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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 06:33
FACE A L'ANTISEMITISME, A L'ANTISIONISME, AU NAZISLAMISME, A L'IGNORANCE, A LA DESINFORMATION ET AUX PENSEES PUTRIDES...., JE VOUS INVITE TOUS A DEVENIR DES LIONS DE JUDAH !
















Le Lion de Juda 
emblème 
de la mairie de Jérusalem









Parmi les emblèmes des douze tribus, il y en a un qui ressort particulièrement car il orne certains édifices, le lion de Juda. Le lion est l'image d'une royauté rayonnante de lumière solaire, d'une force tranquille maîtrisée et disponible, d'une puissance pacifique, prête à bondir pour défendre ses lionceaux ou son territoire. Au temps du roi Salomon, dans son palais, des lions se dressaient de part et d'autre des sept marches de l'escalier menant au trône. Aujourd'hui deux lions protecteurs ornent les entrées de certains quartiers généraux de l'armée et çà et là sur un mur est sculpté un lion rugissant, prêt à mordre et à broyer.




Le Midrash (exégèse des livres bibliques) décrit les étendards des douze tribus ainsi: 

Des signes distinctifs sont attribués à chaque tribu et à chaque un prince qui la représente. Chaque drapeau doit avoir une couleur spécifique concordant avec celle de la pierre précieuse qui lui était attribuée sur le pectoral du grand prêtre Aaron. C’est d’ailleurs à partir de ces symboles que les pays ont crée leurs drapeaux.

- Ruben - Sa pierre précieuse est le rubis, son drapeau est de couleur rouge et il est orné de mandragores (ou «main de gloire», espèce de plante herbacée vivace). 

- Siméon - Symbolisé par la topaze et la couleur verte, la ville de Shechem est représentée sur son drapeau. 

- Levi - Sa pierre précieuse est l’émeraude, son drapeau est un tiers blanc, un tiers noir et un tiers rouge. Son emblème est le Urim et Thummim (instruments préparés par Dieu pour aider l'homme à obtenir la révélation et à traduire les langues. En hébreu, les mots signifient "lumières et perfections"). 

- Juda - Sa pierre précieuse est l’escarboucle, sa couleur se rapproche du bleu ciel et son symbole est le lion. 

- Issacar - Symbolisé par le saphir et la couleur noire, c’est le soleil et la lune qui ornent ce drapeau. 

- Zabulon - Sa pierre précieuse est l’émeraude, sa couleur est blanche et il a pour emblème un navire. 

- Dan - La jacinthe est sa pierre précieuse, son drapeau est de couleur bleu saphir et il est représenté par un serpent. 

- Gad - Symbolisé par l’agate, son drapeau est un mélange de noir et de blanc et un abri est dessiné dessus. 

- Nephtali - Sa pierre précieuse est l’améthyste, sa couleur est d’un rouge clair et son emblème est la biche. 

- Aser - Représenté par le béryl, son drapeau est de la même couleur que la pierre précieuse appréciée des femmes. L’olivier symbolise cette bannière. 

- Joseph - Sa pierre est l’onyx et sa couleur est le noir tel que le jais.
Son emblème est l’Egypte parce que c’est le pays où sont nés Manassé et Ephraïm, les deux princes de la tribu. 
Un bouvillon (jeune bœuf) représente le drapeau de Ephraïm. 
Un bœuf sauvage représente le drapeau de Manassé. 

- Benjamin - Le jaspe est la pierre précieuse de ce drapeau. Sa couleur résulte d’un mélange des douze couleurs et son emblème est le loup.



La tribu de Juda, le peuple d'Israël puis la tribu de Dan ont été tour à tour comparés à un lion ou à une lionne. Jacob révèle l'avenir à ses fils et il s'adresse à l'aîné Juda ainsi.
Genèse 49/9: "Tu es un jeune lion Juda! Quand tu reviens ô mon fils avec ta capture! Il se couche, c'est le repos du lion et de la lionne. Qui ose le réveiller?"

Mais avant sa mort, Moïse bénit les fils d'Israël et c'est la tribu de Dan qu'il compare à un jeune lion. Deutéronome: "Dan est un jeune lion qui s'élance du Bashan"

Le sorcier Bilaa'm est chargé de par le roi Balak de maudire Israël, mais il n'y arrive pas lui rapportant dans Nombres 23/24: "Voyez ce peuple! Il se lève comme une lionne, il se dresse comme un lion!…" et à l'inverse, Bilaa'm finit par bénir Israël. 

Nombres 24/9: "Il se couche, il se repose comme le lion et la lionne. Qui osera le réveiller? Heureux qui te bénissent! Malheur à qui te maudit!" 

Le lion prévaut généralement sur l'homme, mais il ne résiste pas au courage de Samson (Juges 14/6) ni à celui de David (1 Samuel 17/34-35)

Juges 14/6: "Samson se rendit donc avec son père et sa mère à Timna. Comme ils atteignaient les vignes de Timna, voici qu'un jeune lion vint à lui en rugissant. Saisi soudain de l'esprit divin, Samson le mit en pièces, comme on ferait d'un chevreau, et il n'avait aucune arme…"

David relate ses exploits de bergers pour faire impression sur le roi Saül.

1 Samuel 17/34-35: "David répondit à Saül "ton serviteur faisait paître les brebis de son père, quand survenait le lion ou l'ours, et qu'il emportait une bête du troupeau; je le poursuivais et le terrassais et la lui arrachais de la gueule. Alors il se jetait sur moi, mais je le saisissais par la mâchoire et le frappais à mort". 

