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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 10:34

 

Logo - Gaza vous avez dit blocus

 

La CIMADE en bateau

par Paul Lémand 
© 
primo-info, 13-02-2011

Au moment où nous écrivons ces lignes, la CIMADE participe à un appel général à la mobilisation en faveur d'un bateau pour Gaza.

La CIMADE est cet organisme né pendant la guerre au sein du protestantisme et qui s’est illustré dans un combat courageux contre le racisme. 

Le 18 octobre 1939, à Bièvres, les dirigeants du CIM créent la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués) pour venir en aide aux réfugiés de l’Allemagne nazie.

Lors de l’Occupation, la CIMADE prend part au sauvetage de milliers de Juifs en fournissant des faux papiers et en organisant leur passage en Suisse. 

Cela conduit aux thèses du groupe de Pomeyrol en 1942, traitant notamment, des rapports de l’Église et de l’État, du respect des libertés individuelles, de l’antisémitisme. 

L’une des maximes qui sort de cette rencontre fondatrice est la suivante : « Tout en acceptant les conséquences matérielles de la défaite, l’Église considère comme une nécessité spirituelle la résistance à toute influence totalitaire et idolâtre. »

C’est beau comme du Hessel, lequel a d’ailleurs considérablement pompé sur l’histoire de la résistante protestante pour rédiger son fameux « Indignez-vous », ce petit opuscule, digne d’un catéchisme de 1° année et qui est au combat contre l’injustice ce que Vivagel est à la gastronomie. 

La CIMADE, qui partage son combat entre l’accueil des migrants en France et quelques actions à l’étranger, est membre fondateur de la « plate-forme des ONG françaises pour la Palestine ». C’était en 1995.

Elle y côtoie de sombres officines de résistance palestinienne au discours antisémite avéré et d’autres associations dont le seul but n’est absolument pas la Paix au Proche-Orient mais la disparition d’Israël en tant que nation. 

La CIMADE est également membre de la Fédération Protestante de France. C’est à ce titre qu’elle lui demande aujourd’hui de se positionner sur l’appel « Un bateau français pour Gaza ». 

Cet appel rédigé par un certain Alain Bosc, bon protestant, et président de la Cimade Île-de-France, va être examiné par le Conseil de la Fédération. 

Alain, fils du remarquable Jean Bosc, pasteur engagé, théologien apprécié, enseignant et cofondateur du journal Réforme, souffre certainement du syndrome dynastique propre aux élites protestantes. 

Ce sont des gens comme eux qui ont, durant des années, surfé sur la notoriété de leur père pour squatter à peu près tous les postes décisionnels au sein de l’Église Protestante, laquelle a souvent oublié que la foi, l’intelligence et la compétence n’étaient, en aucun cas, transmissibles de génération en génération.

Cela fait des années que la CIMADE insiste auprès des autorités protestantes pour que celles-ci interviennent dans ce conflit.

Dans son courriel adressé aux responsables protestants, Alain Bosc plaide avec vigueur pour l’opération, utilisant en cela le kit de propagande généreusement mis à disposition par la plate forme. 

Pour que cette campagne prenne de l’ampleur, nous avons besoin du soutien explicite d’un grand nombre de personnalités. C’est pourquoi je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous soumettre le texte d’appel ci-joint et vous demander si vous acceptez de la signer personnellement. 

On peut trouver l’appel en question sur le site « Un bateau français pour Gaza »http://www.unbateaupourgaza.fr.

Le départ de cette flotille de la liberté est prévu pour le mois de Mai 2011. 

Seulement, Alain Bosc a recours au mensonge et à l'approximation pour mobiliser les énergies. 

Selon lui et ce communiqué, la flotille de la liberté aurait été arraisonnée en haute mer par l’armée israélienne. Faux ! L’interception a eu lieu dans les limites légales reconnues par le droit maritime international. 

Alain Bosc ne peut ignorer que la première flottille a été organisée par un mouvement islamiste turc proche du Hezbollah et d’autres mouvements terroristes. 

Alain Bosc ne peut ignorer que, parmi les membres de cette flottille, il y a quelques éditeurs turcs richissimes dont le fonds de commerce est l’édition d’un bestseller en Turquie. Il s'agit du livre le plus vendu dans ce pays dont on loue d’ordinaire la modération, à savoir Mein Kampf, d’un certain Adolf Hitler. 

La CIMADE ignore, ou fait semblant d’ignorer que la plate-forme dont elle fait partie comprend également le CBSP (Comite de bienfaisance et de secours aux Palestiniens) qui n’est autre que la vitrine légale du Hamas. Le logo de cette organisation est significatif : Israël est rayé de la carte. 

La CIMADE, en signant l’appel pour un bateau français pour Gaza co signe un texte violemment partisan attribuant la souffrance des habitants de Gaza au seul Israël. 

Parce que la CIMADE, d'ordinaire si pointilleuse sur la question des frontières, ignore que Gaza a une frontière avec l'Egypte. 

Normalement, rien n'interdit à ce pays de commercer librement avec Gaza. Si l'Egypte ne l'a pas fait, ce n'est pas fatalement à cause du régime Moubarak mais parce que l'idéologie mortifère du Hamas interdit tous dialogues et échanges avec une entité non islamiste. Le général Suleiman, grand patron des négociations a dû, à plusieurs reprises, taper du poing sur la table, sans succès.

Pas un mot sur les violences exercées par les autorités religieuses de cette enclave sur sa propre population, les enfants et les femmes. 

La CIMADE, préoccupée par le sort des réfugiés, ne veut pas voir que ces réfugiés perçoivent à eux seul 545 millions de dollars par an, ce qui fait 181 000 dollar par an et par réfugié.

Combien perçoivent un réfugié d’Haïti, du Soudan, du Darfour ? Quel est le budget qui leur est consacré ? 

545 millions de dollars, c’est le budget de l’UNWRA, l’agence de l’ONU consacrée aux seuls réfugiés palestiniens. Les États membres de l’Union Européenne en paient 59%, les États-Unis 34% et les 22 pays de la Ligue Arabe 4% 

Le PIB dans les Territoires de l’Autorité palestinienne est de 2 000 dollars par tête. C’est cent fois plus que bien des pays d’Afrique et dix fois plus que la plupart des pays arabo-musulmans.

L’espérance de vie y est de 74 ans et la mortalité infantile de 33 pour mille. Enfin, le taux d’alphabétisation atteint 92,8% et celui de la croissance 7,88%. Des chiffres qui laissent rêveur au regard de la situation de son voisin l'Egypte et de la plupart des pays africains. 

Le total des biens entrés dans la bande de Gaza en 2009, via Israël a augmenté de 900% par rapport à 2008 : 5.300 camions d'aide humanitaire contre 606 l'année précédente. Le chiffre est en constante augmentation.

A l'arrivée au port

Lorsque cette flottille arrivera à bon port, les dignes représentants du protestantisme français pourront visiter Gaza et ses environs. On leur montrera force destructions et misère. 

Afin qu’ils repartent convaincus du bien-fondé de leurs actions, on les fera dormir dans des lits de fortune à la belle étoile dans un campement improvisé. 

Pour ceux qui, parmi eux, disposeront d’un petit pécule destiné au tourisme, nous leur conseillons de cliquer ici (http://www.rootsclub.ps/services.php) et de réserver leur chambre immédiatement. 

Primo leur offre même une visite touristique de Gaza. Lire ici et ici et et Ici avec vidéos

Une précaution, toutefois : Faire dès maintenant des économies. Le séjour dans les hôtels de luxe à Gaza est extrêmement onéreux. 

Les paroles fondatrices de la CIMADE résonnent encore à nos oreilles : « l’Église considère comme une nécessité spirituelle la résistance à toute influence totalitaire et idolâtre ». 

