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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 15:31

Iran : un physicien nucléaire iranien se réfugie aux Etats-Unis
mercredi 31 mars 2010 - 09h58
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Le physicien nucléaire iranien, Shahram Amiri, qui avait disparu en Arabie saoudite durant son pèlerinage, en été 2009, serait réfugié aux Etats-Unis. L’Iran avait accusé les Américains et les Saoudiens de l’avoir enlevé, mais des médias américains affirment ce matin qu’il avait fait défection et s’est réfugié aux Etats-Unis. Selon la télévision « ABC News », Shahram Amiri est précieux pour Washington dans son bras de fer avec Téhéran autour du programme nucléaire de la République islamique. La télévision américaine croit savoir que la CIA avait préparé cette opération de longue date. Rappelons qu’en 2007, le général iranien (des Gardiens de la Révolution) Ali Reda Asghari avait disparu en Turquie. Depuis, il n’a donné aucun signe de vie et les informations quant à son sort restent contradictoires. Certaines sources affirment qu’il a été enlevé grâce à une complicité de la Syrie et remis aux Américains. D’autres avancent l’hypothèse selon laquelle le général Asghari a fait défection et s’est réfugié en Allemagne puis aux Etats-Unis. Enfin, une autre hypothèse évoque une implication du Mossad et sa présence en Israël.

Alors que la guerre du renseignement entre l’Occident et l’Iran se poursuit, Téhéran accélère son programme nucléaire et des soupçons planent sur la construction de deux nouveaux sites d’enrichissement. Parallèlement, les Iraniens ne manquent pas de moyens de rétorsion, notamment grâce à leur soutien au terrorisme, tant en Afghanistan qu’en Irak ou dans le Golfe. cet bras de fer risque, selon plusieurs observateurs, de se traduire par une nouvelle flambée de violence dans toute la région.


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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 21:18
Trois mois avant Busheir
Par AP 
23.03.10
.jpost.

La menace se rapproche. La centrale irano-russe de Bushehr débutera sa production dès le mois de juin prochain. La confirmation est venue de la bouche même du président russe, Vladimir Poutine. Et la nouvelle ne réjouit personne. Même Washington a appelé Moscou à retarder la mise en fonctionnement de la centrale. En visite dans la capitale moscovite, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a été très claire : la Russie ne devrait pas prêter main-forte à l'Iran tant que le pays n'a pas prouvé ses intentions pacifiques.

Un technicien s’affaire dans la chambre des turbines de Bushehr près du Golfe persique. 
PHOTO: SAJAD SAFARI / BLOOMBERG , JPOST

Mais Moscou a mis fin à la discussion : la centrale de Bushehr commencera ses travaux d'ici trois mois. En voyage dans le sud de la Russie, Vladimir Poutine n'a pas précisé la date de l'inauguration. Mais elle devrait être annoncée vendredi lors des entretiens prévus entre Poutine, le Premier ministre Dmitry Medvedev et Hillary Clinton.

Dangereux jeu d'équilibriste

La Russie avait signé en 1995 un contrat d'un milliard de dollars pour construire la centrale nucléaire de Bushrehr. Mais le projet s'est enlisé pendant plusieurs années. La faute, officiellement, à des problèmes techniques mais selon plusieurs experts, la Russie espérait faire courber Téhéran devant les exigences internationales. Pas suffisant pour la Maison Blanche : "Devant l'absence de bonne volonté iranienne, nous pensons qu'il est prématuré de poursuivre un quelconque projet parce que nous voulons envoyer un message non équivoque aux Iraniens", a enjoint Hillary Clinton après un entretien avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergey Lavrov.

Mais le message n'est pas passé : "Le projet suit son cours et maintenant il entre dans sa phase finale", a déclaré ce dernier, en précisant que la construction a été supervisée par l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA).
Moscou a une lecture différente du reste de la planète : le projet de Bushehr encouragera au contraire l'Iran à coopérer avec l'AIEA et à remplir ses engagements à l'égard du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). La Russie joue un dangereux jeu d'équilibriste depuis des années puisqu'elle fait aussi partie des nations (groupe des Six) censées s'assurer que Téhéran ne développe pas d'arme nucléaire. Mais finalement, son désir d'"amitié" semble l'avoir emporté : Moscou a besoin de la puissance régionale iranienne pour protéger son flanc sud vulnérable.


