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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 19:50

 

 

Le Gouvernement iranien incite à l’antisémitisme en inventant un massacre.

Meir Javedanfar

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

 

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/belief/2010/dec/27/iranian-antisemitism-graves-jewish-saints

 

La profanation inquiétante des tombes de deux Saints Juifs n’est que l’une des premières conséquences de la propagation de rumeurs antisémites.

 

 

 meir

Meir Javedanfar

guardian.co.uk, Lundi 27 Décembre 2010 15.00 GMT

Article history

 

Le 10 décembre (2010), 250 étudiants du Basij de l’Université Abu Ali Sina, située dans la ville iranienne d’Hamedan se sont rassemblés devant le mausolée de deux Saints juifs et ont menacé de le détruire,par vengeance contre ce que les étudiants désignaient comme les menaces israéliennes d’empiéter sur la mosquée al-Aqsa de Jérusalem.

 

Ces tombes sont celles d’Esther et Mordechaï. Esther était la seconde épouse de Xerxes I  (Le Grand - - 486 à – 465 Av. l’ère ordinaire, connu également comme Khashayarsha en farsi), le 4è roi zoroastrien de l’Empire Achaménide. Esther était une juive qui avait été déplacée en Perse après la captivité babylonienne  des Israélites (6è siècle avant l’ère ordinaire). Le Roi Xerxès nomma aussi Mordechaï, le cousin d’Esther, et l’éleva au rang de conseiller à la Cour royale. Le vizir du Roi, Haman, avait comploté pour tuer Mordechaï, qui refusait de se soumettre à Haman, ainsi que tous les Juifs de Perse. Le projet d’Haman fut déjoué et le Roi Xerxès, qui voulait protéger les Juifs de son pays, fit pendre Haman et ses dix fils sur le champ.

 

 

Depuis lors, chaque année, le 14ème jour du mois d’Adar, dans le calendrier  hébraïque , les Juifs à travers le monde célèbrent la délivrance des Juifs de Perse de tout danger de mort. Les enfants et les adultes vont à la synagogue et lisent le Livre d’Esther, dans le monde entier, y compris en Iran.

 

L’acte hostile consistant à saccager cette tombe est sans précédent dans l’histoire moderne de l’Iran, alors que les tombes des Saints juifs en Iran ( dont, également celle de Daniel) ont toujours été considérées comme sacrées et respectées aussi bien par les Juifs que par les Musulmans. En fait, beaucoup de familles musulmanes se rendent sur ces tombes pour prier pour la santé de leurs bien-aimés, aux côtés de leurs compatriotes juifs.

Et même bien plus inquiétant encore, le révisionnisme concernant l’histoire juive est florissant sous le gouvernement de Mahmoud Ahmadinedjad.

Le régime fait la promotion d’une mystification selon laquelle c’est, au contraire, Mordechaï qui fut un meurtrier, parce qu’il aurait ordonné le massacre de plus de 70 000 Iraniens. Et l’on appelle cela un « holocauste iranien ».

 

 

L’éminent professeur de l’Université d’Oxford, Homa Katouzian, dans son ouvrage Sadeq Hedayat: Son Oeuvre et son Monde Merveilleux,retrace l’origine de ce faux et le relie à un article publié dans l’Iran-e Bastan en 1934.

 

 

Selon le Professeur Katouzian, cette publication “imitant l’antisémitisme nazi, fabriquait des reportages à sensation sur le thème des complots juifs ». Non seulement ce journal inversait les faits dans l’histoire d’Esther et Mordechaï, mais aussi, parmi bien d’autres choses, il vulgarisait des reportages selon lesquels les Juifs « vendaient des médicaments empoisonnés pour tuer les Musulmans ». L’un des buts de tels articles était de souligner et de promouvoir ce qu’ils percevaient comme les racines aryennes et l’histoire apparentée entre l’Iran et le Nazisme allemand. Ces faux reportages servirent de carburant aux campagnes antisémites islamistes dans les années 40.

 

 

Bien des années plus tard, personne n’avait jusqu’alors remarqué l’existence d’un tel matériau antisémite, ni eu l’idée d’en faire la promotion. Tout cela a bien changé depuis la prise du pouvoir par Ahmadinedjad en 2005. Ces derniers temps, on peut facilement entendre parler de cet « holocauste iranien » falsifié et gravement antisémite, de la bouche même de politiciens iraniens.

C’est ce qu’on a pu voir pas plus tard qu’en septembre de cette dernière année. Hussein Kanaani Moghadam, secrétaire général du Parti Vert – mais qui n’est pas lié à Moussavi ou Karroubi- et membre du Comité central de la coalition Osulgarayan, a déclaré dans une interview : « selon ce qui est dit dans la Torah, à l’époque de Khashayarshah (Xerxes), par l’entremise d’Esther et Mordechaï, il fut demandé aux Juifs de tuer les Iraniens en moins de trois jours et on dit que 75 000 Iraniens, femmes, enfants, vieillards et adolescents furent massacrés par eux ».

La falsification de l’histoire selon Kanaani Moghadam ne s’arrête pas là. Afin de donner un semblant de fondement historique à cette superstition antisémite, il a essayé de la faire coïncider avec une distorsion tirée de l’histoire zoroastrienne préislamique de l’Iran. « Durant leur festival meurtrier contre les Iraniens, qui est commémoré durant le mois perse d’Esfand, ils [les Juifs] lisent le Livre d’Esther. L’une des raisons pour laquelle les Iraniens quittent leurs demeures, chaque année, le 13 ème jour de Farvardin (appelé Sizdah be dar en farsi), c’est qu’en ce jour, l’ordre fut donné de tuer tous les Iraniens et, pour échapper à ce massacre, le peuple d’Iran alla chercher refuge dans l’arrière-pays ».

