Merci Serguei
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Par Thomas H. Maugh II | Jewish World Review - Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
jeudi 17 juin 2010
« Les Juifs sont vraiment différents de leurs voisins non juifs », dit le Dr. Harry Ostrer, généticien à l’université Langone Medical Center de New York, l’un des principaux auteurs de la nouvelle étude parue dans la revue « American Journal of Human Genetics ».
Ils ne sont pas assez différents pour être considérés comme une race séparée comme certains experts l’ont avancé, ajouta-t-il, mais ils sont certainement une ‘population distincte’, probablement du fait d’une séparation culturelle pendant des milliers d’années.
L’étude, qui a d’abord été conduite pour faire avancer la connaissance de maladies génétiques, a rejeté l’idée hautement controversée qui ferait des Juifs ashkénazes les descendants des Khazars convertis au judaïsme en Europe de l’Est – concept qui a été récemment utilisé dans une tentative pour discréditer l’idée que les Juifs appartiennent à Israël parce que c’est leur patrie historique.
L’étude montre qu’il existe « clairement un patrimoine génétique commun au sein de populations géographiquement diverses, cohérent avec la tradition orale et la culture… et qu’il remonte au Moyen Orient », dit la généticienne Sarah A. Tishkoff de l’université de Pennsylvanie. « Les Juifs se sont assimilés dans une certaine mesure, mais ils ont clairement conservé leur ascendance commune ».
Le porte-parole des Fédérations Juives d’Amérique du Nord, Joe Berkofsky, a ajouté : « Cette découverte souligne d’une certaine manière ce que les fédérations juives croient et ce pour quoi elles agissent pour notre principale mission, qui est de prendre soin et de protéger les Juifs à travers le monde, où qu’ils soient ».
Bien que l’étude jette un éclairage sur l’histoire juive – apportant une information nouvelle sur la séparation en les Juifs nord-africains et les européens il y a 2.500 ans et la quasi extinction des Juifs européens au moyen âge – son objectif principal est d’identifier les gênes de nombreuses maladies qui sont plus fréquentes dans des groupes juifs, telles le cancer du sein, les maladies de Gaucher et de Tay-Sachs.
La plus haute incidence de ces maladies parmi les « enfants d’Abraham » permettra aux scientifiques de trouver plus facilement des gênes à l’origine des maladies, puis d’étendre cette connaissance à la population générale, dit le généticien Gil Atzmon de l’Ecole de Médecine Albert Einstein de l’université Yeshiva, premier signataire de l’article.
L’étude a examiné 237 individus juifs de sept régions différentes dans le monde, en les comparant à 418 individus non juifs des mêmes régions. Tous les sujets juifs avaient quatre grands parents de la même population.
Les chercheurs ont étudié environ 160.000 sites sur la totalité du génome, apportant une quantité d’information supplémentaire jamais recueillie par rapport à nos connaissances sur la population.
Des études antérieures avaient trouvé des résultats similaires en observant de plus petits nombres d’individus et prenant en compte seulement les groupes sanguins, l’ADN mitochondrial (type d’ADN d’origine maternelle) ou les chromosomes Y (d’origine paternelle).
Le Peuple juif, selon les archéologues, provenait de Babylone et de Perse entre les 4ème et 6ème siècles avant notre ère. Les Juifs des temps modernes les plus étroitement liés à cette population originale sont les Juifs d’Iran, d’Irak et de Syrie, dont les parents non juifs les plus proches sont les Druzes, les Bédouins et les Arabes de Gaza, a découvert l’étude.
Parfois à cette période, les Juifs du Moyen Orient et d’Europe ont divergé et la branche européenne a commencé un prosélytisme actif pour des conversions.
Au zénith de l’Empire Romain, environ 10 % de la population de l’Empire était juive, bien que le plus gros d’entre eux fussent des convertis. Des Khazars furent aussi incorporés pendant cette période.
« Cela explique pourquoi tant du Juifs européens et syriens ont les yeux bleus et les cheveux blonds » dit Ostrer. Cela explique aussi une autre découverte de l’équipe – savoir que la population la plus étroitement reliée génétiquement aux Juifs européens, ce sont les Italiens.
Les données montrent aussi ce que les chercheurs appellent un « embouteillage » dans la population juive au moyen-âge. La population des Juifs européens s’effondra en dessous de 50.000 à cette période à cause des maladies, des édits antisémites et des croisades, dit Atzmon.
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Danielle Elinor Guez
Le nombre de “résistants aux Français” n’a cessé d’augmenter depuis 1962. Ce système népotique est enkysté au cœur de l’État, soutenu par les plus hautes autorités.
C’est une histoire en vogue dans les cafés d’Alger : « Vous cherchez un emploi bien payé, garanti à vie ? Optez pour ancien combattant. Un métier à vie et bien payé ! » Le meilleur viatique pour bien vivre dans l’Algérie ruinée d’aujourd’hui est d’arriver à décrocher le plus précieux sésame depuis l’indépendance, en 1962 : une carte d’ancien combattant. On en trouve, à condition d’être dans le bon réseau, proche du FLN et du pouvoir. La procédure est simple : un certificat de nationalité, deux témoins attestant la bravoure résistancialiste du demandeur et le tour est joué.
Cette carte miracle permet de bénéficier d’un emploi à vie dans l’administration et d’avantages en tout genre : un poste réservé dans la fonction publique, des facilités d’accès au logement, le transport gratuit, des exonérations sur l’importation de véhicules… Ce statut d’ancien combattant mène à tout, à condition de ne pas en sortir. Des centaines de milliers d’Algériens l’ont bien compris: contre la logique démographique qui voudrait que le nombre des anciens combattants diminue chaque année par attrition naturelle, « l’Algérie reste le seul pays au monde où les effectifs augmentent au fil des années », note non sans ironie Salima Tlemçani, journaliste au quotidien El Watan.
