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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 16:08
 
israel-infos.net

"Nous n'oublierons jamais l'Amalek nazi"

"Nous sommes réunis ici, Polonais et juifs, à ce carrefour des tragédies. Notre longue histoire commune a vu de très grandes réussites culturelles, et les moments les plus ignobles du genre humain. Nous nous rappelons ceux qui sont morts ici, gelés par le froid, et ceux ne l'ayant pas été, qui ont été brûlés dans les fours crématoires. Mais nous nous souvenons aussi que le tiers des Justes des Nations, ceux qui ont mis en danger leur vie, et même celles de leurs enfants et de leur famille pour sauver d'autres personnes, sont polonais" a déclaré Benjamin Netanyahou dans un discours prononcé mercredi à Auschwitz en présence du président de la Pologne et des membres de son gouvernement.


"Nous nous souviendrons toujours de ce que nous a fait l'Amalek* nazi, et nous n'oublierons pas de nous tenir sur nos gardes face au nouvel Amalek qui apparait au devant de l'histoire, et menace à nouveau d'exterminer les juifs. Nous ne prendrons pas les choses à la légère en nous faisant croire qu'il s'agit d'intimidations en l'air, comme si ces menaces et la négation de la Shoah étaient de simples paroles vides de sens" a poursuivi le Premier ministre israélien qui a promis "qu'au grand jamais nous ne permettrons plus au "Mal" de nous anéantir". 

* Peuple ayant attaqué, à Refidim, les enfants d'Israël à leur sortie d'Egypte, et dont un descendant iranien, (à l'époque où l'Iran s'appelait la Perse), Aman, conseiller du roi babylonien Xerxès I - dit Assuérus - qui régna de 485 à 465 avant l'ère vulgaire, avait projeté d'exterminer tous les juifs du royaume.



Amalek
Karro Art-War with Amalek-Judaica fine art Jewish oil Painting Reproduction
« Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek, sur le chemin, à votre sortie d’Egypte. Il te rencontra en chemin, démembra tous les gens affaiblis sur tes arrières ; toi, tu étais las et épuisé, et lui ne craignait pas Dieu. Ce sera lorsque le Seigneur ton Dieu t’aura donné le repos de tous tes ennemis alentour, dans le pays que le Seigneur ton Dieu te donne en héritage pour l’occuper, tu effaceras le souvenir d’Amalek de dessous les cieux, ne l’oublie point. » Deutéronome, XXV 17-19
Et Rachi explique : « Amalek ne craignait pas Dieu, ce qui aurait pu le retenir de vous nuire. »





 pres sa victoire sur Amalek , Moshé construit un autel qu’il nomme : « D.ieu m’a fait un miracle ! ». . Puis dans le verset suivant : « Il dit : car une main est sur le trône de D.ieu, il y aura une guerre de D.ieu contre Amalek de génération en génération. »

On remarque dans ce verset que le mot « trône » et le nom de D.ieu sont transcrits de manière partielle. 
Rashi commente : « La main de D.ieu s’est levée pour prêter serment sur son trône que cette guerre et cette haine qu’Il déclare à Amalek seront éternelles. Et pourquoi le mot ‘trône’ est-il incomplet, ainsi que le nom de D.ieu ? Parce que D.ieu a juré que son nom et son trône ne seraient pas achevés tant que Amalek survivra. »


Nous allons tenter d’avancer une explication à cette opposition clairement définie par Rashi entre le trône et le nom de D.ieu d’une part, et l’existence d’Amalek d’autre part. Nos Sages enseignent dans le Midrash : les Patriarches sont la « Merkava » (littéralement le char divin). La « Merkava » signifie la réalisation concrète de la Présence Divine. Le travail qu’ils ont accompli a permis de constituer le peuple juif, dont la mission est d’attester l’unité et le règne de D.ieu. Comme nous le savons, il y a trois Patriarches. Ce qui implique que le trône divin n’aurait que trois pieds. Le quatrième pied sera, prochainement nous l’espérons, celui que constituera le roi David en la personne de son descendant le Mashia’h . C’est donc à ce moment-là que sonnera le glas pour Amalek.

Dans le traité Pessa’him 50a est citée la prophétie de Zacharie : « Et D.ieu sera Roi sur toute la terre, ce jour-là D.ieu sera un et son nom sera un. » 
La Guemara demande : aujourd’hui, n’est-Il pas un ? 
Rabbi A’ha fils de ‘Hanina répond : le monde futur n’est pas comme ce monde-ci. Dans ce monde-ci, pour de bonnes nouvelles on dit la bénédiction suivante : Béni sois-Tu qui est bon et qui fait le bien, et pour les mauvaises nouvelles, on dit : Béni sois-Tu qui est le juge de la vérité. Alors que dans le monde futur, il n’y aura que : Béni sois-Tu qui est bon et qui fait le bien.

« Son nom sera un ». La Guemara demande : aujourd’hui, Son nom n’est-il pas un ? 
Rav Na’hman fils de Rabbi Yitz’hak répond : aujourd’hui, son nom ne se lit pas comme il s’écrit, alors que dans les temps futurs il se lira comme il s’écrit.
Le nom que nous donnons à D.ieu reflète la perception que nous pouvons avoir de Lui. Grâce aux Patriarches, nous concevons que nous devons bénir D.ieu pour les mauvaises nouvelles comme pour les bonnes. Mais cela demande un effort spirituel et intellectuel qui nous permet d’affirmer : tout ce que fait D.ieu est pour le bien ! Ce décalage est l’espace d’Amalek. Il faut se souvenir qu’avant l’attaque d’Amalek, le monde entier était subjugué par les miracles de la sortie d’Egypte et de la Mer Rouge. C’est Amalek qui va se sacrifier pour semer le doute. Il va, au péril de sa vie, dévaloriser la révélation divine. Mais n’oublions pas que le véritable Amalek se situe en notre propre cœur. Luttons pour mettre fin à ce décalage entre ce que nous savons et ce que nous vivons. Alors le trône sera achevé et son nom sera un.
                 yechiva    


  Le peuple d’Amalek croit parfaitement en Hakadoch Baroukh Hou mais d’après lui la résidence d’Hachem n’est qu’en haut, dans les sphères célestes, et n’a pas sa place dans le monde, si bas, de la matière 
 Ainsi Amalek se bat pour que la Torah, les Mitsvot et donc la présence d’Hachem reste du domaine du Ciel et n’ait pas sa place sur terre


Genèse, XXVI, 12.
Timna devint concubine d'Élifaz, fils d'Ésaü; elle lui enfanta Amalek. Tels sont les
enfants de Ada, épouse d'Ésaü.

L’attaque d’Amalek contre Israël, suit exactement le moment où Israël
 se pose la question de la présence de Dieu en son sein.
Les rabbins remarquent que la valeur numérique de
safek (doute) est égale à celle d’Amalek.

Quand le doute réveille Amalek
L’un des célèbres épisodes de la sortie d’Egypte reste l’attaque du peuple d’Amalek contre Israël.
Dans la tradition juive, Amalek va symboliser l’anti-Israël, celui qui veut détruire le peuple juif,au nom d’une haine viscérale. Dans la Méguila d’Esther le descendant d’Amalek n’est autre que Haman.

Exode Chapitre 17
1. Toute la communauté des enfants d’Israël partit du désert de Sin pour ses étapes, sur l'ordre de l’Éternel. Ils campèrent à Rephidim, mais il n'y avait pas d'eau à boire pour le peuple.
2. Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : Donne-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit : Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi provoquez-vous l’Eternel ?
3. Là, le peuple eut soif, le peuple maugréait contre Moïse. Il disait : Pourquoi donc nous as-tu fait  monter d'Egypte, pour nous faire mourir de soif, moi, mes fils et mes troupeaux ?
4. Moïse cria vers l’Eternel : Que dois-je faire pour ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront !
5. L’Eternel dit à Moïse : Passe devant le peuple et prends avec toi des anciens d'Israël; prends  aussi ton bâton, avec lequel tu as frappé le Nil, et tu t'avanceras.
6. Quant à Moi, je me tiens là, devant toi, sur le rocher du Horeb; tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Moïse fit ainsi, sous les yeux des anciens d'Israël.
7. Il appela ce lieu « Massa (« Provocation ») et Mériba (« Querelle »), parce que les Israélites avaient cherché querelle, et parce qu'ils avaient provoqué le Seigneur, en disant : le Seigneur est-il parmi nous ou non ?
8. Et Amalek vint à Rephidim pour faire la guerre contre Israël.

akadem 


letalmud.blogspot


Amalek vint et combattit contre Israel à Rephidim. Amalek était la première nation à oser combattre Israel. La tribu d’Amalek vint attaquer alors que les hébreux campaient à Rephidim. 

S’ils furent attaqués, c’est que malgré tous les miracles que D’ avait accompli en leur faveur, ils manquaient de foi puisqu’ils posèrent la question : D’ est-il parmi nous ? 

D’ les avait fait sortir d’Egypte entourés de Ses nuées de Gloire. Quand ils demandèrent à manger, Il leur donna la manne, quand ils réclamèrent de la viande, ils eurent les cailles. Pour avoir eu l’audace de demander <<D’ est-Il parmi nous ?>> il furent attaqués par le chien féroce qu’est Amalec. 
Rephidim, ce nom indique que les hébreux s’étaient <<relâchés>> dans leur foi. C’est à cause de cette imperfection qu’Amalek put passer à l’attaque. 
Les amalécites utilisèrent des moules à briques qu’ils s’étaient procurés dans les archives égyptiennes. Ils appelaient les hébreux par leur nom, comme des amis. Lorsque ces hommes quittaient la protection des nuées de Gloire, les amalécites les soumirent à des violences homosexuelles et les tuèrent. 

L’une des causes de l’attaque d’Amalek était que les hebreux avaient profané le Chabbat. A cause de cette faute, Amalek put effectuer des percées dans les Nuées de Gloire et attaquer les hebreux. Chaque fois qu’un amalécite tuait un hebreu, il le mutilait de son organe portant le signe de la circoncision et le jetait en l’air. 

Quand Moshé levait les mains, tous les bnés Israel levaient les yeux au ciel, il y avait consensus dans la prière et la victoire était acquise . 
Quand les mains de Moshé s’affaiblirent , Aaron et Hour lui soutinrent les mains , chacun d’un côté . Ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. 

Aaron et Hour apportèrent une pierre sur laquelle Moshé s’assit. Il refusa la chaise confortable, il ne voulait pas accepter un siège confortable tant que son peuple souffrait. Lorsqu’une communauté est en proie de malheurs, il ne faut pas s’en dissocier. 
Amalek était le premier des peuples. Mais son avenir est voué à la perdition. 
D'où vient Amalek? 
Un des fils de Essav était Eliphaz il eut une relation adultère avec la reine de Seir...et de cette relation naît Timna. ....Et Timna était la concubine de d'Eliphaz fils d'Essav....decetterelation naît Amalek....une double relation interdite. 
Il devient au cours de l'Histoire l'ennemi implacable d'Israel .une de ses méthodes de travail : Mettre le "doute" dans l'esprit d'Israel pour lui introduire le doute: en guématria AMALEK c'est 240 de même que SAFEK (le doute) vaut 240. 
Car sa main est sur le trône de D' ...c'est une guerre pour l'Eternel contre Amalek de génération en génération 

Curieusement, le nom de Amalek apparaît au début de la Torah alors que Amalek n'était ps encore né. Dans béréchit 14 : ....et frappèrent les territoires de l'Amalécite............. 
Amalek c'est aussi et surtout le combat spirituel. Couper notre monde de ses influences supérieures pour lui tout est hasard. 
Alors que pour nous le hasard n'existe pas, c'est la lesure de notre ignorance. 

Amalek c'est spécial. C'est le mal absolu. Il ne peut pas changer. C'est un peu comme une noix : Pour manger le fruit tu est obligé de "casser" l"écorce. Tu ne peux manger l'écorce. Le rôle de GOG et MAGOG c'est de détruire cette écorce. 

Dans le Zohar, Rabbi Chimone Bar Yohaï dit : Ne pensez pas qu’il s’agit d’une bataille insignifiante . De la création jusqu’à l’ère messianique aucune bataille ne pourra lui être comparée. Même la guerre de Gog et Magog ne l’égalera pas. A cause des fortes puissances spirituelles qui y participaient. 

A la sortie d’Egypte, les peuples étaient terrifiés , les chefs d’Edom furent pris d’affolement. Mais Amalek vint attaquer Israel , pour montrer qu’il ne craignait pas D’. Amalek attaqua sans le moindre avertissement. 

Une nation ne peut tomber avant que son génie, son ange soit anéanti. 
Après que les hébreux se plaignirent contre D’ même après tous les miracles qu’ Il accomplit pour eux ; alors survint Amalek. 

