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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 15:06

enjoying a meal


Connaissez-vous le "Birkat Hamazone" ?
par Tali Loewenthal

La gratitude est un fondement de la vie juive : sentir et exprimer de la gratitude à l'égard de ceux qui nous entourent et aussi sentir et exprimer de la gratitude à l'égard de D.ieu.

Un des aspects importants de cette gratitude s'exprime par la récitation des Actions de Grâce (Birkat Hamazone) après avoir mangé du pain. C'est un moment significatif, qu'il ait lieu lors d'un banquet, d'un repas familial le Chabbat ou simplement après avoir consommé un sandwich.

Réciter les Actions de Grâce exprime l'idée que nous dépendons de D.ieu pour tous les détails de notre vie et que nous Lui sommes reconnaissants de veiller sur nous, à chacun de nos pas. Nous avons besoin de D.ieu dans notre existence de chaque instant, pour l'air que nous respirons et pour les aliments que nous consommons.

L'idée que nous devons réciter cette prière vient d'un verset de la Torah : « Tu mangeras et seras rassasié et béniras D.ieu pour la bonne terre qu'Il t'a donnée » (Deutéronome 8, 10). Les Sages expliquent que le sens littéral de ces mots implique qu'il nous est enjoint de ne bénir D.ieu que si nous avons mangé suffisamment pour être « rassasiés ». Toutefois, les Sages ont introduit l'idée que nous devons réciter cette prière même si nous ne sommes pas rassasiés, à partir du moment où nous avons consommé une quantité minimale de pain (la taille d'une olive, soit environ trente grammes).

Cette prière comporte quatre paragraphes. Le premier concerne le fait que D.ieu pourvoit en nourriture le monde entier ; il fut composé par Moché. Le Peuple Juif errant dans le désert le récitait après avoir mangé la Manne qui tombait du ciel.

Après quarante ans, ils entrèrent en Terre Promise. Alors Yehochoua écrivit le second paragraphe qui commence par des remerciements à D.ieu pour la sainte Terre d'Israël. Ce paragraphe remercie également D.ieu pour l'Alliance de la Circoncision, pour l'Exode d'Egypte et pour la Torah.

Le troisième paragraphe composé par le roi David et et le roi Chlomo concerne la ville sainte de Jérusalem. Il évoque également la lignée des rois descendant de David et le Temple. Il s'achève avec la supplique à D.ieu de reconstruire la ville sainte de Jérusalem avec la venue de Machia'h.

Le dernier paragraphe des Grâces fut composé par les Sages, il y a environ 1870 ans. C'est une expression générale de gratitude à D.ieu. Il est « le Roi Qui est bon et qui fait le bien pour tous ».

En fait ce dernier paragraphe fut rédigé après la terrible tragédie de l'échec de la révolte juive contre les Romains en 135 de l'ère commune. Un nombre effroyable de Juifs furent massacrés. Louer D.ieu pourrait paraître exprimer de la gratitude d'avoir survécu pour transmettre un Judaïsme vivant à la prochaine génération. Dans cette dernière partie, nous remercions également nos hôtes et nos parents et demandons à nouveau à D.ieu d'envoyer le prophète Eliahou qui annoncera le Machia'h.

Des paragraphes et phrases additionnels ou de légers changements dans les mots permettent de saluer des jours exceptionnels comme le Chabbat, Roch 'Hodech ou les Fêtes.

Les Actions de Grâce ne font pas que remercier D.ieu d'avoir pourvu à nos besoins essentiels. C'est une partie intégrante de notre propre vie, en tant que Juifs, exprimant le cours entier de notre histoire, avec ses joies, ses tragédies et ses espoirs. Le réciter ou le chanter nous unit à des milliers d'années d'histoire du Peuple Juif et nous offre également une précieuse opportunité de nous adresser directement à D.ieu.

http://www.fr.chabad.org/ 

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 14:59
L'homme et le pain
Savez-vous ce que vous mangez ?

par Lazer Gurkow



La création tout entière peut être divisée 
en quatre éléments :

1) Le premier consiste en l'inanimé, le minéral, qui ne montre aucun signe extérieur de vie ou de vitalité.

2) Le second est le règne végétal qui jouit d'un mouvement vertical (par la croissance) mais est incapable de mouvement latéral.

3) Le troisième est le règne animal qui fait montre d'une énorme énergie vitale par les mouvements verticaux et latéraux.

4) Enfin l'homme domine tous les règnes. L'homme montre des signes de vie non seulement à l'extérieur mais également à l'intérieur. Aucune créature n'a un intellect comparable et des talents de communication semblables.

Cependant cette hiérarchisation pose un problème. Pourquoi l'homme est-il nourri, sustenté par ce qui lui est inférieur ? La logique ne dicte-t-elle pas que des formes de vie élevées soient alimentées par ce qui leur est supérieur ? Et à l'inverse, une forme de vie supérieure ne compromet-elle pas, en quelque sorte, sa pureté en recevant son énergie vitale d'une forme de vie inférieure ?

Le plus bas est le plus élevé

Cette question nous oblige à réévaluer la manière dont le monde apparaît et les valeurs que nous lui attribuons. La Kabbale nous enseigne que les créatures qui apparaissent les plus basses ont, en fait, leur origine à un niveau plus élevé. Leur origine supérieure leur permet de séjourner à un statut très bas parce qu'une source plus forte est capable d'envoyer ses jaillissements plus loin qu'une source moins puissante.