Combien sont-ils exactement ? 1,2 million, 2 millions? Il n’existe pas de chiffre précis. C’est un secret d’État. Aux pensionnés au titre d’ancien combattant – entendu dans un sens très large – s’ajoutent leurs ayants droit, les conjoints et leur descendance. Cette population réputée intouchable incarne une puissance financière et une force politique de tout premier plan pour le régime algérien. M’Barek Khalfa, l’ancien secrétaire général de l’Onem, l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (anciens combattants), forte de 1,5 million de membres et de leurs six millions d’enfants, se vantait en 2004 : « L’Onem est aussi puissante que l’UGTA [Union générale des travailleurs algériens, la centrale syndicale unique]. »
Mouloud – un pseudonyme – représente bien la grande famille de ces petits malins. Se targuant d’être fils de chahid (martyr tombé pendant la guerre d’indépendance), il a gravi les échelons de l’administration sans jamais passer un seul concours grâce à la loi sur les moudjahidine. Il occupe en 2010 un poste très convoité : directeur d’un établissement public. Mouloud est un nanti du régime, sans complexes : « C’est normal. Mon père a combattu contre la France. Cela nous revient de droit. »
La mère de Mouloud touche une pension de veuve. Elle a aussi obtenu une licence de taxi – 400 euros par mois, deux fois et demie le salaire minimal en Algérie – grâce à son “statut”. « Que le système nourrisse quelques faux ayants droit est inévitable, expliquait Cherif Abbas, le ministre des Moudjahidine, en 2004. Le scandaleux est l’existence de trafics scabreux impliquant des commis et des hauts fonctionnaires de l’État qui ont utilisé cette fausse gloire pour gravir les échelons de l’administration. »
Les chiffres pourraient faire sourire. En 1962, les statistiques les plus sérieuses indiquent qu’il ne restait que 10 000 combattants du FLN, dont 5500 sur le terrain, en Algérie même. Dans les années 1970, le colonel Ahmed Benchérif, ancien ministre de l’Hydraulique et des Forêts sous Houari Boumédiène, s’étonne d’en compter 70 000. Ce vieux soldat dénonça en vain l’existence de plus de « 12 000 faux moudjahidine qui profitaient indûment du système ». Il s’insurgea contre « l’existence au sein de l’État d’usurpateurs et de traîtres à des postes de haute responsabilité ». La colère de cette gloire nationale incontestable avait mis au jour ce système d’État consistant à gonfler abusivement la “famille révolutionnaire”.
Ce n’était qu’un début. Dans les années 1980, le chiffre officiel des anciens combattants est de 500000. Fin 1990, il s’établissait à 1,2 million de pensionnés, sans compter 6 millions d’ayants droit ! Ancien officier de l’ALN et ancien responsable de l’Organisation des anciens moudjahidine de la wilaya de Tipasa, Mustapha Bougouba ne cache pas sa colère : « Sur 2 millions d’anciens combattants déclarés et ayants droit, seuls 400 000 à 500000 en ont vraiment la qualité. »
Tous les gouvernements ont échoué lorsqu’ils ont voulu – ou fait semblant de vouloir – démanteler ce puissant lobby. Inquiet de l’ampleur du scandale, Abdelaziz Bouteflika aurait lui-même tenté de mettre de l’ordre. En vain, même si le mécanisme d’octroi des fausses attestations semble avoir été enrayé depuis 2008. Les autorités ont plutôt joué l’esquive et le silence, impuissantes à contrer ce système de prébendes et de privilèges, enkysté dans l’État jusqu’au sommet.
Ce détournement népotiste et affairiste de la mémoire coûte très cher au pays : 1,8 milliard d’euros chaque année, plus que les budgets réunis des ministères de l’Industrie, des PME et de l’Artisanat, de l’Aménagement du territoire, des Transports et des Travaux publics. L’état des infrastructures et de l’économie ne mérite pas une telle ponction.
Cette arnaque nationale suscite un rejet croissant dans l’opinion publique, notamment de la part d’authentiques maquisards de la première heure, les “vrais anciens combattants”, dont certains vivent très modestement. « Ces nouveaux jeunes retraités de la révolution, quinquagénaires pour nombre d’entre eux, forment un groupe à part de la société, tempête Ali Feraoun, syndicaliste de l’UGTA. Ils sont de facto protégés par le tout-puissant ministère des Moudjahidine, soutenus par de nombreuses officines comme l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine. Leurs seuls objectifs sont de perpétuer les intérêts de cette caste. »
Dès 1986, Mohamed Djeghaba, le ministre des Moudjahidine de l’époque, avait déjà reconnu l’existence de 12000 faux dossiers. Ancien fonctionnaire au ministère de la Justice, BenyoucefMellouk dénonça lui aussi, dans les années 1990, l’existence dans son administration d’anciens agents des Français devenus magistrats algériens, avec le titre d’ancien moudjahid ! « Ils sont intouchables, disait-il encore le 30 mars au quotidien le Jour. Certains sont devenus de hauts cadres de l’État et ils continuent à faire subir une injustice aux Algériens en toute impunité. »
Pendant vingt ans, Benyoucef Mellouk s’est battu avec ténacité. Il a subi les affres de la justice, les intimidations, les menaces. Il perdit son travail et fit de la prison. Après plus de dix-huit ans de procédure, il vient d’être condamné en mars à quatre mois de prison pour diffamation et propagation de fausses rumeurs.
Ce système n’est pas près de s’arrêter de fonctionner car le pouvoir tire sa légitimité du mythe de la guerre d’indépendance entretenu par le FLN (lire aussi l'article de Frédéric Pons sur le film “Hors-la-loi”). Amar Naït Messaoud l’expliquait avec franchise dans la Dépêche de Kabylie, le 30 janvier 2009 : « Cette caste est le pilier du clientélisme, de la corruption et du copinage installés par le pouvoir politique rentier comme mode de gouvernance. »
En 2005, Nordine Aït Hamouda, député du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie, parti laïque d’opposition), fils du célèbre chef de la wilaya III, le colonel Amirouche, accusa en pleine séance du Parlement les « faux moudjahidine », remettant aussi en question le chiffre officiel (1,5 million) d’Algériens tués durant la guerre. Il est formel. Le seul coupable de ces dérives est le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika : « Cet argent sert à payer un réseau et des pensions à vie aux faux anciens combattants, en échange de leurs voix, pour une somme équivalente en valeur au cinquième du budget de l’État. » Hamid Lafrad
De Y.M et M.B Pour Aschkel
Voici, la réaction envoyée a ce jour aux organisateurs francophones qui organisent un diner de Gala en l'honneur de l'ambassade de France en Israël.
Madame, Monsieur,
La Mission Militaire Française a le regret de vous informer de l’impossibilité d’accueillir la Frégate Française « La Fayette » au Port d’Ashdod pour des raisons techniques. L’escale est donc reportée à une date ultérieure, probablement après les vacances d’été.