Le lion est l'instrument de la mort et de la destruction 

En dehors de ces cas providentiels de force et de courage, l'homme est une proie aisée pour le lion, lorsqu'ils se trouvent nez à nez.

1 Rois 20/36: "il lui dit "puisque tu n'as pas écouté la parole du Seigneur, lorsque tu m'auras quitté, un lion t'attaquera". L'ayant quitté, il rencontra un lion qui le tua". 

La vision d'Ezéchiel 

Dans cette vision, le lion et l'aigle sont associés dans une description d'une "créature" à 4 faces, les deux autres faces étant celles d'un taureau et celle d'un homme (Ezéchiel chapitre 1). Cette créature appelée "h'ayah" serait un niveau angélique, un niveau élevé atteint lors d'une ascension extatique avant la vision. Sur le plan de l'âme, c'est aussi le niveau le plus élevé avant l'unification totale de l'être dans sa recherche du Soi psychique.

Si le lion est l'image de l'élément "feu", l'aigle est celle de l'air, le taureau représentant l'eau et l'homme, la terre. Une autre explication serait que le lion représente la force physique maîtrisée contrairement au taureau, image de la puissance débridée et non contenue. L'aigle serait l'image de l'acuité de l'esprit.


 http://prof-symboles.blogspot.com
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 06:23
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 06:15

Fêtons-nous le "don" ou la "réception" de la Torah ?


Chavouot, le jour du don de la Torah par D.ieu est également appelé le jour de la réception des Dix Commandements par Israël. Et il semblerait normal d’associer les deux concepts, le don et la réception formant deux facettes d’une même action et étant apparemment interchangeables dans la description de l’événement.

Toutefois, ils ne sont pas identiques. Donner et recevoir ont chacun un sens particulier. Comme l’exprime la Kabbale, le don de la Torah est un mouvement partant d’En Haut vers ce qui est en bas alors que recevoir est un mouvement partant d’en bas et dirigé vers le haut. Et dans la dimension du temps, le don de la Torah est essentiellement un acte unique alors que la réception de la Torah est un processus diversifié et continu dans l’histoire.

Avant d’approfondir ce point, il serait peut-être utile de clarifier le sens du mot « Torah ». Traduire « Torah » par « loi » revient à passer à côté de l’essentiel, bien que la Bible puisse être considérée comme un livre contenant des lois et des instructions morales pour la vie. D’un autre côté, cette dimension d’instruction – l’enseignement – est certainement primordiale à propos de la Torah. Sans elle, la Torah ne serait qu’un monumental ouvrage de littérature.

En effet, une Torah qui ne sert pas de cadre de vie pour l’action n’est plus la Torah. C’est pourquoi le don et la réception de la Torah sont bien plus que la simple transmission d’une certaine somme d’informations. C’est la communication d’un message qui provoque un changement profond dans la pensée et le comportement de ceux qui le reçoivent. Il est également clair que la Torah constitue un pont entre l’Essence Divine et l’homme.

Le don de la Torah au mont Sinaï constitua un événement spectaculaire et impressionnant, avec les voix célestes et le son du cor, les éclairs et le tonnerre. On pourrait s’étonner devant tout ce tintamarre si l’on considère que les Dix Commandements ne sont rien de plus que des règles fondamentales qui doivent gérer toute société. En partie, tout au moins, on peut déjà les retrouver dans les codes antérieurs de Babylonie, d’Égypte, d’Inde et de Chine.

C'est pourquoi force nous est d’admettre que le poids des Dix Commandements ne tient pas seulement à leur contenu, mais également aux circonstances très spéciales dans lesquelles ils furent donnés. Dans les Dix Commandements, « Tu ne tueras pas » n’est pas une loi établie par quelque chef local pour éviter des vendettas sanguinaires. C’est le commandement d’un D.ieu Tout Puissant et c’est cela qui lui donne sa force et sa signification. Transgresser n’importe lequel des commandements revient en premier lieu à défier D.ieu et, seulement après, à porter atteinte à la société.

Ceci n’est cependant qu’un aspect relativement extérieur et formel du Don de la Torah. De façon plus significative, c’est un acte du Haut vers le bas, la traversée de l’espace infini qui sépare D.ieu de l’homme. Il n’existe aucun moyen pour l’homme de le traverser. On ne peut que crier en désespoir : « Qu’a-t-Il à faire de nous, résidents de la poussière ? »

Ce n’est pas une pensée moderne ; elle est abondamment répétée dans la Bible et constitue probablement une expérience fondamentale dans toutes les religions. En fait, le message profond des Dix Commandements est une réponse à ce sentiment d’insignifiance de l’homme. C’est là l’un des aspects centraux de la confrontation de Sinaï, comme il est écrit : « Voici, l’Éternel notre D.ieu nous a montré Sa gloire et Sa grandeur, et nous avons entendu Sa voix émanant du feu : nous avons vu, ce jour, que D.ieu parle avec l’homme et celui-ci vit. » (Deutéronome 5, 21) L’importance de cette rencontre ne tient pas tellement aux paroles qui furent prononcées, mais au fait que D.ieu apparut à l’homme et lui dit quoi faire, que D.ieu établit une forme de contact avec l’homme. Et c’est là le sens de toute la Torah ; tout le reste n’est que commentaire.