 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 08:39

Obama restera dans l'histoire comme celui qui a permis un Iran nucléarisé

par Alan M. Dershowitz, professeur de droit à l’Université d’Harvard, le 23 mars 2010

 

Titre original : Obama's Legacy and the Iranian Bomb

 

Traduction : DEG

 

Un Iran nucléaire constitue la menace la plus grave pesant sur le monde d'aujourd'hui. Parmi toutes les nations capables de produire des armes nucléaires, l'Iran est la seule qui pourrait bien les utiliser effectivement contre ses ennemis.

 

Il pourrait utiliser ces armes dans différents scénarios.

 

D’abord en envoyant une bombe atomique sur Israël, comme ses dirigeants en ont fait à maintes reprises la menace. L'ancien président Hashemi Rafsandjani notait avec jubilation en 2004 qu'une attaque iranienne tuerait au moins 5 millions de Juifs. Il estimait par ailleurs que même si Israël ripostait avec son arsenal nucléaire, l'Iran perdrait probablement 15 millions de ses citoyens, ce qui serait pour lui « un petit sacrifice » consenti en faveur du milliard de musulmans dans le monde.

 

La seconde hypothèse d’utilisation de l’arme nucléaire par l'Iran consisterait à la transmettre à ses auxiliaires, le Hezbollah ou le Hamas.

 

En troisième lieu on peut imaginer qu’un groupe terroriste comme Al Qaeda se retrouve en possession de matériel nucléaire iranien. Cela pourrait arriver avec le consentement de l'Iran ou par le biais d’une collaboration avec des éléments incontrôlés au sein du régime iranien.

 

Enfin, l'Iran pourrait utiliser ses armes nucléaires sans jamais faire exploser la moindre bombe. En menaçant sans arrêt Israël d'anéantissement nucléaire, il pourrait déclencher chez les Israéliens une appréhension si forte qu'elle provoquerait une émigration de masse, un exode des cerveaux ou une baisse importante de l’immigration en Israël.

 

Ce sont là les procédés spécifiques auxquels l’Iran pourrait avoir recours pour utiliser effectivement son arsenal nucléaire, principalement contre l'État juif. Cependant le reste du monde ne serait pas immunisé pour autant contre les entreprises d’un Iran nucléaire.

 

Premièrement, son accession à l’arme suprême provoquerait une course aux armements des nations du Moyen-Orient pour tenter de disposer elles aussi de l'arme nucléaire.

 

Deuxièmement, l’Iran nucléaire inciterait probablement Israël à déclencher à une attaque préventive ou à titre de rétorsion, ce qui mettrait le feu à l'ensemble de la région, provoquant de nouvelles offensives du Hezbollah et du Hamas contre Israël.

 

Troisièmement, cela procurerait à l'Iran le parapluie nucléaire idéal pourrait accélérer son entreprise d’hégémonie régionale. Si l'Irak avait bénéficié d’un parapluie nucléaire quand il a envahi le Koweït en 1990, les forces de Saddam Hussein se trouveraient encore dans ce pays.

 

Quatrièmement, cela encouragerait les éléments les plus radicaux du Moyen-Orient à poursuive leur guerre idéologique et militaire contre les États-Unis et leurs alliés.

 

Et pour finir, l’Iran nucléaire déclencherait inévitablement tout un engrenage d’effets imprévisibles : pour parler simplement, personne ne connaît l'ampleur réelle des dégâts qu'un Iran nucléaire pourrait occasionner.

 

De ce point de vue, permettre à l'Iran de se doter d’armes nucléaires est un peu analogue à la décision des vainqueurs de la première guerre mondiale d’autoriser l'Allemagne nazie de se réarmer dans les années trente. Les nazis eux-mêmes furent surpris de cette complaisance. Joseph Goebbels était sûr que les Français et les Britanniques empêcheraient les nazis de reconstruire la machine de guerre de l'Allemagne.

