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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 07:42
ET BON COURAGE !!!

 
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 17:52
C’est une parfaite simulation de ce qui arrive dans les vraies démocraties! Iran-Resist

Alors que nos médias nous bassinent avec le prétendu “tournant historique entre l’Islam et l’Occident” suite au soi-disant “discours historique” du Pleurnicheur en chef au Caire il y a une semaine et la toute récente défaite du Hezbollah au Liban …

Et que, pour la 7e fois depuis la Révolution islamique de Khomenei, les mollahs sont en train de nous rejouer leur version de la démocratie Potemkine …

Petit conseil à ceux qui risqueraient de s’enthousiasmer un peu vite: jetez un œil sur les analyses, généralement plutôt bien informées, du groupe d’opposants iraniens Iran-Resist qui prédisent depuis des semaines voire des mois la réélection largement annoncée (taux de participation compris!) du rayeur de carte lui-même.

Et ce tout simplement parce que les mollahs ont besoin de son pouvoir de nuisance tant qu’ils n’obtiendront pas la reconnaissance par les Etats-Unis de leur rôle régional (et en fait leur assurance-vie sous la forme de leur réseau d’affidés terroristes du Hezbollah comme du Hamas).

Mais aussi tout simplement, comme le confirme un jounaliste du Telegraph Con Coughlin, parce que les candidats ont été choisis à l’avance par les mollahs eux-mêmes pour donner le change et donner corps à la sempiternelle fiction d’une opposition durs-modérés.

Le prétendu opposant le mieux placé de l’actuel président (un certain Rezai) étant ainsi par exemple parfaitement inéligible puisque sous mandat d’Interpol pour un attentat antijuif en Argentine … 

Iran-Resist
10.06.2009

Pour obtenir une reconnaissance de son rôle régional, Téhéran doit maintenir en état son programme nucléaire et refuser le dialogue proposé par Obama. Pour le faire, il va mettre en scène la victoire démocratique d’Ahmadinejad qui incarne ce refus de compromis. Tout porte à croire qu’il a déjà trouvé le moyen pour poursuivre durablement cette politique sans entrer en conflit avec sa prétention d’être un régime démocratique pluraliste. 

La presse iranienne est remplie de rumeurs sur les candidats. Dans les dernières 24 heures, on a ainsi évoqué « une possible alliance de dernière minute entre les modérés pour battre Ahmadinejad ».

On a aussi parlé de l’« achat massif du dernier numéro du Journal Iran par les partisans de Moussavi » car le numéro contenait un article du président de la Banque Centrale Iranienne qui traitait le candidat réformateur de menteur !

Les réformateurs seraient au désespoir : cet article les aurait achevés alors que les sondages les donnaient déjà perdants aussi bien dans les grandes villes qu’en province ou les villages. On parle de « négociations entre des candidats même des bords opposés » ! Rezaï, « le conservateur », « serait sur le point de s’approcher des modérés conservateurs pour résister au Tsunami d’Ahmadinejad » prédit par Tajzadeh, l’un des analystes les plus brillants du camp des modérés !

La victoire démocratique d’Ahmadinejad semble acquise. Ces rumeurs sont fabriquées pour le suggérer. Mais elles contiennent un autre message plus important que cette victoire programmée : en fait, ces rumeurs parlent surtout d’une future cuisante défaite des modérés, battus parce que divisés et incapables de surmonter leur division.

C’est le scénario en or pour éliminer rapidement et pour un certain temps toute opposition à Ahmadinejad afin qu’il donne du fil à retordre à Obama.

L’opposition modérée sera en convalescence: occupée à se reconstruire, à redéfinir ses priorités, présente, mais hors-jeu… C’est une parfaite simulation de ce qui arrive dans les vraies démocraties !

De plus, Téhéran pourra profiter de cette soi-disant reconstruction pour introduire des futurs dirigeants inconnus et incernables pour bouleverser les schémas établis et surprendre ses adversaires. Il s’agit vraiment d’un scénario en or…

 A SUIVRE

Source : http://jcdurbant.wordpress.com
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 17:05

 



 

Election ou référendum ? La campagne pour la présidentielle en Iran s'est achevée par des attaques d'une violence inouïe du président sortant, le fondamentaliste Mahmoud Ahmadinejad à l'encontre de ses trois opposants, Mir Hussein Moussavi et Mehdi Karoubi, soutenus par les réformateurs, et le conservateur Mohsen Rezaï. Des attaques telles, que, lorsqu'ils se rendront aux urnes, vendredi 12 juin, les électeurs se verront pratiquement confrontés à un unique choix : pour ou contre un nouveau mandat de M. Ahmadinejad.



Candidats. Les quatre en lice (Mahmoud Ahmadinejad, Mohsen Rezaï, Mehdi Karoubi, Mir Hussein Moussavi) ont été sélectionnés parmi les 475 inscrits (dont 42 femmes) par le Conseil des gardiens (6 religieux, 6 juristes) avant d'être admis à se présenter.

Vote. Pour gagner, il faut 50 % des suffrages plus 1 voix au premier tour, le 12 juin. Sinon, un second tour est prévu le 19 juin. Les Iraniens de plus de 18 ans sont appelés à voter, soit 46,2 millions d'habitants sur 70 millions. La seule élection à deux tours a eu lieu en 2005 et elle a été gagnée par M. Ahmadinejad, succédant au réformateur M. Khatami.

Président. Il a droit à deux mandats de quatre ans. Chef du gouvernement, il définit la politique économique, les grandes lignes de la diplomatie et, à la tête du Conseil national de sécurité, contrôle les forces armées et les services de renseignement. Il nomme le chef de la télé d'Etat. Il est sous l'autorité du Guide suprême, Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur les dossiers sensibles, tel le nucléaire.