En conséquence, le Don de la Torah est un événement historique unique à l’initiative de D.ieu. La réception de la Torah, en revanche, est un processus qui se déroule au fil du temps, dont l’homme est le protagoniste. Le paradoxe se résout lorsque les deux mouvements se rencontrent.

Cela fut exprimé par nos Sages qui, commentant un passage de Isaïe qui dit « Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, et Je suis D.ieu », expliquent que l’on peut donc en déduire que, lorsque vous n’êtes pas Mes témoins, Je ne suis pas D.ieu. En d’autres termes, Israël doit se tenir prêt à témoigner de la présence divine et c’est sur cette base que la rencontre, c'est-à-dire la révélation de la Torah, peut avoir lieu. Et à nouveau, ce n’est pas du contenu dont il est question. C’est du fait que quelqu’un soit prêt à le recevoir avant même de savoir de quoi il s’agit. C’est cela qui devient le facteur décisif.

La réception elle-même n’est donc pas simplement le fait d’écouter passivement le message de la Torah ; c’est l’acte de s’engager à en absorber la poésie et les principes et à en accomplir les commandements tous les jours de sa vie. Pour commencer, il fallait un état d’esprit réceptif – « nous ferons et nous entendrons » – pour que la Torah puisse être donnée. D’un autre côté, le sens profond de cette formulation d’engagement ne s’est révélé que par la suite, comme cela fut exprimé par Moïse quarante ans plus tard quand, prenant congé du peuple, il dit : « Et D.ieu ne vous a pas donné un cœur pour savoir, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre jusqu’au jour d’aujourd’hui. » (Deutéronome 29, 3). Et en fait, ce ne fut que de nombreuses générations après qu’il put être dit que le peuple d’Israël avait développé un cœur capable de connaître la Torah qui avait été projetée pour lui.

Cette idée n’est pas seulement une manière métaphorique d’affirmer quelque chose, c’est un thème récurrent de la Bible elle-même. En fait, l’on peut dire que la Bible dans son ensemble est un récit détaillé des conflits et des réconciliations dans le processus de réception de la Torah.

Le temps est nécessaire pour que tout enseignement réellement révolutionnaire soit assimilé, et il faut passer par un certain nombre d’étapes intermédiaires. Dans l’histoire d’Israël, on peut admettre que c’est seulement à l’époque du second Temple que le peuple d’Israël dans sa totalité accepta la Torah comme mode de vie obligatoire. Depuis cette époque jusqu’aux générations récentes, il n’y a plus eu de division sérieuse entre les Juifs et la Torah. Ils ont formé une entité indissoluble.

Plus de mille ans se sont ainsi écoulés entre le don de la Torah et une certaine forme de totale réception de la Torah. Bien sûr, ce n’est pas une simple question d’aptitudes spirituelles et intellectuelles de telle ou telle génération. Tant que les hommes possèdent le libre arbitre, le problème de recevoir la Torah se pose de nouveau pour chaque individu dans chaque génération.

Le processus de réception de la Torah se poursuit donc, depuis l’incident du Veau d’Or jusqu’à nos jours. C’est un processus qui forme le Juif à absorber réellement ce qui lui est offert. Et, comme nous l’avons vu, cela ne peut se résumer à un simple processus d’étude. Il est toujours entravé ou retardé, pas seulement par différentes sortes de rejet, mais aussi par les différentes formes d’acceptations inadéquates ou prématurées. Après des milliers d’années jalonnées d’innombrables bonnes intentions et d’efforts incessants de la part de générations successives de Juifs pieux, nous ne pouvons être sûrs que d’une seule chose : la Torah, depuis qu’elle a été donnée à Sinaï continue d’être reçue par Israël.

source : http://www.jquebec.com/

Découvrez aussi deux autres magnifiques textes :

http://www.jquebec.com/library/article_cdo/aid/904026/jewish/Pour-entendre-la-160grande-Voix160.htm

http://www.jquebec.com/library/article_cdo/aid/897140/jewish/Dun-seul-cur.htm 

 

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 07:53













Multiples photos pour préparer le don de la Torah avant la prochaine fête de Chavouote

Un peu de tendresse et des photos de toute beauté

Eh oui faut bien souffler un peu !!

Bonne préparation

 Par Rav Yehoshua Rahamim Dipour


Les photos



http://www.modia.org/infos/etudes/recevoir.html



Retrouvez beaucoup d'infos indispensables sur le site du Rav

http://www.modia.org



Merci pour cet instant de magie !

ASCHKEL

 
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 20:59



Certains livres ou passages de la Bible ont dépassé
les frontières d’Israël pour toucher l’universel.
C’est incontestablement le cas des dix paroles ou dix
commandements.

Les dix commandements

Au Sinaï, Moïse reçoit les dix commandements et engage Israël à suivre la Loi de l’Alliance, qui préconise la crainte et l’amour d’un Dieu unique invisible, omniscient et tout-puissant. Les dix commandements :

Exode chapitre 20

1- (1) "Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, d'une maison d'esclavage.

2- (2) "Tu n'auras point d'autre dieu que moi.

3- Tu ne te feras point d'idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre.

4- Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième générations,pour ceux qui m'offensent;

5- et qui étends ma bienveillance à la millième, pour ceux qui m'aiment et gardent mes commandements.

6- (3) "Tu n'invoqueras point le nom de l'Éternel ton Dieu à l'appui du mensonge; car l'Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge.

7- (4) "Pense au jour du Sabbat pour le sanctifier.

