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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 04:17
En descendant de la montagne

mercredi 3 mars 2010, par Admin

de Méir Ben-Hayoun
hmeir.
ligueLDJ

Ce matin sur le Mt du Temple, sur le lieu le plus sacré du judaïsme, là où furent érigés le Premier et le Second Temple de Jérusalem, le muezzin a hurlé si fort que dans tout Jérusalem, dans la capitale éternelle d’Israël, on a entendu les appels assourdissants de "Allah Houa Kbar". Je me suis dit que pour une fois, nous les Israéliens devrions prendre exemple sur les Suisses avec leur référendum sur les minarets.

Sur le Mont du Temple, des Arabes pieux priaient en s’agenouillant, en se prosternant et en donnant le dos à l’endroit présumé du Saint des Saints pour se tenir en direction de La Mecque. En faisant cela, ils attestent d’eux-mêmes en saine géographie que les Arabes sont d’Arabie – à Jérusalem et sur la Terre d’Israël, ils ne sont que des étrangers en transit. De la même manière que nous Juifs étions en exil, en transit parfois long, en Afrique du Nord, en Pologne ou en France.

J’ai voulu m’introduire sur le Mont du Temple, le plus haut site du judaïsme. J’étais enveloppé du Talith, le châle de prière et avec les Tephilin, les phylactères dont l’un est enroulé au bras et l’autre posé sur le haut du front. La police d’Israël, la police de mon pays dont je suis fier d’être citoyen et d’en détenir carte d’identité et passeport, la police de l’Etat juif des Juifs m’a interdit l’accès du Mont du Temple alors qu’une foule de touristes du monde entier avec insignes de croix et d’autres fois religieuses y étaient autorisés, équipés d’appareils photos et en tenues vestimentaires pas très conformes aux normes universelles dans des lieux de culte. J’ai protesté en invoquant ma liberté de culte en tant que Juif sur la Terre d’Israel, à Jérusalem, sur le site le plus sacré du judaïsme depuis plus de 3000 ans, vainement.

En revanche, cette interdiction de me laisser entrer aurait été cohérente si sur la Place de la Caaba, de la pierre noire à La Mecque, il y aurait une synagogue gigantesque et qu’il serait permis à tous d’y entrer sauf aux Musulmans pieux - et si sur la Place St Pierre au Vatican, l’accès y était prohibé uniquement aux Catholiques pieux et si au Taj Mahal, on y interdisait l’entrée au Hindouistes.

Un des policiers m’a fait comprendre que si un Juif s’introduisait avec Talith et Tephilin sur le Mont du Temple, cela risquerait de déclencher des émeutes d’arabo-musulmans sur tout le globe et de dégénérer en déflagration nucléaire à l’échelle planétaire, la fin du monde quoi. Je l’ai regardé droit dans les yeux avec un sourire amusé et plein d’amertume en même temps. Il était très sérieux et certain que c’était la paix qu’il n’y a pas dans le monde qu’il protégeait en empêchant un Juif isolé, équipé du terrible armement du Talith et des Tephilin, d’entrer dans l’endroit qui est le sommet de tous les espoirs et prières juives.

Incapable de saisir l’absurdité de ce qui en d’autres circonstances aurait été considéré comme un blague de très mauvais goût. Ce policier israélien n’est certes pas un mauvais bougre. En bon fonctionnaire, il applique scrupuleusement les directives de personnes dont la capacité de compréhension du processus historique inouï que nous vivons à Jérusalem est très, très limitée.

Ce qui est absurde, c’est qu’encore nombre d’entre nous ne saisissent pas encore totalement que nous sommes revenus à la Maison en Israel, que nous sommes revenus pour renouer avec notre histoire et la poursuivre, que nous sommes revenus pour le Bet Hamikdash, la Maison de Sainteté – à cette Maison pour laquelle nous avons tant versé des larmes et tant prié, pour laquelle chacun brise un verre le jour du mariage sous le dais nuptial afin de ne pas oublier même dans la circonstance la plus réjouissante de la vie, la peine du Bet Hamikdash détruit par Titus en l’an 70.

C’est ici, sur le Mont du Temple que sera décidé de l’issue du conflit qui nous oppose à l’univers arabo-musulman. Si nous continuons à lui abandonner le Mt du Temple, Dieu préserve, nous risquons d’être balayés.

Jérusalem dont parlent nos sources, c’est le Mt du Temple. Il serait temps que nous nous en souvenions pour de vrai, que cela soit imprimé dans nos cœurs, pas juste un vœu de pseudo piété prononcé du bout des lèvres. Cela doit se traduire dans nos actes. Cela doit devenir le thème central de débat dans la politique juive - que nos dirigeants se prononcent là-dessus pour être élus, que nos Sages, nos Rabbins reviennent à nous enseigner ce qui fait l’essentiel du culte de la Torah, à savoir les instructions sur la construction et sur le culte du Bet Hamikdash. (Ceux qui en doutent n’ont qu’à ouvrir leur livre de prière de Yom Kippour.)

Que ne soit pas vain le serment du Premier des Rois d’Israel ayant régné à Jérusalem - Psaumes (137, 5) : "Si je t’oublie Jérusalem, que ma droite me refuse son service."

Méir Ben-Hayoun

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 19:08

Jérusalem : Ayoub Kara dénonce la revendication du Vatican







Voilà donc la manigance de Bénédict XVI dévoilée !






picture property of the 5tjt.com

Ayoub KARA




Le vice-ministre et député druze Ayoub Kara (Likoud) s’est souvent distingué par son soutien fervent et sans compromis à Erets Israël en tant que propriété du Peuple juif. C’est lui par exemple qui en 2005, avant le retrait du Goush Katif et du nord de la Samarie, avait produit le slogan « Un Druze ne chasse pas un Juif ! »

Il a rencontré jeudi matin le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Églises orientales et proche conseiller du Pape Benoît XVI pour le Proche-Orient. Le Cardinal a émis devant le vice-ministre des revendications d’ordre technique, comme par exemple la facilitation d’obtention de visas d’entrée en Israël pour les ecclésiastiques en provenance du Liban ou de la Syrie, ou encore l’exemption des impôts locaux (arnona) pour les églises et institutions religieuses chrétiennes. Mais surtout, ce qui a fait réagir Ayou Kara, le Cardinal a transmis un message du Vatican demandant « l’Internationalisation de Jérusalem dans le cadre d’un règlement global au Proche-Orient ». Le député israélien a d’autant plus mal apprécié cette demande du Pape, que les deux hommes se sont rencontrés et entretenus mercredi lors des commémorations de la Shoah, et que le Pape avait adressé un message encourageant et amical envers le Peuple juif. Une nouvelle fois, le discours ambigu de Benoît XVI était mis en évidence.

 Ayoub Kara a promis à son interlocuteur de faire son possible concernant les revendications techniques du Vatican, mais lui a fait savoir « qu’Israël s’oppose catégoriquement à l’Internationalisation de sa Capitale », expliquant « que ce n’est que sous souveraineté israélienne depuis 1967 que la liberté religieuse est garantie pour toutes les religions ». Le député druze a par ailleurs regretté « le choix du moment d’une telle demande, juste au lendemain du Yom Hashoah International », indiquant « que cela était très difficile à entendre ». Il a demandé à son hôte « de bien se rendre compte de ce qui se passe au Proche Orient, et que malgré tout Israël faisait tout son possible pour permettre la liberté religieuse aux Chrétiens comme aux Musulmans ». « Mais Jérusalem restera la capitale éternelle et indivisible d’Israël », ponctuait Ayoub Kara. Un Juste des Nations…

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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 16:43
Jérusalem ou la limpide et excellente réflexion de Jean.Loup Msika s'étayant sur l'histoire récente.
Enfin la paix par une Jérusalem unifiée ou la guerre sans fin par sa division.

Texte à diffuser le plus largement possible avec l'autorisation de l'auteur
Jérusalem doit elle être divisée de nouveau ?
Jean-Loup Msika, architecte-urbaniste. 

 Pour http://www.aschkel.info/ et http://lessakele.over-blog.fr/



La Commission d’enquête des Nations Unies ( U.N.S.C.O.P.) proposa, et L’O.N.U. adopta, le 29 novembre 1947, un plan de partage du mandat britannique sur ce qui restait de l’ancienne province ottomane,

( la plus grande partie – la Transjordanie – ayant été préalablement attribuée par les anglais à un émir « descendant du prophète » ),

entre un territoire juif et un territoire arabe.

Ce plan  prévoyait un statut de « Territoire international » pour Jérusalem, cela afin de ne pas diviser la ville, car :

-         une ville divisée perd son intégrité, avec barrières et « no man’s land » en son sein, alors que la fonction d’une ville est plutôt de réunir les populations,

-         et les conditions de vie sociale, culturelle et économique des habitants se dégradent, lorsqu’ils se heurtent quotidiennement à une frontière en pleine ville.