Du temps du roi Chaoul, il y eut une deuxième possibilité de détruire Amalek. 
D’ éprouva Shaoul une seconde fois dans la guerre contre Amalek. " Tu effaceras le souvenir d’Amalek de dessous des cieux " D’ ordonna d’exterminer au fil de l’épée tout le peuple d’Amalek ; de ne laisser aucun survivant ; si le lecteur pense que c’est de l’intégrisme, que ce n’est pas " juste " pensez à Amann ? Torkémada ou Hitler ( que D’ détruise leur souvenir).

Chaoul suppliait les descendants de Yitro de s’éloigner des amalécites qui étaient venus se mélanger à eux, une guerre terrible, 
Shaoul avait obéi à l’ordre de D’, mais il laissa en vie Agag roi d’Amalek et Shaoul se réserva une partie des troupeaux pour les sacrifices. (car même le troupeau, il devait détruire). En somme, il a refusé d’être un " intégriste ". Shaoul posa la question : Si le peuple d’Amalek est coupable, en quoi les bêtes le sont-elles ? Il voulut en somme être plus généreux que D’ qui avait ordonné de détruire. 

Samuel lui dit : Puisque tu repoussé l’ordre de D’ te repousse de la royauté. 
Plus tard, Shaoul n’hésita pas à liquider les Cohanim de la ville de NOV, car ils avaient donné asile à David qui était pourchassé. 
Kohelet disait : " Ne sois pas trop Tsadik ni trop méchant " En somme tu risques de passer d’un extrême à l’autre. 

Chemouel obéit à D’ ; il met à mort Agag (de qui descend Amalek) mais Agag eut le temps de s’accoupler avec une esclave.
C'est MORDEKHAÏ et ESTHER de la tribu de BENYAMIN et descendants de Chaoul qui vont réparer la faute de leur ancêtre. 

Amalek est décrit comme le chien du berger qui a fonction de regrouper les brebis égarées; Il est aussi la courroie des châtiments pour Israel, prêt à chaque moment à sévir. RACHI. L'Histoire prouve qu'apparaît un Amalec chaque fois qu'Israel doute et s'écarte de D'. 

Pour conclure: Le midrach conclut que dans l'avenir Gog et Magog devront d'abord mener la bataille contre D' (c'est à dire qu'ils feront oublier aux Juifs l'étude de la Thora et des mitsvot) en les éloignant ainsi de l'Eter-nel Cela leur laissera voie libre pour détruire les juifs. La réponse de HACHEM: Cette bataille contre GOG et MAGOG Je la mènerai Moi-Même et leur destruction sera totale! 
COMME AU TEMPS DE LA SORTIE D'EGYPTE JE TE MONTRERAI DES MERVEILLES. 

LA SHOA : 
AMALEK ATTAQUE QUAND ISRAEL LUI ECHAPPE. Au moment de la sortie d'Egypte quand les bnés Israel sont sur le point de rentrer en ERETZ KENAAN .de même la choa avant la rentrée en Israel. 

Déjà JACOB demandait à D': N'accorde pas à Essav le mécréant , le désir de son coeur. 
N'enlève pas l'anneau de son nez (comme un anneau fixé au museau d'un animal, afin de le tirer; du fait de la force de l'animal). C'est le seul moyen de le contrôler (Rachi). 
Si les habitants sortaient ils détruiraient le monde entier. R Hama bar Hanina : Il y a 300 princes en germamia province d'edom et365 princes a rome. Et chaque fois les uns vont à l'encontre des autres et l'un d'entre eux est tué. Ainsi, ils sont occupés à nommer un remplaçant (cela les empêche de détruire le monde ). 
Histoire: En 1648, 300 princes de germamia décident de créer une fédération ; en 1701 , ils s'unissent et créent la Prusse. En 1871 création de la Germany. Et alors? 

Le Seigneur dit à Moché: Tandis que tu reposeras avec tes pères ce peuple se laissera débaucher par les .....du pays barbare ou il va .....et il m’abandonne et il brisera l’allure que j’ai conclue avec lui.....je les abandonnerai...il deviendra la pâture de............(c’est la choa) 
Après la choa beaucoup ont demandé ou était D’ pendant la choa?ALORS....En vérité.......Mais alors même ......les bolshevik n’ont pas voulu lier la création d’Israel à la choa ...... 
Autre point: La meguilla ESTHER 
Voilà les noms des 10 fils d'AMMAN qui ont été pendus: On lit vite ces noms dans les synagogues .Et si nous faisons attention au texte on pourrait lire: 

Deuxième ligne: PARCHANDATA avec une lettre de petit format au milieu de grandes lettres: le TAV ת-Puis un CHIN à la 8° ligne ש- Puis un ZAÏN ז à la 11° ligne Ce qui fait TAV-CHIN-ZAÏN.= 400+300+7=707 . L'an 707 DU .......6° MILLENAIRE 5707 CAR LE VAV ו de GRAND FORMAT de valeur 6 en Guematria indique le sixième millénaire.... soit 5707 l'an 1946 en Octobre ; date à laquelle les 10 chefs nazis ont été exécutés lors du procès de Nuremberg. 


Plus encore: le TALYAN c'est à dire le bourreau qui les a pendu s'appelait WOOD. 
LES FILS D'AMAN AYANT ETE PENDU SUR DES POTENCES EN BOIS. 
Les dix fils d'Aman ayant été pendu sur une potence en bois. 
Incroyable, un parmi les pendus était un général et s'insurgea contre sa façon d'être exécuté, mais rien n'y fit. 
Mieux encore: Un des exécutés cria au moment de son exécution: POURIM. Alors qu'il fut exécuté avant Hanouka; il aurait pu crier Hanouka. 
Ces informations sont rapportées dans une vidéo par Mordekhay Neugroshel. 
La question qui se pose comment la bible connaît elle le futur? 
La date de 5707 était signée. Nous l'avons vu dans le texte de la Meguilla de Pourim avec les petites lettres ; Mais comment cela se passerait pour les juifs? cela n'était pas signé................................ Et là est le libre arbitre. 
Regarde du temps de Mordekhay les juifs avaient fait techouva. Ils ont jeûné trois jours ...............et toute l'Histoire s'est retournée contre Amalek. 
Savez vous par exemple que hitler (YIMAH CHMO) avait un compte en suisse au nom de Max Aman.............. 
Mordehay explique dans une autre video que les allemands en voulaient aux juifs plus qu'au monde. Ils ont refusé 10.000 camions qui auraient pu leur donner la victoire sur le front russe...........leur volonté de détruire les juifs était mystique. Le peuple Juif est INDUSTRUCTIBLE. 
BERECHIT : Il y a Beth RECHIT ? ISRAEL et AMALEC qui a attaqué trône divin. 
C'est important de comprendre. 
Nous sommes maintenant en présence de IRAN. Qui nie la choa et qui nous rappelle qu'ils peuvent envoyer 11.000 fusées d'un seul coup. 
Le problème se repose. Comment sera le déroulement de l'Histoire? et c'est maintenant. Quel sera le choix du jewish people. 

La destruction d'Amalec est signée; mais.................. 
Il y a deux SCENARIOS possibles pour l'Epoque Messianique: Soit la techouva et par ce fait on court-circuite les périodes négatives car D' précipite alors la Guéoula ……ou bien la Guéoula viendra en son temps après une spirale de violence qui éduquera le peuple d'une autre façon comme cela fut en Egypte. 
Rambam nous dit que personne ne sait comment se passeront les évènements tant qu'ils ne se passeront pas. Tout dépend des choix que fera le peuple juif. 

L'IRAN ne serait alors qu'un instrument de cette fin des temps. On lit dans le traité YOMA (page 10 ) que dans cette deuxième configuration que ROMI se propagera pendant 9 mois sur le monde entier. 

On lit dans le traité du Talmud Yoma : Rabbi Yéhouda ben R. Ilaï dit : Romi tombera un jour aux mains des perses (Iran). Rav dit non, c’est la Perse qui tombera aux mains de Romi. 

Rav Yehouda dit au nom de Rav : Le fils de DAVID (MACHIAH) ne viendra pas que lorsque l’empire de Romi criminelle se sera étendue sur le monde entier pendant 9 mois. . . . pendant le temps qu’il faut à une femme pour mettre au monde son enfant (douleurs de l’enfantement de la venue du MACHIAH) 

Malbim explique: “Longtemps avant la délivrance, une partie des exilés se réunira à Jérusalem, et après cela seulement aura lieu la guerre de GOG et MAGOG , et alors….commencera le rassemblement des exilés”. 

Le Malbim explique encore sur la prophétie de ZAKHARIA: “Voici que Je vais faire de Jerusalem une amphore donnant le vertige à tous les peuples alentour; même pour ce qui est de YEHOUDA , il sera là quand Jérusalem sera serrée de près”. 

A la fin des temps se rassembleront les troupes de Gog et Magog formés des nations d’Edom (Essav) et d’Ismael vers Jérusalem, mais ils feront la guerre entre eux et Hachem interviendra pour les juger sur les méfaits qu’ils ont commis contre Israel lors de la destruction du TEMPLE et pendant l’exil. 
PUIS, ILS SE RETOURNERONT CONTRE ISRAEL. 
PROPHETE ISHAYA: 
C'est un festin qui se prépare a BATSRA , de grandes hécatombes dans le pays d'Edom. Batzra c'est au sud de l'Irak .....mais ensuite une réplique ....dans le pays d'Edom...c'est a dire qu'il y aura une riposte fulgurante.... 
les rivières d'Edom se changeront en poix, sa poussière en soufre; ainsi son pays sera comme de la poix en feu, .......qui ne s'éteindra ni le jour ni la nuit et d'ou ........s'échapperont sans cesse des colonnes de fumée. Il demeurera en ruine ..........de génération en génération et en aucun temps nul n'y passera plus. 

Rabbi ITSHAK dit: L'année ou se dévoile le Mashiah tous les rois se chercheront querelle - le roi de Perse sera en conflit avec le roi des arabes (Arabie Séoudite ou Irak) et le roi des arabes ira chercher de l'aide aupres d'Edom (usa) ET LE ROI DE PERSE METTRA LA DESTRUCTION EN ACTION (terrorisme) et tous les peuples auront tres peur et Israel est pris de PANIC ....ou ira t on ? et la réponse du ciel < N'ayez crainte ..le moment de votre délivrance est arrivée 

« Il arrivera, en ce jour, le jour où Gog pénétrera sur le sol d’Israel, dit le Seigneur D’, que ma colère me montera à la tête. . .En ce jour là, il y aura une commotion violente sur le sol d’Israel. . .Je lancerai des pluies torrentielles, des grêlons, du feu et du soufre sur lui, ses légions et les peuples. . . .nombreux qui l’accompagnent. . .(somme toute, ils viendront pour recevoir leur salaire de 2000 ans d’Histoire) 

Je me manifesterai aux yeux de nations nombreuses et elles reconnaîtront que Je suis l’Eter-nel ». YEKHEZKEL. C'est à dire que pour l'instant les goyim ont et donnent l'impression de diriger l'histoire.... 
En ce temps là, Mikhael, le prince supérieur, qui a pour mission de protéger les enfants de ton peuple, sera à son poste et ce sera un temps de détresse tel qu’on en aura pas vu depuis qu’existent les nations jusque là . . .En ce temps là, la délivrance viendra pour ton peuple, pour tous ceux qui se trouvent inscrits dans le Livre. . DANIEL 

« En ce jour, Je ferai de JERUSALEM une pierre lourde à soulever pour toutes les nations ; tous ceux qui voudront la soulever s’écorcheront cruellement ; cependant tous les peuples de la terre se réuniront contre elle. . .En ce jour, Je ferai des chefs de Juda comme un « brasier allumé . . .mais Jérusalem continuera à être solidement assise dans Jérusalem ; en ce jour l’Eter-nel étendra sa protection sur les habitants de Jérusalem. . .En ce jour, Je m’appliquerai à détruire toutes les nations venues contre JERUSALEM » ZAKHARIA. 

« . . .Sur les montagnes d’Israel tu tomberas. . . toi et tes légions et les peuples qui t’accompagnent, aux oiseaux de proie aux fauves des champs Je te livre en pâture. . . .Comme ils ont fait aux Bnés Israel au cours des temps : Vendus, Spoliés, Tués, Brûlés. . .D’ donnera leurs cadavres aux oiseaux de proie et aux fauves des champs. A cause de l’odeur, les Bnés Israel les enterreront pendant 7 mois. Et quiconque aura SURVECU parmi tous les peuples qui seront venus contre Jérusalem devra s’y rendre chaque année pour se prosterner devant le Roi, L’ETER-NEL TSE-VAOT et pour y célébrer la fête de SOUKOT.


techouvot.com 



Guerre !
Guerre à Amalek


Aimer son prochain comme soi-même, nous dit le Talmud, est la Torah tout entière. Le reste en est le commentaire. « Il n'est pas de service de D.ieu aussi grand que le service du cœur », déclare le Zohar. « Paix » n'est pas un simple mot, dit un autre adage talmudique, c'est le nom de D.ieu. En effet, « la Torah ne fut donnée que pour établir la paix dans le monde ». Pour citer encore le Talmud : « Trois traits caractérisent les Israélites : ils sont miséricordieux, humbles et charitables ». Si quelqu'un ne possède pas ces qualités, nous sommes conduits à douter de sa judéité. Même lorsque nous sommes obligés, en tant que société, de punir les criminels ou de livrer des guerres, nous le faisons à contrecœur, sans passion, et sans haine.