Il y a, dans la fascination de la CIMADE pour Gaza, une idolâtrie pavlovienne, celle qui consiste à s’ériger des statues devant lesquelles se prosterner. 

Cela permet de faire l’économie de la réflexion et d’éviter de choisir ainsi ses compagnons de combat.

Aider les Gazaouites est une impérieuse nécessité, tout le monde en sera d’accord. 

S’allier pour cela à la pire idéologie rétrograde pour justifier son action est une faute majeure. Ce drame mérite autre chose que les discours simplificateurs de la CIMADE et de ce soit-disant collectif des ONG.

Se rendre complice d’un mouvement violent qui a tué, estropié des milliers d’opposants depuis qu’il a pris le pouvoir par la force est contraire aux buts fixés par les fondateurs de la CIMADE. 

Affirmer que cette opération est une lutte contre l’occupation israélienne est contraire à toute logique car Israël est sorti de Gaza en 2005, pour ne plus y revenir. 

Donner ainsi un satisfecit au moment même où le mouvement islamiste réprime dans la violence toute manifestation des jeunes de Gaza revendiquant plus de liberté relève d’un cynisme et d’une incompétence pire que celle du Quai d’Orsay. 

Et ce, au moment où les peuples arabes se mobilisent contre leurs dictatures ! Belle performance !

Oui, Israël aurait pu mieux faire, aider un peu mieux, un peu plus largement la population de Gaza. 

Mais il est délicat de demander à des citoyens un effort financier en faveur d'un "pays" qui ne cesse de vous envoyer des missiles sur la figure. [NDLR et dont le suel but est de vous détruire]

Si la situation était la même en France, il n'est pas certain que notre patrie des Droits de l'Homme réagirait autrement.

Et il faudrait autre chose que des discours partisans pour espérer une amélioration de la situation.


Paul Lémand
© Primo, 13-02-2011
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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 05:53

 

Dora Marrache-copie-1

 

 

merci Dora

 

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR STÉPHANE HESSEL  (1/2)

Par Dora Marrache

 pour Radio-Shalom Montréal et   © 2011 aschkel.info 

 

Ecouter DORA >>logo radio shalom

 

 

 

Sa précédente chroniqueLA GAUCHE : UN DANGER POUR LA SURVIE D’ISRAËL



Comme ma lettre est trop longue pour être diffusée en totalité sur les ondes de Radio-Shalom, je me trouve dans l’obligation de la présenter en deux parties.

 

 

« Pour persuader, souvent la parole a plus de poids que l’or. »

Démocrite

 

Monsieur Hessel;

 

Il y a quelques jours, j’ai appris au bulletin d’information de Radio-Canada, l’arrivée  dans les librairies de votre opuscule intitulé « Indignez-vous ! », titre qui revient sans cesse comme un leitmotiv pour convaincre les lecteurs de la nécessité de se trouver un « motif d’indignation ».  Et pour les réveiller de leur torpeur sans doute, car ce titre n’est pas sans rappeler le « Réveillez-vous ! » des Témoins de Jéhovah. Les medias français nous en avaient suffisamment rebattu les oreilles pour que nous ne soyons pas le moins du monde surpris de l’arrivée de votre « livre » au Canada. Ce succès de librairie, disait-on, n’a d’égal que celui du Petit Prince. À une différence près, devrait-on ajouter, c’est que la comparaison s’arrête là. Toute comparaison avec ce chef-d’œuvre de Saint-Exupéry serait, à mes yeux,  un sacrilège.

 

A quoi le succès de votre mini - pamphlet est-il dû ? C’est la question qu’on se pose et à laquelle je vais tenter de répondre. Est-ce au titre percutant que vous avez choisi et qui se répète comme une litanie à l’intérieur du texte ?  À son prix très bas ? À la longueur du texte qui répondrait  aux attentes des lecteurs ? Au sujet qui y est traité ? À moins que ce ne soit à son auteur ?

 

De toutes ces hypothèses, il n’en est qu’une seule que je retiendrai. Le titre ? Non, parce qu’on n’achète pas un livre simplement parce que le titre nous plaît, tout comme le prix d’un livre ne justifie pas qu’on l’achète. D’ailleurs, les titres à 3 euros fourmillent, mais ne fracassent pas pour autant des records de vente. On n’achète pas un livre en fonction de ce critère, du moins pas dans mon esprit. Encore moins parce qu’il s’agit d’un texte court,  sinon les recueils de nouvelles connaîtraient le même succès.

 

En fait, on achète généralement un livre parce que le sujet qu’il traite nous intéresse ou encore parce que son auteur est un auteur connu. Dans le cas de votre « livre », certains diront que le sujet est la vraie raison de son succès. Franchement, Monsieur Hessel, en quoi votre article est-il révolutionnaire comme je l’ai entendu dire? Avait-on besoin  que vous énumériez pour nous des sujets d’indignation dans le monde ? « Dans ce monde, dites-vous, il y a des choses insupportables ». Heureusement que vous êtes là, Monsieur Hessel, pour nous mettre sous les yeux toutes ces choses que nos yeux ne voient pas !

 

Les Français qui sont montés aux barricades pour protéger leur retraite s’étaient indignés avant même que vous ne le leur conseilliez. Combien de gens se sont portés également à la défense des Sans-papiers sans même avoir lu votre opuscule,  et je dirais même sans vous connaître ? La course « au toujours plus » ? Bien avant que vous n’en parliez, d’autres se sont révoltés et ont opté pour « la simplicité volontaire». Ne croyez-vous pas que nous sommes en mesure, sans aide extérieure de porter un jugement sur les nombreuses injustices à travers le monde, et de nous indigner ? Vous savez pertinemment que vous n’apportez strictement rien de nouveau, que ce que vous dites a été dit et redit. Mais j’en viens à me demander si les medias, aveuglés par votre notoriété, ne se sentiraient pas obligés de faire l’éloge de votre article, peut-être même sans l’avoir lu.

 

D’ailleurs, s’il est un sujet qui devrait susciter votre indignation au plus haut point, c’est le sort des enfants dans le monde, et ce quelles que soient leur race, leur couleur de peau ou leur religion. Voyez-vous, à travers la répartition inéquitable des richesses, répartition que l’on ne peut imputer dans bien des cas qu’à Mère Nature, je ne retiens qu’une seule et unique conséquence: les enfants. Les enfants défavorisés en qui je ne peux m’empêcher de voir, comme le disait si bien Saint-Ex en regardant un enfant de travailleurs, « Mozart qu’on assassine » .

 

Votre « motif d’indignation », dites-vous, c’est Israël, et je crois que, comme beaucoup de lecteurs, c’est tout ce que j’ai retenu de la lecture de votre pamphlet. Je vous entends m’objecter qu’il ne s’agissait pour vous que de donner un exemple. Vous ne pouviez pas mieux choisir, M. Hessel ! Ce minuscule État est devenu – je ne vous apprends rien - le bouc émissaire du monde Vous savez que c’est le sujet d’actualité, celui qui fait couler beaucoup d’encre, vous n’avez pas même besoin de vous étendre sur le sujet puisque beaucoup de vos admirateurs sont gagnés à vos idées et que votre objectif est de les inviter à manifester davantage leur réprobation vis-à-vis d’Israël.

 

Je reste convaincue que c’est à vous et à votre « motif d’indignation » que votre plaquette doit son succès. En effet, cet opuscule pas plus long qu’une chronique, voire même plus court, n’aurait jamais été le livre le plus vendu, et n’aurait peut-être jamais trouvé d’éditeur, n’eût été le nom qui figure sur la couverture. Un nom à tout le moins très évocateur pour tous ceux qui s’intéressent aux griefs que l’on porte contre Israël, et inutile de préciser que ceux-là  se comptent par centaines de milliers. Je dirais même que si votre pamphlet avait été traduit dans d’autres langues, entre autres en arabe - il le sera certainement, ce n’est qu’une question de temps – vous connaîtriez un succès planétaire que vous envieraient tous les Prix Nobel.

