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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 20:09
Flottille de la haine : rebelote. Et derrière elle, terrorisme et Iran. Benyamin Netanyahou met en garde

Hélène Keller-Lind

jeudi 3 juin 2010



Quinze anti-israéliens notoires avec des liens avérés avec des groupes terroristes se dirigent vers la Bande de Gaza sur un bateau qui porte le nom d’une anti-israélienne, anti-américaine notoire . Ils ont refusé de laisser Israël transférer à Gaza ce qu’ils transportent. De toute évidence ils veulent en découdre. Derrière eux se profile l’Iran, avertit le Premier ministre israélien. 
Qui ? L’International Solidarity Movement proche du Jihad Islamique et l’IHH

Le bateau appartient au mouvement « Free Gaza. » Deux de ses membres, un couple, ont contribué à coordonner la « Flottille de la Haine » qui a défrayé la chronique. Marmara et ses aspirants « martyrs » soutenus par une organisation avec des liens avec des groupes affiliés au Jihad , y compris.

Ce couple a également co-fondé [l’International Solidarity Movement – ISM- qui a des liens établis avec des groupes terroristes. Un exemple : un terroriste appartenant au Jihad Islamique à Jénine, Shadi Sukiya, fut arrêté dans des bureaux de ISM.Deux de ses membres l’avaient aidé à s’y cacher. Mais se prétend « non violent »

On sait désormais que l’une des organisations qui a mis sur pied la « Flottille, » l’IHH turque a également des liens avérés et étroits avec le terrorisme. De plus, la France devrait savoir de qui il s’agit étant donné que selon un institut danois « un rapport des services de renseignements français établit qu’au milieu des années 90 l’IHH a envoyé un certain nombre d’opérateurs dans des zones de guerre dans des pays musulmans pour s’y entraîner. »

De plus, un ancien ambassadeur d’Israël, Itamar Rabinovich, estime que le groupe à bord du Marmara était « une façade pour une organisation extrémiste avec de probables liens avec le parti au pouvoir en Turquie. »

Quant au bateau, il porte le nom d’une anti-israélienne, anti-américaine notoire, Rachel Corrie qui glissa sur des détritus alors qu’elle voulait se placer devant un bulldozer israélien pour l’empêcher de détruire un tunnel entre la Bande de Gaza et l’Égypte et dont ISM et leurs amis ont fait une sainte. Ou « martyre » si l’on veut.

Le gouvernement irlandais met en garde Israël : ne touchez pas à nos ressortissants...et somme le gouvernement israélien de laisser passer ce bateau... Encore un pays à éviter...

Parmi leurs soutiens on trouve Richard Falk, le Rapporteur Spécial des Territoires palestiniens occupés du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies – qui encensait Ahmadinejad à Genève...-, un antisémite notoire qui a comparé Israël au nazisme

Même refus de remettre la cargaison et volonté d’en découdre

 

Israël a proposé cette fois encore de transférer la cargaison transportée dans la Bande de Gaza après qu’elle ait été débarquée dans le port d’Ashdod. Même refus. Dans la cargaison il y a du ciment qui ne peut entrer librement à Gaza étant donné qu’il est utilisé par le Hamas pour construire des bunkers ou mouler des obus. Ce que savent pertinemment bien tous ces organisateurs.

A noter que le Hamas refuse de laisser entrer les cargaisons de la « Flottille » précédente. Prétendant qu’ils veulent que les personnes arrêtées soient d’abord relâchées. Ce qui est fait puisque Israël a expulsé la totalité des « humanistes-terroristes » comme les appelle Serge Hajdenberg. Ne gardant que les citoyens israéliens qui étaient à bord.

L’intention des passagers est de « forcer le blocus de Gaza. » Rebelote donc.

L’Iran aux portes d’Israël et...de l’Europe.

Or, Israël ne peut lever le blocus de Gaza. Dans une allocution du 2 juin 2010 le Premier ministre israélien exprime, une fois encore, les choses on ne peut plus clairement et lance un avertissementde taille

« Israël ne peut tout simplement pas permettre que des armes ou des matériaux utilisables pour la guerre destinés au Hamas entrent librement par la mer. J'irai plus loin. Israël ne peut permettre à l'Iran d'établir un port en Méditerranée à quelques dizaines de kilomètres de Tel Aviv et de Jérusalem. Et j'irai au-delà. Je dis aux dirigeants responsables de toutes les nations : la communauté internationale ne peut se permettre d'avoir un port iranien en Méditerranée. Il y a quinze ans je mettais en garde contre une évolution de l'Iran qui s'est produite. On reconnaît ce danger aujourd'hui. Je mets en garde aujourd'hui contre cet empressement qu'il y a à laisser l'Iran établir un port naval juste à côté d'Israël, juste à côté de l'Europe. Ces mêmes pays qui nous critiquent aujourd'hui devraient savoir qu'ils seront des cibles demain. »

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 01:35

 

 

 

 

Qui veut gagner des millions...
de tonnes d'uranium ? 
Liliane Messika
© primo


Il était une fois un monde préhistorique où l’Homo Erectus n’était pas encore Sapiens et où il servait de nourriture aux bêtes sauvages plus souvent qu’à son tour. La seule loi qui prévalait était la force. 

Des millénaires ont passé et nous sommes devenus civilisés. La preuve : l’Homo tout court a mis au point la Gay Pride et l’Homo Téhéranus l’enrichissement de l’uranium déguisé en barbe à papa. 

Le mollah barbu aurait-il des ambitions moins festives que l'Interassociative Lesbienne, Gaie, Bi et Trans ? Rien ne permet de le supposer. Il suffit de connaître la définition de la fête pour les uns et les autres…

Qu’est-ce qui a changé depuis la famille Pierrafeu ?

Rien dans le fond, tout dans la forme. Seuls les rapports de force continuent de régir les hommes entre eux, mais nous sommes plus nombreux et vivons dans des cavernes plus largement disséminées, aussi nous sommes-nous organisés. 

Nous avons aussi inventé la politique. Une grande et belle chose, la politique, mais inégalement pratiquée à la surface du globe. 

Dans les théocraties, à Téhéran, par exemple, on ne fait pas semblant de s’intéresser au peuple : c’est Allah qui commande et çui k’est pas content, on le pend, notamment s'il est "homo". C’est simple, c’est clair et on ne perd pas de temps. 

