanthrope controversé.


“Et il n’y a aucun moyen pour empêcher que cela ne répande la méfiance parmi les commentateurs et reporters qui écrivent et parlent de J-Street, et qui ont été induits en erreur, de façon répétée, par ses responsables… »

 

 

Barry Rubin est directeur du Centre pour la Recherche Globale en affaires internationales (GLORIA) et éditeur du journal : la revue des Affaires Internationales et du Moyen-Orient (MERIA). Ses derniers ouvrages sont « le lecteur israélo-arabe (7è édition), La longue guerre pour la liberté : la lutte arabe pour la démocratie au Moyen-Orient (Wiley), ainsi que La vérité sur la Syrie (Palgrave-McMillan). Le site internet du Centre GLORIA est à l’adresse : http://www.gloria-center.org et celle de son blog, Rubin Reports, à :http://www.rubinreports.blogspot.com.

 

 


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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 07:04

 

 

Deux appels à gauche pour soutenir les partisans d'un boycott de produits israéliens

 

Michel Rocard, Olivier Besancenot, Cécile Duflot, Catherine Tasca, Pierre Laurent, Stéphane Hessel, Edgar Morin, Daniel Cohn-Bendit et tant d'autres, appellent au soutien des militants de BDS, dont Alima Boumediene-Thiery (Sénatrice-Verts-Hamas) et Omar Slaouti (NPA) sur le point d'être jugés pour atteinte aux fondements républicains contre la discrimination raciale et économique.  

http://www.liberation.fr/politiques/01012295680-deux-appels-a-gauche-pour-soutenir-les-partisans-d-un-boycott-de-produits-israeliens

 


Le programme de politique étrangère du PS :délégitimateur et pourfendeur d'Israël

banner Bonapartine1

 

 

Le Parti socialiste ne fera rien pour favoriser le dialogue ou la paix, mais tentera de faire le plein de voix antisionistes... (Gad). Il s'agit d'un programme de dénonciation du précédent et actuel, qui se contente de pointer des failles à l'égard de la bienpensance et de faire exactement le contraire, plutôt que d'oeuvrer à la stabilité des échanges, tout en prenant le risque d'innover. Ou le socialisme, cet éternel adolescent immature...


Le samedi 09 octobre 2010, la Convention du Parti Socialiste a réuni ses caciques pour présenter non pas un programme mais un projet informe de mesures aussi générales que généralistes en matière de politique internationale. Des caciques tous plus connus les uns que les autres, tous plus noyés dans le lit douillet de l’utopie bienpensante.

Plus de 55.000 adhérents s’étaient néanmoins déplacés pour s’abreuver des inepties contenues dans les contributions présentées par les leaders du Parti Socialiste. Certes, vous me direz, 55.000 adhérents sur des dizaines de millions d’électeurs, pas de quoi être effrayé. Mais quand même, jugeons sur pièce ……

 

Un exemple : le conflit israélo-palestinien.

Sortant ses muscles de Monsieur Propre, Laurent Fabius, probablement pris d’une fièvre nerveuse incontrôlable à l’encontre de cet "épouvantable" gouvernement israélien, déclarera : "Nous romprons avec l'indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu'il devra quitter rapidement les territoires colonisés." (Tiens, çà me rappelle la tonalité des articles de Mohamed Sifaoui …)

La dite déclaration aurait-elle en fin de compte été jugée excessive et si oui, par qui ? Personne ne le dira. Toujours est-il qu’au final, voici ce que chaque citoyen de ce pays curieux de s’informer de l’actualité du Parti Socialiste – et cela ne nécessite pas d’être forcément inscrit au Parti Socialiste ou de voter "à gauche" – peut désormais lire dans le texte adopté à l’unanimité par la Conseil national "La Nouvelle donne internationale et européenne" : "Concernant le conflit israélo-palestinien, la France avait pris sur cette question des positions justes et courageuses. Elle renvoie depuis 2007 un message souvent brouillé. La détermination affichée par le président Obama peut ouvrir de nouveau la perspective d’avances vers la paix. Conformément aux résolutions des Nations Unies et à la position que défend l’Union européenne, Israël devra pouvoir bénéficier du droit à exister en paix et en sécurité et les Palestiniens à un Etat viable. Ces droits devront être garantis. Israël doit mettre fin dès maintenant à la colonisation dans les territoires palestiniens. Nous accompagnerons les initiatives prises en ce sens pour trouver enfin une solution pacifique et durable. Nous sommes convaincus que tout progrès durable passera par le dialogue avec l’ensemble des protagonistes."