Campagne. La campagne 2009 a été marquée par des innovations : l'apparition des épouses de candidats (Mmes Moussavi et Karoubi) au côté de leur mari, la multiplication des débats télévisés en direct (6) et l'utilisation des SMS.


Mahmoud Ahmadinejad, le 10 juin 2009 à Téhéran.

Pour ou contre quatre années supplémentaires de ce retour artificiel à l'esprit des premiers temps de la République islamique, voulu par M. Ahmadinejad, lorsque l'Iran, au sortir de la révolution de 1979 jouait les citadelles assiégées, seul contre tous, et tentait d'exporter sa révolution ? Pour ou contre quatre nouvelles années de confrontation avec l'Occident, à l'heure où le nouveau président américain,Barack Obama, tend enfin la main après trente ans de rupture entre les deux pays ?

Pour ou contre ce populisme économique qui a vu gaspiller les pétrodollars et laisse le pays avec l'angoisse d'une inflation à plus de 23 % et d'un chômage officiel à 10 %, tandis que la société iranienne, toujours plus évoluée, se voit toujours plus brimée ?

Pour ou contre, enfin, cet extrémisme verbal qui, de la négation de l'Holocauste au refus de négociations claires sur un dossier nucléaire soupçonné de comporter un volet militaire, a mis l'Iran au ban des nations, lui a valu trois séries de sanctions internationales et lui a interdit d'exercer les responsabilités de la puissance régionale qu'il est dans les faits ?

A tout cela, la rue, dans la plupart des grandes villes, semble répondre "non". Même si c'est un "non" si bruyant et désordonné que l'on a du mal à en mesurer la profondeur. Mercredi soir 10 juin, des millions d'Iraniens ont boycotté la dernière apparition à la télévision d'Etat du président, qui a traité plus de quarante fois en vingt minutes ses adversaires de "menteurs".

Beaucoup avaient préféré manifester, avec des concerts de klaxons dans le centre de Téhéran, Mashad, Ispahan... Les autres candidats, dont le temps de parole était infime par rapport à celui accordé à M. Ahmadinejad, n'avaient même pas accepté de participer.

Les intellectuels, les artistes, les féministes, des mollahs progressistes, des révolutionnaires de la première heure qui se sentent trahis par l'évolution de l'Iran et bon nombre de ces étudiants que l'on disait apolitiques et désespérés par la politique se sont mobilisés et leur réponse est, là aussi : "Non."

La République islamique peut-elle radicalement changer ? Absolument pas, disent les analystes. Les rivaux de M. Ahmadinejad sont tous des fils fidèles de la révolution qui ont servi la République : M. Moussavi comme premier ministre ; M. Karoubi, président du Parlement ; M. Rezaï, chef des Gardiens de la révolution. Leur nationalisme sans faille ne leur fera pas renoncer au nucléaire civil, mais tous ont compris que cette élection est cruciale. Une chance pour l'Iran d'assumer ses responsabilités et de sortir de l'impasse. Tous sont partisans d'une "détente" et d'un dialogue avec l'Occident.

Tous, surtout MM. Moussavi et Karoubi, qui veulent être - un peu plus - à l'écoute de la société. Et sans conteste, M. Moussavi, qui tente un "pont" entre les fondamentalistes déçus par M. Ahmadinejad et les réformateurs, serait le plus à même de créer l'union nationale, nécessaire à un nouveau départ.

Mais que répondront, vendredi, les Gardiens de la révolution, devenus, comme dans l'ancienne URSS, le "conglomérat industrialo-militaire" qui tient le pays et ont été choyés ces dernières quatre années ? Que diront les miliciens bassidjis promus socialement sous M. Ahmadinejad ? Et les paysans pauvres qui, faute de mieux, ont eu de l'argent directement de ce président "fils du peuple" comme eux, lorsqu'il emmenait son gouvernement siéger en province ?

Sans parler de ces réseaux de services secrets et cet entrelacs puissant de contacts et d'intérêts au plus haut de l'Etat tissés par M. Ahmadinejad. Une question qui n'est pas anodine puisque, devant les mises en garde des autres candidats, le ministère de l'intérieur a précisé, mercredi, que l'élection se tiendrait "dans la plus grande transparence". Et que les diverses milices, mises en cause dans l'élection de 2005, seraient tenues à l'écart.

Et surtout que fera le Guide suprême, Ali Khamenei, "neutre" en apparence mais jusqu'ici derrière M. Ahmadinejad ? Là, quelque chose a peut-être bougé. S'il est vrai que M. Ahmadinejad a eu "carte blanche" pour s'imposer au premier tour (sa meilleure chance), peut-être a-t-il franchi la ligne rouge au sein même du sérail iranien. En accusant dans un débat télévisé l'un de ses prédécesseurs à la présidence, le pragmatique Ali Akbar Hachémi Rafsandjani, de"corruption" et d'avoir bradé le pays à l'Occident, il a mis à nu les rivalités internes au plus haut de l'Etat. Un tabou.

Non que les Iraniens se fassent trop d'illusions sur leurs dirigeants, leurs fortunes ou leurs ambitions, mais jamais cela n'était arrivé sur la place publique. M. Rafsandjani a écrit une lettre ouverte au Guide - fait rarissime - après s'être vu refuser un droit de réponse à la télévision d'Etat, demandant "réparation". La lettre publiée par les journaux est explicite : il y est question de "pacte rompu", de "déviation" et elle s'achève par une mise en demeure. Si la plus haute autorité de la République islamique "ne peut pas ou ne veut pas" remédier à cela, "comment se sentir encore lié au système" en place ?

