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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 05:50
Le dossier
 divers fleches fleches curseur sens 09a

Bann-logo-M.iranienne.jpg

Action Center

 

Adapté par Aschkel

Un nouveau mouvement s'est crée au Etats-Unis et qui a déposé une déclaration à l'ONU lors de la visite d'Ah'madinedjad le 20.09.2010.

Le mouvment s'amplifie aux U.S et l'action continue

http://www.iran180.org/what-is-iran180/

Nous exigeons un 180° sur la poursuite de la fabrication d'armes nucléaires. L'Iran continue de défier la communauté internationale avec la fabricatin d'armes nucléaires qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices pour les États-Unis et le reste du monde.

Nous exigeons un 180° sur le traitement des minorités religieuses , qui comprennent la limitation des possibilités d'éducation et de professionnels, parmi d'autres droits fondamentaux, aux citoyens fondée uniquement sur leur appartenance religieuse.

Nous exigeons un 180° sur le traitement des minorités ethniques qui ont été la cible de discrimination par la République islamique d'Iran depuis de nombreuses années.

Nous exigeons un 180° sur le traitement des femmes. interprétations de la loi islamique par le gouvernement ont fait que les femmes ont été systématiquement privées d'éducation, ont eu leurs maisons détruites et sont en butte au harcèlement constant.

Nous exigeons un 180° sur le traitement des syndicats dont les dirigeants ont été enlevés, harcelés et battus par le gouvernement de forces de sécurité en civil, et mis en prison et privé de soins médicaux.

Nous exigeons un 180° sur la censure. Les médias, journalistes, musiciens, artistes et réalisateurs ou n'importe quelle voix de l'opposition au gouvernement, sont persécutés par les lois et par une censure sévère.

Nous demandons à 180° sur les exécutions de mineurs. Selon le code iranien, les garçons agés de 15 ans et les filles  de 9 peut être condamnés à mort.

Nous exigeons un 180° sur la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. En Iran, la liberté d'une personne pour l'amour choisi est interdit par la loi.

Merci à Dominique pour la traduction
Sous-titrage Aschkel
Pour aschkel.info et lessakele
Voir aussi la dernière vidéo mise en ligne
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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 22:28

 

Controverse autour de la prochaine visite du président iranien au Liban

 

02.10/2010

.lorientlejour

La visite au Liban du président iranien Mahmoud Ahmadinejad est prévue les 13 et 14 octobre.
La visite au Liban du président iranien Mahmoud Ahmadinejad est prévue les 13 et 14 octobre.
POLÉMIQUE La première visite au Liban, les 13 et 14 octobre, du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui devrait se rendre dans le Sud frontalier d'Israël, suscite d'ores et déjà une controverse au Liban, certains voyant dans cette visite un message pour montrer que le pays est une « base iranienne » aux portes de l'État hébreu.

« C'est un message pour dire que l'Iran est à la frontière d'Israël », a souligné Farès Souhaid, coordinateur général de la coalition du 14 Mars. « Par cette visite, il veut dire que Beyrouth est une zone sous influence iranienne, que le Liban est une base iranienne sur la Méditerranée », a-t-il estimé.
Un responsable du Hezbollah sous le couvert de l'anonymat a affirmé hier à l'AFP que la visite au Sud incluait une tournée à Cana, village cible de raids israéliens meurtriers en 1996 et 2006 (NDLR - Propagande mensongère encore une fois de nos amoureux de la vérité lire > Le rapport du HRW acusant le Hezbollah '(2006)], et à Bint Jbeil, à 5 km de la frontière, où de violents affrontements ont opposé soldats israéliens et combattants du Hezbollah lors de la guerre de 2006. Il doit également se rendre au « musée de la Résistance » inauguré cette année à Mlita, selon cette même source. « Nous lui réservons un accueil populaire important », a-t-il dit.

 

 

« C'est une provocation, il n'a pas à aller là-bas », a dénoncé M. Souhaid. Pour la majorité, qui critique l'« ingérence » de Téhéran au Liban et son influence auprès du Hezbollah, la visite d'Ahmadinejad prend également une dimension régionale et internationale. Un communiqué de la coalition cette semaine avait estimé que le président iranien était « contre la paix ». « Au moment où les négociations sont en cours entre Palestiniens et Israéliens, le président iranien va dire que le Liban est une terre de "résistance" et réaffirmer son projet de guerre continue contre Israël », a estimé M. Souhaid. « Il rappelle à la communauté internationale que la sécurité d'Israël est entre les mains de son pays, à travers le Hamas et le Hezbollah, et qu'il faudra donc négocier avec Téhéran », a-t-il poursuivi.
Le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a estimé au contraire que la visite de M. Ahmadinejad ne causait aucun « embarras » pour le Liban. « Le message de cette visite est de réaffirmer l'importance de l'unité sur la scène libanaise », a de son côté affirmé l'ambassadeur de la République islamique, Ghadanfar Roknabadi. Pour sa part, un cadre du mouvement Amal, Khalil Hamdane, a estimé que « c'est un honneur pour le Liban d'accueillir le président iranien, qui soutient l'unité du pays ». Le président du Mouvement populaire libanais, Moustapha Ali Hussein, a même appelé le gouvernement et la population à « réserver un accueil populaire et politique au président Ahmadinejad ».