 

En 1940, Goebbels raconta à un groupe de journalistes allemands que s'il avait été le premier ministre de la France au moment où Hitler avait pris le pouvoir, il aurait dit : « ce nouveau chancelier du Reich, c'est l'homme qui a écrit Mein Kampf, qui a dit telle et telle chose. On ne peut pas tolérer la présence d’un tel homme dans notre voisinage. Ou bien il disparaît, ou bien nous devons l'attaquer ! » Mais continua Goebbels, ils ne l'ont pas fait. Ils nous ont laissés tranquilles et on a pu franchir la phase de risque ; nous avons pu franchir tous les récifs dangereux. Et en fin de course, quand nous étions bien armés, ils ont commencé la guerre ! »

 

Aujourd’hui, la plupart des gens ne savent pas que le premier ministre britannique Neville Chamberlain a permis de restaurer la stabilité financière de la Grande-Bretagne pendant la grande dépression, ni qu’il a introduit une législation généralisant les allocations aux chômeurs, les retraites des travailleurs et l’assistance à tous ceux qui avaient été durement frappés par l'effondrement économique. L’'histoire n’a conservé que le souvenir de son échec face à Hitler. C’est ce qui restera de Chamberlain pour l’histoire. En sera-t-il de même pour la maîtrise de l’arme nucléaire par l'Iran ? S’il parvient à s’en doter dans les prochaines années, ce sera ce que l’histoire retiendra durablement du président Barak Obama. En dépit de l’adoption de la réforme de la santé et malgré une reprise potentielle de l’emploi et de la croissance de l'économie, on se souviendra de M. Obama comme de celui qui aura permis à l'Iran d’obtenir des armes nucléaires. L'histoire ne traitera pas positivement un dirigeant qui aura laissé la première nation « suicide » au monde accumuler autant de puissance, une nation dont les dirigeants ont non seulement exprimé leur volonté de sacrifier des millions de leurs habitants pour une mission de destruction apocalyptique mais qui l’ont fait effectivement au cours de la guerre Iran-Irak.

 

Si l'Iran devient une puissance nucléaire, il faudra faire des reproches à beaucoup de monde. Un rapport commun des services de renseignements publié sous le contrôle du président George W. Bush, a manipulé la vérité en prétendant que l'Iran avait mis fin à son programme d’armement nucléaire. Il a aussi fait silence sur la découverte par ces mêmes services d’une installation nucléaire à proximité de Qom en Iran, qui ne pouvait être utilisée que pour la production d'armes nucléaires. Chamberlain, lui aussi, ne porte pas la responsabilité exclusive du triomphe initial d'Hitler. Il est devenu premier ministre après l’autorisation donnée à Hitler par ses prédécesseurs de réarmer l'Allemagne. Malgré tout, c’est Chamberlain qui a incarné l’échec face à l'ascension d'Hitler. Si l'Iran acquiert des armes nucléaires alors qu’il est au pouvoir, c'est également M. Obama qui incarnera l'échec de l'Occident.

 

M. Dershowitz est professeur de droit à Harvard. Son dernier livre est "The Case for Moral Clarity" (camera, 2009).

 

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 05:41
Tiens donc !!!! Excellente nouvelle.....




Ali Khamenei : le peuple iranien a «défait» l'ennemi 

 

Par lefigaro.fr



Dans un message pour le Nouvel an iranien, le guide suprême du pays a dénoncé samedi «les ennemis de la République islamique» qui ont tout fait pour «défaire la révolution de l'intérieur».

Alors que l'année iranienne s'achève, le guide suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé samedi, dans un message pour le Nouvel an (Nowrouz), que le peuple avait défait, durant ces douze derniers mois, l'«ennemi» qui complotait contre la République islamique.

«Les ennemis du pays et de la République islamique ont concentré tous leurs efforts, après 30 ans, pour défaire la révolution de l'intérieur», a déclaré l'ayatollah, dans un message lu à la télévision d'Etat. Une référence aux troubles qui ont suivi l'élection présidentielle de juin et la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad. «Mais, face à ce grand complot, le peuple iranien, avec une résistance, une détermination et une vigilance exceptionnelles, a réussir à défaire l'ennemi», a-t-il ajouté.

L'année iranienne, qui s'achève samedi, a en effet été marquée par des manifestations de l'oppposition qui ont fait des dizaines de morts. Dans le même temps, des milliers de personnes ont également été arrêtées.