8- Durant six jours tu travailleras et t'occuperas de toutes tes affaires,

9- mais le septième jour est la trêve de l'Éternel ton Dieu: tu n'y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes murs.

10- Car en six jours l'Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils renferment et il s'est reposé le septième jour; c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du Sabbat et l'a sanctifié.

11- (5) "Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l'Éternel ton Dieu t'accordera.

12- (6) "Ne commets point d'homicide. (7) "Ne commets point d'adultère. (8) "Ne commets point de larcin. (9) "Ne rends point contre ton prochain un faux témoignage.

13- (10) "Ne convoite pas la maison de ton prochain; Ne convoite pas la femme de ton prochain, son esclave ni sa servante, son boeuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain."




4- Le prophète (Jérémie X, 10) enseigne : « l’Éternel Dieu est vérité », Il est la seule vérité, et il n’existe aucune autre vérité comme Sa vérité (L’existence de Dieu n’est pas contingente, on ne peut pas dire Dieu existe comme il aurait pu ne pas exister). Et c’est ce que dit la Torah :
« Point d’autre que Lui » (Deutéronome IV, 35), c’est-à-dire qu’il n’existe aucun être de vérité comme Lui.

5- Cet Être est le Dieu du monde et le maître de la terre, c’est Lui qui dirige la course des astres d’une puissance infinie, sans que cette puissance ne souffre nulle interruption. La sphère des cieux tourne, en effet, en permanence, et il est impossible qu’elle tourne sans qu’une cause préside à son mouvement. Et cette cause est le Saint, béni soit-Il, qui la fait tourner sans le secours d’une main ou d’un corps.

6- Cette connaissance est un commandement positif comme il est dit « Je suis l’Eternel ton Dieu ». Et quiconque croit qu’il existe d’autres dieux, en dehors de Lui transgresse un commandement négatif, comme il est dit : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant Ma face », et il renie le grand principe dont tout dépend.



Pour Rabbi Aquiba, le Cantique des cantiques doit
être entendu sur un plan allégorique.
Il s’agit de l’amour de Dieu et de l’homme. Toutes les
images érotiques deviennent alors un langage religieux.

Les deux seins de la bien-aimée correspondent aux
deux tables de la Loi.


Cantique des cantiques chapitre 4
5- Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d'une biche qui paissent parmi les roses.

Rachi

Comme deux faons, jumeaux d'une biche: ces deux seins correspondent aux deux tables de la Loi, comme des jumeaux de biche, qui se font face, cinq paroles face à cinq paroles, chaque parole en vis-à-vis d’une parole. « Je suis » face à « Tu ne tueras pas », car qui tue diminue l’image divine ; « tu n’auras pas d’autres dieux » face à « tu ne commettras pas d’adultère » car celui qui suit l’idolâtrie ressemble à une femme infidèle à son mari en prenant des étrangers ; « Tu ne prononceras pas » en face de « tu ne voleras pas », car quiconque vole, finira par jurer en mensonge ; « Souviens-toi » en face de « Tu ne feras pas de faux témoignage »,car qui transgresse le Shabbath porte un faux témoignage sur son créateur, à savoir qu’Il n’a pas cessé au Shabbath du Commencement ; « Respecte » en face de « Tu ne convoiteras pas », car celui qui convoite finira par enfanter un fils qui maudira son père et honorera celui qui n’est pas son père.



La tradition orale considère que les nations ont
reçu un code éthico-religieux avant le décalogue
révélé au peuple d’Israël : les sept lois de Noé
(noahide).
Noé, sauvé des eaux, serait une figure parallèle
à celle de Moïse, sauvé du Nil. Selon cette
tradition, les justes des nations sont ceux qui
respectent ce code.

Talmud de Babylone traité Sanhédrin 56 a
Nos sages ont enseigné : sept lois ont été données aux fils de Noé [à l’humanité] :
établir des tribunaux,
l’interdiction de blasphémer,
l’interdiction de l’idolâtrie,
l’interdiction des unions illicites,
l’interdiction de l’assassinat;
l’interdiction du vol,
l’interdiction d’arracher un membre d’un animal vivant.


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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 06:37
J'ai voulu bénir les fruits, ceux que l'on trouve aussi dans mon beau pays
LES FRUITS



LE NOYER

Le peuple d'Israël est comparé aux noix 

Le peuple d'Israël est comparé aux noix. Tous les hommes, grands et petits, aiment jouer avec des noix et s'amusent à les faire rouler. Tous se moquent et méprisent les enfants d'Israël.

La noix, cependant a un avantage sur les autres fruits : laissez la tomber dans la boue, elle n'en peut pas moins être consommée ; le fruit qui est à l'intérieur de la coquille n'en reste pas moins appétissant. Toutes les humiliations que l'on veut faire éprouver à Israël ne peuvent le dimi-nuer et amoindrir sa valeur spirituelle et son idéal.

La noix peut être brisée par une pierre. A nous de choisir la pierre qui l'ouvrira. La Torah est en pierre (les deux Tables de la Loi), le mauvais pen-chant aussi est appelé une pierre par nos Prophètes. A nous de choisir celle des deux qui sera appelé à maîtriser Israël et à diriger sa destinée.

Dès que la coquille est séparée du fruit, on la jette. Les ignorants et les savants font tous partie à titre égal de la Communauté d'Israël. Mais les ignorants ne peuvent s'y maintenir que dans la mesure où ils restent auprès des savants, en contact avec eux, et leur permettent, en les aidant, et en les protégeant, de dé-velopper et de divulguer leur science religieuse. 