L'amour est la marque du Judaïsme. Certains parmi nous avancent même que c'est nous qui l'avons enseigné au monde.

Ce Chabbat, toutefois, nous allons nous rendre dans nos synagogues pour écouter une lecture de la Torah qui nous demande de haïr. Une fois par an, le Chabbat qui précède Pourim, nous ouvrons nos rouleaux de la Torah sur la portion de Zakhor (Deutéronome 25,17-19). « Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek... », lisons-nous. « Efface le souvenir d'Amalek de sous les cieux. N'oublie pas ! »

Amalek ne fut pas la seule nation à nous avoir agressés. Au cours de nos 4000 ans d'histoire, il y en eut beaucoup d'autres qui firent de même, parfois pire. Mais Amalek est particulier en ce qu'il est l'essence du mal. Il n'avait aucune raison rationnelle de nous attaquer. Il n'avait rien à y gagner. Amalek déteste simplement le bien et cherche à le détruire partout où il s’épanouit dans le monde.

Oui, il nous est enjoint d'aimer toutes les créatures et les créations de D.ieu, y compris les moins aimables d'entre elles. Mais lorsque la haine à l’état pur se déchaine, elle doit être détruite. Parce que si vous aimez le monde de D.ieu, vous ne ressentez pas d'amour envers les forces qui cherchent à le détruire.

Dans les paroles de nos Sages : « Celui qui est compatissant envers les cruels finira par être cruel envers les compatissants. » 


'habad.

 
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 13:54
La femme et le Sanctuaire
D’où vient la force de la femme ?





Le but de la création est que la présence de D.ieu soit manifeste dans ce monde. La première expression de cela fut dans le Jardin d’Éden, où résidaient Adam, ‘Hava et avec eux se trouvait la Présence divine. Le monde, cependant, n’était pas encore prêt pour cela.

Comme nous le savons, Adam et ‘Hava péchèrent en consommant le fruit de l’Arbre de la Connaissance avec comme conséquence que la Présence divine fut cachée. D’autres fautes dans les générations suivantes, telles que le meurtre d’Abel par Caïn, contribuèrent à la dissimuler encore davantage. Toutefois, avec Abraham commença le processus de retour de la Présence de D.ieu dans le monde, qui se poursuivit avec Isaac, Jacob et les générations suivantes.

À la septième génération après Abraham, vint Moïse. Nos Sages nous qu’un « septième » a une prédisposition particulière au succès. Ceci est corroboré par les accomplissements de Moïse. Suivant en cela les instructions de D.ieu, il dirigea le peuple juif dans l’édification du Sanctuaire où la Présence divine fut révélée, dans le Saint des Saints. Ce fut la première étape de la réalisation du but de la Création. Les étapes suivantes allaient être le Premier et le Second Temple et finalement le troisième Temple, à Jérusalem.

Le fait que la Présence Divine résidât dans le Saint des Saints n’était pas sans lien avec la vie quotidienne des Juifs. Nous paracha nous dit : « Il Me feront un Sanctuaire, et Je résiderai en eux » (Exode 25,8). Nos Sages enseignent que ceci signifie : « À l’intérieur de chaque individu. » À travers la construction du Sanctuaire, D.ieu réside dans le cœur de chaque personne.

Le Rabbi souligne que les femmes jouèrent un rôle très significatif dans la construction du Sanctuaire. Elles manifestèrent encore plus d’enthousiasme que les hommes lors de l’offrande de l’or, de l’argent, du cuivre, des laines teintes, du lin, des pierres précieuses, etc qui étaient requis. Elles contribuèrent également par leur artisanat lors de différents travaux de tissage. En outre, contrairement aux hommes, les femmes avaient refusé catégoriquement de participer à la fabrication du veau d’or. La confection de cette idole et son immonde adoration constituèrent l’antithèse même de tout ce qu’exprimaient le Sanctuaire et la Présence divine.

À notre époque également la femme joue tient le premier rôle dans la création d’une autre sorte de Sanctuaire : le foyer juif. Là aussi demeure la Présence divine. Les enseignements de la Torah enseignent comment rendre la divinité présente dans chaque détail de la vie humaine, du plus ouvert au plus intime.

La force spirituelle de la femme s’explique par l’enseignement de la Kabbale selon lequel la femme a un lien avec le septième attribut divin, la Royauté, qui signifie l’achèvement, la réussite et l’accomplissement dans le monde concret. En des termes plus directs, comme l’exprime le Rabbi, D.ieu a doté la femme d’une sensibilité qui lui permet de reconnaître ce qui est positif et saint, qu’il convient de soutenir, et de détecter ce qui est négatif et devrait être évité.

Bien sûr, cette sensibilité doit être nourrie : par l’étude personnelle de la Torah et la pratique des mitsvot. C’est de cette manière que les femmes avec leurs époux et leur familles pourront révéler la Présence divine dans leurs foyers, dans leur environnement et finalement d’une manière universelle. Il y aura alors le Troisième Temple à Jérusalem et la paix règnera dans les cœurs de toute l’humanité.

'Habad 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 13:50
Des couleurs dans l’âme
Des yeux pour voir et un coeur pour aimer





Le monde que D.ieu a créé pour nous est d’une grande beauté. Un aspect de cette beauté est la couleur : le bleu du ciel et le bleu plus profond de la mer, le brun et le vert des collines, le rougeoiement des couchers du soleil, l’arc-en-ciel multicolore et les myriades d’autres couleurs qui nous entourent à chaque instant de notre vie. Les couleurs possèdent également une signification spirituelle. Une expression de cette idée est à trouver dans la façon dont elles apparaissent dans la 
parachade cette semaine, dans la description qui nous est donnée de la construction du Sanctuaire.1

Le Sanctuaire, construit avec soin par Moïse et le peuple juif après qu’ils aient reçu la Torah au mont Sinaï, était le prototype du Temple. Comme dans le Temple de Jérusalem, il créait un espace sacré, avec des niveaux croissants de sainteté : la cour extérieure, puis une pièce intérieure où se tenait la Ménorah en or, puis la pièce la plus intérieure, le Saint des Saints, où se trouvait l’Arche sainte qui contenait deux blocs de saphir, gravés des Dix Commandements, que Moïse avait rapportés du Sinaï.

Les murs du Sanctuaire étaient faits de planches de bois recouvertes d’or, tenues fermement par de lourds socles d’argent. Ces murs étaient presque entièrement recouverts d’une tenture faite d’étoffes spécialement tissées. Il y avait aussi les vêtements des Prêtres. La Torah énumère au début de laparacha les diverses matières constituant ces tissus : de la laine bleue, de la laine violette, de la laine écarlate, du lin blanc...

Des couleurs ! Quel est leur sens ?

La ‘Hassidout explique que le Sanctuaire n’est pas seulement un édifice matériel, destiné à être construit sous la forme plus pérenne du Temple à Jérusalem. Le Sanctuaire existe aussi dans le cœur de chacun. Ainsi D.ieu déclare-t-Il dans la Torah : « Ils me feront un Sanctuaire, et Je résiderai en eux »2 Le verset ne dit pas « Je résiderai en lui », dans le Sanctuaire, mais « Je résiderai en eux », dans le cœur de chaque Juif.

Nous en venons donc à notre question : que signifient les couleurs dans le sanctuaire du cœur ? Voici comment Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn, le sixième Rabbi de Loubavitch, les explique.3

Le bleu exprime notre crainte devant l’infinie grandeur du Divin. Toute l’immensité de notre univers décrite par les astronomes n’est rien comparée à D.ieu dont l’infinitude absolue dépasse le monde. Cette idée fait naître un sentiment de crainte : le bleu.

Et pourtant les Kabbalistes nous disent que la même idée peut induire un sentiment différent, une soif passionnée de se lier avec D.ieu, au-delà du monde, au-delà de la vie elle-même, un amour enflammé pour D.ieu:l’écarlate.

La combinaison de ces deux sentiments, la crainte et l’amour enflammé, conduit à la perception de notre propre petitesse, une conscience de notre pitoyable insignifiance par rapport à la grandeur infinie de D.ieu. De cette perspective, on considère sa propre personne avec compassion, comme en observant de très haut : pauvre petit moi, si perdu à penser exclusivement à moi-même... Ce mélange de bleu et de rouge écarlate donne le violet.

Mais il existe aussi une autre forme d’amour de D.ieu. Non pas l’amour enflammé qui transcende l’univers, mais un amour qui coule comme de l’eau pure, conscient de la proximité intime et bienveillante de D.ieu et de l’amour de D.ieu pour nous. Ce chaleureux sentiment d’amour et de bienveillance est le blanc.

Ce sont là les couleurs de l’âme, les émotions avec lesquelles nous nous lions à D.ieu dans notre propre Sanctuaire intérieur : le bleu, l’écarlate, le violet, le blanc...

habad.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 13:47
Le monde comme demeure
Dites « Bonjour! » et changez le monde





Pourquoi sommes-nous là ?

Cette question – la source de toutes les questions –  a été successivement traitée par les diverses écoles de pensées de la Torah, chacune selon sa propre optique.

Le Talmud déclare, simplement et succinctement, « J’ai été créé pour servir mon Créateur. » Les œuvres moralistes du Moussar décrivent le but de la vie comme étant de raffiner ses traits de caractère. Le Zohar dit que D.ieu nous a créés « afin que Ses créatures Le connaissent. » La maître kabbaliste Rabbi Isaac Louria donna la raison suivante pour la création : D.ieu est l’essence du bien, et la nature du bien et de prodiguer le bien. Mais le bien ne peut être prodigué si personne n’est là pour le recevoir. D.ieu a ainsi créé notre monde pour qu’il y ait quelqu’un qui reçoive Sa bonté.

L’enseignement ‘hassidique explique que toutes ces raisons, ainsi que celles que l’on trouve dans d’autres ouvrages kabbalistiques et philosophiques, sont toutes des facettes différentes d’un même désir divin de la création, tel qu’il se décline dans les différents « mondes » ou domaines de la création. Le ‘Hassidisme offre également sa propre formulation de ce désir divin : que nous « fassions une demeure pour D.ieu dans le monde matériel. »

Une demeure pour D.ieu

Que signifie faire de notre monde une demeure pour D.ieu ?

Une des principes essentiels de notre foi est que « le monde entier est rempli de Sa présence » et qu’« il n’est pas un endroit vide de Lui ». Il ne s’agit donc pas de faire venir D.ieu dans le monde matériel : Il s’y trouve déjà. Mais D.ieu peut se trouver dans le monde sans y être « chez Lui ».

Être « chez soi » signifie être dans un lieu qui réceptif votre présence, un lieu dédié à satisfaire vos désirs et pourvoir à vos besoins. C’est être quelque part où vous pouvez être le « vrai vous », contrairement à l’attitude « publique » que vous empruntez en d’autres circonstances.

Le monde matériel, dans son état naturel, n’est pas un environnement hospitalier pour D.ieu. S’il y a un point commun entre toutes les choses matérielles, c’est bien leur égocentrisme intrinsèque, l’établissement de l’ego en tant que fondement et but de leur existence. Avec chaque iota de sa masse, la pierre proclame : « je suis. » Chez l’arbre comme chez l’animal, la préservation et la reproduction de soi est au centre de chaque instinct et est l’objet de chaque développement, de chaque action. Et qui plus que l’être humain a fait de l’ambition un art, et du carriérisme un idéal universel ?

Le seul problème de tout cet égoïsme, c’est qu’il masque la vérité sous-jacente à l’existence : la vérité selon laquelle la création n’est pas une fin en elle-même, mais le produit et le vecteur de son Créateur. Et cet égocentrisme n’est pas un aspect marginal ou secondaire de notre monde, mais sa caractéristique la plus fondamentale. Dès lors, pour faire de notre monde une « demeure » pour D.ieu, c’est sa nature même que nous devons transformer. Nous devons reconstruire les fondements mêmes de son identité et donner à cette entité égocentrique une existence vouée à un dessein qui la dépasse.