Un récit similaire est également imprimé et diffusé dans la presse iranienne. L’Agence Farda basée à Téhéran est une publication de ce genre. Dans un article, cherchant également à faire la promotion de « l’holocauste iranien », il se disait à propos des communautés juives du monde : « Ces Juifs qui ne cessent d’accuser Hitler de les avoir brûlés, devraient d’abord regarder ce qu’a réellement été le véritable holocauste au cours de leur propre sombre histoire ».

 

La Communauté internationale doit condamner avec force les falsifications et déclarations antisémites du gouvernement iranien, et exiger que cela cesse. En fait, le régime aurait dû être mis face à ses responsabilités dès 2005, lorsqu’Ahmadindejad, pour la première fois, nia publiquement la réalité de la Shoah. Si les Dirigeants de Téhéran avaient été largement et vigoureusement dénoncés à l’époque, ils auraient reçu un puissant message par lequel le négationnisme et la violation des droits de l’homme ont un prix. Il n’est pas encore trop tard pour que le monde envoie un tel message au gouvernement d’Iran. 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 21:16

 

 

Terrorisme : le Paraguay décide d’extrader un libanais accusé par Washington de financer le Hezbollah
mercredi 5 janvier 2011 - 08h37
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Un tribunal d’appel du Paraguay s’est prononcé, ce mercredi, en faveur de l’expulsion vers les Etats-Unis d’un Libanais de 38 ans, membre du Hezbollah, poursuivi par Washington depuis 2008 pour financement du Hezbollah libanais. Moussa Ali Hamdan est en effet soupçonné de financer les activités terroristes du Hezbollah grâce au narcotrafic.

Les Etats-Unis avaient émis un mandat d’arrêt en 2008 à l’encontre de Hamdan, qui fut arrêté en juin 2010 à Ciudad del Este, dans l’est du Paraguay, une zone connue pour être le « triangle de la drogue », coincée entre l’Argentine, le Paraguay et le Brésil, et où le Hezbollah a renforcé sa présence et multiplié ses cellules, très actives dans les trafics de drogues. Cette présence accentue l’inquiétude des services de sécurité de la région qui redoutent la menace terroriste dans l’arrière-cour des Etats-Unis.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 06:43

Délégation iranienne en Corée du Nord pour réaliser un essai nucléaire

Dossier Menace iranienne

Nucléaire Civil rien que du nucléaire civil on vous dit !!!

 

Source

http://www.debka.co.il/article/20511/

 

traduit par Shraga BLUM 

Les Services de Renseignements américains et sud-coréens révèlent qu’une importante délégation d’ingénieurs nucléaires iraniens se trouve depuis quelques semaines en Corée du Nord, sur le site principal du programma nucléaire nord-coréen, Yongbyon.

Dans un premier temps, les Renseignements pensaient que les Iraniens étaient venus pour obtenir des informations sur les nouvelles centrifugeuses nord-coréennes, dont l’existence avait été apprise avec stupeur par les Américains. Mais en réalité, lorsque le 28 décembre, une partie de cette délégation s’est rendue à Punggye-Ri, lieu sur lequel les nord-coréens veulent effectuer prochainement des essais nucléaires, les Services de Renseignements ont révisé leur jugement : ils estiment désormais que la délégation iranienne est venue pour préparer un essai nucléaire commun entre l’Iran et la Corée du Nord.

Selon une source sud-coréenne, les Iraniens seraient venus avec une importante somme d’argent, au moins 150 millions de dollars, probablement, que Téhéran est prêt à payer pour effectuer cet essai avec Pyong-Yang.

Les Services français de Renseignements corroborent ces jours-ci cette thèse, indiquant « que la coopération nucléaire entre l’Iran et la Corée du Nord s’est développée de manière dramatique ces derniers mois ». D’ailleurs, le Président français Nicolas Sarkozy presse son homologue américain Barack Obama de « prendre des mesures militaires fermes à l’encontre du régime de Pyong-Yang », pas seulement à cause de la crise entre les deux Corées, mais parce que la Corée du Nord profite de cette crise pour fournir des matériaux technologiques que l’Iran ne peut plus obtenir ailleurs du fait des sanctions internationales. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Téhéran aurait accepté ce nouveau round de négociations, qui lui fera gagner du temps, une nouvelle fois. Une deuxième rencontre est prévue ce mois de janvier à Istambul.

Mais dans la crainte que des convois soient interceptés par les Américains, Nord-Coréens et Iraniens auraient décidé de faire directement des essais nucléaires communs en territoire coréen, ce qui ferait effondrer la politique de sanctions mise en place par Washington et les grandes puissances.

Le 29 décembre, le ministre chargé des Enjeux Stratégiques, Moshé (Boggy) Yaalon a évoqué ce problème : « L’Iran n’a pas encore la capacité de produire une bombe atomique par ses propres moyens, alors elle va tenter de le faire en Corée du Nord ». Peut-être le ministre lançait-il un appel du pied aux Etats-Unis en leur disant : « Nous, Israéliens, avons réussi à reporter la capacité de production iranienne grâce aux virus informatiques, maintenant c’est à vous de vous occuper de la Corée du Nord, afin qu’elle ne puisse pas servir de roue de secours aux Iraniens ».

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 18:39

 

Banner Alain Rubin

 

Iran, la révolution

Liberté pour Mansour, liberté pour Reza !!

par Alain RUBIN

Pour aschkel.info et lessakele

 

On attribue généralement le renversement de la dynastie Pahlavi, variété iranienne du kémalisme, à Khomeiny et au réseau des ayatollahs. Cette vision sommaire est celle généralement colportée par les médias et les politiciens peut attentifs aux événements, ou se limitant à ne prendre en considération que la surface de ceux-ci.