En vous priant de bien vouloir nous excuser pour ce désagrément, et dans l’espoir de vous accueillir prochainement à bord des Bâtiments de la Marine Nationale Française.
Cordialement.
Dear Madame, Dear Mister,
The French Defense attaché’s desk regrets to inform you that due technical issues regarding the availability of the port of Ashdod, the French frigate La Fayette port call, which should have taken place from the 9th to the 14th of June in Ashdod, will be postponed to a later date (probably after the summer).
The French Defense attaché’s desk is very sorry for the short notice and look forward for welcoming you onboard soon.
Thanks in advance for your understanding.
Best regards,
Colonel Bertrand CHANDOUINEAU
Attaché de Défense
French Defence Attaché
Sur aschkel.info et lessakele
L'une des photographies les plus mythiques de la Seconde Guerre mondiale,
" Le drapeau soviétique flottant sur les toits du Reichstag, 2 mai 1945" d'Evgueni Khaldeï, photographe officiel du régime soviétique à l’agence de presse soviétique TASS, est en fait un cliché mis en scène par le photographe lui-même et retouché après coup. Un drapeau rouge, qu’il a fabriqué avec un tailleur moscovite à partir de nappes, doit figurer sur le cliché.
Deux jours auparavant, l’Armée rouge avait donné l’assaut au Reichstag. Des soldats avaient hissé un premier drapeau sur la coupole. Mais comme les combats se poursuivaient, aucun photographe n’était présent.
Le 2 mai, le commandement . Les photographes soviétiques étaient autorisés à se rendre au Reichstag. Khaldei confectionna trois drapeaux et fit des essais à plusieurs endroits dans Berlin, l’aéroport de Tempelhof, la statue de la porte de Brandebourg, les toits du Reichstag. Il choisit cette dernière. Khaldeï se souvient : « J’ai sorti le drapeau que j’avais sur moi et j’ai dit à trois jeunes soldats : grimpons sur le toit et hissons-y le drapeau. Nous montâmes jusqu’à la coupole. Sous nos pieds, l’incendie du Reichstag n’était pas maîtrisé et il était impossible de poursuivre notre ascension à cause des épaisses volutes de fumée. »
de l’Armée rouge reconstituait la capitulation de Berlin
Dès le 3 mai, il retourne à Moscou et porte le cliché à l’agence TASS. Celle-ci envisage de le diffuser en tant que photo officielle, à condition que Khaldeï la retouche. En effet, l’officier soviétique, qui soutient son camarade perché sur le pilier, porte une montre à chaque bras. Or les preuves évidentes de pillages n’ont bien sûr pas leur place sur une photo officielle et Khaldeï doit faire disparaître l’une des montres.
Mark Grosset nous apprend que la fameuse image du jeune soldat installant le drapeau soviétique sur les toits du Reichstag est inspirée d’une photo américaine, l’image de Joe Rosenthal, faite pendant la guerre des Etats Unis contre le Japon où l’on voit quatre soldats américains planter le drapeau étoilé sur un talus.
VOIR : http://hgsavinagiac.over-blog.com/article-photo-et-histoire-l-image-mise-en-scene-un-instrument-de-propagande-l-ile-d-iwo-jima-prise-par-les-g-is-et-photographiee-par-joe-rosenthal-51281485.html
Ainsi, ce cliché qui est devenu une véritable icône a non seulement été soigneusement mis en scène, mais en plus retouché. L’identité des trois soldats figurant sur la photo n’est pas connue.
Par la suite, Staline en personne désigna deux Russes et un Géorgien - n’oublions pas que Staline était Géorgien – pour les figurer officiellement. Jusqu’à l’effondrement du régime communiste, ils furent considérés comme des héros et récompensés par de nombreuses distinctions. En 1997, Ana Khaldeï, la fille du photographe décédé entre-temps, ne craignant plus les représailles, annonça dans une interview que ces trois hommes n’étaient pas ceux de la photo.
EVGUENI KHALDEI, REPORTER JUIF EN U.R.S.S.
Evgueni Khaldei naquit au sud de l’Ukraine en 1917, année de la Révolution Russe. A un an, il est blessé au cours d’un pogrom, par la balle qui tue sa mère. A 15 ans, fasciné par les photoreportages publiés dans le grand hebdomadaire russe Ogoniok, il construit son premier appareil avec une boîte en carton etun des lorgnons de sa grand-mère en guise d’objectif. A 19 ans, il est engagé à Moscou par l’agence TASS, où il est formé par les plus grands photographes.
Mark Grosset explique qu’il y a en URSS au milieu des années 1930 trois courants photographiques :
§ Les constructivistes avec Alexandre Rodchenko, qui cherchent une nouvelle voie pour la photo et osent des cadrages jamais réalisés.
§ Les pictorialistes avec Alexandre Grinberg, prônent le classicisme et sont critiqués par les révolutionnaires.
§ Les photo-journalistes représentés entre autres par Akadi Shaikhet, sont pour une photo simple qui doit être facilement comprise de la masse du peuple.
Le pouvoir stalinien décréta que seul le photo-journalisme avait sa place, Khaldei fut donc de cette école. Il travaille dans cet état d’esprit pour le parti. Il lui arrive d’avoir des visions photographiques et pour les réaliser, il n’hésite pas à mélanger des images qu’il a en réserve ou à mettre en scène l’image. Il ne s’en cache pas.
Entre 1937 et 1939, il effectue son service militaire à Dalnivostok, le long de la frontière chinoise. Les clichés qu’il y produit témoignent déjà d’un sens du cadrage rigoureux. Pour Khaldei, l’image va au-delà de l’information, elle est icône ou symbole. Il retravaille souvent ses images, forçant la lumière, jouant des contrastes, pratiquant aussi des montages saisissants, pour en aiguiser le sens. Dès ses premières photographies, qu’il tirait sous ses draps, il a toujours produit lui-même ses tirages, ne souhaitant pas se décharger de cette étape essentielle.
Juin 1941, c’est le Plan Barbarossa, l’Allemagne envahit l’URSS. A Moscou, lorsque la nouvelle jaillit des haut-parleurs dirigés vers la rue, Khaldei saisit les visages tendus des Moscovites, réalisant ainsi sa première photographie de la Guerre. Il est ensuite mobilisé et affecté à Mourmansk, au sein de la flotte du Nord, en qualité de lieutenant et decorrespondant militaire spécial. A ce poste, il assiste aux ravages causés par l’invasion allemande dans un empire soviétique qui manque gravement de préparation. A l’automne 1943, en se retirant d’Ukraine, l’armée allemande massacre les populations et traque les juifs pour les exterminer. Le père de Khaldei et ses demi-sœurs sont jetés vivants dans un puits de mine désaffecté. Ce drame marquera profondément le photographe.
