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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 05:59



    
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-iran-s-invite-dans-le…




La liste antisioniste conduite par Dieudonné au prochaines élections européennes veut instauré une nouvelle ligne de fracture. Fini le gauche/droite, fini le capitaliste/socialiste, fini le pollueur/vert, fini l’Europe fédéraliste/Europe centralisée, voilà la nouvelle tendance directement importé de Téhéran : Sioniste/antisioniste !

En regardant les vidéos des conférences de la liste antisioniste, je me suis demandé plusieurs fois si je ne rêvais pas, pas un rêve plutôt un cauchemar. J’étais transporté dans les années 30 où des discours similaires ont conduit à l’extermination de millions d’êtres humains. Tous les poncifs sont là : complot judéo-maçonnique (complot américano-sioniste) caractérisé par une domination mondiale, des lobbies, la manipulation des gouvernements et des peuples, la concentration des pouvoirs médiatiques et financiers… Les mêmes stigmatisations, les mêmes haines et les mêmes mensonges qui conduisent à une même ligne de fracture l’antisémitisme appelé sournoisement antisionisme.
Pour bien comprendre le non sens de l’antisionisme actuel il convient de définir ce qu’est le sionisme.

Le sionisme qui doit son nom au Mont Sion, colline où la ville de Jérusalem a été construite, fût un mouvement politique nationaliste né à la fin du 19ième siècle prônant la création d’un Etat Juif en Palestine. En novembre 1947, l’O.N.U. proposa un plan de partage de la Palestine entre un Etat Juif et un Etat Arabe, l’Etat d’Israël fût proclamé le 14 mai 1948.
Cette date marqua la fin de l’histoire du sionisme, laissant la place à l’histoire de l’Etat d’Israël. Or plus de 60 ans après, des pays, des organisations, des partis ou des gens affirment leur antisionisme. La liste conduite par Dieudonné lors des prochaines élections européennes n’a qu’une seule vocation : dénoncer le danger du sionisme dans la nation française, l’Europe et le Monde.

Ce qui est troublant lorsque l’on écoute les conférences de presse de cette liste, c’est la capacité des intervenants à réécrire l’histoire en nommant le mal absolu responsable de tous les maux de la planète en général et de la France en particulier : le sionisme. Bien commode ce terme désuet et " fourre tout " car il sert à la fois à désigner l’Etat d’Israël, les israéliens, les pro-israéliens et les juifs, chacun comprendra ce qu’il veut en fonction de ses sensibilités. D’ailleurs dans la conférence de presse du 25 avril 2009, le président du Front Parti Anti Sioniste (PAS), Yahia Gouasmi a déclaré :
- " … Le sionisme après la Shoah, vous connaissez tous son histoire. Ils sont arrivés en France, les Juifs, malheureux, avec tout ce qu’ils ont subi.
Le peuple de France les a accueillis, les a protégés ; il leur a donné tout ce qu’il pouvait leur donner.
 Une fois qu’ils se sont stabilisés, une partie d’entre eux se sont développés dans le sionisme et pour l’Etat sioniste d’Israël. Ils ont pris le pouvoir en France ; le pouvoir des médias, les trusts, la politique… "
" …parce qu’il y a eu quelque chose en Allemagne avec une histoire - et bien sûr, très lourde de conséquences pour le peuple juif -, vous acceptez tout ce qu’il fait ! Et vous vous taisez ! Et vous avez peur ! [Soupir ironique] Nous on le craint pas… "
" ..Si nous réussissons ici en France, à montrer sa nature, qui il est, que des citoyens prennent conscience, alors, je vous assure : la Palestine sera libérée. La France sera libérée. L’Europe sera libérée. L’Amérique sera libérée. Le monde sera libéré. C’est notre foi ; nous le croyons… "
" … le sionisme n’est pas humain… c’est cette bête immonde qui bombarde et qui tue (Gaza)… "


Pour saisir les objectifs de cette action politique, il ne suffit pas d’étudier le C.V. des membres de cette liste, bien que très révélateur, il faut également mettre en perspective la situation géopolitique du Moyen Orient ces dernières années.
Depuis la chute de Saddam Hussein, l’influence de l’Iran dans la région n’a cessé d’augmenter. La République Islamique d’Iran contrôle directement ou par le biais d’organisations affiliées un arc que l’on nomme " arc chiite ", qui comprend l’Iran, le sud de l’Irak, la Syrie, le Sud Liban, Gaza et récemment les Pasdarans iraniens ont été localisé en Egypte (Sinaï) et au Soudan.