 

Si on ne peut nier que la bureaucratie religieuse chiite voulait en finir avec le kémalisme iranien et restaurer sa puissance en imposant à tous, aux femmes en particulier, la puissance contraignante de la charia, et qu’elle a tout fait pour se passer du Shah, qui s’était permis de débarrasser la femme des oripeaux vestimentaires obligatoires marquant son infériorité, il n’est pas vrai que le shah ait été renversé par la puissance moyenâgeuse dont Khomeiny allait devenir le « guide suprême » institutionnalisé.

 

La révolution de 1979 est avant tout le mouvement autonome d’une société toute entière, pleine d’espoir. 1979, se sont des semaines tumultueuses, se développant en grève générale ; entrainant les forces armées ; isolant la Savak (la police politique du régime) ; formant dans beaucoup d’endroits une forme iranienne de soviets (sous le nom traditionnel de Chouras) ; amenant une vie politique intense caractérisé par la multiplication des organisations politiques, en particulier les groupes « maoïstes » nées de la crise du Toudeh, le parti stalinien local ; donnant vigueur aux syndicats ouvriers ; favorisant les revendications nationales des minorités, en particulier les sacrifiés des accords Sikes Picot, je veux parler des Kurdes d’Iran qui sont -avec leurs frères de Syrie, Irak, Caucase alors soviétique, Turquie- les descendants des anciens mèdes et ont un droit incontestable, mais contesté, à se former en nation unifiée et souveraine.

 

Le front unique entre les éléments staliniens et maoïstes d’une part, la hiérarchie des Ayatollahs et ses fidèles, devenant les « pasdaran », d’autre part, ne durera que l’espace d’un matin.

Dés que le futur guide suprême se sentira assez fort, commenceront les mesures de répression brutales, allant s’aggravant jusqu’à mener aux pieds de la potence les militants ayant voulu marier marxisme et islam, accusés d’être des « hypocrites » par Khomeiny et les siens.

Les minorités nationales allaient elles aussi subir des persécutions et la répression de masse. Au Kurdistan d’Iran, c’est au moyen de bombardements aériens massifs que la contre révolution, susnommée « révolution islamique », allait régler son compte au mouvement populaire national.

 

En juin 2009, le putsch électoral du pantin illuminé, jouant au dictateur mais totalement dépendant du successeur de Khomeiny, sera la goutte de trop. Contre le vol de leur vote, sept millions d’Iraniens descendront dans les rues de Téhéran. Plusieurs dizaines de villes connaîtront pour cela des rassemblements populaires et des manifestations d’importance variable mais jamais squelettiques.

Toute une société a commencé à se remettre sur ses jambes, desserrant et même rompant les liens imposés par une peur de chaque instant vieille de vingt neuf ans.

En 1989, le guide suprême, l’admirateur des objectifs antisémites du Führer et du Reich qui devait durer mille ans, n’avait-il pas fait fusiller 4000 étudiants, sans autre forme de procès que la vie ou la mort selon la réponse à cette double question : êtes-vous musulman, êtes-vous d’accord avec la charia intégrale ?

 

Les semaines de manifestations de juin juillet 2009 provoqueront des fissures dans la dictature. Elles ne se sont pas ressoudées. Les pasdaran se divisèrent eux aussi. Même l’organisme brejnévien, siégeant à Qom, se divisa. Des voix s’y firent entendre. Elles préconiseront sinon la réforme, du moins un assouplissement dans l’application de la charia et dans le traitement de certaines demandes sociales ou politiques.

 

Juin juillet 2009 a montré une situation iranienne illustrant d’une manière chimiquement pure ce que Lénine décrivait comme une situation de crise grosse d’une révolution.

 

Le petit tyran vint narguer son monde à l’occasion de Durban II, et s’apprête à le faire pour Durban III.

 

Il lança des paroles provocatrices à la tête des diplomates réunis en assemblée sous l’égide des Nations-Unies. Mais en réalité, il n’en menait pas large. Il n’oubliait pas qu’il n’était pas certain de ressortir entier quand il s’est présenté devant l’assemblée de Qom, pour lui annoncer, sur un ton terne et besogneux, le triomphe prochain de la perspective eschatologique du chiisme (la venue du douzième Imam, l’Imam caché).

Le petit tyran n’a pas écouté ceux des ayatollahs qui préconisaient un compromis avec la société. Il en a même fait mettre certains en résidence surveillée…

Après avoir fait tirer sur les manifestants, après avoir fait assassiner une toute jeune femme sortant de chez elle avec son père pour aller manifester, exécutée froidement, une balle en plein front envoyée par un sniper bassidji, le petit tyran a refusé d’entendre les voix qui, dans son camp, préconisaient le compromis. Jupiter, dit-on, rend fou ceux qu’il veut perdre. Mais il est vrai qu’en bon et pur monothéiste, Ahmadinejad ne craint pas les sortilèges de Jupiter.

 

A l’époque, la classe ouvrière, victime d’un talon de fer de près de trente ans, infiniment plus lourd et brutal que les mesures anti syndicales du gouvernement du Shah,

Ne prit pas part à cette lutte, en tant que classe ouvrière.

 

Qu’en est-il aujourd’hui ? Depuis quelques jours, voire ici et là, depuis des semaines, l’Iran connaît une vague de grèves. Dans le cas de ces grèves, on ne peut les comparer avec leurs homologues que nous connaissons ici ces dernières années. Il s’agit de grèves de masse, au sens donnée par Rosa Luxembourg à ce terme, lorsqu’elle analysera la révolution russe de 1905. Il s’agit de grèves au contenu révolutionnaire, parce que même la revendication d’être payé, quand cela fait onze mois que l’on travaille sans recevoir son salaire, c’est une demande que le petit tyran s’avère incapable ou refuse de satisfaire. A Téhéran, les chauffeurs sont en grève et manifestent. Que veulent-ils ? Ils demandent la libération de Mansour Osanloo et Reza Shahabi*1, respectivement Président et vice Président de leur syndicat qui s’est reconstruit et est un des plus vigoureux dans le pays.