Chaque fois que nous saisissons un objet matériel ou que nous utilisons une aptitude et que nous les engageons dans le service de D.ieu, nous opérons une telle transformation. Quand nous prenons un morceau de cuir et en faisons une paire de Téfilines, quand nous prenons une pièce de monnaie et la donnons à la charité, quand nous employons notre esprit à l’étude d’un chapitre de Torah, nous opérons une telle transformation. Le morceau de cuir qui disait à l’origine « J’existe », dit maintenant « J’existe pour servir mon Créateur ». Une pièce dans une poche dit « J’aime l’argent » ; dans une boite de charité, elle dit « Le but de la vie n’est pas de recevoir, mais de donner. » Le cerveau humain dit « Enrichis-toi » ; le cerveau qui étudie la Torah dit « Connais ton Créateur. »

La frontière du moi

Notre effort de faire de notre monde une résidence pour D.ieu se décline en deux étapes. La première est de faire des ressources matérielles « un réceptacle pour la Divinité » : façonner le cuir en Téfilines, donner l’argent à la charité, programmer du temps pour l’étude de la Torah. La seconde consiste à employer effectivement ces « réceptacles » à la réalisation de la volonté divine : attacher les Téfilines sur le bras et sur la tête, utiliser l’argent donné à nourrir les affamés, étudier la Torah, etc.

À première vue, il semble que la deuxième étape soit la plus importante, alors que la première ne fait que permettre la seconde. Mais, lorsque la Torah évoque la première demeure pour D.ieu construite dans notre monde, elle insiste beaucoup plus sur la construction de la « demeure » que sur son utilisation effective comme résidence divine.

Une partie importante du livre de l’Exode est dédiée à la construction du Sanctuaire érigé par les enfants d’Israël dans le désert. Sur ce sujet, la Torah, généralement économe de ses mots au point que de nombreuses lois sont parfois contenues dans un seul mot, voire une seule lettre, est inhabituellement prolixe. Les quinze matériaux employés à la construction du Sanctuaire sont énumérés à trois reprises ; ses éléments et ses ustensiles, huit fois ; et chaque détail de l’édification du Sanctuaire, depuis les dimensions de chaque panneau de bois, de chaque pilier, jusqu’à la couleur de chaque tapisserie, est explicité non pas une, mais deux fois, d’abord dans le récit du commandement de D.ieu à Moïse, puis de nouveau dans le récit de la construction du Sanctuaire.

En tout, ce sont treize chapitres qui décrivent comment certains matériaux appartenant au monde physique furent façonnés en un édifice consacré au service de D.ieu, ainsi que la formation des Kohanim (prêtres) qui devaient y officier. (Par contraste, la Torah ne consacre qu’un unique chapitre au récit de la création de l’univers, trois chapitres à la description de sa révélation au mont Sinaï et onze chapitres à l’histoire de l’Exode.)

Le Sanctuaire est le modèle et le prototype de toutes les demeures ultérieures de D.ieu, construites sur le sol terrestre. Ainsi, la considérable importance attribuée à l’étape de sa « construction » (contrairement à l’étape de la « mise en œuvre ») implique que, dans notre vie également, transformer nos ressources personnelles en éléments ayant le potentiel de servir D.ieu est quelque chose de fondamental. Faire de nous-mêmes des « réceptacles  » pour la Divinité est, en un certain sens, plus important que d’apporter effectivement la Divinité dans notre vie.

Car là le véritable enjeu de la transformation : le passage d’un être centré sur lui-même à un être dévoué à quelque chose de plus grand que lui. Si D.ieu avait seulement désiré un environnement hospitalier, Il n’avait pas besoin d’un monde matériel ; un monde spirituel aurait pu tout aussi bien Le servir. Ce que D.ieu désirait était la transformation elle-même : le défi et l’accomplissement de la transcendance du moi et de la redéfinition de la matérialité. Cette transformation et cette redéfinition s’effectuent lors de la première étape, lorsque l’objet matériel est fait instrument du divin. La seconde étape consiste seulement à réaliser un potentiel déjà établi, en donnant à l’objet ce qui est désormais son usage naturel.

Faire des réceptacles

Vous rencontrez une personne qui n’a pas encore invité D.ieu dans sa vie. Une personne dont les entreprises et accomplissements – quelque prospères et louables qu’ils soient – n’ont pas encore transcendé son moi et ses desseins égocentriques.

Vous voulez élargir son horizon, lui montrer le chemin d’une vie qui dépasse les restrictions du moi. Vous souhaitez mettre les Téfilines avec lui, partager la sagesse divine de la Torah avec elle.

Mais cette personne n’est pas prête. Vous savez que le concept du service de D.ieu lui est encore étranger dans une vie habituée et conditionnée à tout considérer à travers le spectre de l’ego. Vous savez qu’avant de pouvoir lui faire découvrir le monde de la Torah et des Mitsvot, vous devez d’abord la rendre réceptive au divin, à une vie d’intimité avec le divin.

Ainsi, quand vous la rencontrez dans la rue, vous souriez simplement et dîtes « Bonjour! » Vous l’invitez chez vous à prendre un café ou à un repas de Chabbat. Vous parlez de tout et de rien. Vous ne suggérez aucun changement dans son mode de vie. Vous voulez simplement que cette personne soit ouverte à vous et à ce que vous représentez.

Apparemment, vous n’avez rien « fait ». Mais profondément, une transformation essentielle et radicale a eu lieu. La personne est devenue un « réceptacle » pour la Divinité.

Bien sûr, le but d’un récipient est d’être rempli avec un contenu ; le but d’une maison est d’être habitée. Le Sanctuaire fut érigé pour abriter la Présence de D.ieu. Mais c’est la fabrication des réceptacles de la Divinité qui présente le plus grand défi de la vie et son accomplissement le plus révolutionnaire.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 13:10
Mélanges et fusions
Un aperçu sur l’inexplicable


Ne cuis pas le petit dans le lait de sa mère.

Exode 23, 19

La viande provient de l’attribut divin de justice, le lait de l’attribut de miséricorde.

Chaloh

Dans le monde futur du Machia’h, l’interdiction de mélanger la viande avec le lait sera annulée.

Rabénou Bé’hayé

Le monde de nos cinq sens est multiple et complexe. Nous faisons la distinction entre la matière et l’esprit, la lumière et l’obscurité, l’animal et l’inanimé, le masculin et le féminin ; nous classifions les plantes et les animaux selon leurs espèces, et évaluons les minéraux selon leur valeur marchande. Mais dans quelle mesure ces distinctions sont-elles réelles ? Quelle est la différence profonde entre l’or et le cuivre, entre une pomme et une orange ou entre un bœuf et un âne ?

Car nous ressentons également une unité dans l’univers. Plus nous avançons dans la découverte des secrets de la création, plus nous découvrons l’unité sous la diversité. Le nombre incalculable d’objets qui peuplent notre monde s’avèrent être composés d’une petite liste de particules élémentaires qui forment des blocs de matière ; les diverses forces qui les réunissent ou les séparent se révèlent être des mutations de quelques lois fondamentales. En fin de compte, croyons-nous, la science découvrira la formule unique qui décrira l’ensemble de l’existence physique. Cette unité fondamentale de l’univers complète notre perception spirituelle de la réalité : que toute entité et toute force existantes ne sont qu’une expression de la vérité unique de D.ieu, qui les a créées dans un seul et unique but.

D’un autre côté, nous reconnaissons la validité des catégorisations qui définissent notre monde. L’homme est une créature morale (en fait, la seule créature morale) à cause de sa capacité à reconnaître les frontières inviolables qui distinguent le soi de l’autre, l’homme de la bête, le sacré du profane, le permis de l’interdit. Nous reconnaissons que ces limites sont intrinsèques à la création divine, et que, sans elles, la vie serait dépourvue d’ordre, de dignité, de sens et d’utilité.

En réalité, la pluralité de notre monde est une part intégrante du projet du Créateur pour l’existence. Au cours des six jours de la création, nous voyons D.ieu classifier les espèces et placer les limites entre la lumière et l’obscurité, la matière et l’esprit, la terre et la mer. Et, de fait, le Nom divin qui connote l’implication de D.ieu dans la création, Elokim, est au pluriel, ce qui met l’accent sur l’implication particulière de D.ieu dans les détails et les distinctions qui forment Sa création.

C’est pourquoi, la Torah, les instructions que D.ieu communique à l’humanité, ne fait pas que « séparer entre le pur et l’impur », définissant le permis et l’interdit, mais interdit également le mélange des espèces et des catégories au sein même du domaine du permis. La Torah précise les animaux dont le Juif peut manger le lait et la viande, et les espèces dont le lait et la viande sont interdits ; mais elle interdit également la consommation du lait et de la viande cuits ensemble, même si chacun, en soi, est autorisé. De la même façon, les lois des Kilayim (hybrider) interdisent de porter un vêtement combinant le lin et la laine, de croiser certaines espèces animales et de greffer ou de semer ensemble certaines espèces végétales. Dans les mots de Na’hmanide, « D.ieu a créé les espèces de Son monde… commandant qu’elles émergent “chacune selon son espèce”… de sorte que celui qui croise deux espèces corrompt l’œuvre de la création… »

Trois catégories

Il y a cependant des exceptions. Malgré l’interdiction de mélanger la laine et le lin en confectionnant un vêtement, la Torah prescrit spécifiquement ce mélange lorsqu’il s’agit de fabriquer certains vêtements portés par lesKohanim dans leur service au Beth Hamikdache (Saint Temple). En outre, immédiatement après l’injonction « ne portez pas de chaatnez–laine et lin mélangés », la Torah nous commande de « faire des franges aux quatre coins de vos vêtements » ; la Torah nous dit, explique le Talmud, qu’il est permis de mélanger la laine et le lin pour accomplir la Mitsva de Tsitsit.

Mais la permission de mélanger deux espèces pour accomplir une Mitsva n’est donnée que dans le cas de chaatnez, le mélange de la laine et du lin. Pour les autres interdictions de Kilayim, il n’y a pas de telle exception. Concernant le cas du lait et de la viande, la Torah stipule qu’ils ne peuvent être cuits ensemble même dans le but de servir D.ieu. Dans Exode 23, 19, nous lisons : « Le début des prémices de ton sol, tu l’apporteras dans la maison de l’É.ternel ton D.ieu. Tu ne feras pas cuire un petit dans le lait de sa mère. » Pourquoi ces lois apparemment sans relation sont-elles réunies dans le même verset ? Le Midrache explique : la Torah enseigne par cela qu’il est interdit de cuire ensemble le lait et la viande même lorsqu’on cuit leskodachim, la viande sacrée des sacrifices offerts à D.ieu dans le Beth Hamikdache.

En y regardant de plus prêt, nous avons ici trois catégories de mélanges interdits :

a. le mélange de la laine et du lin, qui est interdit dans la fabrication des vêtements ordinaires, mais qui est autorisé dans le cas des Tsitsit ou des vêtements sacerdotaux, lorsqu’il s’agit de servir D.ieu.

b. La cuisson de viande avec du lait, que la Torah interdit spécifiquement aussi pour des usages sacrés.

c. La prohibition sans équivoque des croisements d’espèces végétales ou animales. Dans ces cas, la Torah n’éprouve même pas la nécessité de réitérer qu’il est également interdit d’effectuer ces croisements dans le but d’accomplir une Mitsva, supposant que nous comprendrons de nous-mêmes que l’interdiction s’applique globalement.

Une paix graduelle

Le but proclamé de la Torah est « d’établir la paix dans le monde ». Établir la paix signifie unir et intégrer, rassembler des éléments, des individus et des peuples divergents en un concert harmonieux. Aussi le prophète Tséphania décrit-il l’ère messianique, la réalisation du plan de la Torah pour la vie sur terre, dans ces termes : « Alors Je convertirai toutes les nations à un langage plus pur afin qu’elles clament le Nom de D.ieu pour Le servir de concert. » Aujourd’hui, l’humanité et la nature sont fragmentées et minées par le conflit, puisque chacun de leurs multiples composants recherche son accomplissement et sa réalisation par des voies différentes et conflictuelles. La Torah vient apporter à tous un dessein unique, les unifier dans le but commun de servir leur Créateur.

Comment concilier cela avec le rôle de la Torah décrit plus haut qui renforce les limites? N’avons-nous pas affirmé que la Torah vient différencier et distinguer, pour préserver les délimitations de la création de D.ieu ?

En réalité, toutefois, il n’y a pas de contradictions. La paix ne consiste pas à estomper les frontières et à oblitérer les identités. La paix ne dicte pas aux nations et aux individus de désavouer leur particularisme et de fusionner en un tout sans distinction. Bien au contraire, une telle « paix » est toujours superficielle et artificielle, puisqu’elle va à l’encontre de la nature et de l’essence des participants et finit inévitablement par se désintégrer en chaos et anarchie. La paix véritable est un état dans lequel des entités diverses unissent leurs forces vers un but commun, chacune contribuant à la réalisation de cette harmonie avec ses qualités distinctes.