Un épisode que beaucoup ont interprété comme une tentative en sous-main de la part du Guide, à l'occasion de l'élection, pour renforcer son pouvoir, en discréditant M. Rafsandjani qui occupe le poste stratégique de président de l'Assemblée des experts. Assemblée qui désigne le Guide, contrôle ses actions et peut le démettre.

L'impair de M. Ahmadinejad, qui en a trop fait, a mis le Guide en porte-à-faux, déclenché peut-être un tsunami souterrain dans les équilibres fragiles du pouvoir au moment où la République islamique aurait le plus besoin d'unité. Y aura-t-il une sanction ? Réponse là aussi le 12 juin.



Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé ses rivaux réformistes aux élections présidentielles iraniennes d'entretenir des liens avec des "organismes sionistes". Le tyran iranien a énuméré dans un discours télévisé les accomplissements de son gouvernement et accusé ses rivaux de présenter des informations mensongères sur l'économie du pays. "Pourquoi utilisez-vous ces fausses données pour me faire passer pour un menteur ? Quel intérêt y a-t-il à faire cela ?", a demandé Ahmadinejad, accusant ses rivaux de falsification de documents.

Actu.co.il 
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 06:15

Le Hezbollah prévoyait de s‘attaquer à une ambassade d’Israël

[Mercredi 06/10/2009 17:05]

 

Une ambassade d’Israël située en Afrique a reçu des informations selon lesquelles le Hezbollah prévoyait de faire sauter l’immeuble sur ses occupants. Le nom du pays en question n’a pas été révélé, mais l’on sait qu’il s’agit d’un grand pays. Le vice-Premier ministre, Silvan Shalom, a déclaré « qu’en raison de la défaite du Hezbollah aux élections libanaises, l’organisation terroriste serait davantage tentée de relâcher la retenue qu’elle a observée depuis la Deuxième Guerre du Liban ». Un regain de tension à la frontière nord d’Israël ou la perpétration d’attentats spectaculaires à travers le monde seraient pour Hassan Nasrallah un moyen de montrer « qu’il est toujours là et qu’il contrôle la situation malgré sa défaite électorale ».

Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, s’est félicité « de la manière démocratique dans laquelle se sont déroulées ces élections ». Dans un télégramme envoyé au président libanais Michel Sleimane, il exprime « son souhait que le futur gouvernement qui sera nommé puisse appliquer les décisions de l’ONU, et notamment la Résolution 1701 », qui prévoit entre autres le désarmement du Hezbollah et la fin de l’approvisionnement du Hezbollah en armes par la Syrie ou l’Iran.

par Shraga Blum
Actu.co.il

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 05:57
NEW YORK

Par AFP, publié le 10/06/2009 à 18:50 - mis à jour le 10/06/2009 à 18:53

     

    NEW YORK - Sept pays clés sont parvenus mercredi à un accord sur un projet de résolution du Conseil de sécurité qui alourdira les sanctions contre la Corée du Nord pour son récent essai nucléaire, l'adoption du texte pouvant intervenir avant la fin de la semaine.

    Photo non datée diffusée par l'agence de presse nord-coréenne le 5 janvier 2009 des tirs d'artillerie en Corée du Nord

    AFP/KCNA/Archives/Kns

    Photo non datée diffusée par l'agence de presse nord-coréenne le 5 janvier 2009 des tirs d'artillerie en Corée du Nord

    Le projet de résolution, mis au point entre les cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), le Japon et la Corée du Sud, a été présenté au nom des "sept" par les Etats-Unis aux autres membres du Conseil au cours d'une réunion plénière mercredi.

    Selon des diplomates, un vote sur le texte pourrait avoir lieu avant la fin de la semaine, peut-être dès jeudi, l'adoption étant pratiquement assurée.

    "Nous avons un texte qui va être introduit devant le Conseil", a déclaré à la presse l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert, avant d'entrer en séance.

    "C'est un très bon texte de notre point de vue (...) qui exprime clairement le désaccord et la condamnation de la communauté internationale sur le comportement de la Corée du Nord, qui prévoit des sanctions", a-t-il ajouté.

    "C'est un régime de contrôle et de surveillance très fort", a souligné l'ambassadeur français, exprimant l'espoir qu'il pourra être voté "le plus possible, certainement avant la fin de la semaine et si possible dès demain" (jeudi).

    Son homologue japonais, Yukio Takasu, a lui aussi espéré que le Conseil "serait en mesure d'agir très rapidement de manière à envoyer d'une voix unanime un message fort et clair" à la Corée du Nord.

     

    Le texte, dont l'AFP a obtenu copie, instaure un système renforcé d'inspections des cargos à destination ou en provenance de Corée du Nord, l'élargissement de l'embargo sur les armes et des sanctions financières.

    Pyongyang est déjà sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité prévues par la résolution 1718, adoptée en octobre 2006 après son premier essai nucléaire.

    Le nouveau texte "condamne dans les termes les plus vifs" le nouvel essai réalisé par Pyongyang le 25 mai "en violation des résolutions du Conseil" dont la 1718, et "exige que la Corée du Nord s'abstienne de tout nouvel essai ou tir de fusée utilisant la technologie des missiles".

    Il exige que Pyongyang "suspende toutes ses activités liées à la technologie des missiles balistiques (...), revienne sur son annonce de retrait du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP)" et réintègre celui-ci "le plus tôt possible".

    Il exige également que la Corée du Nord "abandonne tous ses programmes d'armement nucléaire de manière complète, vérifiable et irréversible".

    Le projet étend l'embargo sur les armes déjà prévu par la résolution 1718 à tous les types d'armes à l'exception des petites armes légères. La 1718 n'interdisait que les importations et exportations d'armements lourds par la Corée du Nord.

    Il appelle tous les Etats à inspecter en haute mer tout navire soupçonné de transporter des armes prohibées à destination ou en provenance de Corée du Nord. Tout Etat qui refuse que ses navires soient inspectés en haute mer devra les dérouter vers un port en vue d'une inspection.