Soixante jours de grève de la faim des deux hommes ont précédé les actions publiques de toute leur profession, réorganisée malgré la dictature.

Par certains de ses aspects, la phase présente du fascisme islamique en Iran ressemble aux dernières années d’agonie du franquisme. Le vieux dictateur, -qui était d’une toute autre envergure que le petit tyran narguant les diplomates mais se tenant penaud et venant bredouiller devant les brontosaures de Qom-, était encore capable de faire garroter deux militants nationalistes basques mais ne parvenait plus à empêcher les actions collectives de grèves et de manifestations, et encore moins capable de briser le mouvement de réorganisation de la classe ouvrière espagnole.

 

Pour revenir sur les mouvements en cours, citons : Usines fermées par la grève, dans l’industrie pharmaceutique, dans le textile, dans les activités chimiques et gazières.

Dans le textile, comme nous le signalions plus haut, des salariés, en grève aujourd’hui, sont restés sans paye pendant onze mois, malgré leur travail. Ces compagnies, qui font travailler mais ne payent plus, sont sous le contrôle de l’état de la « révolution islamique ». Qu’attendre d’un régime déloyal, surexploiteur, malgré les supposées vertus de la finance et de l’industrie convertie aux normes hégémoniques de la charia ? Qu’attendre en effet ?

Dans le Golestân, ce sont les mineurs de charbon qui sont en grève ; citons les sites miniers de Qishak et Roudbar. Les exploitants de 21 des 42 sites miniers ne sont plus payés. Les livraisons de charbon ne donnent plus lieu à un règlement par l’acheteur. L’acheteur, c’est le gouvernement du petit tyran, qui est l’employeur déloyal de mineurs de mines étatisées.

A Ardebil, il y a eu des marches de protestation. Des mouvements de solidarité ont été organisés entre ouvriers et étudiants, dans les villes portuaires de Bandar et Abbés.

A Bushehr et Khorramchahr, les chauffeurs routiers sont en grève. Ils protestent et revendiquent contre les effets de l’augmentation de plus de 25% du prix de l’essence.

La grève générale de tous les salariés, depuis l’ouvrier le moins qualifié jusqu’au plus haut directeur, a éclaté à l’agence des céréales et des farineux. Les boulangeries sont arrivées au point où il devient problématique de fournir le pain nécessaire à l’alimentation quotidienne du peuple.

Dans l’industrie de raffinerie du sucre, à Haft Tapeh, on connaît une situation semblable.

A Ahvaz, ce sont les aciéries et à Mahshahr, c’est le complexe pétrochimique qui est en grève…

 

La liste des secteurs grévistes, donnée ici, n’est pas exhaustive.

 

Et que répond, à la classe ouvrière, le petit tyran ?

 

Il joue son rôle de pendeur knouteur. Il y a quelques semaines, il menaçait. Il déclarait qu’il n’hésiterait pas à dresser cent mille potences, pour défendre la « révolution islamique ». Présentement, sa réponse à la classe ouvrière, c’est : un « espion des sionistes »  a été amené jusqu’à la potence. Alors, attention, les Juifs sont derrière vos actions de protestations…A suivre.

 

Alain Rubin

 

*1 Tient, au fait, ces « internationalistes » qui dans des syndicats font campagne pour boycotter et anéantir Israël, en particulier ceux qui s’activent dans les syndicats belges, anglais et sud-africains, que vont-ils décider ? Vont-ils soutenir une révolution ouvrière iranienne, qui est la suite du soulèvement ouvrier de 1979, qui est fille et suite des soviets de 1979 en Iran (les Chouras d’ouvriers et de paysans), ou vont-ils rester solidaires du petit tyran et de son régime sanglant et sanguinaire ?

Von t-ils demander à la Confédération Syndicale Internationale (CSI) qu’elle mène campagne pour obtenir liberté immédiate pour Mansour Osanloo et Reza Shahabi ou resteront-ils silencieux et complices ? A suivre, là également.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 18:19


 

 

Adaptation : Marc Brzustowski

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

 


DEBKAfile  Reportage spécial  29 Décembre 2010, 1:28 PM (GMT+02:00)

 

 

http://www.debka.com/article/20503/

 

 

Tags:  Iran     Mossad    Asgari    Yaalon    Intelligence 

 

L’ex adjoint au Ministère de la Défense,  Alireza Asgari, disparu depuis 4 ans

 

 

La guerre secrète irano-israélienne connaît une nouvelle flambée. A peine un jour après la pendaison publique du présumé espion israélien Ali Akbar Siadat, et que les Iraniens fassent allusion à au moins un autre national iranien qui devrait être exécuté pour avoir travaillé par les services  secrets israéliens, L’adjoint au Ministère iranien des Affaires étrangères pour le Moyen-Orient et la Russie, Mohammad Rauf Sheibani a annoncé mercredi 29 décembre, que Téhéran demanderait aux organisations internationales d’enquêter sur « le meurtre par les services secrets israéliens » de l’ancien adjoint au Ministre de la défense iranien, Ali Reza Asgari, dans la prison israélienne de Ayalon.

 

Le Général Ministre Ahmad Vahidi est allé plus loin et a franchi l’étape la plus extrême quand, mercredi 28 décembre, il a accusé Israël de « la mort suspecte" du prisonnier iranien Ali Reza Asgari. Il a déclaré : « si la crédibilité de ce reportage est prouvée, le dossier des kidnappings, assassinats et meurtres d’Israël devient plus épais ». En Israël, une chape de plomb a été imposée sur toute information concernant Asgari. Selon les sources de DEBKA

file dans l’armée, on veut supposer que le Ministre de la Défense iranien n’aurait pas élevé à ce niveau des allégations aussi graves, à moins qu’un acte de terrorisme de grande ampleur contre Israël ou contre une cible israélienne à l’étranger ne soit en route – perpétrée directement ou par le Hezbollah – pour venger le meurtre supposé d’Asgari et les attentats du mois dernier contre des experts scientifiques iraniens à Téhéran. 