Quand nous envisageons la hiérarchie de cette perspective, nous découvrons que l'origine de la végétation est en fait plus élevée que celle de l'homme. L'homme n'est pas nourri par la substance du pain, qui lui est inférieure, mais par l'énergie divine qu'il renferme, l'origine spirituelle du pain qui, elle, est plus élevée.

http://www.fr.chabad.org/ 

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 12:52

par Tali Loewenthal


Sur la parachat EKEV




Il existe des systèmes statiques et d’autres dynamiques. Le système statique semble avoir une structure solide et stable. Mais parce que, par définition, il ne change pas, après un certain temps,  il peut arriver à se détériorer voire à s’effondrer. Par contre, un système dynamique est celui du mouvement, du changement et de la découverte.

Si vous deviez vous investir dans une affaire commerciale, vous pourriez vous demander : « statique ? Ou dynamique ? » Cela risquerait d’influencer votre décision, vous faire réfléchir si oui ou non vous allez prendre la direction de la société, ou, si vous étiez un banquier, y investir ou non de l’argent. Vous pourriez avoir la même approche à l’égard d’une communauté que vous voudriez rejoindre : « statique ? Ou dynamique ? » Y a-t-il une ambiance de dynamisme sain, une volonté d’avancer ou est-elle plutôt sage, plutôt ennuyeuse et fuie par la jeunesse ?

La même question peut se poser sur la vie juive de chacun. Nous pouvons être installés dans un mode statique, immuable. Nous sommes dans une « case » : nous gardons ce commandement, mais pas celui-là. Nous nous livrons à certains rituels juifs, régulièrement, mais pas à d’autres. De toutes les manières, pourrions-nous avancer, nous ne les avons jamais pratiqués, pourquoi commencer maintenant ? De toutes les façons, ce n’est pas grave, ce sont des sujets secondaires.

« Des sujets secondaires » ? C’est précisément ce dont il s’agit dans la Paracha de cette semaine (Eikev, Devarim 7, 12; 11, 25). Elle nous parle, et d’emblée, de cela. En fait, nous explique le Rabbi, la Torah nous met devant le défi de devenir plus dynamique dans notre approche de la vie juive.

Le commencement de la Paracha stipule : « En résultat d’avoir obéi à ces lois, de les avoir gardées et observées, D.ieu gardera pour vous l’alliance et l’amour qu’il a promis à vos Patriarches ».

Cela semble direct. Si l’on garde Ses lois, D.ieu veillera sur nous. C’est d’ailleurs une idée répétée à de nombreuses reprises dans la Torah. Il se peut que nous ayons des questions à ce propos, mais en soi, cette idée semble aisée à saisir.

Pourtant, le mot Eikev, ici traduit par « en résultat » possède plus d’un sens. C’est comme si, sur votre ordinateur, vous cliquez avec le curseur sur le mot et il s’ouvre sur autre chose. Eikev signifie également « talon ».

Le commentateur Rachi utilise ce sens du mot et l’explique dans le contexte : « Si vous gardez les lois mineures que les gens piétinent sous leurs talons », alors D.ieu vous donnera Son amour tout particulier. La conclusion est simple : le Juif doit observer non seulement les lois les plus importantes, mais également celles qui lui paraissent moindres.

Ainsi donc, il existe énormément de lois à observer : les plus importantes et les moins importantes ! Le Rabbi pose alors une question. Pourquoi disons-nous que certaines lois sont plus importantes et d’autres moins ? Parce que nous voyons une belle et solide structure dans le Judaïsme et que nous avons tendance à nous situer par rapport à un certain niveau de cette structure, de façon immuable. Nous nous disons : j’observe les commandements les plus importants, le reste n’a pas d’importance.

Cependant, poursuit le Rabbi, le Judaïsme est dynamique. Il nous faut toujours aller de l’avant. Ce que nous avons considéré comme « mineur » est, en fait, très important : sortez de vos petites cases et amorcez quelque chose de nouveau. Cela peut être mettre les Tefilines, pour un homme, aller au Mikvé, pour une femme mariée, étudier davantage la Torah, pour tous. Rachi nous explique que ce pas en avant dans notre conception de nous-mêmes et, en fait, de tout le Judaïsme, réalisera la promesse de D.ieu et l’expression de Son amour.

http://www.fr.chabad.org/ 

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 10:20
La manne céleste

et l'eau du rocher





La nourriture du désert

        Lorsque les Hébreux sortirent d'Egypte et traversèrent le désert, Dieu fit tomber quotidiennement sur son peuple une nourriture céleste, ayant la consistance de la mie de pain. Grâce à cette manne, le peuple a pu se nourrir pendant tout son voyage vers la terre promise (Exode 16, 13-36).

         Que peuvent nous apprendre les travaux des chercheurs et des archéologues sur ce sujet ? 
A priori, rien. Pourtant, des orientalistes se sont penchés sur la question, et ont mené l'enquête dans le désert. En 1823, un botaniste du nom de Ehrenbach rapporta qu'il existait une plante qui poussait dans le Sinaï, le tamaris, produisant une sécrétion parfaitement comestible. Ehrenbach assimila cette sécrétion naturelle à la manne des Hébreux. Au siècle suivant, les botanistes F. S. Bodenheimer et O. Theodor partirent en expédition dans le Sinaï, à la recherche de la manne céleste ... Ils trouvèrent effectivement une plante, une sorte d'acacia poussant dans la péninsule du Sinaï, et dont la résine était comestible : Tamarix mannifera Ehr [1].



