Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 06:23

 

 

 

Une nouvelle pression sur Netanyahu : l’Union européenne prend elle aussi l’initiative d’un plan de paix
Barak Ravid – Haaretz

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mardi 14 juin 2011

Après l’initiative française pour relancer les négociations israélo-palestiniennes par le biais d’une conférence à Paris, l’Union européenne pousse désormais à présenter un plan de paix international qui constituera une alternative à la démarche palestinienne unilatérale à l’ONU.

La ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, Catherine Ashton, a adressé une lettre à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, dans laquelle elle leur demande de provoquer une réunion urgente du Quartette afin de lancer une initiative de paix basée sur le discours d’Obama.

Selon un diplomate européen de premier plan, l’envoi de cette lettre a été fait en coordination entre Ashton et les gouvernements français, britannique, allemand, italien et espagnol. « Les Français ont présenté leur propre initiative qui a été rejetée par les Américains, mais nous avons toutefois décidé de continuer à pousser les Américains à promouvoir un plan de paix qui contribuera à freiner la démarche palestinienne à l’ONU ».

Dans sa lettre, Ashton écrit qu’au vu des derniers « événements dramatiques » dans le monde où certains pays subissent des mutations alors que dans d’autres, « les régimes s’accrochent au pouvoir et sèment l’instabilité et l’insécurité dans toute la région », il y a désormais une « nécessité urgente » de trouver une solution au conflit israélo-palestinien. « Malheureusement, nous ne voyons pas d’avancée à ce sujet », a-t-elle ajouté.

Relisez bien cette phase divers fleches fleches curseur sens 09d. D'après Ashton, le péquin qui a des problèmes au bout du monde est victime du conflit isréalo-palestinien comme elle le nomme. Voici donc une femme sage aux connaisances du dossier inouies !!! 

Ashton exprime également son opposition à la démarche palestinienne auprès de l’ONU. « Ce n’est pas le moment pour des démarches unilatérales d’aucune des deux parties car cela risque de mener à l’escalade », a-t-elle souligné. Elle propose donc comme alternative à la démarche palestinienne de lancer une initiative de paix internationale qui jettera les bases à la reprise des négociations et sera fondée sur le discours d’Obama du 19 mai.

Partager cet article
Repost0
11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 19:57

 

Une belle paire de claques pour Valérie Hoffenberg - Une par Juppé, une autre par les francophones d'Israël

 

 

La gifle d’Alain Juppé à Valérie Hoffenberg “Elle ne sert à rien, à son poste”, a t-il résumé devant ses conseillers


La gifle d’Alain Juppé à Valérie Hoffenberg


Dans son édition du 8 juin 2011, l’hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné, a publié une information qui intéressera tous ceux qui scrutent la diplomatie de la France au Proche-Orient et les élections législatives des français de l’étranger. L’entre-filet est titré “Privée de voyage” et met en avant la manière franchement peu enviable dont l’actuel ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a tenté d’humilier Valérie Hoffenberg.

 Hoffenberg juppé 
Valérie Hoffenberg, représentante spéciale de la France pour le processus de paix au Proche Orient, et surtout candidate UMP dans la 8ème circonscription pour représenter les français de l’étranger (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Turquie), avait demandé à Alain Juppé de l’accompagner, le 2 juin, dans son déplacement en Israël et dans les Territoires palestiniens. 


Elle a essuyé un refus ferme et définitif : 


“Non seulement elle ne sert à rien, à son poste, a résumé Juppé devant ses conseillers, mais il est hors de question qu’elle fasse campagne sur mon dos et grâce aux moyens de l’Etat.” Du coup, Hoffenberg a été priée de rester à Paris. 
Le processus de paix au Proche Orient ne s’en remettra pas.

Voilà un revers peu diplomatique envoyé à une proche de Nicolas Sarkozy, de la part du responsable de la diplomatie française. Autant un manque de respect envers le Président qu’envers la candidate.

Contacté par JSSNews, plusieurs fonctionnaires du Quai d’Orsay ont refusé de rentrer dans la polémique même si l’un d’entre eux nous expliquera “que le Canard sait souvent de quoi il parle.” Un second refuse également de répondre directement à ce qui a été publié par le Canard tout en modérant un peu ce qui a été dit : 
“il m’est difficile de croire que Monsieur Juppé aurait dit qu’elle ne sert à rien. Le Forum de l’innovation pour le Proche-Orient organisé il y a quelques jours le démontre.
” Quoi qu’il en soit, “c’est vrai qu’ils ne s’aiment pas tellement tous les deux” admettra t-il en guise de conclusion.

Jointe par téléphone, l’intéressée ne dément pas la situation. 
Au moins” explique t-elle, “cela montre que je ne suis pas toujours en accord avec la diplomatie de la France. J’ai été nommé à mon poste pour le processus de paix par Nicolas Sarkozy et je pense que cela peut en agacer certains.”

Alors dans les rues de Netanya, une sorte de capitale des français d’Israël, nous avons voulu avoir le sentiment des électeurs sur cette affaire. Pour Claude, un retraité qui a fait sa carrière en France dans le monde associatif, cela montre surtout qu’elle est incapable et ne sais rien faire. C’est pour cela qu’il l’a envoyée balader.” A la même table, un verre d’Arak à la main, Haïm pense pour sa part que “Juppé, il n’aime pas Israël. Il veut nous tuer en nous renvoyant aux frontières de 67 alors que Hoffenberg, on peut dire ce que l’on veut d’elle, je pense qu’elle est totalement contre. Elle sait que 1967 cela signifie la mort de notre pays. Il a voulu la mettre au pas car ça dérange qu’on existe encore. C’est au Quai d’Orsay, où l’on a dit un jour qu’Israël n’est qu’une parenthèse de l’histoire.”

Un peu plus loin, un autre groupe de retraités. Mais des dames cette fois-ci. Jacqueline raconte “ne pas encore savoir pour qui voter,” mais elle ajoute qu’être un pion de Sarkozy n’aide pas Hoffenberg.” Une amie intervient : “non mais détrompez-vous, moi ce qui me dérange, c’est qu’elle travaille encore là-bas. Elle aurait dû partir et leur dire “puisque c’est ainsi, allez voir ailleurs si j’y suis !” Une troisième compère entre dans le débat et ajoute que voter “Hoffenberg, ça donnerait l’assurance d’avoir enfin une députée qui aime Israël. Je connais sa famille ici. Ce sont des gens très recommandables.

Impossible d’avoir un officiel du Ministère israéliens des Affaires Etrangères pour cause de fête religieuse mais connaissant la maison, il est fort à parier qu’ils n’auraient pas souhaité s’exprimer sur le sujet.

Au final, il est vrai que Valérie Hoffenberg devrait peut-être repenser sa situation actuelle. Une pareille gifle, rendue publique très certainement par des personnes travaillant dans le même immeuble qu’elle, la met dans une position largement inconfortable. Si certains pensent donc que cette affaire démontre que Valérie Hoffenberg ne représente pas la politique arabe de la France, d’autres ne manqueront de se demander pourquoi voter pour quelqu’un qui tient absolument au Quai d’Orsay, même quand le tenancier de la baraque vous insulte vous, votre travail et vos ambitions. Surtout quand le tenancier est du même bord politique !

Après l’affaire Goasgen qui n’aurait, au moins de prime abord, pas soutenu Valérie Hoffenberg pour les législatives de 2012 (affaire démentie par Hoffenberg), ce non-soutien de la part de Juppé à de quoi interpeler les militants de l’Union pour un Mouvement Populaire désuni.

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

Après la gifle de Juppé à Hoffenberg, la claque de Netanya

parolefrancojuive.


Par Eve P.


Décidemment les fêtes de Shavouoth ne réussissent pas à Madame Hoffenberg.


Hier la gifle de Juppé et aujourd’hui la claque de Natanya.

 

 

DSC00476

La conférence qu’elle donnait ce soir au Collège Académique de Natanya a fait un flop total.

Sur 40 personnes qui se sont déplacées, 10 étaient des proches, une dizaine ne semblaient pas être des supporters, et c’est devant un amphi de 250 places resté quasiment vide que Valérie Hoffenberg a fait son numéro…


Elle ne nous a pas épargné sa petite larme à l’œil habituelle et son grand déballage de name-dropping.

 

Donc, on déplore que 75% d’ apéritifs soient restés sur les tables …

Visiblement Hoffenberg avait prévu large !

 

 

Contenu de la conférence : Bof, vraiment aucun intérêt …

Partager cet article
Repost0
10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:14

 

 

Banner Alain Rubin

 

Chavez socialiste ?......et Protocole des sages de Sion

Par Alain Rubin

 © 2011 www.aschkel.info

Il y a deux ans, un ami me reprenait parce que dans un article j’avais qualifié Hugo Chavez de « caudillo » et de « socialiste », dans la veine du « national socialisme », au sens que les chefs des SA donneront à cette dénomination.

J’aurai méchamment polémiqué, ma reprocha-t-il. Chavez serait peut-être un tout petit peu caudillo sur les bords, mais pas « national socialiste ». National socialiste, lui l’ami de Castro, lui l’amoureux expansif d’Ahmadinejad ? National socialiste ? lui l’ami de la coqueluche suisse admiratrice de Kadhafi (le député suisse Ziegler), lui l’associé du triste sire putschiste électoral à Téhéran dans le combat pour délégitimer Israël.

Exagération ?