La force pas tranquille

Dans les démocraties, celui qui commande, c’est celui qui a le pouvoir. Vous croyez que ce sont les représentants du peuple ? Erreur : derrière l’élu, savez-vous quoi qu’y n’y a ? Y a un électeur, le plus mignon des électeurs, et puis un autre électeur… 

Eh oui : dans les démocraties, c’est l’opinion publique qui détient le pouvoir. Celui de ne pas réélire le gugusse qui voit Louis XIV dans la glace quand il se rase.

Alors le Guignol en question essaie de faire plaisir à ses électeurs sans mécontenter le gendarme Flageolet dont le bâton le terrifie.

Des Guignols, il y en a plusieurs, mais les gendarmes sont beaucoup plus nombreux. Sauf que notre époque a détricoté le sens des mots et qu’aujourd’hui, c’est aux bourgeois et aux élus que les gens d’armes font peur. TRÈS PEUR. 

Et les gendarmes professionnels ne leur courent plus après de crainte d’entamer une « spirale de la violence ».

Rituels et mantras

La spirale de la violence est une créature mythique dont l’habitat naturel est les médias. Certains lui donnent la forme d’un mille pattes (neuf cents pattes en jogging, cent pattes en uniforme), d’autres le reconnaissent quand vingt malabars armés rouent de coups un frêle binoclard.

La spirale de la violence a une sœur jumelle : la symétrologie. 

Démonstration : si je dis que Landru a assassiné des femmes, il faut que je reconnaisse que des femmes assassinent aussi des Landrus de par le monde. Sinon, on risque de croire que j’émets un jugement. C’est-à-dire une injustice. 

Car l’objectivité a été remplacée par l’uniformité : tout se vaut, le bien et le mal, le voleur et le volé, l’assassin et le policier. 

Dans une telle configuration, le cambrioleur qui a tué des passants et qui se fait descendre par la police bénéficie de la commisération nationale, surtout s’il est « jeune » (c’est-à-dire, quel que soit son âge, s’il peut être considéré comme appartenant à une minorité identifiée comme naturellement victime). 

Une enquête sera immédiatement lancée pour déterminer le degré de culpabilité, non pas du cambrioleur assassin, mais du policier qui lui a tiré dessus pendant sa fuite.

« Tuer, c’est tuer », ainsi raisonnent l’Homo Médiaticus et son disciple, l’Homo Décérébrus. Un criminel ou des passants, c’est pareil. Symétrologie a parlé, le rituel appelle maintenant Spiraledelaviolence. 

Microcosme et macrocosme sont dans le même bateau

Ce qui vaut pour les petits malfrats locaux vaut également pour les Etats. Il y en a un qui est particulièrement gonflé, c’est l’Iran. 

L’AIEA, l’agence internationale pour l’énergie atomique de l’ONU a eu beau faire preuve d’une indulgence quasi maternelle envers lui, elle n’a pas pu ne pas reconnaître que les quantités d’uranium qu’il a enrichi et leur qualité ne pouvaient avoir d’autre objectif que la construction d’une bombe atomique.

Ce n’est pas une grande surprise : le « Président » iranien, Mahmoud Ahmadinedjad, ne cesse de répéter que dès qu’il l’aura, sa bombe, il la lancera sur l’Etat juif.

Pour autant, la « communauté internationale », une autre créature mythique qui vit sur les bords du Lac Léman, reste impavide. Elle est constituée de plus de dictatures que de démocraties, aussi sa solidarité de classe la conduit-elle à éviter au petit camarade islamique les remontrances des méchants occidentaux.

Quand les puissances se réunissent, de quoi parlent-elles ?

Quand c’est dans le cadre d’une conférence du Traité de non prolifération des armes atomiques, on imagine qu’elles parlent de l’Iran. 

Mauvaise pioche ! 

Certes, les Etats-Unis et quelques autres démocraties l’accusent de ne pas se conformer aux dispositions du traité. Mais elles sont minoritaires. 

De fait, le projet de déclaration finale du président de la conférence, le Philippin Libran Cabactulan, ne mentionne même pas l’Iran. En revanche, il distribue des mauvais points à l'Inde, au Pakistan et à Israël, qui ne font pas partie du club.

Symétrologie a bien fait son boulot : « une bombe atomique, c’est une bombe atomique ». Qu’elle soit entre les mains d’un fanatique qui admet vouloir la lancer sur un Etat qui ne lui a rien fait ou dans les silos d’une démocratie qui n’en a jamais fait usage, c’est pareil.

Le conseil de « sécurité » de l’ONU a pourtant fait les gros yeux…

L’ONU a affirmé que l’Iran devait prendre des mesures concrètes afin d’apaiser les inquiétudes suscitées par son programme nucléaire. Un porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron a même déclaré : « L’Iran a l’obligation de rassurer la communauté internationale et, en attendant, nous continuerons de travailler avec nos partenaires internationaux sur une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies prévoyant des sanctions. »

Si qu’on serait Ahmadinedjad, on aurait grôlement la trouille. Eh ben pas lui !

Le Conseil de sécurité a exigé par cinq fois – conformément au chapitre 7 de la charte de l’ONU – que l’Iran suspende son programme nucléaire. 

Loin de suspendre l’enrichissement de son uranium, Téhéran convertit ses réserves d’uranium faiblement enrichi (uranium sous forme gazeuse, enrichi à un niveau compris entre 3,5 et 5%) en uranium enrichi à 20%, un niveau qui représente 85% du travail nécessaire à la production du combustible d’une arme nucléaire. 

L’Iran a annoncé le 9 avril qu’il a mis au point une centrifugeuse avancée de troisième génération, dix fois plus performante dans l’enrichissement de l’uranium que celles de la première génération.

Allez, Mahmoud, sois sympa !

Puisqu’Ahmadinedjad le nargue et que l’ONU n’a ni l’intention ni les moyens de joindre le geste à la menace, il a accueilli avec soulagement une initiative conjointe de la Turquie et du Brésil, qui ont fait une proposition a minima : que l’Iran ne fasse sortir du pays que la moitié de son uranium faiblement enrichi en vue de son enrichissement, tout en continuant d’enfreindre des tas de résolutions du Conseil de sécurité.

Mahmoud a été sympa : cette proposition lui laisse la même quantité d’uranium que ce que la proposition initiale devait retirer, c’est-à-dire suffisamment, en l’enrichissant davantage, pour fabriquer une bombe atomique. Du coup, il l’a acceptée. Elle est pas belle, la vie ?

Bien entendu, la communauté internationale n’est pas dupe du stratagème. Elle va continuer à menacer et Téhéran va continuer à préparer sa bombe.

