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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 05:05

 

 

 

 


Place aux grands hommes

Par J.B.B

 22-04-2010 
Ce 15 avril 2010 ne restera pas dans les mémoires de tous les parisiens mais peut-être dans celle du Maire de Paris, Bertrand Delanoë, pour avoir accueilli chaleureusement Shimon Peres, à l’occasion de l’inauguration de l’Esplanade Ben Gourion à Paris 7e. Ce digne représentant de l’état hébreu a fait le déplacement pour la circonstance et c’est dans un climat plutôt hostile qu’il a fait les quelques pas le séparant du panneau « Esplanade Ben Gourion », désormais figé dans le béton. Cette inauguration avait été annoncée suffisamment à l’avance pour que le troupeau de barbares du CAPJPO- europalestine et de ses sympathisants puisse en faire l’écho sur blogs et sites pro-palestiniens et faire monter d’un cran les hostilités. Avant même le jour J, on pouvait déjà lire ça et là des réactions fulminant le Maire de Paris et le gouvernement français, accusés entre autres de collaboration… Alors, Monsieur Delanoë, à quand la moto-crotte virtuelle pour nettoyer le web de toutes ces déjections verbales ? Quoi qu’il en soit, Ben Gourion n’a rien demandé et avoir son nom sur une plaque de la Ville de Paris ne changera pas l’histoire mais risque bien de modifier le futur du territoire français. Les pouvoirs publics, empreints d’une bizarre passivité, assistent au débordement de cette vermine antisémite, comme à un spectacle, des rives de la Seine, jusqu’à l’Arc de Triomphe où le drapeau palestinien tente de recouvrir la façade du monument. Ce territoire palestinien revendiqué pour l’heure devient alors le lieu sinistre d’une victoire sur le laxisme des autorités et les méthodes, très discutables du CAPJPO-europalestine pour faire passer ses messages, confirment qu’elles sont utilisées à des fins bien plus antisémites que pro-palestiniennes. La défense de Gaza devient un leurre, gauche et extrême gauche s’engouffrent dans une cause tronquée, déformée, mais qui leur sert la haine du juif sur un plateau à travers Israël et ses conflits à répétition, c’est bien pratique. Dans la foulée, associations palestiniennes en pagaille, parti communiste, Verts et NPA n’hésitent pas à reprendre des mots hautement symboliques pour le compte de Gaza, alors que ceux-ci s’inscrivent dans une catégorie intouchable, celle de la shoah. Génocide, crime contre l’humanité, collaboration, nazis sont des termes que cette nouvelle race de barbares n’hésitent pas à utiliser pour légitimer l’étendue du désastre qu’est devenu Gaza aux mains du Hamas, en jouant le jeu d’une surenchère de la souffrance en aucune mesure comparable, tellement elle est à vomir d’incohérences. Aujourd’hui, le rempart incommensurable qu’est la shoah s’érige entre négationnisme et appropriation trompeuse pour le moindre conflit, et rivaliser sur ce terrain est devenu très tendance car tout le monde veut revendiquer son petit massacre, pour banaliser l’holocauste et remettre plus facilement en cause l’existence d’Israël. Hasard du calendrier (ou pas), cette semaine l’état hébreu commémorait le souvenir des six millions de juifs (autre chiffre symbolique) avec le repère incontournable annuel qu’est « Yom Ha Shoah ». 
Malgré tout, avant et après l’inauguration de l’Esplanade Ben Gourion, la réaction de Bertrand Delanoë fut pour le moins admirable et entre revendication de ses actes et hommage à Israël, le Maire de Paris pose une pierre blanche à l’édifice de la dignité et du droit à l’existence de l’état hébreu, à la face des parisiens et franciliens de tous bords, les considérant avec beaucoup de tolérance comme de simples ignorants. Diagnostic bienveillant mais sous-estimé. 
Une fois encore, Israël est remis en cause sur son droit de défense mais tant qu’il y aura de grands hommes pour défendre l’état hébreu, comme ce fut le cas de Ben Gourion et Shimon Peres à Jérusalem et Bertrand Delanoë à Paris pour honorer leur mémoire et leur combat, le peuple juif tentera toujours d’avancer, malgré l’épais nuage de fumée qui recouvre l’Europe... Le nazislamisme apparait sournoisement pour brouiller les cartes, et cette population qui se mobilise à la première occasion, trépigne d’impatience rien qu’à l’idée de casser officieusement du juif grâce à la campagne de 
boycott , et ce pour la bonne cause palestinienne, mais qu’ils soient d’Iran, du Liban ou de la région parisienne, ces individus ont en commun la même cible. Il n’y a pas d’antisionisme sans antisémitisme et la guerre des mots ne sauvera pas les victimes d’actes immondes, qu’elles soient juives israéliennes ou de la diaspora (1130 actes antisémites recensés dans le monde en 2009). 
Paris, 21 avril : la plaque « Esplanade Ben Gourion » a été arrachée et cet acte de vandalisme confirme l’acharnement de ces barbares pour tout ce qui touche de près ou de loin au peuple juif ou à ses représentants. Mais le troupeau d’antisémites attend déjà dans l’« Impasse Yasser Arafat »… On espère que l’inauguration se fera sans la présence du Maire de Paris. 
L.B.B.
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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 04:43

Je remercie Fabio pour l'envoi de ce texte.

Eric Marty a ses opinions personnelles quand au gouvernement israelien, il s'avère qu'il a aux travers de ses écrits toujours défendu Israël.

 Cliquez



non boycott israel
Et non au Mythe
de l'Apartheid

Le boycott d'Israël est-il de gauche ?
par Eric Marty

 

Israël est le seul Etat au monde à être menacé d'anéantissement physique de la part de puissances ou de factions étatiques (Iran, Hezbollah, Hamas…). Ces menaces ont pour arrière-fond dans les pays musulmans en paix officielle ou en paix armée avec lui (Egypte, Liban, Syrie…), une propagande antisémite systématique, soutenue ou tolérée par les gouvernements, et qui vise, avec une rare violence, à faire du "complot sioniste" l'unique responsable de tous les maux intérieurs (la mode du "heavy metal", l'homosexualité, les pénuries de toutes sortes, la crise financière…).


Notons que, tout comme pour les menaces d'anéantissement militaire ou pour le flot paranoïaque d'imputations criminelles, Israël est, à l'heure actuelle, le seul pays au monde, à bénéficier, en Europe, du projet de sa mise au ban des nations, et de son exclusion radicale des échanges économiques, commerciaux, culturels, techniques, universitaires. Ni la Chine, ni la Russie, ni l'Iran, ni tous ces autres pays où règne l'oppression la plus extrême, où la liberté d'expression est soit totalement bannie, soit trop dangereuse pour être pratiquée, où l'exploitation économique des masses est sans limite, où la discrimination raciale, sexiste, ethnique, politique est la norme naturelle aux yeux des gouvernants et des castes majoritaires, ne font l'objet d'un mouvement militant du genre de celui qui aujourd'hui vise Israël. La lecture d'Internet montre à quel degré de criminalisation systématique Israël est aujourd'hui porté, et pose une question. Qu'est-ce que la gauche a à voir avec un boycott qui est essentiellement l'otage de mouvements pour qui le mot "émancipation", le mot "liberté", le mot "égalité" sont des mots bannis ?Désormais, et avec une nouvelle intensité depuis la guerre de Gaza, s'ajoute le projet d'un boycott d'Israël en Europe, idée qui est devenue à ce point familière qu'elle trouve un écho favorable tantôt passif, tantôt actif dans des partis politiques français, comme le Parti communiste ou les Verts. Le mot d'ordre, il est vrai, n'est pas toujours assumé, mais, d'une manière peut-être plus dangereuse, l'idée s'est transformée en une sorte de lieu commun, latent à une certaine opinion de gauche, toujours avide de nouveaux objets susceptibles de satisfaire son aspiration à la sainteté.