Le quatre avril dernier, une certaine dame Cristina Gonzalez, ci-devant ancienne Présidente d’une radio et actuellement enseignante à l’université centrale du Venezuela, s’exprimait sur les antennes radios dépendant du ministère vénézuélien de la communication et de l’information. Au cours de son émission, notre professeur y est allé d’un rassasiant couplet, sur le « protocole des sages de Sion ». A l’entendre, le document rédigé par un agent de l’Okhrana, la police politique du Tsar, était « le compte-rendu du congrès sioniste international tenue à Bâle en 1897 ». 

Après avoir lu plusieurs passages de l’édifiant document, montrant la malveillance et les ambitions abominables des Juifs, visant à asservir le monde, l’universitaire propagandiste a illustré la réalité du document, par cette phrase dénonçant : « (...) un plan juif de domination du monde a été adopté (au congrès sioniste de 1897 à Bâle) (...) il aurait pris forme avec la révolution russe. »

Ainsi l’ami de Castro, -lui-même paraît-il toujours émule du « marxisme léninisme » et toujours, comme feu Guevara, grand admirateur des bolcheviks et de la révolution russe de 1917- reprend à son compte l’idéologie diffusée par le khomeynisme ; où a-t-il la tête quand il fait sienne une idéologie vouant le communisme et le socialisme à la potence ? Où a-t-il la tête quand il reprend ou fait reprendre à son compte la charte du Hamas qui déclare précisément la guerre aux communistes qui seraient, -est-il écrit dans la dite Charte- une pure création des Juifs, inventés pour diviser les humains par la lutte des classes, pour mieux les contrôler et les dominer.

Quand Brassens nous chantait « l’ami des tommies et l’ami des teutons », il s’agissait de deux oncles, pas d’une seule et même personne. Ici, avec madame le Professeur es agit-prop façon Chavez, nous avons une seule femme et un seul caudillo. Ces deux personnes nous donnent chacun  le spectacle d’être deux personnages antagoniques : l’ami des bolcheviks et l’ami de Khomeiny-Ahmadinejad. Boire ou conduire, il faut choisir.

Alain Rubin 

 

 

 

Quelques éditions des ''Protocoles des Sages de Sion'' en espagnol
Le 4 avril dernier, Cristina González, animatrice de l’émission « La Noticia Final », diffusée sur la Radio Nacional de Venezuela (RNV), a encouragé ses auditeurs à lire les Protocoles des Sages de Sion, le célèbre faux exposant un plan secret de domination du monde par les Juifs. 

La RNV dépend directement du Ministère de la communication et de l’information du gouvernement d’Hugo Chavez. C’est la principale chaîne de radio publique du pays.

Prenant soin de préciser qu’elle n’est « pas antisémite », Cristina González a dénoncé le pouvoir des « enfants d’Israël » dans la finance et les médias. Après avoir lu plusieurs passages des Protocoles à l’antenne, la journaliste a expliqué qu'un plan juif de « domination du monde » aurait été adopté lors du Congrès sioniste de Bâle de 1897 et aurait pris forme avec la révolution russe de 1917. 

Ancienne présidente de la chaîne de radio YVKE Mundial (2003-2009) et deRadio del Sur (2010-2011), Cristina González est lauréate de plusieurs prix de journalisme dans son pays et professeure à l’Université centrale du Venezuela. 

Les Protocoles des Sages de Sion sont considérés comme le faux antisémite le plus diffusé à travers le monde au cours du XXème siècle. 
Partager cet article
Repost0
10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:49

 

Programme d'un des candidats de la gauche française ?

Merci à Jean pour les précisions !

 

Le propagandiste de l’islam Melenchon regrette que Charles Martel ait « arrêté les arabes à Poitiers »

Invité de l’émission « Répliques » de Alain Finkelkraut sur France Culture le samedi 7 mai, le candidat à la candidature pour le Front de Gauche à l’élection Présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon a atteint des sommets dans la propagande pour l’arabo-islamisme, sommets qui devraient établir un record imbattable et laisser sur le tapis les autres zélateurs de la culture oh combien progressiste musulmane.

Morceaux choisis

- A la question: « la laïcité est-elle en danger » le député européen qui se présente comme laïque de chez laïque de répondre: « oui, la laïcité est menacée parce que le gouvernement à l’intention d’autoriser que la célébration des cultes se fasse en public, à la demande du Pape »

Ainsi les prières dans les rues répondraient au souhait du Pape. Toutes ces personnes qui occupent illégalement le territoire tous les vendredis seraient en fait des « papistes ». Tout comme le seraient les membres du commando du « collectif cheik Yacine »qui sont venus installer leurs tapis de prière dans la rue à proximité de l’Espace Charenton le 18 décembre 2010 lors des Assises sur l’islamisation comme acte de leur combat contre la laïcité, la République et plus généralement la civilisation occidentale.

http://youtu.be/EfVn_cfAivQ

- Au sujet de la bataille de Poitiers de 732, M. Mélenchon regrette la victoire de Charles Martel.
« … Si on avait pu s’épargner les siècles d’obscurantisme que nous a valu la main-mise de l’Eglise sur l’Occident chrétien, si on avait pu, nous, gagner l’apport des civilisations arabes, arabo-andalouses… » Et re-voilà le stéréotype de la merveilleuse civilisation andalouse auquel a fait son sort Jacques Heers, professeur émérite à la Sorbonne lorsqu’il explique :  » Parler, comme l’ont fait et le font encore quelques historiens d’occasion, d’une civilisation et d’une société « des trois cultures », musulmanes, juive et chrétienne, est signe d’ignorance et de supercherie, les deux ensemble généralement » in les négriers en terre d’Islam VII-XVIème siècle, La Flèche, Editions Perrin, 2007
p 13.

Quel pouvait être l’apport des « sarrasins » qui dès 719 commencèrent leur pénétration au nord des Pyrénées? Tout d’abord tueries, dévastations et destruction notamment de tout ce qui peut ressembler à un écrit. Après Narbonne les musulmans prennent et saccagent Carcassonne, Nîmes, Arles, Aix, Avignon, Valence, Vienne, Lyon, Besançon, Dijon, Autun, Luxeuil, Toulouse, Bordeaux…

Ensuite pillage de tout ce qui peut avoir une valeur et enlèvement des femmes et des enfants qui seront ramenés comme esclaves dans la colonie d’ Andalousie, consommés sur place ou exportés dans le reste du monde musulman. Selon Ibn Khurdahbeth, géographe arabe du IXème siècle : « de la mer occcidentale arrivent en Orient les esclaves hommes romains, francs, lombards et les femmes romaines et andalouses ». Ibn Haukal géographe du Xème certifie que  » le plus bel article importé de l’Espagne sont les esclaves, des filles et de beaux garçons qui ont été enlevés au pays des Francs et de la Galice. Tous les eunuques slaves qu’on trouve sur terre sont amenés d’Espagne et aussitôt qu’ils arrivent on les châtre. » (Jacques Heers, ouvrage cité)

L’esclavage de masse est en effet un des principaux apports de la civilisation musulmane à l’humanité, avec pour les hommes, qu’ils soient d’origine européenne ou, et en nombre vingt fois plus important, d’Afrique Noire, pendant 13 siècles, par millions, la spécificité d’être castrés.

Lorsqu’on parle de l’Andalousie, il ne faut pas oublier d’ajouter les esclaves aux musulmans, et aux communautés inférieures, chrétiens et juifs.
Pour Mr Melanchon il aurait été préférable si on le suit que tueries, dévastations, destructions, captures humaines esclavagistes perpétrées par les musulmans puissent se perpétuer pendant des siècles en Europe Occidentale et plus particulièrement sur le territoire de l’actuelle France. Mais on peut penser que Mr Mélanchon n’a peut-être pas bien réfléchi avant de parler, tellement la quête des éventuelles voix musulmanes peut obscurcir son cerveau d’homme politique.
Vous avez dit obscurantisme!

Et que pouvait apporter encore Abd al Rahman al gha fiqi, de la tribu Yémenique des Ghafiq, « émir » de Al Andalous, et sa troupe de conquérents pillards ignares et analphabètes? L’arabe écrit venait à peine, au mieux, de se doter de voyelles, et les connaissances grecques et perses commençaient à peine à être aperçues par les fils des bédouins du désert d’Arabie qui venaient de coloniser de vastes territoires des empires Romain d’Orient et de Perse.

On notera en revanche qu’à peu près dans la même période les copistes de l’Europe carolingienne vont se mettre à utiliser la lettre minuscule qui constitue une avancée considérable pour la reproduction et la diffusion des écrits, la minuscule caroline à l’origine de nos caractères d’imprimerie

Que pouvait donc encore apporter l’émir tué à Poitiers? On peut citer la polygamie. Ah!, voilà qui aurait plu semble t-il à Mr Straus-Kahn; les « grands »pouvaient même disposer de harems! Polygamie et pédophilie d’ailleurs puisque les fillettes « étaient achetées toutes jeunes, entre 7 et10 ans tout au plus » si l’on en croit Tidiane N’Diaye dans son ouvrage Le génocide voilé, enquête historique, Gallimard 2007, p 198
Le harem d’ Abd al Rahman III ( 912-961) à Cordoue, dans la si exemplaire Al Andalous, aurait compté plus de 6000 femmes, blanches mais surtout noires. D’abord émir, c’est lui qui se proclamera Calife en 929 à la place de l’autre, celui de Bagdad qui tiendra quand même à le rester, calife. Sa mère était dit-on une chrétienne du harem de son père . Nul n’est parfait, mais il se fera appeler al-Nasir li-din Allah  » le victorieux pour la religion d’Allah ».