Et c’est là que réside le sens profond de ces trois catégories de mélanges définies par la Torah.

Croiser des espèces différentes est toujours négatif, même lorsque l’objectif est une Mitsva, l’acte ultime de servir le Tout-Puissant. Le croisement crée une créature nouvelle, hybride, qui n’est ni l’un ni l’autre de ses géniteurs, une créature dans laquelle les différences entre les deux espèces ont été éradiquées. Une frontière définissante de la création est effacée, causant une rupture plutôt qu’une consolidation, dans le développement universel de la paix.

En revanche, la combinaison du lin et de la laine dans la confection d’un vêtement ne viole l’intégrité d’aucun de ces composants. La laine reste de la laine et le lin reste du lin. On peut toujours défaire le tissu et séparer les fibres. Ce qui s’est passé est que deux éléments de la création, chacun préservant (et employant) ses caractéristiques et ses qualités ont été combinés pour créer un objet d’esthétique et d’utilité.

Néanmoins, une telle combinaison, quand elle est utilisée à des fins profanes ou personnelles, est négative et destructrice. Certains éléments (comme le lin et la laine) représentent des forces spirituellement divergentes qui vont inévitablement entrer en conflit plutôt que de s’unifier. Selon les Kabbalistes, la laine représente le ‘Hessed (la bienveillance, la largesse) et le lin laGuevourah (la sévérité, la restriction). C’est pourquoi la Torah a interdit leur union. Ce n’est que lorsqu’elles sont unies dans la réalisation ultime de leur dessein – servir leur Créateur – que ces forces convergent harmonieusement plutôt que de façon conflictuelle.

Une troisième catégorie, qui se place entre les deux précédentes, est le mélange, par la cuisson, du lait et de la viande. Ici, l’effacement de la distinction n’est pas si absolu que dans le cas du croisement, où la quintessence des deux espèces (c’est-à-dire leur force de reproduction) a été effacée : seules les propriétés physiques (le goût, l’arôme, la couleur etc.) de la viande et du lait sont mêlées, mais leurs substances essentielles restent inaffectées. On pourrait donc penser que ce plat interdit peut être comparé à un vêtement tissé de lin et de laine. C’est pourquoi la Torah doit spécifiquement indiquer qu’il n’en est rien, la cuisson de lait et de viande est une violation plus sévère des frontières de la création que le chaatnez. En cuisant, la viande se sature de lait, et vice-versa, au point qu’ils ne sont plus physiquement discernables l’un de l’autre. Cuit en une masse inséparable, ce mélange « hybride » ne peut représenter la réalisation d’une paix véritable et c’est pourquoi il est inutilisable même dans l’environnement le plus harmonieux qui soit dans la « Maison de D.ieu ».

Vision d’avenir

Citant des sources Kabbalistiques, Rabénou Bé’hayé (Rabbi Bé’hayé ben Acher, 1265-1340), écrit que, lors de l’époque parfaite de l’ère messianique, l’interdiction du mélange du lait et de la viande sera annulée.

Le monde de Machia’h est un monde dans lequel « Ton Maître ne sera plus dissimulé ; Tes yeux verront ton Maître » (Isaïe 30, 20). Un monde dans lequel la matérialité de nos existences ne voilera plus l’essence divine de la réalité.

La combinaison du lait et de la viande sera permise parce que deux choses changeront. D’abord, la vie ne sera plus divisée entre le domaine du « profane » et du « sacré ». Dans un monde pénétré de l’immanence et de la conscience de D.ieu, chacun de nos actes et de nos projets sera un acte saint, en harmonie absolue avec notre raison d’être et celle de toutes les créatures de l’univers.

Deuxièmement, notre perception de la réalité sera bien plus profonde et vraie que ce qu’elle est aujourd’hui. Dans la réalité superficielle dans laquelle nous nous plaçons maintenant, la viande et le lait qui ont été cuits ensemble sont devenus, en ce qui nous concerne, une seule chose. Nous ne pouvons plus accéder séparément aux forces différentes qui ont été combinées. C’est donc un cas de Kilayim, de destruction des limites de la nature. Mais, considérés sur un plan plus profond, la viande et le lait demeurent deux entités, même si leurs substances physiques ont été totalement mélangées. À ce niveau, cela ressemble plus au mélange de laine et de lin du chaatnezqu’à la réalité hybride des croisements animaux ou végétaux des Kilayim. Dans la réalité du monde de Machia’h, un tel mélange ne compromettra pas l’unicité de chaque élément. Dans une réalité où l’essence spirituelle de chaque chose sera réelle et tangible, la viande et le lait représenteront un véhicule pour l’harmonie véritable, dans laquelle divers éléments de la création de D.ieu s’uniront pour le servir.

 'habad.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 12:50
Créer la civilisation
Le but des commandements


Quel est le but des commandements ? L’une des explications que l’on trouve dans les enseignements de nos Sages est qu’ils ont pour dessein de raffiner les hommes. Les commandements de la Torah sont destinés à avoir un effet civilisateur sur le peuple juif.

Les enseignements de la ‘Hassidout nous expliquent qu’il existe deux aspects à notre personnalité profonde. L’un est notre Âme Divine, une « étincelle » spirituelle à l’intérieur de nous, décrite comme une parcelle de divinité. Elle vient dans le monde avec une tâche particulière et la Torah et ses commandements constituent les instructions pour la mener à bien.

Pour comprendre la nature de cette tâche, il nous faut considérer le second trait de notre monde intérieur : l’Âme Animale. C’est la force à l’intérieur de nous qui veut vivre, et manger, et posséder... Guidés par la Torah nous devons tenter de purifier et raffiner l’Âme Animale. Ceci signifie, concrètement, que nous devons nous efforcer de contrôler, voire de transformer les caractéristiques fondamentales de notre nature (ô combien) humaine.

Si une personne observe les directives de la Torah, elle met en pratique un véritable programme de développement de son caractère.

Considérons, par exemple, les lois de la Cacherout (l’alimentation Cachère). La paracha de cette semaine contient la loi qui nous enjoint de séparer le lait et la viande.1 A juste titre, cet aspect et bien d’autres de la Cacherout sont souvent envisagés comme une manière de développer la vertu du contrôle de soi et de ne pas considérer toute chose comme évidente. « Est-ce Cachère ? » est la question que l’on pose avant de prendre une bouchée. Il est sûr que l’effet d’une telle loi est bien plus vaste que de simplement définir notre attitude par rapport à la nourriture. Nous apprenons peu à peu à demander sur chaque chose dans la vie : « est-ce Cachère ? »

La Cacherout est une loi « entre la personne et D.ieu ». En revanche, la majorité des enseignements de notre paracha sont des lois « entre l’homme et son prochain » et ils se centralisent sur des questions concernant les relations humaines.

Ici encore, et peut-être de manière plus évidente, nous voyons que les commandements visent à produire un effet. Par exemple :

La Torah nous dit : « Si tu rencontres le bœuf ou l’âne de ton ennemi et qu’il s’est égaré, tu dois à coup sûr le lui ramener. Si tu vois l’âne de ton ennemi ployer sous sa charge, tu ne dois pas éviter la situation mais tu dois l’aider à s’en décharger. »2

Maïmonide souligne dans son œuvre éminente, le Michné Torah, que la Torah nous enjoint également d’aider un ami. « Tu ne verras pas l’âne de ton frère ou son bœuf tomber en route et tu ne te dissimuleras pas d’eux ; tu l’aideras à coup sûr à les relever. »3

Si la Torah nous demande d’aider nos amis et aussi nos ennemis, que devrions-nous faire si nous rencontrons ensemble notre ami et notre ennemi et que tous deux ont un animal qui est trop chargé et a besoin d’aide ? Maïmonide répond qu’il faut d’abord aider l’animal de notre ennemi ! La raison en est, poursuit-il, qu’il faut courber notre mauvais penchant.4 C’est un plus grand accomplissement dans la formation de notre nature d’aider un ennemi que d’aider un ami. C’est la raison pour laquelle l’aide à apporter à l’ennemi passe avant.

Suivre les directives de la Torah nous aide à transformer notre propre caractère, créant ainsi une forme pure de civilisation. L’étape suivante, qui sera mise en œuvre par D.ieu, sera de déclencher une réaction en chaîne de transformation intérieure, qui finira par affecter l’univers tout entier.


 

Des règles
Vous aimez ça ?


Avant d’allumer votre imprimante laser, lisez ceci :

Un laser est un appareil qui produit un intense rayon de lumière d’une seule couleur. Ce rayon peut être amplifié au point de pouvoir pulvériser un diamant, et rendu suffisamment précis pour déposer une microgoutte d’encre d’un 600ème de pouce de diamètre, parfaitement juxtaposée à des dizaines de milliers de points similaires pour imprimer votre rapport en Times New Roman 12 pt. (avec des titres en Arial Narrow 14 pt.). D’autres appareils encore plus précis (et plus chers) sont ceux qui produisent un rayon assez fin pour opérer un œil.

Un rayon laser est un rayon de lumière. C’est en fait la même lumière qu’émet la lampe de poche que vous avez dans votre boite à gants. La différence est que, lorsque le filament de tungstène de l’ampoule de votre lampe de poche est parcouru par un courant électrique, ses atomes émettent de la lumière indépendamment les uns des autres, et dans des longueurs d’onde différentes, alors qu’un dispositif laser stimule un grand nombre d’atomes de sorte qu’ils émettent de concert une lumière d’une même fréquence, produisant un rayon lumineux très puissant et très précis.


C’est une règle : les gens n’aiment pas les règles. Nous n’aimons pas entendre qu’un aliment qui flatte nos papilles gustatives est mauvais pour notre santé. Nous n’aimons pas qu’on nous dise que quelque chose que nous désirons est néfaste pour quelqu’un d’autre. Nous n’aimons pas qu’on nous rabâche qu’une habitude confortable est préjudiciable à notre environnement. Bref, nous n’aimons pas qu’on nous dise quoi faire. Nous n’aimons pas les restrictions.

Lorsque les Enfants d’Israël sortirent d’Égypte, il leur fut annoncé que sept semaines plus tard, ils recevraient la Torah. Ils en furent si excités qu’ils comptèrent littéralement les jours. Au mont Sinaï, leurs âmes s’envolèrent d’extase, quittant leur corps, lorsqu’ils entendirent les Dix Commandements.

A priori, cette joie a de quoi surprendre. Voilà un peuple qui vient à peine d’émerger de plusieurs générations d’esclavage. On aurait pu penser que la dernière chose qu’ils voudraient serait une série de restrictions dans leur vie quotidienne. C’est pourtant ce qu’est la Torah. Sur les Dix Commandements, sept sont des « Tu ne feras pas... », de même que 365 sur les 613 mitsvot de la Torah (les autres sont des « Tu feras... »).

Mais les Juifs ont voulu la Torah. Le Midrache raconte que D.ieu est allé en proposer un exemplaire à chacune des nations du monde. « Que contient-elle ? » demandèrent-ils. « Tu ne feras pas... » commença à répondre D.ieu, ce qui suscita invariablement un « non merci ! » immédiat. Les Juifs, cependant, comprirent qu’il ne s’agissait pas de règles ordinaires : c’était là un régulateur de vie, conçu par Celui qui a inventé la vie et sait quelle est la meilleure manière de la mener.

Au Sinaï, tous les peuples de la terre eurent un choix à faire. Prenez la première boite, et vous aurez une vie dont les énergies se développent dans tous les sens, dans la couleur ou la fréquence qui vous tente, à chaque instant. Elle pourra même produire des choses utiles, par exemple en projetant des formes d’animaux sur les murs d’une chambre d’enfant, ou en vous aidant à trouver vos clés de voiture tombées dans un buisson. Prenez la deuxième boite, et vous aurez une vie qui concentre ses énergies sur le but pour lequel elle a été créée.

Beaucoup ont pris la lampe de poche. Nous avons choisi le laser.

'habad

 

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 12:45
Comment la Torah est-elle interprétée ?


Nous Sages nous enseignent que la Torah peut être interprétée selon quatre approches générales : peshat, remez, drouch et sod.

La Torah est la sagesse de D.ieu. L’intellect, de par sa nature même, permet – et exige même – différentes approches. Ceci est d’autant plus vrai s’agissant de la sagesse infinie du D.ieu Infini.

Nous Sages nous enseignent que la Torah peut être interprétée selon quatre approches générales : peshat, remez, drouch et sod.

1) Le Peshat est l’interprétation simple de la Torah. Lorsque le verset dit (Genèse 1,1) que « Au commencement D.ieu créa le ciel et la terre », cela veut dire exactement ce que ça semble vouloir dire, dans le sens le plus littéral.