 Visite « inquiétante et déstabilisante »

 

Entre-temps, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a qualifié hier cette visite d'« inquiétante et déstabilisante ». « Selon les informations publiées à propos de cette visite, on apprend qu'Ahmadinejad prépare une véritable tournée de grand propriétaire venant inspecter son domaine », a déclaré à l'AFP ce porte-parole. « Il aurait même dit au président syrien que le Sud-Liban était la frontière de l'Iran avec Israël », a-t-il ajouté. « Tout cela devrait inquiéter au plus haut degré ceux à qui la stabilité du Liban et du Proche-Orient tient à cœur », a-t-il souligné.
Mahmoud Ahmadinejad doit s'entretenir, à Beyrouth, avec le président de la République, Michel Sleiman, le Premier ministre, Saad Hariri, et le président du Parlement, Nabih Berry. Selon des responsables politiques libanais, il doit également rencontrer Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.

 

Israël renforce la sécurité en prévision à la visite du président iranien au Liban
Publié le 2010-10-01 09:42:47 | French. News. Cn
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french.news.

BEYROUTH, 30 septembre (Xinhua) -- Israël renforce la sécurité à ses frontières avec le Liban en prévision à la visite du président Mahmoud Ahmadinejad au Liban, selon le reportage jeudi de l'agence de presse locale Central News Agency.

Le reportage a cité des sources provenant du Sud-Liban et des forces de sécurité indiquant que les Israéliens ont renforcé l'équipement de surveillance sur la frontière avec le Liban et déployé une forte protection militaire.

Les sources ont également relevé que plusieurs dirigeants militaires israéliens, y compris le chef d'état-major des Forces de défense israéliennes (IDF), le général Gabi Ashkenazi, se sont aussi rendus dans la région.

M. Ahmadinejad arrivera à Beyrouth le 13 octobre pour une visite officielle de deux jours. Il devrait effectuer une visite au Sud-Liban et inspecter la ville de Maroun al-Ras, qui avait fait l'objet de violents affrontements entre le Hezbollah et Israël en 2006.

 

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 20:54

 

 

 

Et une petite claque supplémentaire a ceux qui pensaient voir Assad revenir dans le droit chemin

 

 

Par Reuters, publié le 02/10/2010 à 19:22 -lexpress

Assad souligne la solidité de son alliance avec l'Iran

Le président syrien Bachar al Assad a assuré samedi à Téhéran son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, de la solidité des liens entre leurs pays.

Assad souligne la solidité de son alliance avec l'Iran

En visite samedi à Téhéran, le président syrien Bachar al Assad (à gauche) a assuré son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad (à droite), de la solidité des liens entre leurs pays. "Nous sommes depuis le début de la Révolution islamique (de 1979) aux côtés de l'Iran de manière fraternelle", a-t-il déclaré. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

 

"Nous sommes depuis le début de la Révolution islamique (de 1979) aux côtés de l'Iran de manière fraternelle", a déclaré le chef de l'Etat syrien lors d'une visite de 24 heures en Iran.

Son hôte lui a décerné la plus haute médaille iranienne en hommage à son soutien aux Palestiniens et au Liban ainsi que pour sa "résistance générale" - une expression visant généralement les Etats-Unis et leurs alliés.

"Nos deux gouvernements et nos deux pays sont frères", a déclaré Ahmadinejad lors d'une cérémonie télévisée.

De son côté, Assad a évoqué "(...) la position continue et éternelle de la Syrie aux côtés de l'Iran".

Son homologue iranien a chanté les louanges de Damas. "La Syrie est un bienfaiteur des musulmans, des Arabes et même de l'humanité", a-t-il dit.

Ahmadinejad compte se rendre dans le courant du mois au Liban, une visite qui risque d'être perçue comme une provocation par le voisin israélien.

Ramin Mostafavi; Jean-Loup Fiévet pour le service français

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 12:27

Merci Albert

 

 

Enquête Stuxnet

 

Stuxnet : Sabotages en Série

 

Par Ryan Mauro, fondateur de www.WorldThreats.com, conseil en Sécurité Nationale du Réseau d'action chrétienne, analyste du Renseignement au Centre du Renseignement sur la Guerre Asymétrique.

www.FrontPageMagazine  - 30/09/2010

Titre originel: Infecter le programme nucléaire d'Iran

Adapté par Albert Soued, http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com 

 

Peu de temps avant que le 21/08/10, la Russie ne remplisse le réacteur iranien de Bushehr de barres de combustible, des experts ont prévenu que ce jour était la dernière limite pour Israël pour détruire cette usine et empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire. Israël n'a pas bronché et aujourd'hui on peut comprendre pourquoi. Une "super cyber arme" s'est infiltrée dans les réseaux d'ordinateurs du site et c'est sans doute la raison pour laquelle son démarrage a été reporté. C'est juste la dernière attaque dans une guerre clandestine qui a empêché l'Iran de posséder des armes à ce jour.