Les juifs acceptèrent le partage proposé, sans réserve, y compris le statut de « Territoire international » pour Jérusalem, la population, majoritairement juive, devant être consultée au bout de 10 ans.

 

 

Jérusalem divisée et interdite aux juifs :

1948-a_-rabbi-sepharade-tentant-de-negocier-la-reddition-des-juifs-de-jerusalem_-juin-48
Un Rabbi sépharade de Jerusalem supplie de négocier le départ des Juifs dans les parties occupées par la Légion arabe 
http://www.aschkel.info/article-jerusalem-1948-l-expulsion-des-juifs-par-les-troupes-arabes-37734209.html 

 

C’est la partie arabe qui refusa le partage équitable, par les Nations Unies, du mandat britannique en deux états souverains, ainsi que le statut international pour Jérusalem.

Elle prit la responsabilité d’engager des hostilités, le 15 mai 1948, lendemain de la proclamation de la naissance de l’état d’Israël, en attaquant les juifs, simultanément, du nord (Liban, Syrie), du sud (Egypte) et de l’est (Irak, Transjordanie)..

 

Les jordaniens bombardèrent Jérusalem.

 
1948-e_-employes-de-la-croix-rouge-aidant-les-refugies-juifs_-jerusalem_-j-phillips

Des employées de la Croix Rouge aident les réfugiés juifs



Il s’ensuivit une guerre cruelle (plus de 6 000 morts israéliens, civils et militaires, et plus de 2 000 soldats arabes tués) avec une ligne d’armistice, du 24 février 1949, divisant la ville de Jérusalem.

De 1949 à 1967, la Jordanie administra la partie est de la ville, y compris le quartier juif :

-         toutes les synagogues, 58 au total, furent saccagées et démolies, dont les grandes synagogues anciennes « Hurva » et « Tiferet Israël », dont les vastes coupoles dominaient le quartier juif,

-         les prisonniers juifs de Jérusalem furent décapités et leurs têtes coupées promenées au bout de piques dans la vieille ville, 

-         le mur « des lamentations », seul vestige du Temple, vénéré par les juifs, fut transformé en dépôt d’ordures,

-         les cimetières juifs furent profanés et les pierres tombales anciennes utilisées pour des latrines, etc..

-         et l’accès à la vieille ville sous administration jordanienne fut strictement interdit au juifs qui, majoritaires dans la vieille ville avant les combats, en avaient été tous chassés ou massacrés.

 Fichier:Synagogue Tiferet Israel.jpg
S
ynagogue Tiféret Israel dans la vieille ville (photo datant de 1940 environ)

Fichier:Sefer Hamakneh.jpg

 Contrat d'acquisition 1872

 
Fichier:Tiferet ceiling.jpg
I
ntérieur de la synagogue

 
Fichier:Tiferet dome.jpg

Jérusalem réunifiée, avec garantie universelle de liberté des cultes :

 

En juin 1967, Nasser proclama la victoire imminente contre Israël et réussit à convaincre le roi Hussein d’attaquer, pour achever « d’anéantir l’entité sioniste ».

Les Israéliens, qui venaient en fait de détruire l’aviation égyptienne au sol, repoussèrent l’attaque jordanienne, en subissant de lourdes pertes car ils s’abstinrent d’utiliser bombardements et armes lourdes contre la Ville Sainte.

Au cessez le feu du 10 juin 1967, la ville était réunifiée, sous administration israélienne.

 

Depuis, les lieux de culte de toutes les religions ont été strictement préservés, chrétiens et musulmans pouvant y accéder librement, à condition de bien vouloir s’abstenir de jeter des pierres sur les juifs en prière au mur « des lamentations ».

Contrairement aux musulmans et aux chrétiens, les juifs ne font aucun prosélytisme : ils respectent les croyances des autres, au point que les Bahaïs, par exemple, sauvagement persécutés en Iran, ont édifié leur temple majeur à Haïfa, en Israël.

 
c)The Bahai temple, Haifa, Israel
Temple Bahaî à 'Haifa

Israël est le seul pays du Moyen-Orient ou la population chrétienne soit en progression démographique constante.

La liberté des cultes est donc garantie dans Jérusalem sous administration israélienne, alors qu’elle ne l’était absolument pas sous administration jordanienne.

Pourtant, les milieux chrétiens, qui n’ont formulé aucune objection, de1949 à 1967, contre  l’administration profanatrice, brutale, intolérante et exclusive par les jordaniens, contestent l’administration israélienne offrant une garantie universelle des cultes, depuis 1967.

 

L’église a une longue histoire d’intolérance et de violence : le Pape Jean-Paul II a pourtant enfin demandé pardon pour les crimes de l’église, pardon qui ne pourrait cependant être accordé que par les innombrables victimes des persécutions (Le roi Louis IX, « Saint-Louis », qui fut canonisé par le pape en 1297, se vantait, quand il rencontrait un juif, de lui planter aussitôt son épée « dans le ventre »), inquisitions, autodafés, déportations, pogromes - dont celui de Kielce, dans la très catholique Pologne, en 1946, contre les survivants de la Shoah !! - victimes qui ne sont plus là pour pouvoir pardonner…


Le pardon de Jean Paul II 

Serait-ce pour cela qu’elle accepte encore pour l’instant mieux l’Islam intolérant, qui règne déjà brutalement sur l’autre moitié de la planète, que le Judaïsme de la démocratie, de la liberté et de la justice ?

 

Ibn Khaldoun lui même affirme la nature totalitaire de l’islam et l’apport de la laïcité par les juifs :

Dans la communauté musulmane, la guerre sainte est un devoir religieux, parce que l’islam a une mission universelle et que tous les hommes doivent s’y convertir de gré ou de force……Les autres communautés….n’ont pas l’obligation de dominer les autres nations, comme dans l’islam….Les responsables religieux n’y sont en rien concernés par les affaires du gouvernement…..C’est pourquoi les Israélites, après Moïse et Josué, ne s’intéressèrent guère aux affaires du pouvoir pendant près de quatre cents ans, ayant pour unique souci d’établir leur religion….

Muqaddima,III (La Pléiade).

 

Pourquoi les milieux chrétiens, et la gauche « progressiste » européenne préfèrent-ils une administration musulmane exclusive et intolérante sur Jérusalem (de 1949 à 1967) à une administration israélienne respectueuse de tous les cultes (depuis 1967) ?

 

Une capitale pour les « palestiniens » ?

 

En 1949, à l’issue des combats, l’Egypte occupa la bande de Gaza et la Jordanie annexa la Cisjordanie.

Il n’était alors pas question d’un état palestinien, qui n’a d’ailleurs jamais existé dans l’histoire (les « palestiniens » s’abstenant de toute revendication nationale, lors de l’Empire ottoman ou du mandat britannique qui suivit, ni enfin lors de l’occupation par l’Egypte de la bande de Gaza et par la Jordanie de la Cisjordanie), ni à fortiori d’une capitale palestinienne à Jérusalem : on ne commença à parler des palestiniens, et de leur grand besoin d’une capitale, qu’après juin 1967, après la cuisante défaite militaire de Nasser et du roi Hussein, lorsqu’il s’agit de trouver de nouveaux prétextes et de nouvelles méthodes  pour nuire à l’Etat juif.

 

Il existe 22 états arabes, avec de très nombreuses capitales dont les juifs ont été persécutés ou chassés, Damas, Bagdad, le Caire, Sanaa, Tripoli, Constantine, Alger, etc… en commençant par Médine, ville juive dont les hommes ont été massacrés et les femmes réduites en esclavage par le prophète Mahomet lui même.

 
massacre de la tribu juive (les Banû Quraydha)…

 Le massacre des juifs de Médine par le prophète Mahomet

Pourquoi alors contester la souveraineté Israélienne sur Jérusalem, ancienne capitale du roi David, et insister pour que la ville soit divisée à nouveau, en revenant à la situation inacceptable d’avant 1967 ?

 

Un statut  international peut-il être sérieusement envisagé, après les échecs à répétition de l’O.N.U. pour éviter les massacres et génocides ?

Les Israéliens peuvent-ils accepter une administration de la ville par l’O.N.U., après son retrait instantané du Sinaî, ordonné par un U Thant docile et empressé, en juin 1967, pour permettre une « invasion » programmée d’Israël par les 900 blindés de Nasser, massés à sa frontière sud ?

 

Le rôle de l’Europe

 

L’Europe moderne démocratique proclame l’état de droit, la liberté, l’égalité, la laïcité, le respect des droits de l’homme …

La démocratie y a été conquise en rupture contre l’injustice, les privilèges et l’obscurantisme, par une révolte contre le féodalisme et son soutien constant par l’église.