    Le texte appelle également les Etats à interdire la fourniture de services financiers ou le transit par leur territoire de ressources financières qui pourraient contribuer aux activités nucléaires ou balistiques de la Corée du Nord.

    Les "sept" tentaient depuis 16 jours de s'entendre sur les termes de ce projet de résolution.

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    10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 16:38

    ET L'IRAN ET LE PAKISTAN.....

    [Mercredi 06/10/2009 11:45]

     


    Hier, les officiels nord-coréens ont menacé d’effectuer d’autres essais de missiles nucléaires. Les Etats-Unis ont, aussitôt, tenté de les en dissuader. Washington se donne le droit à « une nouvelle réponse » selon les dires de dirigeants américains.

    Le président américain, Barack Obama, a, pour le moment, deux dossiers à gérer. L’Iran et la Corée du Nord. Les deux Etats n’ont ni foi ni loi. Ou au contraire un peu trop. Le régime communiste de Pyongyang et la république islamique de Téhéran font fi des réprimandes des autorités internationales. Ils poursuivent leurs objectifs de « défense nationale » comme ils aiment à le répéter. En quoi cela peut-il déséquilibrer l’échiquier diplomatique international ? Décryptages.

    « Provocations » « la Corée du Nord dépasse les bornes », c’est ce qu’on peut lire sur les manchettes de nos journaux quotidiens. Le monde a beau s’égosiller. Rien n’y fait. Kim Yong Il, le Nord-Coréen et Mahmoud Ahmadinedjad, l’Iranien feront tout pour parvenir à leurs fins. La diplomatie est un gros mot pour ces deux dirigeants. Pourtant c’est la seule voie recherchée par l’administration Obama. L’un des émissaires spéciaux américains, Steven Boswarth, a déclaré cette nuit à New-York « que son pays n’avait aucunement l’intention d’envahir la Corée du Nord, mais de reprendre les discussions multipartites. Pourtant les pays voisins de la démocratie populaire, la Russie, la Chine et la Corée du Sud engagent les Etats-Unis à adopter une position plus claire et plus ferme. A ce propos, la Russie assure avoir reçu des informations quant à la poursuite du programme nucléaire nord-coréen. « Ils tireront de nouveaux missiles », affirme certains officiels de l’armée russe.

    Sur le front iranien, même son de cloche, Mahmoud Ahmadinedjad entend poursuivre son programme de destruction. Il souhaite « offrir la sécurité suffisante au peuple iranien ». Surtout, en pleine campagne électorale, le président de la République islamique ne se laissera pas démonter. Il y a trois semaines, le chef de l’Etat iranien a affirmé « ne pas vouloir discuter avec les grandes puissances sur le dossier du nucléaire » Les Etats-Unis, la France, la Chine et la Russie tentent de convaincre Ahmadinedjad de faire marche arrière. Ils parlent à l’oreille d’un sourd. Le petit homme est sur de son fait. Son but est « de détruire et rayer Israël de la carte. » Pour le moment ses plans fonctionnent à merveille.

    Le monde se doit de réagir. Fini le temps de la Guerre Froide et des deux blocs. L’échiquier des relations internationales pourrait être bouleversé si l’une des deux nations faisaient usage de sa force.

    Les intimidations ont laissé la place aux actes. Deux pays prêts à défier toutes les notions de bon sens. Avec la Corée du Nord et l’Iran, on touche sans doute aux limites de la diplomatie.

    par Jonathan Serero
    Actu.co.il

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    10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 16:26
    Mercredi 10 juin 2009
    http://www.palestine-solidarite.org/jihad_islamique.jpgLe Jihad islamique a ré-annoncé, il y a quelques heures, son rejet à une solution à deux Etats pour régler le conflit palestino-israélien. "Cette soltuion constitue une menace et le président Mahmoud Abbas ne doit pas l'accepter", a déclaré Khaled al-Batsh, chef du Jihad islamique dans la bande de Gaza.
    Le Jihad islamique est un mouvement terroriste palestinien créé par les Frères Musulmans Egyptiens. Il prône la destruction d'Israël et l'établissement d'un Etat palestinien dans dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem et dans tous les terrioires saisis par Israël avant 1948. Par contre, pas un mot sur les territoire passé du côté de la Jordanie. Par ailleurs, ce mouvement terroriste à également fait parvenir dans son message, on communiqué à l'"Ouest" ou il prévient que "l'Islam sera bientôt là pour la rédemption des infideles".

    Source  : http://israel.over-blog.net
    et
    http://jss.over-blog.com/ 


    PETIT RAPPEL : MAIS QUI EST LE DJIHAD ISLAMIQUE !!!


    Organisations palestiniennes : le Jihad Islamique

    dimanche 20 mai 2007, par Franck Olivier


    Le Jihad islamique (en arabe : Harakat al-Jihad al-Islami) est le nom utilisé par un grand nombre de groupes islamistes militants et particulièrement dans les territoires palestiniens. Il regroupe de nombreuses cellules armées qui se revendiquent toutes de l’islam le plus extrême.

    Le Jihad islamique palestinien est considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne. Son objectif officiel est la destruction de l’Etat d’Israël et la création d’un État palestinien islamique sur la totalité du territoire de la Palestine.

    L’idée d’un Jihad islamique palestinien est née en Egypte, en 1979, au sein d’un groupe d’étudiants palestiniens dont Fathi Charaki, Abdelaziz Odeh et Bachir Moussa. Ils prirent pour modèle la Révolution iranienne et les jihadistes égyptiens, ces anciens des Frères Musulmans qui s’étaient détournés de leur organisation mère parce qu’elle refusait de placer la lutte armée au centre de ses objectifs.
    Les Frères Musulmans, qui sont sunnites, reprochaient leur fascination déclarée pour le khomeynisme chiite.