Tiens , mais c’est vrai, il s’agit de la « religion d’Allah ». Ainsi pour le futur candidat du parti de gauche, les religions, en particulier la chrétienne sont un frein au progrès mais pas la religion musulmane qui, dès le VIIème siècle, a permis le développement d’une « brillante civilisation » comme on nous le rabache depuis la 5ème de collège. Il suffit de voir ce qui se passe dans les pays musulmans notamment en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient et de le transposer 14 siècles en arrière pour se faire une idée particulièrement sombre de la brillance en matière de société humaine!

- Et pour finir on retiendra que selon Mr Mélenchon « les cathédrales ont pu être construites grâce aux techniques que nous ont données les Arabes… qui ont conservé les mathématiques. »

Jusque là, il paraissait convenu chez les thuriféraires de l’islamisme que la dite brillante civilisation arabo-musulmane avait permis l’éclosion de la « Renaissance » en Europe, niveau de civilisation supérieur à celui du Moyen Age, mais qui peut le plus peut le moins, c’est bien connu!

Sans entrer dans la discussion sur les origines des cathédrales gothiques, tenons nous-en à ce qu’ont pu nous « donner les Arabes » dans ce domaine.
Les techniques architecturales qu’étaient en mesure d’ apporter les habitants de l’ Arabie lors de leur entreprise de colonisation pouvaient se résumer soit à la fabrication de tentes faites de bandes de tissus de laine, soit à l’édification de huttes aux murs de boue séchée et couvertes de feuilles de palmier. Au contact des civilisations Perse et surtout Byzantine, les colons arabes découvrirent de nouvelles techniques.

Ainsi la grande mosquée de Damas a t-elle été construite par des architectes et des ouvriers envoyés par Constantinople à la demande du calife Al-Walid 1, au nombre de 12000 selon Ibn Battûta, nombre supérieur- il faut toujours que ce soit supérieur- aux 10000 qui avaient oeuvré à la construction de Sainte Sophie à partir de 532 sous la direction du physicien Isidore de Millet et du mathématicien Anthémius de Tralles. On retrouve par exemple l’influence byzantine dans le Dôme du Rocher à Jérusalem.
Mais ces techniques et les mathématiques géométriques grecques qui ont été données aux Arabes colonisateurs, ont été aussi tout naturellement transmises à l’Occident dans les territoires contrôlés par l’empire byzantin, notamment en Italie, Rome , Ravenne, bien sûr et de manière continue après le recul byzantin Venise, et de là dans le reste de l’Occident médiéval.

Il était beaucoup plus aisé d’être en contact avec les connaissances grecques par l’intermédiaire des grecs qui avaient quand même quelques facilités pour les « conserver », plutôt que par l’intermédiaire de puissances musulmanes, arabes et turques, dont l’Europe était en butte en permanence aux attaques, tentatives de conquête, enlèvements à fin d’esclavage, massacres, destructions et pillages.
Maures, sarrasins et barbaresques ont de ce point de vue beaucoup « donné » et laissé un souvenir impérissable à l’instar de la »rue des sarrasins » du village perché pour essayer de s’en protéger de Ramatuelle, dans le massif des »Maures ».

N’en déplaise à M. Mélenchon et à ceux qui ont décidé de faire disparaitre cet évènement des programmes d’histoire, Charles Martel arrêta bien les Arabes à Poitiers en 732. Cela dit, il faudra attendre 973 pour que les sarrasins soient définitivement expulsés de leur repaire de Fraxinatum dans les Maures.
On notera que le corps expéditionnaire franc, commandé par le comte d’Arles, Guillaume, qui deviendra « le Libérateur », put mener à bien sa mission grace à l’aide d’une flotte byzantine armée de son terrible feu grégeois, venue là tout exprès.
On notera encore que pendant ces 250 ans de présence d’arabo-andalous dans le sud de la France leurs apports en terme de savoirs et de progrès seront non seulement nuls mais de plus négatifs au regard par exemple de tous les textes gravés ou écrits qu’ils ont pu détruire.

En revanche, la limitation très importante de leur potentiel de nuisance à la fin du Xème siècle donc, conjuguée à celles que subiront dans le même temps Hongrois et Normands créera une situation beaucoup plus favorable à un développement de l’activité des marchands et des villes et donc à l’essor de notre civilisation.

Jean Théron

Partager cet article
Repost0
30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 11:48

A propos par Aschkel

 

Coup de gueule contre Shimon Pérès

Par Aschkel Lévy

 © 2011 www.aschkel.info

(Merci Gad pour les petites rectifications en français diplomatique !!!)


Shimon Pérés a encore fait des siennes !

 Môssieur se permet d'aller glisser un petit mot à l'oreille de la collaboratrice de Ban Ki Moon. Ils sont tous deux membres de l'Onu, cette institution qui s'est donnée pour tâche d'être le principal pourfendeur d'Israêl, qui met à sa tête des dirigeants parmi les plus nuls de la planète, en ce qui concerne la compréhension de la guerre que nous mènent les Arabes depuis 63 ans. Cette institution a commandé le rapport Goldstone et n'a de cesse de voter des résolutions contre Israël; Elle oublie les pires dictateurs et fachos qui méprisent et ne manquent pas de massacrer leurs peuples. Elle est sur le point d'organiser pour Septembre la mascarade de Durban III et, sans aucun scrupule, est prête a pietinér les droits fondamentaux des Juifs sur leur terre ancestrale.

Des spécialistes du droit international sont actuellement en train d'expliquer à Ban Ki Moon son ignorance et son incompétence, qui risque de mettre a mal ce qui reste de la légitimité de l'Onu. Benyamin  Netanyahou quant à lui, a passé deux dernières semaines extrêmement difficiles pour contrer les assauts des malfaiteurs-terroristes.

Ce n'est pas le rôle de Shimon Peres de s'occuper directement de l'ordre du jour du gouvernement, et encore moins de saper les efforts entrepris pour faire valoir nos droits légitimes.

 

Extraits

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257330491&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

“Israël ne s'oppose pas à l'adoption d'une résolution par les Nations Unies appelant à l'établissement d'un Etat palestinien. A condition que cette résolution contienne le droit d'Israël à vivre en sécurité”, a déclaré le président Shimon Peres dimanche lors de sa rencontre avec Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe de l'ONU.

En mettant l'accent sur la nécessité d'inclure dans la résolution, la garantie pour Israël de vivre en sécurité, Peres a clairement exprimé que cela signifiait l'arrêt du terrorisme, et l'arrêt du trafic d'armes.

Peres a enfin salué le secrétariat général des Nations Unies pour avoir introduit la Journée internationale de commémoration de la Shoah.

 

Il aurait peut-être pu lui rappeler aussi qu'Israël est le seul état au monde a être menacé d'être rayé de la face du monde, par un membre de l'ONU, que d'autres membres ne cessent de mentir pour délégitimer l'Etat juif et inventent une "shoah" pour faire passer nos soldats pour des nazis; enfin, qu’Abbas reste un négationniste en ce qui concerne les chambres à Gaz et le nombre de victimes réelles de la Shoah.

 

Ce type responsable en grande partie des accords d'Oslo est désespérant, voire malfaisant !

 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 19:57

 

 

Oui, on peut être humaniste et nazi
par Alain Legaret - le monde à l'endroit
"Je suis un nazi". C’est par ces mots qui claquent que Lars Von Trier a voulu rattraper son dérapage. Ce qui était sensé être de l’humour n’a fait qu’accentuer le malaise. Le provocateur s’est lâché. Et on se lâche toujours quand le terrain et l’époque sont propices. 

Ainsi, lors de sa conférence de presse au festival de Cannes, le réalisateur danois a exprimé sa compréhension et sa sympathie pour Hitler. Ainsi que son aversion pour les Juifs.

Voyant que ses propos jetaient un froid dans l’assistance, l’humaniste qui a fait des sentiments son fond de commerce, chercha alors à se réfugier dans une posture beaucoup plus consensuelle en lançant un "Israël fait vraiment chier". 

C’est dorénavant un réflexe en Europe pour s’attirer la sympathie des foules. A force de pratiquer le matraquage antisioniste, taper sur Israël est devenu fédérateur.


L’autre élément révélateur de cette affaire, c’est la connexion qui s’est produite dans le cerveau de Lars Von Trier et qui l’a fait glisser de sa sympathie pour Hitler à sa détestation d’Israël. Enchaînement inconscient qui en dit plus long que tous les discours.

Et dire que depuis des décennies, on veut nous faire gober que l’antisémitisme n’a rien à voir avec l’antisionisme. Qu’il n’y a aucun lien entre les deux. 

Ceux qui soutiennent cette théorie sont des dangers pour l’humanité. Ils sont les disciples volontaires de Goebbels, ou simplement des bons aryens. Et il y en a beaucoup plus que ce que l’on croit. 

Ceux sont d’ailleurs ces idéologues qui tiennent le haut du pavé, avec la bienveillance des autorités. Sûrs d’eux et dominateurs, ils sévissent en pleine lumière sur les écrans et dans les journaux. Tout perturbateur qui viendrait à dire la vérité et ainsi mettre un grain de sable dans leur machine à broyer du juif israélien, serait immédiatement jeté dans leur "fausse commune".