Le jour où elle explosera au-dessus de Jérusalem, il faut espérer que le nuage radioactif fera comme celui de Tchernobyl et évitera soigneusement les côtes françaises.

On est tranquilles : il aura 1000 km de plus à parcourir, cette fois-ci !



Liliane Messika
© Primo, 28-05-2010
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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 14:12

 

 

Nucléaire iranien : le ton monte entre Washington, Brasilia et Ankara

lepoint.fr

 

RAPPEL


L’uranium devait être exporté d’Iran vers la Turquie, qui ne dispose pas d’infrastructures pour le convertir à des fins civiles. 

EDITOV - détail ICI

 

Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont défendu bec et ongles jeudi leur accord avec l'Iran sur un échange d'uranium, critiqué avec une franchise sans précédent par Washington.

"Les pays qui critiquent cet accord sont jaloux. Parce que le Brésil et la Turquie se sont engagés et ont obtenu un succès diplomatique que certains pays ont tenté en vain de négocier pendant plusieurs années", a déclaré M. Erdogan au cours d'une conférence de presse après une réunion avec Lula à Brasilia.

Le président brésilien, de son côté, a demandé à l'Agence Internationale d'Energie Atomique (AIEA) d'analyser avec "compréhension" l'accord tripartite sur l'enrichissement d'uranium iranien, en tenant compte du contexte politique.

Selon lui, seuls les pays possédant l'arme atomique s'opposent à ce texte prévoyant l'échange en Turquie de 1.200 kilos d'uranium iranien enrichi à 3,5% contre 120 kilos de combustible à 20% remis par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à des fins médicales de Téhéran.

"Nous sommes en grave désaccord avec la diplomatie brésilienne vis-à-vis de l'Iran", avait affirmé peu auparavant la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dans une de ses déclarations les plus virulentes sur le sujet.

Malgré l'accord irano-brésilo-turc, les Etats-Unis ont rallié les autres puissances chargées du dossier (Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) à un nouveau projet de sanctions contre Téhéran présenté au Conseil de sécurité de l'ONU le 18 mai.

La Turquie et le Brésil, membres non permanents du Conseil, s'y opposent.

L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce qu'il dément.

"Nous pensons que faire gagner du temps à l'Iran, permettre à l'Iran d'ignorer l'unité internationale qui existe à propos de son programme nucléaire rend le monde plus dangereux et non moins" dangereux, a déclaré Mme Clinton jeudi à son homologue brésilien Celso Amorim.

"Il est nécessaire que tout le monde dise s'il souhaite construire une possibilité de paix ou de conflit", a riposté Lula, irrité par l'accueil très froid réservé par les grandes puissances à l'accord de Téhéran.

"La Turquie et le Brésil se sont prononcés en faveur de la paix. L'Iran a jusqu'ici accompli tout ce qu'il avait convenu avec la Turquie et le Brésil", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé pour sa part que la crise était due en grande partie à "un sérieux manque de confiance" envers Téhéran, car juste après l'annonce de l'accord avec Ankara et Brasilia, l'Iran a annoncé sa volonté de continuer à enrichir de l'uranium sur son sol.

"Ce serait d'une grande aide si l'Iran arrêtait d'enrichir de l'uranium à 20%", a-t-il déclaré après son arrivée Rio de Janeiro pour participer au IIIè Forum mondial de l'Alliance des civilisations.

Il a ajouté que l'initiative turco-brésilienne était "peut-être un pas positif" en quête d'une solution négociée.

 


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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 11:26
Corée du Nord: le test nucléaire fait monter la tension dans la région (diplomatie russe)
15:15 25/05/2009
MOSCOU, 25 mai - RIA Novosti. Le nouvel essai nucléaire effectué par la Corée du Nord fait monter la tension et constitue une menace pour l'Asie du nord-est, a déclaré lundi à Moscou le ministère russe des Affaires étrangères.

"Tout en reconnaissant la préoccupation légitime de la Corée du Nord, nous ne voyons pas d'autre moyen de garantir sa sécurité que d'organiser une discussion politique visant à mettre en place des institutions régionales impliquant toutes les parties concernées", lit-on dans un communiqué de presse mis en ligne sur le site internet du ministère russe.

Le nouveau test nucléaire de Pyongyang "est un coup dur pour les efforts internationaux appelés à renforcer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), il viole la norme interdisant de tels essais prévue par le Traité d'interdiction totale des essais nucléaires (CTBT)", a noté le ministère.

Dans cette optique, la Russie appelle la Corée du Nord à "faire preuve de responsabilité pour maintenir la stabilité dans la région et le régime de non-prolifération des armes de destruction massive, en respectant les décisions du Conseil de sécurité de l'ONU".

"Nous considérons toujours qu'il est uniquement possible de régler le problème nucléaire de la péninsule de Corée dans le cadre des négociations à six", souligne le communiqué.

Pyongyang a annoncé le 25 mai au matin avoir réalisé un deuxième essai nucléaire. Le premier essai avait été mené par Pyongyang le 9 octobre 2006. En mai, un porte-parole de la diplomatie nord-coréenne avait déclaré que le pays poursuivrait la politique de renforcement de ses forces de dissuasion nucléaire si les Etats-Unis ne renonçaient pas à leur politique hostile à l'égard de Pyongyang.

Pyongyang exporte des technologies nucléaires
Pyongyang exporte des technologies nucléaires
11:09 28/05/2010
© flickr.com/ diongillard
MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

La Corée du Nord exporte illicitement via des sociétés écrans des technologies de fabrication d'armes nucléaires et de missiles balistiques, annoncent vendredi les médias occidentaux.

Selon un rapport du comité de l'ONU chargé du respect des sanctions imposées à la Corée du Nord dont les médias ont obtenu copie, Pyongyang exerce des activités illicites dans le domaine de l'énergie nucléaire et de la mise au point de missiles balistiques. Le document indique que pour contourner les sanctions, la Corée du Nord a recours à des sociétés écrans iraniennes, syriennes et birmanes et utilise parfois les services de groupes criminels internationaux. Le comité de l'ONU est résolu à suivre cette affaire et à mettre un terme à cette activité.

En dépit des protestations de la communauté internationale, la Corée du Nord a effectué
le 25 mai 2009 un test nucléaire souterrain, provoquant un tollé international. Suite à ce tir, le Conseil de sécurité de l'ONU a alourdi le régime de sanctions en vigueur contre Pyongyang et a étendu les mesures d'embargo sur les armements à tous les types d'armes et de matériels connexes, à l'exception des armes légères et de petit calibre.