Il reste présent sur tous les fronts. Traversant les pays libérés par l’Armée Rouge (Roumanie, Bulgarie, Yougoslovie, Pologne, Hongrie, Autriche, Allemagne ...), il immortalise la joie et de la détresse des populations.
Remarqué par les instances dirigeantes soviétiques, il est accrédité pour suivre la conférence de Postdam et le procès de Nuremberg. Après-guerre, Khaldei fournit à l’agence TASS les images du communisme triomphant, usines grandioses, ouvriers radieux, grandes manifestations à la gloire de Staline. Mais ce dernier entama en 1948 une croisade contre le "cosmopolitisme", qui vise essentiellement les juifs, et Khaldei perdit son travail. Par précaution, il détruisit toutes ses photographies de célébrités juives. En 1959, il est engagé par la Pravda. Pour le grand quotidien du Parti communiste, ilsillonne les républiques du pays et photographie les dignitaires du régime, ainsi que différentes personnalités. Au début des années 1970, victime d’une nouvelle purge antisémite, Khaldei est licencié. Des amis lui trouvent quelques commandes qui l’aideront à vivre, difficilement.
La reconnaissance internationale de l’œuvre de Khaldei se fera tardivement, après la chute du communisme. C’est ainsi qu’en 1995, il est un des invités d’honneur du festival de photojournalisme « Visa pour l’Image » à Perpignan. C’est Mark Grosset qui fit redécouvrir Khaldei en France. Sa fameuse photo du Reichstag prise le 2 mai 1945 fait écho à celle de Joe Rosenthal présentant le drapeau américain dressé par un groupe de soldats lors de la guerre du Pacifique. C’est la reconnaissance en Occident d’un immense reporter. Il mourut en 1997.
Les Editions du Chêne ont publié un ouvrage de Mark Grosset sur Khaldei, il travaille à la mise en valeur du patrimoine photographique russe et apporte un éclairage enrichissant sur l’histoire de la photographie mais également sur l’histoire en général. Mark Grosset a été quatre fois membre du jury du World Press Photo et président de ce jury en 2000. Il est également directeur des études de l’école photographique Icart-Photo (Levallois).
http://www.amazon.fr/Khaldei-Un-photoreporter-Union-Sovi%C3%A9tique/dp/2842775481
Khaldei dénonce le nazisme, en montrant les horreurs de la guerre. Il ne cesse de croire en un homme meilleur et un monde meilleur. Il ne montre pas, ne photographie pas les souffrances des soviétiques sous les différents régimes de dictature communiste. Il se refuse de témoigner en image sur les persécutions des juifs dont il est pourtant lui-même victime. Sa vie est un roman dramatique, avec ses parts de bonheur et d’immense tristesse. Son œuvre photographique est une fresque historique unique. Il a un sens aigu du cadrage. Il parlait souvent avec les gens qu’il prenait en photo. Il lui est arrivé de lancer des avis de recherche dans la presse pour retrouver des personnes qu’il avait prises en photo pendant la période de la guerre.
" Images d’histoire, histoires d’images ". Le rapport entre l’histoire et l’image soulève de nombreuses questions, dont certaines ont été abordées dans Courrier International n° 711 (17/06/2004).
l Une image peut-elle changer le cours de l’Histoire ? " La photo de la petite Vietnamienne brûlée au napalm a-t-elle amené l’opinion américaine à prendre position contre la guerre ? Ou bien l’opinion, avait-elle déjà basculé dans le camp des anti-guerre quand la photo a été publiée ? " Dagens Nyheter, Courrier. " Aucune image n’a modifié le cours des choses ni pesé sur les décisions des militaires et des politiques ", écrit de son côté Jacques Portes.
l Pourquoi la guerre occupe-t-elle une telle place dans les productions du photo-journalisme ? Dans quelles conditions les journalistes ont-ils travaillé pendant la guerre du Vietnam ? " Je n’ai jamais cru que le monde ressemblait aux photographies ", dit David Hockney, qui pense que " la peinture peut-être un meilleur médium pour transmettre la vérité des situations extrêmes ". En quoi l’écho médiatique modifie-t-il le regard sur un événement ?
l Toute photographie est une construction. Quelle est la part de spontanéité ? Quelle est la place de la mise en scène ? Quelle place occupe la subjectivité ? Que regarde-t-on dans une photographie ? è Raising the Flag on Iwo Jima, la photo de Joe Rosenthal qui a guidé la conception du Mémorial des marines au cimetière d’Arlington ou la photo de la prise de Berlin par l’Armée Rouge en 1945.
Comment une image devient-elle une icône? Comment développer une approche rationnelle et faire une lecture critique d’images qui ont été produites en vue de susciter une émotion, voire un geste humanitaire ?
Autant de questions que nous devons nous poser face aux images qui envahissent notre quotidien.
Histoire d'une autre photo ICI
Vidéo d'un essai nucléaire souterrain, terrifiant !!!
Les images d'essais nucléaires sont impressionnantes même pour des essais souterrains, comme celui de l'ogive W77 (5 mégatonnes). La vidéo du projet CANNIKIN (1971), explosion d'une W77, dans l'île Amchitka de l'archipel des Aléoutiennes (Alaska) montre la puissance de l'engin qui a explosé à environ 2 km de profondeur. La terre se serait soulevée verticalement de 5 mètres à une distance de 600 mètres l'explosion...
Histoire du capitalisme
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La tête du Monstre Paul Shaefer
L'ancien caporal nazi Paul Shaefer, condamné pour abus sur mineurs et accusé de tortures pendant la dictature chilienne (1973-1990), a été inhumé dimanche dans une tombe sans épitaphe au cours d'une cérémonie à laquelle cinq personnes ont assisté, a rapporté la presse locale.
Des habitants du quartier où le corps du défunt a été veillé dimanche ont jeté de la terre au passage sur le véhicule transportant le cercueil de celui qui avait fondé en 1961 dans le sud du Chili, la Colonia Dignidad, une colonie allemande s'apparentant à une secte.
Paul Schaefer est décédé samedi en prison d'une complication cardiaque, à l'âge de 88 ans.