L'Iran a admis que 30 000 ordinateurs de l'industrie, y compris ceux de Bushehr, ont été infectés par "Stuxnet", un virus décrit comme un "missile cybernétique d'une précision militaire", sans rival sur le plan de la complexité. Les experts les plus performants se sont émerveillés devant cette innovation, l'ont étudiée pendant des mois, parce que ce virus est "trop important, trop complexe, trop crypté, plein de chausse-trappes pour être aisément compris…". On pense que plus de 10 experts l'ont développé pendant plus de six mois et qu'il a dû coûter plusieurs dizaines de millions $.

"Il ne s'agit nullement d'espionnage, mais du sabotage à 100%" a dit un des experts. Et sans aucun doute l'objectif est le programme nucléaire iranien. 60% des infections de "Stuxnet" se sont produites en Iran. Le virus est spécifiquement conçu pour infiltrer les systèmes opérés par la technologie Siemens, celle que l'Iran utilise pour ses propres besoins nucléaires et pour saboter les communications internet de ses opposants.

"Stuxnet" se propage au départ en insérant une clé USB dans l'ordinateur visé. Il se propage alors dans tout le système jusqu'à ce qu'il trouve sa cible. Et de là, il est activé comme une arme, prenant le contrôle de toutes les opérations, les inhibant et détournant toute l'information vers l'envoyeur.

En février 2009, une photo prise à l'intérieur du réacteur de Bushehr est probablement ce qui a permis aux attaquants de repérer qu'un des composants était mû par un logiciel de Siemens et de plus l'écran montrait une alerte de vulnérabilité, négligence des Iraniens qui a permis l'attaque. Ayant dû commencer à fonctionner début septembre, le réacteur est donc arrêté pour des raisons de "chaleur d'été anormale", selon les autorités.

Personne ne connaît l'origine de l'attaque, mais certains Israéliens avaient déjà parlé de leur capacité à mener une guerre cybernétique et, dans le passé, Israël et ses alliés ont réussi de nombreuses opérations clandestines pour freiner le programme nucléaire iranien. Un ex- membre du gouvernement avait dit en juillet 2009 "Nous sommes arrivés à la conclusion qu'une des vulnérabilités importantes de l'Iran se trouvait dans le réseau d'information et nous agissons en conséquence"

Les experts pensaient à l'origine que l'usine de centrifugation de Natanz était visée par "Stuxnet". L'attaque de Bushehr avait sans doute pour but de paralyser le réacteur, maisNatanz, dans le passé, avait subi aussi de nombreux sabotages. Après un important accident, l'an dernier, le responsable de l'organisation de l'Energie atomique a été licencié. En avril 2006 déjà, du matériel importé d'Europe a provoqué une explosion qui a détruit 50 centrifugeuses sur ce site. On a admis que la technologie fournie était "manipulée".

 

D'après une étude, 20% de la capacité de centrifugation fonctionne réellement. A Natanz, 50% des centrifugeuses sont déjà hors service et elles se brisent à un rythme plus rapide que leur remplacement. De Mai à Novembre, 1000 centrifugeuses étaient mises hors service et 3900 fonctionnaient avec un rendement de 50%, du fait des impuretés trouvées dans l'uranium, origine des dégâts. Le programme iranien est ainsi ralenti, obligeant les dirigeants à s'approvisionner à l'étranger et à intensifier la recherche d'uranium à Bandar Abbas.

Déjà en 1998, les espions de la CIA et du Mossad parvenaient à vendre à l'Iran des produits chimiques qui pouvaient endommager les centrifugeuses. L'expert nucléaire américain David Albright dit que des laboratoires trafiquaient les pompes à vide nécessaires au fonctionnement des centrifugeuses, endommageant celles-ci en cascade.

En 2006, l'Iran a arrêté un de ses citoyens pour avoir fourni du matériel nucléaire trafiqué par le Mossad qui a provoqué "des dégâts irréversibles". Il a été pendu en 2008.

L'Iran soupçonne les Israéliens d'être impliqués dans l'assassinat ou la disparition de nombre de scientifiques nucléaires. En janvier 2007, Dr Ardehsir Hassanpour, un scientifique clé à l'usine de conversion d'uranium d'Ispahan est "mort asphyxié par une fuite de gaz alors qu'il dormait", selon les autorités. D'après d'autres sources, il serait mort assassiné par des agents israéliens. Le Mossad serait à l'origine de la mort d'au moins 2 experts. La Cia et d'autres agences ont tout fait pour exfiltrer des savants importants. Par ailleurs, de nombreux laboratoires nucléaires ont explosé de même qu'un avion des Gardiens de la Révolution transportant du matériel sensible.

 

 

 

 

 

 

Infecting Iran’s Nuke Program

 

By Ryan Mauro, the founder of WorldThreats.com, National Security Advisor to the Christian Action Network, and an intelligence analyst with the Asymmetric Warfare and Intelligence Center. 