Les pays voisins de l’Iran, sunnites pour la plupart ne voient pas d’un très bon oeil cette influence dans le cadre de la lutte que s’opposent chiites et sunnites pour la suprématie du monde musulman surtout avec la volonté affichée de l’Iran de maitriser la technologie nucléaire.

La résolution du problème palestinienne étant une question importante au regard des masses musulmanes, l’Iran a décidé depuis les années 2004/2005 de créer une ligne de fractures avec les principaux pays sunnites. L’objectif étant de contrecarrer " l’Initiative de Paix Arabe " faite à Israël en 2002 par la ligue arabe sous l’égide de l’Arabie Saoudite, qui en cas d’accord donnerait tout le prestige aux pays sunnites.
L’Iran a donc décidé de jouer la carte du conflit, prenant prétexte des caricatures de Mahomet, les dirigeants iraniens ont organisé une conférence internationale sur la Shoa en 2005, invitant le banc et l’arrière banc des négationnistes. Le retrait de Gaza en 2005 et la rencontre pleine d’espoir entre E. Olmert et M. Abbas en Jordanie en avril 2006 ont été suivi par l’attaque du Hamas qui a conduit à la capture du soldat Shalitt et à une opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, ainsi qu’à l’attaque du Hezbollah qui a conduit à la guerre du Liban pendant l’été 2006. Dans ces deux opérations la main de l’Iran n’est pas à écarter comme le laisse supposer cette vidéo.

Depuis, le président iranien n’a eu de cesse de provoquer un sentiment de rejet des populations musulmanes vis à vis de l’Etat d’Israël, des israéliens et des juifs, allant même jusqu’à nommer Israël de" tumeur cancéreuse qu’il faut extirper du monde musulman. " Dans cette optique, le gouvernement iranien tente de rallier à sa cause le plus grand nombre en dehors du monde musulman. Or pour que le message puisse passer convenablement dans le monde occidental et être relayé par des organisations de gauche, altermondialistes, anticapitalistes, complotistes et d’extrême droites regroupées dans le ‘Front Uni Contre le Sionisme ", Ahmadinejad n’utilise que le terme sioniste.

Et nous arrivons à la liste de Dieudonné en France. Le cas de cet ancien humoriste est éloquent car il dénote d’une mauvaise foi flagrante. Il tente de faire croire qu’il a subit une cabale parce qu’il aurait fait un sketch sur un colon israélien, or ce qui a choqué la communauté juive ce n’est pas le sketch sur le colon mais plutôt la main tendue appuyé d’un " Isra heil ". Ce qui lui a valut l’opprobre générale et des condamnations, ce ne sont pas ses propos sur la politique israélienne mais plutôt ses propos antisémites tels que " ces anciens négriers reconvertis dans la banque et les médias… " ou ses sketchs nauséabonds avec le révisionniste Faurrisson. Il avouera d’ailleurs qu’il n’utiliserait plus terme juif mais plutôt celui de sioniste pour éviter tout ennui judiciaire.

Croire que Dieudonné est l’instigateur de cette liste est une utopie, il en est la tête de gondole. Le vrai initiateur de cette liste est Yahia Gouasmi, président de la Fédération Chiite de France, du Centre Zahra et du Parti Anti Sioniste à ne pas confondre avec la liste antisioniste qui regroupe toutes les tendances de l’antisémitisme et de l’anti-israélisme de France.
La Fédération Chiite de France présidée par Yahia Gouasmi " est un regroupement de différentes associations musulmanes chiites réparties sur l’ensemble du territoire national.
Leur nombre selon certaines statistiques sont de 800 milles à un million de Musulmans chiites en France, bien entendu nous sommes l’organisation la plus active dans l’hexagone.
La Fédération a pour objectif d’organiser les Chiites de France et d’Europe. "

La visite de son site montre à quel point cette fédération tend à importer le conflit du Moyen Orient dans la société française, tous les communiqués, toutes les lettres et les vidéos se rapportent à ce sujet. En fait cette association qui se veut l’équivalent du CRIF ne traite que du conflit israélo-arabe. Au cours d’une interview réalisé par la radio France Info le 17 janvier 2009 lors d’une manifestation de soutien aux palestiniens, son président affirmait " cette manifestation c’est organisé par des gens qui pensent, comme nous, que Israël doit disparaître de la Palestine. C’est la seule solution pour la Palestine… Nous sommes sans le vouloir partie prenante d’un état nazi qui tue sans distinction… Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza, nous sommes devant non seulement une nouvelle Shoa mais Hiroshima "