Il n'est pas vrai que l'Etat d'Israël pratique l'apartheid de près ou de loin à l'égard des Israéliens d'origines musulmane, druze, bédouine, chrétienne. Ceux-ci ont les mêmes droits politiques, sociaux, sanitaires, économiques, éducatifs que les juifs. S'il y a des inégalités, celles-ci sont conjoncturelles et démenties par de nombreux contre-exemples. Et bien sûr, et contrairement à ce qui se passait en Afrique du Sud, Arabes et juifs prennent les mêmes transports en commun, se transfusent le même sang, et ont des rapports sexuels qui ne sont soumis qu'aux préjugés culturels, familiaux et claniques qui règnent sans doute moins chez les juifs que dans les autres communautés. Il n'est pas vrai que la barrière, ou le mur, de séparation relève d'une politique de discrimination : les faits parlent d'eux-mêmes ; depuis sa construction, les attentats criminels commis par des kamikazes fanatisés sont désormais impossibles ; et c'est dans cette heureuse impossibilité que le "mur" trouve son unique fondement. Il n'est pas vrai qu'Israël ait commis des crimes contre l'humanité à l'égard des populations palestiniennes lors de la guerre de Gaza : aucun soldat israélien n'a commis de viols, de meurtres délibérés de civils, d'assassinats de masse comme il s'en est fait au Congo, en Tchétchénie, au Soudan, pour ne parler que d'exemples récents.

Et si les pertes civiles israéliennes se sont révélées bien moindres que les pertes civiles palestiniennes, c'est tout simplement que les responsables israéliens, soucieux de la vie de leurs compatriotes, ont mis en place des systèmes d'alerte et d'abris, tandis que, de l'autre côté, les miliciens du Hamas, dans la logique de leur conception terroriste du combat politique, ont sciemment exposé les populations civiles en s'abritant derrière elles. S'il y a eu des crimes de guerre, c'est que la guerre est criminelle, et qu'aucune armée, même l'armée israélienne, qui la plupart du temps a pris mille précautions pour prévenir les civils des bombardements, par SMS, par radio, ne peut éviter les crimes.

La politique actuelle du gouvernement israélien n'est pas une bonne politique, même si, il ne faut pas l'oublier, jamais la Cisjordanie n'a connu une évolution politique et économique aussi prometteuse. Pour autant le gouvernement israélien ne fait aucun crédit à la paix. Ce n'est pas seulement la pression de tel ou tel minuscule parti religieux qui en est la cause, c'est à l'évidence le manque de vision du premier ministre israélien. Israël mérite-t-il pour autant une politique de boycott ? Non. Car boycotter Israël serait non seulement en faire un Etat criminel, ce qu'il n'est pas, mais l'unique Etat criminel de la région. Ce serait sanctionner de manière démesurée un peuple et un Etat au prétexte d'une politique gouvernementale ponctuelle, quand bien même ce peuple et cet Etat ont su, par le passé, montrer, en restituant le Sinaï et Gaza, qu'aucun projet colonial ne pouvait leur être imputé comme fait de structure. Le boycott relève, si l'on se place d'un point de vue politique responsable, d'une profonde myopie politique : c'est, en fait, livrer Israël aux forces et aux Etats criminels qui l'entourent, sous le seul prétexte qu'il se défend trop maladroitement ou trop agressivement face aux menaces de destruction.

Lors des dernières élections régionales, certains ont été choqués de voir qu'un mouvement d'extrême gauche, le NPA, présentait une candidate qui portait le voile, affirmant par là sa foi musulmane. Mais personne n'a apparemment prêté attention au fait qu'elle portait également un keffieh autour du cou et qu'elle avait expliqué que son adhésion au NPA avait pour origine la campagne "antisioniste" de boycott à l'égard d'Israël. En votant pour cette candidate, votait-on pour le voile ou pour le keffieh ? Pour l'égalité entre les peuples ou pour la stigmatisation du seul Israël ? Pour les deux en même temps ? Un tel fait est profondément allégorique. Le boycott, c'est cela. C'est prendre avec le keffieh, le voile, ou inversement le voile avec le keffieh. C'est, dans une sorte de pure adhésion à un clan, se refuser à penser politiquement une situation qui est essentiellement politique. C'est en s'identifiant par le boycott à un acte symbolique massif et grégaire, faire d'Israël l'unique bouc émissaire d'un conflit qui, ne l'oublions pas, a entre autres pour enjeu son élimination de la surface de la Terre.

Eric Marty est écrivain, professeur de littérature contemporaine à l'université Denis-Diderot, Paris VII

http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http://abonnes.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/21/le-boycott-d-israel-est-il-de-gauche-par-eric-marty_1340824_3232.html

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 09:39

 

 

 

 

Le journaliste israélien David Badin (Efrat), créateur de l’Agence de Presse « Mekor Israël », a adressé une plainte contre l’organisation gauchiste israélienne « Betzelem » auprès du ministère américain de la Justice, au motif « qu’elle agirait en violation de la législation américaine ». « Betzelem » est inscrite au registre américain comme « association de droit américain », et exerce un lobbying militant contre l’Etat d’Israël au sein des institutions et de la population américaines. Or, selon Badin, « cette organisation obtient un financement venu de pays européens ainsi que de l’Union Européenne elle-même, et devrait donc être considérée aux Etats-Unis comme une association étrangère ». D’après la loi américaine, toute association ou organisation qui est financée par l’étranger se doit de s’inscrire en tant que telle, au risque d’être en porte-à-faux avec la législation. Il y a quelques mois, une plainte identique avait été déposée à l’encontre de « Shalom Akhshav », qui se livre aux mêmes activités anti-israéliennes sur le sol américain. David Badin se dit « confiant que le ministère américain de la Justice aille dans le sens requis ». Il estime surtout « que l’Etat d’Israël devrait légiférer dans le même sens envers toutes les organisations qui oeuvrent en Israël contre les intérêts de l’Etat, et qui reçoivent pour cela des aides financières d’organisations internationales ou de pays étrangers, généralement européens. « Aux Etats-Unis », rappelle David Badin, « la loi est très sévère envers des organisations qui agissent sous le couvert de structures juridiques locales, alors qu’elles sont en fait financées depuis l’étranger ».

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 10:14

 

 

 

 

israelstarnews

Les médias français ont la trouille d’en parler

Il faut bien chercher l’information. Elle ne fait pas les gros titres. Mais si on cherche bien, parmi les nombreux blogs du Monde.fr par exemple, on trouve cet article: « L’ambassadeur d’Iran à la rencontre de l’extrême droite radicale » (et il faut vraiment bien chercher). On apprend que le pro-nazi Seyed Mehdi Miraboutalebi, ambassadeur de la République islamique d’Iran à Paris a rencontré, mardi 13 avril, “pour approfondir les relations entre les deux peuples” et “parce que les médias injectent des idées préconçues dans les opinions publiques”, des représentants de différents groupes d’extrême-droite, dont des membres du Renouveau Français (groupe pétainiste et antisémite),  des militants de mouvance “nationaliste-socialiste“ (des nazis tout simplement), et autres sympathisants de Dieudonné.

Incroyable. Et cela se passe en ce moment même en France. Et malgré sa gravité, vous ne verrez jamais cette information au journal du 20 heures.

Par contre, ne serait-ce que si un soldat israélien gifle un terroriste arabe, vous pouvez être sûr de voir des journalistes arriver de toute part et s’indigner d’une nouvelle « provocation israélienne »…

C’est le monde à l’envers.

Et c’est à nous qui sommes lucides et conscients de la gravité de la situation de nous indigner et de contacter les représentants politiques français pour demander l’expulsion du pro-nazi ambassadeur d’Iran.