 

En quoi votre nom est-il garant d’un succès de librairie ? Vous n’êtes ni un auteur de best-sellers comme Marc Lévy ni un auteur dont l’œuvre a été couronnée par des prix littéraires, ce qui expliquerait de telles ventes.  Alors, en quoi votre personnalité a-t-elle contribué au succès de ce minable pamphlet qui n’en est même pas un ?

En répondant à la question, je vais vous permettre de constater, Monsieur Hessel, que j’ai retenu la leçon que vous donnez et que j’ai suivi vos conseils : je me  suis trouvé un sujet d’indignation, un sujet hors des sentiers battus, je vous le concède, un sujet que vous n’avez sans doute pas même envisagé. Voyez-vous, Monsieur, je n’ai point eu besoin de m’interroger, vous m’avez fourni un sujet  qui suscite mon indignation  et il porte un nom : Stéphane Hessel.

 

Bien sûr, j’ai conscience que je ne pourrai peut-être le partager qu’avec moi-même, je suis consciente que je vais m’attirer les foudres de tous vos admirateurs pour ne pas dire vos adorateurs. Mais j’ai choisi, dans la situation actuelle, de ne pas rester neutre, j’ai choisi de m’engager. Certes, je n’ai pas la prétention de vous faire concurrence – de toute façon ce serait difficile dans le cadre du sujet que j’ai choisi - mon but est simplement de profiter des ondes et de sites en ligne pour tenter de convaincre de rares auditeurs ou lecteurs que vous n’êtes pas l’homme pour lequel vous passez. On me dira que c’est peine perdue, que vous avez des millions de lecteurs qui ne jurent que par vous. Cela s’entend, mais je ne resterai pas pour autant les bras croisés

 

Alors, puisque j’avance que le succès de ce livre s’explique par son auteur, qui êtes-vous donc Monsieur Hessel ?

 

1. Vous passez pour un co - rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme aux yeux d’un grand nombre de vos admirateurs qui se sont fiés à ce que disent de vous les medias ;

2. Vous vous présentez comme Juif, ancien résistant et rescapé des camps de Buchenwald et de Dora ;

3. Vous vous dites pacifiste convaincu ;

4. Vous êtes un détracteur acharné de l’État d’Israël et en même temps un ardent défenseur des Palestiniens.

 

Tous ces ¨titres¨ ont suffi à faire de vous l’enfant chéri des medias, et expliquent le véritable triomphe qu’a connu votre livre.

 

Or, de ces titres dont vous vous affublez - ou dont on vous affuble - seuls sont incontestables ceux  d’ancien résistant et de détracteur de l’État d’Israël. Pour tous les autres, vous vous comportez, pardonnez-moi le mot, en usurpateur. Comme vous pouvez le constater, je n’ai pas la langue de bois, le langage politiquement correct n’est pas mon fort.

 

1. Stéphane Hessel, co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Je suis indignée de voir un homme, qui a atteint un âge vénérable, tromper le monde en laissant croire, des années durant,  qu’il est un co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Ce n’est que le 10 décembre 2008, donc 60 ans après sa signature, que vous avez été contraint, lors d’une interview sur le site de l’ONU, de révéler la vérité et de déclarer : «  Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. »

Cette confession est on ne peut plus claire, et je ne m’explique pas pourquoi vous avez attendu si longtemps avant de la faire, ni pourquoi les journalistes persistent à vous présenter comme un des signataires de ce texte.

 

En effet, Le 17 mai 2010, vous êtes interviewé par le magazine Jeune Afrique qui vous présente comme le co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et vous vous gardez bien de rectifier le tir.

 

Le 12 octobre dernier, on pouvait lire dans Le Nouvel Observateur « (…) Stéphane Hessel, résistant rescapé de Buchenwald et co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen ».

 

Et sur le site Rue 89, le 13 novembre 2010, que vous vous êtes engagé dans la Résistance, que vous avez été « capturé et torturé par la Gestapo, déporté à Buchenwald et Dora, avant de participer, à la Libération, à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme aux Nations unies naissantes.»

 

De deux choses l’une, soit les journalistes ignorent toujours que vous n’êtes pas un co-rédacteur dudit document, soit ils veulent continuer à vous faire passer pour tel.

 

2. Stéphane Hessel, Juif

 

Je suis profondément indignée de vous entendre dire que vous vous intéressez au conflit israélo-palestinien parce que vous êtes originaire d’une famille juive.  Que vous ayez choisi de soutenir la cause palestinienne, soit. Mais que vous justifiiez votre choix par vos origines juives me laisse tout à fait perplexe. Vous vous réclamez du judaïsme de façon ostentatoire alors que vous ne l’êtes ni par votre mère, fille d’un banquier prussien protestant, ni par votre père.  Et pourtant, vous osez déclarer, dans l’émission « Ripostes » de Serge Moati, en 2008,  « Mon  père était juif ». Or, à ma connaissance, votre père était allemand, de souche juive polonaise, certes, mais converti au protestantisme. Peut-être bien pour éviter de devoir

supporter le poids de cette judéité .

 

Je ne pourrais pas même dire que ce sont les nazis qui ont fait de vous un Juif puisque vous n’avez pas été déporté en tant que juif, mais en tant que résistant. Cela fait tout une différence, vous le savez, et c’est sans doute pourquoi vous avez eu la vie sauve et pourquoi vous n’avez pas connu l’horreur des camps. Mais je comprends que vous aimiez vous présenter comme Juif déporté, vous donnez ainsi l’image d’une victime et suscitez l’empathie.

 

Certes, nul ne met en doute votre engagement dans la Résistance, c’est tout à votre honneur et à ce titre vous suscitez mon admiration, mais ni plus ni moins que celle que m’inspirent tous ceux qui se sont engagés dans la Résistance au péril de leur vie

 

Souvenez-vous, Monsieur Hessel, de ce temps, ô pas si lointain, où vous n’auriez jamais osé dévoilé vos origines, où vous en aviez honte. Non pas que vous n’en ayez plus honte, aujourd’hui, loin de là : vous êtes un de ces Juifs habité par la haine de soi, un « self hating Jew ». Et à ce titre, vous êtes un « collabo »,  et vous n’avez même pas l’excuse d’avoir choisi de pactiser avec l’ennemi pour sauver votre vie, comme ce fut le cas de ceux de la Deuxième Guerre

 

Alors, pourquoi revendiquer une identité qui vous déplaît, que vous vous êtes employé à cacher dans le passé, que vous abhorrez et qui de surcroît n’est pas la vôtre ? Ce n’est certainement pas parce que le sort des Juifs est plus enviable aujourd’hui qu’il ne l’était autrefois.

 

En fait, vous revendiquez cette identité dans le but non avoué, mais bien réel, de donner plus de poids aux calomnies et aux fausses accusations que vous proférez contre l’État d’Israël. Quoi en effet de plus convaincant que les propos anti-juifs tenus par un Juif, surtout quand ces accusations émanent d’un Juif qui « a participé » à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme? Vous vous faites ainsi l’avocat de l’antisémitisme qui, dès lors, est justifié et légitimé, donc non condamnable.