Le Centre Zahra quant à lui se présente comme une passerelle entre l’orient et l’Occident Sur son site, on peut s’apercevoir qu’en plus de dispenser l’enseignement religieux chiite le Centre Zahra soutien ouvertement la République Islamique d’Iran et sa politique " anti-israélienne ". Il suffit de parcourir les vidéos disponibles sur le site et notamment l’intervention de son président Yahia Gouasmi du 11 février 2002 à la télévision d’état iranienne à l’occasion de l’anniversaire des 30 ans de la révolution pour comprendre que l’objectif recherché est l’importation du conflit moyen oriental sur le territoire français selon le souhait du président iranien. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que le Centre Zahra a converti le célèbre Kemi Seba à l’islam chiite, bien connut pour ses dérives antisémites. Yahia Gouasmi annonçait par exemple à son interlocutrice aujourd’hui, ma sœur, ils sont en train de perdre la guerre politique, les israéliens, la guerre militaire ils l’ont perdu, et ils ont perdu la guerre médiatique, demain l’Iran sera le symbole de toute l’humanité, et Israël la malédiction " ou encore " ils ont compris (peuple européen) que ceux que Iran soutient sortent toujours vainqueurs : Hezbollahil n’y a personne derrière Hamas sinon Dieu et Iran, ils ont compris que le monde arabe c’est un traitre "

Le Parti Anti Sioniste est l’émanation politique du Centre Zahra comme le souligne le P.A.S. sur son site le 29 janvier 2009 : " Toujours très ponctuels, frais et dispos, les membres du Parti Anti-Sioniste (P.A.S.), expression politique du Centre Zahra France, étaient les premiers arrivés, ils se préparaient tranquillement et paisiblement, munis de pancartes sur lesquelles figuraient " P.A.S. " au cœur d’une carte de France… "
Répondant en Février 2008 à une interview de la chaine de télévision SAHAR (Iran), Yahia Gouasmi confirmait qu’il " faisait de la politique influencée par l’Imam Khomeiny. D’ailleurs au cours de cet entretien, Yahia Gouasmi annonça fièrement que Dieu a choisit le peuple d’Iran qui serait potentiellement le sauveur du monde islamique ".
La liste de Dieudonné n’est qu’un cache nez pour masquer l’infiltration en France de la politique de la République Islamique d’Iran par un agent tel que Yahia Gouasmi. Bien sûr il y a les " idiots utiles " comme Dieudonné, Soral ou Meyssan qui peuvent croire au discours universelle de justice et d’égalité mais derrière ces propos se cachent un vrai combat pour la domination du monde musulman par le chiisme, pour l’hégémomie du Moyen Orient par l’Iran, pour la lutte contre l’Occident dans une vision apocalyptique du monde précédant la venue du Mahdi.
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 09:59
http://www.leprogres.fr

le 28.05.2009 04h00

  • ET L'IRAN, ET LA SYRIE, LE 'HAMAS ET LE 'HEZBOLLAH-LIBAN ET LE SOUDAN, ET LE VENEZUELA, ET LA LIBYE, LA SOMALIE ET... ET... ET... ET TOUTE LA MASSE D'IGNORANTS et D'AVEUGLES ET DE LACHES.
Les missiles nord-coréens pointés vers Séoul: à tout moment, la Corée du Nord peut bombarder le voisin; Au Pakistan, les attentats comme celui-ci hier à Lahore deviennent quasi-quotidiens.

Masqués par la crise économique et les conflits récurrents au Proche-Orient et en Afghanistan, le regain de tension en Corée et la guerre civile au Pakistan engagent deux puissances nucléaires. Décryptage

 