L’enseignement séculaire et révoltant, par l’église, du mépris et de la haine des juifs aurait-il pourtant laissé des traces si profondes que l’Europe ne puisse supporter une administration Israélienne sur Jérusalem, au risque d’encourager le jusqu’au boutisme, le terrorisme, la guerre, contre toute logique, contre toute justice, toute vérité historique?

Chaque fois que la « communauté internationale », et au premier chef l’Europe, intervient pour contester aux israéliens le droit d’établir leur capitale à Jérusalem, pour appuyer l’idée :

-         d’une partition de Jérusalem, rendant la ville invivable,

-         ou d’un retour de « réfugiés » arabes en Israël, pour remettre en question son caractère de foyer national juif,

-         ou d’une restitution du Golan à la Syrie, pour une reprise des canonnades contre Israël,

 

ou pour condamner Israël pour s’être défendu contre des tirs de roquettes ou des attentats suicides, par l’érection d’une barrière de sécurité ou par des opérations militaires, elle rend aux « palestiniens » et aux nombreux apôtres de la haine qui abondent dans trop de  mosquées, et pour qui les juifs sont « les frères des singes et des porcs », l’espoir d’isoler Israël, pour le détruire un jour, et les stimule dans leurs propagandes haineuses et leurs entreprises terroristes violentes.

 

La diplomatie européenne, si elle veut contribuer à l’établissement de la paix au moyen orient, ne devrait-elle pas leur rappeler constamment la vérité, même si les juifs ne sont qu’une poignée et les musulmans plus d’un milliard, car le nombre ne fait pas le droit :

 

-         qu’il n’est pas bon qu’une ville soit divisée,

-         que ce sont les arabes qui ont refusé le statut international proposé par l’ U.N.S.C.O.P., avec Jérusalem indivise, en provoquant la guerre de 1948,

-         que l’administration musulmane sur la vieille ville de Jérusalem a eu sa chance, de 1949 à 1967,

-         que le bilan de vandalisme et de barbarie n’en est pas acceptable,

-         que c’est la Jordanie, intoxiquée par Nasser, qui a provoqué la situation nouvelle sur Jérusalem, en attaquant, en 1967,

-         que les pertes ont été lourdes du coté israélien, pour repousser l’attaque jordanienne et libérer la ville,

-         que la situation actuelle est satisfaisante, avec ville unifiée, état de droit et garantie effective de la liberté de culte pour tous.

 

et aussi :

 

-         que les 22 états arabes devraient enfin accueillir et intégrer les réfugiés arabes de la guerre de 1948/49, guerre décidée et voulue par ces mêmes états, comme l’état d’Israël a accueilli les réfugiés juifs que les états arabes ont injustement menacés, spoliés, et expulsés,

-         qu’Israël, comme tout pays attaqué, a tout à fait le droit de défendre son territoire et ses citoyens : il faut que cessent les vaines et cruelles provocations et la propagande haineuse et interminable,

-         que la dictature Syrienne a abusé pendant des années, jusqu’en 67, de sa position stratégique sur les hauteurs du Golan en canonnant systématiquement les cultivateurs et les villages israéliens en contrebas,

-         que les israéliens ont versé beaucoup de sang, en 67, pour faire définitivement taire ces canons,

-         que le Golan est peuplé de Druzes qui n’ont pas envie de retomber sous le joug sanguinaire de la dictature syrienne, et dont beaucoup ont choisi la nationalité israélienne,

-         que la situation actuelle au Golan est satisfaisante et qu’il n’y a rien à y changer,

-         et enfin que la Syrie devrait plutôt s’abstenir de perpétrer des attentats cruels contre les libanais si elle ne veut pas s’exposer aux pires désagréments.

 

Si l’Europe avait la sagesse et le courage de dire la vérité aux « palestiniens » et à leurs « amis » de Damas, de Téhéran et d’ailleurs, et de leur faire perdre une bonne fois pour toutes l’espoir de détruire Israël, ils se mettraient peut être alors enfin en tête de construire une économie, une agriculture, une industrie, un système éducatif, hospitalier, judiciaire, un réseau d’assainissement, un état de droit, une démocratie, pourquoi pas, tout un travail patient et créatif, au lieu de passer leur temps à brandir des kalachnikov en hurlant et en rêvant de razzias et de mises à sac de Tel Aviv.

Cela leur rendrait un fier service.

Ce n’est pas être un « ami » des palestiniens ni des arabes que de les encourager dans une négation mortifère de la vérité, de l’histoire et du droit.

 

Les députés européens « verts » Luisa Morgantini et Hélène Flautre, par exemple, se présentant comme des « redresseurs de torts universels », organisent des évènements mensongers stigmatisant systématiquement Israël, et présentant les « palestiniens » comme de pauvres victimes innocentes d'Israel. Elles encouragent la « résistance », l’espoir d’une « disparition » d’Israël,  en fait le terrorisme. Elles sont les pires ennemies de tous les habitants de la région, juifs et arabes, qui auront ensuite à souffrir d’une instabilité qu’elles contribuent activement à entretenir depuis la sécurité de leurs bureaux confortables de Bruxelles et Strasbourg.

Pourquoi font elles cela ? En fait, Luisa Morgantini et Hélène Flautre, ignorantes donneuses de leçons, sont tout simplement aveuglées par des relents persistants d’antisémitisme inavoué (antisémitisme sectaire « de gauche », les juifs étant considérés comme « capitalistes, colonisant le monde…» alors que l’antisémitisme d’extrême droite considère, lui, les juifs comme des « bolcheviques, agents subversifs… »).

 
Luisa MORGANTINI    

 Louisa Morgantini

 


















Hélène Flautre




On a vu, après Munich en 1938, et la démarche de Chamberlain et Daladier, comment les tentatives d’apaisement des enragés menaient  inévitablement à la guerre.

L’abandon et le sacrifice de la Tchécoslovaquie, au lieu d’assurer la paix, comme escompté par les pacifistes, a apporté le déshonneur et la guerre, comme Churchill l’avait prévu.

L’Europe  a-t-elle appris quelque chose ?

 

Pourquoi ne pas plutôt dire et défendre à tout prix la vérité, puisqu’elle seule débouchera enfin sur la paix ?

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 10:52
Jérusalem Capitale Éternelle d’ISRAËL

Bâtie sur le Mont Moria, où Abraham offrit volontairement son fils Isaac, celui qui devait être l'héritier légitime des promesses faites à son père,

Jérusalem est citée 673 fois dans le Tanach [Ancien Testament] et 144 fois dans le Nouveau Testament. A travers les siècles, elle eut plusieurs noms, avant même de devenir réellement la capitale du peuple hébreu.

En voici quelques-uns avec les citations bibliques :

SALEM, Genèse 14 : 18 le nom plus ancien, donné environ vers 1965 avant notre ère, et confirmé de façon très claire en Psaume 76 : 2 et en Hébreux 7 : 2.
JEBUS, qui est Jérusalem... occupée à ce moment-là par les Jébusiens ou Jébuséens. Juges 19 : 10, 11.
ARIEL, qui signifie Lion de Dieu : Esaïe 29 : 1, 2, 7.
JÉRUSALEM, LA VILLE SAINTE : Néhémie 11 : 1 ; Matthieu 4 : 5.
LA VILLE DE DAVID, donc la capitale où il régna 33 ans : 2 Samuel 5 : 59.
LA VILLE DU GRAND ROI : Psaume 48 : 2 ; Matthieu 5 : 35.

1 Rois 11 : 36 nous la montre comme le centre politique et religieux du royaume.

En 1922, les Anglais en font à nouveau JÉRUSALEM capitale de la « Palestine ».

En passant sur les années de désolation, nous arrivons au moment où, pensant qu'en changeant le nom du Pays d'Israël en celui de « Provincia Judaea » et celui de Jérusalem en celui de «Aelia Capitolina », les Romains feront disparaître le foyer des espoirs et aspirations du peuple Juif !
II y eut bien d'autres changements de noms sur lesquels nous passerons. L'Israël actuel prouve ce qu'il en est des oppositions aux promesses divines. Cependant ceci nous amène à considérer les différentes « 
occupations » d'ERETZ -ISRAEL.

ROMAINE jusqu’en 313 environ de notre ère.
BYZANTINE 313 à 636.
ARABE 636 à 1099.
DES CROISES (donc papale) 1099 à 1291.
MAMELUKS 1291 à 1516.
OTTOMANE 1517 à 1917.

Ceci nous donne 6 occupations étrangères, mais il y a toujours eu une présence juive sur cette terre. Nous ne parlerons pas ici des « Vicissitudes » des frontières qui font l'objet d'un document spécial.