 

Dora Marrache

Radio-Shalom Montréal

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 12:35

 

 

 

Le Diner du CRIF : encore une occasion manquée de soutenir Israël

 

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Par Jean-Marc MOSKOWICZ

 

Le Conseil Représentatif des Institutions Juives a encore manqué une belle occasion de soutenir Israël lors de son fameux diner annuel au cours duquel Nicolas Sarkozy, un prétendu ami d'Israël qui condamne sans cesse, a fait une allocution destinée à souligner l'intransigeance des israéliens dans l'échec des négociations, oubliant au passage de souligner les positions absurdes de l'Autorité Palestinienne.

 L'ensemble de la communauté juive de France  mais aussi tous ceux qui, en France , soutiennent Israël auraient aimé que le Président Richard Prasquier prennent une position ferme face à Nicolas Sarkozy pour lui rappeler que la communauté juive soutenaient largement Israël.

Au lieu de cela, dans la droite ligne de JCall que le CRIF soutient à mot couvert, on n'a entendu qu'un silence assourdissant, voire pire une forme d'acquiescement de lapolitique  du Quai d'Orsay qui tend à imputer à Israël la faute de l'échec des négociations et donc de faire de l'Etat Hébreu le seul responsable de la situation au Moyen Orient.

Rappelons que Nicolas Sarkozy avait affirmé il y a quelques semaines qu'Israël était responsable de la situation au Liban .

Ces dernières semaines le CRIF a pris un virage JCalliste épousant de plus en plus la ligne politique du Quai d'Orsay afin de faire pression sur Israël pour arriver à une pseudo paix dans n'importe quelle condition.

Exit l'appel à signer Raison Garder du CRIF du moi de mai 2010: sur le podium du rassemblement du 22 juin  2010 on ne vit que Finkelkraut et BHL, signataire de JCall, le CRIF n'ouvrant jamais ses colonnes aux signataires de Raison Garder.

De plus Richard Prasquier, son Président, n'a pas hésité à rencontrer Mahmoud Abbas accompagné d'un éminent cortège de personnalités bien connues pour ne pas soutenir Israël.

Ainsi le CRIF, qui prétend représenter la communauté juive de France, se marginalise et soutient une tendance de certains intellectuels juifs de gauche prêts à toutes les compromissions pour signer une paix improbable avec l'Autorité Palestinienne.

Ce diner représentera aux yeux de ceux qui soutiennent Israël une occasion de plus manquée de réaffirmer le droit d'Israël d'exister dans des frontières sures.

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 09:34

 

 

Qui a dit ?

 

"J'admire la ténacité" d'Abbas pour rechercher la paix. 

(1)

 

 

Celui qui trouve gagne une prochaine invitation au diner mondain du CRIF, ou dans une ambiance très, très on tape encore sur Israël pour la manigance des autres !

 


 

Moi, j'admire la tenacité de Mah'moud Abbas pour tenir un double langage et rouler ses contributeurs occidentaux dans la farine.

Mister magouille et compagnie, corrompu, manipulateur, à la limite.....

 

Mais un négationniste, travaillant sans cesse avec TENACITE, a la délégitimation de L'Etat d'Israël et de ses citoyens, menacant sans cesse ces derniers de révolte et lutte armée, ou d'attentats comme celui ou le Fatah a participé a Maalot assassinant avec barbarie des enfants. Il est appelé en Israël le boucher de Maalot.

Bourrant le crâne des enfants de mythes et de haine, préparant une nouvelle générations de fanatiques et de terroristes.

Au CRIF on admire  !

 

Le Crif et son diner, Ah ! son diner, son fameux diner !

Aschkel

 

Encore et toujours le même discours à sens unique au dîner du CRIF. Incapables du moindre mot convaincant, voire contraignant envers Mahmoud Abbas, ni l'Etat Français, encore moins le CRIF, ne peuvent s'empêcher de distordre les faits en imputant à Israël la seule responsabilité du blocus de l'AP envers toute négociation depuis deux ans. Ce dîner-parade est sans intérêt pour personne, s'il ne revient jamais qu'à l'affirmation constante de l'alliance de la même politique du Quai d'Orsay et de J.Call depuis des années. En appuyant cette tendance, issue des "élites qui pensent", et étrangère au sentiment de la "rue juive", le CRIF s'est mis à représenter les 25% de ceux qui se sont manifestés -en étant généreux et en concédant les 10% d'antisionistes convaincus qui ont rejoint J-Call-, lors des deux pétitions, en faveur des fustigateurs du vote israélien souverain et contre le principe de réalité sur le terrain.


Le Crif n'est plus ce pôle de résistance d'une certaine identité française juive, sous les "coups de gueule" de R. Cukierman, mais devenu une courroie de transmission du Quai d'Orsay, qui ne transmet plus vraiment, ou seulement de haut vers le bas. Ce Conseil est devenu l'incarnation d'une "hiérarchie de la crédibilité" visant à convaincre la presse et l'opinion que le monde tourne selon les directives du Quai. Ici, la Présidence lui demande de "convaincre Israël" de ce dont Israël est convaincu depuis 18 ans... Ou l'art de s'écouter parler.

 

Richard Prasquier n'est pas dans un rôle représentatif en n'adoptant jamais que la posture du béni-oui-oui, face au lancement d'une campagne présidentielle. Pour négocier, il faut être deux. Il est vrai qu'il deviendra de plus en plus diffcile de parler de la "Palestine" avec des dirigeants "palestiniens", de plus en plus ... Jordaniens : ICI . Une soirée de gala où tout est convenu d'avance et compassé ne peut, décidément, plus convenir qu'à ceux qui s'y partagent les joies de l'entre-soi : une "grande bouffe".

C'est une triple perte : et pour Sarkozy, avec un communauté orientée à droite, au moins depuis 2000 et qui n'entend pas de cette oreille son obstination à reprendre laes doctrines reprisées de ses prédécesseurs ; pour le CRIF, représentatif de ce qu'il veut bien. 

 

Et pour la communauté, qui compte les points et regarde ailleurs.

Gad

 


(1)lepoint

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 08:07

 

Vidéo - UK: Manifestations anti-fascistes de gauche soutenant le 'Hamas -


Affligeant d'absurdité ! 

merci Jean-Philippe

 


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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 10:07

Merci Abraham et Guitel

 

Ils menacent, terrorisent, conditionnent, falsifient, hurlent et paralysent.......

Par Abraham Azoulay

Editorial du leptithebdo

 

Standing ovation pour Gad Elmaleh  

 