 

 

Asgari est porté disparu depuis son séjour dans un hôtel d’Istanbul, où il était arrivé en provenance de Damas, le 9 décembre 2006 et n’a pas été revu depuis. Jusqu’à présent, les sources iraniennes prétendaient qu’il était entre des mains américaines. Les renseignements occidentaux ont rapporté qu’il a en fait été la source à l’origine de bien des informations concernant les installations nucléaires secrètes iraniennes, dont le site d’enrichissement souterrain près de Qom. Aujourd’hui, pour la première fois, Téhéran a répandu la légende selon laquelle, non seulement il aurait été capturé et conduit dans une prison israélienne après sa disparition à Istanbul, mais également qu’il y serait mort.

 

Commentant ces nouvelles allégations, la femme d’Asgari, Ziba Ahamdi a déclaré mercredi qu’elle n’avait aucune idée quant à la véracité de ce rapport affirmant que son mari avait été tué. Si c’était le cas, a-t-elle ajouté, cela voudrait dire qu’il a accompli sa plus grande ambition, qui était de servir la Révolution islamique.

 

Le matin de ce même jour, mercredi, l’adjoint au Premier Ministre d’Israël, en charge des affaires stratégiques, le Général (en retraite) Moshé « booguy » Yaalon, expliquait dans une interview à la radio que l’Iran n’était actuellement pas en capacité de fabriquer une bombe nucléaire, à cause de difficultés techniques, mais estimait qu’il atteindrait cette capacité d’ici moins de trois ans.

 


Les sources proches du renseignement de DEBKAfile remarquent que l’estimation actuelle par les services de renseignement israéliens avant que l’Iran dispose d’armes nucléaire était, jusqu’à présent, en 2011. Yaalon n’a pas approfondi les raisons de ce nouveau délai, mais nos sources en mentionnent au moins deux :

 

1. Son estimation représente la première évaluation officielle israélienne quant à l’échelle de destruction et de ravages causés par le ver Stuxnet au sein des installations d’armement nucléaire secret en Iran. Jusqu’à présent, on n’avait admis que le virus invasif n’avait affecté uniquement que le réacteur nucléaire de Bushehr et le site d’enrichissement d’uranium de Natanz.


2. Le second facteur qui ralentit sérieusement les progrès serait le train de sanctions qui empêchent l’Iran de recevoir les matériaux, pièces de remplacement et nouveaux systèmes électroniques et techniques dont il a besoin pour mener à bien son programme nucléaire militaire clandestin.

 

Ces révélations ont été dévoilées Durant les dernières 24 h pour de bonnes raisons, selon les sources du renseignement en Iran deDEBKAfile :

 

Le Régime de Téhéran se trouve sous pression de devoir rendre des comptes à son propre public et à ses alliés Musulmans au sujet de l’allure confuse de ses efforts en matière nucléaire. Loin d’admettre le niveau de dévastation provoqué par Stuxnet, les Iraniens se sont tournés vers une manœuvre de diversion sous la forme de ces « révélations » sur le site internet Eurasia Review, selon lesquelles Ali Reza Asgari, alors qu’il était détenu en prison à Ayalon sous le nom de « Prisonnier X », se serait suicidé. La Revue cite des cercles internes autour du Ministre de la Défense Ehud Barak et continue en spéculant qu’il ne serait pas mort de sa propre main, mais aurait, en fait, été assassiné par des agents des services secrets israéliens – quoi qu’il n’y ait aucune suggestion sur les motifs de son geste. .

 

Téhéran a sorti le grand jeu autour de ce reportage et en appelle à une enquête internationale sur le sort de l’adjoint disparu du Ministre de la Défense – en partie afin de démontrer que les dirigeants du régime islamique préfèrent donner leur vie pour la mission sacrée consistant à armer l’Iran de la bombe nucléaire.

 

Téhéran, de plus, bétonne sa ligne de défense en vue de la reprise des discussions sur le nucléaire, le 5 janvier, avec les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU et l’Allemagne. Le premier round à Genève, les 6 et 7 décembre a été détourné de ses objectifs par une longue tirade proférée par le chef de la délégation iranienne, Saad Jalili, tenant les services secrets américains et israéliens pour coupables de l’assassinat d’experts nucléaires iraniens en plein jour et au beau milieu de la ville de Téhéran.

 

En prévision de la prochaine session, l’Iran a déjà préparé une nouvelle inculpation contre les services secrets israéliens, maintenant accusés d’avoir « suicidé » Asgari. 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 16:43

Mots clés :  

Par Delphine Minoui Figaro
29/12/2010

 

http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/28/01003-20101228ARTFIG00573-la-hausse-du-prix-de-l-essence-accroit-les-tensions-a-teheran.php


Distribution de carburant à Téhéran le 19 décembre. Depuis cette date, le prix du quota mensuel accordé à chaque automobiliste a été quadruplé. Le prix du gazole, lui, a été multiplié par 9.  


 

Le régime a déployé des forces de police dans les stations-service pour prévenir tout incident. 

 

Ni manifestation, ni graffitis sur les murs. L'augmentation soudaine, la semaine dernière, des prix de l'essence n'a provoqué aucun soulèvement apparent dans les rues de Téhéran. Mais l'initiative gouvernementale, qui va de pair avec une répression renforcée, risque d'écorcher encore plus la popularité de Mahmoud Ahmadinejad, déjà largement contesté depuis sa réélection controversée en juin 2009. «Cette mesure est une pression supplémentaire sur les couches moyennes et inférieures de la société», se sont aussitôt insurgés les deux principaux leaders de l'opposition iranienne, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. Les deux politiciens réformistes rappellent que «sa mise en œuvre intervient alors que le pays fait face à des sanctions internationales sévères, que l'économie stagne, que le taux de chômage dépasse les 30% dans la plupart des provinces et que l'inflation est hors de contrôle».