CONCLUSION : * La domination arabe a cessé depuis 1099 ! Les prétentions des Arabes à la propriété de Jérusalem sont donc sans aucune base sérieuse car ils ne sont venus en nombre en Israël que lorsque les Juifs ont commencé à rentrer dans LEUR pays, à partir des années 1870-80 et ont commencé à le faire refleurir, ce qui n'a fait que s'accroître avec les alyah successives. Ceci fait l'objet d'études spéciales basées également sur la Bible, la raison et les faits accomplis ou en cours d'accomplissement.

TEL-AVIV n'a commencé à voir le jour qu'en 1909. Chose curieuse : les Nations se sont tuées durant 19 siècles ! Leurs dirigeants, toutes nationalités confondues, devraient cesser de prendre leurs désirs politiques et commerciaux pour des réalités et abandonner leur entêtement à considérer TEL-AVIV comme la capitale d'Israël. Ils devraient réfléchir sur les vérités incontestables suivantes :

C'est que JÉRUSALEM était la capitale d'Israël plus de 1000 ans avant Jésus donc plus de 15 siècles avant que ROME ne devienne la capitale de la « prétendue » chrétienté et plus de 16 siècles avant que LA MECQUE ne devienne la capitale des différentes nations arabes.

Finalement, n'est-ce pas le prophète Ésaïe qui avait raison, au chapitre 62 : 1 « A cause de Sion, je ne me tairai pas, et à cause de JÉRUSALEM je ne me tiendrai pas tranquille, jusqu'à ce que sa justice paraisse comme l'éclat de la lumière et son salut comme un éclat qui brûle. Et les nations verront ta justice et tous les rois ta gloire ». 
En écho, lisons Apocalypse 21 : 3, 4 :
« 
Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes et il habitera avec ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées ». Perspective bénie.
Toutes ces promesses se réaliseront car ce sont des promesses divines et non des promesses d’homme.

Ce qui rejoint la conclusion de Herzl dans son ouvrage « Altneuland » concernant le peuple Juif rassemblé en Eretz-Israël.

Dans cette ambiance, Friedrich posa une question à laquelle ils répondirent à tour de rôle, chacun à sa manière : « Nous voyons ici une forme nouvelle, plus heureuse, de la vie de la société humaine – qui nous l’a donnée ? »
Le vieux Littwak répondit : « 
La détresse ».
L’architecte Steineck dit : « 
Le peuple rassemblé ». 
Kingscourt dit : « Les nouveaux moyens de transport ».
Le docteur Marcus dit : « 
Le savoir ». 
Joe Levy dit : « 
La volonté ». 
Le professeur Steineck dit : « 
Les forces de la nature 
». 
Le révérend anglican Hopkins dit : « La tolérance mutuelle ». 
Rechid Bey dit : « 
La confiance en soi ». 
David Littwak dit : « 
L’amour et la souffrance ».
Mais le vénérable rabbi Samuel se leva et dit solennellement : « 
Dieu » !

http://www.israelcommission.fr/ 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 10:49
On dira ce qu'on voudra de l'Administration Obama, de l'American Way of Life, du Hamburger ou encore, du lobby pétrolier et des armes, de l'argent qui mène le monde et fait des yeux ronds à Uncle Picsou, mais j'apprécie particulièrement que les Américains s'en tiennent généralement à des principes d'autodétermination, là où ils essaient d'influer.

Respectant ainsi les conditions et issues concrètes d'une "négociation" dont l'Europe préfère préjuger d'avance. Contrairement au post-colonialisme contrit et repenti du directoire bruxellois des pays européens, qui dit précisément ce que l'autre doit faire, dans quelles conditions, pour parvenir à quel résultat. Le Moyen-Orient ne peut plus être considéré d'Europe orwélienne que du point de vue d'Eurabia, comme le dit Bat Ye Or, celui de la Fondation suédoise Anna Lindh, voulant faire de Jérusalem le " siège du grand Qalifat Universel", ou faire payer à Israël le vote suisse.
La nostalgie, sans doute, du Mur de Berlin qu'on préfère voir s'édifier chez les autres, avec irrédentistes musulmans ayant leur partie réservée et guerre permanente assurée jusqu'à la fin des temps. 
Par GAD 
http://lessakele.over-blog.fr/article-le-statut-de-jerusalem-reste-a-negocier-pour-les-etats-unis--40834333-comments.html#c


Le statut de Jérusalem reste à négocier, pour les Etats-Unis

Réagissant à la déclaration européenne préconisant que Jérusalem soit la capitale d'Israël et de la Palestine, Washington a souligné que ''le statut de Jérusalem'' reste à négocier. ''Nous sommes au courant de la déclaration de l'UE, mais notre position sur Jérusalem est claire. Nous pensons qu'en tant que question relevant du statut définitif, c'est dans le cadre d'une négociation formelle entre les parties directement qu'elle sera le mieux traitée'', a indiqué un porte-parole du département d'Etat américain.

(http://www.guysen.com/news_Le-statut-de-Jerusalem-reste-a-negocier-pour-les-Etats-Unis_255125.html)
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 17:46
http://www.lexpress.fr/actualites/2/jerusalem-ne-doit-pas-etre-divisee-dit-son-maire-aux-europeens_834322.html

Nir Barkat contre un nouveau Berlin-Est à Jérusalem


Jérusalem ne doit pas être divisée, dit son maire aux Européens

 

 

Par Reuters, publié le 07/12/2009 à 19:05 - mis à jour le 07/12/2009 à 21:29

 

JERUSALEM - Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, exhorte l'Union européenne à rejeter toute future redivision de la ville sainte entre Palestiniens et Israéliens, faute de quoi l'UE risquerait de perdre "le droit d'agir en tant qu'honnête médiateur" entre les deux camps.

 


Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a exhorté l'Union européenne à rejeter toute future redivision de la ville sainte entre Palestiniens et Israéliens, faute de quoi l'UE risquerait de perdre le droit d'agir en tant qu'honnête médiateur entre les deux camps. (Reuters/Ronen Zvulun)

 

 

Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a exhorté l'Union européenne à rejeter toute future redivision de la ville sainte entre Palestiniens et Israéliens, faute de quoi l'UE risquerait de perdre "le droit d'agir en tant qu'honnête médiateur" entre les deux camps. (Reuters/Ronen Zvulun)


Un cercle d'études proche du gouvernement israélien a dévoilé jeudi dernier ce qu'il présente comme un document de la présidence suédoise de l'Union européenne en faveur d'une nouvelle division de Jérusalem qui serait soumis en ce début de semaine aux ministres des Affaires étrangères des Vingt-sept.


Israel Project accuse la présidence suédoise, notamment son ministre des Affaires étrangères, 
Carl Bildt, de vouloir conférer un plus grand rôle à l'UE dans les efforts de résolution du conflit au détriment de l'équilibre traditionnel observé par l'Europe entre les deux camps.


A Bruxelles, on confirme de source diplomatique que la réunion des ministres, programmée lundi et mardi, discutera du blocage actuel du processus de paix mais on assure qu'aucun changement radical de la ligne européenne n'est envisagé.

Un projet de communiqué obtenu par Reuters et qui sera soumis mardi aux chefs de la diplomatie des Vingt-Sept rappelle que l'UE "n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est" par les Israéliens.


"
S'il doit y avoir une paix véritable, il faut trouver un moyen (...) pour parvenir à un statut de Jérusalem capitale future de deux Etats", ajoute le document.

La partie orientale de Jérusalem est considérée par les Palestiniens et la communauté internationale comme la capitale d'un futur Etat Palestinien, dont le statut devra faire l'objet de négociations, mais Israël, qui l'a occupée en juin 1967 puis annexée, considère l'ensemble de la ville comme sa capitale indivisible.


Le maire de la ville a pris la plume pour s'adresser à Catherine Ashton, nouvelle porte-parole de la diplomatie européenne, pour que l'UE renonce à établir un autre "
mur de Berlin" et souligne que "Jérusalem doit rester unifiée" et ouverte à tous les fidèles des trois religions monothéistes.


Reconnaître sa partie orientale comme la capitale du futur Etat palestinien porterait un "
coup dangereux" aux efforts de paix a estimé Nir Barkat. Le groupe pacifiste israélien Gusch Shalom a au contraire invité l'UE à proclamer la ville capitale de deux Etats. Pour Barkat, "pas une seule ville importante divisée n'a jamais fonctionné correctement".