L'enterrement, très bref, a eu lieu en présence de l'avocat et de la fille adoptive de l'ancien pasteur nazi, Rebeca, restée 30 minutes devant la tombe, a raconté un témoin à l'AFP. Selon la presse, la pierre tombale ne comporte aucune incription.
Les membres de la Colonia Dignidad, rebaptisée Villa Baviera après la fin de la dictature d'Augusto Pinochet, ont refusé que le corps du fondateur soit enterré dans le panthéon de la communauté.
Paul Schaefer avait été condamné à plus de vingt ans de prison en mai 2006 pour abus sexuels sur une vingtaine d'enfants de la Colonia Dignidad. La justice a également établi qu'il avait collaboré avec le régime du général Pinochet et que la colonie avait été utilisée comme centre de détention et de torture contre des opposants de gauche.
Au total 150 colons vivent toujours en autarcie à Colonia Dignidad.
Sources: AFP, leparisien.fr - lundi 26 avril 2010
La colonie Dignidad est une colonie agricole recluse et sectaire qui est fondée au Chili en 1961 par des expatriés allemands dont notamment Paul Schäfer (ou Schaefer), ancien nazi et brancardier de la Waffen-SS, condamné plus tard pour abus sexuels contre des mineurs.
Pendant la dictature militaire d'Augusto Pinochet, la colonie aide la police politique qui y emprisonne et torture des opposants. En 1991, après la fin de la dictature, elle perd son statut protégé et devient la Villa Baviera1.
Schäfer avait déjà été, dans la jeune RFA, le fondateur d'un établissement destiné aux orphelins de guerre. Œuvre louable en apparence mais qui avait fini par attirer l'attention de la justice en raison de plusieurs plaintes révélant la pédophilie de Schäfer. Néanmoins, ce dernier parvient, non seulement à échapper aux poursuites en s'exilant au Chili mais, de surcroît, à se voir attribuer, par les autorités chiliennes (sous la présidence de Jorge Alessandri), un territoire de 3000 ha au sud de Santiago. Territoire sur lequel il est censé reproduire son action "caritative" auprès des populations déshéritées de la région. C'est ainsi que naît la Colonie Dignidad.
La Colonie Dignidad étend son territoire et constitue, en plein territoire chilien, une enclave hermétique mais néanmoins prospère de plusieurs centaines de kilomètres-carrés, accumulant privilèges et exemptions. Bref, une zone de non-droit dans laquelle Schäfer, nostalgique du IIIe Reich, règne en maître absolu tout en profitant de sa position pour violer des mineurs. La dictature d'Augusto Pinochetet sa DINA (la police politique) fermeront complaisamment les yeux, trouvant dans la Colonie Dignidad une base arrière bien confortable dans le cadre de l'Opération Condor. La colonie a en effet servi d'usine d'armements, de centre de torture et de base de retransmission des informations sur les opposants marxistes et socialistes. De même que Pinochet, Manuel Contreras visitait régulièrement la Colonia Dignidad [citation nécessaire] 1.
L'impunité dont bénéficiait la Colonie Dignidad va partiellement et progressivement s'effriter après la fin de la dictature Pinochet (en 1990). En 1991, elle perd son statut d'association caritative et se rebaptise Villa Baviera. En 1996/1997, l'étau se resserre autour de Paul Schäfer, accusé d'abus sexuels sur mineurs et de torture. En 1997, Schäfer disparaît de la circulation et échappe aux enquêteurs durant plusieurs années. Il est alors âgé de 76 ans, et certains le donnent pour mort. Il est finalement capturé en Argentine en mars 2005. Paul Schäfer est mort en prison, le 24 avril 2010, des suites de problèmes cardiaques, à l'âge de 89 ans. Malgré la condamnation à 20 ans de prison pour abus sexuels, et certaines condamnations pour avoir violé la loi sur la détention d'armes, pour homicide et torture, Paul Schäfer n'aura jamais été condamné pour tous les crimes qu'il a commis, et emporte sans doute beaucoup d'informations dans sa tombe.
Interrogé en mars 2005 par le juge Alejandro Madrid à propos de la mort de l'ancien président chrétien-démocrate Eduardo Frei Montalva, l'américain Michael Townley, agent de la DINA, avoua l'existence de liens entre la Colonia Dignidad, et le Laboratoire de guerre bactériologique de l'armée chilienne. Les enquêteurs soupçonnent que le poison qui a tué Frei Montalva dans la clinique de Santa Maria en 1982 a été élaboré dans cet endroit. Ce nouveau laboratoire de l'armée, à l'intérieur de la Colonia Dignidad, aurait été, selon Townley, le successeur du laboratoire de la DINA Via Naranja de lo Curro, où Townley travaillait avec le chimiste Eugenio Berrios. Townley a aussi témoigné au sujet d'expériences biologiques commises sur des prisonniers dans ce camp de détention2.
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Pour les nombreux lecteurs qui ont réclamé un bref résumé des arguments moraux dans le conflit israélo-arabe, je vous propose la liste suivante de données chiffrées.
- Le nombre de mentions de Jérusalem dans la Bible hébraïque : plus de 700 fois.
- Le nombre de mentions de Jérusalem dans le Coran : 0
- Le nombre de dirigeants arabes ayant visité Jérusalem sous domination arabe (1948 à 1967) : 1
- Le nombre de réfugiés arabes ayant fui le territoire qui est devenu Israël : approximativement 600 000[selon certaines sources, 720 000]
- Le nombre de réfugiés juifs ayant fui les pays arabes : approximativement 600 000.
- Le nombre d'agences de l'ONU ne s'occupant que des réfugiés palestiniens : 1
- Le nombre d'agences de l'ONU s'occupant des réfugiés venant du reste du monde : 1
- Le nombre d'états juifs ayant existé sur le territoire que l'on appelle la Palestine : 3
- Le nombre d'états arabes ou musulmans ayant existé sur le territoire que l'on appelle la Palestine : 0
- Le nombre d'attaques terroristes par les Israéliens ou les Juifs depuis 1967 : 1
- Le nombre d'attaques terroristes par les Arabes ou les musulmans depuis 1967 : des milliers
- Le pourcentage de Juifs ayant approuvé le terrorisme juif : 1 %
- Le pourcentage de Palestiniens ayant approuvé les terroristes islamiques : environ 90 %
- Le nombre de pays juifs : 1-
- Le nombre de démocraties juives : 1
- Le nombre de pays arabes : 22
- Le nombre de démocraties arabes : 0
- Le nombre de femmes arabes tuées chaque année par leurs frères et leurs pères dans les « meurtres d'honneur » : des milliers
- Le nombre de femmes juives tuées chaque année par leurs frères et leurs pères dans les « meurtres d'honneur » : aucune
- Le nombre de cultes religieux chrétiens ou juifs autorisés en Arabie Saoudite : 0
- Le nombre de cultes religieux musulmans autorisés en Israël : sans limite
- Le nombre d'arabes israéliens autorisés à vivre dans des implantations arabes en Israël : 1 250 000.