    Expulsé d’Egypte avec son groupe, Charaki s’installa à Gaza en 1980 et écrivit la charte fondatrice du Jihad Islamique Palestinien dont les grandes lignes sont : l’unité du monde islamique face à la civilisation occidentale et la destruction d’Israël. Selon la conception du Jihad Islamique la libération de la Palestine entraînera l’unité du monde islamique et la guerre sainte contre Israël ne serait que le prélude d’une autre guerre sainte beaucoup plus vaste contre l’Occident.

    Charaki et ses fidèles recrutent des hommes à Gaza et lancent des actions terroristes sur le terrain. Les universités et mosquées de Judée-Samarie et de la bande de Gaza servaient alors de centres de recrutement de supporters potentiels à l’organisation. 
    Quand éclate la première Intifada en 1987, les membres du Jihad Islamique sont préparés à la lutte armée contre Israël.

    En août 1988, Charaki et Odeh sont expulsés vers le Liban par les Israéliens. Ils en profitent pour réorganiser le mouvement sur des bases plus internationales avec, entre autres, le soutien de l’Iran. 
    Fathi Charaki est assassiné, sans doute par le Mossad, à Malte en 1995. Sa disparition n’a pas empêché le mouvement de prospérer.

    Contrairement au Hamas, qui est aussi un mouvement social et politique, le Jihad Islamique se refuse à tout rôle social ou politique. Son seul slogan est le refus de tout compromis avec Israël qui doit disparaître. La force du Jihad Islamique est qu’il est organisé en cellules autonomes, indépendantes les unes des autres.

    En dépit de sa taille modeste, l’organisation a perpétré un nombre important d’attaques terroristes aux résultats dévastateurs. Depuis le début du conflit actuel (Septembre 2000) les Bataillons de Jérusalem du JIP ont perpétré environ 1000 attaques contre Israël ayant coûté la vie à près de 150 Israéliens et fait 950 blessés, dont une majorité de civils innocents. 
    Le Jihad Islamique est aussi responsable avec le Hamas de centaines de tirs de roquettes sur la ville israélienne Sdérot et sur les localités du Néguev occidental.

    Les grands attentats du Jihad Islamique :

    L’organisation a perpétré de nombreuses attaques suicide contre Israël, recourant à des terroristes hommes et femmes. La plus tragique de ces attaques a été celle commise contre le restaurant Maxim de Haïfa, dans laquelle 21 personnes ont été tuées et 60 autres blessées. Les cibles favorites de l’organisation terroriste sont les transports publics (généralement les autobus) et les lieux de commerce et de loisirs (restaurants, centres commerciaux et cafés).

    Parmi les attentats suicide les plus importants perpétrés par l’organisation :

    -  Jérusalem, le 2 novembre 2000 : une voiture piégée explose au marché Mahane Yehuda, tuant deux personnes.

    -  Binyamina (sud de Haïfa), le 16 juillet 2001 : une attaque suicide est perpétrée à un arrêt d’autobus près d’une station de train, tuant deux personnes et en blessant 10 autres.

    -  Hadera, le 28 octobre 2001 : deux terroristes tirent sur les passants au centre ville ; ils tuent 4 personnes et en blessent 42.

    -  Sur une route près de l’entrée d’une base militaire située à l’est de Hadera, le 29 novembre 2001 : une attaque suicide perpétrée dans un autobus fait 3 morts et 9 blessés.

    -  Jérusalem, à l’entrée de l’hôtel Mamilla Hilton, le 5 décembre 2001 : une fusillade fait 11 blessés.

    -  Sur une route de Wadi Ara (vallée à l’est de Hadera, habitée principalement par des Arabes israéliens), le 20 mars 2002 : une attaque suicide perpétrée dans un bus fait 7 tués et 30 blessés.

    -  A l’intersection Yagur, près de Haïfa, le 10 avril 2002 : une attaque suicide perpétrée dans un autobus fait 8 morts et 15 blessés.

    -  Au croisement de Megiddo à l’ouest d’Afula, le 5 juin 2002 : une voiture explosive conduite par un terroriste qui se positionne près du réservoir d’essence d’un autobus explose, tuant 17 personnes et en blessant 50 autres.

    -  A l’intersection Karkur dans le secteur de Wadi Ara, le 21 octobre 2002 : une voiture explosive conduite par deux terroristes explose près d’un autobus, faisant 14 morts et 50 blessés.

    -  “La route des fidèles”, à Hébron, le 15 novembre 2002 : dans une embuscade préparée par trois terroristes, 12 personnes sont tuées et 16 autres blessées, dont un officier de haut rang de l’armée israélienne.

    -  Afula, 19 mai 2003 : une femme terroriste suicidaire se fait exploser à l’entrée d’un centre commercial, tuant 3 personnes et faisant 54 blessés.

    -  Haïfa, restaurant Maxim, le 4 octobre 2003 : une femme terroriste suicidaire se fait exploser dans le restaurant, tuant 21 personnes et en blessant 60 autres.

    -  Discothèque Stage sur la promenade Herbert Samuel à Tel-Aviv, le 25 février 2005 : un terroriste suicidaire se fait exploser dans la foule, tuant 5 personnes et faisant 50 blessés.

    -  Le dernier attentat suicide remonte au 29 janvier 2007 à Eilat où un terroriste se fait exploser dans un centre commercial tuant 3 personnes.