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 05:15

Jérusalem : Capitale non-divisée pour toutes les religions
Les ministres de l’UE demandent le partage de Jérusalem pour un Etat Palestinien
http://www.theisraelproject.org/
 

Une voix et un foyer: les droits des Arabes Israéliens

Décidés à jouer un rôle essentiel dans la résolution du conflit israélo-palestinien, les ministres de l’UE se réuniront lundi 7 Décembre à Bruxelles afin d’approuver une résolution appelant au partage de Jérusalem pour faire de la partie Est la capitale du futur Etat palestinien. Au-delà de risquer la fermeture d’une partie de la ville aux non-musulmans, la proposition européenne met en danger le futur du processus de paix en contournant les futures négociations. [1] 

La résolution, présentée par le président de l’UE et ministre des Affaires étrangères de la Suède Carl Bildt, écarte la politique étrangère actuelle de l’Union européenne sur Jérusalem, qui appelle à une solution de deux Etats qui “devrait tenir compte des inquiétudes de nature politique et religieuse des deux parties, et protéger les intérêts religieux des juifs, des chrétiens et des musulmans dans le monde.” [2] 

En outre, la proposition de l’UE sous-entend la reconnaissance d’un Etat palestinien unilatéralement déclaré [3], ce qui reflète les déclarations récentes du président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, qui a demandé de laisser de côté les négociations et de déclarer unilatéralement la création d’un Etat palestinien. [4] 

Israël a clairement communiqué son souhait de continuer les négociations dans le cadre du processus de paix. En accord avec ce souhait, le 25 novembre dernier le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a proposé une suspension de la colonisation en Cisjordanie pour 10 mois afin d’encourager l’Autorité Palestinienne à relancer le processus de paix. 
Je voudrais dire clairement aux Palestiniens : l’heure est venue de commencer les négociations,” a déclaré Netanyahu. Et il a ajouté : “Nous devons relancer le processus de paix, sans prendre plus de temps. Aujourd’hui, Israël a fait un grand pas vers la paix. C’est le moment pour les Palestiniens d’en faire de même. [5] 

En ce qui concerne Jérusalem, notre capitale souveraine, notre position est bien connue. Nous ne nous opposons pas à la construction dans notre capitale souveraine. Comme toujours, nous nous sommes engagés à protéger la liberté de culte pour toutes les religions ainsi que le traitement juste de tous les résidents de la ville, qu’ils soient Juifs ou Arabes.” [6] 

Le ministre des Affaires étrangères d’Israël a fait une déclaration en réponse à la proposition suédoise, en encourageant les Européens à travailler plutôt pour inciter les Palestiniens à démontrer leur intérêt dans la relance du processus de paix : “
Après les importantes mesures prises par le gouvernement d’Israël pour favoriser la reprise des négociations avec les Palestiniens, l’Union européenne doit les convaincre de retourner à la table des négociations. Les propositions comme celle présentée par la Suède auront exactement l’effet contraire.” [7] 

Liberté de Culte à Jérusalem

• Depuis qu’Israël a prit le contrôle de Jérusalem-Est en 1967, le gouvernement a autorisé le Wakf musulman à administrer le Mont du Temple (Haram al-Sharif en arabe). Les fidèles musulmans ont libre accès au site, bien que la police israélienne puisse limiter l’entrée en cas d’incidents violents ou si elle possède des informations sur des troubles imminents. Les juifs ne peuvent pas prier sur ce site. Israël garantit l’accès des fidèles de toutes les religions à leurs lieux sacrés à Jérusalem et dans le reste du pays. [8] 

• Des doutes planent sur l’engagement palestinien en matière de protection des lieux sacrés. En Octobre 2000, par exemple, les Palestiniens ont détruit le Tombeau de Joseph à Naplouse. Le même mois, des Palestiniens ont attaqué et profané une ancienne synagogue à Jéricho. Un autre site juif, le Tombeau de Rachel, près de Bethlehem, a été attaqué plusieurs fois. [9] 

• Entre 1948 et 1967, 58 synagogues dans le quartier juif de la Vieille Ville ont été démolies. De même, 38 000 pierres tombales sur le Mont des Oliviers ont été détruites ou volées pour en faire des clôtures et des latrines pour l’armée jordanienne, ou pour paver des routes. Des pierres tombales vieilles de plus de 1 000 ans ont été détruites. L’accès au Mur des Lamentations et autres lieux sacrés ont été interdits à tous les israéliens par le gouvernement jordanien. [10] 

• Grâce à l’engagement israélien, les fidèles de toutes les religions ont accès aux nombreux lieux sacrés du pays. Selon la loi israélienne, toute personne, quelle que soit son affiliation religieuse, a le droit de visiter tous les lieux sacrés en Israël. [11] 

Selon la Loi sur la Protection des Lieux sacrés approuvée par la Knesset (parlement israélien) le 27 Juin 1967, quiconque essaierait d’entraver l’exercice de ce droit fera l’objet de poursuites judiciaires et pourra encourir une peine d’emprisonnement jusqu’à cinq ans : “
Les Lieux sacrés seront protégés contre toute profanation et toute autre violation, ainsi que tout acte susceptible d’entraver la liberté d’accès des membres des différentes religions aux lieux qui leurs sont sacrés ou de blesser leurs sentiments sur ces lieux.” [12]

Aspects politiques et démographiques

• Selon le Plan de Partition de l’ONU de 1947, accepté par le mouvement sioniste, Jérusalem serait un corpus separatum. La Transjordanie, ainsi que d’autres pays arabes, ont refusé le plan de partition, ont attaqué Israël et pris le contrôle de Jérusalem-Est. Lors de l’attaque jordanienne contre Israël au début de la Guerre des Six Jours en 1967, Israël a contre-attaqué et a prit le contrôle de la moitié Est de la ville. [13] 

• Quelques quartiers juifs ont été crées au-delà de la limite connue sous le nom de Ligne verte avant 1947. Neve Yaakov, qui se trouve sur ce qui est aujourd’hui considéré comme Jérusalem Est, a été fondé en 1924 par des sionistes qui ont acheté les terres d’un village arabe à proximité. [14] 

Quelques parties du quartier de Sheikh Jarrah, ou Shimon Hatzaddik en Hébreu, ont été achetées en 1876 par les juifs, qui y ont construit leurs maisons. Quand la Jordanie a pris le contrôle de Jérusalem Est en 1948, des centaines de juifs ont été expulsés de ce quartier. [15]

• Selon les chiffres de 2005, la population de Jérusalem est de 719 000 habitants, dont 464 000 juifs, 232 000 musulmans et 15 000 chrétiens. [16] 

• La population de Jérusalem était mixte en 1844 et majoritairement juive en 1896. En 1844, il y avait 7 120 résidents juifs, 5 000 musulmans et 3 390 chrétiens dans la ville. En 1896, la population juive a grimpé à 28 112, la population musulmane à 8 560 et la population chrétienne à 8 748. En 1945, la population totale de la ville était de 164 330 habitants, dont 99 320 juifs,  
33 680 musulmans et 31 330 chrétiens. [17] 

• Les Palestiniens ont entrepris des travaux de construction illégaux à Jérusalem Est, avec l’aide financière de l’Autorité palestinienne, l’Arabie Saoudite et autres pays arabes, dans le cadre d’une politique délibérée destinée à modifier le statut de la ville. Hatem Abed El-Khader Eid, membre du Conseil législatif palestinien, a déclaré qu’entre 1998 et 2002, 6 
000 logements avaient été construits de façon illégale à Jérusalem Est. La Mairie de Jérusalem a démoli seulement 198 d’entre eux. [18] 

Sous mandat jordanien, la population de Jérusalem Est a augmenté de 860 habitants entre 1948 et 1967. En revanche, sous contrôle israélien, la population musulmane de Jérusalem Est a grimpé de 66 000 à 229 000 entre 1967 et 2006. [20]

Récentes provocations palestiniennes et cléricales sur le Mont du Temple

• Le Premier ministre palestinien Salaam Fayyad a déclaré : “la réaction massive des Palestiniens est la conséquence des agressions israéliennes, et nous pouvons tout à fait perdre le contrôle sur les évènements.” [21] 

• Le Chef de la branche Nord du Mouvement islamique en Israël, Sheikh Raed Salah a déclaré : "
Nous libérerons Al-Aqsa (mosquée) avec du sang et du feu” et a affirmé être prêt à devenir un “martyr” pour la protéger. [22] 

• Le 9 Oct. 2009, le Conseil Central du Fatah a appelé à une grève générale en Cisjordanie et à Gaza afin de manifester contre “les mesures contre la Mosquée d’al-Aqsa” et a accusé Israël “d’assiéger” la Mosquée. [23]


Références:

[1] Ravid, Barak, “Haaretz Exclusive: EU draft document on division of Jerusalem,” Haaretz, Dec. 2, 2009,http://www.haaretz.com/hasen/spages/1131988.html  

[2] European Commission Technical Assistance Office for the West Bank and the Gaza Strip, “Frequently asked questions: Jerusalem,” European Union, http://www.delwbg.ec.europa.eu/en/faq/index.htm#Jerusalem. Retrieved Dec. 2, 2009.