 


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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 16:32

 

 

From Post-Zionism to Espionage: The Israeli Left comes of Age
 
By Steven Plaut
 
Traduction et adaptation par Hanna pour sionisme.xooit.com

Du post-sionisme à l’espionnage : Cela atteint la majorité de la gauche israélienne.



Avant même l’assassinat d’Ytzhak Rabin par Yigal Amir, la gauche israélienne, menait par le bout du nez "Haaretz", un journal, qui scandait à l’unisson ce qui est devenu son axiome politique fondamental. Les gauchistes, ont scandé : "La violence politique est une tendance congénitale de la droite israélienne, surtout de ces "colons" et la droite religieuse.  Ils ont longtemps insisté en affirmant que la violence politique est exclusivement un fléau venant de la droite, jamais de la gauche. Naturellement, après l’assassinat de Rabin, l’affirmation est devenue une question de théologie incontestable.

Rappelant à tous que : Non seulement, Rabin avait été assassiné par un étudiant religieux d’extrême droite. Mais, qu'à cause de cela, tous les non gauchistes en Israël ont été collectivement et moralement coupables de la mort de Rabin, voilà ce qu’ils criaient. En ajoutant : un Israélien ex-américain, Jack Teitel, un déséquilibré d’extrême droite, a déposé une bombe à la porte du professeur Zeev Sternhell, de la gauche israélienne. Baruch Goldstein, un autre déséquilibré ex-américain, a fait irruption sur le lieu de pèlerinage des Patriarches en 1994. Un voyou appartenant à la droite israélienne a lancé une grenade au cours d’une marche de manifestants, organisée par "la Paix maintenant", en faisant un mort. Les fortes têtes de la droite entrent régulièrement dans de violents conflits avec la police et les soldats dans les "territoires disputés". La frange Kahaniste se livre à enfreindre la loi, et également à de petits vandalismes, parfois avec violence.


Tout ceci suffit pour les gauchistes israéliens et leurs médias israéliens assujettis. Avec tout ceci, ces gauchistes, "prouvent", [affirment, annoncent], que les membres de l’idéologie de droite sont tous des criminels, des violents qui seraient des meurtriers. Chaque pierre lancée par un "colon" sur un policier renforce la troupe. Après l’incident avec le professeur Sternhell, plusieurs gauchistes titularisés m’ont attaqué sur des forums de discussions d’universitaires israéliens, m’accusant d’avoir provoqué l’attaque parce que j’avais osé critiquer Sternhell pour son appartenance à la gauche radicale d’opinions politiques anti démocratiques.

L’obsession des médias et leurs penchants qui consistent à supposer que la violence des israéliens soit naturellement de droite a longtemps servi à masquer les affinités innées à la trahison et l’espionnage par un grand nombre de membres de la gauche israélienne. Le simple fait d'importance, c’est qu’à chaque incidence d’espionnage se sont des Israéliens d’extrême gauche qui y ont participé. Le scandale qui vient d’être rendu public en Israël, après une ordonnance du tribunal interdisant la divulgation, a été révélé, impliquant Anat Kam, une jeune traître d’extrême gauche, qui a conspiré avec le journal Haaretz, en divulguant des documents classés secrets militaires. Elle a volé environ 2000 documents classifiés secrets militaires et les a transmis au gestionnaire d’Haaretz, un journaliste de gauche, du nom d’Uri Blau. Celui-ci se cache désormais au Royaume-Uni. Dans le passé, Haaretz a publié quelques histoires, en utilisant ce qu’il avait soutiré de quelques documents.

Kam, n’a pas été la première personne israélienne, de gauche à être impliquée dans la trahison et l’espionnage. Mordechai Vanunu, espion notoire en nucléaire, a été membre du parti communiste israélien. Marcus Klinberg a espionné en Israël pour le compte des Soviétiques pendant des années. Azmi Bishara, a espionné pour le compte de terroristes du Hezbollah, et était un membre influent de la gauche israélienne, pro-terroriste arabe. Le pire réseau d’espionnage terroriste qui a opéré en Israël a été organisé dans les années 1970, par Udi Adiv, communiste né dans un kibboutz, (après avoir purgé sa peine en prison, il enseigne aujourd’hui en Israël, à l’Open University.) Tali Fahima, était d’extrême gauche, et a été emprisonné pour avoir aidé son ami palestinien dans des projets d’attaques terroristes. Dans les années 1950, il aurait été difficile de trouver des membres du parti communiste israélien n’ayant pas collaboré avec les Soviétiques. Des centaines de partisans de la gauche israélienne, dirigés par Neve Gordon de l’Université Ben Gourion, font la promotion aujourd’hui du boycott mondial anti-israélien, ainsi que de la révolte et l’insurrection de soldats israéliens.


Aujourd'hui, il y a beaucoup d'autres traîtres gauchistes en action. Curieusement, Haaretz n'a jamais fait paraître, des éditoriaux, informant des penchants gauchistes innés, à s'engager dans la trahison et l'espionnage.

Après l'assassinat de Rabin, tous les journaux israéliens et commentateurs de gauche ont dénoncé l'université Bar-Ilan. L'université religieuse, où Yigal Amir avait fait ses études de droit. Nombreux sont ceux parmi eux, qui insistaient pour dire que Bar-Ilan, devrait être fermé. Ils hurlaient, que "C'est un repaire de la violence de droite, moralement responsable pour les actes d' Yigal Amir". 

Cette semaine, pas une seule de ces mêmes personnes, n'a appelé à la fermeture de l'Université de Tel Aviv. Anat Kam était étudiante dans le département histoire et philosophie [Lire > %3Cfont%20color=]http://thejewishpress.blogspot.com/2010/04/espionage-treason-and-tel-aviv.html[/color] "> , deux d'entre eux parmi les plus emblématiques, font partie du mouvement anti-israélien universitaire, en Israël. Tous les deux appartiennent aux départements de sociologie et science politique à l'Université de Tel Aviv, on pourrait chercher à la "loupe" les professeurs qui ne sont pas communistes ! Pas une seule agence de presse, ne dénonce les radicaux de l'Université de Tel Aviv pour avoir inspiré et formé Anat Kam, pas une seule, non plus n'a appelé l'Université à entreprendre un complet examen, "autocritique", ni à admettre sa propre culpabilité, contrairement à ce qui a été demandé à l'Université de Bar-Ilan.


En 1940, Winston Churchill fermait tous les journaux et les médias gérés par l'Union britannique des fascistes, le parti pro-fascistes allemand dirigé par Oswald Mosley[ lire >http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Mosley]. 

Cela a été l'un de ses premiers actes en tant que Premier ministre. Quelques 740 membres éminents du parti, y compris Mosley, passèrent la durée de la guerre en prison. Comme Haaretz, les journaux britanniques avaient lancé une campagne pour la "paix" (avec l'Allemagne nazie) et en y réfléchissant bien, ils soutenaient les ennemis de leur pays, pour à peu près tout.

Jusqu'à présent, "Haaretz" a été un journal d'opposition politique, mais pas un journal participant activement à la trahison et à l'espionnage. La moitié de ses chroniqueurs sont les équivalents moraux israéliens à Lord Haw-Haw 

[note de la traductrice : Lord Haw Haw est le surnom donné par les Britanniques à William Joyce, fasciste britannique exilé en Allemagne et ancien soutien de Sir Oswald Mosley, chef et fondateur du parti fasciste britannique, le British Union of Fascist (BUF).] 

La part de marché du journal en Israël est de 6 ou 7 %, et je pense que la moitié de ses abonnés y souscrivent, malgré son idéologie anti-israélienne, grâce à son complément, éditorial concernant : les affaires, le commerce, les entreprises. Son complément est l'un des meilleurs d'Israël (J'y suis moi-même abonné). Maintenant, nous avons tous découvert que Haaretz a transcendé le pur fait d'encourager la trahison en s'y livrant. Est-ce que Netanyahu aura le courage de Churchill, en fermant le journal, pendant la durée du conflit ? Enverra-t-il en prison, les extrémistes qui soutiennent les ennemis du pays, comme Sir Winston ? En y pensant, ce qu'a fait Kam, est bien pire que ce pourquoi Jonathan Pollard a été condamné aux Etats-Unis, Kam et Blau devraient être condamnés à une peine d'emprisonnement au moins aussi longue que celle prescrite pour Pollard.