La Corée du Nord, capitale Pyongyang, 21 millions d'habitants, est le dernier réduit communiste version stalinienne de la planète. Un pays reclus dans un recoin d'Asie avec un peuple qui crève la faim entre un défilé militaire et des travaux forcés dans les rizières. A sa tête un dictateur-marionnette souffreteux; à ses côtés un grand frère protecteur la Chine. Et surtout dans ses bases militaires, des armes nucléaires. Dimanche, l'armée nord-coréenne a procédé à un essai nucléaire, mardi à des tirs de missiles de courte portée. Hier, le gouvernement a estimé qu'il n'était plus lié par l'armistice de 1953 avec la Corée du sud. Il a menacé le voisin du Sud d'une attaque militaire alors que depuis 20 ans échanges et liens se renouent doucement. Comme d'habitude, l'ONU condamne, l'Onu réprouve. Mais l'Onu ne bouge pas un soldat même si la Corée du Nord possède un bel arsenal de destruction massive, une armée bien entraînée, des soldats conditionnés... De là à faire la guerre. Coutumier de ces démonstrations militaires, le gouvernement de Pyongyang poursuit plusieurs objectifs. Comme toujours, il négocie des livraisons de nourriture gratuites. Les généraux au pouvoir se prémunissent d'une chute façon empire soviétique à force d'ouverture vers le cousin «capitaliste» du sud. Enfin, la Chine est aussi à la manœuvre car le soldat nord-coréen ne tire jamais un coup de fusil sans demander la permission à Pékin. D'où la réaction rapide et ferme de Barack Obama, jusque-là concentré sur l'Irak, le Proche-Orient et l'Afghanistan. Le Président n'a pas envoyé de GI supplémentaires sur la DMZ, cette ligne de barbelés et de casemate qui sépare les deux Corée. «On existe» font signe les Nord-Coréens. Et on sait faire marcher la bombe.

Comme le Pakistan. Car ailleurs en Asie dans les zones montagneuses de la frontière entre Pakistan et Afghanistan, une vraie guerre oppose l'armée fédérale aux combattants d'Al Qaïda coalisés avec les Talibans et des tribus locales surarmés. Depuis un an les attentats suicide comme celui d'hier à Lahore (30 tués) se sont soldés par près de 2000 morts. Les combats auraient fait le double de victimes selon les observateurs. L'enjeu, c'est le contrôle de la force nucléaire et des installations atomiques installées dans les années 1970 par... la Chine pour contrebalancer la technologie indienne. Si le Pakistan bascule, le choc en Afghanistan entre extrémistes islamistes et armées de l'Otan deviendra frontal. Si la Corée du Nord bombarde le Sud, les puissances dites occidentales devront bien soutenir militairement leur ami et allié du sud. Or tout ce monde possède l'arme nucléaire et la Corée du nord peut même vendre sa puissance à Al Qaïda. Gare aux engrenages.

Pascal Jalabert

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 11:53
B.H OBAMA DIT
JE VEUX PARLER A L'IRAN  !!!



DISTRIBUTION PROCHAINE !


 
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 06:15

Selon le site internet du quotidien Yedihot Aharonot, qui publie un document officiel du ministère israélien des Affaires étrangères, le Venezuela du président Hugo Chavez, apporte son assistance à l'Iran pour contourner les sanctions économiques mondiales contre le régime des Ayatollahs.

De plus, le Venezuela est suspecté par Israël de fournir également de l'uranium à Ahmadinejad, alors que les relations étroites entre les deux pays sont matérialisées par quelque 200 accords de coopération, des vols aériens directs, et un fonds de deux milliards de dollars destiné à permettre aux pays qui le souhaitent de se "défaire du joug de l'impérialisme américain".


Ah ils sont beaux ces 2 la !

http://www.israel-infos.net
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 06:11

C'est le bilan de l'opération de Tsahal, du mois de janvier de cette année, contre un convoi d'armes iraniennes destinées à la bande de Gaza, qu'a présenté au parlement de son pays, le ministre soudanais de la Défense, Abdel Rahim Mohammed, sans toutefois mentionner explicitement le nom d'Israël.

Selon lui, 1.000 personnes étaient impliquées dans cette "opération de contrebande via la frontière égyptienne", dont l'enquête n'est d'ailleurs toujours pas terminée.

La presse avait affirmé alors que des appareils israéliens de type F16, appuyés par des drones et des F15, avaient bombardé à plusieurs reprises un convoi de 23 camions transportant quelque 120 tonnes de matériel militaire iranien, dont des missiles anti-tanks, ainsi que des roquettes Pajar-3 d’une portée d’une quarantaine de km, et dotées d’une tête explosive de 45 kg.

http://www.israel-infos.net


Evidemment info a prendre avec précaution
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 04:52




Liban : Le chef du Hezbollah accuse les Israéliens d’être derrière le rapport Der Spiegel, appelle à la retenue

Beyrouth, le 25 mai - Au cours du festival organisé dans la Banlieue-sud de la capitale libanaise à l’occasion de la neuvième commémoration de la libération du Sud Liban, le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a salué la victoire de la Résistance libanaise, rendant hommage aux martyrs tombés pour la libération et au peuple libanais qui par son courage, sa détermination et sa patience a réussi à vaincre l’armée puissante qu’est celle d’Israël.