[3] Ravid, Barak, “Livni to Sweden: Ditch EU plan on dividing Jerusalem,” Haaretz, Dec. 1, 2009,http://www.haaretz.com/hasen/spages/1131926.html

[4] Mozgovaya, Natasha, Haaretz Correspondent, Haaretz Service and Agencies, “Palestinians under world pressure not to declare state unilaterally,” Haaretz, Nov. 17, 2009, http://www.haaretz.com/hasen/spages/1128496.html

[5] “Statement by PM Netanyahu on the Cabinet Decision to Suspend New Construction in Judea and Samaria,” Prime Minister’s Office, Nov. 25, 2009, http://www.pmo.gov.il/PMOEng/Communication/EventsDiary/eventfreeze251109.htm

[6] “Statement by PM Netanyahu on the Cabinet Decision to Suspend New Construction in Judea and Samaria,” Prime Minister’s Office, Nov. 25, 2009, http://www.pmo.gov.il/PMOEng/Communication/EventsDiary/eventfreeze251109.htm

[7] Ravid, Barak, “Livni to Sweden: Ditch EU plan on dividing Jerusalem,” Haaretz, Dec. 1, 2009,http://www.haaretz.com/hasen/spages/1131926.html

[8] Shragai, Nadav, “No moving Jewish lips in prayer on Temple Mount, says Dichter,” Haaretz, Jan. 3, 2008,http://www.haaretz.com/hasen/spages/940710.html; Ami-El, Mark “The Destruction Of The Temple Mount Antiquities,” Jerusalem Center for Public Affairs, Aug. 1, 2002, http://www.jcpa.org/jl/vp483.htm; “Protection of Holy Places Law, 1967,” Israel Ministry of Foreign Affairs Web site, June 30, 1998,http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace%20Process/Guide%20to%20the%20Peace%20Process/Protection%20of%20Holy%20Places%20Law 

[9] Shragai, Nadav, “The Palestinian Authority and the Jewish Holy Sites in the West Bank: Rachel's Tomb as a Test Case,” JerusalemCenter for Public Affairs, Dec. 2, 2007, http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=443&PID=0&IID=1923

[10] Shragai, Nadav“The Mount of Olives in Jerusalem,” Jerusalem Viewpoints (JCPA), July-August 2009,http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=443&PID=0&IID=3052; Jordanian Annexation of West Bank, Resolution Adopted by the House of Deputies, Amman, 24 April, 1950,” Israeli Ministry of Foreign Affairs,http://www.mfa.gov.il/MFA/Foreign+Relations/Israels+Foreign+Relations+since+1947/1947-1974/10+Jordanian+Annexation+of+West+Bank-+Resolution+A.htm

[11] Protection of Holy Places Law, 1967Israeli Ministry of Foreign Affairs, June 27 1967, http://www.mfa.gov.il/MFA/Foreign+Relations/Israels+Foreign+Relations+since+1947/1947-1974/14+Protection+of+Holy+Places+Law.htm

[12] Protection of Holy Places Law, 1967Israeli Ministry of Foreign Affairs, June 27 1967, http://www.mfa.gov.il/MFA/Foreign+Relations/Israels+Foreign+Relations+since+1947/1947-1974/14+Protection+of+Holy+Places+Law.htm

[13] “United Nations General Assembly Resolution 181,” MidEastWeb, http://www.mideastweb.org/181.htm. Accessed Oct. 13, 2009    

[14] “Shragai, Nadav, “The U.S.-Israeli Dispute over Building in Jerusalem: The Sheikh Jarrah-Shimon HaTzadik Neighborhood,” The Jerusalem Center for Public Affairs, July 27, 2009, http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=442&PID=0&IID=3056&TTL=The_U.S.-Israeli_Dispute_over_Building_in_Jerusalem:_The_Sheikh_Jarrah-Shimon_HaTzadik_Neighbo

[15] “Shragai, Nadav, “The U.S.-Israeli Dispute over Building in Jerusalem: The Sheikh Jarrah-Shimon HaTzadik Neighborhood,” The Jerusalem Center for Public Affairs, July 27, 2009, http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=442&PID=0&IID=3056&TTL=The_U.S.-Israeli_Dispute_over_Building_in_Jerusalem:_The_Sheikh_Jarrah-Shimon_HaTzadik_Neighbo

[16] “Population of Jerusalem, By age, Population Group and Geographical Spreading, 2005,” The Jerusalem Institute for Israel Studies,http://www.jiis.org.il/imageBank/File/shnaton_2006/shnaton_C1005_2005.pdf. Accessed Oct. 13, 2009                                                                            

[17] “The Population of Palestine Prior to 1948,” MidEast Web, 
http://www.mideastweb.org/palpop.htm. Accessed Dec. 2, 2009

[18] Weiner, Justus Reid, “Illegal Construction in Jerusalem,” Jerusalem Center for Public Affairs, 2003, p.88. Abstract available herehttp://www.jcpa.org/jlmbldg.htm 

[19] Efrat, Elisha, “Changes in the Settlement Pattern in Judea and Samaria under Jordanian Rule,” Middle Eastern Studies, Vol. 13, No. 1, January 1977, p. 107. Details available here http://www.informaworld.com/smpp/content~db=all~content=a762966273

[20] “Population of Jerusalem, By age, Population Group and Geographical Spreading, 2005,” The Jerusalem Institute for Israel Studies,http://www.jiis.org.il/imageBank/File/shnaton_2006/shnaton_C1005_2005.pdf. Accessed Oct. 13, 2009

[21] “High Tension Over Al-Aqsa Aggressions,” Islam Online, Oct. 5, 2009, http://www.islamonline.net/servlet/Satellite?c=Article_C&cid=1254573335909&pagename=Zone-English-News%2FNWELayout

[22] Abu Toameh, Khaled “Palestinians urged to defend al-Aksa,” The Jerusalem Post, Oct. 9, 2009,http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1254861905996&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull; Issacharoff, Avi, “Third intifada unlikely, despite Jerusalem tensions,” Haaretz, Oct. 9, 2009, http://www.haaretz.com/hasen/spages/1119817.html; Lappin, Yaakov, “The lethal al-Aqsa plot hoax,” YnetNews, Feb. 6, 2007, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3361820,00.html; “PM Netanyahu's Remarks at the Start of the Weekly Cabinet Meeting,” Prime Minister’s Office, Oct. 12, 2009,http://www.pmo.gov.il/PMOEng/Communication/Spokesman/2009/10/spokestart121009.htm; Oster, Mary, “Violent clashes in Jerusalem, rhetoric ratchet up tensions,” JTA, Oct. 6, 2009, http://jta.org/news/article/2009/10/06/1008339/temple-mount-is-front-line-in-this-weeks-jerusalem-violence

[23] Ibid.

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 13:06
Aujourd'hui dans la rubrique Art j'ai choisi de vous montrer quelques magnifiques photos de Jérusalem.
http://www.jerusalemshots.com/Jerusalem_fr58-3068.html   


La Tour de David

 

La Tour de David

La Tour de David


La Tour de David

Tour de David, la nuit

Alten Stadtmauern und Tore, Vieille ville, La Tour de David


Au musée de la Tour de David







Photos   
Alten Stadtmauern und Tore, La Tour de David

 

Der Turm von David 
Der Turm von David

Altstadt, La Tour de David


 
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 13:46

Non mais de quoi je me mêle !!!

[Dimanche 05/24/2009 13:38]

 


Jérusalem, capitale éternelle de l’Etat d’Israël. Cet état de fait ne semble pas plaire à tout le monde et les déclarations sans équivoque du Premier ministre Binyamin Netanyahou, faites cette semaine à l’occasion du 42e anniversaire de la réunification de la ville, ont été mal accueillies en France. 

Rappelons que lors des festivités organisées jeudi dernier pour le Yom Yeroushalayim, Binyamin Netanyahou avait affirmé,  à la Knesset et un peu plus tard, lors des commémorations à la Colline des Munitions (Guivat hatahmoshet), que Jérusalem resterait “à jamais la capitale unifiée de l’Etat d’Israël”. Il avait ajouté que ” la souveraineté israélienne sur Jérusalem unifiée permettrait d’assurer la liberté de culte pour les trois religions”. 

Et c’est dans ce contexte de polémique que le président de la République française Nicolas Sarkozy a invité Netanyahou à le rencontrer à Paris le 3 juin prochain. L’information a été communiquée par l’Elysée.  Il s’agira du premier entretien entre les deux hommes depuis que Netanyahou a pris ses fonctions à la tête du pays.