FrontPageMagazine on Sep 30th, 2010

 

Shortly before Russia inserted the fuel rods into Iran’s Bushehr nuclear reactor on August 21, some experts warned it would be the last opportunity for Israel to destroy the facility and prevent Iran from going nuclear. Israel did not, and now we may know why: A “cybersuperweapon had infiltrated the site’s computer networks and it is likely the reason why the reactor’s operation has been delayed. This is just the latest attack in a covert war that has thus far prevented Iran from possessing nuclear weapons.

Iran has admitted that 30,000 of its industrial computers, including those at its Bushehr reactor, have been infected by Stuxnet, a virus described as “a precision, military-grade cyber missile” unrivaled in its sophistication. Top cyber security experts have marveled at Stuxnet, studying it for months because it is “too large, too encrypted, too complex to be immediately understood, it employed amazing new tricks…” It isestimated that it took at least ten experts over six months and $3 million to develop it.

“This is not about espionage, as some have said. This is a 100 percent sabotage attack,” saidone expert. And the target of that sabotage is undoubtedly Iran’s nuclear program. Nearly 60 percent of the Stuxnet infections have occurred in Iran. It is specifically designed to infiltrate systems run by Siemens technology, which is what Iran uses for its nuclear reactor and to shut down the Internet communications of the regime’s opposition.

Stuxnet is spread initially by inserting a memory stick into the USB port of one of the sensitive computers, and then it moves through the various systems until it finds its predetermined target. At that point, it is activated as a weapon, silently taking control of the targeted system, disabling it and sending its information abroad.

A news website’s photo from inside the Bushehr reactor in February 2009 is probably what tipped the attackers’ off about the opportunity at hand. The photo showed that one of the reactor’s computer systems was running on Siemens software and the screen had an alert cautioning that vulnerability existed. This oversight by the Iranians may have been the reactors’ undoing. The reactor is still not operating, despite its much anticipating beginning of operations in September. An Iranian official offered a dubious explanation that hot weather had caused the delay.

It is unclear which government is behind the attack, but Israeli officials have talked of their ability to use cyber warfare against Iran’s nuclear program before and Israel and her allies have a long history of successful covert operations meant to stall the regime’s drive to acquire nuclear weapons capacity. One former cabinet member flatly stated in July 2009 that “We came to the conclusion that, for our purposes, a key Iranian vulnerability is in its on-line information. We have acted accordingly.”

Iran’s Natanz centrifuge plant was originally speculated by some experts to be the target of Stuxnet. This appears false, as Iran has confirmed the presence of Stuxnet at Bushehr and it is believed to be wired to damage one specific target. However, Natanz appears to have suffered severe problems from other acts of sabotage. Last year, the head of Iran’s Atomic Energy Organization was fired after a major accident atNatanz. In another “accident” in April 2006, equipment imported from Europe caused an explosion that destroyed 50 centrifuges at the site. Iran’s nuclear chief admitted that it was caused by “manipulated” technology.

One study found that Iran’s centrifuges are only operating at 20 percent efficiency. Only about half of the centrifuges at Natanz are working, and they are breaking faster than they are being replaced. In November 2009, only 3,900 were operating, down about 1,000 from May. The ones that did operate only produced about half of the uranium they should have. Part of the problem the Iranians face is that impurities supposed to be cleansed from the uranium before entering the centrifuges still remained, damaging the devices. This is extremely hurtful to the program, as Iran is running short on uranium and is being forced to find foreign suppliers and is working feverishly to increase production its mine near Bandar Abbas.

Operations to wreck the centrifuges have long been in motion. As far back as 1998, undercover CIA and Mossad operatives worked to sell Iran faulty chemical substances that would later disable them. Top nuclear expert David Albright says that U.S. labs tampered with vacuum pumps needed for the centrifuges that were then sold to Iran. They were rigged “to bug them or to make them break down under operational conditions. If you can break the vacuum in a centrifuge cascade, you can destroy hundreds of centrifuges or thousands if you are really lucky.” In 2006, Iran arrested one of its citizens for allegedly causing “irreversible damage” by providing booby-trapped nuclear equipment on behalf of the Mossad. He was hanged in 2008.

The Israelis are suspected of being involved in the assassination and disappearance of Iranian nuclear scientists as well. In January 2007, Dr. Ardeshir Hassanpour, a key scientist at the Isfahan uranium conversion site, “suffocated by fumes from a faulty gas fire while he slept,”claimed the Iranian regime. Other sources are confident his death was caused by the Israelis. TheMossad is suspected in the deaths of at least two other scientists. The CIA and other intelligence agencies have also been hard at work in getting important officials to defect, and there have been other suspiciousaccidents damaging nuclear labs and Revolutionary Guards aircraft carrying sensitive materials.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:23

 

 

 

 

 

Entretien entre un responsable chinois et des dirigeants iraniens sur les relations bilatérales à Téhéran
Publié le 2010-09-29 13:54:03 | French. News. Cn



 
 

Li Changchun rencontre mardi à Téhéran le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Li Changchun rencontre mardi à Téhéran le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

TEHERAN, 28 septembre (Xinhua) -- Un responsable du parti communiste chinois (PCC) Li Changchun a rencontré mardi à Téhéran le président iranien et le vice-président iranien afin de débattre des relations bilatérales.