A croire que c’est toute l’Europe qui se réveille antisémite.

Et bien que les John Galliano et les Lars Von Trier se fassent officiellement tancer, ils participent au tsunami qui brise les tabous et libère la parole et les actes. Les mêmes tabous qui furent brisés dans l’Europe des années 30. Ils ont beau s’excuser après coup pour tenter de sauvegarder leur carrière, le fond de leur pensée n’est déjà plus un secret.

Mis à part quelques murmures, le public est resté silencieux. Comme la majorité des Européens pendant la montée d’Hitler. La fille Gainsbourg a hérité du côté marionnette que n’avait pas son père. Elle n’a pas eu comme lui à porter l’étoile jaune. 

Si c’était le fumeur de havanes qui avait pris place aux côtés de Lars Von Trier ce jour là, il n’aurait pas hésité à lui clouer le bec. Il est des moments où se taire est une faute, et où l’excès de politesse devient vulgarité. 

Peut être aussi que l’époque Gainsbarre était plus légère. On vivait la mi-temps: l’idéologie antisémitisme de droite n’avait pas encore changé de camp pour venir inspirer la gauche.
Partager cet article
Repost0
19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 05:14

 

 

 

« LE CHOIX DE DSK DE SE DÉPLACER SEUL A L’ÉTRANGER ÉTAIT POUR LE MOINS PROBLÉMATIQUE » SELON L’EXPERT AMÉRICAIN JEFFREY CARR INTERVIEWÉ PAR NANOJV

Dominique Bourra


 

 

Le 8 mars dernier, Jeffrey Carr (*), fondateur de Taïa Global (**) intervenait depuis Seattle dans le cadre de la conférence Stuxnet organisée par NanoJV à l’Atelier BNP-Paribas (voir ici). Il nous donne aujourd’hui son point de vue sur l’affaire DSK sous l’angle sécurité.


NANOJV : vous semble-t-il normal qu’un homme que l’on présente comme l’un des plus puissants du monde (patron du Fonds Monétaire International, favori aux présidentielles françaises de 2012) voyage seul à l’étranger, et s’expose dans une chambre d’hôtel où  n’importe qui,  comme on l’a vu, peut faire irruption ?

JEFFREY CARR : La plupart des patrons que je connais ne voyagent pas seuls à l’étranger sans équipe de sécurité. Le choix de M. Strauss Kahn de se déplacer sans escorte est pour le moins problématique. (« Mr. Strauss-Kahn’s choice to travel without the benefit of a team is problematic, to say the least »).

NANOJV : Concernant les déplacements de patrons ou de hautes personnalités à l’étranger, quelles sont les meilleures pratiques à suivre pour éviter de tomber dans un piège ?

JEFFREY CARR : Je placerai en tête de liste: « Ne rien commettre d’illégal. » (« Don’t do anything illegal would be at the top of my list »).

NANOJV : Aujourd’hui la sécurité des personnalités n’est pas seulement physique, elle est aussi cybernétique. A quels types de dangers une personnalité de haut niveau en déplacement à l’étranger s’expose-t-elle?

JEFFREY CARR : Les PDG sont universellement considérés comme des cibles de grande valeur par les États et certaines organisations spécialisées dans les cyber-opérations.  On a vu des cas de réseaux d’entreprises compromis à la suite de l’infection de l’ordinateur portable du PDG au cours d’un déplacement. (« CEOs are universally considered high value targets by State and Non-State actors who engage in cyber operations of various types »).

NANOJV : Dans l’affaire DSK, certains médias ont laissé entendre qu’il aurait pu être localisé à l’aéroport par la police grâce à l’un de ses téléphones (***) est-ce que cela signifie que techniquement d’autres organisations auraient pu le localiser de la même manière ?

JEFFREY CARR: Les opérateurs coopèrent sur réquisition des autorités pour fournir des services de géolocalisation. Le commun des mortels ne peut réaliser cela,  pour autant il existe des hackers spécialisés dans ce genre de choses. (…«Most people wouldn’t be able to do that however there are hackers who specialize in such things»).

NANOJV : Pensez-vous que l’affaire DSK puisse être un coup monté (****) ?

JEFFREY CARR : Si l’on était en présence d’autre chose que ce que cela paraît être, la question qui se poserait serait : à qui tout cela profite-t-il ? (…«if it was anything other than what it appears to be, the question to ask is who benefits?»)

(*) Jeffrey Carr ,  fondateur et PDG de la société de sécurité Taïa Global Inc,  est aussi l’un des spécialistes en cyber intelligence les plus respectés aux États-Unis.  Son expertise porte notamment sur  les cyber guerres  et les attaques informatiques contre les gouvernements et les infrastructures vitales. Il est consulté régulièrement par les agences gouvernementales américaines et alliées au sujet des cyber stratégies russes et chinoises.  Son livre best seller «Inside Cyber Warfare» a été préfacé par le patron de l’US Strategic Command. 

(**) La société de sécurité Taïa Global est spécialisée dans l’escorte à l’étranger de personnalités du Forbes 2000. Taïa Global propose des services de cyber-protection, d’intelligence opérationnelle, des services d’audit de sécurité et de forensique d’intrusion. « Taia Global, Inc. provides executive cyber protective services, operational intelligence, due diligence investigations and intrusion forensics for Global 2000 companies. »

(***) Selon le journal le Monde citant l’avocat de DSK, « …c’est Dominique Strauss-Kahn lui-même qui avait contribué à sa localisation. Lorsqu’il arrive à l’aéroport, il reçoit un appel de l’hôtel à propos de son téléphone portable (…) et leur dit : ‘Je suis à tel endroit’, et met en place un dispositif pour qu’on lui apporte son téléphone ».

(****) Au vu des premiers éléments du dossier, l’hypothèse d’un complot n’est pas considérée comme une piste sérieuse par les experts, qui  s’en tiennent comme Jeffrey Carr à  « ce que cela paraît être » (la circonlocution renvoie aux termes de l’acte d’accusation). 

 

nanojv

Partager cet article
Repost0
5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 06:37

 

 

 

Monologue du gauchiste ou de l'humaniste israélien

Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info


Yéochoua 2

couvyeochoua4


 

J'entends toujours que l'on peste contre les gens comme moi. Ceux qui s'insurgent sont tous simplement des extrémistes ou des gens qui ne supportent pas que l'on ne pense pas comme eux. Ils protestent: «Mais qu'est-ce qu'elle veut donc, l'extrême, euh, la gauche israélienne?» J'avoue que je ne comprends pas la question, parce que je ne veux absolument rien d'autre que la tranquillité. Je veux tout simplement qu'on ne s'occupe pas de moi. Je veux vivre comme les goïms, mais rester juif, et surtout qu'on ne me pose pas de problèmes.

Mes ancêtres voulaient la même chose que moi, vivre comme les goïms sans être embêtés par les goïms, mais ça n'a pas été possible. Dès qu'on réussissait un peu, ou même quand on ne réussissait pas, et même quand on était exactement comme eux, ils nous disaient: «Oui, mais vous êtes juifs».

Mais qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire pour eux? Qu'on avait les pieds arqués et le nez crochu? Je veux bien le leur accorder, ça ne me dérange pas le moins du monde, mais quand mes ancêtres ont compris que pour vivre comme les goïms avec des pieds arqués et un nez crochu, il nous fallait avoir un pays bien à nous, «où nous pourrions marcher dans la rue avec de tels pieds et un tel nez sans être agressés», alors ils ont œuvré pour notre retour ici.

Donc, je dois pouvoir vivre comme les goïms mais sans les goïms. Je veux les imiter, mais je ne veux pas vivre avec eux. Ils ne m'aiment pas, mais qu'ils ne s'inquiètent pas, c'est réciproque. Ça ne m'empêche pas d'être pour les droits de l'homme, quelle que soit son appartenance ethnico-culturelle.

Ce n'est pas un paradoxe. Je suis prêt à défendre les droits des habitants du monde entier, pourvu qu'ils ne se trouvent pas dans mes parages. Dans ce cas, beaucoup ne comprennent pas comment je suis alors pour donner la Judée aux Arabes et comment il se peut que je m'érige contre la loi qui interdit l'immigration africaine piétonne et en fraude. Je ne vois pas où est le problème.

Chez moi, ce n'est pas grand. Je me contente d'une ville peuplée de mes semblables. Comme mes ancêtres, je ne suis pas exigeant, puisque je peux en réalité me limiter sans problème à une simple rue des Juifs. Alors, parlez-moi du sud de Tel-Aviv où, dit-on, s'effectue un changement de population. Pour moi, c'est loin, ça ne me concerne pas… et à plus forte raison si vous me parlez de la Samarie qui se trouve à plus de dix kilomètres de chez moi.

Mais, si je suis prêt à défendre le monde entier, je ne suis pas d'accord avec les religieux, les Juifs, bien sûr. Je peux défendre n'importe quelle race ou langue, ou religion ou culture, ça ne me fait pas peur. Si je défends les esquimaux, je n'habiterai pas pour autant dans un igloo. Si je défends les pygmées de la forêt équatoriale, je ne deviendrai pas pygmée. Mais si je défends les religieux, il se pourrait fort à la longue que je ne puisse plus vivre comme les goïms, même si les religieux revendiquent pour eux-mêmes le droit de culte sans s'intéresser à moi.