Disparue donc de la version finale la référence à "l’indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien" ! Place au droit à la sécurité de l’Etat d’Israël. Merci pour cet Etat que le monde entier flingue à longueur de temps mais c’est bien le minimum que pouvait avancer le Parti Socialiste. On espère au moins que le Parti Socialiste est sincère ... Car, au fond, pourquoi ne pas dire les choses telles qu’elles sont dans l’esprit de ce parti : que représente le vote de 600.000 citoyens juifs en France ? Une bagatelle probablement, surtout si l’on considère que tous ne votent pas à gauche. Ne sont-ce pas là les calculs de basse politique politicienne auxquels se livre, en vérité, le Parti Socialiste ?

En dehors du fait qu’un bon élève de classe de Terminale aurait pu rendre la même copie sur le rêve de paix que chacun souhaiterait enfin voir se réaliser au Proche-Orient, la réalité imposerait au Parti Socialiste de ne pas perdre la mémoire trop vite d’une part, de faire preuve de réalisme d’autre part.

Souvenons-nous. Le 26.02.00, Lionel Jospin, quelques heures après sa visite à l’Université de Birzeit en Cisjordanie, se fait caillasser par des étudiants palestiniens en colère. Son "crime" ? Avoir osé prononcer les mots qui fâchent en qualifiant le Hezbollah de "mouvement terroriste". C’est l’une des trop rares actions courageuses que je mets encore aujourd’hui au crédit de Lionel Jospin. La suite, on la connaît … et sur ce point, malheureusement l’histoire lui a donné raison. En juillet 2006, le Hezbollah lançait une attaque contre une unité de l’armée israélienne, déclenchant ainsi une opération militaire d’envergure de l’armée israélienne.

Dans ces circonstances, le Parti Socialiste n’aurait pas dû, ce 09.10.10, se limiter seulement à répéter ce que l’ensemble du monde progressiste s’accorde à reconnaître volontiers, à savoir qu’"Israël devra pouvoir bénéficier du droit à exister en paix et en sécurité avec les Palestiniens à un Etat viable". Non, en ce samedi ensoleillé 09.10.10, le Parti Socialiste aurait plutôt dû avoir le cran d’annoncer à ses militants et adhérents ce que la diplomatie française, en cas d’hypothétique victoire du Parti Socialiste en 2012, allait proposer, de concert avec l’Union européenne, pour affaiblir le Hezbollah dont plus personne n’ignore les méthodes criminelles (constitution de boucliers humains afin de faire le plus grand nombre de victimes parmi les femmes et les enfants, politique d’endoctrinement quotidien des Libanais et de la population arabe par le biais de la télévision Al-Manar, tentatives incessantes de faire échouer les tentatives de reprise du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens depuis l’élection de Mahmoud Abbas ….). Plus courageux encore aurait été que le Parti Socialiste annonçât l’orientation que la diplomatie française adopterait vis-à-vis du Hamas en 2012. Mais le Parti Socialiste a-t-il au moins des solutions à proposer ? Pas sûr. Maîtrise-il toutes les données du conflit israélo-palestinien ? A voir.

Quoi qu’il en soit, en attendant de se pencher sérieusement sur ce que devrait être l’action de la diplomatie française auprès des instances européennes et de nos alliés américains pour trouver une voie de sortie pacifique au dossier israélo-palestinien, le Parti Socialiste se cantonne à édicter de vagues généralités, du genre : "Nous sommes convaincus que tout progrès durable passera par le dialogue avec l’ensemble des protagonistes". Habile méthode pour endormir les foules ! Tout le monde comprend ce qu’il veut sans jamais entrevoir l’ombre d’un programme diplomatique digne de ce nom. De quels protagonistes parle le Parti Socialiste précisément ici ? Du Hezbollah ? Du Hamas ? Des gouvernements syrien, égyptien, jordanien ? Du gouvernement israélien, quelle que soit sa couleur politique en 2012 ? De Mahmoud Abbas ? Ou de tout ce beau monde réuni autour d’une table tout en sachant qu’il ne s’agit là que d’un songe ? Et l’Iran là-dedans ? Que fait-on de l’Hitler musulman qui sévit en Iran, menace de faire disparaître de la carte l’Etat d’Israël ? Mais non, vous n’y êtes pas ! En réalité, le Parti Socialiste, lui, a trouvé la "solution" pour sortir du nucléaire iranien sans jamais dire comment le peuple perse qui est, rappelons-le, l’héritier d’une des plus brillantes civilisations au monde, peut espérer, un jour, se libérer du joug de cet infâme pouvoir : "Nous devons imaginer les contours d’un règlement négocié, impliquant des engagements réciproques d’autres Etats de la région. C’est en ce sens que nous agirons, en conformité avec les décisions de l’O.N.U". Comment le tout petit Parti Socialiste français réussirait-il à obtenir du fou dangereux qui est à la tête de l’Iran, ce que le Président Obama n’est pas parvenu à obtenir ? La France n’est plus, hélas, la première puissance mondiale comme elle le fut jadis, de Louis XIV à Napoléon Ier. En d’autres termes, elle n’a plus actuellement les moyens de peser tant sur les décisions du gouvernement iranien que sur celles du gouvernement américain ou celles de l’Organisation des Nations-Unies. L’O.N.U dont on peut du reste se demander encore à quoi elle sert quand on voit la nullité des effets produits par ses résolutions dans le dossier iranien depuis 2006.