Haaretz, pour sa part, se vante d'avoir jouer un rôle d'espionnage en essayant de démontrer que cela a été de leur part un grand acte de patriotisme. Tout bonnement ! Presque toute la presse de ce week-end est consacrée à sa "bonne action" se félicitant d'avoir encouragé Kam et Blau. Les rédacteurs et les écrivains du journal insistent en affirmant que cela a été un grand acte de citoyenneté pour la paix. 

Après tout, parmi les quelque 2000 documents classés secrets militaires, qui ont été volés par Kam et transmis à Haaretz, deux associent les plans militaires israéliens concernant les éliminations ciblées de terroristes du Hamas, avec l'ordonnance de la Cour suprême israélienne qui commandait aux militaires et son Etat major, d'arrêter ces éliminations. Donc Haaretz, n'a fait que le dénoncer, piaillaient les écrivains engagés. Pour eux ce n'est qu'une juste dénonciation préventive ayant un rapport avec les violations de la décision de la Cour suprême.

Maintenant, si l'armée israélienne a préféré ignorer la décision de la Cour suprême, elle doit en être félicitée, et se voir décerner une médaille. Parce que la décision de la Cour suprême interdisant l'élimination ciblée de terroristes, a été prise en totale abstraction des droits les plus élémentaires [droits Miranda], c'est illégal et inconstitutionnel. Cela a été l'un des pires outrages émanant des juges de la Cour suprême israélienne, dédié à "l'activisme judiciaire", la doctrine antidémocratique de la tyrannie judiciaire qui insiste sur le fait que le tribunal ne doit pas fonder ses décisions sur les lois actuelles ou les pouvoirs constitutionnels. Il n'y a absolument aucune base juridique qui autorise la Cour suprême israélienne à intervenir dans la gestion de la guerre d'Israël contre le terrorisme ( à donner son avis "kibbitz") 
[note de la traductrice : Mot yiddish, qui veut dire donner un avis non sollicité]. 

La Cour suprême n'est pas habilitée pour dicter à l'armée la façon de poursuivre sa mission. Si vraiment, les militaires ont eu l'intention d'ignorer la Cour (et il peut s'agir juste d'une planification d'urgence dans l'éventualité où la Knesset a voté contre la décision de la Cour), ce qui a pu être une occasion en or, pour contester l'activisme judiciaire et freiner l'activisme anti démocratique judiciaire israélien. 


Mais bien sûr, ce n'est pas comme cela que Haaretz l'a présenté. Haaretz soutient fermement l'activisme judiciaire parce que les activistes judiciaires imposent leurs décisions de gauche habituellement par des articles à l'ordre du jour du pays. Haaretz a également mené une croisade contre l'ex-ministre de la Justice Daniel Friedmann, qui s'est efforcé à freiner les activistes judiciaires.

Pendant ce temps, Kam est à l'affiche comme emblème de l'extrême gauche israélienne, qui est de plus en plus progressivement prompte, sans aucune honte, à la félonie dans ses prises de positions politiques. Pendant des années, l'extrême gauche israélienne, avec ses conseillers journalistiques à Haaretz, a soutenu l'annihilation d'Israël et ses étreintes pour un Etat palestinien "binational", faisant la promotion du "droit au retour", a soutenu l'organisation de l'insurrection de soldats, les actes de vandalisme au mur de sécurité d'Israël, les affrontements violents contre les soldats et la police, cela en soutenant toutes les demandes des terroristes, encourageant les terroristes à se servir de l'humain comme bouclier humain. Après tout cela, l’espionnage n'est qu'un pas de plus !

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Hanna : webmaster 


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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 16:51

 

 

 

http://www.cicad.ch/index.php?id=2683&tx_ttnews[tt_news]=7945&tx_ttnews[backPid]=2682&cHash=66568599a4


 


Le groupe de travail juridique de Scholars for Peace in the Middle East (SPME - Universitaires pour la paix au Moyen Orient) a publié lundi sa première déclaration majeure, soulignant la mauvaise utilisation des juridictions universelles (au Royaume-Uni et ailleurs) et insistant sur la nécessité de réformes. Au regard des récents événements impliquant le harcèlement de responsables israéliens, le panel international de spécialistes du droit a rappelé aux responsables mondiaux que l'application sélective, la sous-application et la sur-application du droit exacerbent les risques d'incertitude juridique, d'imprévisibilité, de confusion, de disparités et d'iniquités. De plus, poursuit le groupe, les pratiques abusives peuvent mettre en danger les relations pacifiques entre les nations, en restreignant les voyages internationaux effectués par les responsables gouvernementaux et en provocant des mesures de rétorsion par les États dont les responsables sont assujettis aux juridictions extraterritoriales. Détaillant les risques liés à la mauvaise utilisation de l'arsenal juridique, le groupe de travail juridique propose une série de recommandations spécifiques de réformes destinées à éviter les procédures judiciaires aux visées politiques...

 

Le groupe a approuvé sans équivoque la déclaration du mois de mars du gouvernement britannique: le service de poursuites judiciaires de la Couronne se déclare compétent pour juger les crimes de guerre et toutes autres violations de la loi internationale, mettant un terme au système actuel dans lequel les magistrats sont obligés de considérer le dossier de mandat d'arrêt présenté par tout individu.

 

Pour appuyer l'importance de ce problème, le conseil de direction du SPME a adopté à l'unanimité la déclaration et les recommandations du groupe de travail juridique.

 

Gouverné et dirigé par des universitaires, le SPME est une communauté populaire de plus de 30 000 professeurs du second degré et de l'enseignement supérieur, chercheurs, administrateurs, enseignants, bibliothécaires et étudiants provenant de plus de 3500 campus du monde entier. Comme notre nom l'indique, nous nous battons pour la paix au Moyen Orient: un monde dans lequel Israël existe en tant qu'État juif souverain avec des frontières sécurisées et dont les voisins ont accès à leurs aspirations légitimes et pacifiques. En tant qu'universitaires, nous sommes engagés dans la promotion de la recherche, de l'éducation et des services qui aideront à parvenir à cette paix juste. Nous nous battons également pour une région dans laquelle les droits de l'Homme, la stabilité et le développement économique prospèrent et bénéficient à tous sans exception.

 

Dans le cadre de notre mission, nous sommes depuis quelque temps inquiets de l'utilisation abusive de la notion de compétence universelle utilisée comme extension de ce qui est devenu une guerre juridique contre Israël et d'autres nations démocratiques. Le groupe de travail juridique de SPME, composé de professeurs de droit des États-Unis, du Canada, d'Europe et d'Israël, a publié une déclaration sur l'utilisation abusive de la notion de compétence universelle.

 

Le professeur Kenneth L. Marcus, titulaire de la chaire du groupe de travail, a déclaré: Il est absurde de vouloir poursuivre Tzipi Livni et Condi Rice alors que Mahmoud Ahmadinejad et Kim Jong-il bénéficient d'une impunité totale. Le temps des réformes est clairement arrivé.

 

Le professeur Peter Haas, président de SPME, a noté: Le nouveau modèle de guerre juridique est un obstacle à la paix au Moyen Orient. La mauvaise utilisation des outils judiciaires comme armes de guerre ne fait qu'aggraver les tensions et affaiblit la probabilité d'une issue diplomatique au conflit.