On ne peut enlever une noix d'un sac sans faire bouger en même temps les autres noix -Symbole de la solidarité juive - : quand un juif se conduit mal, tous ses frères en subissent les conséquences ; quand un des nôtres est arraché à notre milieu, tous nous nous en ressentons.

La noix evoque la boite cranienne,la coque de la noix ressemble au cerveau
il n'existe qu'une seule mention de la noix dans la bible " vers le verger des noyers je suis descendue " Cantique des Cantiques VI:11








L'OLIVIER


Le peuple d'Israël est comparé à une olive 

Le peuple d'Israël est comparé à une olive ; celle-ci ne donne son huile qu'après avoir été écrasée. Israël ne fait jamais aussi puissamment connaître son message que sous la souffrance et l'oppression.

Le symbole de la paix rétablie entre les hommes et Dieu après le déluge a été l'arcenciel. C'est la colombe rapportant la branche d'olivier à Noé qui en a été cependant le signe avantcoureur.

L'huile ne peut jamais se mêler à l'eau, il y a une incompatibilité entre ces deux éléments. Il y a la même incompatibilité entre la Torah et l'assimilation aux civilisations ambiantes.

Le jour de la mort du roi Salomon, tous les arbres prirent le deuil en hommage au plus sage des rois et décidèrent de faire tomber leur feuillage. L'olivier seul ne se conforma pas à cette décision. Les autres arbres s'indignèrent : " Tu ne daignes pas pleurer le plus grand et le plus intelligent de tous les rois"

Vous montrez là un signe bien extérieur de deuil, répondit l'olivier. Moi, c'est au fond de moimême que j'éprouve cette perte. Voyez donc comme mon cœur est vide ! " 

Effectivement, les vieux oliviers ont depuis cette époque un tronc creux !


Exode 27:20 "Toi, tu ordonneras aux Israélites de te prendre pour le candélabre de l’huile raffinée d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes en permanence."








LE DATTIER




Le palmier-dattier est le fruit qui offre le plus de bienfaits 

Le juste est comparé au dattier (et au cèdre) (cf. Psaume 92,13). Les autres arbres sont, en effet, difficilement reconnaissables de loin ; le dattier (et le cèdre) seuls peuvent être identifiés malgré la distance. Il en est ainsi des justes : leurs bonnes actions les font remarquer de très loin. 

Le palmier-dattier est le fruit qui offre le plus de bienfaits et qui rend le plus de service à chaque Juif : son fruit est consommé ; ses branches servent de Loulav pendant la fête de Souccot ; son feuillage est utilisé pour couvrir la Soucca ; son écorce sert à confectionner des cordages, son tronc fabriquer des poutres pour les maisons et des meubles. Le juste, lui aussi, doit mettre toutes ses facultés au service de son prochain.

" Le Juste fleurit comme le palmier dattier " Psaumes XCII:13






LE FIGUIER


La figue est le premier fruit dont on parle dans le Pentateuque 

Le figuier se trouve mentionné dans les premières pages de la Torah : ses feuilles ont servi à revêtir Adam et Eve.

Le figuier est le symbole de l'avenir radieux qui est réservé au pays d'Israël où " chacun demeurera à l'ombre de son figuier" (Michée, 4, 4).

La Torah est comparée à un figuier : les fruits de la plupart des arbres arrivent à maturité au même moment. Il en est autrement du figuier : ses fruits mûrissent les uns après les autres et doivent être cueillis petit à petit. De même, le " produit " de la Torah ne peut être " cueilli " et assimilé en une fois mais plutôt en doses régulières et continues.

Tous les fruits ont des déchets coquilles, noyaux, pépins, épluchures. Dans la figue tout est bon. Toute science à ses mauvais côtés et ses utilisations néfastes. Dans la Torah, cet Enseignement divin, tout est parfait.

Rabbi Akiba avait l'habitude d'étudier avec ses élèves à l'ombre d'un figuier. Il remarqua bientôt que tous les matins, avant son arrivée, le jardinier se rendait à son arbre pour y cueillir les figues qui avaient mûri depuis la veille. Rabbi Akiba décida d'aller étu-dier dans un autre jardin. Mais le jardinier le rejoignit et lui dit : " Rabbi, pourquoi donc ne venez-vous plus étudier sous mon figuier ? "

-" Je craignais que vous ne me soupçonniez de manger vos figues. " 

-Le jardinier fit comprendre à Rabbi Akiba qu'il n'en était rien et celui-ci reprit sa place habituelle. Quant au jardinier il ne vint pas de bon matin cueillir ses fruits, comme il le faisait auparavant. Mais à peine le rabbin et ses élèves s'étaientils installés que les figues mûres tombèrent et s'écrasèrent sur eux ...

-" Voyezvous, dit Rabbi Akiba à ses élèves, le bon jardinier sait quand le moment est venu de cueillir ses fruits. De la même manière, le Saint, béni soi-t-il, sait quand vient le moment pour les justes de quitter ce monde et il les recueille auprès de lui ".


2 Rois 20:7 "Esaïe dit : « Qu’on prenne un gâteau de figues ! » On en prit un qu’on appliqua sur les tumeurs du roi, et il fut guéri"






VIGNE




Dès les premiers temps de l'histoire, le blé, l'orge, La vigne et ses produits ont été les branches de l'économie les plus importantes du pays. On l' utilisait fréquemment comme symbole du peuple d'Israël et de son destin. Dans la Bible, la littérature talmudique et dans le Midrash, des centaines de références y font allusion et à sa signification. 