Alors, le Parti Socialiste aurait-il perdu la mémoire. Mais non ! Simplement, que ne ferait pas actuellement le Parti Socialiste pour gagner un maximum de voix en vue des prochaine élections présidentielles ? Cinq millions de voix de musulmans à récupérer, c’est toujours çà de pris, non ? C’est aussi peut-être prendre les Musulmans de France un peu trop vite pour des cons, non ? Car rien n’est moins certain que le vote des citoyens français de confession musulmane se reporte à ce point en masse sur le candidat socialiste en 2012.

Mais ce qui est en fin de compte très grave dans ce jeu de manipulation mentale de masse exercé par le Parti Socialiste qui continue encore à faire croire aux électeurs français qu’avec lui, le monde va enfin connaître une nouvelle ère de prospérité et de paix, c’est qu’à force de ne pas apporter de solutions crédibles et concrètes au conflit israélo-palestinien qui n’a fait verser que trop de sang tant côté israélien que palestinien, à force de dresser indirectement les uns contre les autres les concitoyens français de confession juive ou musulmane, les esprits se radicaliseront à  terme en France, davantage encore que ce n’est déjà le cas. Les communautarismes se développeront de manière irréversible jusqu’au point de non retour car personne n’ignore que dans un monde globalisé comme le nôtre, les conflits armés ont tôt ou tard des répercussions négatives sur les esprits en France. Alors, à ce moment-là, le Front National n’aura plus qu’à se servir. Hélas ! Voilà où conduiront les discours aussi lénifiants qu’irresponsables du Parti Socialiste !

Bonapartine.

 

 

LEMONDE.FR | 09.10.10 | 14h59  •  Mis à jour le 09.10.10 | 15h06 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 16:22

 

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Climat raciste, discrimination...

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.


Avant-hier matin, la radio (Europe I) nous interpellait. Un brave lycéen venait de subir une discrimination.  Oh ! Que ce n’est pas bien cela, discriminer, surtout un jeune homme plein d’espoir... c’est même très mal, et illégal.

En quoi a-t-elle consisté, cette discrimination ?

Ayant des contacts avec le public, par voie téléphonique, il a été demandé au jeune homme, se prénommant Mohamed, d’utiliser pour ce faire un prénom d’usage, Alexandre, je crois. Scandalisé, le jeune homme a fermement refusé d’utiliser un prénom de travail.

De quoi de quoi, il ne pouvait pas se présenter aux clients de l’entreprise sous son fier et glorieux prénom !! Ahah ! On allait voir ce qu’on allait voir. Et l’on voit. Les radios (Europe I, RTL), la presse écrite (tous les gratuits), toutes montent au créneau, scandalisées, ainsi que le MRAP, la LICRA et tutti quanti. Climat, délétère, climat et mesure raciste nous chantent-ils tous, au rythme du « marchons ! » d’un célèbre opéra... Et le qualificatif qui tue est lancé : « dis-cri-mi-na-tion !! »

Le jeune homme était venu dans l’entreprise pour y faire un stage obligatoire, demandé pour la validation de son diplôme.

Une première observation : Ce jeune homme était connu de l’entreprise comme étant prénommé Mohamed. Il n’avait pas fait croire à celle-ci que le M de son prénom c’était le M de Maurice ou Martin ? On peut critiquer l’entreprise, pour sa demande d’utilisation d’un prénom d’usage au travail, mais parler ici de discrimination, alors qu’elle avait accepté de prendre le jeune homme en stage, c’est quelque peu disproportionné.

Observons ici, qu’interrompant de lui-même son stage, pour ne pas se plier à une demande de l’employeur, qui l’humilierait, il se prive lui-même se son stage obligatoire... Si mon fils m’avait fait celle là, je lui aurai tiré les oreilles, quitte à aller demander des explications à l’employeur.

Dans un autre journal gratuit, c’était le Maire de Strasbourg, membre du PS, qui se plaignait. L’édile s’enflammait, il dénonçait «le retour de l’extrême droite ». La preuve de ce pudding : des profanations de tombes juives, musulmanes, et même des tagues sur les murs de son domicile, qui dénonçaient les minarets... tout étant ainsi mis sur le même plan et attribué aux mêmes.