Le chef du Hezbollah a indiqué que depuis la création du parti en 1982 ce dernier s’est consacré à une seule cause : la résistance face à l’ennemi pour la libération de la terre et des détenus dans les geôles étrangères, ce qui l’a éloigné des affaires politiques, et ceci jusqu’en 2005, date de l’entrée effective du Hezbollah dans le jeu politique libanais, suite à l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, afin de protéger le Liban qui se trouvait au bord du précipice.

Expliquant que le Hezbollah n’a jamais cherché à créer des dissensions avec des entités politiques, Nasrallah s’est adressé aux druzes de la Montagne libanaise, rappelant que le Hezb a depuis entretenu d’excellentes relations avec les autorités religieuses et politiques druzes, notamment avec le PSP de Walid Joumblatt, signalant que ces relations sont restées telles quelles même à l’issue des divisions entre les camps du 14 et du 8 mars. Il a également mis en garde les druzes de toute personne qui tente de figurer le Hezbollah en tant qu’ennemi vis-à-vis d’eux, soulignant que les Israéliens veulent créer un climat d’animosité entre les Chiites et les Druzes au Liban, et rappelant que les ennuis n’ont commencé entre ces deux communautés que depuis « un certain discours contre les armes de la Résistance », et se sont clos à l’issue des incidents du 7 mai 2008 suite à l’intervention de l’émir Talal Arslan puis des accords de Doha.

S’exprimant sur son accord avec le CPL, Nasrallah a signalé que le désaccord actuel entre les Chrétiens du 14 mars et le général Aoun existe bien avant l’alliance de ce dernier avec le Hezb, ajoutant que l’expérience n’a fait que prouver que le général Michel Aoun est un homme indépendant par excellence, et un dirigeant ayant une vision et une bonne plateforme, et qu’aucune puissance ou ambassade ne peut l’obliger à faire ce qui va à l’encontre de ses croyances, insistant sur le fait que Aoun est fidèle à un Liban uni et au rôle que tiennent les Chrétiens au pays des cèdres. Il a également déclaré que le fait que le député Aoun est son mouvement existent est une assurance pour le patriotisme réel dans un Liban uni et solide.

En ce qui concerne le Hezbollah, le chef de la Résistance a assuré que personne ne peut prendre quoique ce soit du Hezb par la force ou par les menaces, mais que par la loyauté, tout peut être pris, et c’est par la loyauté que les alliances ont été faites pour les législatives de 2009.

Quant à ce qui touche les incidents du 7 mai, Nasrallah a déploré le fait que son discours a été partitionné et que les médias et les politiciens n’ont mis l’accent que sur sa phrase qualifiant le 7 mai de journée glorieuse, alors que la plupart de ces interrogations concernant cette date sont restées sans réponse. Affirmant que ces incidents ont été programmés et que des milices ont été crées sous le couvert de compagnies de sécurités, Nasrallah a indiqué que les membres de ces milices ont été entraînés dans des pays arabes qu’il ne nommera pas, et que des milliers d’hommes armés ont été ramenés à Beyrouth.

Abordant les « fausses accusations » circulées par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel contre le Hezbollah et selon lesquelles il serait derrière l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, Nasrallah a réitéré que la bataille qui a suivi le conflit israélo-libnais, est de créer des tensions entre les Arabes et les Iraniens ainsi que les Sunnites et les Chiites ; mais à présent, le nouveau complot est la nouvelle fausse accusation de meurtre.

Qualifiant le rapport de Der Spiegel de « plus dangereux que l’attaque contre le bus d’Ain el-Remmané » qui a déclenché 15 ans de guerre civile au Liban, le chef du Hezbollah a invité les Libanais à faire preuve de responsabilité envers ce rapport dont le but est de semer la zizanie entre les Libanais, avant d’ajouter que ce rapport est une accusation israélienne dirigée contre le Hezbollah qui saura comment traiter avec ce rapport.

Libnanews

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 06:07
 
Mohsen Rezai : encore pire que le nabot !!!