Aujourd'hui, La vigne pousse partout dans le pays. Sa valeur augmente constamment en fonction du développement de nouveaux ceps et de l'amélioration qui est apportée à sa culture. C'est une culture importante, non seulement pour la fabrication du vin, mais aussi comme fruit extrêmement nourrissant qui trouve ses débouchés dans le commerce israélien. 

Nombres 13:23 "Ils arrivèrent jusqu’à la vallée d’Échkol, où ils coupèrent un sarment de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils portèrent à deux au moyen d’une perche ; (ils prirent) aussi des grenades et des figues"






GRENADE



est l'une des sept espèces par lesquelles Eretz Israël est béni. Elle constituait une des récoltes les plus importantes dans l'antiquité. Nombreux sont les noms qui se fondent sur elle . On peut trouver une raison à cela dans la beauté du fruit. Le Temple et ses dépendances étaient décorés d'images de grenades. Le fruit était un symbole de fertilité et sa fleur un symbole d'amour ardent. Dans l'antiquité, le fruit était utilisé dans l'alimentation, la médecine, la teinture, etc. . Récemment, les zones consacrées à sa culture ont été étendues. Il est intéressant de savoir que sa culture peut réussir avec de l'eau salée.


Exode 28:33 "Tu feras sur ses pans des grenades violettes, pourpres et cramoisies tout autour et au milieu d’elles des clochettes d’or tout autour."






AMANDIER




est étroitement lié à Tou-bishvath, "Le Nouvel an des arbres", car il est en fleurs à l'époque de la fête. l 'amendier en fleurs qui se détache sur un paysage hivernal est un des spectacles les plus beaux que la nature puisse offrir. 

l'amendier est fréquemment mentionnée dans la Bible. Des amendiers faisaient partie du cadeau que le patriarche Jacob envoya en Egypte (Genèse 43:11). Le prophète Jérémie cite l'amendier comme un symbole d'ardeur et de diligence. Les bourgeons et les fleurs de l'amendier étaient représentés sur les branches de la Menora d'or du Temple de Jérusalem. Dans la Bible, l'amendier est aussi appelée "louz" Cet arbre pousse à travers tout le pays. Ses fruits sont consommés, et fournissent également une huile médicinale.

Nombres 17:8" Le lendemain, Moïse entra dans la tente de la charte et vit que le bâton d’Aaron, de la maison de Lévi, avait bourgeonné : il avait fait surgir un bourgeon, éclore une fleur et mûrir des amandes."






SYCOMORE

Il y a des milliers d'années, on l'utilisait à la fois pour ses fruits et pour en tirer du matériau de construction. I1 y avait autrefois une grande abondance de sycomores, dans le pays et son fruit constituait une denrée de base. On le mentionne dans la Bible à plusieurs reprises. Aujourd'hui il n'est plus aussi répandu. 

"Le roi rendit l'argent aussi commun à Jérusalem que les pierres, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores qui croissent dans la plaine." 1 Rois 10/27 






POMME



est souvent mentionnée dans la Bible, et elle est considérée comme l'un des fruits les plus importants. Sa jolie forme a souvent été utilisée en art et en décoration. Des preuves de sa vaste diffusion et de sa popularité à l'époque biblique se retrouvent dans la. diversité des noms de lieux qui portent son nom. On trouve en Israël de nombreux vergers , et ils fleurissent aussi bien en plaine qu'en montagne. De nouvelles variété de ce fruit ont été mises au point dans le pays. 

Exode 25 : 35" Il y aura une pomme sous deux des branches sortant de la tige du chandelier, une pomme sous deux autres branches , et une pomme sous deux autres branches; il en sera de même pour les six branches sortant du chandelier"





CAROUBE




n'est jamais mentionné dans la Bible mais on en parle souvent dans le Talmud. Sa culture était très importante et le fruit était une composante essentielle du régime alimentaire du peuple. On l'utilisait dans la préparation d'une boisson populaire au Levant. Il sert également de base à la fabrication de colle. 

On en trouve dans tout Israël, et certains d'entre eux sont très anciens. Une légende raconte que Rabbi Shimon bar-Yokha, le fondateur de la kabale, se réfugia dans une grotte où il vécut pendant 13 ans en se nourrissant uniquement des fruits d'un caroubier qui se dresse aujourd'hui encore dans la ville de Peki'in. 

Aujourd'hui il connaît un regain de faveur, surtout parmi les amateurs d'alimentation naturelle, car son goût, proche de celui du chocolat, permet de remplacer cette friandise. ils poussent dans les villes et les campagnes d'Israël, et on peut donc se régaler de son fruit en toute liberté.