Et je n'aime pas leur manière d'exhiber comment un Juif devrait vivre. Personne n'a de leçon à me donner.

Pourtant, je connais la tendance de mes compatriotes à toujours vouloir raisonner et à ne rien accepter sans poser mille questions, sauf pour les gens comme moi qui en ont marre des questions et des raisonnements, qui peuvent être justes mais qui ne font que provoquer encore plus de problèmes.

Il est vrai cependant, et je l'avoue, qu'une question m'a posé des problèmes pendant longtemps, m'obligeant à y répondre. On m'a dit: «Non, Yossi, tu ne peux pas avoir un pays qui ne fait que la longueur de ta rue, et tu le sais. Alors, pourquoi ne veux-tu pas faire comme tous les goïms, que tu veux tellement imiter?

Pourquoi ne veux-tu pas que la population arabe qui nous déteste tous tellement aille vivre avec ses frères, dans les autres pays arabes?»

Au début, j'ai répondu à la question, c'est vrai, en l'esquivant. J'ai beaucoup tergiversé. Je rétorquais en contrattaquant, en décochant une autre question, en disant que je ne comprenais pas comment il était possible, à notre époque, dans notre pays d'Israël moderne, de poser une question pareille?

Quelle intolérance, quel fanatisme! J'ai joué de toutes les injures et classifications possibles de mes interlocuteurs, mais je me disais bien au fond de moi-même que je ne répondais pas à la question. Je hais cette question! Et si je veux que mon pays tienne dans la main comme un mouchoir de poche, n'ai-je pas le droit de le vouloir?!

Et si je veux, fidèle à la tradition de mes ancêtres, qu'il n'y ait qu'une rue des Juifs, mais qu'elle soit épargnée des changements d'humeur des goïms! C'est pour ça d'ailleurs que je vis ici, en Israël, et pas ailleurs, là où il faut subir des agressions ou s'assimiler ; et encore, l'assimilation ne nous met à l'abri de rien. Mais cette question, même quand personne ne me la posait, me tourmentait… C'est vrai, me disais-je, pourquoi avoir retenu les populations ennemies qui ne demandaient qu'à partir le plus loin possible, quand la coalition qui voulait nous écraser a été défaite?

Je savais bien qu'ils n'allaient pas aimer les Juifs du jour au lendemain. Et je savais encore mieux qu'une autonomie chez eux n'allait qu'accentuer la haine, car ils élèveraient les générations naissantes dans la haine. Alors, pourquoi?

J'aurais pu consulter des psychiatres ou des psychologues, mais comme ça fait partie de mes métiers, j'ai continué à me creuser la tête, et j'ai compris.

C'est un syndrome ancré dans ma mémoire, dans la mémoire de mon exil. Quand j'étais dans le Caucase, ou en Pologne, ou partout ailleurs – mon «je» incluant ici chacun de mes ancêtres à chaque temps donné – je comprenais bien que les goïms me détestaient, mais je n'ai pu à aucun moment leur montrer qu'ils n'avaient aucune raison de ressentir pour moi de l'aversion.

Et j'en souffrais d'autant plus que je ne pouvais pas le leur expliquer. Le dialogue, si  important à mes yeux, était toujours absent. Ils nous éloignaient, et nous ne pouvions pas les approcher ; ou bien leur haine déferlait sur nous, et là encore, impossible de parler. Mais maintenant, en Israël, c'est différent.

Je ne veux pas qu'ils partent et me haïssent de loin. Je veux qu'ils m'écoutent, je veux qu'ils me reconnaissent, et je veux qu'ils m'aiment. Et c'est pour ça que je les retiens ; pas par la force, bien sûr ; ou plutôt si, par la force économique et du droit, puisqu'ils touchent un salaire plus de dix fois supérieur à celui qu'ils toucheraient dans un pays bien à eux. Mais ils finiront par me respecter, par reconnaître mon droit à la paix et à la tranquillité, à ma rue des Juifs qui jouxte la rue des Goïms ; j'en suis persuadé, c'est ancré en moi comme la foi.

D'ailleurs, la culture juive ne me donne pas tort. J'ai feuilleté les pages de notre Bible, et j'ai lu que Jacob n'a pas voulu laisser partir l'ange qui venait de le frapper, l'obligeant à le bénir. Je suis comme mon ancêtre Jacob, je les laisserai partir quand ils m'auront béni.

Et quand on me dit qu'ils sont dangereux, qu'ils veulent nous détruire, eh bien, ils ne me font pas peur, je pense qu'ils n'y parviendront pas, peut-être un relent de la foi de mes ancêtres, et qu'ils finiront par céder.

Mais une autre question a longtemps dérangé ma conscience. Pourquoi en vouloir tellement aux Juifs orthodoxes, pourquoi me fâcher contre ceux qui sont fidèles aux traditions? Pour plusieurs raisons.

Au début, j'y voyais dans leur manière de vivre une façon de se faire remarquer qui attise l'indignation et la colère des goïms contre tous les Juifs. Mais j'ai vu que même les plus éloignés de tout ce qui peut définir un Juif de par sa tradition ont eu les mêmes problèmes sans aucune interférence avec les religieux.

Jamais, quand l'hostilité était à son paroxysme, les «renégats» ont été félicités ou montrés comme exemple de ce que les autres veulent de nous. Même en Espagne, j'ai lui que les plus zélés étaient en fin de compte ceux qui éveillaient le plus les soupçons. Alors pourquoi m'énervent-ils, les religieux?

Ils ferment les rues de leurs quartiers le shabbat, pour nous empêcher de circuler. Mais en quoi cela me dérange-t-il?

Ce n'est pas ma rue des Juifs qui est bloquée, et je peux circuler à ma guise là où ça me chante puisque je ne vais jamais chez eux. Alors, c'est immoral, et si quelqu'un doit être hospitalisé d'urgence? Et si une femme doit accoucher?

Pourtant, je sais pertinemment qu'ils ouvriront eux-mêmes leurs rues pour laisser passer l'ambulance, et je sais aussi qu'ils la conduiront eux-mêmes, cette ambulance. Alors, pourquoi? Et je sais bien que ce que j'ai pensé juste avant n'est pas vrai non plus.

Le judaïsme n'est pas prosélyte, pas même quand il s'agit de parler à des Juifs, sauf s'il y en a qui sont ouverts et qui parlent aux autres, mais seulement s'ils veulent bien en entendre parler… Là aussi, j'ai longuement réfléchi à cette angoisse, à ce vide qu'il m'arrive de ressentir quand je me vois et que je les vois, quand je vois qu'ils se conforment aux directives de nos ancêtres communs, sortis d'Egypte et établis en Israël, même si leur vêtement est pour moi emprunté à des accoutrements étrangers extrinsèques au judaïsme.

Et je me suis dit que, s'ils sont fidèles à la tradition de la Torah écrite et orale, c'est qu'ils ont résisté à toutes les interdictions, à tous les décrets antisémites et à toutes les influences, que l'exil n'en a pas fait un produit qui ressemble aux goïms. Et quand je me vois à côté d'eux, je me dis que je ne peux pas en dire autant. 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 10:54

 

 

GOLDSTONE PROCHAINEMENT CONVOQUÉ EN CÔTE D’IVOIRE, EN LIBYE, EN SYRIE, AU YEMEN ET …EN PALESTINE

logojusticebertrand

 

Par Maître Bertrand Ramas-Mulhbach

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info


Ce 27 avril 2011, les organisations palestiniennes OLP et HAMAS, ont décidé d’engager un processus de réconciliation par un acte qui doit être signé le 4 mai 2011 au siège de la Ligue Arabe au Caire. S’en suivra la formation d’un gouvernement palestinien de transition qui gérera les questions intérieures et ce, avant l’organisation des élections dans un délai maximum d‘une année. Bien évidemment, le gouvernement intérimaire ne s’occupera pas du processus de paix dans la mesure où le Hamas ne veut pas en entendre parler. Mahmoud Zahar, dirigeant de l’organisation islamiste dans la bande de Gaza, a confirmé que le Hamas restait sur sa position historique : "pas de reconnaissance (d'Israël), pas de négociation". Il s’est d’ailleurs immédiatement désolidarisé des dirigeants du Fatah sur le principe d’un accord de paix avec Israël : « Si le Fatah est prêt à assumer la responsabilité de négocier sur des absurdités, qu'il le fasse. S'il parvient à obtenir un Etat, tant mieux pour luiNous ne considérons pas ce qui était en cours comme un processus de paix, et nous n'y avons donc pas participé ». En bref, la création prochaine de l‘Etat palestinien ne devrait pas contribuer à apaiser la région.

Pour autant, cette réconciliation entre les formations palestiniennes pourrait être une occasion de généraliser la démarche entreprise par le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu avec sa mission confiée au juge Goldstone concernant l’opération militaire menée par Israël à Gaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009. En effet, l’actualité internationale contemporaine offre une opportunité tout à fait intéressante d’examiner les différents foyers dans le monde, où les responsables politiques se livrent à des violations systématiques des Droits de l’Homme.