 

Le tamaris pousse dans la région du Sinaï.
(image : http://www.biologie.uni-hamburg.de)

 

Il produit des fleurs de couleur rose caractéristiques.
(image : http://perso.wanadoo.fr/jj.baumann)

        Ce produit ressemble à la graine de coriandre et a un goût très doux. Il est sécrété lorsque les cochenilles (coccus manniparus) piquent le tamaris. Au matin, cette nourriture tombe des arbres en grande quantité ; il peut ainsi se former des tapis entiers de la substance comestible. C'est surtout dans le nord de la péninsule du Sinaï qu'elle est la plus abondante. La résine de tamaris est traditionnellement vendue par les bédouins ; elle trouve plusieurs utilisations et se conserve facilement [4]. En enquêtant sur l'Exode biblique, les occidentaux firent ainsi connaissance avec ce qui a pu être la manne céleste des Hébreux.



 

La manne céleste serait une sécrétion naturelle du tamaris.
(image : http://www.slowfood.com)



        La nourriture des Hébreux dans le désert n'a pas seulement consisté en manne. Ils se plaignirent de la monotonie des menus et demandèrent à manger de la viande. Bien que très irrité, Dieu leur envoya des volées entières de cailles, pour qu'ils puissent en manger. Des oiseaux en grand nombre vinrent recouvrir entièrement le camp des Israélites. Mais les consommateurs les plus voraces furent apparemment frappés d'une mort subite, due à un fléau divin, en punition pour leurs excès (Exode 16, 13 ; Nombres 11, 4-35).

        Sur l'épisode des cailles, une explication a été proposée qui tient aux grandes migrations. Lorsque les cailles provenant de l'Egypte traversent la mer Rouge et arrivent dans la péninsule du Sinaï, elles se posent épuisées après avoir parcouru ce long parcours. Il suffit alors de tendre la main pour les saisir vivantes. C'est peut-être ainsi, selon certains chercheurs, que les Hébreux ont pu compter sur cette nourriture [1].


L'eau sortant du rocher


Lorsque les Hébreux s'enfoncèrent dans le désert du Sinaï, ils se trouvèrent rapidement sans eau potable. Ils firent remonter leur plainte auprès de Moïse, qui se tourna vers Yahvé. Alors Dieu dit à Moïse de prendre son bâton et d'en frapper un rocher. Il le fit, et de l'eau en jaillit (Exode 17, 1-7).

        Cette scène n'a en fait rien d'étonnant pour un hydrogéologue actuel qui a étudié la région du Sinaï. Les montagnes du sud de la péninsule sont constituées de granite, de gabbro et de porphyre ; des fissures dans le granite sont comblées par des filons de porphyre faciles à creuser. Au prix de quelques coups de pioche, on atteint rapidement la surface de la nappe phréatique. En effet, cette couche est très proche de la surface, et fournit encore de l'eau potable aux bédouins d'aujourd'hui [5].

        En fait, il se pourrait que les sous-sols des déserts du Sinaï et du Néguev contiennent des quantités d'eau immenses. Des géologues actuels comme Arie Issar, croient en l'existence d'une nappe d'eau gigantesque qui s'étendrait dans tout le sous-sol de la péninsule, jusqu'à la mer Morte. A l'appui de cette thèse, le chercheur montre les résultats de ses analyses isotopiques, qui sont identiques pour les eaux issues des diverses sources de la région. Si l'hypothèse était confirmée, cela ferait du Sinaï une région possédant des ressources en eau colossales, à considérer si nous voulons répondre aux besoins futurs de la planète [6].

           
                                                                                            
                                                                                                                


Une source à Hammam Far'oan, dans le désert du Sinaï.               Une source dite miraculeuse, supposée couler
                                                                                                                                                        dans le Sinaï depuis l'intervention deMoïse.




http://bible.archeologie.free.fr/
 
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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 10:02





Le trou dans le bateau

Un homme fut appelé sur une plage pour y peindre un bateau. Il vint avec sa peinture et son pinceau et commença à peindre le bateau d'un rouge brillant, selon ce qui lui avait été demandé. Tout en peignant, il remarqua que la peinture suintait à travers le fond du bateau. Il se rendit compte qu'il y avait une fuite, et décida de la réparer. Lorsqu'il finit son travail, il prit l'argent qui lui revenait et s'en alla.

Le lendemain, le propriétaire du bateau vint le trouver et lui tendit un gros chèque. Le peintre fut surpris. « Vous m'avez déjà payé pour avoir repeint le bateau, » lui dit-il.