Malgré les sanctions de l'ONU, la Corée du Nord a de nouveau tiré des missiles de courte portée en juin et en octobre 2009.


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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 11:16

 

ANALYSE A LA UNE

 

 

Reportage : la Syrie arme le Hezbollah depuis des bases secrètes
Report: Syria arming Hezbollah from secret bases

Ynet

Adaptation : Marc Brzustowski,

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3895419,00.html

 

 

la syrie arme le 'hezbollahECOUTEURS AUDIO

 

Le Times britannique fait état de l’existence d’images satellite qui révèlent que l’organisation chi’ite est « autorisée à opérer librement » depuis des bastions secrets de la ville syrienne d’Adra, à partir de laquelle des missiles sont transférés au Liban. Des sources du renseignement pensent que ce trafic incessant accroît les risques de frappes israéliennes.

 

Ynet

Publié le: 

05.28.10

 

 

Les chances augmentent qu’Israël se sente contraint d’envoyer un « message calibré » au Hezbollah et à la Syrie en déclenchant une frappe ciblée contre un convoi d’armements, selon le Times britannique. Ce vendredi, le journal britannique mentionne des informations sur un projet israélien visant à bombarder un convoi d’armes au moment où il franchissait la frontière du Liban. On raconte que la frappe israélienne aurait été suspendue au tout dernier moment.

 

Le reportage de ce vendredi couvre l’étendue des tensions dans la région, et fait état d’images satellite décrivant des entrepôts secrets d’armes en Syrie, dans lesquels des missiles sol-sol destinés au Hezbollah sont entreposés.

Selon ce reportage, on a montré au Times des images de l’un de ces sites, localisé dans un complexe militaire près de la ville d’Adra, au nord-est de Damas. Ce site comprend notamment des quartiers résidentiels où sont installés les combattants du Hezbollah, des entrepôts d’armes et une flotte de camions utilisés pour le transfert d’armements. On pense que l’installation n’est que l’une de celles utilisées pour la livraison d’armes.

 

 

 

Selon une source sécuritaire : “Le Hezbollah est autorisé à opérer librement  sur ce site ». « La plupart du temps, ils font transiter les armes par mauvais temps, quand les satellites israéliens sont incapables de les suivre à la trace ». Les armes en question sont soit d’origine syrienne, ou sont fournies par l’Iran par mer ou par air.

 

 

On a récemment rapporté que la Syrie avait transféré des missiles Scud à l’organisation chi’te. Le reportage du Times mentionne des allégations selon lesquelles seulement deux missiles de ce type auraient, en fait, été délivrés. Les sources de renseignement américain et israélien pensent qu’ils ont été dissimulés dans des bunkers souterrains de la vallée de la Bekaa.

 

A la lumière d’une surveillance aussi étroite, une des sources explique que le Hezbollah devrait envisager de renvoyer les missiles à leur expéditeur.

 

Plus tôt ce mois-ci, Yossi Baidatz, chef du Département de la Recherche du Renseignement Militaire israélien, démontrait que le transfert d’armes au Hezbollah n’était que le "partie visible de l’iceberg » ; et le Times, lui-même, établissait que les missiles M-600 en possession du Hezbollah lui conféraient une précision sans précédent qui menace les installations stratégiques à l’intérieur d’Israël.

 

Selon un diplomate syrien : nos bases ne sont l’affaire de personne

La suspension de cette frappe israélienne sur l’un des convois d’armement, selon ce que l’on sait, a été décidée durant la période de la visite à Damas du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, aux côtés du Président Mahmoud Ahmadinedjad. Depuis, Israël s’est reporté sur les efforts de la diplomatie américaine afin qu’il soit mis fin aux livraisons.

Mais, selon des sources du renseignement occidental, l’échec de ces efforts accroissent sérieusement les chances d’une attaque ciblée israélienne contre des entrepôts d’armes ou dans le cadre d’une de ces livraisons.

John Kerry, à la tête du Comité pour les relations extérieures du Sénat américain, s’est rendu en visite  plusieurs fois de suite à Damas, durant les derniers mois. Il aurait pressé le Président syrien Bachar al Assad d’arrêter le flux d’armements vers le Liban.

 

 

 Assad a nié ces allégations, et des responsables occidentaux ont fait savoir en privé que le Président syrien « mentait effrontément » au sujet des transferts d’armes au Hezbollah.

Les Syriens insistent sur le fait que ces bases sont l’usage exclusif de l’armée syrienne. Jihad Makdissi, le porte-parole de l’Ambassade syrienne à Londres a déclaré : « la Syrie et Israël resteront en état de guerre aussi longtemps qu’Israël refusera d’appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et de mettre un terme à l’occupation des terres arabes ; par conséquent, pour autant que ces dépôts d’armes existent vraiment, ils seront à l’usage exclusif de l’armée syrienne afin de défendre le territoire syrien et ne sont définitivement l’affaire de personne d’autre !».

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 17:36

 

jcpa-lecape

 

 

La tension monte entre l’Iran et les Etats du Golfe 
 

 

27/05/2010 
Zvi Mazel  |  Général 

 

Face aux tentatives de nos détracteurs de délégitimer l'Etat juif et de le présenter comme paria, le voyage du Premier ministre à Paris, à Ottawa et à Washington prouve qu'Israël  est un Etat qui compte sur l'arène internationale et sans son accord préalable aucune solution ne pourra être envisagée pour régler le conflit Israélo-arabe.

Les tentatives avortées des Palestiniens de contrecarrer l'adhésion d'Israël à  l'OCDE et de boycotter les produits israéliens des implantations et de mener une Intifada diplomatique lèvent le voile sur leurs véritables intentions. Des démarches qui rappellent le tristement célèbre boycott  arabe contre des sociétés et entreprises internationales  et contre toute relation commerciale et diplomatique avec l'Etat juif. Les Palestiniens agissent contre non seulement les lois du marché et de la globalisation mais sabotent systématiquement toute réconciliation et compromis avec les Israéliens au moment même où le processus de paix est engagé. Que veulent en réalité les Palestiniens? La création d'un Etat ennemi où une coexistence avec tous les Israéliens dont ceux qui résident dans les Territoires ? Soixante trois ans après l'indépendance d'Israël, ils ne savent toujours pas quel chemin prendre et à chaque fois il rate les rendez-vous de l'Histoire.