Le Guide suprême a précisé que la nouvelle année iranienne (21 mars 2010 - 20 mars 2011) serait «l'année du double effort et du double travail» pour assurer «plus de progrès et de justice» au pays. Ali Khamenei doit prononcer dimanche un discours plus politique dans la ville de Mashhad (nord-est), où il se rend traditionnellement pour la nouvelle année.

 

Ahmadinejad : «Les Iraniens ont tracé la voie de l'avenir»

 

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a également dénoncé les «ennemis» qui ont tenté de remettre en question les résultats de l'élection de juin. «Les ennemis ont tenté de cacher le succès du peuple iranien en jetant de la poussière (sur les résultats de la présidentielle, ndlr), mais ils doivent savoir que le peuple iranien poursuivra ses objectifs avec plus de détermination et de pouvoir que les années passées», a-t-il déclaré dans son message du Nouvel an, lu à la télévision d'Etat. Les Iraniens, «par leur vote très clair et décisif, ont tracé la voie de l'avenir», a-t-il insisté. Avant d'ajouter: «Le peuple iranien, avec détermination, défendra sa sécurité nationale et coupera toute main impure qui cherchera à lui faire du mal.»

Ces déclarations interviennent peu après le message de Nouvel an du président américain, Barack Obama, qui a affirmé que sa «proposition de dialogue et de contacts diplomatiques d'ensemble tient toujours» avec Téhéran. Il a toutefois ajouté que, durant l'année iranienne passée, le gouvernement de la République islamique avait «choisi de s'isoler».

 

«Des acquis importants dans le domaine nucléaire»

 

Par ailleurs, Mahmoud Ahmadinejad a assuré que son gouvernement était «déterminé» à poursuivre ses activités nucléaires. «Le peuple iranien a des acquis importants dans le domaine nucléaire, spatial, de la santé, de l'économie (...) le gouvernement est déterminé à utiliser toutes les capacités du pays pour aller sur la voie du progrès avec une plus grande vitesse encore.»

Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis tente d'obtenir un consensus auprès des autres grandes puissances pour imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, qui refuse de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de développer, sous couvert de programme civil, l'arme atomique, ce qu'a toujours démenti Téhéran.

Les congés de Nowrouz durent environ deux semaines. Une période durant laquelle les activités politiques s'arrêtent. Même les journaux cessent leur publication jusqu'à la fin des congés, le 2 avril.


 
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 21:54





par Shalom Zaki et Jonathan Schachter, Université Bar Ilan, INSS Insight n° 169, le 18 mars 2010

objectif-info

 

Titre original : Israel, the United States, and the Military Option against Iran (Israël, les États-Unis, et l'option militaire contre l'Iran)

 

Traduction : Objectif-info

 

Dans un discours prononcé à l'Institut de politique proche-orientale de Washington (Washington Institute for Near East Policy), le ministre de la défense Ehud Barak s’est longuement étendu sur l'Iran, sur ses tentatives d'obtenir des capacités nucléaires, et leurs conséquences politiques pour les grandes puissances et pour Israël. En dépit d'une certaine opacité de son propos, Barak a fait des déclarations qui présentent un intérêt indiscutable. Il a procédé à une évaluation de la situation qui fait consensus en Israël sur les objectifs nucléaires de l’Iran, donnant des indications sur l’écart entre les points de vue d’Israël et de l’administration américaine et les conséquences de cet écart dans l’optique d’Israël. En voici les points les plus importants :

 

a. l'Iran est une menace qui concerne Israël mais aussi la communauté internationale toute entière. Il est difficile d'imaginer un ordre du monde stable avec un Iran nucléaire. L'Iran tente "de défier, de tromper, et de dissuader" le monde entier avec ses ambitions nucléaires et il cherche à gagner du temps pour parvenir à se doter d’un potentiel nucléaire militaire.

 

b. L'objectif de l'Iran n'est pas simplement l’aboutissement de l’équivalent d’un "Projet Manhattan" pour un engin militaire sommaire. Son but est de sauter directement "à la seconde génération ou à la seconde et demie" avec des ogives nucléaires adaptables à des missiles sol-sol dont la portée couvrirait Israël mais aussi Paris et Moscou.