    Source : http://www.un-echo-israel.net 

    SANS COMPTER LES HORREURS PERPETREES EN 2008 ET 2209
     
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    9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 06:50

    [Lundi 06/08/2009 16:22]

     


    On commence à en savoir un peu plus, ce lundi après-midi, sur les intentions des terroristes qui ont été heureusement interceptés en tout début de matinée par Tsahal. Une unité de la brigade de Golani a surpris vers 7 heures un commando composé de sept à dix terroristes armés qui s’approchaient de la clôture de sécurité entourant la bande de Gaza.

    Ces derniers ont ouvert le feu sur les forces de sécurité israéliennes qui ont riposté et ont abattu quatre de leurs agresseurs. D’après les estimations faites sur le terrain, le groupe s’apprêtait sans doute à perpétrer un attentat dans la région, qui a donc été déjoué grâce à la vigilance des soldats. Fort heureusement, aucun d’entre eux n’a été blessé pendant l’opération.

    A présent, selon les services de sécurité, on sait que les terroristes avaient prévu notamment d’enlever des soldats. D’après l’enquête, huit terroristes sont arrivés dans le secteur à bord de camions, non loin du terminal de Nahal Oz. A un moment donné, ils ont sorti des véhicules des chevaux sur lesquels ils avaient placé des charges explosives. Puis ils ont tenté de déposer des engins piégés et c’est là que Tsahal les a surpris et que les affrontements ont débuté. Ils n’étaient pas seulement munis de fusils, ils avaient également une bombe et ils ont tiré des obus de mortier.

    Tsahal a dû utiliser, pour riposter, des chars et des hélicoptères de combat. A un moment donné, les terroristes ont tenté de prendre la fuite à bord d’une voiture mais plusieurs d’entre eux ont alors été touchés par un missile tiré depuis un hélicoptère. D’après des sources palestiniennes, quatre terroristes auraient été abattus.

    Au moment des échanges de tirs, les habitants des localités juives de la région ont été priés de se mettre à l’abri dans leur maison. L’armée poursuit son enquête pour tenter de savoir si les Palestiniens ne cherchaient pas aussi à commettre un attentat d’envergure dans un des villages de ce secteur.

    Pour l’instant, aucune organisation n’a revendiqué cette attaque et il se pourrait que le commando appartienne à un groupuscule islamiste inconnu. Pour l’armée, c’est l’incident le plus grave qui se produit dans la région depuis la fin de l’opération Plomb Durci.

    par Claire Dana-Picard

     
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    9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 06:17


          Dans leur marche pacifique à travers le désert, d'Égypte au Mont Sinaï, les Enfants d'Israël furent un jour attaqués soudainement par une tribu guerrière et féroce, celle des Amalékites. 

          C'était une lâche agression contre un peuple qui venait de retrouver sa liberté après des siècles d'esclavage et de souffrances. Par cette attaque perfide qu'aucune provocation ne justifiait, les Amalékites montraient qu'ils n'avaient aucun sentiment humain. Ce fut un acte de pure méchanceté comparable à la morsure d'un serpent, laquelle ne rapporte rien au reptile, mais tue la victime. 

          Dans la bataille qui s'ensuivit, 'Amalèk fut défait mais non anéanti. Dieu nous ordonna de se souvenir de cette lâche agression et, quand le moment viendrait, supprimer 'Amalèk de la surface de la terre ; car, aussi longtemps qu'il sera permis aux Amalékites d'exister, il ne pourra y avoir de paix dans le monde. Cet ennemi avait attaqué les Enfants d'Israël à Réfidime aussitôt après les doutes qu'ils firent entendre en ces termes : " Dieu est-Il ou non parmi nous " ? 

          Cette agression a été pour nous une leçon qui malheureusement s'est répétée à plusieurs reprises dans notre histoire. Chaque fois que nous commençons à douter de Dieu et à nous éloigner de Ses commandements, apparaît 'Amalèk. 

          Hamane fut un descendant direct d'Agag, le roi des Amalékites épargné par le Roi Chaoul et mis à mort par le prophète Chmouèl. Ce fut la plus grande transgression du roi Chaoul que d'avoir eu pitié du chef des Amalékites, lui donnant ainsi la possibilité d'engendrer encore beaucoup d'Amalékites comme lui. 

          Hamane fut l'un d'eux, et le Livre d'Esther souligne le fait avec insistance à plusieurs reprises. Où le Roi Chaoul faillit, son descendant Mordékhaï réussit. Cependant, la chute de Hamane ne signifiait pas la fin des Amalékites. Nombreux sont ceux qui survécurent jusqu'à nos jours ; ils continuaient à nous causer bien des ennuis. Hitler était l'un des pires qui eussent jamais existé. Et bien que lui aussi ait reçu, comme Hamane, le châtiment qu'il méritait, d'autres Amalékites demeurent encore impunis. Dieu nous a commandé de ne point oublier le mal que nous ont fait subir les Amalékites, et d'effacer jusqu'à leur souvenir de la surface de la terre. 

          A Pourim, pendant l'office du matin, nous lisons la section de la Tora qui relate l'attaque de 'Amalèk (Exode, 17:8). 

          Et le Chabbateprécédant Pourim, nous lisons une section supplémentaire spéciale de la Tora (Deutéronome, 25:17) commençant par : " Souviens-toi de ce que 'Amalèk t'a fait", et ce Chabbate est appelé Chabbate Parachate Zakhor (ce dernier mot signifiant " souviens-toi "). Pourquoi devons-nous nous souvenir de ce que 'Amalèk nous a fait ? Pourquoi ne devons-nous pas pardonner et oublier dans ce cas ? La vengeance n'est-elle pas défendue par la Tora ? 

          Certes la Tora nous défend de nous venger : "Tu n'haïras pas ton frère dans ton coeur ... Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas pas de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, je suis l'Éternel " (Lévitique, 19:17-18). Il nous est défendu de nourrir un grief quelconque contre nos semblables. Il nous est défendu non seulement de blesser, d'insulter ou de fâcher qui que ce soit, mais même de le haïr dans notre coeur, fut-ce sans manifestation apparente. 