 

Le professeur émérite Samuel Edelman, directeur général de SMPE, a déclaré: Le groupe de travail de SMPE est composé d'un panel d'experts en droit venus du monde entier. Leurs recommandations ne sont pas anachroniques, à la lumière des réformes qu'envisage enfin le gouvernement britannique. Mais les problèmes ne se limitent pas au Royaume-Uni, ou à l'Espagne, ils doivent concerner l'ensemble des gouvernements à travers le monde.

 

Déclaration du SMPE sur l'utilisation abusive de la notion de compétence universelle

 

Au cours des dernières années, la notion de compétence universelle a été à l'origine de controverses incessantes. Les critiques ont mis en cause à la fois le bien-fondé des procédures lorsque ces dernières apparaissaient comme non légitimes (comme dans le cas du mandat d'arrêt britannique émis contre Tzipi Livni et les menaces de poursuites contre George W. Bush et Condoleeza Rice) et l'échec de leur application lorsqu'elles semblent appropriées (comme dans le cas de Mahmoud Ahmadinejad et de Kim Jong-il). Les risques de poursuites animées par des motivations politiques sont inhérents à la notion de compétence universelle, tout comme les concessions de processus, l'abandon des normes légales et l'abrogation de la souveraineté nationale. L'application sélective, la sous-application ou la sur-application des textes exacerbent les risques d'incertitude légale, d'imprévisibilité, de confusion, de disparités et d'iniquités. Un exercice sélectif de ce pouvoir peut également créer une impression de politisation, de paternalisme, de néocolonianisme, d'agression ou d'un point de vue biaisé. De plus, les pratiques abusives peuvent mettre en danger les relations pacifiques entre les nations en restreignant les voyages internationaux effectués par les responsables gouvernementaux et en provoquant des mesures de rétorsion par les États dont les responsables sont assujettis aux juridictions extraterritoriales.

 

Dans la plupart des cas, les actions juridiques doivent être menées par des corps judiciaires de l'État au sein duquel les textes en vigueur n'ont pas été respectés, afin de favoriser les chances de découvertes de preuves, d'augmenter la valeur dissuasive des procédures et de s'assurer que l'accusé est responsable dans le cadre de lois qu'il connait et d'un système auquel il a, au moins implicitement, donné son accord. Il existe plusieurs exceptions légitimes à cette règle, mais chacune doit être clairement circonstanciée de manière à limiter les abus potentiels.

 

L'application de la notion de compétence universelle par un tribunal local, toujours considérée comme une exception par les textes internationaux, peut constituer une grave faute juridique dans certaines circonstances. Pour cette raison, la compétence universelle doit être considérée comme une mesure extraordinaire sujette au soin le plus strict et aux plus grandes précautions. Les États qui sont chargés de l'exercice de compétence universelle ont l'obligation de s'assurer que des protections adéquates sont établies et permettent d'assurer l'intégrité de la procédure judiciaire, de prévenir tout abus criminel et toute déstabilisation des relations pacifiques avec les autres États.

 

Spécifiquement, tous les États doivent limiter l'utilisation potentiellement abusive de la notion de compétence universelle en mettant en place quatre mesures préventives de base : (i) la définition de circonstances spéciales, telles que la limitation des faits qui peuvent entraîner la mise en accusation ou la nécessité d'une médiation entre l'État et la transgression supposée, (ii) la mise à disposition de mécanismes permettant de prévenir toute politisation des actions judiciaires, (iii) la reconnaissance d'immunités qualifiées pour certains responsables gouvernementaux et (iv) l'exigence d'épuisement préalable de tous les recours locaux adéquats disponibles. Certaines de ces limitations sont contenues dans l'opinion exprimée par la Cour internationale de Justice concernant le dossier des Mandats d'arrêts (11 avril 2000).

 

Selon les attendus des juges Higgings, Kooijmans et Buergenthal de la CIJ, des circonstances spéciales sont nécessaires au lancement de poursuites dans le cadre de la compétence universelle. Ces dernières peuvent intégrer une demande d'une source externe auprès du bureau chargé des poursuites. Cette source peut être la famille de la victime. Ce point a pour objectif d'améliorer l'élimination de poursuites motivées par des pensées politiques. Une limitation alternative pouvant être proposée consisterait à exiger une médiation entre l'État exerçant la juridiction et le crime supposé. Cette exigence permettrait de limiter le travail de la juridiction aux cas dans lesquels un ressortissant de l'État exerçant la juridiction est victime ou accusé ou encore dans lesquels l'État est mandaté par traité à l'exercice de ce droit.

 

De nombreuses limitations sont nécessaires afin de limiter le risque de politisation des procédures juridiques. Un de ces mécanismes est la nécessité d'approbation préalable par un responsable approprié, tel qu'un ministre de la Justice, avant que les actions juridiques ne puissent être lancées. Une autre limitation, suggérée par la CIJ, serait de réserver l'exercice des poursuites à un procureur indépendant issu d'un certain organe de l'État, réduisant ainsi la probabilité que les charges ne relèvent d'une volonté politique. A ce jour, de nombreux cas portés à la connaissance d'une juridiction internationale ont souffert de politisation, officielle ou en provenance du secteur privé, sans que ces dernières ne servent en rien la cause de la justice. L'initiative des procureurs doit être mise dans les mains d'un système de justice criminelle souverain - qui implique le consentement du ministère de la Justice pour toute accusation ou accord de procéder - afin de prévenir toute agitation légale en provenance du secteur privé destinée à prendre le contrôle du calendrier des poursuites dont seuls les responsables officiels doivent être maîtres. D'un autre côté, la poursuite elle-même doit être prise en charge par une équipe indépendante de toute pression exercée par les branches politiques du gouvernement, afin d'empêcher le système judiciaire d'être mal utilisé à des fins de politique intérieure.

 

L'épuisement des moyens légaux est un critère de limitation important d'une utilisation non nécessaire de la compétence universelle. Comme l'explique la CIJ, cette exigence implique que tout État qui choisit de se tourner vers la compétence universelle in absentia doit en premier lieu offrir à l'État dont la personne accusée est ressortissante la possibilité d'agir au regard des charges soulevées . Cette limitation protège à la fois le concert des nations et respecte la volonté des États au sein desquels les faits supposés ont eu lieu de faire appel aux juridictions internationales. Certains commentateurs ont observé que le suivi international de procédures juridiques locales, lié à la perspective de procédures menées par la suite à l'étranger (assujetties aux limitations de double mise en danger) améliorerait la probabilité de poursuites engagées de bonne foi. Cette exigence doit toutefois être limitée aux cas pour lesquels les réponses locales sont adéquates et disponibles, de manière à s'assurer que les objectifs de la compétence universelle ne sont pas restreints.

 

La CIJ reconnaît qu' aucun exercice de juridiction criminelle ne peut être mené sans briser l'inviolabilité ou enfreindre l'immunité des personnes concernées, [mais] entamer une enquête sur la base de laquelle un mandat d'arrêt peut être émis a posteriori ne viole pas en droit ces principes. En d'autres termes, les États exerçant une compétence universelle peuvent poursuivre leur exercice mais ne doivent alors en aucun cas être en charge des investigations. L'exercice de la compétence universelle implique nécessairement de nombreux privilèges, dont une immunité qualifiée pour les responsables de l'État. Ce privilège doit être reconnu aux anciens et actuels responsables politiques. Il doit également être reconnu pour certains responsables de rang inférieur. Une compétence universelle ne peut être utilisée d'une manière qui fragiliserait le droit fondamental à l'auto-défense des États souverains.

 

POUR CES RAISONS

 

Nous demandons à l'ensemble des États de fournir les garanties légales adéquates qui permettront de prévenir les procédures judiciaires motivées politiquement, utilisant de manière abusive les lois permettant la saisie de la notion de compétence universelle. Si nécessaire, les lois intérieures doivent être corrigées ou amendées dans ce sens.