« Mais, ce n'est pas pour la peinture. C'est pour avoir réparé le trou dans le bateau. »

« Ce fut une si petite chose que je n'ai pas pensé à vous faire payer pour cela. Vous ne m'offrez certainement pas autant d'argent pour une si petite chose ? »

« Mon cher ami, vous ne comprenez pas. Laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé. »

« Lorsque je vous ai demandé de repeindre le bateau, j'ai oublié de vous parler de cette fuite. Lorsque le bateau fut sec, mes enfants l'ont mis à la mer et partirent pêcher. Lorsque je m'en suis aperçu, je fus pris de panique parce que je me suis souvenu qu'il avait une fuite dans le bateau ! Imaginez mon soulagement quand je les ai vus rentrer sains et saufs ! J'ai examiné le bateau et j'ai vu que vous aviez réparé la fuite ! Vous vous rendez compte ce que vous avez fait ? Vous avez sauvé la vie de mes enfants ! Je n'ai pas assez de richesses pour vous récompenser pour votre “petite chose”… »

Un morceau de corde

Un riche marchand acheta un magnifique lustre pour sa maison. C'était un chef-d'œuvre, fait de cristal pur, enchâssé de pierres précieuses. Il coûta une véritable fortune.

Pour suspendre ce merveilleux lustre dans son salon, le marchand fit faire un trou dans son plafond. À travers ce trou, il fit passer une corde à laquelle il attacha le lustre. Il attacha l'extrémité supérieure de la corde à un crochet dans le grenier. Il tira ensuite sur la corde jusqu'à ce que le lustre soit suspendu à la bonne hauteur. Il enroula le reste de la corde autour du crochet dans le grenier.

Tous ceux qui venaient dans cette maison étaient en admiration devant ce lustre flamboyant, et le marchand et sa famille en étaient très fiers.

Un jour, un pauvre garçon vint chez le marchand pour y mendier des vêtements. On lui dit de monter au grenier, où les habits usés étaient entreposés, et de prendre ce qu'il voulait. Il se rendit donc au grenier et amassa un joli tas de vêtements. Après l'avoir mis dans son sac, il chercha de quoi l'attacher. Il vit une corde enroulée autour d'un crochet et décida d'en prendre un morceau. Il sortit alors son canif et coupa la corde.

Patatrac ! Il y eut un bruit terrifiant et, en quelques instants, toute la famille se rua vers le grenier en criant « Espèce d'idiot ! Regarde ce que tu as fait ! Tu as coupé la corde et nous voilà ruinés ! »

Le pauvre garçon ne comprenait pas la raison de toute cette agitation. « Comment cela, je vous ai ruiné ? Mais je n'ai fait que prendre un petit morceau de corde. Cela n'a pas pu vous ruiner ! »

« Pauvre benêt, répliqua le marchand. Tu n'as peut-être pris qu'un morceau de corde, mais il se trouve que mon précieux lustre y était attaché ! Maintenant, il est irrémédiablement détruit… »

Ces deux histoires, mes amis, partagent la même morale : bien souvent, en faisant ce qui nous semble n'être qu'une « petite » mitsva, nous ne savons pas le bien extraordinaire que nous avons fait. D'un autre côté, en commettant ce qui nous apparaît comme une « petite » transgression, nous pouvons engendrer une terrible catastrophe. Aussi bien les bonnes actions que les mauvaises causent des « réactions en chaîne ». Une bonne action en entraîne une autre et une transgression en entraîne une autre. Chacune d'entre elles, quelle que soit son apparente petitesse, peut créer ou détruire des mondes.

Ne pensez-vous pas que ces deux histoires gagnent à être connues ?

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 07:26
Magnifique article, comme beaucoup d'ailleurs sur Yérouchalmi
http://yerouchalmi.web.officelive.com/Crise.aspx



Une leçon d’optimisme

Les protagonistes de cette crise planétaire sont souvent juifs, cela excitant un atntisémitisme poujadiste et dangereux (cf photo). 
Les argentiers : Greenspan, Bernanke, Wolfensohn, DSK, Wolfowicz, Rubin, Mandelson ; les PDG des banques en faillite : Blanfkein, Roach, Feldstein ; Grynberg, Fishman ; les riches Soros, Rotschild… 

Il convient de dépasser cette juxtaposition nauséabonde juifs/crise pour donner à ce dyptique sa signification philosophico-éthique. Le judaïsme est sur ce point d’une richesse inégalée. 

La Rupture

  
     La violence de la crise actuelle ne fait que mieux révéler les profonds déséquilibres sous jacents de notre monde. On a parlé de « krach » boursier puis de « crise » et enfin de « récession », annoncée comme conséquence des dépressions économiques, industrielles et in fine du moral, qui conduisent à une moindre consommation et à une accélération de la dite crise, avec effet boule de neige, comme chacun aura compris. 
Nous réentrons dans une de ces périodes de rupture à laquelle notre histoire nous a hélas trop souvent habitués. Rupture avec des habitudes de surendettement, mais aussi de surconsommation (voiture, produits haut de gamme ou de marques, voyages et vacances branchées,…) et cela, en phase avec les contraintes de développement durable, que la nature, relayée par des hommes courageux (comme les prophètes d’antan car parlant un peu aux murs), nous impose. Rupture qui, par définition de ce mot, marque le passage d’une situation à une autre : a) par l’arrêt de processus enclenchés de manière folle et, en même temps, b) par l’installation de nouvelles habitudes plus en phase avec les contraintes précitées. 