M. Li, un membre du comité permanent du bureau politique du comité central du PCC, a remercié le président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour avoir présenté ses condoléances à la Chine lorsque le pays avait été touché par plusieurs catastrophes naturelles, dont le tremblement de terre à Yushu, province de Qinghai, et les glissements de boue à Zhouqu, province de Gansu, et pour sa participation à l'Expo de Shanghai, dans le cadre de la célébration de la journée du pavillon national de l'Iran.

Suite aux efforts déployés par les deux pays ces dernières années, les relations bilatérales ont maintenu une bonne tendance, la confiance mutuelle politique ayant été renforcée et la coopération commerciale élargie, a souligné M. Li.

Les échanges dans les domaines de la culture, de l'éducation et du tourisme ont été améliorés, et les relations traditionnelles entre les deux peuples ont été approfondies. Les deux pays ont été confrontés à des défis et à des opportunités concernant la stabilité régionale et mondiale, a-t-il affirmé.

Le responsable chinois a déclaré que la Chine souhaitait coopérer avec l'Iran pour saisir les opportunités afin de consolider et de développer les relations bilatérales dans divers domaines.

M. Li, qui effectue une visite amicale officielle en Iran, a avancé une proposition en quatre points destinée à développer les relations bilatérales, préconisant le maintien de contacts de haut niveau et l'approfondissement de la confiance mutuelle, le renforcement de la coopération pragmatique et des échanges culturels, et le maintien de la coordination dans le cadre des dossiers internationaux.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:01

 

 

 

 

 

Enquête Stuxnet

 

 

Par Dominique BOURRA

nanojv.com

 

 

Illustration: Myrtus. Certains experts ont ainsi baptisé l’opération Stuxnet.

 

Et si le ver n’était qu’un leurre pour masquer la menace iranienne?  “Ceux qui ont conçu Stuxnet n’ont pas cherché la discrétion. Nous, pour faire quelque chose de furtif  nous ne procéderions pas de cette façon”. Commentaire lapidaire formulé aujourd’hui en privé, par  un spécialiste  israélien de la cyberdéfense à propos de Stuxnet. Alors que tous les regards se tournent vers Israël et la CIA (sic)  et pas vers le Lichtenstein ou le Pérou,  des doutes commencent à apparaître sur  l’origine véritable du ver.  

 Comme  l’explique cette tribune publiée aujourd’hui dans Todays Zaman, l’un des meilleurs médias turcs en ligne.  Andrew Finkel, ironise sur ce ver qui se tortille et finalement arrange pas mal de monde en affaiblissant- en apparence- l’aura nucléaire de l’Iran. A commencer par la Turquie inquiète d’un embrasement régional.  Finkel souligne par ailleurs que tout le monde ne trouve pas Stuxnet aussi malin que cela.

Car après tout si le ver a bien nécessité des trésors d’expertises pour son élaboration, son cheminement n’est en revanche pas très discret et plutôt laborieux pour un résultat  très aléatoire.  Le malware “tellement sophistiqué qu’il n’a pu être élaboré que par des agents à la solde d’un Etat” ressemblerait plus aux yeux de certains à un grand coup de communication monté par des experts en informatique pour faire monter la peur et créer du business…

Finkel décidemment d’humeur espiègle conclut que oui, Stuxnet est bien pratique pour tous ceux qui veulent faire croire que l’Iran est vulnérable. Ce qui inclut  l’administration Obama, selon lui peu pressée d’en découdre. Sans oublier l’Iran lui même qui ne souhaite peut-être pas commettre la même erreur que Saddam Hussein, s’attirant une méga-invasion en agitant un peu trop fort le chiffon rouge. L’expert français Eric Filiol fut ainsi l’un des premier a évoquer  l’hypothèse d’une création iranienne (l’Iran est l’une des premières cyberpuisssances du Moyen-Orient) pour simuler une attaque intérieure, à des fins tactiques. Stuxnet est vraiment formidable. A suivre.  

Dominique Bourra, CEO NanoJV.Copyrights 

 


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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 17:43

      Article associé :

Italie: 7 Tonnes d’explosifs provenant d'Iran destinés à la Syrie saisis - Vidéo

 

      Source http://www.reuters.com/article/idUSTRE68R2TP20100928

Les autorités maritimes grecques fouillent actuellement un cargo amarré dans l’un des ports du pays, car elles soupçonnent qu’il transporte à son bord des missiles et d’autres armes en provenance de la Corée du Nord et à destination de la Syrie – donc du Hezbollah. Selon l’agence Reuters, le navire est de propriété française et bat pavillon allemand. Ce sont des informations émanant de services de renseignements qui ont poussé les autorités grecques à demander à monter sur le bâtiment. La Corée du Nord est un grand fournisseur d’armement, notamment dans le domaine balistique, et ses clients traditionnels sont l’Iran et la Syrie. Ces ventes sont cependant interdites depuis une décision du Conseil de Sécurité de l’ONU, mais le gouvernement totalitaire de Pyong-Yang tente régulièrement de contourner cette interdiction, qui lui rapporte plus d’une milliard de dollars par année. Les armes qui arrivent à destination de la Syrie aboutissent généralement au Liban, au profit du Hezbollah, malgré la Résolution 1701 de l’ONU qui suivit la Deuxième Guerre du Liban, et qui interdit à l’organisation terroriste chiite de se réarmer…par Shraga Blum

israel7

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:21

 

 

Bann Gil

 

 

 

Tout l’hôtel pue comme l’enfer

Par Gilles RAPHEL

Pour aschkel.info et lessakele.