Cet avant-hier matin toujours, nous apprenions que le juge devant lequel il avait été déféré, avait inculpé : pour « provocation à la haine raciale », l’homme qui s’était fait filmé urinant sur un coran et indiquant qu’il allait le brûler...

Et si l’homme avait uriné sur la Bible, sur le manifeste du parti communiste, sur les œuvres complètes de Mao Sté Dong, sur les écrits de Confucius, sur les évangiles, le juge l’aurait-il inculpé ? Et de quoi s’il vous plait ? De racisme anticommuniste ? De racisme antichinois ? De racisme anti chrétien ?

Manifestement, la justice, dans ce pays, celle s’incarnant en la personne d’un juge, vient une nouvelle fois, et surement une fois de trop, de faire un pas vers la soumission à l’exigence liberticide de la conférence des états islamiques.

L’islam, nous dit-il, l’islam ne peut être critiqué. Le faire, revient à se rendre coupable de deux délits :

1° celui de blasphème et celui de racisme, parce que l’islam serait une race ?! Eh oui,

2° l’islam ne serait pas une idéologie ; il ne pourrait être soumis au droit d’analyse et de critique ; il serait un dogme absolu, partout et pour tous et pour toujours !!...

La France fait partie des nations qui n’ont pas officiellement souscrit à l’exigence liberticide de l’OCI.

Mais cela ne fait rien, un juge peut, de sa propre autorité, faire comme si.

Les autorités constituées n’ont pas accepté cette arrogance incommensurable, mais un juge, lui, a mis de l’ordre islamique dans le désordre laïc et démocratique. Il a souscrit, de fait, au diktat idéologique et religieux. Ce faisant, c’est une sorte de putsch que ce juge a réalisé.

Il s’est emparé du pouvoir législatif, bricolant le droit de ce pays pour lui injecter les normes de la charia, sous prétexte hypocrite et mensonger de s’opposer au « racisme ».

L’heure est grave !

L’heure est grave. Mais vous verrez que nos spécialistes et professionnels du combat pour la Laïcité, les chefs de la défunte « Libre Pensée », vont encore nous dire qu’il ne se passe rien : Non les gars, il ne se passe rien.  Aucune menace totalitaire ne plane sur le pays, déclinant un plan méthodique de mise en œuvre progressive des normes de la charia.

Non ! Vont-ils même probablement hurler, ce sont des « doriotistes », ou des « connards derrière des ordinateurs », qui seuls peuvent voir quelque chose d’inquiétant dans cette mise en examen d’un type qui a uriné sur un coran.

Vous verrez aussi, que les hardis pourfendeurs, sur le papier, du capitalisme, je pense ici à l’ex LCR devenue NPA, vont même dénoncer l’urineur. Ils vont dire qu’effectivement, c’est un dangereux raciste, s’en prenant lâchement et méchamment à la partie la plus exploitée et la plus vulnérable de la classe ouvrière.

Les premiers et les seconds vont peut-être même rajouter un couplet, contre le Vatican qui serait l’unique et le seul lieu d’où sortiraient de dangereux projets liberticides ! Les seconds vont même probablement voter une motion de soutien au courageux juge qui s’oppose à l’hydre « raciste » et « fasciste ».

On commence à être habitué à ces palinodies.

Question : Jusqu’où ces inconscients pousseront-ils le bouchon de la complaisance envers les exigences totalitaires des nouveaux Savonarole ?

Alain Rubin

PS

Dernière minute : depuis ces réflexions, un peu d’eau à coulé sous les ponts. Ce matin (8 octobre), nous apprenions par RTL que René Galinier resterait en prison, pour son bien.

En effet, nous précise, la radio, les juges craignent pour sa sécurité. Ils redoutent une vendetta du clan « rom » auquel appartiennent les deux jeunes cambrioleuses blessées par le retraité de 73 ans, « atteint d’un cancer de la prostate », a précisé le journaliste.

Nous l’avions relevé, et les médias le disent à leur manière : la prison devient, pour les juges, le moyen de protéger les gens qui ne vont pas cambrioler leurs voisins. Quand nous évoquons le racisme, nous voulons dire qu’ici, nous sommes en plein racisme inversé ; ce sont les supposés xénophobes qui se retrouvent derrière les barreaux et les supposés opprimés qui font la loi de facto parce qu’on redoute les réactions qu’ils pourraient avoir, sans que l’état n’ait le droit de les mettre à la raison en se donnant à cet effet les moyens de leur faire respecter la loi commune. Merci madame le « commissaire européen » Reading.