 

c. L'Iran nucléaire se traduira par la disparition du régime international de non-prolifération. L'Arabie Saoudite et peut-être un ou deux autres états de la région se sentiront à leur tour contraints d’acquérir des capacités nucléaires propres. Ultérieurement on pourrait voir des dictatures de troisième ordre faire de même.

 

d. Le modèle iranien ressemblera davantage à celui du Pakistan qu’à celui de la Corée du Nord. Cela signifie que l’Iran tentera presque certainement d’acquérir un armement nucléaire solide, avec des ogives nombreuses et une capacité de lancement sur des cibles distantes, plutôt qu’une seule fusée pour impressionner.

 

e. Ces circonstances nécessitent l'adoption d'une politique claire vis-à-vis de l'Iran avant qu'il ne parvienne à mettre en œuvre son programme nucléaire. Une telle politique doit être "intensive, concrète et conclusive."

 

f. Il y a une réelle tentative de mettre en place des sanctions contre l'Iran. La sévérité de ces sanctions, « ciblées », « douloureuses », « écrasantes » « paralysantes », n’est pas claire. Israël donne sa préférence à l'option la plus sévère.

 

g. L'Israël ne se dérobera pas à ses responsabilités, il n'entrera pas dans un cycle d'auto-aveuglement et il ne fermera pas les yeux sur ce qui se passe sous son nez. Par conséquent, il recommande de ne pas renoncer à une option quelle qu’elle soit, c’est à dire à l'option militaire.


Les déclarations de Barak suggèrent qu’il y a un fossé entre les analyses américaines et israéliennes sur les activités nucléaires de l'Iran, sur leur signification, et sur la sévérité de l’attitude nécessaire Les États-Unis peuvent semble-t-il vivre avec l'Iran nucléaire selon les propos de Barak, en dépit de ses déclarations qui prétendent le contraire. En revanche, Israël ne peut pas accepter cette éventualité. En tout état de cause, Israël doit donner la priorité à ses intérêts existentiels propres, au point s’il le faut de ne pas coordonner toutes ses actions avec l'administration américaine.

 

Barak et d'autres personnalités israéliennes de premier plan du gouvernement ont vraisemblablement déjà envoyé des messages similaires, si ce n’est plus clairs, aux importants responsables de l'administration. Il en est résulté à l’évidence qu'Israël a réussi à convaincre l'administration que sa menace d'une action autonome contre l'Iran est crédible. Si c’est le cas, c’est le signe d’une détermination stratégique israélienne impressionnante. Cela implique d’abord que l'administration américaine considère qu’Israël a des capacités militaires suffisantes pour constituer une véritable menace pour le projet nucléaire de l'Iran, et qu’il a en second lieu la détermination requise pour mettre en œuvre cette option. Ceci signifie que les menaces d’Israël d’attaquer l'Iran ne relèvent pas seulement d’une tactique du type « retenez-moi » pour forcer l'administration à prendre des mesures agressives contre ce pays ; de fait, il faut accorder aux menaces d’Israël un degré élevé de crédibilité.

Cette analyse explique les visites régulières de responsables de premier plan de l’administration américaine en Israël ces derniers mois :

 

a. Le directeur de la CIA, Léon Panetta, s’est rendu en Israël en mai 2009 puis encore en janvier 2010.

 

b. Le président du Conseil des chefs d’état major Michael Mullen s’est rendu en Israël trois fois depuis qu’il a été nommé à ce poste, en dernier au mois de mars 2010 au plus fort de l’importante offensive terrestre en Afghanistan.

 

c. Le conseiller à la sécurité nationale du président Obama, Jim Jones, est venu en Israël en juillet 2009 et en janvier 2010.

 

d. Le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, le sénateur John Kerry, s’est rendu en Israël en février 2010. Il a évoqué explicitement l'intention de l'administration d'empêcher une attaque israélienne contre l'Iran.

 

e. Pour le même motif, le, vice-président Joe Biden est venu en Israël au début mars 2010.

 

Ces réunions de dirigeants américains en Israël s’ajoutent à d’autres réunions avec des responsables israéliens de premier plan aux États-Unis, comme le chef d’état-major Gabi Ashkenazi.