Depuis l'annonce de la réforme des prix subventionnés, dimanche 19 décembre, par le président iranien, le prix du quota de 60 litres d'essence par mois accordé à chaque automobiliste est passé de 0,10 dollar le litre à 0,40 dollar. Le prix hors quota a augmenté, lui, de 75 %. De son côté, le prix du gazole a été multiplié par 9. Quant aux tarifs de l'électricité, du gaz, du kérosène, de l'eau et du pain, ils vont également augmenter, mais de manière progressive.


La fin des subventions devrait, selon les autorités iraniennes, permettre des économies budgétaires de 100 milliards de dollars par an. Encouragée depuis des années par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, elle doit favoriser, à long terme, un assainissement de l'économie iranienne, artificiellement soutenue par la politique d'aides gouvernementales.


Mais c'est la façon dont elle est appliquée qui suscite aujourd'hui la polémique, y compris au sein du Parlement iranien. Cité par le site Internet de l'opposition, Iran Green Voice, le député Bahman Akhavan s'est récemment dit inquiet face à un risque d'inflation, de faillites en chaîne, voire de manifestations, si la réforme n'est pas menée avec précaution. «Avec ces nouveaux prix, mon travail n'est plus rentable et je vais finir par perdre de l'argent», râle Ali, un chauffeur de taxi, qui craint que ses recettes lui permettent à peine de couvrir ses frais d'essence.


Grève silencieuse


Pour éviter une spirale incontrôlable de l'inflation, les autorités ont, en parallèle, interdit aux commerçants et aux compagnies de transport d'augmenter leurs prix. Pensant mieux faire passer la pilule, le gouvernement a conjointement fait déposer l'équivalent de 80 dollars -pour les deux premiers mois- sur le compte bancaire de quelque 60,5 millions d'Iraniens. «C'est loin d'être suffisant!» dit Ali.


Comme de nombreux autres Iraniens de sa profession, il songe à rallier le discret mouvement de grève, amorcé par certains conducteurs de camion et de taxi, qui consiste à refuser de travailler pendant quelques jours. «La grève silencieuse, c'est tout ce qui nous reste», remarque Mehdi, un déménageur. L'initiative gouvernementale s'est en effet accompagnée d'un déploiement des forces de police devant de nombreuses stations d'essence. Craignant une nouvelle vague de contestation, le gouvernement s'emploie également à qualifier ses potentiels détracteurs de «séditieux» -terme originellement utilisé pour désigner les participants aux manifestations postélectorales- et à les menacer indirectement de représailles.


L'économiste iranien Fariborz Raïsdana en fait les frais. Pour avoir osé qualifier le nouveau plan d' «hypocrite» et critiqué son application par la «force», dans une interview avec le programme farsi de la BBC, il a eu droit, dès l'annonce de la suspension des subventions, à la visite de policiers en civil à son domicile. Il se trouve, depuis, derrière les barreaux.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 09:58

 

Total/Iran

par D.C

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Le 10 juillet 2010, l'Usine Nouvelle écrivait:

 
L'Iran a perdu sa dernière major pétrolière occidentale. Dans un entretien au Financial Times jeudi 10 juillet, Christophe de Margerie juge politiquement trop risqué pour Total d'y investir. Une nouvelle qui sent le roussi. Téhéran avait pourtant de quoi le retenir : il compte sur les deuxièmes réserves mondiales de gaz après la Russie, et occupe le rang de quatrième producteur mondial de pétrole. La pression américaine aura eu raison des appétits des pétroliers. (...) « Aujourd'hui nous prendrions beaucoup trop de risques politiques à investir en Iran, car les gens diraient : Total est prêt à n'importe quoi pour faire de l'argent », a exprimé son patron Christophe de Margerie dans unentretien au Financial Times (FT) publié jeudi 10 juillet.

Ce qui est étonnant, c'est que ce n'est pas la première fois que cette information était publié. 3 semaines avant, le Figaro écrivait:

Le groupe pétrolier suspend ses livraisons de produits pétroliers à l'Iran, après que les Etats-Unis ont adopté de nouvelles sanctions contre Téhéran.

Mais cette information a également été rela ncée mi-octobre 2010 par RIA NOVOSTI -Russie-:
Le groupe pétrolier français Total suspend tout commerce avec l'Iran conformément à l'embargo décrété par l'Union européenne, a déclaré Christophe de Margerie, directeur général de la compagnie, cité par les agences occidentales.

Que doit-on tirer de toutes ces informations ? Peut-être tout simplement que rien ne change, que Total est toujours en Iran (au moins indirectement) et que toutes ces annonces ne sont qu'un grand plan com' ? C'est non seulement ce que je me dis, mais également ce disent plusieurs spécialistes de la région... Par exemple Reuters qui écrivait le 10 décembre 2010 que "ce qui bloque les accords avec l'Iran, c'est les termes des accords, pas les sanctions." Un changement radical de ce que Total disait il y a 6 mois: "nous partons d'Iran à cause des sanctions."


Mais le plus gros reste à venir. Le 22 décembre on apprenait que "les importations d'essence venues d'Iran et ayant transitées par TOTAL ont augmentés de 70%".  Et comme si cela ne suffisait pas, TOTAL tente de se dédouaner en affirmant qu'ils ont acheter ce pétrole "au prix du cours du marché", ce qui semble être un vilain petit mensonge de plus. Autant de pétrole sans pots-de-vin, vous y croyez vraiment-vous ?