          Pourquoi nous est-il alors commandé de nous souvenir de ce que 'Amalèk nous a fait ? 

          Et, comme si elle ne se fiait pas à notre nature encline à la bonté et au pardon, la Tora répète une fois encore le commandement : N'oublie pas ! 

          En effet, il n'est pas de nation au monde plus compatissante et portée au pardon que le peuple juif, en dépit du fait - peut-être à cause de lui - que nous avons été persécutés et torturés pendant des siècles, et que jusqu'à ce jour nous comptons, hélas ! Plus d'ennemis que des amis. 

     
    Samuel Ibn Nagréla
          Vous souvenez-vous de l'histoire de Samuel Ibn Nagréla, le grand homme d'État et poète juif qui vécut en Espagne il y a environ neuf cents ans ? Il était le Vizir du roi de Grenade, et un jour qu'il accompagnait ce dernier pour faire le tour de la ville, il fut maudit, en présence du roi, par un homme. 

          Le roi ordonna à Samuel de châtier l'offenseur en lui coupant sa méchante langue. Mais le Vizir juif n'en fit rien et même traita son ennemi avec bonté. La même langue qui avait proféré auparavant des malédictions ne tarissait pas maintenant en bénédictions à l'adresse du vizir miséricordieux. 

          A quelque temps de là, le roi vint à nouveau à rencontrer l'offenseur ; il fut surpris de constater que Samuel ne l'avait point châtié, désobéissant ainsi à l'ordre donné. Il manda ce dernier et le somma de s'expliquer. Samuel répondit alors : " Non seulement je lui ai arraché sa méchante langue, mais je l'ai remplacée par une bonne ". 

          Le besoin de vengeance est une passion dont les racines plongent profondément dans la nature de l'homme, et qui est difficile à vaincre. 

          Mais La Tora nous commande de la soumettre jusqu'à la réduire à un niveauacceptable (Exode, 23:4-5). 

          Nos Sages du Talmud nous enseignent, dans le cas où nous serions en même temps en présence d'un ennemi et d'un ami qui se trouveraient tous deux dans le malheur, qu'il faut porter secours à l'ennemi d'abord, à l'ami ensuite, justement parce que nous pourrions être enclins à faire le contraire. Voici comment nous avons été entraînés à être les fils miséricordieux du Dieu Miséricordieux. 


    Le Roi Chaoul lors de sa victoire contre 'Amalèk
          Toutefois, dans le cas de 'Amalèk il nous est commandé de nous rappeler de ce qu'il nous a fait, et d'effacer son souvenir de la surface de la terre. 

          Celui qui est prêt à pardonner à un assassin n'est pas bon et miséricordieux ; il est précisément le contraire : nous entendons par là qu'il n'apprécie pas à sa juste valeur la vie humaine. Les hommes de cette sorte ne profèrent pas un mot en faveur de la victime sans défense, mais en revanche réclament à grands cris la pitié pour le pauvre égaré qu'est l'assassin. Avoir de la compassion pour celui qui a tué plusieurs fois, équivaut à être cruel à l'égard de l'Homme. Voilà pourquoi il nous est commandé de nous souvenir de ce que 'Amalèk nous a fait. 

    Source.univers-thorah
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    9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 05:55

    Par Albert Soued , http://symbole.chez.com - 8 juin 2009

    "Ma Hastim" ou "Nous existons" en perse sont les 2 mots qu'on voit inscrits ou barbouillés partout aujourd'hui en Iran comme signe de résistance d'un peuple opprimé. Le mouvement s'étend à travers le pays et a donné lieu à quelques manifestations. En dehors de ce mouvement de protestation et de quelques attentats provoqués par des ethnies périphériques, le peuple ne s'est pas réellement insurgé et reste globalement passif après 30 ans d'un pouvoir islamiste qui s'est emparé de l'économie du pays.

    L'exécution récente de Delara Darabi, une jeune artiste de 17 ans, pour "un crime" qu'elle aurait commis il y a 3 ans, n'a pas provoqué d'émeutes. Pourtant c'était un meurtre officiel délibérément exécuté pour l'exemple. Les derniers mots de cette jeune fille: "Je prie pour qu'un jour chacun puisse aimer, et que nous soyons tous les invités de la grande fête du Seigneur"

    C'est que le pays est bien quadrillé et pillé par les Gardiens de la Révolution dont le chef est le Guide Suprême, Ali Khamenei, qui a pratiquement tous les pouvoirs, notamment sur l'armée et la stratégie nucléaire du pays. Il a choisi de restreindre la liberté du citoyen dans le but de le "subjuguer dans un état de pureté et de dureté sur le plan de la doctrine islamiste". Ce vieillard choisit les candidats à la présidence et, parmi 475 candidats cette année, il en a choisi 4 dont il est sûr qu'ils appliqueront la politique qu'il a définie. Le 12 juin 2009 le peuple sera "libre" de choisir son président pour 4 ans, parmi les 4 candidats sélectionnés (1).

    Il est possible, mais non certain qu'Ahmedinejad soit lâché, du fait de ses échecs socio-économiques et de ses diatribes trop virulentes qui ont fait de lui un paria à l'étranger. Mais M Moussawi un présidentiable qui a critiqué son adversaire sur le déni inutile de l'Holocauste et qui a quelques chances de gagner, s'il est élu, appliquera la même politique nucléaire et poursuivra l'enrichissement de l'uranium qui est le signe, avec le terrorisme international, de la volonté hégémonique de l'Iran dans la région et dans le monde. L'objectif lointain des ayatollahs est la revanche shiite sur les pays de la sunna et le califat (2).