Le Caroubier est tres longs a donner des fruits (70 ans),il symbolise l'investissement d'efforts des generations precedentes pour les suivantes
" Un jour alors que Hony marchait sur la route il vit un homme qui plantait un Caroubier:
- combien faut il d'annees pour qu'un caroubier porte des fruits?
- 70 ans repondit le paysan
- et tu ne te demandes pas si tu vas vivre 70 ans si tu vas pouvoir manger de ses fruits?
- Des ma jeunesse j'ai trouve des caroubiers mes ancetres en ont donc plante pour moi de la meme façon j'en plante pour mes descendants "

le caroubier est absent de la bible







CEDRAT



Dans la Bible, on l'appelle le "fruit majestueux" et il fait partie des quatre espèces de Soukoth. C'était un fruit destiné à la consommation et on lui attribuait des vertus médicinales. Aujourd'hui, il est surtout cultivé dans un but décoratif et pour la fêtes de Soukoth

Le Cedrat (Etrog) est peut etre le fruit de l'arbre de la connaissance
L'Etrog n'est pas mentionne nominativement dans la bible mais uniquement comme 'fruit du bel arbre'







COLOQUINTE

Des sculptures de coloquintes ornaient le Temple de Salomon à Jérusalem
Cette plante ou ce fruit s'appelle en Hébreu pékaah


1 Rois 6:18 "Le bois de cèdre à l’intérieur de la maison offrait des sculptures de coloquintes et de fleurs épanouies ; tout était de cèdre, on ne voyait aucune pierre"

Source : http://prof-symboles.blogspot.com/
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 21:03
Un peu de musique

ANA BECOAH


http://www.youtube.com/watch?v=5O10M47ieWo&feature=related




Le pouvoir du nom de Dieu et ses 42 LETTRES cachées

Un grand Rabin cabaliste -  Rabin Nehonia, écrivit la prière du Ana Becoach au cours du premier siècle de notre ère. La prière fut écrite selon les soixante-dix noms de Dieu – un terme en relation avec Abraham. La prière du Ana Becoah est composée de sept lignes contenant six mots chacune. En retenant la première lettre de chaque mot, le nom en 42 lettres est créé.

La combinaison du Ana Becoach est dissimulée dans les 42 premières lettres du livre de la Genèse (du mot BERESHIT au mot VAVOHOO). Les lettres se traduisent en utilisant un calcul cabalistique secret.

La prière du Ana Becoach est tenue en grande estime par les adeptes spirituels et cabalistes qui connaissent la grande influence que contient cette combinaison de 42 lettres.

Les cabalistes emploient la prière du Ana Becoach pour la protection, la guérison et l’équilibre. 
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 18:08
 L'étude de cet épisode de l'histoire antique est possible grâce à deux sources principales : l'Ancien Testament et les ouvrages de l'historien Flavius Josèphe(1) qui vécut en Israël au Ier siècle de notre ère.

Au début du X°siècle av.J.C., Hiram succéda à son père Abibaal roi de Tyr.
Il travailla au développement et à la prospérité de sa cité en agrandissant les deux ports et en les reliant par un canal qui traversait la ville.
Il érigea de nouveaux temples pour Melqart et Astarté.
Son activité ne manqua pas d'attirer l'admiration de ses voisins et contemporains les rois d'Israël, David et Salomon, avec qui il entretînt des liens amicaux et commerciaux.

Désireux d'offrir un temple pour son Dieu, le roi David contacta Hiram pour les préparatifs.

La mort l'ayant arraché aux siens, c'est à son fils, Le roi Salomon, que revînt la charge de mener à terme ce projet. Il demanda au roi Hiram de lui fournir le bois de cèdre et de lui prêter ses architectes et maçons afin de réaliser son dessein.

Le message précisait : "Tu sais bien que mon père David n'a pas pu construire un temple pour le Nom de Yahvé, son Dieu, à cause de la guerre que les ennemis lui ont faite de tous côtés, jusqu'à ce que Yahvé les eût mis sous la plante de ses pieds.

Maintenant, Yahvé mon Dieu m'a donné la tranquillité alentour : je n'ai ni adversaire, ni contrariété du sort. Je pense donc à construire un temple au Nom de Yahvé, mon Dieu, selon ce que Yahvé a dit à mon père David... Maintenant, ordonne que l'on coupe des arbres du Liban ; mes serviteurs seront avec tes serviteurs et je te paierai la location de tes services selon tout ce que tu me fixeras.

Tu sais en effet qu'il n'y a chez nous qui soit habile à abattre les arbres comme les Sidoniens". Lorsque Hiram entendit les paroles de Salomon, il éprouva une grande joie et manda ceci :

"J'ai reçu ton message.
Pour moi, je satisferai tout ton désir en bois de cèdre et en bois de genévrier. Tes serviteurs les descendront du Liban à la mer, je les ferai remorquer jusqu'à l'endroit que tu manderas, je les délierai là, et toi, tu les prendras.

De ton côté, tu assureras selon mon désir, l'approvisionnement de ma maison".

Le pacte entre Hiram et Salomon fut honoré et dura vingt ans.
Hiram fournit le bois de cèdre et de genévrier, en échange, Salomon procura chaque année 20.000 muids(2) de blé et 20.000 mesures d'huile vierge. Salomon céda également vingt cités de Galilée. Les historiens rapportent que Hiram ne fut pas entièrement satisfait, alors Salomon lui promit une expédition commune vers le mystérieux pays d'Ophir afin de ramener l'or et les pierres précieuses. Illustration tirée de la collection "L'Homme et son histoire", tome 1 : "Les premières civilisations", Édition du Club France Loisirs, Paris 1997.

L'aménagement intérieur du temple fut décrit dans la Bible (livre des Rois, I, chap.6) en ces termes :

"Il garnit de planches de cèdre la face interne des murs du temple depuis le sol jusqu'aux poutres. Il couvrit de planches de genévrier le sol du temple.