 

« Tout l’hôtel pue comme l’enfer », c’est ainsi qu’une source intérieure a qualifié le Hilton Manhattan East sur la 42ème rue,  hôtel dans lequel est descendu Amadhinejad durant son voyage de 6 jours à New York.

L’hôtel pue l’enfer et la paranoïa.

La présidence iranienne y avait réservé 6 étages complets, soit 90 chambres dont 20 uniquement pour les membres de la sécurité de la délégation.

Amadhinejad n’est jamais sorti par l’entrée officielle mais est toujours passé par l’entrée de service, entrée devant laquelle des toiles avaient été tendues afin de dissimuler le cortège de véhicules.

La nourriture de la délégation perse ne venait pas des cuisines de l’hôtel mais d’un restaurant iranien des alentours.

Des doubles vitrages blindés ont été disposés afin de recouvrir les fenêtres de la suite d’Amadhinejad.

Malgré toutes ces contraintes, l’illuminé perse n’a pas perdu son temps, après avoir insulté l’Amérique au sujet du 9/11, après avoir menacé l’Amérique et Israël, il est allé partager un repas avec l’antisémite Louis Farrakhan et des membres du New Black Panther Party. Le parti raciste et antisémite des Black Panther – Nation of Islam – était jusqu’à là financé par le terroriste Kadhafi, le voilà soutenu par le terroriste en chef Mahmoud.

Une odeur d’enfer a une nouvelle fois plané au-dessus de New York durant cette semaine. 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 19:47

LE NOUVEL ORDRE MONDIAL SELON AHMADINEJAD : LA REPONSE DU BERGER A LA BERGERE

 

 

Les autres textes de Me B.R-MUHLBACH



 logojusticebertrand

 

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Le sommet sur les « Objectifs du millénaire pour le développement » qui s’est tenu entre le 20 et le 22 septembre 2010 à l’Onu, avait pour objet de faire un point sur les différentes politiques menées en faveur des OMD, objectifs fixés lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 8 septembre 2000. A cette occasion, les Nations Unies se sont engagées, à éradiquer la pauvreté, à organiser un meilleur partage des bénéfices de la mondialisation, et ce, en assurant la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit. Plus précisément, les Etats membres ont décidé de relever huit grands défis avant 2015, en l’occurrence la fin de la pauvreté et de la faim dans le monde, la généralisation de l’éducation primaire, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la réduction de la mortalité maternelle, l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre les pandémies, la préservation de l’environnement et la mise en place d’un partenariat.

Lors de son discours du 21 septembre 2010 à l’Onu, le Président Iranien Ahmadinejad ne s’est pas véritablement prononcé sur les progrès quant aux objectif à atteindre, mais s’est plutôt attaché à poser ce qu’il considère être les « fondements d’un nouvel ordre mondial ». Le thème central autour duquel s’est articulée son argumentation, a été celui de la place centrale de la religion dans le développement envisagé. Ainsi, et après avoir remercié Dieu et salué le Prophète Muhamad en introduction à son discours, il a livré son analyse personnelle sur les problèmes auxquels le monde est confronté, leurs causes, et les raisons de leur perpétuation.

Tout d’abord, il s’est livré à une description des deux modèles de fonctionnement social qui s’opposent dans le monde. Le premier, laïc (sous entendu le monde occidental), qui accorde la priorité aux intérêts matériels, conduit à un développement inégal, et à un accroissement des injustices, de la pauvreté, des privations, du mépris des êtres humains, de l’occupation (première des allusions à Israël), le tout, dans le cadre d’une ruse employée pour dominer le monde, imposer ses volontés aux autres peuples, et donner une sombre image de l’avenir à l’humanité. Le second modèle, vertueux, repose sur la foi en Dieu et dans ses prophètes (en fait le monde de l’Islam), le respect de la dignité humaine, de l’amour des autres, de la sécurité, de la liberté, du bien être et de la justice. Bref, un modèle qui donne de l’espoir dans l’avenir.