Gad ne nous a pas déçus, il est venu ! Il voulait s'éclater et nous éclater, il a réussi… Cet amoureux de la liberté n'a pas, comme Vanessa Paradis, cédé aux menaces de l'Islam, à sa dictature, à son boycott d'Israël et de la démocratie. La version française de l'Islam ne supporte pas la résistance. Celui qui ne se plie pas, qui critique, conteste, suspecte ou interroge est un ennemi. Il faut donc l'é-li-mi-ner. Les démocraties du Vieux continent sont tombées dans le piège de tous ces mouvements dont l'idéal est le jumeau de celui des Frères musulmans. Cameron l'Anglais a exhorté ses collègues européens « à voir la réalité en face, que sur le sol européen de plus en plus de jeunes musulmans, pourtant nés et élevés en Europe, sont acquis aux thèses d’un Islam combattant, et se disent prêts à combattre l’Occident ».
Pour le moment ils ont rangé sournoisement bombes et ceintures explosives, sous des armes non moins meurtrières : pression, bourrage de crâne et chantage qui neutralisent ces pauvres Européens crédules et tétanisés. Ils menacent, terrorisent, conditionnent, falsifient, hurlent et paralysent. C'est ainsi qu'ils prennent le contrôle de l'Occident. L'Europe de Merkel l'Allemande ou de Cameron le Britannique manifestent encore quelques sursauts de raison, de colère et d'effroi, tandis que les autres courent aveuglément à la boucherie. Elle réalise dans un dernier souffle d'agonie à quel point elle a été dupée. Elle a cru emporter une victoire en interdisant le voile, mais elle était déjà bâillonnée après les avoir laissés agir tranquillement,  imposer leurs lois, dirigés par des chefs spirituels qui ont su les séquestrer, de l'intérieur.
Attention à celui qui condamne : il est raciste...  Mais à eux, laissez-leur l'arme de la menace, de l'insulte et de la violence, c'est ça la démocratie ! Le droit d'exprimer la haine et le dédain pour les pays qui les ont accueillis, pour leur culture et tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
  L'Egypte, la Tunisie, la Jordanie et le Liban qui tombent entre les mains des Frères du sang, c'était plutôt prévisible… mais que l'Europe et les USA les encouragent, c'est un drame, tragique, absurde… c'est l'arrivée d'un printemps aux odeurs trompeuses du jasmin, de l'obscurantisme. Les négociations de l'Islam avec l'Europe ont commencé, telles qu'elles ont déjà abouti en Egypte et ailleurs... L'Europe compose avec cette violence de la pensée unique  et ne réagit même plus : au contraire, elle tourne le dos à l'esprit de liberté, de progrès, auquel depuis toujours les Juifs ont contribué, pour se fourvoyer bon gré mal gré avec tout ce que le judaïsme rejette : l'intolérance, la haine gratuite et l'interdiction de s'exprimer.  
Oui ,Gad le Juif, est courageux. Lisez plutôt les lettres de menaces qu'il a reçues, publiées dans un journal aussi neutre que Le Monde, et vous comprendrez ce que c'est d'être Juif, d'être attaché à Israël et de venir y apporter de la joie.
Bravo Gad, par ton courage tu montres le chemin aux autres artistes, Juifs et non Juifs, qui veulent venir ici mais qui – c'est bien triste, pensent que c'est un péché, pas mignon, mais dangereux...Tu leur ris au nez et tu as raison, tu ridiculises leur boycott et tu montres par ta présence parmi nous en Israël, que tu es surtout un homme et libre.
Standing ovation aux organisateurs, Paul, Caroline et les autres de la joyeuse troupe de Shigaon, pour avoir relevé ce pari ambitieux... On sera tous présents pour tous les artistes de France que vous inviterez.


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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 07:23

 

 

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Mohamed ElBaradei dans ses propres mots

Par Dr Mitchell.G.BARD

Traduction Fabien MIKOL

© 2011 www.aschkel.info


 

Mohammed ElBaradei fut à la tête de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) de 1997 à 2009, mandat qui lui fit remporter le Prix Nobel de la Paix pour son rôle diplomatique dans la recherche d’armes de destruction massive en Irak à la suite de la chute du régime de Saddam Hussein. Il continue de jouer un rôle pivot dans la crise politique égyptienne actuelle qui a commencé en janvier 2011 et est soutenu par plusieurs groupes, dont les Frères musulmans, en tant que leader de l’opposition au gouvernement du président égyptien, Hosni Moubarak.

 

Ce qui suit est un éventail de ses commentaires sur l’Egypte, les Etats-Unis, Israël, l’Iran et la prolifération nucléaire :

 

- Sur les Frères musulmans :

 

« Sur les Frères musulmans, encore une fois, l’une des fausses fictions qui ont été créées est qu’ils viseraient à établir un Etat religieux de type iranien, qu’ils seraient extrémistes, Al Qaïda. Les Frères musulmans, vous les voyez dans la rue, ce sont des religieux conservateurs mais ils sont prêts à travailler dans le contexte d’un Etat civil sous une constitution assurant l’égalité des droits et des obligations. » Wall Street Journal, février 2011

 

« Les Frères musulmans sont d’un conservatisme religieux, mais ne sont en aucun cas des extrémistes et ne font en aucun cas usage de violence. … Il faut les inclure dans le gouvernement tout comme les groupes évangéliques aux Etats-Unis ou les Juifs orthodoxes à Jérusalem. » ABC News, janvier 2011

 

« Les Frères musulmans n’ont rien à voir avec l’extrémisme… Je leur ai tendu le bras. Nous devons les inclure. » CNN, janvier 2011

 

- Sur l’Iran :

 

« Nous avons perdu beaucoup de temps avec les « pré-conditions » de l’administration Bush aux négociations, qui stipulaient qu’ils ne négocieraient pas tant qu’on ne leur donnait pas quelque chose avant les négociations. » Huffington Post, août 2010

 

« Je ne crois pas que les Iraniens soient actuellement en train de produire des armes nucléaires. » Der Spiegel, juillet 2010

 

« De manière générale, le danger d’un Iran possédant l’arme nucléaire est surestimé. » Der Spiegel, juillet 2010

 

- Sur la paix israélo-palestinienne :

 

« Nous savons tous à quoi ressemble la solution – les frontières d’avant 1967, le partage de Jérusalem, la réinstallation des réfugiés. C’est ainsi que cela sera résolu. Non pas en créant plus d’insécurité, ni plus d’humiliation. » Huffington Post, août 2010

 

« Nous avons discuté de la paix depuis les 20 dernières années, mais aucun progrès n’est en vue pour la cause palestinienne. » Palestinian Information Center, décembre 2010

 

« Un gouvernement doit arriver au pouvoir en Israël qui respectera les frontières de 1967. » Der Spiegel, juillet 2010

 

- Sur le statut d’Israël comme Etat juif :

 

« Je ne prend pas partie sur ce sujet. » JTA, février 2009

 

- Sur le blocus israélien et la politique à Gaza :

 

« [Le blocus est] une marque honteuse sur le front de tout Arabe, tout Egyptien et tout être humain. » Al Quds al Arabi, juin 2010

 

« Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour alléger les souffrances du peuple [à Gaza]. Ouvrez les frontières, cessez le blocus ! » Der Spiegel, juillet 2010

 

« La répression n’est pas la solution. » Der Spiegel, juillet 2010

 

« Actuellement… Gaza est la plus grande prison du monde. » Foreign Policy, février 2010

 

« Gaza n’obtient que 31 des « biens essentiels » du côté israélien, alors qu’ils ont besoin de milliers de biens. Ils n’obtiennent aucun matériel de construction. Ils ont reçu 41 camions de matériels ; tout l’endroit est en ruines. Cela, pour moi, va à l’encontre de la « responsabilité de protéger », qui avait été adoptée en fanfare en 2005 par tous les dirigeants aux Nations Unies. La nécessité de séparer votre politique des besoins humanitaires et de la protection des civils est un principe établi il y a cent ans avec la Convention de la Hague et les Conventions de Genève. », Foreign Policy, février 2010

 

« La politique à l’égard de Gaza est un échec. Plus que cela, quel est le message envoyé au reste du monde arabe ? Gaza est passé par l’une des premières élections démocratiques de la région. Et ils sont réduits à la ruine et sa population meurt de faim à cause de désaccords politiques aigus entre leurs représentants élus et Israël. » Huffington Post, août 2010

 

« Plus que tout, nous devons faire cesser la violation flagrante des principes de base du droit international tels que les limitations à l’usage unilatéral de la force, la proportionnalité de l’auto-défense et la protection des civils au cours des hostilité afin d’éviter une répétition du carnage contre les civils à … Gaza. » Reuters, février 2009

 

- Sur l’attaque israélienne contre un réacteur syrien en 2007 :

 

« Ce qu’ont fait les Israéliens était une violation du droit international. Si les Israéliens et les Américains avaient des informations au sujet d’un complexe nucléaire illégal, ils auraient du nous en faire part immédiatement. » Der Spiegel, mai 2009

 

- Sur la politique égyptienne envers Gaza :

 

« Je vois un problème majeur dans le fait que [l’Egypte] continue de se rendre complice de ceux qui humilient le peuple palestinien. » Der Spiegel, juillet 2010