 

En même temps, la donne stratégique posée par d’Israël a fait naitre de grandes attentes d’une action militaire contre l'Iran. S’il s’avère comme c’est probable que les efforts pour bloquer l'activité nucléaire de l'Iran échouent, Israël pourra difficilement éviter d’agir. En l’absence de circonstances particulières, si Israël ne mettait pas à exécution ses menaces contre l'Iran il s’exposerait à un affaiblissement de la crédibilité de la nation et de sa force de dissuasion


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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 17:14


Liban: l’Iran débauche dans le Fatah’




Encore un signe qui montre l’influence et la mainmise croissantes de l’Iran dans la proche ceinture d’Israël: plus de 2.000 Palestiniens armés des camps de ‘réfugiés’ au sud-Liban, et affiliés au Fatah’, ont récemment déserté leur mouvement pour adhérer au Hezbollah chiite.

Il s’agit-là non seulement de la plus grande intrusion de Téhéran au sein du mouvement du Fatah, mais également d’un renfort significatif pour les terroristes du Hezbollah, environ de 15%, selon les spécialistes de la lutte anti-terroriste. Ces 2.000 « nouveaux terroristes » ont été emmenés par le Colonel Munir Maqda’h, qui jusqu’à sa désertion, occupait le poste de « Commandant de la Police Palestinienne au Liban », en réalité, Commandant du Fatah au Camp de Ein-Hilweh. Des dizaines d’ « officiers » du Fatah qui résident au Liban ont également suivi Munir Maqda’h.

Ce nouveau phénomène constitue encore un coup dur pour l’Autorité Palestinienne et Abou Mazen. En apprenant la nouvelle, ce dernier a immédiatement signé un ordre de « radiation du Fatah » du Colonel et des officiers séditieux. Comme il y avait au Liban environ 5.000 hommes armés qui se disaient appartenir aux rangs du Fatah, il s’agit d’une véritable saignée pour l’organisation terroriste.

Au-delà de ce fait qui devrait inquiéter Israël à moyen terme, la personnalité et l’activité du Colonel Maqda’h a de quoi attirer l’attention des responsables israéliens pour l’immédiat: Munir Maqda’h est un terroriste qui dispose d’un puissant réseau relationnel, de sources financières importantes, et surtout, il est en contact étroit avec des cellules terroristes « dormantes » en Judée-Samarie, notamment dans les régions de Jénine et Sichem. Il est également le membre du Fatah qui est le plus lié aux cellules affiliées à Al-Qaïda au Liban, telles que le fameux « Fatah Al-Islam » qui a provoqué des nombreux affrontements avec l’Armée Libanaise il y a bientôt trois ans. Certains tirs de roquettes en direction d’Israël depuis le sud-Liban étaient également l’œuvre de Munir Maqda’h et de ses « hommes ».

Telle une toile d’araignée, l’Iran s’installe progressivement au sud et au nord d’Israël à travers ses exécutants, sunnites comme chiites, unis dans leur haine d’Israël. Ce phénomène de désertion pourrait bien un jour faire tache d’huile en Judée-Samarie, avec l’aide du Hamas, pour affaiblir encore un peu plus le pouvoir déjà chancelant d’Abou Mazen.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 01:50
L'Iran responsable de l'échec de la réconciliation palestinienne, selon Mahmoud Abbas

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a estimé vendredi soir à Tunis que l'Iran était derrière l'échec de la réconciliation entre le Fatah qu'il dirige et le mouvement islamiste radical Hamas qui contrôle la bande de Gaza.Lire la suite l'article


Selon lui, après avoir donné dans un premier temps leur approbation à l'accord, ils ont opéré par la suite un "revirement" en invoquant "des prétextes", mais en fait parce que "l'Iran n'en voulait pas", a-t-il avancé.Lors d'un meeting au siège du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir), le dirigeant palestinien a déploré le refus des dirigeants du Hamas de signer le document élaboré par les Egyptiens pour sceller la réconciliation entre les deux mouvements rivaux.

"Le but de la direction palestinienne est d'arracher notre peuple à la tutelle iranienne", a-t-il affirmé.