Le mécontentement de la France a été exprimé par le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Frédéric Desagneaux qui a souligné que pour la France, “Jérusalem devait devenir la capitale de deux Etats, dans le cadre d’un accord de paix négocié”. Il a ajouté: “La France condamne, de manière générale, la poursuite de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est”. Ces positions du Quai d’Orsay ne sont pas nouvelles et ne surprendront personne.

Mais elles sont conformes également aux propos tenus par Nicolas Sarkozy lui-même lors de sa visite en Israël l’an dernier, au mois de juin, peu de temps après son élection. Invité à prendre la parole à la Knesset, le président de la République française avait alors  déclaré qu’une paix était “impossible sans l’arrêt total et immédiat de la colonisation”.

Et il avait ajouté : ” Il ne peut y avoir de paix, même si je sais combien le sujet est douloureux, sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d’accès aux Lieux Saints pour toutes les religions. Il ne peut y avoir de paix sans une frontière négociée sur la base de la ligne de 1967 et des échanges de territoires qui permettront de construire deux Etats viables”.

Sur Actu.co.il 

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 09:06

Par Rav Oury Cherki


 Abraham au mont moriah - Aquedat Israq

Mon propos est de situer Yom Yerouchalaïm dans une mouvance historique générale à partir du verset essentiel {Tehilim, 122,3): "Yerouchalaïm habenouya kéir ché'houbera-la ya'hdav". "Jérusalem reconstruite c'est comme une ville qui est réunifiée". Comment comprendre cette définition bizarre? Aucune ville au monde n'est censée être divisée a priori. C'est donc que la situation originelle de Jérusalem est la division et la réunification l'innovation.

La première division, la plus ancienne, date du temps de Caïn et Abel. Selon le midrach ils voulaient se partager la terre et se sont disputés. La frontière passait juste à côté de l'endroit de l'autel de Abel, où son sacrifice avait été agréé, c'est-à-dire sur le Har haBaït. Ainsi, dès l'origine, Jérusalem est la caisse de résonance de la désunion entre les hommes. S'il y a division entre les hommes, Jérusalem est divisée 

Abraham et Loth, Michpat et Tsedaqa.

Plus tard, une nouvelle division surgit: Abraham et Loth au lieu de s'entendre sont en ma'hloqet, les bergers de Loth et d'Abraham se disputent, Abraham décide de laisser la Transjordanie à Loth et de garder pour lui la partie entre le Jourdain et la Mer. Eretz Israël est divisée. Abraham n'a pas voulu instaurer la justice - michpat - entre Loth et lui, il a préféré pour régler immédiatement le conflit, un compromis - tsedaqa. Or Abraham a été choisi pour faire l'unité entremichpat et tsedaqa, comme on le voit dans le verset (Genèse XIII, 19): "Je l'ai choisi afin qu'il prescrive à ses enfants et à sa maison après lui de garder le chemin de Dieu en pratiquant tsedaqa et michpat [...] Il n'est certes pas facile de faire l'unité de deux valeurs contradictoires.

Le mot utilisé pour désigner la controverse est Riv qui se règle devant un tribunal par un michpat. Il n'a pas le même sens que Mériba qui se règle à l'amiable par tsedaqa. C'est ce qu'Abraham préfère en proposant à Loth un compromis territorial.

Mais de quel droit distribue-t-il une partie de la terre qui lui a été donnée par Dieu? Il pourrait répondre que cette terre n'a été donnée qu'à sa descendance (cf Genèse XII,7). Et ce seront ses enfants qui seront obligés de faire la guerre pour la reconquérir. Mais juste après qu'il en ait donné une partie à Loth, Dieu se révèle à lui et dit: "...Lève les yeux et de là où tu te trouves, regarde vers le nord, vers le sud, l'Orient et l'Occident; toute la terre que tu vois à toi je la donnerai et à ta descendance à perpétuité" (Genèse Xlll, 14-15). C'est donc Abraham qui sera obligé de faire la guerre pour reconquérir la terre qu'il a donnée à Loth. Et c'est en effet ce qui nous est raconté dans le chapitre XIV: la guerre entre les 4 rois et les 5 rois.

A la fin de cette guerre Abraham arrive dans un endroit appelé "Emeq Chavé qui est la vallée du Roi" (Genèse XIV, 17). Où se trouve doncEmeq Chavé? La réponse figure en Samuel 2, ch. XVIII,18 où il est dit que Absalon, parce qu'il n'avait pas de fils s'était fait ériger une matséva dans la vallée du Roi qu'il avait appelé Yad Avchalom, nom qu'il porte encore. L'on sait que ce monument se trouve à l'entrée de Jérusalem, Abraham devait y entrer mais Maïkitsédeq, roi de Chalem sort à sa rencontre, lui offre du pain et du vin, mais ne le fait pas pénétrer dans Jérusalem. Il sous-entend que lui aussi est monothéiste,Kohen leEl Elyon, et qu'il règne donc sur le Har HaBaït. Ainsi, la frontière demeure entre deux modes de monothéisme. Comme il y a division dans les cœurs entre Abraham et Loth, Jérusalem reste divisée. 

Juda et Benjamin

Nouvelle étape au moment de la conquête du pays par Josué. Au chapitre 1 du livre des Juges, il nous est dit que les enfants de Juda conquirent Jérusalem, passèrent les habitants au fil de l'épée et brûlèrent la ville; puis ils descendirent attaquer les Cananéens au sud, dans la plaine et jusqu'à 'Hévron (versets 8-9). Or, à qui devait revenir Jérusalem? A Benjamin. Au verset 21 du même chapitre il est dit: "Quant aux Jébuséens qui habitaient Jérusalem, les enfants de Benjamin ne les dépossédèrent pas et ils y sont restés avec les enfants de Benjamin jusqu'à ce jour". Ces Jébuséens sont entrés à Jérusalem lorsqu' après avoir été détruite elle a été abandonnée par Juda. Celui-ci n'a pas transmis la ville à Benjamin, il n'y a pas eu d'entente entre les 2 tribus et donc la ville est restée divisée.

Ce n'est que beaucoup plus tard que la ville a été conquise par David, lorsque toutes les tribus ont été d'accord pour se choisir un roi, comme il est dit dans 5ème chapitre de Samuel 2.

Cependant, les choses ne sont pas si faciles et l'on assiste à la fin du règne de David à un épisode surprenant (cf Samuel 2, ch.24). Jérusalem est alors la capitale d'un empire qui va du Nil à l'Euphrate. La peste frappe Israël. Pour arrêter la peste, sur l'ordre de Gad le prophète, David décide de construire un autel pour y offrir des sacrifices et va acheter au nord de la ville un terrain, l'aire d'Aravna. Aravna était un prince jébuséen. Bien que Jérusalem soit la capitale administrative de l'Empire de David, un morceau de terre était resté sous domination étrangère! David le rachète pour 50 chékels d'argent. Or, dans le livre des Chroniques il est écrit que la somme était de 600 chékeîs. Les Sages expliquent: 50 chékels par tribu, 50 fois 12 = 600. On voit donc que l'unité des tribus est indispensable. Jérusalem donne la mesure de l'unité du peuple.

A l'époque des Hasmonéens, c'est l'histoire de 'Hanouka que tout le monde connaît. Mais il y a dans le livre des Maccabées une histoire intéressante: au moment où Juda va offrir un sacrifice dans le Temple et sur l'autel purifiés, il demande à ses soldats de tirer des flèches vers la 'Hakra. Qu'est-ce que la 'Hakra7 C'est une forteresse hellénistique d'où des soldats macédoniens continuaient à jeter des projectiles sur le Har Habaït, malgré la libération de la ville. Le livre des Maccabées raconte que les Maccabées avaient passé un accord humanitaire avec Démétrios qui régnait sur la Syrie, pour donner des vivres à ces gens. La 'Hakra est restée en place pendant 20 ans, jusqu'à ce que Simon, le frère de Juda, soit nommé roi avec l'accord de tout te peuple. Alors on a rasé la 'Hakra. Cet événement était d'ailleurs célébré par un jour de fête au temps des Hasmonéens. 

Pharisiens et Sadducéens

Quelque 80 ans plus tard le peuple se divise en deux sectes, les Pharisiens et les Sadducéens. Le résultat immédiat de la controverse fût la division de la ville. Yannaï Alexandre roi sadducéen avait une femme pharisienne, Shlomzion. Ils ont eu 2 fils, Aristobule, qui était sadducéen et Hyrkan, pharisien, qui se sont fait la guerre. A un certain moment Jérusalem a été tenu par Aristobule et les Sadducéens, à un autre par Hyrkan et les Pharisiens. Puis chacun des deux a fait appel à Pompée qui bien sûr n'a pas refusé son aide. En l'an -63, la Judée est tombée sous domination romaine et les Romains ont mis un roi à eux, Hérode le Grand. Plus tard, eut lieu la grande révolte de l'an 70. Les Juifs ont voulu libérer la ville, mais ils n'étaient pas d'accord entre eux. On oublie souvent que lors du siège de Jérusalem, au départ les Romains n'ont pas tiré une flèche! Ils attendaient que les Juifs finissent de s'entretuer... La ville était divisée en 3 armées: Yo'hanan de Gouch 'Halav tenait le Har HaBaït, Shimon bar Guiora la ville haute et Eléazar ben Shimon la ville basse. Lorsqu'ils se sont enfin souvenu que les Romains étaient tout autour, c'était trop tard...