 

- Sur une possible frappe militaire contre l’Iran :

 

« Il serait complètement fou d’attaquer l’Iran. Cela transformerait la région en un énorme brasier, et les Iraniens commenceraient immédiatement à mettre en projet la construction de la bombe. » Der Spiegel, mai 2009

 

« La confrontation… nous conduirait absolument à un désastre. Je ne vois aucune solution militaire. La seule solution durable passe par les négociations et les inspections. » CNN, octobre 2007

 

- Sur la politique étrangère américaine :

 

« Ils doivent laisser tomber Moubarak, ils doivent se placer du côté du peuple. » CNN, janvier 2011

 

« L’Amérique est vraiment en train de pousser l’Egypte et tout le monde arabe vers la radicalisation avec sa politique idiote de soutien à la répression. » New York Times, janvier 2011

 

« Que pouvez-vous attendre d’une administration [Bush] qui – en un mélange d’ignorance et d’arrogance – est passée à côté d’innombrables opportunités diplomatiques de conduire un dialogue avec Téhéran ? Le Moyen-Orient tout entier a été transformé en désordre complet. » Der Spiegel, mai 2009

 

« Les Américains pensaient qu’ils pouvaient menacer l’Iran avec un gros bâton et le forcer à plier. Mais l’arrogance consistant à traiter un pays tel que l’Iran comme un mulet l’a conduit à durcir ses positions. » Der Spiegel, mai 2009

 

- Sur la non-prolifération nucléaire :

 

« Le gouvernement américain demande à ce que les autres nations ne possèdent pas d’armes nucléaires. Pendant ce temps, il s’arme lui-même. » Reuters, août 2003

 

« [La non-prolifération] doit commencer avec les Etats armés – les Etats-Unis, la Russie – montrant l’exemple. Ils n’ont pas montré l’exemple. Ils ont constamment envoyé des messages… qui étaient complètement le contraire de l’engagement [fait] en 1970 de s’orienter vers un désarmement nucléaire. » Academy of Achievement, septembre 2010

 

« En vérité il n’y a ni bonnes ni mauvaises armes nucléaires. Si nous ne cessons pas d’appliquer un double standard, nous nous retrouverons avec encore plus d’armes nucléaires. » Reuters, août 2003

 

« Israël est la menace numéro un au Moyen-Orient, étant données les armes nucléaires qu’il possède. » IRNA News Agency, octobre 2009

 

« Ce qui aggrave le problème est que le régime de non-prolifération nucléaire a perdu sa légitimité aux yeux de l’opinion publique arabe à cause de la perception d’un double standard concernant Israël, le seul pays de la région hors du TNP et connu pour posséder des armes nucléaires. » Reuters, février 2009

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 04:03

 

 

 


 

LA GAUCHE : UN DANGER POUR LA SURVIE D’ISRAËL (3/3)

Par Dora MARRACHE

 Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele

 

Après avoir présenté, dans la première partie de ma chronique,  un relevé non exhaustif de personnalités juives qui se disent antisionistes, j’ai tenté dans la deuxième partie d’expliquer leur comportement.  

 Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele

Dora Marrache-copie-1

 


 Ecouter Dora ->>>>>> logo radio shalom

Première partie - ICI - Deuxième partie - ICI

En réalité, ils détestent les Juifs parce qu’ils leur renvoient leur propre image, une image qu’ils vomissent, mais dont ils ne peuvent se débarrasser.

 

Pour eux, Israël est responsable du regain d’antisémitisme à travers le monde, Israël est à la source de tous les maux sur notre planète. Et Israël leur rappelle aussi que, quoi qu’ils fassent, ils ont des liens avec ce pays. Or ils récusent ces liens, tout comme ils récusent le rôle de «boucs émissaires» que les nations ont assigné aux Israéliens, ils préfèrent encore être les complices des agresseurs, donc des «collabos». Ils vont même jusqu’à rencontrer les membres du Hamas et du Hezbollah pour les assurer de leur soutien. Un député juif anglais  n’a pas hésité à établir un parallèle entre les terroristes palestiniens et les combattants du ghetto de Varsovie.

 

Peut-être aussi souffrent-ils de ne pouvoir vivre leur vie de juif, non pas qu’ils ne le veuillent pas, mais parce qu’ils sont dans une situation inconfortable qui les rend incapables de mener une vie de Juifs et d’être solidaires de leur peuple. Alors pour remédier à ce mal-être, au vide créé par l’absence de toute identité,  ils se révoltent, ils embrassent les idées de la Gauche et cherchent à se retrouver dans un événement pour se faire reconnaître. C’est le moyen qu’ils ont trouvé pour demander leur intégration, tout en sachant que, quoi qu’ils fassent, ils ne pourront s’intégrer totalement.

En fait, de même qu’aujourd’hui le monde a trouvé en Israël un nouveau bouc émissaire, il existe de nouveaux Juifs honteux.

 

Enfin, on ne peut passer sous silence une autre motivation possible : leur soif de notoriété, soif qu’ils ne peuvent étancher, comme le prouve l’expérience, que s’ils se posent en détracteurs d’Israël.

 

Force est de constater que les ennemis juifs d’Israël sont plus nombreux à connaître  la gloire que les défenseurs d’Israël, plus nombreux à être invités par des universités prestigieuses, plus nombreux à recevoir des titres. Charles Enderlin n’a-t-il pas été décoré de la Légion d’honneur ?

 

Au lieu de mettre leur art et leur savoir au service de leur nation, ces Juifs ont choisi de s’en servir pour la dénigrer. Ainsi nombreux sont, par exemple,  les cinéastes israéliens qui ont conforté les Palestiniens dans leur rôle de victimes. Yoav Shamir, Simone Bitton sont de ceux-là. Il faut dire qu’il leur suffit de produire des films attaquant Israël pour recevoir des prix, pour que la critique soit des plus élogieuses, que ce soit en Occident ou dans les pays arabes. Et ce peu importe la qualité du film. De toute évidence, ces intellectuels et ces artistes jouissent d’une grande notoriété auprès des adversaires d’Israël, qu’ils soient Chrétiens ou Musulmans.

Mais cette notoriété, ils la  paient cher puisque c’est au prix de leurs libertés qu’ils connaissent ces louanges, et surtout de leur liberté d’expression. Camus avait raison de considérer que le communisme est liberticide. Leur talent, loin de faire d’eux des hommes libres, les asservit à un parti. Pour être acceptés de leurs pairs, c’est-à-dire de la Gauche, il leur faut accepter de jouer le jeu, il leur faut embrasser les prises de position du moment, même si elles ne répondent pas à leur idéal, il leur faut proclamer avec les autres qu’Israël n’est rien de moins qu’un pays totalitaire, un pays colonialiste qui se comporte comme le faisaient les Nazis, que Tsahal est une armée de brutes dénués de sensibilité, que le pays est dirigé par des gens incompétents qui  veulent la destruction du peuple palestinien. Ils le feront parfois à leur corps défendant, uniquement parce que leur adhésion au Parti est vitale pour eux. Mieux vaut à leurs yeux être antisioniste ou antisémite que d’être anti-communiste.

 

Alors, face à tous ses ennemis, sur qui l’État d’Israël peut-il compter pour le défendre dans cette guerre d’opinions ?

 

A-t-on le droit, dans le monde d’aujourd’hui, de soutenir Israël ?

 

S’il est payant de se poser en détracteur d’Israël, en revanche, il est très risqué d’adopter la position inverse et de tenir des propos favorables à l’égard de l’État d’Israël. Il est même dangereux quand on est une célébrité de vouloir se produire en Israël, les groupes de pression se chargeant d’ailleurs de dissuader les plus déterminés. Alors, évidemment, rares sont ceux qui osent franchir le pas et affirmer

leur sympathie et leur soutien à l’État d’Israël.