Il a noté que le point le plus important de l'accord de réconciliation portait sur l'organisation d'élections présidentielle et législatives en juin prochain.

Sur le volet israélo-palestinien, Abou Mazen a assuré que les Palestiniens "ne céderont pas sur leurs droits", qu'il s'agisse de Jérusalem ou de la question du retour des réfugiés.

"Israël ne veut ni de la paix ni d'une solution au conflit, en menant constamment des actions de provocation telles les colonisations incessantes et la judaïsation des lieux saints", a-t-il estimé.

"Il n'y aura pas de négociations ni directes ni indirectes avant l'arrêt des mesures de colonisation", a-t-il martelé en mentionnant que cette décision a été prise par le comité de suivi de la ligue arabe qui regroupe 13 Etats. AP

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 05:17
La brève d'Occam

Pour aschkel.info et lessakele 

12/03/2010 
 Lire la suite    
de la boucle
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Fusées civiles contre étoiles juives 

Ahmadinejad a touché des sommets stratosphériques de haine ce jeudi :
    "Regardez ce qui est arrivé à Israël. L'Occident a réuni le peuple le plus criminel du monde et l'a placé dans notre région avec des mensonges et des scénarios inventés [la Shoah]. Ils ont entamé des guerres, lancé des agressions et transformé des millions de personnes en sans-abri. Le régime sioniste est le plus haï au monde. Ils pensent, avec leurs esprits sous-développés, que, s'ils déclenchent une autre guerre contre le Liban ou la Syrie, ils survivront encore un peu plus longtemps. Je leur dis que, compte tenu de la situation actuelle, de nouvelles agressions ou de nouvelles guerres ne les sauveront pas."






Il chercherait les ennuis, celui-là, il n'y aurait pas des kms, à peine un tir d'aile ...Gad
"Israël doit être annihilé"
Par JPOST.FR
11.03.10
 



Les Palestiniens et les nations du Moyen-Orient seront débarrassés des "mauvais présages" qui pèsent sur eux une fois qu'Israël sera annihilé. C'est ce qu'a déclaré le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, dans un discours diffusé par Press TV.

Mahmoud Ahmadinejad.
Photo: AP , JPost

S'adressant à des partisans du sud de l'Iran, il a ajouté que la présence occidentale dans la région "arrive au bout de son chemin". Qualifiant les Juifs ayant émigré en Israël en 1948 de "peuple le plus criminel au monde", Ahmadinejad estime qu'aujourd'hui aucun autre régime n'est haï autant qu'Israël.

"De nouvelles guerres ne les sauveront pas"

"Ils pensent, avec leurs esprits sous-développés, que, s'ils déclenchent une autre guerre contre le Liban ou la Syrie, ils survivront encore un peu plus longtemps. Je leur dis que, compte tenu de la situation actuelle, de nouvelles agressions ou de nouvelles guerres ne les sauveront pas", a-t-il poursuivi.

Faisant enfin écho un discours prononcé mercredi, dans lequel il accusait les Etats-Unis de créer un mouvement terroriste en Afghanistan, le président iranien estime que les forces de l'OTAN déployées dans la région cherchent simplement à "s'emparer du pétrole d'Irak et du Golfe persique".


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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 22:40

LA MENACE DU NUCLÉAIRE IRANIEN
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Alain Rodier
10-03-2010

Tous les services de renseignement de la planète cherchent à connaître l'état d'avancement du programme nucléaire militaire iranien. Un National Intelligence Estimate (NIE) américain, paru en 2008, avait prétendu que l'effort iranien dans ce domaine avait cessé en 2003. De nombreux experts - dont ceux du CF2R - avaient mis en doute les conclusions de ce rapport qui semblaient avoir été dictées, à l'époque, par la volonté politique de ne pas envenimer les choses.