Etudions le chapitre XIV du Livre de Zacharie, qui est la Haftara du 1er jour de Soukkot, les 2 premiers versets disent: "Voici que viendra un jour devant le Seigneur où ton butin sera partagé dans tes murs. Je rassemblerai tous les peuples vers Jérusalem pour la guerre, la ville sera prise, les maisons pillées, les femmes violées; la moitié de la ville ira en exil, mais le reste du peuple ne sera pas retranché de la ville". Remarquez la précision du prophète: il ne dit pas l'autre moitié de la ville mais le reste du peuple. Or, c'est exactement ce qui s'est passé en 1948. D'où le prophète le sait-il? Il y a une logique à la prophétie. Zacharie sait que la guéoula se fera au moment du rassemblement des exilés. L'unité de toutes sortes de Juifs ne se fera pas facilement, puisque l'état naturel du peuple c'est la ma'hioqet, la controverse. 

Par 3 portes ou par une seule?

En 1948, il y a eu 3 tentatives de libérer la vieille Ville, par 3 portes:cha'ar 'Hadach au Nord, cha'ar Yafo et cha'ar Tsion. Toutes les 3 ont échoué. Alors que Tsahal était déjà créée, 3 groupes armés agissaient séparément: la Hagana, le Etzel et le Lé'hi. Dans le Taîmud (Zeba'him, 114b) il est écrit: "Israël ne peut rentrer à Jérusalem que par une seule porte". En 1967, le premier gouvernement d'union nationale est formé quelques semaines avant la guerre des 6 Jours et le 7 juin Tsahal est entrée par une seule porte, la porte des lions... Le verset 4 de Zacharie est très précis: "Ce jour-là Ses pieds [du Seigneur, les pieds de Dieu... c'est Tsahal] se poseront sur le mont des Oliviers, à l'Orient..." Pourquoi à l'est? Le prophète connaît la raison de la division de la ville. Or, au Nord, à l'Ouest et au Sud vivent des hommes, qui sont donc potentiellement en ma'hioqet... tandis qu'à l'Est s'étend un cimetière: les morts ne sont plus en controverse!

Cependant, la libération n'est pas totale, nous avons toujours un problème avec l'aire d'Aravna (le Har HaBaït). Il reste tout un travail à faire pour réaliser l'unité. D'après le midrach (Cho'her Tov 118), sur un cycle de 3 guerres de Gog et Magog, 2 auraient déjà eu lieu, la première correspondant au verset de Zacharie (14,1) sur la division de la ville, la deuxième au verset de Tehilim 2,8 où il est dit: "Demande-moi et je te donnerai des peuples en héritage et en possession les confins de la terre". Ce verset fait allusion à la libération d'Eretz Israël. La 3ème guerre, pas encore menée est une guerre "par des paroles", idéologique, diplomatique, selon le verset de Tehilim 118, 12: "...Sabouni Kidvorim", que l'on peut comprendre "ils m'entoureront par des paroles". Aujourd'hui le débat porte sur: "quelle est la véritable identité du peuple réuni sur sa terre". 

Pourquoi le 28 lyar?

Revenons sur ce qui s'est passé en 1967. Pourquoi le 28 lyar? Dans le Zohar - que citait Manitou - il est écrit que 272 ans avant la fin du 6ème millénaire on commencera à ressentir la sainteté du chabbat qui approche, 272 étant la valeur numérique du mot 'Erev.

Le 28 lyar était un jour de fête pour une famille qui s'était installée à Jérusalem 63 ans avant 1967. C'est en effet la date de la aliya du Rav Kook. Mais pourquoi est-il monté un 28 lyar? Nous avons le témoignage de Rabbi Ovadia Mi Bartenora 450 ans auparavant qui raconte que ce jour-là des milliers de personnes venaient faire la fête à Jérusalem et s'étendaient sur la tombe du prophète Samuel - dont c'était la Hilloula -, le prophète Samuel étant celui qui a désigné l'emplacement du Temple et oint les premiers rois. Comme Yehouda Halévi l'écrit dans le Kouzari, les prophètes décident du jour de leur mort, l'on peut donc se demander pourquoi Samuel a choisi le 28 lyar?...

Il faut savoir que pour pouvoir construire le Beit HaMiqdach deux conditions doivent être remplies: il faut choisir un roi et exterminer Amalek, et c'est précisément ce qu' a accompli le prophète Samuel. Or, à la sortie d'Egypte, la première rencontre avec Amalek a eu lieu un 28 îyar. Il y a deux manières de le prouver à partir du texte de la Torah.

1) Le 15 du 2ème mois les Hébreux sont arrivés dans le désert de Sin, le 16 la manne a commencé à tomber pendant 6 jours. Ensuite, ils repartent pour 2 stations Dofka et Allouch (cf Nombres XXXIII, 11-14), Ce qui fait 4 jours, un jour pour marcher, un jour pour se reposer. Enfin, le 27 lyar ils arrivent à Refidim et se plaignent de ne pas avoir d'eau, ils se révoltent durement contre Moïse et Aaron, et c'est alors que surgit Amalek. Alors Moïse dit à Josué: livre bataille à Amalek demain, c'est-à-dire le 28 lyar (Exode XVII,9)

2) Ils arrivent au pied du Sinaï le premier jour du 3ème mois (Sivan) et ils avaient voyagé depuis Refidim, c'est-à-dire la veille, le 29 lyar. Donc la victoire avait bien eu lieu le 28.

On peut encore approfondir la signification de cette date du 28 lyar en se référant au sens profond du 'Omer. Les 7 semaines de l'Omer correspondent aux 7 dernières Sefirot. La dernière semaine correspond à la sefira de Malkhout, la royauté. Le 1er jour de la 7ème semaine, c'est-à-dire le début de la rencontre avec la royauté, tombe le 28 lyar. Cela signifie que le fait que les soldats de Tsahal soient entrés dans Jérusalem un 28 lyar fait partie de l'ordre de la création.

Le prophète Isaïe l'avait annoncé lui aussi au verset 9 du chapitre 40: "monte pour toi sur une montagne élevée, annonciatrice {mevasséret) de Sion, élève ta voix avec force, annonciatrice de Jérusalem" [...] Il y a donc deux voix annonciatrices, l'une pour Sion, l'autre pour Jérusalem, Le mot har, montagne, renvoie au 5 lyar (par le procédé de notarikon), le mot Koah' (=28), force, renvoie au 28 Iyar!

Le Gaon de Vilna le savait lui aussi qui disait qu'il y avait deux jours de Guéoula dans le mois de lyar, le 20ème jour et le 42ème jour du Omer.

Les pleurs des soldats

Lorsque nous sommes devant un événement de cette importance, il faut savoir qui s'est rencontré là. D'après le Séfer Yetsira il y a rencontre entre 'Olam, Ghana, Néfech, le lieu, le temps et l'être. Le lieu c'est évidemment Jérusalem, le temps c'est le 28 lyar. Qui est leNéfech? Ce sont les enfants d'Israël. Rappelez - vous de la guerre, de ce 7 juin 1967. Les soldats de Tsahal arrivent au Kotel et pleurent. On les a vus, et entendus à la radio. Or, il y a quelques années on a interviewé certains de ces soldats à la télévision et ils ont affirmé qu'ils n'avaient pas pleuré. Qui croire, la radio ou la télévision? Il faut croire la télévision... ce ne sont pas les soldats qui ont pleuré mais l'âme collective du peuple, ce ne sont manger chez un 'Am haarets (de crainte par exemple qu'il n'ait pas prélevé la Terouma, cf. Traité Demaï). Mais la Halakha dit que lorsque tout Israël monte à Jérusalem, lors des 3 fêtes de pèlerinage, on a le droit de manger avec n'importe qui! Si pendant toute l'année on peut penser qu'il y a des différences entre le sage et l'ignorant, lorsque tout le peuple se rassemble à Jérusalem, alors le 'haver qui sommeille en tout 'Am Haarets se révèle.

Ce que nous attendons du Grand Jour de Yom Yerouchalaïm ce n'est pas seulement la réjouissance de la victoire militaire mais le retour de ce moment unique dans l'histoire d'Israël où l'identité du Klal Israël a été ressentie dans chaque individu en particulier.

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