 

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 07:43

 

JCALL - Un avatar du totalitarisme

 

 

Réunion publique de JCALL à Paris

 

par Meir Ben-Hayoun

C’est la première fois que Jcall a organisé un débat public à Paris, à la mairie du 9èmearrondissement. Au panel, les orateurs présents étaient A.B. Yehoshoua, Daniel Cohn-Bandit, Alain Finkielkraut et Henri Weber. Le médiateur était le journaliste du Nouvel-Observateur, Claude Askolovitch. Bien que non-Juif, Claude Askolovitch est intime de la Communauté juive de France. Il a participé au livre-entretien de l’ancien Grand Rabbin de France, le Rav Yossef Haïm Sitruk, « Chemin faisant », en 1999.

Le public d’environ 300 personnes, majoritairement des personnes âgées, a désiré participer avec ferveur au débat. Plusieurs personnes ont demandé le micro. Claude Askolovitch avait d’ailleurs assuré l’assistance que viendrait la phase pour les questions et interventions.

C’est alors que David Chemla, le président des amis de Shalom Akhshav en France a refusé catégoriquement que soit donnée la parole aux personnes ne partageant pas les vues de Jcall. Devant les protestations d’indignation et sans qu’il n’y ait aucune violence, David Chemla a appelé la police pour que ces personnes soient expulsées manu militari. Quelques activistes sionistes beaucoup plus jeunes que les participants ont entouré ces personnes, dont certaines étaient également âgées, que David Chemla voulait voir expulser.

La police est alors arrivée dans la salle Rossini où se tenait cette réunion. Les policiers étaient extrêmement gênés d’intervenir dans une réunion politique expliquant que ce n’était leur travail tant qu’il n’y avait pas violence. La France n’est pas l’ex Union soviétique et la police française n’est pas le KGB interdisant une réunion publique.

Dépités que Jcall eut recours à la police pour avorter le débat, les jeunes activistes sionistes au nombre d’une vingtaine quittèrent les lieux. Selon eux, la démonstration était patente sur quels fondements repose l’initiative Jcall, un avatar du totalitarisme pour imposer une solution en muselant des voix juives dissidentes.

D’après un de ces militants sionistes, présent à cette réunion, aucun des orateurs ne s’est désolidarisé de David Chemla et a proposé que le débat puisse avoir lieu avec les intervenants opposés à Jcall. Alain Finkielkraut s’est enfermé dans un mutisme total, recroquevillé sur lui-même. L’ironie tragique est que le personnage mythique des évènements de 1968 qui avait imposé le slogan « CRS, SS », Daniel Cohn-Bandit dit Dany le rouge, n’a pas pipé mot lorsque des policiers ne sachant pas quoi faire ont été convoqués pour évacuer par force des Juifs ne partageant pas grosso modo les vues de la Paix Maintenant. Finalement, aucune question n’a été tolérée et le débat a été clos.

Ce militant sioniste relie cela à un autre incident qui atteste d’un état d’esprit d’intolérance inoculé à des cercles juifs ultra-minoritaires qui se sentent investis de devoir faire imposer à l’Etat d’Israël une politique que l’électeur israélien a rejetée et qu’une grande partie du judaïsme de France redoute. C’est la seconde fois en même pas une semaine que des voix juives opposées à ces initiatives sont muselées dans le débat public juif. Pour les faire taire, on a eu recours à non moins que l’intervention de la police nationale française, elle-même gênée de se mêler dans un débat interne à la Communauté juive alors qu’aucune effraction aux règles républicaines n’a été commise. Ceci est une gigantesque dérogation aux règles démocratiques les plus élémentaires dont se targuent ces initiateurs.

En effet, dimanche 3 octobre, a eu lieu la cérémonie de commémoration des 30 ans de l’attentat de la rue Copernic organisée, entre autres, par le CRIF. Ce militant et ses camarades sionistes marchant vers la rue Copernic pour se joindre à ce rassemblement ont été arrêtés par la police alors qu’ils n’avaient commis aucun forfait. Ils ont été mis en garde à vue sans qu’aucune explication ne leur soit fournie. Trois heures plus tard, alors que la cérémonie commémorative était achevée, ils ont été libérés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.