Pour le Talmud : Crise+Analyse = Opportunité = Espoir
La proximité de sens des mots rupture / crise leur donne en hébreu la même racine de trois lettres, Shin Beth Rech : ShaBeR / maShBeR. Notons que le mot français BriSuRe est aussi issu d’une telle racine B R S, … un hasard ? 
Le 
judaïsme, toujours optimiste, associe à la crise la sortie de crise, perçue comme opportunité de redémarrage. A la différence du christianisme, qui voit dans le péché originel une marque éternelle d’infâmie, il est dépassé dans le judaïsme par l’acceptation de la Thora ; la terrible Shoa n’a-t-elle pas été suivie de la création de l’Etat d’Israël ?
       
La sortie de crise est aussi l’occasion de rebondir, d’ouvrir de nouvelles portes, plus larges que celles que la crise aura fermées. En hébreu, cet optimisme de la sortie de crise est également signifié dans le vocabulaire lui-même, car le mot Espoir ouSaVaR dérive aussi de la racine SBR de rupture/crise (Beth et Veth désignant la même racine). Espoir des juifs à l’écoute des sonneries du Shofar (SheVaRim; racine : SVR), dont le son rappelle que le judaïsme (à la différence des autres religions monothéistes) donne le total libre arbitre et la possibilité à l’homme de rompre (SBR) avec son passé de fautes. 
       Avec la même racine que le mot 
"SaVoiR" en français, cette même racine hébreue désigne comme le mot français, l’analyse. Etonnante proximité du français par rapport à l’hébreu rencontrée ici pour la seconde fois ! Analyse (SVR), dont le non-humain est incapable et qui le rend menacé d’extinction à chaque crise, mais qui permet à l’homme d’échapper à ces détérminismes pour sortir (SBR) de la crise (SBR) et espérer (SVR). 

Optimisme Juif
       
Les économistes confirment cet optimisme juif devant l’après crise, en mesurant notamment :
   - la baisse incroyable du prix du pétrole qui avait atteint des sommets (de 140 à 60 http://yerouchalmi.web.officelive.com/Crise.aspxXXnbsp;!)
   - les impacts favorables sur le développement durable d’une baisse de la croissance des pays émergents de 10% à 4% ou moins (bien bien supérieurs aux mesures des européens, eussent-elles toutes été suivies à plein !)
   - la baisse des prix des céréales (+ 40%, menaçant de famine des millions de gens).
Crise douloureuse mais dans l'espoir
Cela dit, la crise reste douloureuse et fait bien des malheureux, un peu comme l’accouchement épuise la mère durant des jours. Job ne passe pas de bons moments dans sa tourmente, ni les juifs pendant la destruction de Jérusalem (cf. Les Lamentations dans des paysages proches de la Shoa), pendant la Shoa, ou au cours de leurs exils ou persécutions. 
L’optimisme du judaïsme, loin de négliger ces terribles souffrances (on l’accuse parfois d’être la religion de la Shoa), amorce le cercle vertueux de la reprise, inverse de celui dépressif de la crise et donne les forces d’investigation ou d’adaptation à l’homme pour un redémarrage dont il a la foi qu’il sera prometteur de nouvelles opportunités. 
Optimisme du Misrach
       a) Devant les deux 
Yod anormaux du mot VaYYetser de la Genèse (décrivant la Création de l’homme), les rabbins, y voyant le signe de l’existence inéhrente à l’humain duYetser Tov ou instinct du Bien ET du Yetser Ra ou instinct du mal, ne s’affligent pas de la condamnation éternelle de l’homme au péché (à la différence des autres monothéismes), mais, au contraire, voient dans l’instinct du mal, l’aiguillon de l’homme pour progresser (instinct sexuel pour la reproduction ou ego pour l’effort personnel,…) et la condition essentielle de son libre arbitre. 
      b) Autre exemple : à des anomalies du texte de l’Exode, les Sages juifs associent la force des parents de Moïse qui, aux pires moments de l’esclavage égyptien (dureté, assassinat des enfants mâles) n’hésitent pas, malgré tout, à concevoir et cela, en redonnant de l’élan à leurs pulsions sexuelles, par le recours à un certain auto érotisme du miroir. 
      
 C’est dans cet optimisme de tous les instants, dont les plus difficiles, que l’on mesure la force d’une pensée et que l’on peut comprendre l’unique pérennité de la religion juive, seule à avoir survécu des milliers d’années ! 
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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 20:11

 

Que fallut-il pour que Abram devint Abraham ?





par Yanki Tauber


Un Juif est un voyageur
. Être un Juif, c’est être constamment en mouvement entre ce que vous êtes et ce que vous pouvez être, entre ce que vous avez fait de vous-même et un niveau toujours plus profondément vrai de ce que vous êtes. Être un Juif, c’est être continuellement en quête d’amélioration de soi et du monde que D.ieu a créé. En désir de transcender le monde et se transcender soi-même. De se transcender alors même que l’on s’améliore et de s’améliorer alors même que l’on se transcende.

 

Un Juif est un prophète. Être un Juif, c’est être engagé dans un dialogue perpétuel avec D.ieu, en exposant chaque jour devant Lui ses questions et ses besoins, ses griefs et ses aspirations, et en écoutant attentivement ce que D.ieu attend de soi.

Un Juif est un serviteur fidèle. Être un Juif, c’est faire le bien pas seulement parce que cela nous assure une rétribution matérielle et spirituelle, pas seulement parce que c’est une question de bon sens ou parce que cela nous satisfait, mais en tout premier chef parce que D.ieu l’a commandé.