Pour le Président Iranien, l’avènement de ce monde meilleur suppose d’instaurer un autre système de contrôle dans les institutions car la situation qui prévaut actuellement ne peut plus durer : elle est contraire à l’objectif de la création du monde et de l’être humain. Il a alors cité des exemples comme la « création de richesses artificielles sur papier (allusion à l’effondrement des systèmes boursiers), les transferts sur les autres pays de l’inflation et des problèmes économiques et sociaux, la création de déficits budgétaires gigantesques pendant que d’autres états s’accaparent les richesses »… Dans sa vision dialectique, et tout comme le communisme a disparu, le système capitaliste touche lui aussi à sa fin (il reprend alors le Coran pour qui le « mal est comme l’écume qui disparait d’elle-même »).

Pour Ahmadinejad, les peuples (en cela, y  compris le peuple américain) aspirent à des changements profonds. C’est alors qu’il aborde la question de la Palestine avec un peuple palestinien « opprimé, bombardé, attaqué militairement victime d’un véritable génocide sans avoir le droit de se défendre des envahisseurs », sauf à être qualifié de « terroriste ». Les occupants sionistes (qui bénéficient du soutien inconditionnel de certains gouvernants), sont cités comme donnant des leçons sur les droits de l’homme tout en exerçant des pressions sur les autres pays. Le Président iranien reproche alors qu’un groupe minoritaire dirige une partie importante de l’économie, de la politique et de la culture mondiale, détruise la réputation des peuples européen et américain pour la réalisation d’objectifs racistes (allusion à la domination américano-sioniste du monde).

Vient alors le tour des Américains : il est « inacceptable qu’un groupe situé à plusieurs milliers de kilomètres du Moyen Orient apporte massacres, guerre, terrorisme et oppression qui sont contraires à la paix et qui constituent une ingérence dans les affaires d’autrui alors que les peuples de la région crient à l’injustice (référence à l’Irak et l’Afghanistan). Ahmadinejad critique alors l’occupation d’un pays sous le prétexte d’une lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue (qui ne font qu’augmenter) pendant que des milliers d’innocents sont tués. De même, il fustige l’importance des budgets militaires et des ventes d’armes, alors que d’autres pays sont contraints de renoncer au progrès  scientifiques (allusion à son programme nucléaire dont le développement lui est interdit). En fin de compte, l’Organisation des nations unies et le Conseil de sécurité agissent de façon partiale dans l’intérêt exclusif et suivant le diktat de certains. Il appelle donc à la « révision des structures pour en faire une organisation populaire libre, juste et influente » avec la «suppression du droit de véto au Conseil de Sécurité » qui est un privilège injuste.

Il termine alors sa démonstration en posant que le libéralisme et le capitalisme sont coupés de la morale et de Dieu : « les dirigeants (du monde occidental) ont détruit le sens de la justice et ne peuvent apporter la paix et la justice dans le monde » pendant que « L’oppression des peuples sans défense s’appelle désormais Droits de l’homme ». Il préconise donc de réinstaurer le « monothéisme », dont la disparition a laissé la place à l’adoration du moi : « Les prophètes et les justes sont venus pour montrer aux êtres humains leur vérité et leurs responsabilités individuelles et sociales ». Il cite dans son discours Noé, Abraham, Moïse et Jésus car les prophètes sont le meilleur cadeau de Dieu à l’humanité, comme s’ils étaient venus annoncer la religion parfaite de l’Islam, tel un mode de foi unique, exclusif et définitif : « C’est alors que s’ouvrira la voie de la spiritualité et du mouvement vers Dieu, avec la manifestation des Noms divins ».

En somme, le Président Iranien n’a fait que répondre à Georges Bush qui avait justifié ses interventions au proche Orient, le 29 janvier 2002, par l’existence d’un « axe du mal » à l’origine des attentats dramatiques du 11 septembre. Dans l'esprit, Ahmadinejad a une nouvelle fois laissé entendre, ce 23 septembre 2010, que les attentats du 11 septembre 2001 avaient peut être été orchestrés par des éléments du gouvernement américain.  

Cette démonstration rhétorique est sûrement convaincante dans le monde de l’islam qui ne supporte plus la suprématie outrancière des valeurs occidentales. Elle ne l’est, en revanche, pas lorsqu’il utilise les outils du monde occidental et affirme tenir sa légitimité d’une désignation par le peuple iranien « dans des élections grandioses et libres » (pourtant contestées). On ne peut décidément pas confondre les registres.

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 21:58

Bann-logo-M.iranienne.jpgWEÏTIEN 

Propos recueillis par Maxime Perez

pour israelvalley

Dr. Sami Alfaraj est le directeur du Centre pour les Études Stratégiques au Koweït, qui a été créé en 1997 et constitue le premier centre de conseil sur les questions stratégiques dans la région du Golfe. Il est consultant auprès du Conseil de Coopération du Golfe, du gouvernement koweïtien, d’organisations parlementaires et d’agences gouvernementales dans toute la région du Golfe.

ISRAELVALLEY : L’Assemblée générale de l’ONU se tient en ce moment à New York. C’est là qu’a été voté, en juin dernier, le dernier volet de sanctions à l’encontre de l’Iran. Trois mois après, le régime de Téhéran continue toujours de défier la communauté internationale. Quelle est la stratégie en cours ?