- Le nombre de Juifs autorisés par l'Autorité Palestinienne a vivre dans des implantations juives dans [les territoires contrôlés par] l'Autorité Palestinienne : 0
- Le pourcentage de résolutions de la Commission des Nations Unies sur les droits de l'homme condamnant un pays arabe pour violations des droits de l'homme : 0
- Le pourcentage de résolutions de la Commission des Nations Unies sur les droits de l'homme condamnant Israël pour violations des droits de l'homme : 26
- Le nombre de résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies concernant le Moyen-Orient entre 1948 et 1991 : 175 dont 97 contre Israël et 4 contre un pays arabe.
- Le nombre de pays arabes membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies : 16
- Le nombre de fois qu'Israël a été membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies : 0
- Le nombre de résolutions de l'Assemblée Générale des Nations Unies condamnant Israël : 322
- Le nombre de résolutions de l'Assemblée Générale des Nations Unies condamnant un pays arabe : 0
- Le pourcentage de votes des pays arabes en accord avec la position des Etats-Unis à l'ONU : 16.6 %
- Le pourcentage de votes d'Israël en accord avec la position des Etats-Unis à l'ONU : 92.6 %
- Le pourcentage des professeurs d'études moyen-orientales [aux Etats-Unis] défendant le sionisme et Israël : approximativement 1 %
- Le pourcentage des professeurs d'études moyen-orientales [aux Etats-Unis] soutenant le multiculturalisme sur les campus universitaires : 100 %
- Le pourcentage de personnes soutenant que l'état juif n'a aucun droit d'exister qui croient également qu'un autre pays n'a pas le droit d'exister : 0 %
- Le pourcentage de personnes soutenant que, de tous les pays du monde, seul l'état juif n'a pas le droit d'exister mais qui nient être antisémites : approximativement 100 %
- Le nombre de Musulmans dans le monde : plus d'un milliard
- Le nombre de manifestations musulmanes contre la terreur islamique : approximativement 2
(JewishWorldReview texte anglais original)
pour aschkel.info et lessakele
MagazineTsedek-Info d'Israël n° 81 mai-juin 2010
Albert SOUED
Distinctions & performances
- Pr Mordechaï Kremnizer, juriste, a reçu le prix de 60 000 euros de la Fondation allemande Alexander von Humboldt, qui encourage la recherche scientifique.
- Boris Gelfand, 41 ans, a remporté la Coupe Mondiale d'Echecs en Russie, battant le champion d'Ukraine Ruslan Ponomariov aux points 7/5.
- Dr. Yaakov Bar, doyen de l'Ecole d'ingénierie du Collège Kinneret (Lac de Tibériade) et expert en hydrologie a reçu le prix honoraire Interpore, The International Society forPorous Media
- Créée récemment par Shlomo Shamy, www.Recipping.com est une start-up de RoshHaa'yin, spécialisée dans l'aide des ménages pour composer leurs menus, pour acheter au meilleur prix les ingrédients et pour livrer les produits nécessaires. Un logiciel permet d'établir, à partir des menus, les listes d'achat les plus adaptées et les moins coûteuses.
- Ido Mazursky a créé Shidonni dans le parc industriel de Rehovot,www.shidonni.com, une entreprise qui offre aux enfants la possibilité de dessiner leur jouet ou leur poupée sur ordinateur et de recevoir en retour l'objet correspondant, pour la somme de 80 $. Le site fonctionne en 8 langues et, interactif, il offre de plus de multiples possibilités de jouer et de s'exprimer.
- Les peaux brunes sont à la mode. Shwaneh Maniov, une fellasha, a mis au point une gamme de cosmétiques adaptée à ces peaux, "S'ava", la reine de Saba en amharique. Ce maquillage, à un prix abordable, rehausse et met en valeur la peau brune.
Le Safari de Ramat Gan, qui en a 38, est devenu le principal pourvoyeur d'hippopotames dans le monde. Douze de ces mammifères africains ont été vendus récemment au Vietnam, en Russie, au Kazakhstan, en Ukraine et en Turquie. Le succès est dû à un savoir-faire en matière d'anesthésie et de transport par mer ou air de ces animaux. Une grossesse courte, 8 mois, et le fait que les conditions de vie au safari sont à peu près identiques au milieu naturel entraînent un taux élevé de reproduction.
- Près de la jonction du Yarkon avec Nahal Ayalon, à Ramat Aviv, à l'occasion des fondations d'un immeuble, Ayelet Dayan de l'AAI (Autorité des Antiquités d'Israël) a découvert une habitation de 3 pièces, datant de 8 000 ans, soit le site habité le plus ancien jamais découvert dans la région. Des objets datant de 13 000 à 100 000 ans ont également été déterrés (pointes en silex, bol en basalte, dent et os d'hippopotame…) montrant le début d'une sédentarisation.
- Pr Yossef Garfinkel avait découvert une poterie en forme de trapèze comprenant une inscription en hébreu ancien et datant du – 10ème s. PrGershon Galil de l'Université de Haifa a déchiffré ce texte, le plus ancien jamais déchiffré dans cette langue: "tu ne le feras pas…, mais tu adoreras ton D….Juges l'esclave et la veuve…. Juges l'orphelin et l'étranger. Plaides pour l'enfant, pour le pauvre et la veuve…. Réhabilites le pauvre auprès du Roi. Protèges le pauvre et l'esclave…. Soutiens l'étranger"
- Sous la houlette de Pr Shimon Gibson, Dr Boaz Zissu et Pr James Tabor, des spécialistes de l'Autorité des Antiquités et de l'Université Hébraïque de Jérusalem ont procédé à l'analyse ADN des dépouilles d'un homme enterré entre l'an 1 et 50, dans la Tombe au Linceul, au cimetière connu sous le nom d'Akeldama, dans la vallée deHinnom. Ils ont découvert que l'homme était atteint de lèpre et qu'il est mort de la tuberculose. La dépouille était dans un ossuaire en pierre dans un local protégé, laissant penser que l'homme était quelqu'un d'important dans la société de Jérusalem.