Rappelons tout d’abord que les paramètres guidant la mission Goldstone s’inspiraient exclusivement du Droit international général, du Droit international humanitaire, des Droits de l’homme et des obligations qui en découlent pour les Etats. Dans un premier temps, le rapport de 578 pages (tout à fait accablant pour l’Etat hébreu) reprochait à Israël:

Le 1er avril 2011, Le Juge Golsdstone a toutefois revu sa copie en prenant en compte un critère fondamental omis lors de sa première analyse, à savoir « l’intentionnalité ». Le Juge Goldstone a finalement admis que si les crimes imputés au Hamas l’ont été de façon intentionnelle et que ses roquettes ont délibérément et sans discrimination visé des cibles civiles, il n‘en est pas de même de l‘Etat hébreu. Il a ainsi reconnu que les victimes collatérales palestiniennes, ne l’ont pas été de façon intentionnelle et que des personnes civiles n‘ont jamais été prises pour cibles.

Le principe de la condamnation des attaques délibérées de personne civiles devrait, en réalité, conduire le Conseil des Droits de l’Homme à intervenir dans les différents pays où les responsables politiques s’attaquent directement aux populations civiles, afin affiner sa théorie.

Ainsi, le Juge Goldstone pourrait, dans un premier temps, se rendre en Côte d’Ivoire où les clans Gbagbo et Wattara ont réglé dans la violence le résultat des élections démocratiques. Ainsi, (par exemple) le 18 mars 2011, des obus de mortier ont été tirés par des forces loyalistes sur un marché populaire, faisant une centaine de morts et de blessés, ce que La Haut commissaire des Nations Unies Navi Pillav a considéré être un crime contre l’humanité. De son côté, le Président Ouattara (reconnu par la communauté internationale) a également participé à des massacres sur lesquels s’est exprimé Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch, en affirmant : « Étant donné les massacres perpétrés des deux côtés et l'incitation continuelle à la violence dans les médias par les partisans de Gbagbo, nous sommes extrêmement préoccupés par la possibilité d'autres atrocités et violations des droits humains. ». Le Juge Goldstone pourrait établir un rapport circonstancié sur les évènements de ce pays et traduire les responsables des massacres devant le Tribunal Pénal International, en considération du caractère intentionnel des crimes perpétrés contre des personnes civiles

La tournée internationale du Juge Goldstone pourrait se poursuivre en Lybie où les manifestations contre le régime en place ont été réprimées dans le sang faisant, selon un membre libyen de la Cour Pénale Internationale des milliers de morts (les cadavres étant entassés dans les rues pour terroriser la population). En avril 2011, le colonel Kadhafi, est passé à un autre stade dans la guerre livrée à son propre peuple, avec, selon l’opposition et Human Rights Watch, l’utilisation de bombes à fragmentations (qui explosent plusieurs fois pour faire le plus de victimes possibles). Une résolution onusienne a autorisé les frappes aériennes avec pour objectif désormais affiché par certains responsables de la communauté internationale, le départ de Kadhafi. Toutefois, et en marge de ce processus d‘éviction, rien n’interdit au Juge Golstone de dresser un rapport de plusieurs centaines de pages sur les violations des droits de l’Homme commises par le dirigeant libyen depuis le début des émeutes.

Le Juge Goldstone pourrait ensuite se rendre au Yémen, où le président Ali Abdallah Saleh a également donné l’ordre à des tireurs embusqués sur les toits d’ouvrir le feu sur des milliers de manifestants venus réclamer un changement de régime, (faisant des dizaines de morts) avant de poursuivre sa tournée en Syrie où le dirigeant Bachar El Assad se livre lui aussi, à un véritable carnage au sein de sa population. Les villes de Damas, Daraa, Hama et Izraa ont été mises à feu et à sang avec plus de 500 morts et des blessés par centaines. La population de Daraa est privée d’électricité et d’eau potable depuis que des tireurs ont tiré sur les réservoirs d'eau. Notons de plus que l'armée jordanienne s'est déployée sur les collines de Tarra, al-Chajara, Amrawa et Zounayba, qui surplombent la vallée, «pour empêcher des infiltrations», ce qui pourrait être qualifié par le Juge Goldstone de « non-assistance à personne en danger ».

Enfin, la tournée de Goldstone au Moyen Orient pourrait se terminer dans les territoires palestiniens. Dans la mesure où le Hamas et l’Olp n’entendent pas modifier une virgule de leurs Chartes qui appellent à l’éradication de l’entité sioniste, le Juge Goldstone pourrait qualifier les supports de la doctrine palestinienne comme étant des incitations au crime contre l’humanité et traduire leurs responsables devant le Tribunal Pénal international. Il pourrait également qualifier les tirs de roquettes Qassam ou de mortiers sur les civils, les attentats ou leur tentative comme étant des crimes contre l’humanité. Les célébrations du souvenir des personnes qui se sont données la mort dans des attentats suicides deviendraient alors des « apologies de crimes contre l’humanité ». Ainsi, le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu confierait alors au Juge Goldstone une nouvelle mission, à savoir parachever sa théorie du crime conte l’humanité.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 08:07

 

Dora Marrache-copie-1

 

À qui sera décerné le Nobel de la paix 2011 ?

Par Dora MARRACHE

pour © 2011 www.aschkel.info

Ecouter Dora logo radio shalom

 

 

Lire ou relire

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR STÉPHANE HESSEL (2/2)

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR STÉPHANE HESSEL (1/2) Par Dora Marrache

 

« La politique d’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec la politique d’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une politique relativement inoffensive… »

 

«Hamas, cette espèce de monstre … parce qu’il a envoyé des roquettes ! Il faut se dire que les roquettes du Hamas, c’est plutôt pour les enfants… Non, c’est méchant, mais comme dégâts cela n’a aucun rapport avec les dégâts de l’armée israélienne. Ce sont quelques enfants qui ont été obligés d’aller très vite dans les arbres. Triste pour eux, parce qu’ils auraient préféré aller à l’école. »

 «La bande de Gaza, elle a été enfermée dans ce que l’on peut appeler une « prison à ciel ouvert ».
L’opération « Plomb durci », de décembre 2008 à janvier 2009, a été une succession de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La manière dont l’armée israélienne s’est comportée est absolument scandaleuse. »
« Je partage les conclusions du juge sud-africain. Que des Juifs puissent perpétrer eux-mêmes des crimes de guerre, c'est insupportable. »

« Il reste un Etat sans légitimité avec un peuplement scindé, comportant des Juifs maîtres et des Palestiniens voués à un régime de non-droit »

 

« On ne peut qu’être scandalisé par l’absence de toute sanction à l’égard d’un Etat – un gouvernement intérimaire – celui d’Israël, massacrant des enfants palestiniens. »

 

Ces paroles vous choquent ? Vous vous demandez qui est l’auteur de ces paroles si  révélatrices du fond de sa pensée ? Nul autre que celui qu’on appelle « l’homme de paix », j’ai nommé le célèbre Stéphane Hessel. Et ce n’est là qu’un mince échantillon du genre de propos qu’il tient. Et il est nominé pour le Prix Nobel de la paix !

 

S’il a déclaré dans son opuscule « Indignez vous ! » avoir pour seul objet d’indignation l’État d’Israël, je puis dire que, comme lui, je n’ai qu’un seul motif d’indignation : il s’appelle Stéphane Hessel.

 

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR STÉPHANE HESSEL

 

Après les multiples récompenses dont le Prix UNESCO/Bilbao qui vous a été décerné  pour votre contribution « à la promotion d'une culture des droits de l'homme, de justice et de dignité » et votre «  implication personnelle dans l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme » (L’UNESCO ignorerait-il la mise au point que vous avez faite ?) ;   après la Légion d’honneur qui vous a été attribuée en 2009 ; après le succès phénoménal de votre opuscule « Indignez-vous ! » et la gloire à l’échelle planétaire qui s’en est suivie, gloire que vous devez à votre condamnation sans appel d’Israël et qui vous a permis de faire des centaines de milliers d’adeptes à travers le monde, voilà que maintenant certains de vos adorateurs  ont eu l’idée géniale de vous proposer comme lauréat du Prix Nobel. De quel Prix ? Le Nobel de la paix !

 

Qui est à l’origine de cette idée folle ? Vos amis de toujours : Michel Rocard, ancien Premier ministre , et votre alter ego, Edgar Morin, qui dans sa haine obsessionnelle d’Israël, laisse entendre que Tsahal commet des exécutions gratuites. Ce sont deux des quatre signataires de cette demande. "Stéphane Hessel, écrivent-ils,  a toujours choisi le bon camp, il a toujours été dans le courant qui allait dans le sens de la paix».

C’est à croire qu’ils sont eux aussi victimes de  l’Hesselmania et que, par conséquent, ils sont incapables de voir la réalité.

 

Comme je ne fais pas partie de votre « fan-club » et que nous vivons en démocratie, permettez-moi d’exprimer mon opinion, même si elle n’est pas, j’en conviens, politiquement correcte, même si elle constitue un sacrilège puisque je m’attaque à « l’icône des medias », à l’idole des jeunes et des moins jeunes. Je vous demande pardon, mais je ne puis me taire quand mon esprit critique est bafoué, quand on veut m’imposer une image de vous non conforme à la réalité.  Avant de m’indigner, Monsieur Hessel, comme je suis sartrienne –étant sartrien vous-même, vous me comprendrez- je me devais d’exercer ma liberté, donc de privilégier la réflexion. Je puis maintenant donner libre cours à mon indignation, comme en témoigne cette lettre, et j’ose espérer que le Comité du Nobel réfléchira à deux fois avant de vous accorder ce prix.