IL Y A PRÈS DE 3800 ANS vivait un homme nommé Abram. Avant lui il existait des hommes et des femmes justes, des enseignants, des gourous, des activistes et des faiseurs de bien. Mais il n’y avait pas de Juifs. Abram lui-même fut, de nombreuses années durant, un professeur et un guide spirituel, un champion de la justice et de la vérité, un dispensateur de charité et de bonté. Mais il n’était pas un Juif. Pas encore.

Puis, dans la soixante-quinzième année d’Abram, il entendit l’appel divinLekh lekha me’artsekha, mimoladtekha oumibeit avikha, el haarets acher areka… Il répondit à cet appel.

Voilà ce que D.ieu dit à Abram (traduit en français) : « Va-t’en, toi, de ta terre, de la patrie de ta naissance, et de la maison de ton père, vers la terre que Je te montrerai. »

D.ieu lui dit aussi (selon l’interprétation kabbalistique des mots hébraïques précédemment cités) « Va au plus profond de toi : quitte tes volontés, tes sentiments et tes conceptions, et dirige-toi vers le désir que Je vais te révéler. »

C’est ainsi qu’Abram devint Abraham, le premier Juif.

http://www.fr.chabad.org/ 

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 11:11

Jerusalém, coração da congregação



Mister Marleen Day, respectable porte-parole du Ministère des Affaires étrangères britannique pour le Moyen Orient, vient de faire une déclaration fracassante sur la chaîne  » Al Arabia ». Interrogé sur ce que les anglais font concrètement pour lutter contre les implantations  juives,  le diplomate a le plus naturellement du monde révélé que son pays contribuait financièrement à la construction de nouveaux quartiers arabes dans la partie orientale de la Ville Sainte afin, a-t-il cru bon d’ajouter, d’empêcher la « judaïsation de Jérusalem ». 

Sur le même registre, on se souvient que, il y a quelques jours, Bernard Kouchner avait convoqué l’ambassadeur d’Israël à Paris pour lui faire part de son mécontentement face à la poursuite de la construction juive de Jérusalem. Ce qui me rappelle à quel point, tout récemment encore, ces diplomates brillaient par leur discrétion, lorsque des policiers iraniens calmaient l’ardeur des manifestants de Téhéran à coup de hache! J’entends encore Kouchner, l’ex-médecin sans frontières, expliquer au Sénat pourquoi la France ne peut que reconnaître le gouvernement islamique d’Iran malgré la fraude électorale et la répression sauvage (1). En vertu de quel principe nos deux diplomates européens ont-ils donc découvert  tout à coup le droit de s’ingérer aussi brutalement dans les affaires intérieures d’un Etat souverain? Ce soudain goût pour l’ingérence chez ceux-là même qui d’ordinaire se font les chantres du prudent respect qu’il convient de manifester face aux choix politiques des autres Etats, leur est sans doute venu d’Outre-atlantique. Lorsque le puissant président américain lui-même, qui décidément, n’en rate pas une, se permet d’exiger que les juifs cessent de construire à Jérusalem, les petits européens se sentent libres de pouvoir hausser le ton à leur tour. Ca ne coûte rien et ça ne peut que renforcer les intérêts de l’Eurabia, chers aux diplomaties des deux côtés de la Manche. 

Judaïser Jérusalem! On aura tout vu! Mais où donc vont-ils chercher tout ça? Ces juifs sont donc capables de tout! Si on ne les arrêtait pas, ils finiraient bien par nous faire croire que Jérusalem est la capitale une et indivisible de leur Etat! Tout ça parce qu’on a eu la faiblesse, en 48, rongés par une mauvaise conscience (on se demande un peu ce que la conscience vient faire dans la politique..), de céder à leur caprice et de leur concéder un Etat pour accueillir tous ces réfugiés dont, il faut bien l’avouer, on ne savait pas trop quoi faire.  On n’aurait jamais dû! Ca leur est monté à la tête et ça nous a compliqué la vie avec les arabes! Ah! Mais si on pouvait remonter dans le temps, je te les aurais envoyés en Afrique, moi, ces hébreux! Parait qu’ils voulaient même y aller à un moment, en Ouganda!  Parfait, l’Ouganda! Ca n’aurait embêté personne! Ou à Madagascar, comme l’avait prévu le chancelier Hitler en 40! Bon, enfin, ce qui est fait est fait. On ne peut pas revenir dessus. Encore que si l’Iran se décidait demain à jeter une petite bombe sur tout ce petit monde, ce n’est pas nous qui irions l’en empêcher. Non ingérence vous dis-je… 

Amis lecteurs, ne nous y trompons pas! Si les diplomates européens et l’administration américaine actuellement au pouvoir pouvaient s’exprimer sans retenue, la grande majorité d’entre eux le feraient dans les termes du paragraphe précédent. Que croyez-vous donc qu’Obama cherchait à dire, lorsque, pour contrebalancer le discours flagorneur du Caire, il se rendit directement de la capitale égyptienne à Buchenwald pour y déposer une gerbe? Simplement ceci: Israël doit son existence à la Shoah. Sans elle, l’Etat juif n’aurait aucune légitimité. C’est pour se racheter envers les rescapés que les occidentaux leur ont concédé quelques kilomètres carrés de la Palestine historique. Certainement pas par droit! S’ils veulent une capitale, qu’ils prennent donc Tel-Aviv et laissent Jérusalem à ces pauvres palestiniens dont on a déjà suffisamment amputé le territoire en accordant aux juifs la bande côtière. Les arabes ont le Droit et l’Histoire pour eux (sans parler du pétrole…) Les juifs ne sont là que sous l’effet conjugué du Chagrin et de la Pitié! Cette manie de vouloir à tout prix s’approprier Jérusalem, c’est de la H’outspa juive! A-t-on jamais vu un pauvre misérable à qui on vient d’accorder l’aumône, s’installer au cœur même du palais de son bienfaiteur? 