Num�ro 775 - 25.05.2009 - 2 Sivan 5769 


Le candidat conservateur aux prochaines élections présidentielles qui se dérouleront en Iran au mois de juin, Mohsen Rezaï, qui fut à la tête des Gardiens de la Révolution pendant seize ans, a promis que s'il était élu il saurait en "une seule frappe, neutraliser Israël définitivement".

"Dans le cas où nous aurons la responsabilité de constituer le prochain gouvernement, Israël n'osera pas menacer l'Iran, étant donné qu'Américains et Israéliens savent qui nous sommes et qui sont nos alliés" a également assuré Rezaï, qui a en outre précisé qu'il savait exactement où sont localisés les points sensibles de l'Etat hébreu.

N'oubliez pas de revoir cette animation !

http://www.jcpa-lecape.org/DangersMap.aspx

Source : http://www.israel-infos.net/article.php?id=3900 


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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 05:57
Quand l'Amérique s'éffondre, le monde s'enflamme...

Ca s'est encore tout bénéf pour l'Iran !



Le leader nord-coréen Kim Jong Il entouré de ses officiers.

PHOTO: AFP

Agence France-Presse
Séoul

La Corée du Nord a mené lundi «avec succès» un nouvel essai nucléaire souterrain, a annoncé la presse officielle du régime qui avait récemment promis des «représailles» en réaction à une récente condamnation de l'ONU pour un tir de fusée.

La Corée du Nord «a conduit avec succès un nouvel essai nucléaire sous-terrain le 25 mai dans le cadre de ses mesures destinées à renforcer ses capacités de dissuasion nucléaire (...)», a indiqué l'agence du Nord KCNA, reçue à Séoul.

«L'essai va contribuer à garantir notre souveraineté, le socialisme, la paix et la sécurité sur la péninsule coréenne et dans la région», ajoute l'agence qui ne donne pas de détails sur le lieu de l'essai.

Selon KCNA, cet essai était plus puissant que le premier effectué en octobre 2006 et qui avait provoqué une crise internationale.

 

Le département d'Etat américain a indiqué n'être «pas en mesure» de confirmer le test nucléaire nord-coréen.

La présidence sud-coréenne avait précédemmnt indiqué que la Corée du Nord semblait avoir procédé à un essai nucléaire lundi.

Selon des responsables sud-coréens, une secousse a été décelée dans la ville nord-coréenne de Kilju (nord) où Pyongyang avait procédé à son premier essai.

L'Institut américain d'études géologiques (USGS) a indiqué avoir détecté une secousse de magnitude 4,7 en Corée du Nord.

La secousse s'est produite à 09H54 locales (00H54 GMT), à 375 kilomètres au nord-est de Pyongyang et à une profondeur de seulement 10 km, selon l'USGS.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le 13 avril un tir de fusée balistique effectué le 5 avril par la Corée du Nord et a renforcé le régime de sanctions mis en place à son encontre en 2006.

En réponse à cette condamnation, la Corée du Nord a annoncé le 14 avril son retrait des négociations à Six (Russie, Corée du Nord et Corée du Sud, Etats-Unis, Japon et la Chine), l'arrêt de sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la réactivation de ses installations nucléaires.

Elle avait menacé fin avril de procéder à un nouvel essai nucléaire en exigeant des «excuses» des Nations unies.

Le 14 mai, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait prévenu que les Etats-Unis ne feraient pas de concessions pour convaincre la Corée du Nord de revenir à la table des négociations sur son programme nucléaire.

 

«Cela ne nous intéresse pas de courir après les Nord-Coréens ou d'offrir des concessions à la Corée du Nord», a-t-elle ajouté. «Ils savent quelles sont leurs obligations», avait-elle dit.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 12:48


Vous pouvez retrouver également cet article sur le blog D'Aschkel, Gilles et Gad
http://lessakele.over-blog.fr/article-31730970.html

The Washington Times, LLC

Par Eli Lake  mercredi 20 mai 2009,

Traduit par Gilles




Ce groupe est destiné à évaluer les progrès des négociations et à partager des renseignements.

 

« Les Etats-Unis et Israël ont formé un groupe de travail de haut niveau afin d’évaluer les progrès des négociations du Président Obama avec l’Iran et pour partager des renseignements sur le programme d’armes nucléaires de la république iranienne » ont déclaré mardi des fonctionnaires des deux pays familiers du dossier.

L'accord, conclus lors de la réunion de lundi entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et M. Obama, donne aux États-Unis le champ libre pour communiquer avec le nouveau gouvernement israélien tout en leur permettant de garder un ½il sur les plans d'urgence militaires qu'Israël peut prendre si la diplomatie échoue et l'Iran développe ses capacités d'armes nucléaires.