 

Mais par ailleurs, à en juger par certains de ses choix dans le passé, entre autres Roosevelt, Arafat (tout commentaire me semble inutile), Mohamed El Baradeï (Un Prix Nobel qui semble désireux de partir en guerre contre Israël) et le dernier en date, Obama, je ne devrais nullement être surprise si on vous l’accordait. Et vous le méritez assurément pour avoir réussi à gagner tellement d’adeptes à votre cause, pour avoir œuvré à la délégitimation d’Israël, pour la haine obsessionnelle d’Israël qui vous anime. Et comme, de surcroît,  la Norvège ne fait pas partie des rares amis d’Israël, il ne serait nullement surprenant que le Comité du Nobel, qui est norvégien, choisisse de récompenser un des plus farouches détracteurs d’Israël.

 

Autrefois, selon les volontés d’Alfred Nobel, le jury était censé attribuer ce prix «  à la personnalité ayant le plus contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix ». Ce sont là 3 critères qui, de toute évidence, ne sont plus respectés depuis bien longtemps.

 

Certes, depuis 2005, des changements ont été apportés aux critères de sélection. Sur Wikipédia, on peut lire que « le Comité Nobel a affirmé publiquement que le prix ne reviendrait plus qu’à des personnes, groupes ou organismes qui auront engagé leur existence au service des droits de l’homme, de la promotion du modèle démocratique ainsi que de la défense des voies de la diplomatie ». Et évidemment,  il pourrait être décerné à celui qui aurait réussi à résoudre un conflit international.

 

Quels que soient les critères qu’on choisisse, ceux de Nobel ou ceux de 2005, vous n’en remplissez pratiquement aucun. À moins que, depuis l’Opération Plomb durci, le Comité n’ait jugé bon d’en choisir d’autres en fonction de la situation internationale, critères qui pourraient se résumer ainsi : Israël, Israël et encore Israël.

 

LES CRITÈRES VOULUS PAR ALFRED NOBEL

 

1. Le rapprochement des peuples  En effet, parlons-en. Au lieu de les encourager à cesser le terrorisme, vous encouragez les Palestiniens à poursuivre la lutte. En même temps, vous travaillez à susciter un mouvement d’empathie pour le peuple palestinien, de préférence à l’échelle planétaire. Et pour ce faire, vous les présentez comme les victimes du méchant Israël et de cette armée de brutes que sont les soldats de Tsahal. Le tableau que vous brossez du conflit israélo-palestinien, c’est le combat de David contre Goliath, le combat du Bien contre le Mal. Ce que vous espérez en fait, c’est une condamnation généralisée d’Israël. Et comme les Palestiniens se complaisent dans ce rôle de victimes dans lequel vous et l’Occident les soutenez, ils préfèrent encore que la paix n’ait pas lieu. Dans le mouvement de sympathie dont ils jouissent, ils se prennent à rêver d’une Palestine qui inclurait Israël, d’un territoire judenreit (libre de juifs).

 

En parlant de « l’intransigeance » de l’État d’Israël et de son « comportement débridé », pour reprendre vos propres termes, en dépeignant Israël comme un agresseur qui bafoue le droit international, vous incitez à la haine, vous excitez les passions, vous contribuez non pas au rapprochement des peuples, mais à la division.

Hessel, homme de paix ! Par votre propagande anti-israélienne, vous avez anéanti tout effort de paix. Et vous le savez !

 

Que vous soyez indigné par l’existence de ce petit pays, c’est votre droit, je ne le conteste pas. Mais que vous mettiez tout en œuvre et que vous vous serviez de vos titres pour que le choix de votre « motif d’indignation » devienne universel, me scandalise.

 

Si vous aviez été un co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ou à tout le moins un défenseur de cette Déclaration, vous n’auriez certainement pas été un des signataires du mouvement BDS. Or non seulement vous avez transgressé la loi qui interdit le boycott – ce qui vous a valu d’être mis en examen le 24 septembre 2010 pour « incitation à la haine raciale »- mais vous avez jugé bon d’encourager les gens à en faire autant. Et vous ne prônez pas seulement le boycott économique, mais également le boycott universitaire et culturel. Excellent moyen de rapprocher les peuples, en effet, surtout quand on sait que la culture est le moyen par excellence pour se connaître et se comprendre! Bravo, Monsieur Hessel ! Et à ce titre, je comprends que vous soyez nominé pour le Nobel de la paix .

 

Votre tâche a toujours consisté à monter les Palestiniens contre Israël, à jeter de l’huile sur le feu. Pourtant, il vous aurait été facile de travailler au rapprochement entre les peuples si vous l’aviez voulu. Pourquoi n’avez-vous pas usé de votre influence pour convaincre l’Autorité palestinienne d’accorder dans ses programmes d’histoire une place, même minime, à l’enseignement de la Shoah ? Pourquoi ne lui demandez-vous pas d’interdire l’apologie de la violence ? Peut-on œuvrer au rapprochement entre les peuples sans condamner la diffusion à la télévision palestinienne de spectacles appelant au djihad ? Pensez-vous qu’on puisse rapprocher les peuples israélien et palestinien quand le ministre du culte, nommé par Abbas, se réfère au Coran et qu’il décrète à propos du conflit : « Allah nous a ordonné le Ribat sur cette terre bénie. Nous devons respecter le commandement d’Allah. »

 

Alors, pour vos efforts en matière de rapprochement des peuples, en effet, vous méritez le Prix Nobel de la paix !

2. La suppression ou réduction des armées permanentes  Ah ! on peut dire que vous remplissez ce critère si on se limite à l’armée d’Israël puisque l’existence même de Tsahal vous semble inacceptable, que vous la dépeignez comme une armée de brutes sanguinaires. « Israël assure sa survie par l’écrasante supériorité de ses armes », dites-vous. Et pourtant, vous n’ignorez pas les déclarations des dirigeants arabes qui, depuis 48, proclament haut et fort qu’ils vont anéantir l’État d’Israël. Et vous auriez aimé qu’Israël ne se dote pas d’un armement sophistiqué, qu’il se laisse écraser par ses ennemis !

En revanche, je ne crois pas vous avoir entendu condamner les membres du Hamas – à moins que cette prise de position ne m’ait échappé- pour leur recours à la violence.

 

Alors, pour vos prouesses verbales en ce qui concerne Tsahal, on devrait, en effet,  vous remettre le Prix Nobel de la paix !

 

3. La réunion ou la propagation des progrès pour la paix. Les progrès pour la paix ? De ce qui précède, de la promotion que vous faites du boycott, il découle nécessairement que vous n’êtes nullement en faveur des progrès pour la paix.

C’est en vain que je cherche les gestes que vous avez posés pour la paix, pour l’union entre les peuples, je n’en vois guère, à moins que ma mémoire ne me joue de sales tours et que mon indignation ne me fasse oublier les efforts sans doute louables que vous avez entrepris pour régler le conflit israélo-palestinien.

 

Pourtant, les gestes à poser pour la paix ne manquent pas. Ainsi, comme vous prétendez défendre les droits de l’homme, ne vous est-il jamais venu à l’esprit de rencontrer Ismaël Haniyeh pour lui demander de renoncer à la Charte du Hamas qui préconise rien de moins que la disparition de l’État d’Israël ? C’eût été un geste courageux de votre part, mais je comprends que vous n’osiez pas porter la moindre critique sur les idéaux du Hamas, même s’ils sont totalement incompatibles avec la paix ou avec votre soi-disant humanisme.

 

Alors, pour les gestes que vous avez posés pour la paix au Proche-Orient , mais que j’ignore, vous méritez le Prix Nobel de la paix !

 

Ecouter Dora Suite logo radio shalom

LES NOUVEAUX CRITÈRES DE SÉLECTION

 

1. Une existence au service des droits de l’homme : On prétend que vous avez consacré votre vie à la défense des droits de l’homme, que vous êtes un infatigable militant pour la paix. On oublie de préciser que votre prise de position se limite aux droits des Palestiniens, que ceux des habitants du Darfour, des minorités chrétiennes dans les pays arabes, des femmes, des Tibétains victimes d’un ethnocide, etc. , ne font nullement partie de vos motifs d’indignation. Que le Hamas fasse arrêter 150 femmes pour sorcellerie et que plusieurs soient exécutées est un événement sans importance à vos yeux.

 

Quant au droit des Israéliens à vivre en paix sur la Terre de leurs ancêtres, vous le leur déniez tout simplement. Et le droit des enfants des villes du Sud d’Israël à pouvoir fréquenter l’école sans risquer leur vie  n’est pas inclus dans les droits de l’homme.

 

Est-il permis, Monsieur Hessel,  quand on se dit militant pour la paix, d’ironiser comme vous l’avez fait sur les tirs de roquettes qui frappent ces enfants et de prétendre qu’ils ne font qu’obliger « quelques enfants à courir très vite dans les abris ». Vous me répondrez que ces tirs n’ont pas fait un grand nombre de victimes. Mais qu’importe le nombre ! Allez-vous leur reprocher de se protéger pour qu’il y ait le moins de victimes possible ? Peut-être bien… Dites-moi simplement, Monsieur Hessel, si vous jugez normal que des enfants se rendent à l’école avec la peur au ventre.

 

Quand on vous dit militant des droits de l’homme, on oublie toujours d’ajouter que votre défense est très sélective, que vous osez, Monsieur Hessel, dénier à Israël un droit fondamental : le droit à l’auto-défense. Ce « mur » qui a fait couler tellement d’encre n’est rien de plus qu’une barrière de sécurité érigée par l’État d’Israël pour protéger ses habitants des attentats-suicides. Ne trouvez-vous pas normal qu’il incombe à un gouvernement de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité de ses habitants ?  