2) Au sein des ces quatre méthodes d’interprétation de la Torah, il existe d’innombrables approches possiblesLe Remez est l’ensemble des allusions et des sous-entendus contenus dans la Torah. L’une des formes que revêtent ces allusions est laguématria, la valeur numérique des lettres de l’alphabet hébraïque. Par exemple, laguématria de « Béréchit bara » (Au commencement Il créa ») est la même que celle de « beRoch Hachana nivra haolam » (à Roch Hachana le monde fut créé) !

3) Le Drouch (ou Midrach) explicite le sens plus profond du verset. Le mot hébraïque pour « Au commencement » est béréchit. Le Midrach nous dit que ce mot peut être divisé en deux mots : b – réchit. La Torah nous enseigne que le monde fut créé pour deux (« b ») « réchit » (« premiers »), les Juifs et la Torah. Bien que ce ne soit pas là le sens simple du mot, c’est une compréhension vraie et valide de la Torah.

4) Le Sod (secret) est la partie ésotérique et mystique de la Torah. LeTikounei Zohar (un livre qui donne soixante-dix (!) interprétations ésotériques du mot béréchit) explique que le mot béréchit peut aussi être divisé en « bara chit » (créa [avec] six). Ceci parce que le monde fut créé à travers les six attributs émotionnels de D.ieu : la bonté, la sévérité, la beauté, la victoire, la splendeur et la fondation.

Au sein des ces quatre méthodes d’interprétation de la Torah, il existe d’innombrables approches possibles. Par exemple : Il y a de nombreuses manières de comprendre la Torah selon le peshat. C’est pourquoi de nombreux commentateurs de la Torah se concentrent sur le peshat tels que Rachi, Ibn Ezra, Rachbam et beaucoup d’autres, et ils sont souvent en désaccord sur le sens littéral d’un verset. De fait, d’après la Kabbale, il existe 600 000 façons différentes de comprendre le Peshat, 600 000 façons de comprendre le Remez, 600 000 façons différentes de comprendre le Drouch et 600 000 façons différentes de comprendre le Sod !

Toute approche de la Torah est acceptable tant qu’elle (est sensée et) ne contredit aucun de nos principes de foi fondamentaux.

Nos Sages nous disent que « Tout ‘hidouch (idée nouvelle) qu’un disciple reconnu formulera jamais fut donné à Moïse au Sinaï » Il est certes possible que Moïse n’ait pas connu telle idée émise par un rabbin vivant des milliers d’années plus tard, mais la base de cette idée fut donnée au Sinaï.

D.ieu nous a donné les outils pour nous approfondir dans les mots de la Torah et révélé la sagesse divine enfouie en eux.

Cependant, lorsqu’il s’agit de halakha (la loi de la Torah), il n’y a qu’une seule vérité. Car bien que la Torah soit la sagesse de D.ieu qui, comme nous l’avons dit, permet différentes approches, la halakha est (non pas l’intellect, mais) la volonté de D.ieu. Et la volonté est absolue et ne permet pas deux manières de voir les choses.

'habad

 

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 12:42
La religion est-elle encore pertinente ?
De quoi parlons-nous ?


Cyberespace, espace interstellaire, espace intérieur. Séquençage du génome, globalisation. Cartes à puce, bombes intelligentes, cellules souches et téléphones cellulaires. On ne peut le nier : nous vivons une nouvelle ère. La science-fiction est devenue une réalité scientifique. On peut alors se demander : dans ce nouvel ordre des choses où la science et la technologie transforment notre manière de vivre, la religion est-elle encore nécessaire ? Avons-nous encore besoin de nous soumettre à un antique – et apparemment tout à fait obsolète – code de lois, alors que nous sommes tellement plus avancés que nos ancêtres ?

Mais laissez-moi vous demander : Les Dix Commandements ont-ils dépassé leur « date limite de vente » ? La foi et le doute, le meurtre et l’adultère, le vol et la jalousie sont-ils passés de mode ? Malgré toutes nos extraordinaires avancées médicales et scientifiques, la nature humaine elle-même a-t-elle réellement changé ? Les problématiques morales auxquelles nos ancêtres durent faire face ne sont-elles pas les même que les nôtres ?

Qu’on se déplace en charrette à bœufs ou en Mercedes, il nous faut encore choisir entre une conduite dangereuse et égoïste et la courtoisie et la civilité. Devoir s’occuper de parents vieillissants n’est pas une difficulté nouvelle. Les problèmes que la Torah aborde – rivalité entre frères, conjoint jaloux, nations en guerre, etc – font toujours la une des journaux. Nous luttons encore pour établir ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est moral et ce qui est immoral, ce qui est éthique et ce qui est tordu, et le meilleur ordinateur du monde ne peut pas répondre à ces questions à notre place.

La science et la technologie s’occupent du « quoi » et du « comment » de la vie, mais elles ne répondent pas au « pourquoi ». Pourquoi existons-nous ? Pourquoi devrai-je être sympathique avec mon voisin ? Pourquoi ma vie devrait-elle être plus noble que celle de mon rottweiler ? La science et la technologie ont résolu des questions qui ont déconcerté l’humanité pendant des siècles. Mais elles n’ont pas répondu à une seule question morale. Seule la Torah s’attaque à ce terrain miné. Et ces questions sont peut-être plus pressantes aujourd’hui qu’elles ne le furent jamais.

La Torah est vérité et la vérité est éternelle. Les scénarios vont et viennent. Les modes de vie changent selon la géographie. Les contextes sont différents, mais les problèmes qui vous prennent aux tripes sont partout les mêmes. Si la Torah fut jamais nécessaire, elle l’est autant aujourd’hui, et peut être davantage. Puissions-nous continuer de trouver une direction et une clarté morale dans les vérités éternelles de notre sainte et éternelle Torah. Amen.


'habad.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 22:02
D.ieu a-t-Il vraiment parlé au Mont Sinaï ?Quelle preuve existe-t-il que D.ieu ait parlé à tout le peuple juif au pied du Mont Sinaï ?




Auteur : 
LE RABBIN NECHEMIA COOPERSMITH
Pour lamed
Traduction : Jacques KOHN
Adapté par Aschkel


D'après un extrait de conférence du séminaire de Découverte d'Aish HaTorah.

A qui D.ieu a-t-Il donné la Torah au Mont Sinaï ? La plupart des gens répondent : " D.ieu a donné la Torah à Moïse. "
Et que faisait le Peuple juif pendant que Moïse recevait la Torah ? " Il adorait le Veau d'or. "

Ce sont des réponses correctes, certes - mais pas selon la Bible.

Les réponses ci-dessus sont issues du grand classique cinématographique de Cecil B. DeMille : " Les Dix Commandements ". Il est stupéfiant de voir quel impact un film peut avoir sur l'éducation juive de plusieurs générations. C'est un très beau film, mais DeMille aurait dû lire l'original, avant de faire son film.

La version que présente la Torah est légèrement différente. Selon la Torah, le Peuple juif tout entier a entendu D.ieu parler au Mont Sinaï, expérimentant ainsi une révélation nationale. D.ieu n'est pas seulement apparu à Moïse, au cours d'un rendez-vous privé, mais Il est apparu à chacun, à environ 3 millions de personnes. Cette assertion est mentionnée plusieurs fois dans la Torah.

(Moïse dit aux hébreux :) " Seulement prends garde à toi et prends soin de ton âme, de peur que tu n'oublies les choses que tes yeux ont contemplées et de peur qu'elles ne s'écartent de ton cœur tous les jours de ta vie. Et tu les feras connaître à tes enfants et aux enfants de tes enfants. Le jour où tu t'es tenu devant l'Eternel ton D.ieu à 'Horev (Mont Sinaï)…
D.ieu vous parla du milieu du feu, c'est le son de Ses paroles que vous entendiez, mais une image vous ne voyiez pas, seulement un son. Il vous a parlé de Son alliance, vous instruisant d'observer les dix commandements et Il les a inscrits sur deux tables de pierre. "
 (Deutéronome 4 : 9-13)

" Il t'a été donné de voir cela pour reconnaître que l'Eternel est l'Etre suprême. Rien n'existe en dehors de Lui. Depuis le ciel Il t'a fais entendre Sa voix afin de te corriger, et sur la terre Il t'a montré Son grand feu, et tu as entendu Ses paroles du milieu du feu. " (Deutéronome 4 : 35-36)

Moïse appela tout Israël et leur dit : " Ecoute Israël, les décrets et les lois que je prononce à vos oreilles aujourd'hui - apprenez-les et soyez attentifs de les appliquer. L'Eternel notre D.ieu a scellé avec nous une alliance à 'Horev (Mont Sinaï). Ce n'est pas avec nos ancêtres que l'Eternel a scellé cette alliance, mais avec nous - qui sommes tous ici, vivants aujourd'hui. Face à face, l'Eternel a parlé avec vous sur la montagne du milieu du feu. " (Deutéronome 5 : 1-4)

La Torah prétend que le Peuple juif tout entier a entendu D.ieu parler au Sinaï, une assertion qui a été acceptée comme faisant partie de l'histoire nationale depuis plus de 3.000 ans. L'erreur de DeMille est surtout grave parce que la prétention juive à une révélation nationale, par opposition à une révélation individuelle, est l'événement de définition central qui fait du judaïsme une religion différente de toute autre au monde.
Comment donc ?
 

HISTOIRE ET LÉGENDES

Il existe deux sortes d'histoires faisant partie de l'héritage d'une nation. 
La première est la légende. Inclus dans cette catégorie, se trouve l'aveu de George Washington d'avoir abattu un cerisier, accompagné par cette phrase : " Je ne sais pas dire un mensonge ". Johnny Appleseed qui planta des pommiers à travers tout le continent américain avec ses trognons de pommes, en est une autre.

Et puis, il y a l'histoire. Par exemple, George Washington fut le premier président des Etats-Unis. Guillaume Le Conquérant mena la bataille de Hastings en 1066, au cours de laquelle Harold, le roi d'Angleterre, fut tué. Les juifs d'Espagne furent expulsés de leur pays en 1492, l'année où Christophe Colomb prit la mer.

Quelle est la différence entre légende et histoire ?

Une légende est une histoire non vérifiée. Par leur nature même, les légendes sont impossibles à vérifier, parce qu'elles comportent très peu de témoins. Peut-être que le petit George a effectivement abattu le cerisier. Nous ne le saurons jamais. Ce qui ne veut pas dire que la légende soit nécessairement fausse, mais seulement qu'elle est invérifiable. Personne n'ose prétendre que les légendes soient des faits, c'est pourquoi elles ne sont pas inclues dans l'histoire.

L'histoire par contre est constituée d'évènements qui se sont réellement produits. Elle est fiable parce que nous pouvons déterminer de plusieurs manières, si un événement donné est vrai ou faux. Une manière de le vérifier est lorsqu'un grand nombre de témoins a observé l'événement en question.

Pourquoi le nombre de témoins est-il un facteur déterminant de la fiabilité d'un récit historique? Ceci peut être compris en observant la nature des assertions qui vont suivre et en évaluant leur niveau de crédibilité. La nature de l'assertion elle-même peut souvent déterminer son degré de crédibilité.
 

LE JEU DE LA CRÉDIBILITÉ

Jaugez le niveau de crédibilité des scénarios suivants.
Certaines assertions sont par nature invérifiables. Par exemple, me croiriez-vous si je vous racontais la chose suivante ?

Scénario #1 :

" La semaine dernière, après le dîner, je suis sorti me promener dans la forêt près de chez moi. Tout à coup, une lumière extraordinaire a inondé les sous-bois et D.ieu m'est apparu, me désignant comme son prophète. Il m'a demandé de vous annoncer cette révélation à cet instant précis. "

En théorie, cela aurait pu se produire. Cela semble peu probable, mais vous ne savez pas que je mens. Est-ce que vous choisirez de me croire ? Sans aucune preuve substantielle, pourquoi le feriez-vous ? Ce serait en effet stupide.

Scénario #2 :

Me croiriez-vous si je vous racontais la chose suivante ?

" La nuit dernière, alors que je dînais avec ma famille, la pièce s'est mise soudainement à trembler et la voix tonitruante de D.ieu a retenti tout autour de nous. Il m'a désigné comme son prophète et m'a ordonné de publier Sa révélation. "

Est-ce crédible ?
Cela aurait aussi pu se produire. Si j'amenais ma famille pour confirmer cette histoire, elle serait plus crédible que la première. Vous ne savez toujours pas si je mens. Me croiriez-vous ? Me donneriez-vous 10.000 dollars si je vous disais que D.ieu l'a ordonné ? Certainement pas. Il n'y a pas suffisamment de preuves pour confirmer mon assertion - parce qu'il est très possible que ma famille mente aussi.