C'est dans ce contexte que le voyage de Netanyahou est important pour faire comprendre  aux Européens et aux Américains que l'heure de vérité à  sonné. Jérusalem est capable de faire des concessions à condition que l'autre partie en fasse autant, et soit sincère dans la recherche de la paix. Les rencontres de Netanyahou avec Sarkozy, Berlusconi, Harper et Obama sont souhaitables à condition qu'elles soient sincères et ne se transforment pas en diktat. Les pressions sur Israël et les leçons de morale sont inutiles, elles n'ont jamais réussi pour aboutir à une solution équitable.

Les entretiens  devraient être amicaux et fructueux. Ils vont dans le sens des intérêts de l'Occident face au terrorisme international et à aux menaces de l'Iran et de ses satellites qui s'alignent aujourd'hui avec Ankara et Damas sous le parapluie russe. Israël  a choisi son camp dés le premier jour de son existence et demeure fidèle aux valeurs occidentales et à ses alliés. La France comme l'Amérique devrait accueillir Netanyahou avec tous les égards et en toute amitié. Il représente dans cette région explosive le seul Etat démocratique. Un Etat stable, fort militairement et économiquement  qui souhaite ardemment de vivre en paix face à des "fous d'Allah" et dans un environnement toujours hostile aux démocraties du monde libre.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 06:17

 

 

 

Iran/Occident - Les fruits de la faiblesse

Par Charles Krauthammer - Washington Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

lundi 24 mai 2010


 
Il est parfaitement évident que la dernière manœuvre de l’Iran sur l’uranium, négociée par le Brésil et la Turquie, est une ruse. L’Iran conserve plus qu’il ne faut d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe. Et elle continue d’enrichir à un rythme accéléré à un plus haut degré de pureté (20 %). Voilà pourquoi le ministre des affaires étrangères français a immédiatement déclaré que l’expédition temporaire annoncée et tant vantée d’uranium iranien à la Turquie ne fera rien pour stopper le programme nucléaire de l’Iran.

Elle rendra cependant des sanctions significatives plus difficiles. La résolution de l’Amérique proposée au Conseil de Sécurité est déjà risiblement faible – omettant de placer sur une liste noire la banque centrale de l’Iran, d’exercer des sanctions contre l’industrie pétrolière et gazière de l’Iran, de réaliser des inspections non prévues en haute mer. Pourtant la Turquie et le Brésil – tous deux membres actuels du Conseil de Sécurité - sont si opposés aux sanctions qu’elles ne discuteront même pas la résolution. Et la Chine aura désormais une nouvelle excuse pour l’affaiblir encore.

Mais la signification la plus profonde du numéro de l’exportation d’uranium, c’est l’insolence avec laquelle Brésil et Turquie ont donné leur couverture aux ambitions nucléaires des mollahs et sapé délibérément les efforts des USA pour faire plier le programme de l’Iran.

La véritable nouvelle est cette photo déjà célèbre : le président du Brésil, notre plus grand allié en Amérique latine, et le Premier ministre de Turquie, depuis plus d’un demi-siècle l’ancre musulmane de l’OTAN, levant les bras ensemble avec Mahmoud Ahmadinejad, le dirigeant anti-américain le plus virulent dans le monde.

Cette photo – une gifle provocante et triomphante à Uncle Sam – est un verdict accablant à l’égard de la politique étrangère d’Obama. Elle démontre comment les puissances émergentes, alliés traditionnels de l’Amérique, ayant examiné ce gouvernement en action, ont décidé qu’il ne coûte rien de s’aligner sur les ennemis de l’Amérique et qu’il n’y a aucun profit à s’aligner avec le président des USA abonné aux apologies et à l’apaisement.

Ils ont observé les tentatives humiliantes du Président Obama pour se concilier l’Iran, alors que chaque ouverture rejetée était suivie de nouvelles offres abjectes de négociations. L’acquiescement américain a atteint un tel point que le président a pris du retard, hésitant et mou à exprimer un soutien ne serait-ce que rhétorique aux manifestants pour la démocratie qui étaient brutalement réprimés et dont l’appel au changement de régime offrait l’opportunité de l’avancement stratégique de USA le plus significatif dans la région depuis 30 ans.

Ils ont observé l’Amérique acquiescer au nouvel exercice de domination de la Russie sur l’Europe orientale, sur l’Ukraine (pressée le mois dernier par la Russie de prolonger de 25 ans son bail sur la base navale de la Mer Noire à Sébastopol) et sur la Géorgie (l’annexion de facto par la Russie de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Nord n’est plus un problème avec la politique de « remise à zéro » d’Obama).

Ils ont observé notre politique de compromission avec la Syrie, agent de l’Iran au Levant - renvoyant notre ambassadeur en Syrie alors même qu’elle resserre son emprise sur le Liban, fournit des Scuds au Hezbollah et intensifie son rôle comme pivot de l’alliance Iran-Hezbollah-Hamas. Quel est le prix de cette moquerie ostentatoire à l’encontre des Etats Unis et de ses intérêts ? Toujours plus « d’engagement » encore plus enthousiaste des USA.

Ils ont observé la gifle gratuite du gouvernement à la Grande Bretagne sur les Iles Falkland, son traitement méprisant d’Israël, son coulage de la Tchéquie et de la Pologne, et son indifférence au Liban et à la Géorgie. Et en Amérique Latine, ils ont non seulement vu la passivité des USA alors que le Venezuela d’Hugo Chavez organise sa coalition « bolivarienne » anti-américaine en approfondissant ses liens militaires et commerciaux avec l’Iran et la Russie. Ils ont observé le soutien actif des USA au Honduras en faveur d’un dictateur en puissance pro-Chavez cherchant un pouvoir non constitutionnel au mépris des institutions démocratiques de ce pays.

Ce n’est pas seulement l’Amérique sur le déclin. C’est la retraite de l’Amérique – acceptant, ratifiant et proclamant son déclin, et invitant les puissances émergentes à remplir le vide.

Cette retraite ne se fait pas par inadvertance. Cette retraite se fait dès la conception et de fait, par principe. C’est le parfait épanouissement du récit du Tiers Monde adopté par Obama sur les méfaits, le manque de respect et la domination de l’Amérique à partir de quoi il est venu nous racheter avec le monde. De là sa déclaration fondamentale à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre dernier suivant laquelle « pas une seule nation ne peut ou ne doit essayer de dominer une autre nation » (devinez quelle a été la nation dominante au cours des deux dernières décennies ?) Et sa révocation de tout « ordre du monde qui élève une nation ou un groupe de gens au-dessus d’un autre (l’OTAN ? L’Occident ?).