    Aujourd'hui, l'Iran recherche le leadership sur le Moyen Orient et, dans cet esprit, il poursuit un programme d'encerclement militaire de l'état hébreu, de sa dé-légitimation sur le plan international et de sa déstabilisation permanente. Récemment à Genève, lors de la réunion d'une instance internationale "des droits de l'homme" dite Durban II, le président M Ahmedinejad n'a-t-il pas péroré pendant 60 longues minutes pour nier la Shoah et menacer l'état d'Israël, membre de l'Onu, de génocide ? Avec les applaudissements des délégués de nombreux pays et sans que le secrétaire général de l'Onu ne le traduise en justice pour incitation au génocide, selon la procédure de 1948 adoptée par l'Onu sur "la Prévention et la Punition du Crime de Génocide".

    Depuis qu'on a découvert, il y a 7 ans, le programme caché iranien d'élaboration d'une bombe nucléaire, de nombreux pays et organismes internationaux ont essayé en vain de dissuader l'Iran de poursuivre l'enrichissement de l'uranium, une des voies pour obtenir la bombe. L'Iran négocie de temps à autre pour calmer les esprits et gagner du temps. Tous les attentats subis localement n'ont fait que retarder l'échéance sans décourager une volonté de fer d'aboutir à l'hégémonie par les armes.

    La dissémination du programme -- on parle de 300 sites possibles -- et les conséquences désastreuses éventuelles d'un bombardement ou d'un sabotage pour mettre fin à ce funeste dessein ont dissuadé les Etats-Unis d'intervenir, et cela depuis la présidence de G W Bush (3). Le président B H Obama tend la main à l'Islam et il vient de le répéter avec beaucoup de charisme au Caire, qui n'a pourtant pas pavoisé pour son bref passage. Menacé, Israël a obtenu que les Etats-Unis définissent une date limite aux négociations. Israël souhaitait octobre 2009, il a obtenu décembre 2009. En fait, le point de non retour est déjà atteint par l'Iran qui deviendra d'une manière ou d'une autre une puissance nucléaire de fait, sans pour autant constituer un arsenal dans l'immédiat.

    Après 30 ans de guerres, d'attentats, de terreur et de manœuvres, l'Iran fait peur. Dans le jeu international, on peut dire que l'Iran des ayatollahs a déjà obtenu "échec et mat", avec les conséquences qu'on peut entrevoir d'un état-voyou, promu comme partenaire dans le club !

    Notes

    (1) Un des candidats à la présidence Mehdi Khazali, éminent ayatollah, prétend que le nom de famille d'origine d'Ahmedinejad serait "Saboutchian" et qu'il serait d'origine juive, pour le faire déconsidérer. On sait par son patronyme que la famille d'origine modeste de cet homme s'était convertie à l'Islam. Et certains le disaient arménien de la province nord ouest de l'Iran.

    (2) Après la 1ère guerre mondiale, la Grande Bretagne s'est appuyée sur la tribu wahabite des Al Saoud du Najd arabe pour asseoir son influence au Moyen Orient. Elle fut supplantée à l'issue de la 2ème guerre mondiale par les Etats-Unis qui ont offert à l'Arabie saoudite "la protection contre le pétrole". En 2003, la base américaine de la péninsule arabique a été transférée de Dahran au Qatar, dont l'émir a fait récemment allégeance à l'Iran. Aujourd'hui, l'Iran shiite est l'étoile montante de l'Islam. De nombreux sunnites se convertissent à la shiah. Grâce aux Etats-Unis, l'Irak est aujourd'hui gouverné par des shiites, certes modérés, mais appartenant à la frange minoritaire la plus révolutionnaire de l'Islam. La Syrie sunnite est sous le joug d'une clique appartenant à la shiah. Le Liban sera sans doute gouverné par une coalition menée par le Hezbolalh shiite. Bien que sunnite, le Hamas est inféodé à l'Iran pour des raisons locales. La majorité des réserves pétrolières du Moyen Orient sont dans des territoires habités par des shiites. Il ne serait pas interdit aux Etats-Unis de s'appuyer sur un nouvel allié; c'est ce qu'on appelle en politique, le renversement des alliances.

    (3) Pourtant les Etats-Unis sont autant menacés que le Moyen Orient, sur leur flanc sud. L'Iran a une présence stratégique dans un petit pays comme le Nicaragua où son ambassade a plus de 100 diplomates accrédités, protégés par des murs de 4 m de haut. L'Iran y investit 350 millions $ pour construire deux ports en eau profonde, l'un sur le Pacifique, l'autre dans la mer des Caraïbes, lui permettant de se passer du canal du Panama. Grâce aux bons offices d'Hugo Chavez, président à vie du Venezuela, il en est de même avec la Bolivie, Cuba et l'Equateur. L'influence de l'Iran est croissante au Salvador, en Colombie, au Pérou, au Brésil et en Argentine. L'Iran a établi des itinéraires au Mexique pour transférer de la drogue aux Etats-Unis où la ville de Phoenix est menacée. Les Gardiens de la Révolution Iraniens entraînent l'armée vénézuélienne. Une ligne régulière aérienne Téhéran-Damas-Caracas achemine en permanence des armes, du matériel et de la drogue. Par ailleurs, le satellite de l'Iran, le Hezbollah est présent partout en Amérique Latine où il gagne près de ½ milliard $ à travers des réseaux criminels. Le ministre de l'Intérieur et de la Justice du Venezuela, Aïssami est un membre du Hezbollah. Cette milice se trouve à tous les niveaux de l'appareil de sécurité vénézuélien, le Renseignement, les Passeports, la Police… (source Jerusalem Post - Caroline Glick - 19 mai 2009)

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