« Alors que M. Netanyahu a soutenu publiquement le plan du Président Obama sur les négociations avec l'Iran, le leader israélien a également insisté pour l’établissement d’un calendrier de négociations et a cherché un engagement ferme de M. Obama sur ce qui arriverait si la diplomatie s’avérait incapable de  convaincre l’Iran à mettre fin à l’enrichissement d'uranium » ont dit les officiels israéliens.

Les officiels israéliens, qui demandent ne pas à être nommés parce qu'ils reproduisent des conversations privées entre les deux leaders, ont déclaré que le groupe de travail devrait commencer à examiner maintenant des plans d'urgence si de l'Iran poursuivait un programme d'armes nucléaires. M. Obama, pour sa part, a refusé de définir une date d'échéance pour la diplomatie, mais a dit qu'il serait en mesure d'évaluer les progrès des négociations US face à l'Iran à la fin de cette année.

Après leur réunion de lundi, M. Netanyahou a dit aux journalistes Israéliens qu'il avait « atteint un partage des points de vue sur l'Iran » avec M. Obama, et que le Président avait compris que l'Iran était un « risque  à contenir. »

Les deux dirigeants ont autorisé des aides pour former le groupe de travail dès le lundi suivant l’entretien Netanyahou-Obama. Les officiels familiers avec les consultations ont déclaré que les derniers détails sont encore à discuter, mais que le côté américain serait représenté par le Conseiller à la sécurité nationale adjoint Thomas E. Donilon ou par le Conseiller à la sécurité nationale James L. Jones. Le côté israélien serait représenté par l’homologue de  M. Jones, Uzi Arad.

Israël et les États-Unis collaborent étroitement depuis longtemps sur des questions stratégiques, mais le nouveau groupe de travail se concentrera exclusivement sur l'Iran. Israël considère capacité nucléaire iranien comme une menace existentielle, et M. Netanyahou a fait campagne sur la promesse de contrer cette menace.

«Un dialogue stratégique U.S.-Israël a toujours existé et depuis beaucoup de temps se concentre sur l'Iran, », a déclaré Suzanne Maloney, une spécialiste de l'Iran au Brooking Institution’s Saban Center for Middle East Policy. « Donc cet accord semble simplement institutionnaliser un dialogue qui existe déjà. Dans la mesure où il donne une pleine place aux Israéliens dans le processus diplomatique, il est positif. Mais il pourrait aussi exacerber la paranoïa iranienne sur les intentions des  U.S. et rôle d'Israël dans la définition de la politique étrangère américaine. »

Jusqu'à présent, M. Obama a axé sa politique sur la diplomatie, par opposition à une action militaire et a rarement utilisé l'expression « toutes les options sont sur la table », contrairement à l'ancien président George W. Bush. La terminologie faisant référence à action militaire, pour laquelle M. Obama espère clairement qu’elle ne se produira pas.

Au lieu de cela, M. Obama a dit qu'il existe une gamme d'options si l'Iran ne répond pas aux ouvertures U.S. Ces options se définissent par ce que la Secrétaire d'Etat Hillary Rodham Clinton a nommé les "sanctions invalidantes" plus tôt ce mois-ci au Capitole. Ces sanctions pourraient inclure des sanctions contre les sociétés étrangères qui vendent du pétrole iranien raffiné et fournissent des polices d'assurance pour les expéditions iraniennes.

Un officiel israélien a dit au Washington Times que le groupe de travail entend se réunir au moins une fois par mois. « Les propositions éventuelles comprendraient des sanctions et d'autres formes de pression, », a déclaré le fonctionnaire, qui a parlé sous anonymat en raison de la sensibilité du sujet.

Le Président Reagan avait signé une directive engageant le premier dialogue stratégique U.S.-Israël en 1983. Il a permis de discuter à l'origine des plans éventuels pour définir les grandes lignes dans la région, a déclaré Steven J. Rosen, l'ancien directeur de questions de politique étrangère pour l’American Israël Public Affairs Committee. Depuis, les consultations entre les deux pays ont été élargies et sont devenues particulièrement étroites au cours de la dernière administration.