Le saviez-vous ? La tombe du prophète Ezéchiel, enterré en Irak vient d'être profanée et les inscriptions en hébreu plâtrées, les Islamistes souhaitant effacer toute trace de la présence juive et projetant d'édifier une mosquée sur ce lieu biblique.
Le saviez-vous ? A ce jour, il existe une trentaine de Groupes parlementaires amis de la Knesset, venant du monde entier et oeuvrant en faveur d'Israël. Ce "Caucus" est présidé par David Rotem, député du parti Israel Beiténou (Israël Notre Maison). Son projet est de réunir autant de groupes que de nations à l'Onu. Une bonne partie de ce "Caucus" est formé de Chrétiens Evangélistes.
Le saviez-vous ? 2000 boîtes de munitions en bois de Tsahal sont déjà utilisées pour nicher des oiseaux prédateurs, comme les chouettes et les crécerelles, qui aident les fermiers à se débarrasser des rongeurs.
Le saviez-vous ? Sept descendants, entre 19 et 23 ans, de l’ancienne communauté juive de Kaifeng sont venus en Israël pour étudier l’hébreu et se convertir au Judaïsme. Née au 10ème s, après le passage de marchands de Perse, cette communauté fut dissoute il y a 150 ans. Aujourd'hui elle compte un millier d'âmes.
Le saviez-vous ? Sir Roger Moore (James Bond) s'est produit au festival de Musique de Chambre d'Eilat (www.eilat-festival.com ) où il a joué dans "Violins of the world", afin de promouvoir une campagne de circoncision en Afrique, pour endiguer le Sida, dans le cadre de l'Unicef dont il est un ambassadeur.
- Selon le commandant Ido Nehoushtan, l'Armée de l'air envisage d'acquérir des micro-satellites. Rafael et IAI (Industrie Aérosatiale d'Israël) développent des satellites ultra légers (moins de 120 kg), encapsulables dans des missiles tirés par des avions F15, puis mis sur orbité basse (300 km). Les avantages sont nombreux notamment la polyvalence des usages, la rapidité des opérations et du déploiement, la maniabilité et le faible coût. Délai: 5 ans.
- Sous la direction de Pr Ehoud Rivlin, Ronen Keidar, responsable des "Systèmes Intelligents" et les étudiants du Technion ont mis au point "Rahfan", un hélicoptère robotisé d'un kg et de 30 minutes d'autonomie, pour des missions limitées et rapides d'observation et de localisation, capable de photographier à 360°. Les avancées techniques se situent au niveau de la précision, de la maniabilité et de la vision à distance, grâce à un système original de traitement rapide des données.
- En 1ère mondiale de la sécurité aux aéroports, la compagnie El Al expérimente avec ses passagers ayant la carte de fidélité Matmid, le système "Unipass". Dans ce système, le passager présente sa carte biométrique et son passeport à une machine; il doit être accepté avant de poursuivre; la machine lui pose alors des questions indiscrètes auxquelles il doit répondre. S'il passe ces épreuves avec succès, il procède à l'enregistrement. Sinon, il est interrogé comme les autres passagers par des spécialistes
- Dr Yaara Yeshurun, doctorante en coopération avec Pr Noam Sobel et Pr YadinDudai, du département de Neurobiologie de l'Institut Weizmann, ont procédé à des expérimentations pour déterminer le lien entre les odeurs et les souvenirs, objets, images ou événements. Ils pensent que l’explication du souvenir olfactif ne se trouve pas nécessairement dans l’enfance, mais remonte plutôt à la 1ère fois qu’une odeur est rencontrée et elle est ainsi liée à un objet ou à un événement. Le fait d’associer pour la première fois une odeur à une expérience vécue laisse sur le cerveau une impression durable.
- Taga, société néerlando-israélienne, a développé un véhicule hybride à 3 roues, nommé aussi Taga, vélo et poussette, parfaitement adapté à la vie urbaine, et pouvant facilement se transformer d'un vélo confortable avec un siège pour enfant, en une robuste poussette.
- Sous la direction de Pr Karl Skorecki, Shahinaz Ali, une experte indienne en DNA, de l'Institut d'immuno-hématologie de Mombay, a rejoint le Technion deHaifa pour un an, afin d'étudier l'origine de l'ethnie "Afridi Pathan" à Malihabad, district de Lucknow (Uttar Pradesh), à partir d'échantillons sanguins collectés localement. Les Pathans seraient des descendants de la tribu perdue d'Ephraïm et on suppose que les Talibans d'Afghanistan et du Pakistan sont des Pashtouns descendants de l'ethnie Afridi Pathan.
- A la demande du Ministère de l'Immigration, Cartography Knowledge Group a procédé à un sondage auprès de 500 personnes pour recueillir l'impact de cette immigration sur la société.
73% la considèrent comme vitale pour le pays et plus de 50% pensent qu'elle est à l'origine de la hausse de la criminalité et de l'alcoolisme. 30% pensent qu'elle rende plus difficile la recherche d'un logement et 35% pensent qu'elle rend plus difficile la recherche d'un emploi.
- En 2009, 730 enfants ont été hospitalisés pour consommation excessive d'alcool. Ainsi 2/3 des adolescents éthiopiens consomment des boissons alcoolisées et 40% admettent se saoûler régulièrement. En général 20% des jeunes entre 12 et 18 ans consomment au moins 5 verres d’alcool en une heure et cela au minimum une fois par mois. Ce phénomène s’accompagne de vandalisme, de violence et d’infraction à l’ordre public et touche des enfants de plus en plus jeunes, 11 ans. Aujourd'hui une loi interdit aux adultes de vendre de l'alcool aux mineurs.
- L'enquête menée par Pr Shlomo Getz, directeur de l'Institut de Recherche sur leQibouts et la Coopérative, à l'Université de Haifa, montre qu'en 2010 seul un qibouts sur 4 a gardé son caractère collectiviste, soit au total 66 qiboutsim sur 263. Les membres de 188 qiboutsim reçoivent un revenu en fonction de leur travail, qu'il soit au sein du qiboutsou à l'extérieur. 9 qiboutsim ont adopté un modèle mixte.
- Le président de la région d'Eilot espère que l'Arava sera la "Silicon valley" de l'énergie renouvelable. Jon Cohen, président d'Arava Power Company a rejoint Siemens Israël pour installer une centrale solaire de 100 Mw, utilisant des champs solaires de moyenne importance dans les 6 Qibouts Ketura, Yotvata, Lotan, Grofit, Eliphaz et Neve Harif. En effet le plan du gouvernement est d'atteindre 5% d'énergie renouvelable dans 4 ans. Selon Jon Cohen ce plan n'est pas assez ambitieux et on devrait pouvoir installer 1000Mw.
- Le dioxyde de soufre (SO2) est un polluant gazeux émis par des sources naturelles et par la combustion de combustibles fossiles contenant du soufre. Cause de plusieurs maladies pulmonaires, aiguës et chroniques, le dioxyde de soufre réduit aussi la productivité agricole. Pr Robert Fluhr du Département de la Science des Plantes de l'Institut Weizmann a découvert une méthode simple et économique pour se débarrasser de ce polluant. Il utilise une enzyme de plantes modifiées qui transforme le sulfite en sulfate inoffensif, stocké et utilisé par la plante.
- Après la catastrophe de Haïti, Dr Avi Shapira a informé la Knesset du scénario probable d'un séisme de magnitude de 7,5, se produisant à Beit Shea'n: 16 000 morts, 6000 blessés graves, 377 000 personnes déplacées, 10 000 bâtiments détruits et 20 000 endommagés.
- Pr Dan Yakir & Dr Eyal Rotenberg du département des Sciences de l'Energie et de l'Environnement de l'Institut Weizmann à Rehovot ont analysé pendant 10 ans l'évolution de la forêt Yatir, en bordure du Négev, zone semi-aride. Leur travail fait partie du projet mondial "Fluxnet" comprenant 400 stations dont le but est de déterminer les interrelations entre les forêts, l'atmosphère et le climat. Ils sont arrivés à la conclusion étonnante que la désertification aurait retardé le réchauffement climatique de 20%. En effet le désert réfléchit la lumière solaire, en libérant des radiations infrarouges qui ont un effet refroidissant. Dans un monde où la désertification progresse à l'allure de 6 millions ha/an, ces résultats peuvent influer sur les prévisions de changement climatique. Les forêts sont réputées piéger le CO2 de l'atmosphère et réchauffer celle-ci. De plus, en zone semi aride, les forêts réfléchissent la chaleur solaire et contribuent au réchauffement. Les forêts semi-arides couvrent 17% de la surface du globe.
- Une coopération entre le site international de généalogie www.MyHeritage.com/BH deBeit Atarot avec le Musée du Peuple Juif (ex Diaspora) ou Beit Hatfoutsot va permettre de reconstituer, de digitaliser et de centraliser l'ensemble des arbres généalogiques des familles. Un logiciel est fourni pour introduire les données familiales (noms, photos, vidéos, histoires etc..) et permettre des liens entre des parents lointains dans la recherche de familles. Selon son président Gilad Japhet, MyHeritage a déjà 9 million d'arbres, 35 millions de membres et 420 millions de profils. Il fonctionne en 36 langues. Selon son président Avinoam Armoni, Beit Hatfoutsot, réaménagé, aura un Musée virtuel d'ici à un an.
- L'organisation Aish Hatorah a réalisé un Temple miniature, à l'échelle de 1/60, pesant 1,2 t.
Le modèle comprend des éléments en or, en pierre et en marbre et se trouve au 3èmeétage face au Mur Occidental. Il a été construit dans un but pédagogique.
- Chevalier des Lettres et des Arts, le pianiste, compositeur et chef d'orchestre GilShohat a brillé dans l'opéra "Rêves d'enfant", tiré d'une pièce du même nom de HanochLevin de 1993. Surbooké, ce jeune homme de 36 ans, toujours à vélo et toujours soucieux de l'environnement, considère que la musique européenne est le fondement de la culture. Son 4ème opéra manie les extrêmes sans sombrer dans le cynisme, bien que l'histoire parle de ce paquebot de luxe qui emmena en 1939 un millier de réfugiés allemands vers Cuba et retour, et dont la moitié des passagers périra dans l'Holocauste.
- Des chercheurs du Centre Médical Ichilov de Tel-Aviv ont réussi à isoler une protéine qui permettra désormais de détecter un début de cancer du colon, à l’aide d’une simple prise de sang. La présence de la protéine CD24 est le signe quasi infaillible d'une tumeur cancéreuse dans le colon.
- Après une expérience sur une vingtaine de bébés, des médecins du Centre MédicalSourasky de Tel Aviv sont arrivés à la conclusion que l'écoute de la musique de Mozart avait un effet bénéfique et relaxant sur les nouveaux nés, favorisant le gain de poids pour les prématurés.
- Pr Eshel Ben Jacob de l'Université de Tel Aviv et son équipe ont étudié au niveau moléculaire, le comportement et la stratégie des bactéries (bacillus subtilis) sous l'influence du stress. Ils ont découvert que les bactéries communiquaient entre elles, par signaux chimiques, prenant des décisions selon un processus complexe du type "théorie des jeux", mettant en œuvre des gènes et des protéines. Ainsi sous l'effet de la faim, des toxines ou quand l'ADN est endommagé, la bactérie crée un double plus résilient appelé "spore" qui se manifeste quand le stress a cessé. La bactérie survit ainsi à sa propre destruction. Mais ceci n'est pas extrapolable à une forme de vie plus sophistiquée.
- Selon Richard Ebstein, professeur de génétique à l'Université Hébraïque de Jérusalem, acheter un billet de loterie, contracter une assurance, jouer à la bourse ou investir dans l'immobilier, tout n'est qu'une question de gènes, la monoamine oxydase A ou MAOA. De grandes variations de ce gène entraînent une grande prise de risques sur le plan économique.
- Maintenant on peut se promener sur le Mont des Oliviers sur internet. En mettant un nom et une date de décès on trouve la sépulture, si elle est déjà répertoriée. 20 000 tombes sur 300 000 sont déjà identifiées et en ligne. Voirhttp://www.mountofolives.co.
- Pour apprendre l'hébreu biblique sur Internet grâce à eTeacher, allez à
source: Jerusalem Post, Jerusalem Report, Haaretz, Yédiot Ah'oronot -- contribution:Albert SOUED
la série de Tsedek-Info est en ligne à http://www.nuitdorient.com/