Mais quand la France va t-elle cesser de soutenir cette dictature des Mollahs ?

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 04:14

 

Dossier Menace iranienne

 

L'Iran est devenu un Etat nucléaire (Ahmadinejad)
Publié le 2010-12-29 08:47:02 |  french.news.cn/monde



 
 

TEHERAN, 28 décembre (Xinhua) -- Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que l'Iran est aujourd'hui un pays nucléaire, expliquant que ce qui a signifié que l'Iran a atteint le savoir-faire nucléaire à des fins énergétiques.

"Les Etats-Unis et leurs alliés ont exercé des pressions politiques sur l'Iran et adopté des résolutions contre l'Iran pour son programme nucléaire. Cependant, tous leurs efforts ont échoué, l'Iran est devenu aujourd'hui un pays nucléaire", a dit Ahmadinejad, cité par la chaîne satellité iranienne Press TV.

Il a souligné que la coopération, à la place de la confrontation, est la seule façon de résoudre la question nucléaire iranienne.

"Nous sommes ouverts à la coopération fondée sur nos droits", a-t-il dit.

Il a averti les pays occidents que l'Iran donnerait une " réponse regretable" à tous ceux qui ayant l'intention d'empêcher l'Iran d'atteindre ses droits.

Il a dénoncé les résolutions des Nations Unies contre l'Iran comme "illégales", soulignant que les sanctions ne renforceront que la nation iranienne et n'accéléront que le pas de ses progrès?

Selon les informations, les Etats-Unis et l'Union européenne envisagent d'imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran suite au refus de Téhéran de suspendre son programme nucléaire controversé.

L'Occident accuse l'Iran de développer secrètement l'arme nucléaire sous le couvert de son programme nucléaire civil, ce qui dément Téhéran.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 10:46

 

 

ANALYSE-A-LA-UNE

L’Iran pend un homme soupçonné d’avoir livré des informations aux services secrets israéliens, au beau milieu d’une crise au sommet de l’Etat et dans la rue.

 

Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info


Selon l’Agence officielle de presse iranienne IRNA, l’Iran a ordonné la pendaison, mardi matin, d’Ali Akbar Siadat, soupçonné d’avoir livré des informations à Israël, au sujet des bases de missiles des Gardiens de la Révolution.
Il a été pendu, ce mardi 28 décembre à la prison d’Evin, de sinistre réputation. Il aurait eu des contacts avec les services israéliens durant 6 ans et perçu 60 000 $ d’émoluments, après avoir établi le contact avec une Ambassade israélienne à l’étranger. Aux dires de l'acte d'accusation, il aurait rencontré ses contacts dans des hôtels en Turquie, Thaïlande et aux Pays-Bas et aurait été arrêté il y a deux ans, avec son épouse, en tentant de quitter le pays.
Dimanche dernier, 26 décembre, un autre iranien, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a également été condamné à mort pour les mêmes motifs, selon les termes du procureur Abbas Jafari Dolatabadi.
Il semble qu’il s’agisse-là de la première diversion officielle depuis l’assassinat de l’expert nucléaire et informatique Majid Shahriari et des graves blessures subies par un autre savant atomiste, Fereydoun Abbassi, fin novembre 2010.

 

FILE - In this file photo of Thursday, Dec. 17, 2009, Iranian Vice-President Mohammad Reza Rahimi, right, accompanies President Mahmoud Ahmadinejad in his departure ceremony as he leaves Tehran's Mehrabad airport for Copenhagen to attend the U.N. Climate Summit. The allegations in Tehran aim high: Iran's top-ranked vice president facing charges of high-level corruption that could force him to stand trial. But it's the fallout that could prove most stinging for President Mahmoud Ahmadinejad. The claims _ hitting one of Ahmadinejad's most trusted political partners _ hold the potential for serious mudslinging that could blast open the rivalries within the president's conservative camp. (AP Photo/Vahid Salemi, file)