Dr Sami Alfaraj : L’approche de la communauté internationale vis-à-vis de l’Iran se traduit par des sanctions économiques qui sont appliquées parallèlement à la conduite de négociations. Elles constituent avant tout un outil de pression politique. Mais les Iraniens y répondent en tentant de déstabiliser la région. Les pays en première ligne sont l’Irak, le Yémen, l’Egypte, le Liban et bien entendu Israël. Le régime de Téhéran utilise des organisations satellites comme le Hamas, le Hezbollah et divers groupuscules jihadistes dans cette optique. Les monarchies du Golfe, qui détiennent d’importantes réserves de pétrole, seront assurément des cibles prioritaires en cas d’escalade militaire. Il parait évident qu’une guerre aura des répercussions économiques désastreuses pour le monde entier. Aujourd’hui, les sanctions onusiennes contre l’Iran n’auront d’efficacité que si elles sont renforcées par des mesures supplétives prises par les Etats-Unis, l’Union européenne, le monde arabe et même les grandes puissances asiatiques. Le cas échéant, je vous garantie que les Iraniens iront au bout de leurs ambitions nucléaires.

Chaque semaine, le régime iranien annonce le développement de nouvelles armes : missiles, navires de guerre, drones, etc. Comment évaluez-vous sa force militaire ?

L’Iran dispose d’une immense armée (ndlr : 750.000 hommes) mais cela ne reflète pas nécessairement sa qualité. Prenons l’exemple de ses missiles. A l’instar de Saddam Hussein en 1991, les forces iraniennes possèdent suffisamment de vecteurs de courte et de longue portée pour frapper lourdement Israël et les pays du Golfe. En mer, les gardiens de la révolution peuvent également mener des attaques simultanées car ils disposent d’une importante flotte de navires. La puissance militaire de l’Iran ne doit clairement pas être sous-estimée, sa capacité de nuisance est réelle et se développe. Mais elle permet tout au plus une tactique de harcèlement, pas un engagement dans un conflit frontal. Les avions de combat iraniens ne résisteraient à aucune défense anti-aérienne.

Faut-il craindre une attaque iranienne contre l’Irak ?

C’est l’un des scénarios envisagés par les stratèges occidentaux. En cas de guerre, une invasion de l’Irak depuis la frontière nord du Koweït est la seule option qui se présentera à l’Iran pour détourner une éventuelle attaque américaine sur son sol. Qui plus est, si des troupes américaines sont massées à la frontière irako-iranienne, Téhéran n’aura pas d’autre choix que d’engager ses troupes. Mais nous n’y sommes pas encore. Pour l’heure, l’Iran tente d’empêcher la constitution d’un gouvernement irakien stable, constitué d’éléments chiites et sunnites modérés.

Ces derniers mois, les Etats-Unis ont réalisé d’importants contrats d’armements avec l’Arabie Saoudite et certains pays du Golfe. Faut-il y voir un signal ?

Ce n’est pas un secret, des préparatifs sont en cours aujourd’hui et incluent un renforcement militaire des pays du Golfe dans la perspective d’une confrontation avec l’Iran, non pas nucléaire mais conventionnelle. De la même façon qu’Israël s’efforce de maintenir une avance technologique sur les pays arabes de la région, les monarchies du Golfe se doivent de moderniser leurs forces armées vis-à-vis de l’Iran qu’elles considèrent comme une menace. A l’exception de l’Arabie Saoudite, il est d’ailleurs intéressant de noter qu’Israël ne s’oppose pas à la militarisation des pays du Golfe. C’est une évolution majeure dans la vision sécuritaire israélienne. Il y a aujourd’hui une compréhension mutuelle sur la nécessité de renforcer le front contre l’Iran.

La guerre vous parait-elle inévitable ?

Le compte-à-rebours est lancé, nous sommes clairement engagés dans cette logique, comme le prouve la course aux armements qui se déroule actuellement au Moyen-Orient. Il faut bien comprendre que la question iranienne ne peut être réduite qu’à son programme nucléaire. Les pays arabes redoutent avant tout de voir s’étendre l’influence chiite dans la région. Il y a un consensus autour de la menace posée par l’Iran. Celle-ci est d’ailleurs renforcée par les déclarations belliqueuses des dirigeants du régime. L’opinion est donc préparée.

Y a-t-il aujourd’hui des contacts entre les pays du Golfe et Israël au sujet de l’Iran ?

Certains pays du Golfe réfléchissent à l’éventualité de laisser l’aviation israélienne emprunter leurs couloirs aériens. Ce débat existe au Koweït où, il y a trois mois, j’ai présenté aux autorités une carte dans laquelle figuraient les différentes trajectoires que pourraient utiliser les bombardiers israéliens. Mais à ma connaissance, cette question n’a jamais été évoquée directement entre les monarchies du Golfe et Israël. En revanche, il existe aujourd’hui une coopération en termes de renseignements, du moins des échanges de points de vue. Ce qui est discuté, ce sont par exemple l’entrainement de cellules terroristes depuis l’Iran ou l’Irak, les éventuelles cibles israéliennes à l’étranger et les activités du Hamas.

Propos recueillis par Maxime Perez

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