 

Bien sûr, il en est quelques uns qui le font, il en est qui refusent le politiquement correct et la langue de bois, et je voudrais leur rendre hommage pour leur authenticité et pour avoir eu le courage d’adopter une position franche.

 

En tant que Canadienne, je voudrais d’abord saluer notre Premier ministre, Stephen Harper, qui , depuis qu’il est au pouvoir, accorde un soutien  inconditionnel à Israël et  lutte aussi contre toute forme d’antisémitisme. Cela lui a valu, dit-on, la perte de son siège à l’ONU. Conscient des risques qu’il prend en prenant position pour Israël, il est disposé à les assumer.

 

Il faudrait également souligner la position de l’ancien chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, qui mérite aussi notre admiration. “Le monde occidental est ce qu’il est grâce à ses racines judéo-chrétiennes. Si l’élément juif, dans ces racines, est brisé, et si Israël est perdu, alors nous sommes perdus aussi », avait-il déclaré. Citons aussi une autre de ses phrases que les Juifs n’oublieront jamais, un phrase qui a fait le tour du monde : « Si Israël tombe, nous tombons tous ».

 

Il a fondé « Les Amis d’Israël », avec l’aide de plusieurs personnalités parmi lesquelles figurent l’ex Premier ministre d’Irlande du Nord et récipiendaire du Prix Nobel de la paix en 1998, David Trimble ;  et  l’ex-Ambassadeur aux Nations-Unies, John Bolton. Le but de ce mouvement est d’agir contre le mouvement de délégitimation de l’État d’Israël qui gagne du terrain.

 

D’autres personnalités se posent en défenseurs de l’État d’Israël, que ce soit la députée Maria Luisa Aldim de Lisbonne, Jean-Patrik Grumberg,  Schmuel Trigano, Alain Finkielkraut, et Bernard-Henri Lévy. Certes, ces deux derniers ont apposé leur signature au bas de JCall, mais, à mes yeux,  ils ne font pas partie de ces Juifs anti-juifs. Peut-être même regrettent-ils leur prise de position, peut-être est-ce un vif désir de trouver une solution à ce conflit interminable qui leur a dicté ce choix. Quoi qu’il en soit, je ne puis les comparer aux membres de l’UJFP (Union juive française pour la paix), je reste persuadée que l’un et l’autre sont attachés à Israël et qu’ils luttent contre ceux qui tentent de délégitimer cet État. Il en est un en revanche dont les motivations sont on ne peut plus ténébreuses et que je ne crois pas sincère, c’est Fidel Castro. En effet, comment expliquer qu’il ait soudainement tourné casaque en septembre 2010, et qu’il ait choisi, sans qu’on puisse s’expliquer pourquoi,  non seulement de se poser en défenseur du peuple juif, mais aussi et surtout de soutenir ouvertement le droit d’Israël à exister ?

 

 

CONCLUSION

 

Aujourd’hui l’État d’ Israël est devenu le centre du monde. C’est ce qui explique cette vague de haine qui déferle sur lui, et cette  guerre médiatique qu’on lui livre, guerre contre laquelle il ne sait pas se défendre et dont les effets sont dévastateurs.

 

Nous devons réaliser que les mots ont, comme il est dit dans la Bible, « un pouvoir de vie et de mort », et qu’il faut donc se défendre contre cette campagne de propagande anti-israélienne et non l’ignorer. N’est-il pas scandaleux que nous ayons aujourd’hui à débattre du droit d’Israël à exister ? La question ne devrait même pas se poser, L’État d’Israël existe, comme existent tous les pays, voilà tout.

 

Nous sommes donc arrivés à un moment de l’Histoire où il nous faut nous engager, car notre destinée est inextricablement liée à celle de l’État d’Israël. Et quand on s’engage, il faut aussi se  dire que notre choix engage tout le monde, que le destin d’Israël est entre nos mains et dépend de nous.

 

Quant à nos collabos, je fais le vœu - un autre de mes vœux pieux - non pas de les voir soutenir leur pays comme le faisait la Gauche autrefois, mais au moins de ne plus les entendre proclamer leur appartenance au peuple juif car, ce faisant,  ils s’expriment en notre nom  à tous. Bien sûr, ils rétorqueront qu’ils ne parlent pas au nom des Juifs mais en tant que Juifs seulement, alors qu’ils savent comment sont interprétées leurs paroles et les conséquences dramatiques qu’elles entraînent. Ils savent - et nous savons également - que leurs appels s’adressent aussi aux Juifs qu’ils voudraient convertir au marxisme, qu’ils voudraient voir devenir antisionistes comme eux. Et le malheur, hélas, c’est qu’ils sont écoutés et  parfois imités. Ainsi, de plus en plus de jeunes réprouvent toutes les décisions du gouvernement, disent avoir honte de leur pays et de la façon dont il traite les Palestiniens,  et nombreux sont ceux qui vont même jusqu’à refuser d’effectuer leur service militaire.

 

Certes, aux yeux de tous ces antisionistes, le gouvernement actuel n’incarne peut-être pas toutes les valeurs morales. Mais est-il pour autant l’incarnation du mal comme ils le laissent entendre? Et est-ce une raison suffisante pour tomber dans l’extrémisme et rejoindre le camp des ennemis d’Israël ? Qu’on hésite à accorder son plein soutien à ce gouvernement, qu’on se sente déchiré par ses contradictions, soit. Encore que je me demande si la morale individuelle peut  s’appliquer à la politique. Mais au nom de quelle morale – certainement pas la morale biblique - peut-on verser dans l’extrémisme et trahir son peuple en rejoignant ses ennemis ?

 

De toute façon, existe-t-il un gouvernement qui soit capable de rejoindre toutes les valeurs de ses citoyens ? Quel gouvernement peut se vanter de n’avoir jamais commis ni erreurs ni fautes ?

 

En fait, les Juifs n’ont jamais été satisfaits de leur gouvernement, quel qu’il soit.  Déjà, en 1960, André Neher tenait les propos suivants, propos  qui ressemblent étrangement à ceux qu’on entend aujourd’hui :

« Périsse l’État d’Israël et périsse le judaïsme tout entier s’il doit être une collectivité injuste. De même qu’il ne me paraît pas certain, d’une certitude morale absolue, que l’indépendance politique de l’État d’Israël ait été la solution la meilleure. L’État mixte judéo-arabe, tel qu’il était proposé par les Nations-Unies et accepté par une fraction importante de la population juive de Palestine, eût peut-être été meilleur du point de vue moral et, qui sait, peut-être même plus rentable du point de vue politique, économique et social ».

 

Nous aspirons tous, nous Juifs, à la paix, et le mot « Shalom » est sans doute le plus usité, mais nous divergeons quant aux moyens à préconiser pour connaître la paix. On peut ne pas être d’accord avec certaines politiques du gouvernement israélien, on peut s’apitoyer devant le sort des innocents,  que ce soit côté israélien ou palestinien, mais on doit aussi reconnaître que ces deux pays vivent une situation de guerre et que toute guerre fait des victimes parmi les civils. Quoi qu’il en soit, notre attachement à Israël doit être un postulat, quel que soit le gouvernement qui le dirige.

 

Pour ma part,  je crois que le gouvernement israélien tente par tous les moyens de trouver ce qu’il y a de mieux pour ses citoyens, je crois aussi qu’il a besoin du soutien de tous, et surtout du soutien des Juifs de la diaspora.  Ce gouvernement a été démocratiquement élu, ni les pays étrangers ni les Juifs de la diaspora n’ont le droit d’exercer sur lui quelque pression que ce soit. Et de toute façon, quoi que fasse Israël et quelle que soit l’attitude que les Juifs de gauche choisissent d’adopter, l’antisémitisme persistera. En réalité, en se posant en détracteurs d’Israël et en donnant raison à ses ennemis, ils ne font qu’attiser  et légitimer l’antisémitisme.