Selon les principes et les stratégies politiques d’Obama, Turquie et Brésil agissent rationnellement. Pourquoi ne pas offrir une couverture à Ahmadinejad et à ses ambitions nucléaires ? Alors que les Etats Unis font retraite face à l’Iran, à la Chine, à la Russie et au Venezuela, pourquoi ne pas protéger vos paris ? Il n’y a rien à craindre d’Obama, et tout à gagner en vous faisant bien voir avec les adversaires émergents de l’Amérique. Après tout, eux croient vraiment dans l’aide aux amis de l’un et à la punition des ennemis de l’autre.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 21:21

 

 

 

 

Ne laissons pas l'Iran faire chanter la planète

slate

Face à l'atonie de la communauté internationale, l'Iran pourrait bientôt dévoiler son jeu nucléaire.

Samedi 22 Mai 2010

Deux événements survenus la semaine dernière font paraître quelque peu légère l'approche graduée qu'Obama a adoptée vis-à-vis de l'Iran. Ils mettent par ailleurs en lumière deux possibles évolutions à prévoir, l'une extrêmement menaçante, l'autre à certains égards réconfortante.

Le 15 mai dernier, donc, l'ayatollah Mohammed Baqer Kharrazi, secrétaire du Hezbollah iranien s'est offert une diatribe incendiaire dans le journal qu'il possède, Hezbollah. L'heure est venue, clamait-il, pour l'avènement d'un «Grand Iran» qui étendrait son hégémonie du Moyen-Orient à l'Asie centrale (de la Palestine à l'Afghanistan, pour reprendre les grandes lignes de notre pamphlétaire). Ce nouvel impérialisme présenterait deux immenses avantages : il éliminerait l'État juif, et il préparerait le retour duMahdi et le règne de la perfection qui se fait attendre depuis que cet imam s'est brusquement «caché», au IXe siècle.

Le second événement, bien concret celui-ci, a été l'organisation d'unegrève générale par les Kurdes d'Iran dans toutes les grandes villes de leur région opprimée. Les écoles, les boutiques et les marchés sont restés fermés, et tout porte à croire que le mouvement a été bien suivi. La grève a été déclenchée par l'exécution brutale de cinq opposants au régime, dont quatre Kurdes. La République islamique d'Iran semble n'avoir plus que ce seul type de recours alors qu'approche le premier anniversaire du coup d'État des Gardiens de la révolution.

Impérialisme chiite

De la même façon que ces Gardiens veillent en réalité sur une contre-révolution brutale et sur un statu quo aussi précaire que tyrannique, le secrétaire du Hezbollah iranien et ses poussées d'impérialisme chiite sont profondément réactionnaires. (Les médias s'évertuent pourtant à qualifier ces hommes de «radicaux».) Si l'appel de Kharrazi à la destruction d'Israël et sa fiévreuse invocation du Mahdi relèvent de la routine, sa sortie contre les «tumeurs cancéreuses» de l'islam sunnite présente un tout autre intérêt, surtout quand on sait qu'elle vise plus particulièrement les voisins arabes du Golfe.

Bien que n'ayant rien d'inédit non plus, ces déclarations ne s'expliquent pas seulement par des arrière-pensées démagogiques. Il n'y a pas si longtemps, le quotidien quasi-officiel de Téhéran, Kayhan, affirmait que l'archipel de Bahreïn était en fait une région iranienne, position soutenue plus ou moins ouvertement par la frange dure du régime Khamenei-Ahmadinejad. Certes, une grande partie de la population de Bahreïn est persane, chiite ou les deux. Mais à l'inverse, une grande partie des Kurdes d'Iran est sunnite et, par définition, non persane.

Ces discours belliqueux des ultraconservateurs annoncent peut-être des démonstrations de force sectaires à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Aussi délirante paraisse cette idée, n'oublions pas que le prochain gouvernement iranien - et quel qu'il soit, le président Mahmoud Ahmadinejad l'espère «dix fois plus révolutionnaire» - sera en possession d'armes nucléaires et de moyens de les déployer.

Boucliers

Cette effroyable perspective, à laquelle nous semblons presque nous être résignés comme des somnambules, ne suscite que des commentaires sur la menace qui pèserait de ce fait sur «l'existence» d'Israël. Sans négliger ce danger, ni la paranoïa antisémite ou le négationnisme qui vont de pair, l'État hébreu dispose de trois boucliers que n'ont pas, au hasard, Bahreïn, le Liban ou les Émirats arabes unis (ces derniers faisant également l'objet des prétentions territoriales de l'Iran, qui occupe déjà trois îles que se disputent les deux pays). Le premier de ces boucliers est évidemment l'arsenal nucléaire israélien. Le deuxième, tout aussi évident mais très rarement mentionné, est l'existence des Palestiniens. Car les mollahs iraniens ne peuvent pas concevoir une arme de destruction massive qui ne tue que les juifs et épargne, par exemple, la mosquée al-Aqsa. Ils pourraient certes promulguer une fatwa qui autorise le massacre collectif des Arabes sunnites, ce que sont en majorité les Palestiniens, et laisser à Allah le soin de reconnaître les siens, mais la chose est peu probable, même pour un Kharrazi. (Conclusion: plus vite il existera un État palestinien qui ait Jérusalem pour capitale commune, mieux Israël sera protégé.)

Troisième et dernier bouclier: les États-Unis défendront Israël. Viendraient-ils aussi sûrement au secours de Bahreïn ou des Émirats arabes unis? Imaginons que l'armée iranienne attaque les petits États du Golfe en fanfaronnant: Devinez combien on a de têtes nucléaires! Autant imaginer que Saddam Hussein n'ait pas fait l'erreur fatidique d'envahir le Koweït avant que ses réacteurs et ses missiles ne soient prêts.

Chantage

À mes yeux, il est clair que les mollahs iraniens ne vont pas sacrifier leur très rentable système de corruption et d'extorsion dans une guerre désespérée contre des pays qui ont les moyens de les anéantir. Peut-être quelques fans de Mahdi rêvent-ils de cette apocalypse, et il faut en tenir compte. Mais à moyen terme, ce qui est beaucoup plus probable, c'est que Téhéran veut la bombe nucléaire pour faire chanter les autres pays musulmans.