 

Nous accueillons favorablement la déclaration du gouvernement britannique du 4 mars 2010 selon laquelle ... le service de poursuites judiciaires de la Couronne se déclare compétent pour juger les crimes de guerre et toutes autres violations de la loi internationale, mettant un terme au système actuel dans lequel les magistrats sont obligés de considérer le dossier de mandat d'arrêt présenté par tout individu.

 

Nous encourageons le gouvernement britannique et tous les autres gouvernements à agir au plus vite pour assurer l'intégrité judiciaire, éviter les tensions entre les nations et restaurer une bonne entente entre les nations amies.

 

Membres du groupe de travail juridique du SPME

 

Kenneth L. Marcus (chaire)

 

Lillie & Nathan Ackerman Chaire égalité et justice en Amérique, CUNY/Baruch College & Directeur, initiative contre l'antisémitisme et l'anti-israélisme, Institut de recherches juives et communautaires, USA

 

Marc Cogen
Professeur de droit international
Université de Gand, Belgique

 

Karen Eltis
Professeur associé de droit
Université d'Ottawa, Canada

 

Ed Morgan
Professeur de droit
Université de Toronto, Canada

 

Mohammed Saif-Alden Wattad
Maître de conférences en droit
Ecole de droit Zefat, Israël

 

Sources:
- texte original: 
PR Newswire - lundi 5 avril 2010
- traduction: 
generation-nt.com - mardi 6 avril 2010


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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 06:19
Gaza et les "bien-penants..."

Hélène Keller-Lind

dimanche 4 avril 2010


desinfos

France, Royaume Uni et États-Unis mettent sur pied d’égalité les tirs du Hamas sur des civils israéliens et les répliques ciblées israéliennes et confondent Judée Samarie et Bande de Gaza


Point de presse au Quai d’Orsay du 2 avril :

Question : « Avez-vous des commentaires sur le bombardement par l’armée israélienne de Gaza ? »
Réponse : « Notre position est double. Tout doit être mis en œuvre pour éviter les tensions, pour apaiser les tensions lorsqu’elles se produisent et pour que la situation sur le terrain soit calme. C’est notre préoccupation. Deuxièmement, il va de soi que nous continuons à travailler, à être mobilisés pour la reprise d’une dynamique de paix. C’est cela qui est important, c’est ce qui doit prévaloir aujourd’hui. Il est évident que toute initiative susceptible de faire monter la tension n’est pas opportune, n’est pas la bienvenue, pas constructive par rapport à l’objectif qui est le nôtre, qui est celui de l’Europe, qui est celui des Nations unies, qui est celui de nos partenaires américains qui sont particulièrement mobilisés. Le président de la République en a encore parlé à Washington il y a quelques jours. La priorité est de faire redémarrer le processus de paix. Dans ce cadre-là, toute tension pouvant surgir ne contribue pas à cet objectif. »

Point de presse au Département d’Etat américain du 2 avril 

A propos du Moyen-Orient, Philip J. Crowley, sous-Secrétaire d’État, :
« Les Israéliens ont droit à l’auto-défense mais, finalement la solution ne sera pas militaire, il faut parvenir à des négociations de proximité. »

Foreign Office britannique le 2 avril : 
Déclaration du Foreign Office reprise par la presse britannique : « les frappes de ce jour et l’escalade de la violence à Gaza et au Sud d’Israël cette dernière semaine nous inquiètent. Nous encourageons les Israéliens et les Palestiniens à concentrer leurs efforts sur des négociations et à entamer des conversations de proximité préconisées par les États-Unis. » Les médias britanniques soulignent souvent que des tracts ont été largués par les forces israéliennes près des cibles qui allaient être frappées pour que les populations civiles palestiniennes s’éloignent et qu’il n’y ait pas de victimes 


On appréciera les nuances...Pour la France, le mot d’ordre est « apaisons, apaisons, » et peu importe que près de 40 roquettes aient été tirées depuis la Bande de Gaza sur les populations civiles du sud d’Israël en mars. Il n’y a pas eu de victimes, rétorquerons certains, oubliant déjà cet ouvrier thaïlandais de 30 ans tué le 18 mars dernier. D’ailleurs, quand bien même...comment quiconque pourrait « comprendre » que des populations soient ainsi soumises à des tirs « au petit malheur la chance »...Ce qui en clair signifie courir aux abris dès que retentit une sirène qui ne laisse que bien peu de temps à ceux qui se trouvent à l’extérieur ou même dans des pièces non sécurisées de leur logement... Israël a donc répliqué par des frappes ciblées sur des objectifs militaires comme des caches d’armes et avertit le Hamas.

Les Américains reconnaissent le droit à l’auto-défense d’Israël, ce qui est un minimum, mais cela est dit.

Quant aux Britanniques, ils parlent en premier lieu de la « violence à Gaza, » citant en second celle qui frappe « le sud d’Israël, » alors que la séquence des événements est l’inverse, ceci provoquant cela. La nature des violences n’est d’ailleurs pas la même, la violence palestinienne frappant des populations civiles au hasard, les répliques israéliennes prenant pour cible des objectifs militaires après que la précaution ait été prise d’avertir la population, ce qui est suffisamment exceptionnel pour être souligné.

Tous mélangent d’une manière surprenante ce qui est pourtant bien différent. En effet, ces « négociations de proximité » que refuse pour l’heure Mahmoud Abbas, prétextant des constructions à Jérusalem Est qui, jusqu’ici n’avaient jamais été présentées comme obstacle à de telles négociations, ne sauraient concerner la Bande de Gaza où règne le mouvement terroriste du Hamas. Ces fins experts ignoreraient-ils que le Hamas a arrêté, torturé, assassiné des membres du Fatah dans la Bande de Gaza ? 
Ont-ils oublié ces faitsexactions qui ne sont pas isolées ?Dans ces conditions, comment des négociations avec les tenants du Fatah en Judée Samarie pourraient-ils avec un quelconque effet sur ce que font le Hamas ou ses acolytes dans la Bande de Gaza ? 

Les anti-israéliens, à l’humanisme sélectif, qui ne déplorent pas les luttes fratricides dans la Bande de Gaza s’indignent que le Vice-premier ministre israélien mette en garde le Hamas. Selon eux,
Israël menacerait « le Hamas d’une nouvelle opération punitive. »

On sait que les centaines de tirs semblables en 2008, plus de 3.000 pour être précis, avaient provoqué l’
opération Cast Lead Opération qui vaut à Israël d’être mis en accusation par le biais d’un rapport qui ne tient pourtant pas debout et ne résiste pas à un examen sérieux 

Alors, à quoi joue le Hamas qui contrôle parfaitement ce territoire ? Ne s’agirait-il pas de détourner l’attention de l’Iran, le maître à penser et fournisseur d’armes du Hamas ? Et ces conseils « d’apaisement » prodigués par des responsables qui n’hésitent pas à employer la violence en Afghanistan, par exemple, n’encouragent-ils pas le Hamas ?

 

 

 

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 08:17

 

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non boycott israel
Et non au Mythe
de l'Apartheid

 

 

Le Boycott est illégal et puni par la loi.

Extraits du Code Pénal

 

 

Le boycott de produits est une discrimination prévue et réprimée par le Code Pénal

Par 

Caroline Yadan Pesah

Avocat à la cour
Présentation : Depuis plusieurs années (apparition de l’appel au boycott en juin 2002) des associations anti-israéliennes « pro-palestiniennes » et/ou islamistes radicales multiplient les opérations « commandos » d’intimidations dans les grandes surfaces afin de dissuader les clients d’acheter les produits en provenance d’Israël et les grandes enseignes de les distribuer.

Le boycott d’israël est illégal.

 

Depuis plusieurs années (apparition de l’appel au boycott en juin 2002) des associations anti-israéliennes « pro-palestiniennes » et/ou islamistes radicales multiplient les opérations « commandos » d’intimidations dans les grandes surfaces afin de dissuader les clients d’acheter les produits en provenance d’Israël et les grandes enseignes de les distribuer.