 

Tous les peuples ont besoin d’un bouc émissaire, point n’est besoin de le rappeler. Le Juif a toujours tenu ce rôle, rien ne changera et l’antisionisme n’est que le terme politiquement correct pour parler de l’antisémitisme.

 

Et je conclurai avec ces mots du pasteur Martin Luther King :

« L'antisémitisme, la haine envers le peuple juif, a été et reste une tache sur l'âme de l'humanité Quand les gens critiquent les Sionistes, ils veulent dire les Juifs… antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi.… »

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 12:52

Bann C.E.NEPHTALI


 

Au sujet de M. El Baradaï -Le prix Nobel !
- Charles Etienne NEPHTALI

04.02.2011

© 2011 www.aschkel.info


C'est tout à fait par hasard que je tombe sur un texte que j'écrivis à Boston le 13 décembre 2005 à l'occasion des Prix Nobel attribués à MM. Israël Aumann et Roger Kornberg et dans lequel, tout à fait à la fin, je faisais allusion à M. El Baradaï.

Ah ces Israéliens ! Ah ces Juifs !

Ah ces Israéliens ! Ah ces Juifs, comment voulez-vous que les arabo-musulmans les aiment en apprenant qu'une récompense a été attribuée à Israël Aumann (1), un homme non seulement Israélien, non seulement Juif, non seulement religieux mais, qui plus est, fut farouchement opposé à l'expulsion des Israéliens de la bande de Gaza et du nord de la Samarie et qui a le front de se prénommer Israël ? (2)

Et comme si cela n’était pas suffisant, nous disons Dayénou, voilà qu’un autre Juif, Roger Kornberg, reçoit le prix Nobel de chimie 2006. Et comble d’impertinence, il est le fils d’Arthur Kornberg, lui même prix Nobel de médecine en 1959 !

Ah ces Israéliens, ils ne sont que 5 millions (de Juifs) et voilà qu'ils ont l'incommensurable culot d'avoir deux nouveaux Prix Nobel à 10 mois d’intervalle ! Ils ne sont vraiment pas raisonnables et font tout pour déplaire à 1 milliard et demi d'arabo-musulmans ! Comment voulez-vous qu'après cela ces derniers ne se sentent pas humiliés et ne se révoltent pas ? 

Comment voulez-vous qu'ils n'en veulent pas aux Allemands pour ne pas avoir été jusqu'au bout de la « solution finale » ? Certains d’entre eux osent le dire !

Certes, les arabo-musulmans peuvent « se consoler » en se disant que les 6 millions de Juifs assassinés pendant la Shoah auront évité qu'il y ait d'autres prix Nobel et d'autres « Anne Franck » qui seraient ainsi venus renforcer le génie d'Israël et des Juifs ! Certes, ils peuvent « se consoler » en se disant que cette catastrophe aura peut être évité qu'un Juif ne trouve une énergie de substitution au pétrole, ce qui les aurait appauvris. Certes, ils peuvent « se consoler » en se disant que des Juifs auraient pu « conquérir » l'Espace et « coloniser » ainsi la Lune ou une autre planète ! Parce qu’ils ont des « colons », ces gens-là savez-vous ?

Mais les arabo-musulmans ont des excuses car ils ne peuvent réaliser, les pauvres, que non seulement notre Peuple a été privé de 6 millions d'être chers mais que l'Humanité elle-même a très vraisemblablement été privée de plusieurs dizaines de milliers de génies !

Quels progrès la science et la médecine auraient-elles fait sans l’anéantissement de ces martyrs ? Cancer, Sida, maladie d'Alzeimer et autres calamités médicales auraient peut être ainsi été rejoindre celles dont on ne parle plus.......ou que très rarement !

Essayer de faire un effort pour comprendre les arabo-musulmans ! Mais rassurez-vous, de toute façon, même si vous ne les compreniez pas, en France, Le Monde, Le Nouvel Observateur, Libération et autres se chargeront de le faire pour vous et de vous expliquer tout cela avec force détails de leurs experts et spécialistes. Moi, pauvre de moi que les lois de Vichy ont empêché de faire des études, j'en suis totalement incapable !

Ah, bien sûr, s'il y avait un Nobel de la barbarie, de la sauvagerie et du terrorisme, « l'équilibre » aurait été rétabli pour les arabo-musulmans « non-modérés » et on verrait ce que l'on verrait. Mais voilà, M. Nobel étant Juif d’après certains, il aura tout fait, même d'outre-tombe, pour brimer et humilier ces pauvres arabo-musulmans qui ont une (maigre) consolation en ayant 2 prix Nobel de la Paix avec M. Arafat et sa « criminelle signature d'Oslo » et M. El Baradaï et sa « brillante mission de dénucléarisation de l'Iran ». On se demande bien pour qui il roule, celui-là !

Charles Etienne NEPHTALI
Boston le 13 décembre 2005

______________________________
______________________
(1) Il dédia une étude sur certains dilemmes du Talmud à son fils Shlomo tombé au Liban en 1982 durant l'opération « Paix en Galilée ».
(2) D’après Ha'aretz du 11 décembre 2005, des enseignants auraient recommandé au jeune Israël Aumann d’être mécanicien-auto plutôt que de faire des mathématiques.

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 13:15

 

Banniere Freres musulmans

 

 

Le baratineur El Baradei - "Les frères musulmans sont pour un Etat laique, et n'ont rien a voir avec l'extrêmisme !"

 

 

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Atome iranien : lorsque c’est le chef de l’AIEA qui dissimule les preuves

 

Vous vous souvenez peut-être, moi je m’en souviens, que Mohamed Elbaradei disait la même chose sur le nucléaire iranien: “Aucun danger” chantait-il, il n’y a aucune preuve que les iraniens fabriquent la bombe (lire) et ce, en dépit de toutes les preuves et évidences qui crèvaient les yeux.

Aujourd’hui il minimise le danger que représente les Frères musulmans, n’hésitant pas même, à vanter leur modération.

Traduction :

Farid Zakaria (CNN) : …Les gens s’inquiètent des Frères musulmans. Êtes-vous confiant que l’Egypte post-Moubarak ne verra pas émerger une force fondamentaliste qui compromettrait la démocratie en Egypte ?

Elbaradei : Je suis certain que c’est un mythe créé par le régime Moubarak qui disait, c’est soit nous les dictateurs impitoyables, soit ce sera les musulmans de type al-Qaïda.
Vous savez, les Frères musulmans n’ont rien à voir avec le modèle iranien, n’ont rien à voir avec l’extrémisme comme on a vu en Afghanistan et ailleurs. Les frères musulmans est un groupe religieux conservateur, ils sont minoritaire en Egypte, ne représentent pas la majorité du peuple égyptien, mais ont beaucoup de crédibilité parce que les autres partis libéraux ont été asphyxiés pendant 30 ans.
Ils sont en faveur d’un État laïque, en faveur d’une formulation d’une constitution comportant des “lignes rouges”, et où chaque égyptien aura les mêmes droits et obligations, en aucun cas ce sera un état basé sur la religion, et j’ai été vers eux, nous devons les inclure dans la société Egyptienne autant que le parti marxiste ici.
Je pense que ce mythe, qui a été propagé par le régime, n’est basé sur aucune réalité.
Et tu sais Farid, j’ai travaillé avec les iraniens, j’ai travaillé ici et il y a une différence de 100% entre les deux sociétés.

Traduction Bivouac-id.

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