D'ici à ce que l'Iran dévoile sa capacité nucléaire, la législation internationale aura été intégralement bafouée. Les mollahs, qui ont publiquement juré aux Nations unies, à l'Union européenne et à l'Agence internationale de l'énergie atomique, qu'ils étaient sincères, pourront alors rire au nez de la «communauté internationale». Il est étrange que ceux qui encensent d'ordinaire les Nations unies et ses inspecteurs ne ressentent pas plus cruellement l'humiliation. En attendant, le pouvoir iranien qui détient les clés des sites nucléaires secrets est aussi celui qui viole ses prisonniers, avilie ses femmes, réprime ses «électeurs», vide ses universités et assassine ses minorités ethniques. Il est urgent de mettre au point une politique où cohabitent exigence de désarmement et possibilité pour tous les Iraniens, qu'ils soient kurdes, azéri, persans, arméniens ou juifs, de s'exprimer sur leurs «affaires intérieures». Mais il semble que personne ne soit à la hauteur de la tâche. Attendons-nous donc à vivre dans un monde où il faudra se faire les flagorneurs d'êtres tels que l'ayatollah Kharrazi.

Christopher Hitchens est chroniqueur à Vanity Fair et journaliste associé à la Hoover Institution de Stanford, Californie.

Traduit par Chloé Leleu

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 19:45
Jour de liesse à Téhéran

Albert Capino

jeudi 20 mai 2010

 

desinfos.

 
lula-ahmadinejad.jpg
Le fait que la Turquie n’ait pas la capacité technique de retraitement de combustible nucléaire interdisant une concentration au-delà de 20% - et donc un usage militaire - ne semble pas avoir retenu l’attention de M. le secrétaire général de l’ONU, ni de la plupart de nos médias, pourtant si bien informés… 
Pas plus que le silence pesant autour des quantités produites par les centrifugeuses tournant en série à plein régime dans les centrales de production enterrées de Natanz et de Qom, sans contrôle sur leur concentration et dont il n’est pas question de délocaliser le retraitement !

Et qu’est ce qu’on fêtait ? L’accord « historique » entre Iran Brésil et Turquie sur le retraitement de 1.200 kg d’uranium iranien faiblement enrichi vers une concentration à 20% en Turquie.

Sur la photo officielle, le 17 mai dernier, Lula, Ahmadinejad et Erdogan se tiennent par la main et lèvent les bras au ciel en signe de victoire.

Ils peuvent sourire à plus d’un titre : l’effet d’annonce permet une nouvelle manœuvre dilatoire éloignant les sanctions à l’encontre de l’Iran en raison de son programme nucléaire clandestin : en dépit des déclarations de « l’accord des grandes puissances pour sanctionner Téhéran », le « consensus entre les cinq membres permanents » risque fort de demeurer – encore et encore – un vœu pieux (si tant est qu’ils en aient réellement la volonté…) !

« L’Iran ne pourra investir à l’étranger dans certaines activités sensibles comme les mines d’uranium et ses navires pourront être inspectés en mer », a annoncé un haut responsable américain. 
Rien de nouveau sous le soleil : cela fait des années que l’Iran a passé des accords avec ses partenaires, comme indiqué plus bas. Quant aux « navires inspectés en mer » ils ont permis de révéler effectivement un trafic de matériels interdits à destination de l’Iran en provenance de Corée du Nord, Chine, Thaïlande, mais peu de saisies ont été opérées, en raison des lois sur les eaux internationales.

« Téhéran ne pourrait plus acheter d’avions de combats, des navires de guerre ou des missiles. » 
À quoi bon, puisque l’Iran produit déjà ses propres engins ?

« Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé mardi que l’accord Iran-Turquie-Brésil sur un échange d’uranium pouvait être une "avancée positive" s’il est suivi d’une "coopération plus étendue" de Téhéran avec la communauté internationale et l’AIEA.

Une farce : le fait que la Turquie n’ait pas la capacité technique de retraitement de combustible nucléaire interdisant une concentration au-delà de 20% - et donc un usage militaire - ne semble pas avoir retenu l’attention de M. le secrétaire général de l’ONU, ni de la plupart de nos médias, pourtant si bien informés… 
Pas plus que le silence pesant autour des quantités produites par les centrifugeuses tournant en série à plein régime dans les centrales de production enterrées de Natanz et de Qom, sans contrôle sur leur concentration et dont il n’est pas question de délocaliser le retraitement !

Reste à convaincre l’ensemble du Conseil de sécurité, « ce qui dans le cas de la Turquie, du Brésil et du Liban sera difficile »comme on nous le rappelle à Bruxelles…

« L’Iran va informer dans la semaine l’AIEA de sa proposition d’un échange de combustible nucléaire et attend une réponse rapide des grandes puissances, a indiqué un officiel iranien. »

Pour les 1.200 kg à retraiter à l’extérieur à 20% : oui ! Mais quid des quantités et concentrations produites en Iran ? Le retraitement externe représente « peanuts » par rapport à la production souterraine locale.

Les conséquences directes de cette insulte au bon sens ne tarderont pas à se faire douloureusement sentir :

Les « interdictions » tant attendues arrivent tard. Dans le contexte actuel, si rien ne change, l’Iran va pouvoir accélérer le développement de son programme sans être inquiété et nombreux sont ceux qui vont directement bénéficier de l’aubaine :

- la Syrie, le Hezbollah et le Hamas – absents sur la photo mais de tout cœur avec les fêtards en liesse – vont pouvoir profiter des largesses de Téhéran, en complément d’un équipement high-tech déjà livré et de l’entraînement accéléré de leurs troupes par les Pasdaran ; 
- la Russie qui ne voit pas d’un mauvais œil l’influence déclinante des Etats-Unis et une opportunité de renforcer sa présence au Moyen-Orient –stationnement de sa flotte en Syrie, vente d’armes « défensives » à l’usage desquelles elle forme déjà les acquéreurs – sans compter un partage accru de la production mondiale de gaz avec l’Iran ; 
- le Brésil dont les contrats de clearing avec l’Iran comprennent du pétrole à bon marché contre la fourniture d’uranium : au sixième rang mondial des réserves, le Brésil prévoit de tripler sa production ; 
- dans ses accords de coopération avec Téhéran, le Venezuela de Chavez reçoit du pétrole brut, exporte de l’essence et sert de plate-forme de transit pour les matériels « sensibles » en mettant sa flotte aérienne à disposition, encaissant une belle commission au passage ; 
- la Bolivie d’Evo Morales qui s’est récemment rapprochée de l’Iran. Les accords signés en 2007, d’un montant de 1,1 milliard de dollars, portent « sur le développement de leurs activités dans les hydrocarbures, les mines et la production industrielle pour cinq ans » ; 
-  Le régime de Mugabe au Zimbabwe, accueillait le mois dernier Ahmadinejad pour la finalisation d’un projet d’extraction d’uranium d’une taille potentielle de 1.800 tonnes du précieux minerai ;

De tartufferie en reculade, c’est bien les « grandes puissances » qui risquent de se retrouver à poil.