Le "Bras droit" d'Ahmadinedjad Mohammed Reza Rahimi, accusé de corruption
Durant ce temps, Mohammed Reza Rahimi, le vice-président iranien, associé direct et conseiller le plus écouté de Mahmoud Ahmadinedjad est accusé de corruption à haut-niveau, ce qui devrait l’amener à être traîné devant un tribunal. Cette mise en examen pourrait constituer la piqûre mortelle la plus directe qui ait jamais atteint les toutes premières loges du cercle rapproché autour d’Ahmadinedjad. La crise menace d’éclater en rivalités ouvertes au sein même du camp le plus radical et conservateur en Iran. L’un de ces rivaux se trouve précisément être à la tête de l’appareil judiciaire, alors que, dernièrement, une pétition de parlementaires circulait pour obtenir le nombre suffisant de voix afin d’invalider la Présidence d’Ahmadinedjad par une mesure d’empêchement, mais elle n’avait pas atteint le quorum nécessaire.
Le coup est sévère sans menacer directement l’homme qui a pris en main le destin de l’Iran depuis les élections truquées de juin 2009. Ses liens sont trop puissants avec le réseau militaro-économique conduit par les Pasdaran qui étrangle le pays et il dispose de la bénédiction du Guide Suprême Khamenei.
La démission récente de Manouchehr Mottaki, alors Ministre des Affaires étrangères, s’inscrit directement dans ces luttes de pouvoir au sommet de l’appareil, puisque celui-ci est un allié proche du Président du Majliss, ou erzatz de Parlement iranien, qui affronte Ahmadinedjad, Ali Larijani. Lors de son départ, Mottaki a été ovationné par 260 parlementaires, contre 30 pro-Ahmadinedjad, un véritable camouflet et geste de défi contre le Président. A l’éviction du précédent, la Justice iranienne a donc répliqué par la mise en accusation du proche du Président, Rahimi. Son impact ne devrait pas être ressenti sur le court terme, mais plutôt en prévision des élections parlementaires de 2012.
Les luttes internes pourraient, néanmoins rester sporadiques à ce stade, du fait que le Gouvernement iranien est confronté à sa plus grave crise économique depuis 30 ans. Même des radicaux du clan Ahmadinedjad ont jugé ouvertement que les mesures de suspension nette des subventions, arrêtées depuis le 20 décembre, provoquaient une hausse des prix excessive et trop rapide.
Plus de 30 villes connaîtraient des mouvements de cessation de travail, de la part des ouvriers de l’industrie, des mineurs et des chauffeurs routiers. « A bas le despote » est leur cri de ralliement et ils parlent de « situation explosive ».. Les motivations semblent autant de caractère social que politique. Les travailleurs tentent de créer de nouvelles unions syndicales indépendantes, en se rassemblant face au Majliss. Cet élan syndical attire plus de 2 millions de personnes du secteur public. Là où les anciens leaders faisaient très attention de se tenir à distance de toute mise en cause politique, la jeune génération pense ouvertement que, sans réforme politique, il n’y aura pas d’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
A Téhéran, les chauffeurs réclament la libération de Mansour Osanloo et de Reza Shahabi, leurs dirigeants syndicaux, dont le second vient de mettre un terme à sa grève de la faim de 60 jours, exprimant sa protestation contre son internement arbitraire.
Les usines pharmaceutiques, textiles et de céramique sont fermées pour cause de grève à Qazvin : les ouvriers du textile n’ont pas perçu leur salaire au cours des 11 derniers mois, leur compagnie étant totalement sous tutelle de l’Etat.
A Golestan, les mineurs ont stoppé la production de charbon sur plusieurs sites : Qishlaq et Roudbar, notamment. Les exploitants de 21 sites miniers sur 42 dans la région n’ont pas été payés, la société minière étant propriété du gouvernement. On observe des marches de protestation à Ardebil, avec des mouvements de solidarité entre ouvriers et étudiants.
Dans les villes portuaires de Bandar Abbas, Bushehr et Khorramshahr, les chauffeurs routiers en grève ont provoqué une congestion massive dans les produits d’importation qui ne sont plus acheminés. Ici, l’objet de la protestation concerne l’augmentation de 25% du prix de l’essence ; beaucoup de chauffeurs routiers, propriétaires de leur véhicule, pensent que cela va ruiner leur affaire.
Une grève générale affecte au niveau national, aussi bien les ouvriers que les directeurs d’usine de l’Agence des céréales et farineux, ce qui pourrait conduire, à brève échéance, à une rupture de stocks dans les boulangeries. Des actions identiques sont observées dans l’industrie de raffinerie du sucre, à Haft-Tapeh, dans l’aciérie à Ahvaz, et au compexe pétrochimique de Mahshahr.
La réduction des subventions touche de plein fouet les couches de la population à bas salaire. Le coût de la vie pourrait brutalement augmenter de + de 20%. Des milliers d’affaires du secteur privé ont dû mettre la clé sous la porte. Le Ministre du Travail reconnaît que 3000 emplois par jour sont perdus. Et l’aventurisme d’Ahmadinedjad en politique étrangère est la cible des critiques et des mots d’ordre qui s’échangent par le bouche à oreille. Tous les éléments sont en place pour un affrontement à moyen terme entre le monde iranien du travail et le régime khomeniste d’Ahmadinedjad, des Gardiens de la Révolution et du Guide Suprême, Ali Khamenei.
Les médias étrangers ne prêtent que peu d’attention à ce qui se profile en Iran, en cette période de fêtes en Occident. Les pendaisons orchestrées par les Pasdaran tiennent lieu de "jeux du cirque", mais le peuple a faim... de pain et de justice élémentaire. 
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:05

ISRAELVALLEY - FRAPPE AU PORTEFEUILLE : LE HAMAS EST CONTRAINT À RONGER SON FREIN. SELON DIVERSES SOURCES, ÉGYPTIENNE NOTAMMENT, L’APPROVISIONNEMENT IRANIEN SERAIT EN BAISSE, GLOBALEMENT, DE 40%.

DEC 201028

http://www.israelvalley.com/news/2010/12/28/29670/israelvalley-frappe-au-portefeuille-le-hamas-est-contraint-a-ronger-son-frein-selon-diverses-sources-egyptienne-notamment

 

 

Par Mati Ben Avraham
Rubrique: Actualité
Publié le long

 

Iran jeux video 2Le Hamas, le mouvement de résistance islamique, fête ces jours-ci le 23ème anniversaire de sa fondation. A sa manière, soit des défilés martiaux, des discours enflammés, des démonstrations de force. Ses principaux porte-paroles mettent l’accent sur deux points : et d’un, la volonté d’établir en Palestine une république islamique, en passant par l’éradication d’Israël et la mise au pas de ses opposants, annulation de l’Autorité palestinienne comprise ; et de deux, sa capacité militaire qui lui permettrait de faire face à toute éventualité en cas d’aventurisme politique de « l’entité sioniste ».

D’où les récents tirs de provocation en direction du Néguev occidental israélien, histoire de marquer le coup. Car, par ailleurs, les dirigeants du Hamas, ne tiennent absolument pas à déclencher une réaction israélienne du type de celle de fin 2008. D’autant plus que, à petites doses, le blocus terrestre se lève, permettant en particulier aux promoteurs immobiliers et aux agriculteurs une embellie économique.

En fait, le Hamas est contraint à ronger son frein. Selon diverses sources, égyptienne notamment, l’approvisionnement iranien serait en baisse, globalement, de 40%. Un résultat qui découlerait d’une conjonction : les actions de débusquement menées par les services de renseignements égyptiens dans le Sinaï, et l’efficacité du train de sanctions économiques votées par l’ONU, à l’initiative des Etats-Unis.

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