Scénario #3 :

Il existe un autre type d'assertion dont vous pouvez facilement détecter la fausseté. Par exemple, me croiriez-vous si je vous disais ceci :

" Vous rappelez-vous ce qui s'est passé il y a dix minutes quand vous avez commencé à lire cet article ? La pièce s'est mise à trembler, puis le plafond s'est fendu jusqu'au ciel et vous et moi avons entendu ensemble la voix tonitruante de D.ieu s'élever et dire : ' Tu écouteras la voix de Nechemia Coopersmith car il est mon prophète !' Et puis, dans la pièce, tout est revenu à la normale et vous avez continué à lire. Vous vous en souvenez n'est-ce
pas ? "

Est-ce crédible ?
Ce genre d'assertion est tout à fait différent. Les deux scénarios précédents étaient au moins plausibles. Vous avez choisi de ne pas les croire, ne pouvant les vérifier. Par contre, ce troisième scénario est parfaitement impossible. Je prétends que quelque chose vous est arrivé, alors que vous savez pertinemment que rien de tout cela ne s'est produit. Il est donc clair pour vous que je mens. Je ne peux vous convaincre de quelque chose, si vous savez qu'elle ne s'est pas produite.

Le premier type d'assertion - que quelque chose serait arrivé à quelqu'un d'autre - est invérifiable, parce que vous n'êtes pas certain que ce soit un mensonge. Il est donc possible qu'une personne décide d'accepter l'assertion comme vraie, si elle le désire vraiment, et qu'elle engage sa foi.

Par contre, le second type d'assertion - que quelque chose vous serait arrivé - est intrinsèquement faux. Personne n'est en mesure d'accepter une assertion manifestement fausse, surtout si elle implique de sérieuses conséquences.
 

LE SINAÏ: UNE SUPERCHERIE IMPOSSIBLE

Jusqu'à présent, nous avons examiné deux types d'assertions - l'une est invérifiable et l'autre est intrinsèquement fausse.
La révélation au Sinaï a-t-elle pu être une brillante supercherie, dupant des millions de personnes en les faisant croire que D.ieu leur a parlé ?
Imaginons la scène. Moïse descend de la montagne et s'exclame : " Aujourd'hui, nous avons tous entendus D.ieu parler, chacun de nous a entendu la voix de D.ieu du cœur des flammes… "
En assumant que Moïse ait échafaudé tout cela, comment le peuple aurait-il réagit à sa fable ?

" Moïse ! De quoi parles-tu ?! Dis donc tu nous a bien fait marché. Nous t'aurions même cru, si tu nous avais dit que D.ieu t'est apparu personnellement. Mais maintenant tu as vendu la mèche ! Nous savons que tu mens, parce que tu prétends que ceci nous est arrivé également, alors que nous savons très bien que ce n'est pas vrai ! Nous n'avons jamais entendu D.ieu nous parler depuis les flammes ! "

Si la révélation au Sinaï n'a pas eu lieu, alors Moïse en prétendant qu'un événement connu de tous se serait produit, mentirait ouvertement, puisqu'ils savaient très bien qu'ils n'ont jamais entendu D.ieu parler. Il est présomptueux de penser que Moïse ait pu s'en sortir en déclarant quelque chose que tout le monde reconnaîtrait comme étant un mensonge.
 

UNE RÉVÉLATION PRESUMÉE

Une supercherie telle que celle-là a peut-être été tentée à une période plus tardive de notre histoire. L'assertion d'une révélation nationale ne trouve peut-être pas son origine au Mont Sinaï, mais aurait pu débuter 1.000 ans après que l'événement se soit produit. Peut-être que le dirigeant Ezra, par exemple, en apparaissant sur la scène, aurait introduit un livre prétendument écrit par D.ieu et donné à notre peuple lorsqu'il se tenait au Mont Sinaï, il y a bien longtemps. Quelqu'un pourrait-il s'en tirer avec ce genre de supercherie ?

Croiriez-vous donc la chose suivante :

" J'aimerais te mettre au courrant d'un fait très peu connu, mais tout à fait authentique. En 1794, il y a 200 ans, entre les mois de mai et août, le continent Nord américain a mystérieusement sombré sous la mer. Pendant ces quatre mois, le continent tout entier a été submergé et on ne sait comment, toutes les plantes, les animaux et les êtres humains, ont réussi à s'adapter à ces conditions étranges. Puis, le 31 août, le continent tout entier est réapparu mystérieusement à la surface et la vie a repris son cours. "

Est-il possible que je dise la vérité ? Etes vous certain que ce soit un mensonge ? Après tout, c'est arrivé il y a si longtemps, comment savez-vous que cela ne s'est pas réellement produit ? Peut-être l'avez-vous appris à l'école et ensuite oublié.

Vous savez que l'Amérique du nord n'a pas été engloutie il y a des centaines d'années, pour la simple et bonne raison que si c'était vrai, vous en auriez entendu parler. Un événement aussi unique et exceptionnel, dont une multitude de personnes aurait été témoins, a sûrement été entendu, discuté et transmis, comme tout le reste de l'histoire. Le fait que personne n'en ait entendu parler jusqu'à maintenant, vous montre bien que ce n'est pas vrai, et rend ce fait inacceptable.

Un événement très significatif qui implique un grand nombre de témoins ne peut donc être transformé en supercherie. Car s'il ne s'est pas produit, chacun réalisera que c'est un mensonge, puisque personne n'en a entendu parler auparavant. Donc, si un tel événement est effectivement accepté comme faisant partie de l'histoire, la seule façon de comprendre cette acceptation est que l'événement se soit réellement produit.

INTRODUIT ULTERIEUREMENT DANS L'HISTOIRE

Assumons pour l'instant que la révélation au Mont Sinaï est vraiment une supercherie, D.ieu n'a pas écrit la Torah. Comment la révélation au Sinaï a-t-elle été acceptée, pendant des milliers d'années, comme faisant partie de notre histoire nationale ?
Imaginez que quelqu'un essaie d'échafauder une telle supercherie. Une sorte d'Ezra arriverait un jour, porteur d'un parchemin.

" Hé, Ezra, que portes-tu donc là ? 
- C'est la Torah.
La Torah ? Qu'est-ce que c'est ?
C'est un livre fascinant bourré de lois, d'histoire et d'anecdotes. Tiens, regarde un peu.
Très intéressant. Ezra, où l'as-tu donc trouvé ?
Ouvre-le donc et vois ce qui y est écrit. Ce livre fut donné il y a des milliers d'années, à nos ancêtres. Ils étaient 3 millions et se tenaient au pied du Mont Sinaï, quand D.ieu leur a parlé ! D.ieu est apparu à chacun d'eux pour leur donner Sa loi et Ses commandements. "

Comment réagiriez-vous à une telle affirmation ?
Les gens jetteraient sûrement à Ezra un regard interrogateur et diraient :

" Attends un peu, Ezra. Quelque chose ne tourne pas rond. Pourquoi n'en avons-nous jamais entendu parler? Tu es en train de décrire un évènement monumental, en prétendant qu'il serait arrivé à nos ancêtres - et nous n'en aurions jamais rien su ? "
- Bien sûr, cela s'est passé il y a trop longtemps. C'est normal que vous n'en ayez jamais entendu parler.
- Allons, Ezra ! C'est impossible que nos grand-parents et nos arrières grand-parents ne nous aient pas transmis l'événement le plus significatif de l'histoire de notre peuple ! Comment est-ce possible que personne n'en ait jamais entendu parler jusqu'à maintenant ?! Tu prétends que tous mes ancêtres, une nation toute entière de 3 millions de personnes, auraient entendu D.ieu leur parler et reçu un ensemble de commandements, appelé la Torah, et qu'aucun d'entre nous n'en aurait jamais rien su ?! Tu mens forcément. "

Si on ne peut échafauder de supercherie à l'égard d'un continent englouti, on ne peut non plus convaincre un peuple tout entier que ses ancêtres auraient expérimenté l'événement le plus sensationnel de toute l'histoire humaine. Chacun saurait que c'est un mensonge.
Pendant des milliers d'années, le Sinaï fut accepté comme un pilier de l'histoire juive. Comment pourrions-nous l'expliquer autrement ?
Si les gens ne peuvent se laisser duper par une supercherie qu'ils savent être un mensonge, comment une révélation nationale aurait-elle pu, non seulement être acceptée, mais suivie fidèlement avec un grand sacrifice par la vaste majorité des juifs ?
La seule façon pour qu'un peuple accepte une telle affirmation serait qu'elle se soit réellement produite. Si le Don de la Torah n'avait pas eu lieu, chacun saurait que c'est un mensonge et cela n'aurait jamais été accepté. La seule manière de prétendre qu'une nation ait expérimenté une révélation et l'ait accepté, est qu'elle soit vraie.
 

LE SINAÏ : LA SEULE PRÉTENTION D'UNE RÉVÉLATION NATIONALE

A travers l'histoire, des dizaines de milliers de cultes ont été inventés par des individus qui tentaient de convaincre le monde que D.ieu leur avait parlé. Toutes les religions qui s'appuient sur une certaine forme de révélation, commencent essentiellement de la même manière: une personne sainte se recueille dans la solitude, revient vers son peuple et annonce qu'elle a expérimenté une révélation personnelle, au cours de laquelle D.ieu l'a désigné comme Son prophète.

Croiriez-vous quelqu'un qui prétendrait avoir eu une communication spéciale avec D.ieu, le désignant comme Son nouveau prophète? Peut-être l'a-t-Il fait ? Mais peut-être aussi ne l'a-t-Il pas fait ? Personne n'en sait rien. Cette assertion est par nature impossible à vérifier.

Une révélation personnelle est une base extrêmement faible pour fonder une religion, puisqu'on ne peut jamais savoir si elle est vraie. Même si l'individu, se réclamant d'une révélation personnelle, accomplit des miracles, il n'y a toujours aucune preuve qu'il soit un vrai prophète. Les miracles ne prouvent rien. Tout ce qu'ils montrent - en assumant qu'ils soient bien réels - est qu'il possède certains pouvoirs. Ce qui n'a rien à voir avec sa prétention à la prophétie.

Maïmonide écrit :

" Israël n'a pas cru en Moïse, notre maître, suite aux miracles qu'il a accomplis. Parce que, quand notre foi repose sur des miracles, des doutes demeurent dans notre esprit que ces miracles aient pu être accomplis au moyen de forces occultes ou de sorcellerie…

Sur quelles bases l'avons-nous donc cru ? Sur celle de la révélation au Sinaï que nous avons vu de nos propres yeux, et que nous avons entendu de nos propres oreilles, sans avoir à dépendre du témoignage de tiers … " (Mishné Torah - Fondements de la Torah 8 : 1)
 

UNE PRÉDICTION AUDACIEUSE

Il existe 15.000 religions répertoriées dans toute l'histoire. Si on considère cette faiblesse intrinsèque, pourquoi ces religions basent-elles toutes leur assertion sur une révélation personnelle ? Si quelqu'un voulait que sa religion soit acceptée, pourquoi ne présenterait-il pas l'assertion la plus solide et la plus crédible possible - c'est à dire la révélation nationale ? C'est bien plus acceptable. Personne ne prend le risque de croire aveuglément et de faire confiance aux paroles d'une seule personne. Il est préférable d'un point de vue qualitatif de prétendre que D.ieu est apparu à tous, pour annoncer au groupe entier qu'untel est Son prophète.

Pourquoi D.ieu fonderait-Il Sa relation avec Son peuple uniquement sur un seul homme, sans offrir de possibilités de vérification, et en pensant que cette nation suivra avec obéissance tout un ensemble de lois, basé uniquement sur une foi aveugle ?

Le judaïsme est pourtant la seule religion, dans les annales de l'histoire, à s'appuyer sur la meilleure des assertions - celle que chacun a entendu D.ieu lui parler. Aucune autre religion ne prétend avoir fait l'expérience d'une révélation nationale. Pourquoi ?

De plus, l'auteur de la Torah prédit qu'il n'y aura plus d'autre révélation nationale dans l'histoire !

" Enquière-toi des premiers jours qui t'ont précédé, depuis le jour où D.ieu a créé l'homme sur terre, et d'une extrémité du ciel à l'autre : Y a-t-il jamais eu comme cette grande chose, a-t-on jamais entendu quelque chose comme celle-là ? Un peuple a-t-il jamais entendu la voix de D.ieu, parlant du milieu du feu, comme tu as entendu et survécu ? " (Deutéronome 4 : 32-33)

Considérons la possibilité que D.ieu n'ai pas écrit la Torah, et que son auteur ait réussi à convaincre un groupe de personnes d'accepter la supercherie d'une révélation nationale. Dans son livre, l'auteur prédit que personne n'avancera plus jamais de prétention similaire. Ce qui signifie que si une telle assertion est un jour faite dans le futur, sa prédiction sera automatiquement contredite et sa religion se verra réduite à néant.