 A notre question : « comment les policiers vous ont identifiés ? Portiez-vous des signes ou des habits distinctifs ? Aviez-vous agi par une quelconqueprovocation?». Le militant nous a répondu : « Nous n’avons provoqué personne. On nous a reconnu parce que nous étions tous des jeunes alors que l’assistance à la Commémoration de l’attentat était composée de personnes d’une moyenne d’âge entre 60 et 70 ans. Vous pouvez le voir distinctement sur les photos dans la presse. D’autre part, nous avions des tracts que nous voulions distribuer pour protester contre la rencontre du président du CRIF, Prasquier, avec Mahmoud Abbas, et surtout exprimer notre choc après avoir entendu les louanges du président du CRIF sur Abbas. Nous sommes certains que le CRIF est derrière cette initiative de nous avoir fait arrêter »

« Peut-être que le président Prasquier a fait jouer ses relations au ministère de l’Intérieur parce qu’il craignait de vous voir faire du grabuge et d’entacher cette commémoration? », avons-nous demandé à ce militant.

« Non, le CRIF nous connait, il sait très bien faire appel à nous quand il en a besoin. Le CRIF craint que ne se dévoile sur la place publique le mécontentement  et le fossé de la base juive avec cette institution qui ne fait que se creuser depuis des années et est arrivé à un point de non-retour depuis la rencontre avec Abbas. Le CRIF a besoin que les médias le présentent comme le représentant des Juifs de France. Le Gouvernement français qui reprend à son compte toutes les exigences palestiniennes a besoin que tous croient que le CRIF est la voix officielle des Juifs de France et qu’il soit en phase totale avec le Président Sarkozy sur les questions moyen-orientales. Aucune voix juive discordante ne peut être tolérée, surtout si on se rend compte qu’elle reflète un sentiment d’exaspération partagé par beaucoup dans la Communauté, si ce n’est par une majorité. Une dizaine de militants sionistes distribuant des tracts dénonçant cette connivence entre le CRIF et l’Elysée pour promouvoir Abbas, c’est exposer cela au grand jour. Parce que voyez-vous, si par la voix de Prasquier, la Communauté juive entérine le « courage et la ténacité » d’Abbas, qui pourra ensuite reprocher quoi que ce soit à la politique étrangère de la France puisque les Juifs, par le truchement du CRIF, l’ont approuvée? Si les négociations entre Israël et l’AP capotent comme c’est probable, et qu’une nouvelle vague de terrorisme éclate en Israël accompagnée ici en France d’un vague de violence antisémite encore plus accrue que la précédente, qui pourra se poser comme donneur de leçon et qui pour attribuer la responsabilité à qui? La responsabilité en sera imputée à l’Etat d’Israël et à son Gouvernement qui deviendront une fois de plus le bouc émissaire. Abbas sera innocenté puisqu’il a été blanchi par Prasquier et par Sarkozy comme Arafat le fut par Théo Klein et Chirac en son temps.

 Aucun débat n’est plus autorisé sur ces questions! Ni même aucun reportage sur les ondes de la plupart des radios nationales et juives sur l’opposition populaire juive au CRIF sur ces questions. Des activistes sionistes n’ayant rien fait et en possession d’aucune arme ont été arbitrairement arrêtés et mis à l’écart le temps du rassemblement à la rue Copernic. Tout ça afin qu’ils ne puissent mettre sur la table ces questions cruciales qui préoccupent la population juive »

Nous avons fait remarquer à ce militant juif que BHL, bien que promoteur en vue de l’initiative Jcall, non seulement était absent de cette réunion à la mairie du 9ème, mais de surcroit, était absent aussi lors de la rencontre des intellectuels juifs avec Mahmoud Abbas dimanche 26 septembre à l’hôtel Meurice. Il nous a répondu qu’il ne sait si BHL a pris ses distances avec ces initiatives depuis qu’il a été vivement critiqué pour cela, surtout lors de son passage en Israël par des Israéliens francophones lors du colloque initié par l’Ambassade de France à Tel-Aviv, ou si d’autres contingences l’en ont empêché.

Nous avons tenté de mettre au clair ces questions avec M. Bernard-Henri Lévy en personne, mais nous avons échoué à établir avec lui le contact jusqu’à l’heure de la rédaction de ces lignes.

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:00

 

 

 

 

 

 

 

 

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Communisme égal union européenne ??

Par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

 


Dans une série d’interviews que m’a fait parvenir Aschkel une amie, Vladimir Bukovsky cherche à montrer en quoi l’union européenne serait en quelque sorte un appendice, voire un clone, du « socialisme réel » de la bureaucratie de Moscou et de son glacis.

J’ai entendu parler de Bukovsky à l’époque du samizdat de la décennie des années soixante dix. C’était en URSS, les années de plomb du recours aux asiles psychiatriques spéciaux et à leurs thérapeutes « kagébistes » et, en Tchécoslovaquie, celles de la normalisation destinée à faire disparaître les forces et les espoirs dont était né le Printemps de Prague.