 

Sous couvert d’une prétendue défense de la « légalité internationale », ces actions, qui s’inscrivent dans le cadre d’une campagne de délégitimation intitulée « BDS » (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), émanent de groupes de gauche et d’extrême-gauche, de militants des Verts, de l’anti globalisation et des luttes alternatives, et visent en réalité à propager la haine, la détestation de l’Etat d’Israël.

 

Cette campagne agressive se concentre exclusivement sur Israël, et sur aucun autre pays du monde.

 

Il n’existe ainsi aucun boycott contre la Chine Populaire, l’Iran, la Corée, la Russie, la Syrie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou de manière plus générale contre les nombreux gouvernements de terreur qui empoisonnent la planète.

 

Sous couvert d’ « antisionisme », ces actions sont en réalité l’expression d’une nouvelle forme de l’antisémitisme, qui n’est pas moins menaçant que celui qui a abouti à l’extermination des Juifs d’Europe

 

Or le boycott contre des produits israéliens est illégal.

 

Il constitue, en effet, un délit prévu et réprimé par le Code Pénal, notamment par l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881, qui dispose :

 

            « Ceux qui (…) auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 45 000 € ou de l’une de ces deux peines seulement (…) ».

 

La Cour de Cassation a défini la discrimination  en application des articles 225-2, 2° et 225-1 du Code Pénal comme «le fait d’entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque en opérant une distinction entre les personnes notamment en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une nation déterminée ».

 

C’est ce qu’a rappelé ce 10 février le Tribunal correctionnel de BORDEAUX, en condamnant à une amende une personne qui avait apposé dans un supermarché des étiquettes autocollantes sur des produits en provenance d’Israël, portant entre autres, les mentions « Boycott Apartheid Israël ».

Cette décision est parfaitement conforme à la jurisprudence de la Cour de Cassation, qui avait déjà affirmé que ledit boycott constituait une provocation à la discrimination raciale, en confirmant la décision d’une Cour d’Appel qui avait condamné un Maire en raison de propos tenus en réunion municipale, puis relayés sur le site internet de la Commune, suivant lesquels les produits en provenance d’Israël devaient être boycottés pour protester de la politique de son gouvernement à l’égard du peuple palestinien (Crim. 28 sept. 2004 : Dr. Pénal 2005, comm. 4, obs. M. Veron).

 

Par un Arrêt en date du 16 juillet 2009, la 5ème Section de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (1), a confirmé que cette condamnation prononcée par les juges français était conforme à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (2).

 

Cette décision de la Cour de Strasbourg, d’une très haute importance, considère notamment que la justification du boycott exprimée en réunion municipale et sur un site internet correspond à une démarche discriminatoire et, de ce fait, condamnable.

 

La Cour de Cassation avait également sanctionné en 2007 une société française qui avait accepté de fournir à une entreprise des Emirats Arabes Unis une attestation certifiant que le matériel qu’elle lui vendait ne serait pas livré par le canal d’un transporteur israélien ni ne transiterait par Israël (Crim. 18 déc. 2007 : n° pourvoi : 06-82245).

 

Plusieurs élus de la République ont néanmoins cru devoir passer outre ces décisions de justice, soit en participant à ces opérations commandos (sénatrice des Verts Madame Boumediene-Thiery à Montigny-Lès-Cormeilles), soit en tenant des propos susceptibles de faire l’objet d’une condamnation (Monsieur Sylvain Pastor, élu Vert au Conseil Régional du Languedoc Roussillon, selon le journal Midi Libre du 28 septembre 2009), soit en cédant à des menaces directes (Monsieur Daniel VAILLANT, Maire PS du 18ème arrondissement de Paris, en annulant la participation d’une société israélienne à la Fête des Vendanges de Montmartre en octobre 2009).

 

Les juges répressifs de BORDEAUX viennent de réaffirmer une nouvelle fois, si besoin en était, qu’on ne peut donc impunément se livrer à un boycott à l’égard d’Israël, ou appeler à ce boycott, sauf à prendre le risque d’une condamnation pénale.

  

Caroline YADAN PESAH

Avocat à la Cour

 

1) Instituée en 1959, la Cour européenne des droits de l’homme est une juridiction internationale compétente pour statuer sur des requêtes individuelles ou étatiques alléguant des violations des droits civils et politiques énoncés par la Convention européenne des droits de l’homme. Depuis 1998, la Cour siège en permanence et peut être saisie directement par les particuliers.

 

2) La Convention européenne des droits de l’homme est un traité international en vertu duquel les Etats membres du Conseil de l’Europe garantissent les droits fondamentaux, civils et politiques, non seulement à leurs ressortissants, mais aussi à toutes les personnes relevant de leur juridiction. Signée le 4 novembre 1950 à Rome, la Convention est entrée en vigueur en 1953.

 

 

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 06:14


La marche des brigades vert-rouge
Par CAROLINE B. GLICK 
23.03.10

.jpost.

 

L'alliance vert-rouge est en marche. Mercredi 10 mars, le Parlement européen de Strasbourg contrôlé par la gauche a entériné une résolution qui approuve le rapport Goldstone. Ce rapport - s'il faut encore le rappeler - refuse à Israël le droit de se défendre en qualifiant les actions de Tsahal menées pendant l'opération Plomb durci pour enrayer les agressions palestiniennes illégales, de crimes de guerre. Cette résolution européenne fait bien plus qu'accepter les allégations sans fondement de Goldstone.

De g. à d., Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l’UE, Markos Kiprianou, ministre chypriote des Affaires étrangères, et Bernard Kouchner, son homologue français. 
PHOTO: MANU FERNANDEZ/AP , JPOST

La résolution "exprime son inquiétude quant à la pression placée sur les ONG impliquées dans la préparation du rapport Goldstone et dans le suivi des enquêtes. Elle appelle les autorités de toutes parts à ne restreindre en aucun cas les compétences et activités de ces organisations."
Cette déclaration a été ajoutée afin de soutenir les organisations israéliennes soutenues par l'UE - massivement associées au New Israel Fund - qui ont largement contribué à la récolte des données étalées dans le rapport.

Un complot mondial "vert-brun", "rouge-brun"

Israël n'est pas la seule cible de l'alliance vert-rouge. Ses actions s'étendent à travers le monde. Souvent, et comme c'est le cas dans le cadre du rapport Goldstone, la gauche mène la danse. Parfois, comme ce fut le cas avec les missiles du Hamas envoyés sur Israël avant que n'éclate l'opération Plomb durci, les djihadistes font le premier pas. En général, ces derniers sont motivés pour attaquer des non musulmans : cela s'inscrit dans leur cause, leur croyance religieuse qui veut faire dominer l'Islam sur le monde entier. Et, en général, la justification gauchiste à l'agression djihadiste trouve sa source en une croyance néo-marxiste qui prétend que l'Etat-nation libéral est la racine de tout mal.

Que la gauche reconnaisse ou non que, si elle réussit, sa connivence avec les djihadistes peut mener à la destruction de la liberté humaine, est sujet à débat. En revanche, il est important qu'elle prenne la mesure de ses actions, en tant qu'incitateur de la guerre sainte de l'Islam. Au Nigéria, dimanche dernier, les djihadistes ont perpétré un massacre prémédité, avec l'apparente collaboration de l'armée nigérienne. Des corps décharnés, des mains et pieds coupés,
une véritable "boucherie", selon certains témoins. Des gangs musulmans ont pénétré dans des villages à majorité chrétienne près de la ville de Jos pour tuer des innocents qui leur semblaient chrétiens.