John Hannah, qui a servi de conseiller de la sécurité nationale du vice-président Dick Cheney dit "Bien que le niveau de relation fut élevé dans l'administration Bush  et le dialogue stratégique inter agences fut utile, il avait tendance à être formaliste, ce qui est différent dans un haut niveau de consultations stratégiques. Ce n’était pas le lieu pour discuter de ce qui se produira si la tension avec l’Iran augmente. »

M. Hannah a ajouté que la planification d'urgence pourrait couvrir une gamme d'options. « La planification dans ce contexte d'urgence pourrait porter sur développement de normes communes pour juger si les négociations fonctionnent, définir les étapes si l’ engagement échoue, et sous quelles conditions - le cas échéant – la force militaire peut être utilisée et enfin permettre de coordonner nos actions dans le cas d’un conflit avec l'Iran ».

Il a ajouté, "Il est bon de signaler que dans la dernière année de l'administration Bush, les Israéliens ont fait des demandes militaires liées à une possible contingence de l'Iran, y compris les bombes de bunker buster, les capacités de ravitaillement en vol et les survols de l'Irak. L'administration Bush a laissé ces demandes en suspens. Ce groupe sera-t-il l’espace pour les ressusciter ? »

Flynt Leverett, un ancien spécialiste du Moyen Orient au Conseil de sécurité nationale et défenseur d'un dialogue  entre les U.S. et l'Iran, a déclaré que le nouveau groupe de travail pourrait miner la crédibilité de toute offre U.S. vers l'Iran. Jusqu'ici, l'administration d’ Obama n'a pas offert de nouvelles propositions, mais il a levé la condition de l'administration Bush que l'Iran suspende l’enrichissement d'uranium avant que les diplomates U.S. puissent parler directement avec Téhéran.

« Il s’agit là d’une idée qui est malheureusement conforme à un nombre d'autres déclarations et les décisions prises par l'administration d’Obama et qui minera complètement la crédibilité de toute ouverture U.S. aux yeux des dirigeants iraniens - en supposant que les États-Unis fassent ces ouvertures, », a-t-il déclaré. Les Iraniens trouveront cela comme un alignement sur la politique d’Israël à leur encontre.

Patrick Clawson, le directeur adjoint pour la recherche à l'Institut Washington pour la stratégie au Proche-Orient, dit, toutefois, qu'il était intelligent pour M. Obama d’avoir créé ce groupe de travail. « Cela permettra à l'Administration d’Obama d’avoir meilleure compréhension de ce qu'Israël pense et de ce qu'il envisage de faire. »

 

 

 

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 08:35

 

Le parti islamique Hezbollah et ses alliés de l’opposition sont en bonne position pour s’emparer du pouvoir au Liban à l’occasion des élections du 7 juin prochain. Le directeur des programmes du Centre libanais d’études politiques, Karam Karam, en explique les conséquences pour le pays et l’ensemble du Proche-Orient.

 

publié dans L'actualité du 15 juin 2009

Photo : Katia Jarjoura 

Que signifierait une victoire du Hezbollah aux élections?

— Il ne faut pas dramatiser. Peu importe qui sera majoritaire au Parlement, ces élections ne révolutionneront pas le pays. La composition du gouvernement est presque connue d’avance, car il faut inclure des députés de tous les partis [en vertu des accords signés l’an dernier après la prise de Beyrouth-Ouest par le Hezbollah]. Quant aux principaux points en litige entre les partis politiques — le désarmement du Hezbollah et la légitimité du Tribunal pénal international chargé de juger les présumés terroristes des attentats —, ils ne dépendent pas que des acteurs libanais, mais aussi du contexte régional et international.

Quel est le scénario du pire si le Hezbollah l’emporte?

— Certains observateurs établissent déjà un parallèle avec la victoire du Hamas à Gaza, en 2007, qui n’a pas été suivie de conséquences heureuses. Mais la situation est différente. Le Hezbollah participe à la vie politique libanaise depuis 1992 et est dûment représenté au sein des institutions étatiques. C’est aussi une milice armée, certes, mais cette problématique, qui concerne la stratégie de défense du Liban contre Israël, s’inscrit dans un programme qui dépasse les frontières du pays.

Quel serait le meilleur scénario électoral pour le Liban?

— Il n’y en a malheureusement pas. Les divisions profondes au sein de la société libanaise renvoient à une crise culturelle et politique qui transcende largement la fracture entre les différents partis. Et ce, principalement parce que les accords de Taëf [qui ont mis fin à la guerre civile libanaise, en 1990, et qui appelaient entre autres à la déconfessionnalisation du système politique et au désarmement des milices] n’ont pas été décemment appliqués.

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