C’était l’époque ou mes collègues m’avaient surnommé, sans mauvais esprit, Plioutch  ou Pachman. Plioutch étant soviétique et Pachman tchèque. Les deux hommes se voulaient alors toujours socialistes et communistes, -marxiste même, dans le cas du mathématicien russe.

Mon surnom tenait au fait que, plusieurs fois chaque semaine, pendant des mois, je les entreprendrais à la porte du lieu de travail, à la cantine ou dans les couloirs, pour leur faire signer pétitions et télégrammes destinés aux autorités russes ou tchèques, ou parce que je leur proposerai de se rendre en délégation auprès de l’une et l’autre ambassade, pour demander la liberté de Plioutch et celle de Pachman.

A cette époque, nous distinguions radicalement le communisme du « socialisme dans un seul pays », le « socialisme » de la bureaucratie totalitaire qui prendra son appellation définitive en tant que « socialisme réel », du socialisme du mouvement ouvrier englouti par la répression stalinienne. Par contre, les dirigeants du PCF tireront un « bilan globalement positif » de ce socialisme de la répression.

C’était encore l’époque de la génération des créateurs de la LCR, -devenue depuis peu, le NPA-, qui expliquaient alors que l’humanité devrait passer sous les fourches caudines de ce qu’ils avaient appelé : les « siècles de transition bureaucratiques », pour aller du capitalisme au socialisme, puis au communisme sans classe et sans état.

Depuis, l’effondrement de l’URSS, la désagrégation de ce qui fut l’empire tsariste puis l’empire de la bureaucratie du « socialisme réel » a crée un vide qui est un véritable abime moral et une perte de repaire, compensés par un substitut : l’Europe issue du traité de Rome.

Bukovsky dénonce avec vigueur cette imposture et ses fondamentaux.

J’avoue me retrouver dans certaines de ses critiques de l’union européenne.

Parmi les caractéristiques qui rapprochent l’Union dite européenne de la prétendue union de républiques socialistes soviétiques, formée de républiques qui n’étaient pas des républiques, d’une union de républiques qui n’étaient pas unies mais assujetties au centre bureaucratique et dans lesquelles ils n’y avait pas plus de soviets que de beurre sur les branches des arbres mais une lourde et énorme machinerie absolutiste et totalitaire, dont la substance humaine était constituée par une nomenklatura privilégiée.

On peut en effet rapprocher l’URSS et l’union européenne. Cette dernière a des ambitions d’élargissement asiatique. Elle n’est plus strictement européenne, en voulant absorber la Turquie de l’islamisme montant et cherchant à revenir sur la révolution kémaliste. Elle n’est pas une union de nations ou de peuples mais une progressive dissolution des nations et de leurs peuples, dépossédés progressivement des attributs de la souveraineté nationale et populaire. C’est tellement vrai que, pour les forces qui la défendent, et pour l’aréopage médiatique qui veille comme une meute de chiens de garde aux revenus plutôt convenables, le terme « souverainiste » est devenu, sinon un juron, du moins la qualification d’un très, très grave défaut, presque une tare. Chez certains journalistes, particulièrement ceux monopolisant les plateaux de télévision, et certain quotidien parisien de référence, « souverainiste » est presque donné comme une épithète équivalant à xénophobe, à raciste, à extrémiste de droite, voire à fasciste ou fascisant...

Bukovsky relève à juste titre le « bureaucratisme tatillon ». Ce bureaucratisme décidant pour tout, partout, tout le temps, est le bureaucratisme monopoliste d’une pléthore de fonctionnaires irresponsables, aux goûts pas spécialement modestes et émargeant à plusieurs milliers d’euros par mois, tous frais payés.

Ce bureaucratisme tatillon, -se « mêlant de tout », comme chacun le constate généralement avec désagrément presque chaque jour -, s’adosse juridiquement, rappelle Bukovsky, sur 80.000 pages de règlements.

Comme l’URSS, l’Union européenne est résultat de libres épousailles, - libres épousailles qui ne permettent pas de divorcer-, qui garantissent la pérennité de cette union.

Bukovsky y voit des « buts socialistes ». Je marquerai ici plus qu’une nuance. Les buts « socialistes » de l’union européenne sont un socialisme réduisant mécaniquement le coût du travail, privatisant même des services publics historiques ayant structuré de vieilles nations comme la France.

J’observe aussi, que le « Gosplan » de la ci-devant union, au lieu de rechercher les taux de croissance les plus élevés, vise à planifier la décélération et la décroissance des forces productives. Le contenu commun est bien évidemment le bureaucratisme cultivé et souverain, il est l’arrogance de la caste exerçant le pouvoir réel, ses oukases quotidiens et la prosternation devant un mythe aussi nocif que celui du « socialisme réel ».  