Comment l'auteur a-t-il pu inscrire, dans le livre de base de sa supercherie, que personne ne tentera de faire le même genre d'assertion, alors que lui même vient de la faire ? S'il peut la faire, d'autres la feront sûrement, surtout si cette assertion est la plus vraisemblable. Si vous mettez sur pied une nouvelle religion, vous n'écrirez jamais quelque chose que vous ne pouvez prédire et dont l'issue peut s'avérer contraire.

Pourtant, mise à part la prétention d'une révélation au Mont Sinaï, c'est un fait qu'aucun autre peuple n'ait jamais tenté de prétendre à une révélation nationale du même ordre.

Résumons ces deux questions majeures :
1. Sur 15.000 religions connues, répertoriées dans l'histoire, pourquoi le judaïsme est-elle la seule à prétendre à une révélation nationale, qui est la meilleure assertion possible ? Pourquoi toutes les autres religions se basent-elles sur une assertion de faible nature - à savoir la révélation personnelle ?
2. Si l'assertion du judaïsme est en effet un exemple de supercherie réussie qui prétend faussement à une révélation nationale, l'auteur est donc parvenu à faire accepter la meilleure assertion possible et d'autres l'imiteront certainement. Pourquoi donc prend-il le risque de prédire que personne ne fera jamais d'assertion similaire, prédiction qu'il ne peut garantir et dont l'issue risque d'être infirmée ?

Il existe une réponse très simple à ces deux questions. Une révélation nationale - contrairement à une révélation personnelle - est un mensonge qui ne prend pas. C'est un événement bien trop énorme pour être fabriqué. La seule manière d'affirmer une telle chose est qu'elle se soit produite.

Si l'assertion est vraie, les gens la croiront, parce qu'ils adhèrent à quelque chose qu'ils connaissent déjà. Soit qu'ils l'aient personnellement vécu, soit que leurs ancêtres leur aient transmis ce récit, comme faisant partie de l'histoire de leur peuple.

Si l'assertion est fausse, cela reviendrait à essayer de vous convaincre que D.ieu vous aurait parlé, à vous ou à vos parents, et que d'une façon ou d'une autre, vous n'en ayez jamais rien su. Personne n'accepterait jamais une telle affirmation. C'est pourquoi aucune autre religion n'a jamais prétendu une telle assertion, car cela ne peut se faire que si elle est vraie. Une révélation nationale ne peut servir de supercherie.

En instaurant sa religion, un initiateur n'a donc d'autre choix que de recourir à la révélation personnelle, en dépit de la faiblesse inhérente que celle-ci possède, du fait de son caractère invérifiable. L'initiateur doit espérer qu'il trouvera des adhérents prêts à accepter sa religion aveuglément. Après tout, on ne saura jamais si c'est un mensonge. (Bien sûr, personne ne saura jamais si c'est vrai non plus.)

Ce stratagème ne peut fonctionner pour une révélation nationale, puisque chacun reconnaîtra que son affirmation est un mensonge.

Seul le judaïsme peut prétendre à une révélation nationale, puisque le peuple juif est le seul peuple dans l'histoire de l'humanité qui l'ait jamais expérimentée.

De plus, il est intéressant de noter que les autres religions majeures acceptent toutes deux la révélation juive au Mont Sinaï, comme étant la clef de voûte de leur propre religion.

En introduisant leur religion, pourquoi se sont-ils appuyés sur l'assertion juive ? Pourquoi n'ont-ils pas simplement nié que la révélation se soit jamais produite ?
Parce qu'ils savaient que si une révélation nationale ne peut pas être fabriquée, elle ne peut pas non plus être niée.

Nous comprenons maintenant pourquoi l'auteur de la Torah peut tranquillement prédire qu'il n'y aura jamais d'autre prétention de révélation nationale au cours de l'histoire.

Parce que D.ieu Seul pouvait savoir que cela ne se produirait qu'une seule fois, au Mont Sinaï il y a plus de 3.000 ans.

D'après un extrait de conférence du séminaire de Découverte d'Aish HaTorah.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:33

Je vous propose cette série de 12 articles, sur les treize principes de Foi, fondement  même du Judaïsme.

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A suivre donc…

 

 

Les Treize Principes de Foi

Les fondements du Judaïsme

Maïmonide
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Statue de Maïmonide à Courdoue 

 

Auteur : Rav Ya'aqov Weinberg

Source : Fundamentals and Faith : Insights into the Rambam’s 13 Principles, du Rabbin Mordekhaï Blumenfeld.

Pour lamed

Traducteur : Jacques Kohn

Adapté par Aschkel



Principe 4
4. La croyance en l’éternité de D.ieu. 


Avec cet article de foi, Maïmonide se sépare d’Aristote et décrit D.ieu comme ayant nécessairement précédé la Création et comme ayant été libre de décider de la vouloir.

D’après une série de conférences prononcées par le Rabbin Ya‘aqov Weinberg, de mémoire bénie.

Nous croyons que cette Unicité est nécessairement originelle. Rien de ce qui existe d’autre que Lui ne lui est antérieur. Il existe dans les Ecritures de nombreuses allusions à ce principe. C’est là le quatrième article de foi, comme affirmé par le verset (Deutéronome 33, 27) : « Dieu qui a précédé [toute existence] est un refuge… »

Les 13 articles de foi de Maïmonide

PLUS QUE L’ETERNITE

Ani Maamin, cette version intégrale des treize articles de foi écrite par un auteur demeuré inconnu, énonce : « Je crois d’une foi parfaite que le Créateur, béni soit Son nom, est le premier et le dernier. »

L’essentiel de cette déclaration semble être que D.ieu n’a ni commencement ni fin, qu’Il existe hors du temps et qu’Il n’est donc pas limité par lui. Ainsi, la déclaration contenue dans Ani Maamin paraît constituer une répétition du premier principe d’existence absolue, qui, par définition, signifie qu’Il n’a aucun commencement ni aucune fin. S’Il était soudainement apparu, Il aurait été dépendant de la source qui lui aurait permis d’exister. Comme nous l’avons vu en examinant le premier article de foi, il n’est pas possible de concevoir D.ieu comme un absolu dont émane tout le reste s’ Il a eu Lui-même un commencement.

Le principe n’est pas qu’Il « est le premier », déclaration qui implique qu’Il pourrait avoir eu un commencement.

En introduisant l’idée d’éternité, Ani Maamin induit en erreur. Il implique que Maïmonide se réfère à D.ieu existant hors du temps. Une lecture attentive de notre auteur montre cependant que cette assertion est incorrecte. Il soutient, en réalité, l’idée que le Tout-puissant a précédé l’univers et qu’Il l’a créé ex nihilo. Cela résulte de façon évidente du verset qu’il cite à l’appui de son développement : « Dieu qui a précédé [toute existence] est un refuge… » 
(Deutéronome 33, 27).

Le principe n’est pas qu’Il « est le premier », déclaration qui implique qu’Il pourrait avoir eu un commencement. Il est plus correct d’affirmer qu’Il est « sans commencement », le premier dans l’absolu. Il a précédé toute l’Existence et a créé toute l’Existence à partir d’un vide parfait.

L’ETERNITE DE LA MATIERE

Ce principe d’une Création ex nihilo a fait l’objet à travers l’histoire de débats célèbres entre les philosophes. Dans son Guide des Egarés (Vol. 2, ch. 25), Maïmonide considère qu’il serait possible, bien qu’erroné, d’accepter le récit de la Création dans la Genèse tout en professant que la matière est éternelle. Ce concept de l’éternité de la matière implique que D.ieu et l’univers ont coexisté sans aucun commencement, idée chère à Aristote.

Ce philosophe grec considérait qu’il y avait eu un commencement, mais pas de fin, le rôle du Créateur ayant un commencement et pas de fin. Pour Aristote, l’éternité de la matière ne contredisait pas sa croyance que D.ieu a été la Source de toute Existence.

LE DIEU IMPUISSANT D’ARISTOTE

C’est là que Maïmonide se sépare d’Aristote. Le Dieu d’Aristote n’est rien d’autre qu’une machine docile. Il ne peut pas choisir d’agir ou de réagir. Il est tel qu’il est, sans pouvoir décider de devenir ou non Créateur. Il est impuissant, dépourvu de toute compréhension, de toute conscience et de toute liberté. Un tel Dieu, aussi limité, ne peut pas faire l’objet d’un culte.

« Le Dieu d’Aristote n’est rien d’autre qu’une machine docile. Il ne peut pas choisir d’agir ou de réagir. »

Le Dieu de Maïmonide, au contraire, a précédé la Création et est libre de vouloir créer. Il observe et exerce Son contrôle. Le monde est le Sien.

Le Dieu d’Aristote n’exerce aucun contrôle. Même l’homme a plus de liberté d’action que le Dieu d’Aristote. Celui-ci est lié par sa propre nature et n’a donc aucun rapport avec la Création. Aucun des noms de D.ieu qui Le décrivent comme un Dieu créateur ne peut être appliqué à la divinité d’Aristote. Il n’est ni Seigneur, ni Maître, ni Puissance. Dans le monde d’Aristote, il n’y a rien qui puisse être adoré parce qu’il est impossible d’adorer une force limitée.

UN SAUT DANS LA FOI

Ce principe d’une Création ex nihilo ne nous est connu que de la Tora. Maïmonide (Guide des Egarés, ch. 16) et Yehouda Halévi (Kouzari 1, 63-67) admettent l’un et l’autre qu’il est impossible de prouver par la logique qu’Aristote est dans l’erreur.

Jusqu’ici dans nos explications, l’intellect servait de guide pour vérifier point par point l’exactitude de chacun de ces articles de foi. Etant donné que la thèse d’Aristote ne peut pas être combattue par la logique, nous devons maintenant nous en remettre à la révélation de D.ieu à Israël pour savoir la vérité.
Il semblerait, cependant, que ce principe puisse être déduit par raisonnement également. N’est-ce pas ce qui est arrivé dans notre histoire avec l’épisode d’Abraham ? N’a-t-il pas regardé le « palais » (Midrach hagadol 12, 1 ; Berèchith rabba 39, 1) et compris qu’il devait avoir un Propriétaire ? Il a observé l’univers et a su qu’il y devait y avoir un Créateur.

Non seulement Abraham a perçu un Dieu créateur, mais il a aussi conclu que ce Créateur se soucie de Sa Création et lui impose des obligations. Avec une totale clarté et une fidélité extraordinaire à ses convictions, il a déduit tous ces faits au point qu’il a choisi d’être jeté dans la fournaise ardente pour n’avoir pas à adorer des idoles (Berèchith rabba 38, 19), reconnaissant ainsi l’existence de lois morales promulguées par un Créateur. Ce système de moralité définit le rapport entre le Créateur et l’homme au point de créer chez celui-ci la nécessité de défendre la vérité même au prix de sa vie elle-même.

En usant de son intelligence, Abraham a vu dans l’univers un Dieu très différent de la divinité impuissante et purement mécanique d’Aristote. Le Dieu d’Abraham est lié à l’homme d’une façon telle que celui-ci peut s’adresser à Lui comme à son « Seigneur » et « Maître » (Genèse 15, 2 ; voir Berakhoth 7b). On peut dire que l’ingérence de D.ieu dans le fonctionnement parfait de l’univers est une étape subtile qui exige de la confiance tout autant que de la logique.

Pour Aristote, le « pourquoi » de la Création doit rester un mystère. Il est évident, pour ce philosophe, que le monde n’a pas été créé pour servir les besoins du Créateur, étant donné que, par définition, Il ne manque de rien et n’a aucun besoin. Si, selon Aristote, la création fait partie de la définition même du Créateur, cela implique qu’il n’a jamais existé un acte séparé de Création ou une volonté séparée de créer de la part de Celui-ci.

Pour Abraham, l’ordre sublime de l’univers témoignait d’un but et d’une signification.

Selon Aristote, il n’a jamais existé un acte de « donner », de ‘hessed, tel que l’on pourrait dire de la Création qu’elle a été un « don » octroyé à la créature. La question d’un « pourquoi » dans la Création ne se pose pas.

Abraham, quant à lui, ne pouvait pas laisser ce « pourquoi » sans réponse. L’ordre sublime de l’univers témoignait pour lui d’un but et d’une signification. Cette conviction l’a amené à conclure que le Tout-puissant n’avait pas toujours été un Créateur. Il a acquis l’assurance que D.ieu a voulu la Création pour l’avantage de l’homme. Cet avantage consiste dans le plaisir absolu qui est tiré de l’intimité à la Source de toute existence. Plus l’homme imite le Créateur, plus il devient proche de Lui.

Etant donné qu’Abraham en est arrivé à connaître D.ieu par un attribut divin qui s’est manifesté dans la Création, celui de ‘hessed, de don, il s’ensuit que le thème de la vie de notre ancêtre est devenu celui du don aux autres.

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