Demandez à des juifs de remplacer Jérusalem! Mais c’est qu’ils ne doutent de rien, ces petits diplomates! Ce n’est pas parce que la conscience chrétienne, Sir Marleen, a trouvé très tôt une autre Jérusalem à Rome et au Ciel, ce n’est pas parce que la conscience musulmane, Mister Barack Hussein, en a dès le départ construit une autre à La Mecque et à Médine, ce n’est pas parce que la conscience agnostique,  mon cher Bernard, en a édifié bien d’autres de Moscou à Pékin et de Paris à New York, que la conscience juive, celle du peuple têtu à la nuque raide , peut envisager de remplacer sa Jérusalem! 

Personne ne leur a donc jamais raconté à ces messieurs que, depuis que les juifs ont pleuré sur les bords des fleuves de Babylone à la simple évocation de son nom, ils ont toujours refusé de remplacer leur Ville, fut-elle ruine et poussière par une autre, fut –elle splendide ou même céleste? Combien de fois, des passants ou des puissants de l’Histoire, plus ou moins bien intentionnés, leur ont-ils proposé l’échange? Combien de fois ont-ils résisté à la tentation de troquer les vieilles pierres de leur Mur contre le marbre trompeur des palais étrangers? 

Il y a déjà bien longtemps, André Néher écrivait ce qu’il redevient impératif de rappeler fermement aujourd’hui à nos prétendus amis: 

  « Jamais l’Exil n’a été pour moi une marche déboussolée ou fortuite; jamais, dans les pires fuites, je n’ai été un nomade sans repères; jamais, que ce fût sur les bûchers ou dans les cendres dispersées au hasard des vents! Chacun de mes pas avait un sens: jamais je n’ai été le juif errant car j’ai toujours été le Pèlerin de Jérusalem, Chacune de mes errances était orientée… Ainsi l’Exil lui-même était-il une route, la route du retour à Jérusalem.

Et maintenant que cette route m’a ramené à Jérusalem, maintenant que cette route a pour nom Israël, et qu’elle existe, édifiée, bordée de larmes et de rires, d’arbres et d’êtres humains aussi nombreux que les millions d’Irremplaçables qui n’avaient d’autres noms sur leurs lèvres en vivant et en mourant que celui de Jérusalem, maintenant que Jérusalem n’est plus le symbole de l’Irremplaçable mais qu’elle en est la réalité, maintenant vous voudriez que moi, Juif, j’en aime une autre, j’en veuille une autre, j’en accepte une autre!? » 

Si la Jérusalem historique, celle qui s’étend de « la Cité de David » à la Porte de Damas, celle où Salomon fut acclamé et Jérémie incarcéré, celle que les jordaniens occupèrent entre 48 et 67 en empêchant les Juifs de s’y rendre prier, celle que vos journaux appellent « la Jérusalem-Est », est considérée par le président américain dans ses dernières déclarations comme « une colonie illégale », c’est  que la nouvelle bataille pour Jérusalem a déjà commencé. Shmuel Trigano, dans un récent et excellent article, ne s’y trompe pas et appelle les juifs du monde entier à sortir de leur réserve et « à affirmer avec force leur existence de sujets à part entière de l’histoire, à jeter aux ordures les oripeaux d’éternelles victimes sacrificielles dont on veut les affubler …. Ils ne doivent pas avoir de cesse de faire la démonstration de leur solidarité indéfectible avec Jérusalem »‘

Et comme le clamait déjà Isaïe (62, 1) en parcourant les rues de Jérusalem:

 » Pour l’amour de Sion, je ne me tairai pas! » 

Arrêtez-moi si je dis des bêtises

Elie KLING
actu.co.il 

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 21:58
Un superbe article sur TOU BEAV, ou l'amour est à l'honneur
http://www.universtorah.com/ns2_dossier.php?idd=800








Tou BéAv, le 15 du mois d’Av est certainement un des jours le plus mystérieux du calendrier juif. Le Choul’hane ‘Aroukh (le Code de loi juive) n’indique aucune observance ou coutume liée à ce jour autre que l’omission des Ta’hanounim (confession des fautes). 

      De même, comme c’est la règle générale, on ne dira pas les Ta’hanounim la veille à Min’ha (l'office de l'après-midi), et un marié ne jeûne pas si le jour de son mariage tombe le 15 Av. 

      Si une personne est enterrée ce jour-là, on ne prononce pas de Hèspédim (éloge funèbre). 

      Le Choul’hane ‘Aroukh indique qu’à partir de cette date, il convient d’intensifier son étude de la Tora puisque c’est la période où les nuits commencent à s’allonger et « la nuit fut créée pour l’étude ». Il est même précisé qu’à partir de ce jour-là, celui qui augmente son étude, augmente la durée de sa vie et inversement. 