Bukovsky relève que les bureaucrates prébendiers et pléthoriques de la dite union ne disposent pas d’un KGB. C’est incontestable. Leur KGB est d’un autre nature, comme leur « marxisme léninisme » en est d’une autre ; il est du genre dissolution plus ou moins chaotique des nations structurées et destruction des vieilles cultures, au profit d’un asservissement au djihad rampant, au nom de l’antiracisme…

La doctrine de ce socialisme réel, dit « économie sociale de marché », ne peut être remise en cause. Elle est un absolue. La contester, refuser les ambitions qui l’investissent, qui ont pour objectif la prise progressive du pouvoir par la charia, étant assimilé à la détestation d’une « race » comme l’a exigé l’organisation des états islamiques, comme la critique ou le refus du monopole de la bureaucratie était assimilé à un crime contre-révolutionnaire et de la « soumission à l’impérialisme ».

Alain Rubin

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 10:50

 

 

FRANCE ISRAËL - L'ECRIVAIN AMOS OZ RECOIT LE PRIX MEDITERRANEE 2010. OZ : "JE PARTAGE MA VIE ENTRE DEUX ACTIVITÉS, RACONTER DES HISTOIRES ET DIRE AU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN D'ALLER AU DIABLE."

OCT 201004

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Culture
Publié le 4 octobre 2010

 

amos ozL’écrivain Amos Oz a reçu le Prix Méditerranée 2010 pour son recueil de nouvelles “Scènes de vie villageoise”. Poète et citoyen engagé, auteur d’une oeuvre aux multiples facettes, il nous a accordé un entretien. Amos Oz est l’un des plus grands écrivains israéliens. Intellectuel engagé proche des Travaillistes, il a rallié en 2008 la Nouvelle gauche, afin de contrer le Likoud dirigé par Benjamin Netanyahu. Une vingtaine de ses romans ont été traduits en français.

Que représente pour vous ce Prix Méditerranée ? C’est très important pour moi d’être considéré et reconnu comme un écrivain méditerranéen. Car je suis profondément méditerranéen et Israël est un pays méditerranéen.

Pensez-vous que l’Union pour la Méditerranée créée en 2008
à l’initiative de la France puisse influer sur la résolution du conflit israélo-palestinien ?
Certainement. Je n’ai pas de doute quant à l’avenir commun d’Israël et de la Palestine qui font partie de cette grande zone méditerranéenne.

Dans vos romans, vous parlez de gens simples, ordinaires, pourquoi ?
Ce n’est pas que j’éprouve le besoin de montrer que les Israéliens sont des êtres humains comme les autres, avec des passions, des bonheurs et des malheurs. Cette question illustre la grande différence qu’il y a entre Israël qui est montré par les médias internationaux et la réalité d’Israël tel qu’il est.

Par ailleurs, vous êtes très engagé politiquement. Pourquoi cela n’apparaît-il pas dans vos romans ?
Je partage ma vie entre deux activités, raconter des histoires et dire au gouvernement israélien d’aller au diable. Ce sont deux choses très différentes pour moi. Quand j’écris des romans ou des nouvelles, je parle d’amour, de désir, de solitude, de mort. Quand je suis en colère, j’écris un article en direction du gouvernement pour lui dire tout le mal que je pense de sa politique. Je n’ai jamais écrit de littérature pour dire aux Israéliens pour qui ils devraient voter.

Dans “Scènes de vie villageoise”, chaque nouvelle décrit à un moment un comportement absurde d’un des personnages. Pourquoi ?

Je parle de personnes qui ont perdu quelque chose. Ils ne savent pas quoi, ni où, ni pourquoi. Mais ils cherchent, sans savoir ce qu’ils cherchent et c’est forcément un peu absurde et c’est naturellement parfaitement intentionnel.

Pour quelles raisons ?
Simplement pour dire que nous sommes tous en quête de quelque chose. Je pense que c’est une condition universelle de l’homme.

Il y a quelques jours, Israël a mis un terme au moratoire gelant les constructions en territoire occupé. Qu’en pensez-vous ?

La construction de maisons et d’immeubles dans la zone occupée est une erreur depuis le début et je m’y suis toujours opposé. Depuis 40 ans, des Israéliens se battent pour la solution de deux états et pour un compromis historique. Un tel compromis est aujourd’hui possible et je pense que la majorité des citoyens palestiniens et israéliens sont prêts. Le problème réside dans les gouvernements des deux côtés. Les leaders politiques n’ont pas le courage de faire ce que tout le monde pense être impératif de faire.

Source: http://www.lindependant.com/articles/2010-10-02/amos-oz-je-suis-mediterraneen-et-israel-est-un-pays-mediterraneen-257910.php

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