Tout était en cèdre, aucune pierre ne paraissait. Le Saint des Saints fut revêtu d'or fin.

Il fit un autel de cèdre et le revêtit d'or. Cet autel se trouvait dans le Saint des Saints. Tout le temple il le revêtit d'or, absolument tout le temple. Dans le Débir il fit deux chérubins en bois d'éléagne (...) chaque chérubin avait dix coudées de hauteur , une aile avait cinq coudées et la seconde aile cinq coudées, soit dix coudées d'une extrémité à l'autre (...). Il revêtit d'or les chérubins.

Sur tous les murs du temple, à l'entour, il sculpta des figures de chérubins, de palmiers, de rosaces, à l'intérieur et à l'extérieur. Il couvrit d'or le plancher du temple à l'intérieur et à l'extérieur. Salomon construisit le temple en sept ans". LE TEMPLE DE JERUSALEM Construit par les architectes et les entrepreneurs de Tyr (d'après le Professeur D. Harden) Une porte encadrée de colonnes de bronze(3) donnait accès au temple précédé d'une grande cour avec une vasque aux eaux lustrales et un autel.


Le plan présentait à l'intérieur une succession de trois pièces : un vestibule carré, une salle rectangulaire centrale qui abritait un autel couvert d'or et une table à sacrifice, enfin un sanctuaire où l'on conservait l'arche d'Alliance. L'édifice était complété par des chambres de service situées sur trois étages, sur tout son pourtour. Hiram, le maître Maçon : Nous ne pouvons parler du temple de Salomon sans évoquer un autre Hiram (ou Hirom), le bronzier phénicien ou maître maçon.

Entre légende et vérité historique, l'histoire de maître Hiram reste assez énigmatique. Le livre des rois (I Rois, VII, 13-45) le présente en ces termes :

"Le roi Salomon demanda de pouvoir engager Hiram de Sor [Tyr] qui était fils d'une veuve de la tribu de Nephtali. Son père était un homme de Sor, artisan du bronze [...].

Hiram acheva tout l'ouvrage qu'il devait faire pour le roi Salomon dans la Maison du Seigneur : les deux colonnes(4), les volutes des deux chapiteaux qui sont au sommet de ces colonnes, les deux entrelacs pour couvrir les deux volutes des chapiteaux qui sont au sommet des colonnes, les quatre cents grenades pour les deux entrelacs - deux rangées de grenades par entrelacs - pour couvrir les deux volutes des chapiteaux qui sont sur les colonnes, les dix bases et les dix cuves posées sur celles-ci, la Mer - il n'y en avait qu'une - avec, sous elle, les douze boeufs, les bassins, les pelles, les bassines à aspersion et tous les autres accessoires. Ce que fit Hiram pour le roi Salomon dans la Maison du Seigneur était en bronze poli". A l'exception de ce passage, la Bible ne révèle rien d'autre sur le personnage.

Côté légende, on raconte qu'Hiram travaillait depuis 7ans à l'édification du temple. Ses ouvriers étaient repartis en trois classes : apprentis, compagnons et maîtres. Chaque classe avait un mot de passe permettant de recevoir un salaire graduel. Les travaux touchant à leur fin, trois compagnons, désireux de s'attribuer les privilèges du maître, se postèrent chacun devant une porte du temple.

Le premier demanda le mot de passe au maître qui lui répondit qu'il n'était pas possible de l'obtenir ainsi et qu'il fallait avoir la patience d'attendre le moment opportun. Le compagnon frappa alors l'architecte au cou à l'aide d'une règle - cette blessure symbolise la mort physique d'Hiram.

Le deuxième compagnon ayant obtenu la même réponse porta sur le sein gauche du maître un puissant coup d'équerre - c'est la mort sentimentale.

Chancelant, Hiram se dirigea vers la troisième porte et se trouva confronté au dernier compagnon qui lui posa la même question. Le coup de maillet, porté par ce dernier, acheva son agonie - cette troisième mort correspond à la mort mentale de l'architecte.

Alors les meurtriers se demandèrent réciproquement la parole du maître : aucun d'eux n'avait pu l'obtenir. Comprenant l'inutilité de leur crime, ils plantèrent à l'endroit où ils avaient enseveli Hiram un rameau d'acacia, arbre de vie, grâce auquel les envoyés de Salomon purent le retrouver. Cette légende marque fortement la symbolique maçonnique.

L'accession au grade de maître, mort symbolique, reprend les étapes de l'assassinat d'Hiram, celui-ci symbolisant l'homme juste et vertueux mis à mort à cause de l'ignorance. Ainsi dans le rituel maçonnique, le récipiendaire est recouvert d'un drap noir et une branche d'acacia est placée sur le drap.

A la question : "Êtes-vous maître?", l'initié doit prononcer la phrase rituelle : "l'acacia m'est connu"(5).


Flavius Josèphe se référa aux célèbres historiens Dios et Ménandre qui, de leur côté, travaillèrent directement sur les archives de la ville, les fameuses Chroniques tyriennes.
Le muid vaut 365 litres
Les deux colonnes sont les copies des deux piliers situés devant le temple de Melqart à Tyr : les fameux Jakin et Boaz (les colonnes J:. et B:. que l'on retrouve à l'entrée de plusieurs temples maçonniques).
Cf.,le Magazine L'Histoire, n° 256, Juillet-Août 2001, Spécial, Les Francs-Maçons, p.11.
 

Source : http://www.pheniciens.com/index.html 
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