 

Dites-moi donc, Monsieur Hessel, à moi qui ignore vos combats, quels sont ceux que vous avez menés pour la défense des droits de l’homme. Sans doute y en a-t-il puisque vous avez été proposé pour le Nobel de la paix.

 

Pour votre défense acharnée des droits des Palestiniens et pour votre refus du droit d’Israël à se défendre, le jury ne peut trouver meilleur candidat au Nobel de la PAIX !

 

2. La promotion du modèle démocratique  Voulez-vous me rappeler quels sont les pays dans lesquels vous vous êtes rendu pour faire la promotion du modèle démocratique? Non seulement je ne crois pas que vous ayez œuvré inlassablement pour la démocratie, mais j’ai l’impression que les régimes dictatoriaux, la mentalité extrémiste et la charia ne semblent nullement perturber votre sens des valeurs. Vous flirtez joyeusement avec le Hamas qui, à ma connaissance, n’a rien d’une démocratie.

 

Alors, pour votre neutralité dans la promotion du modèle démocratique afin d’éviter le choc des civilisations, le Comité doit vous remettre le Prix Nobel de la paix !

 

3. La défense des voies de la diplomatie  Vous avez eu, certes,  une carrière de diplomate, mais je ne crois pas que vous vous soyez distingué en privilégiant les voies de la diplomatie pour le règlement des conflits, surtout pas en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Au contraire !  Vous faites la promotion du boycott (vous êtes un des signataires du mouvement BDS), non pas à l’égard des pays qui ne respectent pas les droits de l’homme, mais à l’encontre de la seule et unique démocratie au Moyen-Orient.

 

Vous êtes même allé jusqu’à intervenir auprès du ministre de la justice pour que ne soient pas punis les partisans du boycott. Est-ce là ce qu’on appelle la voie de la diplomatie ? Et c’est à vous que pourrait revenir le Prix Nobel de la paix ! J’avoue que je suis sidérée.

 

Au lieu de chercher à expliquer le pourquoi du comment, de bannir les jugements de valeur et les idées toutes faites, au lieu de faire des suggestions pour une solution à ce conflit qui dure depuis  63 ans, vous vous lancez dans une condamnation sans appel d’Israël,  vous avez divisé la région en 2 camps adverses : celui des colonisateurs et celui des colonisés. Vous êtes entré dans une guerre de mots et d’images, une guerre opposant le bon et la brute.

 

Vous prônez même le terrorisme qui vous semble être la conséquence inéluctable du désespoir auquel Israël a acculé les Palestiniens. "Je pense bien évidemment que le terrorisme est inacceptable, dites-vous, mais lorsque l'on est occupé avec des moyens militaires infiniment supérieurs aux vôtres, la réaction populaire ne peut pas être que non-violente". Et comme vous n’abordez jamais le sujet de la glorification des terroristes par l’Autorité palestinienne, j’en conclus que vous l’approuvez.

 

Et vous vous réclamez de la non-violence ! Est-ce ainsi que « l’homme de paix »  défend les voies de la diplomatie ?

 

Vous qui êtes très apprécié du Hamas et qui avez vos entrées dans ce gouvernement, pourquoi n’avez-vous pas tenté de le convaincre que la paix a bien meilleur goût que le terrorisme ou le boycott ? Pourquoi n’avez-vous pas tenté, grâce à vos contacts très privilégiés, d’obtenir ne fût-ce qu’une rencontre, je dis bien une seule rencontre, avec Guilad  Shalit, ce citoyen français dont  la France se désintéresse ? Certes, vous et Régis Debray avez, dit-on, rencontré Ismaël Haniyeh pour soi-disant évoquer la détention de Guilad Shalit, ce à quoi le chef du Hamas vous aurait répondu qu’il faisait ce qu’il pouvait, mais qu’il ne pouvait pas tout. Et sa réponse, de toute évidence, vous a satisfait !

 

Pourquoi n’avez-vous pas tenté de convaincre l’Autorité palestinienne d’accepter les conditions énoncées par la communauté internationale pour la reprise des pourparlers de  paix, à savoir l’engagement à la non-violence, la reconnaissance d’Israël et l’acceptation des accords et engagements précédents, incluant la feuille de route ? Vous qui savez si bien élever le ton pour condamner Israël, pourquoi ce silence face au Hamas ou à l’Autorité palestinienne ? Craignez-vous de perdre le soutien de la communauté internationale et de redevenir le « sale Juif » ?

 

Permettez-moi donc de vous dire, Monsieur Hessel,  que je ne vois pas en quoi vous avez défendu les voies de la diplomatie : en vilipendant Israël, vous ne choisissez pas le chemin de la paix, vous envenimez le conflit, vous le perpétuez et nuisez à tout espoir d’une coexistence pacifique.

 

Mais pour avoir justifié l’injustifiable, à savoir le boycott et le terrorisme, on vous doit bien une récompense : le Prix Nobel de la paix !

 

 

Monsieur Hessel, quand vous choisissez de militer exclusivement pour les droits des Palestiniens, vous me conduisez nécessairement à mettre en doute votre engagement : à mes yeux, il y a là quelque chose de suspect qui me fait dire que ce choix n’est nullement dicté par la compassion que vous inspire sa situation.

 

En réalité, Monsieur Hessel, ce n’est pas tant la cause palestinienne qui vous intéresse – si tel était le cas, il existe des causes bien plus désespérantes -cette cause vous est chère car elle vous permet de donner libre cours à la haine aveugle et terrible que  vous vouez à Israël depuis 1967, en fait depuis que les Israéliens ont gagné une guerre de façon inacceptable à vos yeux : « en une matinée ». Elle vous permet de diaboliser cet État et d’avoir autour de vous tout un « fan-club » pour vous applaudir. D’ailleurs, on ne vous a jamais entendu défendre les droits des Palestiniens qui vivent au Liban et en Syrie. Pourtant, leur sort n’est guère enviable 

 

En réalité, Monsieur Hessel, vous n’avez aucun désir de voir ce conflit se résoudre car il est à la source de votre notoriété et, même si vous savez que la fin est proche, vous avez toujours besoin d’être adulé.  Sans ce conflit, auriez-vous vendu 1 million d’exemplaires de votre opuscule ? Jamais, et vous le savez mieux que quiconque. Et sans ce conflit, vous n’auriez aucune chance de remporter avec le Nobel la coquette somme de 1,2 million d’euros.

 

En réalité, Monsieur Hessel, ce n’est pas tant vous que je dois incriminer que les medias qui vous ont porté aux nues et qui ont fait de vous une icône. Sans les medias qui vous présentent régulièrement comme corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme – ce que vous n’êtes pas – et qui vous invitent sans que jamais un journaliste n’ose réfuter vos propos,  et sans les personnalités qui ne cessent de vous encenser, vous ne connaîtriez certainement pas la notoriété dont vous jouissez aujourd’hui et Israël, à votre grand désarroi, ne vivrait peut-être pas cette remise en cause de son existence. 

 

Il n’en demeure pas moins, Monsieur Hessel, que j’ai du mal à comprendre que le succès fasse perdre la tête à un vieillard qui devrait, tout au moins par respect pour ses grands-parents juifs et pour tous ceux qui ont péri dans les chambres à gaz, sinon défendre l’État d’Israël, du moins éviter de faire partie de ses plus farouches détracteurs.

Si le Nobel de la paix devait vous être attribué– ce qui est une éventualité- j’en conclurai que la condition sine qua non pour être proposé pour ce prix consiste d’abord à être dans le vent, à ne pas exprimer une opinion contraire à celle qui prévaut en matière de conflit au Moyen-Orient. On pourrait alors énoncer les critères suivants :

 

Être pour la paix, c’est manifester un engagement sans faille aux côtés du peuple palestinien et afficher ouvertement son antisionisme en posant des actes qui traduisent bien la haine que l’on éprouve pour Israël.

 

Être pour la paix, ce n’est pas « créer des liens » entre les peuples pour favoriser une meilleure connaissance indispensable pour que naisse l’amitié, non être pour la paix, c’est  inciter à la haine contre le peuple juif

 

Être pour la paix, ce n’est pas comme le préconisait Kant, « s’assurer que les lois découlent de la raison et soient universelles, c’est-à-dire bonnes pour tous tant que le contexte est le même », être pour la paix, c’est encourager la politique deux poids deux mesures quand il s’agit d’Israël.

 

Être pour la paix, c’est défendre le droit de chacun à vivre en paix, à l’exception des Israéliens.

 

Être pour la paix, c’est propager des mensonges, c’est répéter ad nauseam ce qu’on entend  sans même chercher à en vérifier la véracité (Rapport Goldstone sur l’Opération Plomb durci)

 

Et bien, si être pour la paix c’est se comporter comme Stéphane Hessel, je préfère encore être pour la guerre. Et dire que le vœu d’Alfred Nobel était que les revenus de sa fortune soient « distribués chaque année à titre de récompense aux personnes qui, au cours de l’année écoulée, auront rendu à l’humanité les plus grands services » !

Ce n’est que le 10 décembre 2008, donc 60 ans après sa signature, que vous avez été contraint, lors d’une interview sur le site de l’ONU, de révéler la vérité et de déclarer : «  Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. »


Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories