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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:59

Tsedek-Info d'Israël n° 80                        mars-avril 2010

 

Tsedek-Info est un bulletin qui paraît tous les 2 mois et qui donne une sélection d'infos courtes en provenance d'Israël, d'ordre technique, économique, sociologique et culturel. 

Merci à Albert Soued pour l'envoi de sa revue bimestrielle Tsedek-Info

Distinctions & performances

 

- En grimpant 1144 marches en 6 min 54 sec, Ron Altman a emporté "le Prix des Fiancés" institué par le groupe Azrieli pour financer le mariage du couple gagnant (250 000 sh)


- Yuri Foreman, 29 ans a remporté à Las Vegas le concours de boxe WBA, dans la catégorie superléger.


- Selon une compilation du Conseil pour une Meilleure Education (Université Bar Ilan), Israël se place 4
ème dans le monde pour le nombre de publications scientifiques par habitant (6309 en 2005), derrière la Suisse, la Suède et le Danemark. Israël produit 1% de l'ensemble, avec une population de 1 pour mille.


- David Grossman et sa traductrice Anne Birkenhauer ont reçu le prix allemand Albatross pour le livre "Jusqu'au bout de la terre"


- Lital Zastlin, 24 ans, ceinture noire en karaté, a remporté le trophée "Bantamweight Muay Thay" de boxe Thai à Hong Kong.


- En novembre 2010, rav Adin Steinsaltz fêtera la sortie sur le plan mondial de son dernier traité du Talmud, "Holin" qui traite de l'abattage des animaux, terminant ainsi à 74 ans une œuvre colossale.

 

High Tech

 

- Ils veulent vendre très cher leur start-up à Amazon. Mais pour le moment Eitan Tsarfati et Tomer Galon ont créé le site www.cmycasa.com où ils vendent du mobilier et accessoires en offrant en plus un plan 3D de l'espace à meubler, ce qui permet au client de choisir "le meuble" ou l'objet qui convient le mieux au décor adopté. Les avantages consistent dans l'économie de temps et de coût de décorateur, le faible niveau du risque d'erreur de goût, une grande variété de meubles offerte instantanément. La start-up Cmycasa est considérée comme une des dix les plus prometteuses de l'année par Globes.


- La start-up Adaptive Imaging Technologies a mis au point un système de surveillance à une seule camèra, "Panoramic telescope", là où il en fallait plusieurs, pour contrôler de grandes zones, comme les frontières, les places urbaines, les sites nucléaires et sensibles, les terrains de foot… D'après son président Gideon Miller, 3 ans de recherche ont été récompensés par le 1
er prix du "Global Security Challenge" de Londres (100 000 $)


- 85% des capacités des ordinateurs installés sont inutilisées. Eddie Resnick a créé "The Cloud" pour une meilleure efficacité informatique, en travaillant sur le web en toute sécurité. Voir

www.cloudsrus.biz

 

Révélations

 

Le saviez-vous ? 
Le plus vieux rouleau de la Tora en espagnol (13/14ème s) a été vendu eaux enchères à Sotheby à ½ million $.


Le saviez-vous ? 
A Ramot, dans la vallée d'Arazim, près de Jérusalem, le Jewish National Fund américain a édifié un mémorial à la mémoire des morts du 11/9: une sculpture en bronze de 10 m, réalisée par Eliezer Weishoff et représentant le drapeau américain qui flotte, transformé en flamme, sur une base composée de granit et de gravats venant du site.


Le saviez-vous ? 
Les triplées Orbaum se sont engagées toutes les trois dans l'armée de l'air, chacune à un service différent.

 

Défense

 

- Selon le colonel Dr Chilik Soffer, dans 2 ans, Tsahal sera à même d'informer à l'avance tous les portables d'une zone (parmi 1260 zones habitées et répertoriées), de l'impact imminent d'un missile. Cette information prendra 4 formes: vibration, son, lumière et texte. Il n'y aura plus besoin de sirènes. On sait qu'une personne sur 2 seulement va à l'abri indiqué lors des exercices où la sirène retentit.


- Après 2 ans d'expérimentation, la signature et le fichier biométrique de tous les citoyens entrera en vigueur en 2012.

 

Inventions et découvertes

- Ayant toutes les deux le sens de l'innovation, deux amies Rachel Givon, dessinatrice industrielle et Natalie Almagor, décoratrice de théâtre, se sont associées pour créer Retoys à Tel Aviv en 2007. A partir de déchets ou d'objets jetés, elles fabriquent de nouveaux jouets qu'elles vendent dans les marchés et foires, puis, dans divers ateliers, elles enseignent aux enfants à les recréer.


- Un sculpteur Bob Yaron du Moshav Yated crée des roses à partir du stock de missiles Kassam

tombés dans le Négev qu'il vend 50 $/pièce, lors d'une opération d'information mondiale "Roquettes Kassam transformées en roses" où il espère écouler 5000 roses.

Voir  www.rocketsintoroses.com


- Sous la houlette du Pr Ehoud Rivlin, les étudiants de l'Institut de Technologie du Technion de Haifa ont inventé un robot-hovercraft qui peut réaliser des missions spéciales de surveillance et de photographie et qui peutt pénétrer dans un immeuble par une fenêtre.


- On utilise les taches solaires pour mesurer la rotation du soleil, utile pour connaître les changements climatiques terrestres. Quand les taches solaires ne sont pas visibles, le géophysicien, Pr Colin Price de l'Université de Tel Aviv et son équipe, ont mis au point un outil de mesure, basé sur l'observation 
des éclairs par des antennes basse fréquence. Un phénomène singulier se produit tous les 27j, durée de rotation du soleil sur lui-même. Ce phénomène observé d'éclairs est lié à des variations dans l'ionosphère.


- Utilisant l'induction, le tapis pliable Powermat permet de charger en même temps plusieurs appareils portables (téléphone, caméra, jeu, clé, …), sans connexion, avec une efficacité de 90%. Prix 170 $. Voir 
www.powermat.com


- L'oxytocine est l'hormone de l'amour, déclenchant l'empathie, la générosité et la confiance.

Elle est impliquée lors de la copulation, de l'accouchement et de l'allaitement. Dr Shamay-Tsoory de l'Université de Haifa a découvert que cette hormone est aussi impliquée dans l'envie, la jalousie, la jubilation et les sentiments négatifs. En fait, elle est liée aux sentiments nés des relations sociales et pourrait être utile pour traiter l'autisme.


- Sous la direction de Pr Hagit Messer-Yaron et Pr Pinhas Alpert de l'Université de Tel Aviv, Noam David a découvert qu'on pouvait utiliser les antennes érigées pour le réseau de portables, pour mesurer la hauteur de pluie tombée et prédire les inondations, selon la force des signaux.


- Yarom Zinger, du qibouts Palmahim a développé un système pour traiter l'eau de pluie urbaine très polluée. Il s'agit de bio-filtres installés in situ qui traitent l'eau à la source et la renvoient dans l'aquifère et les puits. 10 000 unités sont déjà installées en Australie et Kfar Saba commence à le faire.


- Pr Boris Rubinsky a créé un Centre de Bio-ingénierie à l'Université Hébraïque. Ayant introduit des gènes via une puce bionique dans des saumons en Antarctique, il a trouvé un moyen économique et non invasif pour détruire les cellules cancéreuses dans les tissus humains: deux aiguilles reliées à des électrodes qui donnent des pulsions électriques de quelques microsecondes dans la tumeur, la tuant. Le système immunitaire se charge de nettoyer le tissu.


- Ray Kurzwell est un inventeur émérite qui a cumulé les prix, notamment celui d'Inventeur de l'Année donné par le MIT (Massachussets Institute of Technology), ainsi que les "doctorats d'honneur" (19). Il est notamment l'inventeur du scanner à plat et du logiciel de reconnaissance optique des caractères. Il est le recteur de l'Université "Singularité", institution fondée par la Nasa et par Google qui a pour but de former les étudiants à l'"évolution exponentielle" des technologies et à leur mise en application pour venir à bout des défis du 21
ème siècle. En effet pour Ray Kurzwell, toute technologie évolue à un certain moment d'une manière exponentielle. Après une phase linéaire plus ou moins longue, la droite s'incurve et prend son élan vers le haut. Un exemple, les puces d'ordinateur doublent leur capacité tous les 2 ans. De même la capacité de transformation de l'énergie solaire. Dans les prochaines décennies, les ordinateurs disparaîtront et seront incrustés dans nos vêtements ou dans notre corps, grâce à la bio-nanotechnologie. Dans 20 ans, l'énergie solaire remplacera l'énergie fossile dans la plupart des usages. Des logiciels d'interprétation du langage nous aideront à communiquer instantanément dans toutes les langues. Dans deux générations des "nanobots" (micromachines) répareront les défauts de notre organisme, augmentant notre espérance de vie de 80 à 120 ans ou plus. Les êtres humains ne feront plus qu'un avec les machines….Pour Dr Yair Sharan, directeur du Centre Interdisciplinaire pour l'analyse et la prévision technique de l'Université de Tel Aviv, le problème est qu'il est difficile de prévoir quand l'incurvation exponentielle commence, la phase linéaire pouvant durer plus longtemps qu'on ne le croit.

 

Problèmes de société

 

- Les dépenses pour le journal papier ont diminué de 20% en 4 ans et le ¼ des quotidiens ont disparu en 30 ans. Il ne reste plus que 21 quotidiens dont 13 en hébreu dont 2 gratuits, 2 en anglais et 2 en arabe.


- Selon une étude menée par le Collège universitaire de Kiriat Ono pour connaître les chances des minorités d'accéder à des professions prestigieuses ou lucratives, la plupart des employeurs sont réticents à promouvoir des religieux (86%), des arabes (58%) ou des Ethiopiens (53%).


- Menée par le Forum International pour l'éradication de la pauvreté, une enquête téléphonique portant sur 500 personnes montre que 46% des gens craignent de tomber sous le seuil de pauvreté et 24% seulement sont assurées d'un lendemain à l'aise sur le plan financier.


Selon Tsahal, 74% des conscrits veulent servir dans des unités de combat contre 67% l'an dernier. Ceci serait dû à la nouvelle image de l'armée, après l'opération "Plomb durci". Néanmoins 25% des jeunes de 18 ans ne sont pas conscrits, la moitié étant inscrits dans des centres d'études religieuse (yéshiva). Les femmes s'engagent massivement dans les batteries anti-missiles.


- Selon le ministère de la Santé, il y aurait 721 000 handicapés, soit 18% des adultes, et

393 000 très handicapés (10% des adultes). Le taux est plus important pour les femmes, les minorités défavorisées, les ethnies d'Asie et d'Afrique.

 

Environnement

 

- Deux ingénieurs ont créé Econological Systems pour rechercher ou mettre au point des produits bon marché permettant d'économiser l'eau. Oxygenics est une pomme de douche qui met en œuvre l'effet Venturi, mêlant l'air à l'eau, et pour une même pression consomme 6 l/min, contre 14 pour une pomme ordinaire. Avec le même système, cette start-up a développé un aérateur d'évier qui réduit le volume consommé, en gardant la même pression. Voir www.econologicsystems.co


- Le pays perd chaque année 30 millions m3 en fuites d'eau, soit la production de l'unité de dessalement de Palmahim. 10% de l'eau municipale est perdue dans des fuites. Créée par Peter Paz en 2005, Curapipe Systems a développé un mastic composite qui colmate les fuites des microfissures détectées par radar, soit 70% des fuites.


- Le Président de SealNergy, Shlomo Gilboa a mis au point un prototype de bouée utilisant l'énergie des vagues pour produire de l'électricité propre et pour désaliner l'eau de mer. Une surface de 300 m2 permet de traiter 1 million de m3.

 

Économie

 

- Selon les dernières prévisions, la croissance du PNB sera de 2,4% en 2010 et le déficit fiscal sera de 4,5% du PNB, l'inflation restant en dessous de 3%.


- Selon l'index du "développement humain" de l'Onu, Israël est classé 27
ème sur 182 nations (10ème pour l'espérance de vie soit 81 ans, mais 33ème pout l'éducation, soit 90% & 34ème pour le PNB/hab, soit 26315 $ et le taux d'alphabétisation à 97%)


- Les réserves de la banque d'Israël en devises atteint le niveau record de 8000$/hab

 

Culture

 

- "Paranormal activity" est un film d'Oren Peli qui a coûté 15 000 $, car filmé comme un amateur, par un spécialiste, avec des acteurs non connus, sur une idée simple, faire peur. Il a réussi, puisque ce film a déjà rapporté 100 millions $ ! Si vous aimez les cauchemars…


- Ruth Wieder-Magan et la Compagnie du Théätre de Jérusalem explorent la musique, la prière et la langue hébraïque pour communiquer au monde de nouvelles mélodies du type "h'azanout" (chants sacrés). Voir 
www.jerusalem.muni.il/humshsh/all.htm


- Selon Dr Rafik Ibrahim du centre de recherche sur le cerveau de l'Université de Haiha, les jeunes arabes ont beaucoup de difficultés à assimiler la langue arabe écrite et lue (appelée a'rabiya fosh'a), car elle est perçue comme une langue différente par rapport à l'arabe parlé, au même titre que l'hébreu.

 

Santé

 

- Attention ne secouez pas votre bébé ! 8% des gens ont admis l'avoir fait et 82% des gens ne connaissent pas les conséquences de telles secousses, décès ou graves affections du cerveau du fait que la tête est lourde (1/4 du poids du bébé) et les muscles du cou encore frêles. Lors de la secousse, le cerveau bouge dans le crâne, et cette rotation détruit certains tissus. Le SBS ou "shaken baby syndrome" entraîne la léthargie, la diminution du tonus musculaire, l'irritabilité, la diminution de l'appétit, la difficulté de s'exprimer ou de respirer, des pupilles inégales…


- Il y a 200 000 personnes atteintes de psoriasis et, d'après une étude du Centre médical Sourasky, 1/3 des gens ne souhaitent pas les côtoyer au travail. Et 58% ne souhaiteraient pas rencontrer de telles personnes, bien que la maladie ne soit pas contagieuse. Or l'âge moyen d'apparition des symptômes est de 27 ans.
  Ce "refus de l'autre" entraîne chez le malade des complications métaboliques. D'où la nécessité d'une campagne d'information. Dr Jana Nusbeck a découvert que le manque de la protéine IGFBP7 serait à l'origine de la maladie.


- La lumière des nouvelles ampoules électriques fluorescentes économiques peut être dangereuse

(Mélanome et autres cancers). Les ampoules droites ou spiralées doivent être recouvertes d'un verre dépoli et installées à plus de 30 cm du corps.


- Après plusieurs années de recherche, Pr Meir Liebergall et Pr Eithan Galun du campus Ein Kerem de l'hôpital Hadassah ont utilisé les cellules-souche du sang et de la moelle épinière, avec succès, pour guérir les fractures du tibia, en un temps record, soit le ¼ du temps habituel.


- Dr Inna Slutsky de l'Université de Tel Aviv a découvert que pour arrêter la progression de l'Alzheimer, il faut empêcher la formation dans le cerveau d'un excès de la protéine beta amyloïde. Comme cette protéine joue un rôle dans la transmission de l'information entre neurones, son manque est aussi dangereux.


- Pr Michaël Aviram de la faculté Rappaport du Technion de Haifa vient de découvrir qu'après la grenade, le raisin rouge et l'huile d'olive comme excellents antioxydants, 100g de dattes/j font baisser le taux des triglycérides dans le sang.


- Dr Meir Mizrahi et Dr Gadi Lalazar du Centre médical de Hadassah et la start-up Alcobra ont découvert une formule de métadoxine dont les effets sont progressifs, diminuant sensiblement le taux d'alcool dans le sang. Avec les effets dévastateurs de l'alcool sur les jeunes dans la société actuelle, une tablette avalée avant la prise d'alcool, diminue aussi bien les effets que la soif et l'accoutumance à l'alcool.


- Dr Dvir Yelin de la faculté biomédicale du Technion de Haifa vient d'inaugurer un équipement qui permettra de traiter les tumeurs cancéreuses d'une manière précise sans effets secondaires. Il envoie des rayons laser extrêmement brefs (un trillionième de seconde) qui ne chauffent pas les cellules dans lesquelles on a injecté au préalable des nanoparticules d'or, très faiblement toxiques. Le rayon laser a une longueur d'onde qui correspond à la fréquence de résonance des nanoparticules. Sur une distance infime (millionième de mm), l'intensité lumineuse casse alors biologiquement la cellule maligne sans dommage pour les cellules saines voisines.

 

Archéologie

- Dr Yardenna Alexandre archéologue de l'Autorité des Antiquités et son équipe ont découvert à Nazareth, à 100m de l'Eglise de l'Annonciation les vestiges de murs d'un modeste logement de 4 chambres, blanchi à la chaux, datant de l'époque de Jésus (1ersiècle) et sans doute habité par des Juifs. Ce logement d'une centaine de m2 a une cour, une citerne d'eau et une grotte camouflée pour 6 personnes qui servait de cachette pour se protéger des légions romaines. Nazareth était un village juif de 50 maisons sur 1,6 ha où vivaient les parents de Jésus.


- Deux morceaux de la stèle d'Hiodorus exposée au Musée de Jérusalem ont été découvertes par des jeunes explorateurs à Beit Guvrin en 2005/6 ont été authentifiées par Pr Dov Geta de l'Université Ben Gourion. Cette découverte authentifie également la narration du 2
ème Livre des Macchabées concernant l'Empereur Séleucius IV (-187 à -175)


- Se basant sur les excavations réalisées à H'orval Maa'goura (3km à l'ouest de Sdé Boqer), Dr Tali Erickson-Gini de l'Autorité des Antiquités a confirmé l'historien Josephus: les Hasmonéens contrôlaient le Négev. Le roi Alexandre Jannée avait construit une forteresse pour stopper les Nabatéens sur la route des Encens entre Gaza et Pétra (-99 à -77). On a découvert aussi des pièces à son effigie et des ustensiles importés, confirmant que l'armée de Jannée était constituée de mercenaires.

 

Internet

 

- Vous souhaitez qu'on vous lise à haute voix vos documents, faîtes www.ispeech.org


- Vous recherchez un bracelet efficace pour des condamnés à résidence surveillée à domicile, ou à une distance convenue d'une victime, voir Elmo-Tech à
www.addstrain.com


- Visionner des images liées à la Bible ou aux commentaires, (une merveille en anglais-hébreu)

www.tali-virtualmidrash.org.il/index.aspx


- Des étudiants à Jérusalem proposent services/travaux contre appartement
http://rebuild.jerusalem.muni.il

 

source: Jerusalem Post, Jerusalem Report, Haaretz, Yédiot Ah'oronot -- contribution: 
Albert SOUED

la série de Tsedek-Info est en ligne à http://www.nuitdorient.com/40a.htm 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:20
Atlit : gardien de la mémoire des Maapilim
Par BATSHEVA POMERANTZ 
31.01.10


 

"Au lieu de participer à l'effort de guerre contre les nazis, en utilisant le paquebot Patria pour convoyer des troupes, les Britanniques ont choisi de faire usage du navire pour la déportation de 1 800 réfugiés juifs", raconte Dan Shefy, survivant de la tragédie. Soixante-neuf ans plus tard, à la cérémonie de commémoration organisée au camp de détention d'Atlit, Dan Shefy, âgé de 14 ans au moment des faits, se souvient. "Des gens bien intentionnés ont persuadé mes parents de fuir l'Autriche et d'échapper à Hitler", raconte celui qui allait quitter Vienne avec sa famille, au mois de décembre 1939. "Nous sommes arrivés à Bratislava, mais le fleuve du Danube était gelé. Nous avons dû patienter jusqu'au mois de septembre pour entreprendre la traversée vers Israël. Nous avons alors navigué vers Tulcea, en Roumanie, et de là nous avons fait escale au bord du Pacific." Les Britanniques interceptent cependant l'embarcation, ainsi que deux autres paquebots - l'Atlantic et le Milos - à l'entrée du port de Haïfa.

Les “enfants de Téhéran” : 800 Juifs d’origine polonaise qui ont survécu au nazisme, et assez chanceux pour recevoir des autorisations de résidence des Britanniques. 
PHOTO: JPOST

"Plusieurs policiers anglais sont montés à bord", poursuit Shefy. "Puis, quelques jours plus tard, sans aucune explication, nous avons tous été transférés sur le Patria. Nous avons été informés par d'autres passagers que les Britanniques envisageaient de nous déporter en Mauritanie. Les conditions à bord du Patria n'étaient pas mauvaises", dit-il, "nous étions certes à l'étroit mais nous ne souffrions pas. Nous dormions sur des lits superposés."
Les brigades sionistes, fermement opposées à l'exil des réfugiés, organisent alors une opération de sauvetage. Des explosifs sont fixés sur le bateau. Selon les estimations du commando, l'explosion devait causer des dégâts matériels suffisants pour annuler le départ. Mais la puissance de détonation est mal calculée. Le matin du 25 novembre 1940, en moins d'un quart d'heure, le paquebot de plus de 15 000 tonnes sombre dans la baie de Haïfa, en entraînant la mort de 260 personnes et en blessant
172 autres.

"J'ai entendu la détonation et immédiatement le bateau a chaviré brutalement vers la droite", se rappelle Shefy. "J'ai essayé d'atteindre le pont supérieur, mais la foule, qui cherchait à fuir, barrait le chemin. Mon père, sur le pont au moment de l'explosion, a cherché en vain à se frayer un passage au milieu de la cohue. Finalement, j'ai réussi à me faufiler sur le ponceau en grimpant." La mère de Shefy, elle aussi, réussit à survivre au drame. Les forces de sauvetage juives, qui finissent par arriver, regroupent les survivants dans un entrepôt du port de Haïfa. "Au soir seulement, nous avons été informés des noms des victimes. La scène était déchirante", se souvient Shefy. Après les événements, les Britanniques emmènent les survivants vers le camp de détention pour immigrants illégaux d'Atlit, au sud de Haïfa. Plus tard, ils seront relâchés et autorisés à rester en Israël.

Personnifier l'Histoire

"Aujourd'hui, l'importance vouée aux témoignages et récits personnels des immigrés a pris de l'ampleur", explique Néomi Izhar, directrice de Bintivei Haapala, une base de données informatisée, ouverte au public à l'ancien camp d'Atlit. Initiée en 2001, la base de données regroupe plus de 19 000 témoignages d'immigrants illégaux - Maapilim - et de militants impliqués dans l'immigration des Juifs sous le mandat britannique. "En 1948, plus d'un cinquième des pionniers sont des Maapilim", précise Izhar.

"L'objectif de la base de données est de documenter, préserver et commémorer l'œuvre de la Haapala. C'est notre dernière chance de recueillir ces informations si précieuses."
Selon les estimations officielles, plus de 130 000 Juifs ont immigré illégalement par le biais de 140 embarcations surchargées, qui transportaient les rescapés européens vers Israël. En 1930, les Britanniques publient le Livre blanc. Des quotas stricts d'immigration sont fixés, c'est le début de la clandestinité. L'immigration illégale, nommée également "Aliya Bet" ou encore "Haapala", commence alors et se déroule en deux étapes. De 1934 à 1942, les efforts se concentrent pour secourir les Juifs européens de la persécution nazie, puis de 1945 à 1948, l'objectif est de ramener en Israël les survivants de la Shoah. L'entreprise est fastidieuse et s'étend le long des rivages et des frontières intérieures du pays. "Les Maapilim débarquent le long de la côte, de Gaza à Rosh Hanikra. Les camps de détention quant à eux sont situés à Sarafand (Tsrifin), Atlit, Shemen et à Mizra."

Atlit est fondé en 1938, initialement utilisé comme quartier militaire. Au fil des années, le camp subit de nombreuses transformations. De 1938, jusqu'à la création de l'Etat d'Israël en 1948, c'est là que les Anglais internent les immigrants clandestins. 40 000 Juifs franchiront alors les portes du camp. En 1948, Atlit devient un camp de réfugiés - Maabara - pendant les principales vagues d'immigration massive. Durant la guerre du Sinaï en 1956 et la guerre des Six-Jours en 1967, il abrite les prisonniers de guerre des armées arabes. En 1970, Atlit est finalement démantelé, pour être reconstruit en 1987 par la Société de préservation des sites israéliens. L'endroit est alors déclaré patrimoine national par le président de l'Etat Haïm Herzog.

"Parmi les visiteurs, vous trouvez des étudiants, des soldats, des jeunes venus de l'étranger ou encore des retraités. La majorité d'entre eux se sent personnellement liée aux témoignages qui sont ici retracés dans notre base de données", explique Izhar. Selon elle, les témoignages sensibilisent les jeunes à cette époque de l'Histoire. "Récemment, un jeune homme nous a relaté le récit personnel de son père, qui aurait débarqué en Israël illégalement avec son frère, entre septembre et octobre 1945", raconte Izhar. "Mais, sur cette période, nous n'avons pas réussi à localiser l'arrivée de bateaux clandestins. C'est en étendant nos recherches sur le mois de novembre que nous avons effectivement découvert dans nos registres le débarquement de deux enfants accompagnés de leur grand-mère." Elle continue : "Après 60 ans, les faits ne sont plus remis en question et sont connus de tous. Nous sommes désireux de transmettre le climat qui régnait à l'époque, le récit social et le parcours individuel de ceux qui avaient choisi de regagner Israël illégalement", ajoute Izhar.


Numérisation des données et objets d'époque

Actuellement, la base de données est uniquement consultable depuis Atlit. Elle n'est pas disponible sur Internet. Izhar et son équipe ont accès également à d'autres registres d'archives : ceux de Yad Vashem, du musée Lohamei Hagetaot, de Beit Jabotinsky, du musée de la Haapala à Haïfa et d'autres. "Toutes ces institutions sont consacrées à l'univers juif à ses derniers instants, avant sa destruction", précise Izhar. "La commémoration est essentielle, mais au-delà, nous cherchons à transmettre un message éducatif en nous focalisant sur les actions menées par les hommes, en mettant l'accent sur la survie, la renaissance d'un peuple après l'enfer de l'Holocauste."

Pour numériser les informations de la base de données, une fiche a été créée pour chaque réfugié. Y figurent ses détails personnels : la description de sa préparation à l'immigration, les détails sur son embarcation, son camp de détention, l'évolution de son état-civil tout au long de son incarcération (mariage, naissance) mais aussi après la création de l'Etat d'Israël. Documents, photographies, coupures de presse, objets intéressants sont les bienvenus.
Abritée dans un baraquement, la base de données est une étape primordiale du circuit qui inclut également la visite d'une baraque d'origine. Ces anciens habitats des immigrants servent aujourd'hui de salles d'exposition d'objets d'époque. Les visiteurs découvrent par la suite le large baraquement où les Juifs étaient aspergés de DDT (premier insecticide moderne) et désinfectés dans les douches. Une expérience traumatisante pour les survivants de la Shoah. De même que les miradors construits autour du camp. On peut apercevoir également la longue promenade, lieu de rencontre pour ces hommes et femmes, séparés dans des sections différentes durant leur incarcération.

Un film est régulièrement projeté, abordant l'offensive menée par le commandant du Palmah, Nahoum Sarig, et son adjoint Itzhak Rabin au mois d'octobre 1945. L'opération, qui aboutit à la libération de 208 Maapilim, prouve la résistance du Yishouv, dans sa lutte acharnée pour le droit à l'immigration, notamment après le désastre de la Shoah. "Prochainement, nous souhaitons transformer un des navires en centre de visite", dévoile Zehavit Rotenberg, directrice du site. "Au-delà des navires et du site, nous souhaitons avant tout préserver les récits qu'ils dévoilent. Nous espérons agrandir notre collection de testaments et d'objets de l'époque."

Itzhak Pressburger et l'Exodus

Récemment, une femme, dont les parents avaient voyagé sur l'Exodus, a légué au site d'Atlit des aiguilles à tricoter : elles avaient été confectionnées par son père, à bord du navire, à l'aide de fils barbelés posés par les Britanniques autour du pont du navire, à Haïfa, pour empêcher les passagers de fuir. En 1947, la tragédie de l'Exodus devient le symbole de la cruauté de la politique d'immigration britannique. Le paquebot quitte le port de Sète, près de Marseille, le 11 juillet 1947, pour la Palestine. A son bord : 4 500 immigrants, dont 600 enfants. Dès son arrivée aux côtes de Haïfa, il est poursuivi par un croiseur britannique qui finit par l'aborder. S'ensuit un combat acharné pour empêcher les Anglais de prendre possession du navire.

Itzhak Pressburger, qui se trouvait en Hongrie durant la Seconde Guerre mondiale, est âgé de 13 ans à l'époque. Après deux ans et demi passés en Allemagne au terme de la guerre, il embarque au bord de l'Exodus avec ses deux sœurs. "Nous étions en mer depuis une semaine lorsque nous sommes arrivés à Haïfa. J'étais tout au fond, avec les autres enfants. C'était comme une cage. Nous savions que les hommes combattaient les Britanniques en haut, sur le ponceau", se souvient Pressburger. "Lorsque je suis remonté avec les autres Hongrois, nous pouvions apercevoir Haïfa, au loin." Mais rapidement, les passagers les informent que le bateau est dérouté pour l'île de Chypre. Débarqué de l'Exodus, Pressburger est transféré à bord de l'Ocean Vigour, un des trois bateaux affrétés par les Anglais pour leur déportation. "Mais nous avons réalisé qu'au lieu de voguer vers le nord-ouest, nous pointions droit vers la France", raconte-t-il. A leur arrivée à Port-de-Bouc le
2 août, les exilés restent un mois et demi dans le bateau, en pleine canicule.

Ils refusent de sortir, malgré la pénurie en nourriture, la promiscuité et les conditions sanitaires catastrophiques. Le gouvernement français refuse de coopérer avec les Britanniques, et ne force pas les passagers à descendre. Les membres du Comité spécial des Nations unies pour la Palestine (UNSCOP), et de nombreux journalistes présents à Haïfa lors de l'émeute tragique, ont du mal à croire aux images qui se dévoilent à leurs yeux à bord de l'Exodus. Les couvertures des journaux ce même jour révèlent au monde la détermination du peuple juif et la nécessité urgente de lui octroyer une patrie d'origine. L'opinion publique se retourne contre la politique menée par les Britanniques.
Songeant aux conditions difficiles de leur voyage, Pressburger ajoute : "Nous avons traversé des périodes si difficiles pendant la guerre, la peur au ventre tous les matins, sans savoir si le lendemain nous serions encore en vie.

A côté de cela, l'expérience de l'Exodus m'a parue, étant enfant, davantage comme une aventure." Mais l'histoire de Pressburger ne s'arrête pas là. De tous les lieux possibles et inimaginables pour envoyer des Juifs, les Britanniques choisissent Hambourg en Allemagne, pour dérouter l'Exodus. "Nous avons été transportés dans un train, avec des barreaux aux fenêtres. Nous pouvions entendre les rires des Allemands tout le long du trajet. Cela a été une épreuve traumatisante." Il se souvient de l'allégresse qui les a transportés le 29 novembre 1947, en écoutant en direct le vote de l'ONU en faveur de la partition de la Palestine. "Nous étions tous réunis, à l'écoute autour de deux transistors. Un cri de joie est monté du camp ce jour-là." Pressburger finira par regagner l'Etat d'Israël. Il sera présent parmi la foule, réunie ce mois de mai 1948 boulevard Rothschild à Tel-Aviv, pour assister à la déclaration de l'Indépendance. "C'est la première fois que j'ai aperçu des soldats juifs en uniformes et armés. C'est alors pour moi comme si le Messie était arrivé !"


Les "enfants de Téhéran"


En 1946, Atlit est surchargé, les Maapilim sont alors envoyés vers l'île de Chypre. C'est là que Moshé Malkiel de Jérusalem épousera Chana. Rescapé d'Auschwitz et d'autres camps, Malkiel, alors âgé de 17 ans, embarque au bord du Knesset Israël en automne 1946. "Nous avons traversé des ports, dissimulés, où nous nous approvisonnions en eau potable et en nourriture", raconte Malkiel. "En approchant Haïfa, les Britanniques nous ont aperçus. Après les camps de concentration, cela n'avait rien d'effrayant. Nous les avons combattus à l'aide de boîtes que nous leur jetions dessus. Mais finalement, ils nous ont déportés pour l'île de Chypre à bord de quatre bateaux. Là-bas, j'ai pu trouver des écoles, et plus tard, je suis devenu secrétaire à la cour de justice." Avec les encouragements de ses parents, Chana épouse Moshé. Comme elle parlait l'anglais, elle a pu servir d'interprète entre les représentants juifs et les officiers anglais.Les réfugiés juifs affluent aussi de la Syrie, du Liban, d'Egypte, de Jordanie ou d'Iran. Ce qu'illustre particulièrement le récit des "enfants de Téhéran". Il s'agit de 800 Juifs d'origine polonaise qui ont réussi à réchapper du nazisme en fuyant vers l'Union soviétique en 1942. De là, ils seront évacués pour Téhéran, en Iran. A la suite de négociations entre l'Agence juive et l'administration anglaise, des certificats d'immigration pour Israël sont accordés aux enfants. Ces derniers traversent l'Inde puis sont recueillis par un navire de guerre britannique qui les transporte au port de Fued au canal de Suez. Les enfants sont transférés par camion à Kantara et rejoignent enfin Atlit par le train, le 18 février 1943.
Les "enfants de Téhéran" sont les premiers survivants à regagner Israël après l'irruption de la Seconde Guerre mondiale. Ils resteront à Atlit deux semaines, pour récupérer de leur péripétie et subir un examen médical. Ils seront enfin placés dans des familles d'adoption.

L'île de Chypre

Quelques mois plus tard, un paquebot supplémentaire atteint les rives de l'île de Chypre, le Rafiah. En novembre 1946, il compte à son bord 800 survivants de la Shoah d'origine roumaine. Pris au milieu d'une tempête, le navire se réfugie près de la côte rocheuse de l'île de Suresnes, aux abords de la Grèce. Pendant ses manœuvres en pleine mer, le bâtiment se heurte aux rochers et sombre rapidement.

La majorité des passagers survivent au drame, mais parmi les victimes, les corps de 8 enfants sont repêchés. Les Britanniques envoient un bateau de sauvetage, HSM Chevron, habituellement utilisé pour pourchasser les nouveaux immigrants. Les survivants sont secourus et évacués vers Chypre. "Nous nous sommes sentis trahis lors des événements. Nous étions supposés rejoindre les rivages d'Israël", explique Rafi Tadmor, qui vit aujourd'hui au kibboutz Dalia. A l'époque âgé de 12 ans, il fait partie d'un groupe d'enfants, membres du mouvement de jeunesse Aliyat Hanoar, désireux d'immigrer en Israël. "Nous nous sommes opposés au débarquement. Mais les Britanniques ont usé de bombes lacrymogènes afin de nous faire descendre", poursuit Tadmor.

"Puis, alors que j'étais depuis deux mois sur l'île de Chypre, les nouvelles autour de la détresse des passagers à bord du navire ont fait scandale dans le monde entier, ainsi qu'en Angleterre. Les Anglais sont accusés de vouloir terminer ce qu'Hitler avait entrepris. A ce moment là, ils nous permettront alors de rejoindre l'Etat d'Israël." Tadmor donne aujourd'hui des conférences à Atlit, aux visiteurs venus de l'étranger, et enseigne dans les écoles le sujet de l'immigration clandestine.

Le site du camp de détention d'Atlit ouvre ses portes de 09h00 à 17h00 tous les jours de la semaine. Les vendredis et jours de fêtes, de 09h00 à 13h00. Téléphone : 04-9841980.
Les visites guidées doivent être réservées d'avance.

Pour obtenir des informations sur la base de données de Bintivei Haapala : 04-954-2218.
Pour obtenir un questionnaire par e-mail, contact : shimurn@netvision.net.il

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:12
L'ETENDARD DES DROITS DE L’HOMME 


26/01/2010 

Dore Gold  

JcpaLogo

Sur la question des droits de l'Homme, Israël se trouve à chaque fois sur la défensive. Nous l'avons constaté lors du dernier rapport d’Amnesty international et au moment de la publication des rapports de l’ONU, comme celui publié par la commission présidée par le juge Goldstone. Dernièrement, des groupes militants en Turquie pour les droits de l’homme ont tenté d'arrêter le ministre de la Défense Ehud Barak alors qu'il séjournait en visite officielle à Ankara. La presse internationale publie systématiquement des reportages sur l’arrestation de « militants des droits de l’homme » par les forces de sécurité israéliennes. Ils sont accusés d'avoir organisé des manifestations contre la barrière de sécurité hissée dans les secteurs de Bilhine et de Naaline.

Depuis la Deuxième Guerre mondiale, la situation a bien changé. Rappelons que c'est le peuple juif qui a joué un rôle essentiel et a été le fer de lance dans la rédaction de documents juridiques constituant les fondements du droit international.

Le mouvement des droits de l’Homme est en fait une initiative juive. C’est bien, Raphaël Lemkine, juif d’origine polonaise qui a marqué de son empreinte le terme « génocide », adopté en 1948 dans la Convention pour la prévention du génocide. Cette année là, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme, rédigée  principalement par René Cassin, juif français et prix Nobel de la paix. Le juriste juif Shavtai Rosenne  a jeté les premières bases de ce qui est devenue la Cour pénale internationale et laquelle a poursuivi en justice les criminels de guerre.

En 1998, le juge Eli Nathan qui a dirigé la délégation israélienne pour la rédaction du traité de Rome a justement souligné dans son discours que l'idée de la création d'une Cour pénale internationale est: «  Monsieur le Président, notre idée ».

La délégation israélienne a accepté le traité de Rome qui concerne « les horreurs abominables et inimaginables » et des « crimes extrêmement graves, pouvant choquer profondément la conscience de la communauté internationale toute entière ». Mais voilà que les Etats arabes accaparent le tribunal international en ajoutant dans ce même contexte, les colonies israéliennes dans les territoires par définition de « crimes graves de la pire espèce…" Quel amalgame! La construction de maisons juives en Cisjordanie est mise dans la même veine et dans le même contexte de conscience, tel le massacre d’un peuple, une  purification ethnique et d’autres crimes de guerre. Actuellement, des Etats dont le sujet des droits de l’homme n'a jamais été à l'ordre du jour, se servent comme arme politique contre Israël.

Il suffit de constater la liste des Etats ayant voté, le 12 janvier dernier, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, la création d'une commission  d'enquête, devenue Commission Goldstone. Elle s’est fixée comme but «d’enquêter les violations graves des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés ». Dans ces états, en Chine, à Cuba, au Pakistan, en Russie et en Arabie saoudite l'étendard des droits de l’homme n'a jamais flotté vraiment.

L'Arabie saoudite a bombardé récemment des populations civiles dans les villages du nord du Yémen et a réprimé par la force  le soulèvement shiite dans ce pays. Comme nous pouvons le constater aucun remords ni regrets de la part des Saoudiens contre l'attaque et devant la mort de personnes innocentes. Les troubles au Yémen ne sont pas concernées par le conflit israélien et donc tout est permis pour eux.

A Londres, de nombreuses organisations palestiniennes pour les droits de l’Homme, avec le soutien d'avocats européens, s’acharnent pour pouvoir arrêter des officiers israéliens voulant se rendre en Grande Bretagne. Deux cas célèbres: les généraux Doron Almog et Bougi Ayalon. Même l'ancienne ministre des Affaires étrangères, madame Tzipi Livni; a été mise sur la sellette. Les partenaires de ces organisations des droits de l’homme sont en fait des membres de l'association Altoutick qui est connu comme le bras juridique du Hamas. En d’autres termes, des avocats britanniques coopèrent avec une organisation terroriste islamique qui revendique précisément la destruction d’Israël mais aussi souhaite mettre un terme à la "domination de l’Occident."

Ces avocats non seulement détournent  la question des droits de l’homme, mais faussent implicitement l’objectif originel pour pouvoir servir leurs objectifs politiques.

La prochaine fois qu’Israël sera attaqué au nom des droits de l’homme, il devrait se considérer comme le défendant du droit international, et diriger le combat contre tous ceux qui le bafouent par une campagne de dénigrement et de politisation cynique.

L’armée israélienne représente un bon exemple dans la conduite d’une société qui respecte les droits de l’homme et mène une guerre contre le terrorisme au sein d’une population surpeuplée. Tsahal investit des ressources énormes pour mettre en garde et prévenir les populations avant toute attaque. Cependant, il n’existe pas un mécanisme d’alerte efficace qui pourrait éviter des pertes civiles. Les guerres peuvent être chaotiques et les « tirs amicaux » peuvent sans doute se produire. Toutefois, pas une seule armée dans le monde ne mène des opérations militaires comme le fait Israël. La conduite de Tsahal dans l'opération « Plomb durci » n'a pas affecté son engagement aux droits de l’homme, mais l’a plutôt renforcé.

La diplomatie israélienne devrait faire entendre sa voix contre les violations et les abus des droits humains à travers le monde, dans des régions comme le Darfour et l’Iran.

Quant des officiers de l’armée israélienne mettent sur pieds un hôpital d’urgence sur le sol d'Haïti et sauvent des centaines de blessés suite au tremblement de terre, ils défendent le droit fondamentale de l'Homme: le droit à la vie! Les équipes de secours israéliennes à Haïti et dans le passé, en Arménie, en Turquie et au Rwanda, expriment leurs engagements aux droits de l’homme par des faits réels et non pas par de vides paroles.

Malheureusement, on constate que des motifs étrangers et objectifs politiques se cachent derrière la motivation de nombreuses organisations internationales militantes aujourd'hui pour les droits de l’homme.

Pour Israël, les droits de l’homme font partie des valeurs fondamentales. Il  doit les préserver face à tous ceux qui les détournent en les vidant de tout sens

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 07:27

Al-Qaïda pourrait utiliser les réfugiés soudanais

[Jeudi 21/01/2010 21:46]

 











Vous n'êtes pas sans savoir que des milliers de réfugiés affluent d'Afrique, notamment du Soudan pour trouver refuge en Israel, la Terre Promise selon eux, seul pays démocratique de la région.



La frontière entre l’Egypte et Israël est une vraie passoire. Du côté de la bande de Gaza, les terroristes palestiniens importent des armes par les galeries souterraines de l’Axe de Philadelphie. Plus au sud, le long de la route 10, les trafiquants de drogue et les réfugiés soudanais s’infiltrent par dizaines, lorsqu’ils ne sont pas abattus par les policiers égyptiens, qui malgré ces méthodes radicales en laissent passer plus qu’Israël ne peut en absorber sans se mettre en danger.

C’est contre ce phénomène, qui en plus de problèmes sociaux peut représenter un véritable danger sécuritaire, que les responsables de la région sud de Tsahal ont mis en garde le Premier ministre. Pour eux, il est clair que l’organisation terroriste Al-Qaïda risque d’essayer d’embaucher des réfugiés soudanais pour qu’ils forment des cellules terroristes en Israël. Or, d’après les renseignements israéliens, il y aurait en Egypte plus de deux millions de ces réfugiés africains, dont la plupart ne souhaitent qu’une chose : se rendre en Israël. Parmi eux, le Djihad mondial n’a qu’à faire son choix.

C’est ce qu’ont expliqué les forces de défense au Premier ministre Binyamin Netanyahou au cours d’une visite près de la frontière égyptienne. Un responsable de Tsahal a expliqué qu’Al-Qaïda pourrait entraîner des hommes au Soudan, puis les mêler aux groupes de réfugiés qui s’infiltrent en Israël par la frontière. Même s’ils sont arrêtés en Israël, les réfugiés sont ensuite relâchés et les terroristes d’Al-Qaïda seraient alors libres de perpétrer un attentat dans un endroit peuplé du pays.

Ces quatre dernières années par exemple, Tsahal a réussi à déjouer 20 tentatives d’infiltration de terroristes dans la région. Sans la vigilance des soldats, l’une des dernières tentatives aurait pu se finir par un attentat suicide dans une grande ville, à Eilat peut-être. Les soldats ont en effet repéré un homme essayant de s’infiltrer avec un gros sac. Lorsque le terroriste a compris qu’il avait été remarqué, il a pris la fuite en laissant tomber son bagage : une charge explosive de 5 kg.

Le Premier ministre, qui a rencontré des soldats de l’unité Karkal et de l’unité de collecte de renseignements de la région sud, a affirmé qu’il entendait parler pour la première fois de certaines de ces menaces. Il a ajouté être maintenant d’autant plus convaincu de la nécessité de la construction d’une barrière de sécurité le long de la frontière.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 07:35

yerouchalmi







1. Haïti, les Juifs et Israël
Un terrible séisme vient de faire des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de sans abris affamés et assoifés. Israël a de suite dépêché des centaines de soldats et secouristes (soit des milliers à l'échelle de la France !) y compris dans un contingent jordano-israélien (qui montre une voix bien prometteuse pour la paix régionale) monté par notre ami Guy Senbel il y a de nombreuses années et qui fait la fierté des juifs du monde. 
Nous n'oublierons jamais que pendant la Shoah, Haïti délivrait sans compter des passeports haïtiens aux Juifs qui fuyaient l`Europe Nazie.
Quid des relations entre Haiti, les juifs et Israël ?
Premiers Juifs en Haïti
  
Haïti recevait les Juifs qui fuyaient l`Inquisition comme probablement Christophe Colomb et la majorité de son équipage et le 1er juif est ainsi Luis de Torres, l'interprète de  Colomb en 1492. Après sa conquête par la France en 1633, elle voit affluer bien des juifs hollandais du Brésil venus développer les plantations de sucre de canne et dont beaucoup sont d'ex-marranes d'Espagne. 
    Malgré les édits de 1615, 1683 et 1685 ordonnant de chasser les juifs des Iles françaises d’Amérique, des juifs, commerçants et industriels, y résident encore à la faveur de "lettres de naturalité" et par intérêt économique. Au milieu du 18è siècle, les juifs sont de retour mais, dès 1804, la révolte d'esclaves menée par Toussaint L’Ouverture les en expluse à nouveau. 

Les belles années des Juifs en Haïti

  • A partir de 1830, des juifs fuyant les pogroms polonais et bien d'autres (Liban, Syrie, Egyte) y trouvent refuge. Ils s'installent près des ports pour travailler surtout dans le commerce. On a découvert les ruines d'une synagogue clandestine dans la ville de Jeremie et de pierres tombales juives à Cap Haitien et Jacmel.
  • En 1915, on compte 200 familles juives en Haiti, nombre qui baissera avec l'occupation américaine et leur départ vers les Amériques.
  • Dès 1937, Haïti délivre généreusement visas et passeports aux émigrés européens fuyant le nazisme et l'Ile atteint les 300 familles qui y resteront jusqu'aux années 60.
  • Les années 60, temps de la richesse et des espoirs de grand développement ultérieur d'Haïti ! On y rencontrait de nombreux noms Juifs : Cohen, Khan, Weiner, Dreyfus, Hilel, Cardozo, Pereira, Goldman, Monsanto, Alvarez, Hakim, Silveira, dont, hélas, la majorité avaient oublié leurs origines ethno-religieuses. Ils partiront progressivement, devant la crise persistante et pour favoriser les mariages de leurs enfants entre juifs.
  • Ceux qui restent la quitteront pour Panama ou les USA, au début des années 2000, du fait des vagues de violence. Il reste aujourd'hui moins d'une centaine de juifs en Haïti sur 8,5 millions d'habitants, dont les Weiners (exportateurs de café) et les Salzmanns (réfugiés d'Autriche). 
  • Gilbert Bigio, un homme d'affaires en retraite de Pétionville (Port au Prince) , dirige la Communauté, arborant un beau drapeau d'Israël dans son jardin, et y a marié sa fille il y a 10 ans. Les coordonnées de la Communauté sont : "Jewish Community of Haiti" P.O. Box 687. Port-au-Prince.   Tel. : code local puis 509-1-20-638 

Haïti et les Juifs : un destin commun !

  
Les Haïtiens ont toujours montré un grand respect pour la religion juive et une grande amitié pour les juifs. Les juifs fils de déportés se sentent en affinité avec cette république fondée par d'anciens déportés, avec comme une complicité imaginaire entre le destin juif et le destin haïtien. 
   Juifs et Haïtiens, qui ont connu chacun la tragédie de l'esclavage, ont produit au cours de leur histoire des mythes presque comparables. Comme le zombi haïtien, le mythe du Golem incarne le fantasme de l'homme transformé en automate, asservi à un maître. Comme les juifs de Prague, de Russie ou de Pologne survivaient autrefois dans le shtetl avec l'énergie du désespoir et la force de la tradition, les paysans haïtiens aujourd'hui s'élèvent au-dessus des pesanteurs du quotidien par l'imaginaire. Ils s'entourent de miracles et de mythes surprenants. A l'instar du dibbouk juif, l'esprit du vaudou haïtien plane sur la vie de tous les jours comme une ombre portée.
   Haïti avait, après moultes atermoiements, voté en faveur de la crétaion d'Israël en 1947 à l'ONU. Israël et Haïti ont des liens diplomatiques solides et l'ambassade est localisée au Panama pour des raisons de synergie. 
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 05:17

Pensées pour mon ami Sergueï



Famine des années 1930 en Ukraine
Famine des années 1930 en Ukraine

Pour en savoir plus
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Holodomor
22:04 13/01/2010
© RIA Novosti. Sergey Kirkach
KIEV, 13 janvier - RIA Novosti

Joseph Staline et plusieurs autres dirigeants soviétiques ont été reconnus coupables du "génocide du peuple ukrainien en 1932-1933" par la Cour d'appel de Kiev, a annoncé mercredi le Service de sécurité d'Ukraine qui avait porté l'affaire au Parquet général du pays.

"Le 13 janvier, la Cour d'appel a examiné l'affaire pénale sur le Holodomor (génocide) en Ukraine en 1932-1933)", elle "a confirmé les conclusions faites par les juges d'instruction du Service de sécurité d'Ukraine selon lesquelles les dirigeants du régime totalitaire bolchevique avaient organisé le génocide du peuple ukrainien en 1932-1933 ", lit-on dans un communiqué du service.

Les autres dirigeants soviétiques reconnus coupables sont les collaborateurs de Staline Viatcheslav Molotov, Lazare Kaganovitch et Pavel Postychev, ainsi que Stanislav Kossior, premier Secrétaire du Parti communiste d'Ukraine, Vlas Tchoubar, chef du gouvernement ukrainien, et Mendel Khataïevich, secrétaire du Comité central du Parti communiste d'Ukraine. La Cour d'appel de Kiev a classé l'affaire "suite à la mort des accusés".

Le nom d'Holodomor signifie littéralement "extermination par la faim", appellation donnée en Ukraine à la Grande famine des années 1930 qui a touché les grandes régions agricoles de l'URSS: l'Ukraine, la Russie centrale, la Basse et la Moyenne Volga, la Sibérie occidentale, l'Oural du Sud, le Kazakhstan, le Caucase du Nord.

Selon différentes informations, la famine a fait entre 7 et 8 millions de morts dont entre 3 et 3,5 millions en Ukraine, 2 millions au Kazakhstan et entre 2 et 2,5 millions dans la république soviétique de Russie. Le Conseil de sécurité d'Ukraine estime qu'il s'agit de 3,941 millions de morts.

Kiev considère que la famine était organisée pour exterminer précisément le peuple ukrainien et tente d'en persuader la communauté internationale. Moscou est hostile à cette position.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 10:28

Après plusieurs semaines de léthargie, Abdelaziz Bouteflika est parti en Espagne mettre encore plus à mal le statut géopolitique et les intérêts de l’Algérie pour satisfaire son ego personnel. Vestige encore vivant de la politique de guerre froide, Bouteflika continue de ligoter la diplomatie algérienne à sa phobie de la monarchie marocaine.

 

Un petit sourire pour la photo? Non !

Un petit sourire pour la photo? Non !


Dans la déclaration commune des travaux de Madrid du 7 janvier, on ne retient dans le verbiage diplomatique qu’un seul marchandage. Le bradage du gaz algérien contre une simple promesse de soutenir «le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui».

Pour arracher cette déclaration de principe qui ne coûte rien à Zapatero, Bouteflika a posé sur la table des négociations le gazoduc sous-marin Medgaz classé par l’Espagne comme projet prioritaire. Alors que les travaux sont pratiquement achevés, la mise en service du projet reste tributaire de deux dossiers lourds: le prix du gaz et la part qui revient à Sonatrach dans la commercialisation en Espagne et en Europe des 8 à 16 milliards de m3/an qui transiteront à terme par ce gazoduc. (1)

Même le lourd contentieux de Gassi Touil, qui coûte à l’Algérie un retard considérable, a été pardonné et balayé d’un revers de main. On rappelle que ce mégaprojet gazier intégré GNL, initialement confié aux firmes espagnoles Repsol et Gaz Natural, avait été saboté. Les espagnols voulaient retarder sa réalisation tant que le gazoduc Medgaz ne serait pas opérationnel et les contrats de livraison sécurisés.

On ne sait toujours pas quelle est la part du gaz dans les recettes d’exportation d’hydrocarbures. L’indexation de son prix sur celui du pétrole cause à l’Algérie des fluctuations perturbantes et des pertes énormes que personne n’a pu chiffrer, en raison de l’opacité de gestion de Sonatrach, le secret des contrats commerciaux et l’absence totale de débat sur ce sujet sensible. Bouteflika et son ministre de l’énergie Chakib Khellil ont même contrarié la proposition russo-iranienne de créer une OPEP du gaz pour définir et défendre une stratégie de prix. (2)

José Luis Rodriguez Zapatero, qui entame son semestre à la présidence de l’UE, est placé en première ligne pour négocier au mieux les intérêts gaziers de l’Europe. Il est donc prêt à signer des deux mains n’importe quelle déclaration que lui demandera Bouteflika, même sur l’autodétermination des aborigènes d’Australie ou des pingouins de l’Antarctique.

Comme le cadeau gazier ne suffit pas, la déclaration de principe relève que «l’Espagne est devenue l’un des investisseur de référence en Algérie et souhaite stimuler davantage les investissements espagnols dans des secteurs moteurs de développement en Algérie». Bouteflika souhaite que «les entreprises espagnoles participent et s’impliquent dans le vaste programme national algérien d’équipements publics 2010-2014», c’est-à-dire jusqu’à la fin de son mandat. Le peu d’hommes politiques et de parlementaires conscients en Algérie se doivent de dénoncer le bradage du gaz et des intérêts algériens dans une opacité totale, et remettre en cause ce que cache cette déclaration de Madrid.

En fait, Bouteflika n’a qu’une seule obsession: que l’ex-colonisateur espagnol et voisin maghrébin l’accompagne dans le combat de sa vie contre son pays natal pour que le Maroc continue à souffrir.

Il est tellement honteux de son origine marocaine qu’il a effacé son lieu de naissance, Oujda, qui était auparavant mentionné dans sa biographie sur le site de la présidence algérienne (www.elmouradia.dz).

Il a lié la politique énergétique de l’Algérie au destin de quelques enturbannés d’un Polisario fantôme présidé depuis 33 ans par un marocain, et dont la plupart des membres fondateurs ont réintégré le royaume.

Saâd Lounès

(1)   http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-trahison-maghrebine-de-32082

(2)   http://saadlounes.unblog.fr/les-formules-dindexation-de-prix-ont-detourne-la-rente-gaziere/

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 05:09
un survol des violations de la libre expression dans le monde arabe

Cette année, la liberté d’expression a subi des assauts incessants dans tout le monde arabe, apprend-on dans un nouveau rapport de l’Institut du Caire pour les études sur les droits de la personne (Cairo Institute for Human Rights Studies, CIHRS). Intitulé « Bastion of Impunity, Mirage of Reform » (Bastion d’impunité, mirage de réforme), le document illustre comment les différents régimes traquent et punissent les défenseurs de la liberté de parole démocratique. Le rapport présente un aperçu troublant de la détérioration des droits de la personne dans le monde arabe. Il révèle la manière systématique dont est écrasée la dissidence, où la torture des journalistes et des militants emprisonnés et le déni d’une application régulière de la loi constituent l’ordinaire. 

Le rapport passe en revue les principaux événements survenus dans le domaine des droits de la personne en 2009 dans 12 pays : l’Égypte, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Soudan, le Liban, la Syrie, la Palestine, l’Irak, l’Arabie saoudite, Bahreïn et le Yémen. 

En Égypte, on constate des attaques générales contre les blogueurs et les militants sur Internet; des dizaines d’entre eux ont été emmenés dans des lieux tenus secrets; certains autres sont détenus depuis plus de deux ans sans jugement. Des dizaines de personnes sont mortes en garde à vue. 

Plus de 225 sites web sont bloqués en Syrie. Il n’y a pas de médias indépendants en Arabie saoudite et les blogueurs sont arrêtés de façon tout à fait arbitraire. Les autorités de Bahreïn continuent de bloquer des milliers de sites web politiques, de nouvelles et de revendication. La police effectue au Soudan des raids de nuit contre les quartiers généraux des journaux; et les forces de sécurité censurent le matériel avant que le journal n’aille sous presse. 

Un grand nombre d’États répriment la libre expression et les autres droits de la personne au moyen d’outils juridiques, tandis que les organisations et groupes de défense des droits de la personne et de la liberté de la presse sont souvent réduits au silence. 

Une réforme législative survenue en Syrie accorde aux forces de sécurité une immunité accrue contre les crimes, ce qui empêche toute reddition de comptes des violations commises. Le service de renseignement militaire de la Syrie emprisonne des dizaines de militants et de défenseurs de la démocratie. En Tunisie, des changements apportés à la loi électorale autorisent la censure et ont contribué à la réélection du président. Selon le CIHRS, « l’État policier autoritaire déchaîne ses attaques contre les militants politiques, les journalistes, les défenseurs des droits de la personne, les syndicalistes et autres activistes de la protestation sociale ». 

Au Yémen, les journalistes et les militants qui dévoilent des violations survenues dans la guerre de Sa’ada dans le nord, ainsi que le conflit dans le sud, sont systématiquement enlevés. 

Les lois d’urgence servent d’excuses pour limiter les libertés d’expression et d’assemblée. En Algérie, des personnes soupçonnées de terrorisme sont détenues depuis dix ans sans jugement, ou sont traduites devant des tribunaux militaires




Les journalistes tués en 2009 l’ont été sur fond d’impunité, de guerre et d’élections

Un grand nombre de journalistes ont été tués en toute impunité en 2009.
Un grand nombre de journalistes ont été tués en toute impunité en 2009.
via CPJ

Dans une analyse des journalistes tués dans le monde en 2009, les membres de l’IFEX rapportent que la plupart d’entre eux ont été assassinés dans leur propre pays. Ce sont les journalistes locaux qui paient le prix le plus lourd pour informer le monde des guerres, des élections, de la corruption et de la censure, ou encore de la destruction de l’environnement. Dans leurs rapports de fin d’année, les membres de l’IFEX mettent en lumière la façon dont les journalistes sont visés à cause des guerres, de l’impunité et des élections. 

Dans son bilan de 2009 intitulé « Guerres et élections contestées : sujets les plus dangereux pour les journalistes », Reporters sans frontières (RSF) recense une augmentation de 26 pour 100 du nombre des journalistes tués par rapport à 2008 - ce nombre en effet est passé de 60 à 76. Le groupe cite le massacre de 31 journalistes aux Philippines, survenu en période électorale, et la rafle brutale de journalistes et de blogueurs iraniens, les arrestations et les condamnations dans le sillage d’élections contestées, comme les événements les plus « dramatiques » de 2009. 

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) recense au moins 68 journalistes tués en 2009 - le nombre annuel le plus élevé jamais recensé par le CPJ - conséquence de tendances violentes à long terme. « La plupart des victimes ont été des reporters locaux qui couvraient la nouvelle dans leur propre communauté. Les auteurs présumaient, d’après les précédents, qu’ils ne seraient jamais châtiés. Que les tueries aient lieu en Irak ou aux Philippines, en Russie ou au Mexique, changer ce postulat constitue la clé pour réduire le nombre des morts. » Aux Philippines, le gouvernement laisse faire la violence politique contre les journalistes; celle-ci « est devenue un trait culturel », dit le CPJ. 

Un grand nombre des pays les plus agressifs à l’égard de la liberté de la presse ont des antécédents d’impunité, dit le CPJ. Trois journalistes ont été tués en Russie, dont Abdulmalik Akhmedilov, un rédacteur du Daghestani qui critiquait sévèrement les responsables du gouvernement parce qu’ils réduisent au silence la dissidence religieuse et politique. Au Sri Lanka, le rédacteur Lasantha Wickrematunge, connu pour ses reportages critiques sur le gouvernement, a été battu à mort à coups de barre de fer et de bâton. 

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) est arrivée au total de 137 journalistes et travailleurs des médias tués en 2009 - 113 d’entre eux dans des attentats ciblés. La liste de la FIJ est coordonnée avec l’International News Safety Institute (INSI) et inclut 24 décès accidentels, contre 109 homicides en 2008. Elle inclut en outre tous les employés des médias morts au travail. L’année s’est terminée par une « flambée de meurtres dans les médias », dit la FIJ; un bilan affreux qui devrait pousser les gouvernements à en faire plus pour protéger les journalistes. 

Les autorités iraniennes ont été submergées par l’opposition aux élections de juin et ont réagi avec brutalité en arrêtant des journalistes. « Cette vague de violence augure mal de l’année 2010, au cours de laquelle des élections clés auront lieu, notamment en Côte d’Ivoire, au Sri Lanka, en Birmanie, en Irak ou encore dans les Territoires palestiniens », dit RSF. La violence électorale contre les journalistes s’est aussi déchaînée en Tunisie et au Honduras, rapportent les Journalistes canadiens pour la liberté d’expression (CJFE) dans sa revue de fin d’année. 

Pour la première fois, RSF a recensé en 2009 les journalistes contraints de prendre le chemin de l’exil, dont le nombre s’établit à 160 environ. Les chiffres sont particulièrement troublants en Iran et en Somalie, où plus de 50 journalistes ont fui chacun de ces deux pays, ainsi qu’au Sri Lanka, que 29 journalistes ont quitté. Les régimes répressifs, dit RSF, comprennent qu’en « poussant les journalistes à l’exil », ils peuvent réduire les vues pluralistes et la critique des politiques gouvernementales. 

Le Syndicat national des journalistes somaliens (National Union of Somali Journalists, NUSOJ) relate en détail une année épouvantable dans son rapport de fin d’année, « War on Journalism in Somalia: Death, Displacement and Desolation » (Guerre contre le journalisme en Somalie : Mort, déplacements et désolation). Sept des neuf journalistes tués en 2009 ont été assassinés à Mogadiscio. Le rapport ajoute qu’un grand nombre des tueurs sont connus, mais la culture d’impunité, dans l’anarchie la plus totale, a exacerbé la crise contre les médias. 

Le rapport documente 9 décès survenus dans les médias, 12 journalistes blessés, l’arrestation de 15 travailleurs des médias, des descentes contre les médias et des menaces de mort qui ont forcé de nombreux journalistes à fuir le pays. Les journalistes indépendants et crédibles doivent choisir entre passer leur vie en exil et courir le risque d’être assassinés s’ils poursuivent leur travail. 
D’après RSF, au moins 167 journalistes étaient en prison dans le monde à la fin de 2009. L’Érythrée compte le plus grand nombre de journalistes derrière les barreaux en Afrique, avec 32 détenus. Au moins un journaliste est agressé ou arrêté chaque jour au Moyen-Orient. Le nombre des agressions physiques et des menaces s’est accru du tiers à l’échelle mondiale. Les Amériques ont connu le nombre le plus élevé d’agressions et de menaces. En Asie, le Pakistan, le Sri Lanka et le Népal ont aussi recensé un nombre élevé de violations. Les enlèvements se sont multipliés, surtout en Afghanistan, en Somalie et au Mexique. De plus, le nombre des affaires de censure s’est élevé à près de 570 cas de journaux, de stations de radio ou de télévision fermés à travers le monde. 

La dissidence s’exprime de plus en plus sur Internet, rapporte RSF, et celui-ci est devenu dans plusieurs pays un puissant outil dans les campagnes pour la démocratie. En conséquence, le blocage de sites web et la surveillance en ligne s’accroissent, l’Arabie saoudite, la Chine, l’Iran, l’Ouzbékistan, la Thaïlande, la Tunisie et le Viêt-nam figurant parmi les pires délinquants. RSF signale l’incarcération de plus de 100 blogueurs et cyberdissidents à travers le monde parce qu’ils affichent leurs opinions en ligne. Deux blogueurs azerbaïdjanais ont été jetés en prison pour avoir monté une vidéo dans laquelle ils se moquaient de l’élite politique. Le nombre des pays touchés par la censure en ligne a doublé, dit RSF. 

Le Réseau arabe d’information sur les droits de la personne (Arab Network for Human Rights Information, ANHRI) a rendu publique une mise à jour régionale de fin d’année, dans laquelle il documente la répression de la liberté de l’Internet dans 20 pays arabes. Le rapport, « One Social Network, With a Rebellious Message » (Un réseau social avec un message rebelle) décrit en détail comment les gouvernements bloquent et censurent l’Internet et limitent la dissidence au moyen de l’enlèvement, de l’arrestation et de la torture de ceux qui critiquent en ligne. Mais le rapport décrit aussi l’Internet comme un outil qu’on ne peut pas arrêter dans la lutte contre la répression. Le rapport examine comment les blogues, les sites Facebook et Twitter et YouTube servent à lutter en faveur de la libre expression et mettent à nu la corruption dans le monde arabe. 

Dans la région arabe, on compte 58 millions d’usagers de l’Internet, 150 000 blogues actifs et 12 millions d’utilisateurs de Facebook, indique l’ANHRI. L’Égypte compte 15 millions d’usagers de l’Internet et réprime aussi très fortement les militants sur Internet. L’Arabie saoudite et la Tunisie se classent comme les surveillants de l’Internet les plus oppressifs. 

Ailleurs dans le monde, le rapport de fin d’année d’ARTICLE 19 signale que la liberté d’expression est en « retrait » en Europe. En Italie, 10 journalistes ont été placés sous protection policière pour avoir couvert les activités de la mafia. Le premier ministre Silvio Berlusconi a affirmé publiquement qu’il « étranglerait » toute personne qui couvrirait les activités de la mafia parce que cela donnait une image négative de l’Italie. En Espagne, des journalistes ont été attaqués par des militants basques. En Finlande, un journaliste a reçu de la police l’ordre de cesser de couvrir une manifestation; il a été retiré violemment de celle-ci et détenu pendant 18 heures. Le rapport inclut des exemples de l’effet peu rassurant qu’ont pour la libre expression les lois pénales en matière de diffamation, les répercussions des lois antiterroristes sur la liberté de parole, et la violation du droit des journalistes à protéger leurs sources. 


http://www.ifex.org/ 
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 23:02

Nostradamus, un prophète juif


Un peu de détente en ce début d'année !

Par ARIé
http://www.geopolitiquebiblique.com/


Michel de Nostredame, dit Nostradamus, tant du côté paternel (Nostredame, Sainte-Marie, Vital) que du côté maternel (Saint-Rémy et Tourrel), descend d’une lignée de juifs provençaux convertis au catholicisme au XV siècle. Il est intéressant de constater que les armoiries de la famille sont composées d’une roue brisée qui rappelle la rouelle que les juifs devaient porter en signe distinctif sur leurs habits, associée à la devise SOLI DEO, qui renvoie ni plus ni moins sur,
Hachém E’had, D. est un, le crédo universel et intemporel juif.

La cabale, dans son acceptation actuelle, est née dans le sud-ouest de la France, à la fin du XII e siècle. La Provence, et plus spécifiquement le Languedoc-Roussillon a été pendant des siècles la région d’Europe la plus hospitalière pour les juifs. De là elle a émigré en Espagne, puis à Safed en Haut-Galilée. Abraham Ben David de Posquières (aujourd’hui Vauvert dans le Gard), son fils Isaac dit l’Aveugle, que certains considèrent comme le premier véritable cabaliste, les Sages de la ville de Lunel ont précédé Moïse de Léon, compilateur du Zohar.

Une chose est claire, Nostradamus connaissait la Cabale et réfléchissait selon le calendrier hébraïque. Dans une lettre à son ami, César, Nostradamus écrit que « plusieurs volumes qui ont été cachés par longs siècles me sont été manifestés. » Il est probable qu’il s’agit du Sefer Ha Yétsira, du Bahir et du Zohar. Tous ces ouvrages circulaient en Provence depuis au moins deux siècles. Ils ont été étudiés par les ancêtres juifs de Nostradamus, et ce n’est pas parce qu’ils se sont convertis au christianisme qu’ils ont cessé de les étudier.

Petite démonstration à l’appui de ce que j’avance.

Il est rapporté dans le Talmud et le Zohar que le monde connaîtra trois périodes: 2000 de Tohu ou de Balagan, que l’on pourrait traduire par « chaos ou désordre », qui précédent 2000 ans de Torah, qui seront suivis par 2000 ans de temps messianiques; sachant que ces temps messianiques sont variables à cause des fautes commises par Israël. Si l’on additionne le tout on trouve 6000 ans. Chiffre théorique ou chiffre exact, je l’ignore, mais l’herméneutisme cabalistique renvoie toujours sur cette durée magique. Au delà c’est l’inconnu.

Et voilà que Michel de Nostredame, dans une lettre à César, écrit qu’il a composé ses « quatrains astronomiques de prophéties », jusqu’en l’an 3797. Autrement dit que ses prédictions ne vont pas au delà de cette date.

Dans une autre lettre, Nostradamus fournit la date précise du début de ses prédictions, soit le 14 Mars 1557, en précisant qu’il s’agit du grand nombre Septième, à savoir celui qui suit le Sixième millénaire.

Entre l’an 1557 et 3797 s’écoulent 2240 ans, qui suivent la naissance de Jésus. Or l’an 2240 de l’ère vulgaire correspond exactement à l’an 6000 du calendrier hébraïque. Je vous ai reporté quelque part qu’il était important de retenir le chiffre de 3760 qui permet de passer d’un calendrier à l’autre.

Donc, les prédictions de Nostradamus, sur lesquelles je ne me prononcerai pas, sont fondées sur la croyance que le monde durera 6000 ans, comme l’indiquent tous les Textes juifs. Est-ce que ça donne plus ou moins de poids à ses prédictions ? A vous de juger.

Nostredame nous explique l’origine et la nature de ses visions prophétiques.

D’abord il se réfère à une tradition familiale: « mon naturel instinct m’a donné par mes aïeux ». « la parole héréditaire de l’occulte prédiction ». Manifestement il reconnaît devoir ses dons à son ascendance juive. Par ailleurs, il précise que ses visions ne surviennent que la nuit: « par continuelles vigilations nocturnes », ce qui l’apparente aux prophètes de l’Ancien Testament, qui recevaient le message divin dans leur sommeil. Michel de Nostredame confesse que tout vient de D. « à qui il rend grâce, louange, honneur et louange éternelle », et précise, qu’il ne s’agit en aucune sorte de divination ou de lecture astrale (d’ailleurs il n’a que du mépris pour les astrologues) et introduit un concept fondamentalement juif: « tellement que voyant comme dans un miroir ardent… comme par vision obnubilée ». Il s’agit du miroir Espeklira. Le Talmud précise qu’il y a deux sortes de prophètes: Moïse d’une part qui voyait dans un miroir transparent, et tous les autres qui contemplent la divinité dans un miroir obscur (Talmud Yebamot 49 b et Soukka 45b). Enfin il déconseille à son fils de suivre son chemin: « je te supplie que jamais tu ne veuille employer ton entendement à telles rêveries et vanités qui sèchent le corps, et mettent à perdition l’âme, donnant trouble au faible sens ». Le don de prophétie n’est pas forcément héréditaire; on l’a ou on ne l’a pas.

Il est amusant de remarquer que les visions prophétiques de Nostradamus ont été associées par la suite, par des sots, à des manifestations d’épilepsie, ce qui le place en bonne compagnie, puisqu’on a dit de même pour le prophète Ezéchiel.

Comme Maïmonide et d’autres médecins juifs fameux, le jeune Nostredame était avant tout un herboriste pharmacien de génie; il aurait mis au point un remède efficace contre la peste. Sa connaissance des plantes qui guérissent et soulagent lui aurait été transmise par un arrière grand père maternel. Voulant malgré tout devenir médecin, il s’inscrit à la faculté de Montpellier et, se fait mettre à la porte en moins d’un an, parce qu’il continue son business parallèle de vente de plantes médicinales; inacceptable pour la Faculté, où les choses du commerce étaient bannies. Comme quoi rien n’a changé dans les Universités françaises rétrogrades et fermées à la recherche, depuis 5 siècles.

Nostredame a conquis sa notoriété, de son vivant, par ses dons médicaux, et dans sa mort, par ses Quatrains prophétiques.

Mon article sur la signification d’Obama en persan, où j’évoquais une prédiction de Nostradamus sur un grand pape noir annonciateur de l’Apocalypse a fait bondir les sceptiques et les rieurs. Comme quoi lorsqu’on annonce une prédiction faite par le prophète Elie ou un visionnaire islamique de renom, cela paraît normal, mais si Nostradamus dit à peu près la même chose, il s’agit d’une escroquerie. Le vrai problème est que malgré l’immense littérature qu’ont engendré ses Quatrains, aucun exégète sérieux –  je veux parler de quelqu’un de la stature d’Onkélos – ne s’est penché sur ses prédictions, en tentant de les décoder avec les « outils bibliques ». Il m’a semblé donc utile de tenter de démontrer que Michel de Nostredame, malgré la conversion de ses aïeux, fonctionne avec une méthode et des principes typiquement juifs. L’Inquisition qui lui a cherché des noises à un moment de sa vie ne s’est pas trompée.

Si vous souhaitez en savoir d’avantage, reportez vous au site de Robert Benazra: cura.free.fr, qui m’a été d’une grande utilité. On y trouve en particulier un arbre généalogiste fort bien fait.

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 15:58

Situons un peu le contexte !





St Sylvestre


Le long règne de l’empereur Constantin correspond à la mise en place du christianisme comme religion d’Etat. Le début de son règne est marqué par la volonté de faire cesser les persécutions contre les chrétiens. D’où un édit de tolérance qui proffite également aux Juifs. La seconde phase de son règne, après sa conversion au christianisme, est marquée par l’influence de l’Eglise sur la politique, et la mise en place des premiers éléments de législation chrétienne antijuive. 

Sylvestre

Fichier:Head Constantine Musei Capitolini MC1072.jpg
Constantin

Tolérance de début de règne 

Au commencement du règne de Constantin, les Judéens de l’empire romain pouvaient pratiquer leur religion en toute liberté. Cet empereur avait, en effet, pris les mesures nécessaires, avant qu’il ne fût chrétien, pour mettre fin aux persécutions religieuses dans son État, et il avait promulgué une sorte d’édit de tolérance par lequel il reconnaissait à chacun le droit d’observer le culte qui lui plairait. Les Judéens profitèrent naturellement de cette tolérance, leurs patriarches, leurs anciens, les chefs des écoles et des synagogues jouissaient des mêmes droits que les ecclésiastiques chrétiens et les prêtres païens. Il fut établi que les Judéens qui se consacrent à l’étude de la Loi ou à l’enseignement, les patriarches, les anciens et tous les fonctionnaires religieux seraient exemptés de la charge des fonctions municipales et autres emplois de ce genre. On appliqua aux Judéens des lois analogues à celles qui régissaient les prêtres romains et les évêques chrétiens, et on reconnut en Judée le patriarche comme chef de toutes les communautés juives de l’empire romain. 

Premières mesures antijuives 

Constantin ne persista pas longtemps dans ces sentiments de justice. A mesure que l’influence chrétienne s’emparait plus complètement de son esprit, il se montrait plus hostile envers les Juifs, pour lesquels le christianisme éprouvait une aversion violente. Hosius, évêque d’Espagne,
Sylvestre, évêque de Rome, Paul, devenu plus tard évêque de Constantinople, la nouvelle capitale des Romains, et Eusèbe, l’historien ecclésiastique, ne cessaient d’attiser la haine contre les Juifs, ils les appelaient une secte dangereuse, perverse et sacrilège (feratis, nefaria secta), qu’on devrait exterminer. Défense fût de nouveau faite, à cette époque, aux Juifs d’accueillir des prosélytes ; convertisseurs et convertis furent menacés de châtiments rigoureux (315). Pour les chrétiens, au contraire, l’État encouragea de son appui le développement de l’esprit de prosélytisme, il interdit sévèrement aux Juifs de punir ceux d’entre eux qui manifesteraient le désir d’embrasser la religion chrétienne. Ceux qui se permettront de maltraiter les renégats à coups de pierre ou de toute autre façon seront livrés aux flammes, eux et leurs complices. L’Église s’efforça d’attirer les Juifs à sa doctrine en imposant de lourdes charges à ceux qui restaient fermes dans leurs croyances et en assurant aux apostats des avantages considérables. Pourquoi vous faites-vous tuer pour votre Dieu ? Voyez de combien de malheurs et de douloureuses épreuves il vous accable ! Venez à nous, nous vous nommerons ducs, gouverneurs et généraux. Des Juifs sans honneur et sans conscience se laissaient séduire par ces promesses, et acceptaient le baptême. L’impie Rome ou le fils de ta mère cherche à faire trébucher les fidèles, tel était le texte que les prédicateurs développaient fréquemment à cette époque dans les synagogues. Sur l’ordre de Constantin, les Juifs perdirent leurs privilèges ; cet empereur décréta qu’à l’exception de deux on trois dignitaires, ils seraient tous soumis aux charges municipales. 

Le concile de Nicée 

Ce fut à cette époque qu’on vit, pour la première fois, ce spectacle de plusieurs centaines d’évêques et d’anciens réunis à Nicée sous la présidence de l’empereur. Cette assemblée, qui devait être, en quelque sorte, la constatation matérielle du triomphe des chrétiens, rie servit qu’à faire ressortir leur faiblesse et leurs dissensions intestines. Car, au moment où le christianisme se présentait pour la première fois dans l’éclat de sa puissance temporelle et spirituelle, toute trace de son essence primitive avait disparu, il ne connaissait plus ai la doctrine essénienne de l’humilité, de la fraternité et du communisme, ni la moralité austère et les sentiments élevés des pauliniens, ni l’amour de l’étude et des recherches critiques des écoles alexandrines. Des controverses stériles, telles que la discussion sur l’identité de Christ le fils avec Dieu le père, allaient occuper dès lors une place prépondérante dans l’histoire de l’Église. Le concile de Nicée rompit le dernier lien qui rattachait encore la nouvelle religion au judaïsme en adoptant pour la célébration de la Pâque chrétienne, observée le plus souvent à la même époque que la fête de Péssah, c’est-à-dire au jour fixé par le Sanhédrin, une date absolument indépendante du calendrier juif. Il n’est pas convenable que pour la célébration de cette fête sacrée nous suivions l’usage des Juifs. — Maintenant, nous n’avons plus rien de commun avec la nation détestée des Juifs, notre Sauveur nous a tracé une autre voie. — Il serait cependant bien pénible que les Juifs pussent se vanter que sans leur enseignement (leur calendrier) nous ne serions pas en état de célébrer la Pâque. Ces dernières paroles sont mises dans la bouche de l’empereur Constantin, et si lui-même ne les a pas proférées, elles n’en reflètent pas moins le sentiment qui inspirera dorénavant la conduite de l’Église envers les Juifs. 

Constantin, conseillé sans doute par les évêques qui vivaient à sa cour, renouvela contre les Juifs le décret d’Adrien qui leur interdisait l’entrée de Jérusalem ; c’est seulement le jour anniversaire de la destruction du temple et contre le payement d’une somme d’argent qu’ils pouvaient dorénavant aller pleurer, au milieu des ruines du sanctuaire, sur la chute de la ville sainte. Il est très difficile d’admettre, comme l’affirme une légende chrétienne, que cette défense fut promulguée à la suite d’une tentative que firent les Juifs pour reconquérir Jérusalem. Constantin remit également en vigueur une ancienne loi qui défendait aux Juifs de circoncire leurs esclaves. Mais, d’un autre côté, il les protégea par un édit contre les injures et les mauvais traitements des renégats juifs qui s’arrogeaient le droit d’outrager leurs anciens coreligionnaires. Un de ces apostats, Joseph, semble avoir fait beaucoup de mal aux Juifs de la Palestine. Assesseur du patriarche au sanhédrin de Tibériade, il fut délégué dans les communautés de la Cilicie. Là, il se lia avec un évêque, qui lui lit lire le Nouveau Testament. Les Judéens de la Cilicie conçurent des soupçons sur son orthodoxie, et comme ses manières autoritaires et sa sévérité excessive envers les instituteurs et les chefs religieux lui avaient aliéné beaucoup d’esprits, quelques-uns de ses ennemis pénétrèrent un jour à l’improviste dans sa demeure et le surprirent lisant les évangiles. On raconte que, dans leur colère, ils le jetèrent dans le Cydnus, d’où il aurait été sauvé par miracle. Quand il se vit démasqué, il se convertit au christianisme, et, sur les instances de quelques évêques influents, Constantin l’éleva à la dignité de comes et le plaça ainsi au-dessus de la juridiction des tribunaux. Il paraît avoir profité de ce privilège pour faire endurer aux Juifs toutes sortes de vexations. L’empereur l’autorisa également à construire des églises en Galilée, et notamment à Tibériade, à Sépphoris, à Nazareth, et à Capharnaüm. Joseph affirme qu’il a réellement élevé des églises dans ces diverses villes; c’est une pure fanfaronnade. à quoi auraient-elles servi ? Lui-même raconte qu’il a’y avait pas de chrétiens dans cette région, parce que les Judéens ne les y toi& raient pas. En réalité, il essaya seulement d’organiser à Tibériade une sorte de chapelle dans un édifice qui datait de l’empereur Adrien et qui faisait partie du domaine impérial, mais sa tentative rencontra, paraît-il, tant de difficultés de la part des Judéens, qu’il fut obligé de quitter la région et de s’établir à Scythopolis (Betsan). 


Henri Graetz TROISIÈME PÉRIODE — LA DISPERSION Première époque — Le recueillement après la chute Chapitre VIII — Le patriarcat de Gamaliel IV et de Juda III — (280-320)
Source : http://www.histoiredesjuifs.com/


Sylvestre 1er - Son idendité - ses oeuvres

Sylvestre Ier (ou Silvestre) ou saint Sylvestre fut le 33e pape de 314 à 335, pendant le règne de l'empereur Constantin Ier, qui instaura la tolérance du christianisme au sein de l'Empire romain.

Sylvestre est l'un des premiers saints canoniséssans avoir subi le martyre. Il est fêté le31 décembre

c'est sous son pontificat que l'autorité de l'Église fut établie et que furent construits les premiers monuments chrétiens : l'église du 
Saint-Sépulcre à Jérusalem,  entre autres, et remise à l'ordre du jour des lois de l'empereur Adrien interdisant à tous juifs d'habiter Jérusalem.....
C'est sous son pontificat que la haine des juifs commença à être attisée et ne cessa de l'être tout le temps de l'histoire de la chrétienté.



Allez champagne !!!!


aaa




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