Un massacre qui aurait dû faire la couverture de tous les journaux dès le lendemain. Que Neni. L'événement n'a presque pas été mentionné. Les rapports limités faisaient état d'une "exaction sectaire" et dissimulaient l'identité des agresseurs. A la suite de ces attaques, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton et le secrétaire-général de l'ONU, Ban Ki-moon, se sont tous deux exprimés, sans faire aucune distinction entre les victimes et leurs agresseurs. Les deux officiels se sont contentés d'exhorter les "deux parties" à agir avec "modération". Voici donc un bel exemple de l'aide apportée par la gauche à la violence djihadiste. Au Nigéria, bien évidemment, les djihadistes sont les principaux acteurs et les gauchisants, de simples tremplins.

En Israël, les rôles sont en général inversés. Ici, c'est la gauche qui tient les djihadistes entre ses mains. Prenez par exemple la campagne contre les droits de propriété des Juifs à Jérusalem. Dans le quartier de Sheikh Jarrah/Shimon Hatsaddik, les immeubles détenus par les Juifs avaient été saisis par les Jordaniens en 1948 après leur conquête de la ville. Cette dernière décennie, les propriétaires ont tenté de faire valoir leurs droits auprès des tribunaux. Tribunal après tribunal, leur légitimité à la propriété a été renouvelée. Il y a une dizaine d'années, les squatters étaient même parvenus à un accord où ils reconnaissaient les droits de leurs propriétaires, qui eux s'engageaient à les laisser occuper leur logement en échange d'un loyer.

Quand les squatters ont arrêté de payer leur loyer, c'est la gauche qui les a poussés à ne pas évacuer les locaux et à entamer de nouvelles procédures judiciaires. En fin de compte, l'affaire a été portée devant la Cour suprême, qui a également reconnu les droits des propriétaires juifs et a donné l'ordre aux forces de sécurité de faire respecter la loi et d'expulser les habitants illégaux. Ce qu'a fait la police : dans les heures qui ont suivi, des résidents juifs ont pris possession des lieux, dans le respect de la législation.

Mais depuis qu'ils ont emménagé, les résidents juifs sont l'objet d'attaques constantes de la part de leurs voisins arabes, ils sont régulièrement passés à tabac et menacés de mort. Et parallèlement, la gauche récupère l'affaire pour en faire une célèbre cause. La semaine dernière, des milliers de sympathisants de gauche ont participé à une manifestation antisémite, exigeant des Juifs qu'ils partent de leurs maisons.

Différence de langage

Avec un argument déjà éculé : le fait de permettre aux Juifs de vivre dans un quartier à prédominance arabe est une "provocation" inacceptable. Les squatters arabes qui tentent de dérober les propriétés juives apparaissent donc comme les victimes. Au lieu de qualifier les manifestants d'antisémites qui utilisent la violence contre des Juifs innocents, les médias internationaux et locaux ont décrit la manifestation comme le fait de "partisans de la paix" et d'"activistes pour les droits de l'Homme".

Bien évidemment, l'ONU s'est emparé du sujet et "déplore la façon inacceptable avec laquelle les forces de sécurité israéliennes ont expulsé des familles de réfugiés palestiniens pour laisser des colons prendre possession de leurs propriétés". Car l'idée que les Juifs aient le même droit d'acheter et de posséder une propriété dans certains quartiers de Jérusalem d'où ils avaient été expulsés en 1948 par les Jordaniens est devenue une grande cause pour la gauche. Et l'on ne peut qu'être sûrs que les djihadistes ne tarderont pas à s'en prendre aux Juifs innocents de Jérusalem.


Ce qui nous amène aux événements entourant la venue en Israël du vice-président américain, Joseph Biden. Le premier jour de sa visite, comme de bien entendu, la commission des constructions et des planifications de Jérusalem a approuvé la construction de 1 600 logements dans le quartier de Ramat Shlomo. Un quartier de 20 000 résidents situé entre Ramot et Sanhedriya. D'un point de vue israélien, ce lieu suscite aussi peu de controverse que Yad Eliyahou à Tel-Aviv ou Hadar à Haïfa. Mais pas d'un point de vue "rouge".
Peu après l'annonce de la décision, la gauche s'est emparée de l'affaire pour démontrer la vénalité israélienne. Toute personne tuée à Jérusalem deviendra donc la victime attendue d'une rage musulmane justifiée. Devant la rhétorique bien ficelée de la gauche, Biden s'est vu contraint d'opérer un rapide changement.


Peu importe que la gauche reconnaisse la portée de ses actions ou non, il est temps qu'elle soit reconnue comme un défenseur à la fois fervent et influent de la lutte djihadiste.L'homme arrivé en Israël la bouche en cœur ne pouvait soudain plus dissimuler les réelles inclinaisons de l'administration américaine. Après avoir exprimé son amour éternel et sa fidélité sans faille pour Israël, le vice-président américain a changé de version et accusé Israël de saper le processus de paix. Mercredi 10 mars au matin, alors qu'il revenait sur ses propos de la veille à propos des constructions à Jérusalem, Biden s'expliquait : "Parfois, seul un ami peut dire la vérité la plus dure." Au moins dans ce cas, il a raison.
Autre conclusion : quand ceux qui prétendent soutenir la paix et les droits de l'Homme rejoignent les rangs de l'alliance vert-rouge, ils s'engagent en réalité en faveur du sectarisme, de la violence, du meurtre, et finalement de la destruction de la liberté humaine.

Caroline@carolineglick.com 


 
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 07:21
pour aschkel.info et lessakele



freds
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textes de Frédéric 




Le «Quartette à claques» : un «Yalta» contre Israël 
Par Frédéric SROUSSI 


quartet-a-claques.jpg


Vendredi 19 mars se réunissait à Moscou, le trop fameux Quartette pour le Proche-Orient qui comprend l’ONU, les États-Unis, la Russie et l’Union Européenne.

Ces derniers se sont encore mêlés (mais c’est la fonction même de cette entité) des affaires intérieures d’Israël en osant condamner la prétendue «colonisation» israélienne, alors que l'État hébreu ne fait que bâtir dans la capitale historique du peuple juif, Jérusalem.

La construction de 1600 logements à Ramat Shlomo a été dénoncée dans le monde entier comme une agression de la part de l’État hébreu.

On croit rêver car pendant ce temps là dans le monde de graves injustices et de vrais dangers existent sans être pris avec le sérieux nécessaire : la République islamique d’Iran menace presque chaque semaine Israël de destruction tout en préparant tranquillement un arsenal nucléaire, des opposants au régime des mollahs et des Pasdarans sont pendus régulièrement dans l’indifférence générale, des résistants au régime castriste disparaissent dans les geôle cubaines, l’économie mondiale part en vrille, l’impérialisme islamique se répand presque partout dans le monde mais le sujet le plus grave, le plus chaud, le plus douloureux et le plus commenté est…la construction d’appartements en Israël.

Le monde marche de plus en plus sur la tête et ne comprend pas quelles sont les vraies menaces qui sont dirigées contre la paix et la sécurité planétaire. La haine contre Israël relève vraiment d’une pathologie mentale incurable. 


On apprenait, samedi 20 mars – par la voix de l’insipide secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon – que le Quartette «soutient fermement les efforts» en vue de la création d’un État palestinien «viable et indépendant». Mais de quoi je me mêle ! La création d’un nouvel État arabe sur la terre ancestrale du peuple juif signerait la fin de l’État d’Israël.

Le Quartette cherche à créer un «Yalta» contre l’État hébreu. Des nations se rassemblent et prennent des décisions concernant une partie du Proche-Orient sans demander son avis au principal intéressé ! Les représentants de ce maudit Quartette méritent une bonne série de baffes car c’est Israël que l’on tente en fait de coloniser ! L’État juif est en grand danger, il faut que toute la diaspora (soutenant encore Israël) se mobilise et que l’État juif sorte ses griffes pour combattre par tous les moyens les agressions incessantes dont il est la victime .

 
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