Par contre le Talmud (traité Ta’anite, Michna Ta’anite 4:8 et Rachi ad loc) enseigne que Tou BéAv était un jour particulièrement joyeux avant la destruction des Temples, le comparant même à Yom Kippour. 

      Rabbane Chim’one Ben Gamliél dit : « Lo Hayou Yamim Tovim Léisraèl kéTou Béav Véyom Kippour » (« il n'y a pas eu de fêtes plus joyeuses en Israël que celle du 15 Av et de Yom Kippour »). 




La joie particulièrequi marquait ce jour est motivée par plusieurs événements :
1. 
Ce jour-là les mariagesentre les tribus d'Israël furent autorisés pendant une génération (cf Bamidbar 36, 6...). 
2. 
Il fut autorisé à la tribu de Binyamine de se marier parmi tout le peuple et de réintégrer la communauté (Juges 21, 18...). 

3. 
Hachém recommença à parler à Moché quand tous ceux qui devaient périr dans le désert avaient disparu. 
4. 
Les barrages établis par Yérobo’am pour empêcher de monter à Jérusalem, furent supprimés (I Rois 12, 29, II Rois 18, 4). 
5. 
L'autorisation fut accordée d'ensevelir les corps des victimes lors de la prise de Bétar. Et on institua alors la bénédiction "hattov véhammétiv" (hattov le bon, parce que les corps ne s'étaient pas décomposés, hammétiv parce qu'ils furent enterrés). 
6. 
On arrêtait d'accomplir la besogne lourde et difficile de couper du bois pour l'autel, car le soleil commençait à briller moins et le bois n'était plus assez sec. 
7. 
A partir de ce jour-là, celui qui augmente son étude, augmente la durée de sa vie (et inversement). 

8. 
La joie était immense dans tout Erèts Israël car c'était un jour très attendu. On y organisait des rencontres pour tous ceux qui n'étaient pas mariés:



1« Les filles de Jérusalem s’en allaient danser dans les vignobles » 
et « tout celui qui n’avait pas de femme allait là-bas » pour y trouver une fiancée. 
Toutes celles qui n'étaient pas mariées se vêtissaient de blanc. Elles ne portaient que des vêtements qui avaient été trempés dans le Mikvé. 
De plus, les robes étaient échangées afin de créer un sentiment d’égalité entre les jeunes filles et surtout de ne pas humilier les pauvres. 


Cette journée reste d’ailleurs habituellement une date que de nombreux couples choisissent pour célébrer leur mariage. 
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 14:35

 

La petite communauté juive « Abayudaya », située en Ouganda, se mobilise actuellement contre la famine qui sévit dans tout le nord du pays. On estime à environ 3 millions le nombre de personnes atteintes de sous-alimentation dans 52 districts près de la frontière avec le Kenya. Notamment à cause de la sécheresse et d’une mauvaise utilisation du sol. Un quarantaine de personnes sont déjà mortes, et les organisations humanitaires annoncent que ce chiffre va augmenter dans les semaines qui viennent.

Mercredi dernier, cette petite communauté juive a livré plus d’une tonne de nourriture au village d’Acegerkinei, situé dans une zone particulièrement touchée, à quatre heures de route de leur village. Ce sont les Juifs eux-mêmes qui ont transporté la marchandise, et la nourriture a été distribuée par la Croix Rouge ougandaise, chaque famille en recevant 15kg, essentiellement de la farine et des haricots. « D-ieu n’étend pas physiquement sa main, pour aider les malheureux, c’est à nous, les hommes, de le faire », a précisé le charismatique Rabbi de la Communauté, Gershom Sizomu. Il a tenu à souligner que tous les membres de sa communauté ont voulu participer à cette opération humanitaire, et surtout, « qu’il s’agissait d’un acte de bravoure, car la communauté elle-même, n’est pas riche et vit difficilement du travail de la terre ».

En s’adressant aux 65 familles reconnaissantes d’Acegerekiné, Rabbi Sizomu leur précisait que « sauver des vies était l’un des piliers du Judaïsme ».

A l’instar de nombreux groupes humains à travers le monde, comme celle de San Nicandro, en Italie, par exemple, les Abayudayas (qui signifie « Peuple de Juda » en dialecte lugunda), affirment depuis des décennies leur appartenance au Judaïsme. Dans les années 1990, l’organisation américaine « Koulanou », qui recherche à travers le monde les communautés originaires du Judaïsme ou voulant s’en rapprocher, a joué un rôle clé dans la connaissance et la reconnaissance de cette communauté. Grâce à de nombreux contacts avec des organisations juives, ainsi que des visites sur place d’autorités religieuses ou de chercheurs, les Abayudayas ont été formellement convertis au Judaïsme en 2002, toutefois dans la tradition « conservative » (Massorti). Le Rabbin de la communauté, Gershom Sizomu, est le petit-fils de Semei Lwakilenzi Kakungulu, celui-là même qui dans les années 1920 décida de se rapprocher du Judaïsme et d’entraîner sa communauté avec lui.

Il y a aujourd’hui en tout 1.100 membres appartenant aux « Abayudayas », et certains préparent une conversion orthodoxe afin de faire leur alyah en Israël.

par Shraga Blum
ACTU.CO.IL

 

 

 

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