Venezuela, Bolivie et Zimbabwe considèrent tous que l’Iran doit exercer son « droit souverain » à développer son programme nucléaire « civil ». Tous contribuent déjà ou vont contribuer activement à fournir le régime de Téhéran en Uranium.

Placée sous la houlette du Brésil et de la Turquie, qui ont endossé le rôle de garants et « d’arbitres impartiaux » de l’utilisation qui sera faite du combustible retraité, on assiste à une énième mascarade qui se profile sous nos yeux, avec la bénédiction de la Russie, de l’ONU et de l’AIEA, sans que les nations occidentales, pourtant concernées, ne réagissent vigoureusement.

Obama ne parlera qu’en présence de son prompteur et par ailleurs, une fois n’est pas coutume, la France de Sarkozy ne semble pas faire confiance à ces belles déclarations pleines de bonnes intentions, persistant à réclamer – mais avec quelle efficacité ? – la recherche de moyens pour appliquer des sanctions au régime de Téhéran. Aurait-il relu Churchill [1]récemment ? Pas trop d’illusions tout de même : le but principal est un maillage dans le Golfe pour la préservation des Émirats contre l’influence régionale de l’Iran des mollahs. L’intérêt de la France est multiple : assurer son approvisionnement en pétrole, exploiter des bases aériennes et vendre d’armes. Business as usual si ce n’est les contreparties. Ah… le fameux « langage diplomatique » du quai d’Orsay ! Une parfaite illustration nous en est donnée par Hervé Le Tellier dans « le Monde » qui signe un « papier de verre » particulièrement râpeux : 
« Non, il n’y a pas eu d’échange entre la France et l’Iran. Pas plus tard que tout à l’heure, j’ai libéré 1,10 € de mon portefeuille juste avant que la boulangère n’extrade une baguette tradition. »

Quelle solution, me direz-vous ? Les ingrédients nécessaires existent bien : une Europe réellement unie dans une volonté de mettre un coup d’arrêt aux provocations de la République islamique d’Iran dans les faits – et pas seulement dans les discours -. 
Comment y parvenir ? En s’alliant au seul Etat capable de tenir tête sur place, Israël, et s’assurer du soutien des Etats-Unis. 
Encore faudrait-il que les nations se débarrassent de leurs clivages et de leurs à-priori sur « le sionisme, la domination judéo-maçonnique et l’impérialisme américain ». La dernière fois, il aura fallu six ans et plus de 50 millions de victimes entre 1939 et 1945, avant de mettre un terme à l’enfer déchaîné par un autre provocateur, adepte lui aussi de la « solution finale »…

S’il est vrai qu’on peine à évoquer ce genre de souvenirs, la politique de l’autruche n’a jamais contribué qu’à avantager ceux qui recherchent l’affrontement. Récemment et plus près de nous, l’extrême-droite hongroise défilait dans les rues de Budapest, revêtue de chemises noires et arborant l’emblème des « Croix Fléchées », milices pro-nazies de sinistre mémoire. C’était le mois dernier, après le retour de la droite, grand vainqueur aux législatives. 
Une alerte plutôt grave quand on tient compte qu’il s’agit d’un membre des 27 de l’UE, dont la création est censée avoir mis fin à ce genre de débordement.

Dans l’intervalle, notre presse quotidienne consacre l’essentiel de ses grands titres à : l’OM championne de France, la montée des marches à Cannes, la protection des forêts et la réforme des retraites. Quant à la TV, elle diffuse dans la journée des émissions plus abêtissantes les unes que les autres et nous gratifie de débats en soirée sur tout sans aboutir à rien… Je ne m’appesantis pas sur le phénomène des « chaînes info » qui reprennent toutes la même source de dépêches, assaisonnées couleur locale, où l’on vous répète à l’envi les mêmes inepties sur la valeur de la monnaie, la baisse du risque systémique, ou le retraitement du combustible iranien en Turquie…

Pas grave car, comme vous le savez, la technologie va tout résoudre ! Bientôt plus besoin de savoir lire, compter, ou même réfléchir : « il y a une application pour ça »…

Il ne vous reste plus qu’à masquer les nuages (de cendres) en chaussant vos lunettes 3D, et faire vos réservations grâce à votre iMachin pour les plages grecques tant que l’Euro y a encore cours : les vacances approchent ! J’en vois qui sourient dans leur barbe…

Notes

[1] Dans ses mémoires d’après-guerre, le vieux lion britannique écrivait : « Si vous ne voulez pas prendre les armes pour une juste cause lorsque vous pouvez aisément vaincre sans effusion de sang, si vous refusez encore de combattre quand la victoire est certaine et peu coûteuse, alors vous risquez de lutter avec toutes les chances contre vous et un faible espoir de vaincre… »

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:39


Sarkozy se félicite de l’accord Iran-Turquie!!


[Mardi 18/05/2010 17:40] - source: israel7

 

Alors que le gouvernement, notamment par le biais de Bernard Kouchner, s'obstine à nier la déroute diplomatique française face à l'Iran dans l'affaire Kakavand/Vakili Rad, le président Sarkozy tente le tout pour le tout en forçant le trait et voyant dans le pseudo "accord" obtenu par Lula da Silva une avancée  (?) dans les négociations.

Une attitude contrastant avec le triomphalisme du dictateur iranien qui réussit le coup double en quelques jours, terrassant Paris d'un échec et mat humiliant.

Une façon maladroite de ne pas trop regarder dans la direction de la France, un des premiers partenaires du programme nucléaire iranien ?

 

Sarkozy-Ahmadi-Nejad-1107.jpg

« Un pas positif », voilà comment le Président français, Nicolas Sarkozy a qualifié l’accord signé entre l’Iran et la Turquie, alors que les Etats-Unis et Israël n’y voient qu’une astuce de plus de la part des Iraniens pour gagner du temps. Sarkozy demande aux autorités iraniennes « de transmettre au plus vite tous les détails de cet accord à l’Agence Internationale à l’Energie Atomique, où ils seront étudiés sans idées préconçues ».

Kouchner-1107.jpg

Sentant qu’il a réalisé un « bon coup », le Président Ahmadinejad a déclaré mardi « que le vote de sanctions contre l’Iran n’est plus de rigueur après la signature de cet accord ».

  par Shraga Blum

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