Début 2010, les faits démontrent que les Iraniens n'ont jamais arrêté leur programme nucléaire à des fins militaires. Par contre, ils auraient rencontré de nombreuses difficultés qui auraient considérablement ralenti le processus. Ainsi, si l'Iran a installé 3 000 centrifugeuses en 2007 à Natanz, les 8 700 unités opérationnelles sur ce site début 2010 semblent rencontrer de nombreuses difficultés techniques. Si certains de ces problèmes avaient une cause naturelle, les services secrets israéliens ont largement participé à ces retards en neutralisant quelques scientifiques et, surtout, en démontrant aux savants étrangers qu'il n'était pas de leur intérêt de collaborer avec Téhéran, que ce fusse au prix de juteuses rémunérations. De plus, les trafiquants et fournisseurs en tout genre, qui pouvaient éventuellement apporter à l'Iran les produits nécessaires au bon développement de son programme nucléaire, ont été découragés de prendre toute initiative intempestive. Une exception notable toutefois : la Corée du Nord, qui continue d'envoyer en Iran matériels et scientifiques, particulièrement sur le site de Khojir, une zone militaire ultra protégée de 120 km2 située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Téhéran.

Il n'en reste pas moins que les scientifiques iraniens travaillant au sein du Field of Expansion and Deployment of Advanced Technologie (FEDAT) devraient pouvoir présenter un engin atomique expérimental avant la fin de l'année.

A ce propos, il a beaucoup été question du site nucléaire secret enterré de Fordoo (secret jusqu'en septembre 2009), situé près de la ville de Qom. Il est intéressant de remarquer que les infrastructures construites à grands frais sont trop petites pour produire régulièrement du combustible nucléaire civil, mais sont suffisantes pour obtenir de l'uranium hautement enrichi à destination militaire ! Toutefois, une bombe de laboratoire, si était réalisée, aurait la taille d'un camion de moyen tonnage. Le problème va donc ensuite consister à la miniaturiser afin de pouvoir l'adapter sur la tête d'un missile. Cela devrait prendre de deux à quatre ans. Il faut également que la tête militaire soit suffisamment « durcie » pour résister aux fortes températures, aux vibrations et aux contre-mesures de l'adversaire.

Enfin, et c'est peut-être le plus grave, la mise au point de charges explosives classiques, qui permettent de précipiter deux demi-sphères métalliques de matières fissiles l'une contre l'autre et de déclencher ainsi la réaction en chaîne qui constitue l'explosion atomique, semble être aujourd'hui maîtrisée par les ingénieurs iraniens. Sachant qu'il faut 428 kilos d'uranium enrichi à 3,5% pour construire une arme nucléaire et que l'Iran en possède environ deux tonnes début 2010, il est logique d'en déduire que Téhéran dispose d'assez de matière pour réaliser quatre bombes.

Il est donc raisonnable de penser que Téhéran pourrait être doté des premières armes opérationnelles en 2013-2014. Celles-ci pourraient être montées sur des missiles balistiques Sejil-2 qui ont une portée de 2 500 kilomètres. Il ne fait aucun doute que ces missiles ne sont destinés qu'à des frappes « stratégiques » mettant en œuvre des armes nucléaires, car ils ne sont pas dotés de systèmes de guidage terminal, ce qui implique une imprécision de plus de 5 kilomètres. Un autre missile, d'une portée de 4 000 kilomètres, serait à l'étude avec la coopération des Nord-coréens. Paris, Berlin, Moscou, etc. seraient alors à portée des mollahs !

 

 

Image
Kamran Daneshjou, ministre  iranien des Sciences et de la Technologie,
qui supervise le programme nucléaire civil  de Téhéran.

 

 

Le programme nucléaire civil iranien est actuellement placé sous la houlette du ministre des Sciences, de la Recherche et de la Technologie Kamran Daneshjou. En fait, le vrai responsable scientifique est le directeur du FEDAT, Mohsen Fakhrizadeh Mahabadi, qui enseigne également à l'université Imam Hussein à Téhéran. Ce chercheur ne peut plus quitter l'Iran car il est jugé comme trop sensible par les autorités qui craignent qu'il soit enlevé ou qu'il fasse défection. Il rend également des comptes au ministère de la Défense et de la logistique des forces armées et surtout, aux pasdarans qui supervisent de fait toutes les recherches militaires sensibles.



  •  Il est prévu à terme que le complexe de Natanz accueille 50 000 centrifugeuses.
  •  Le professeur en physique nucléaire Massoud Ali Mohammadi était assassiné le 12 janvier 2010. Nul ne sait si c'est le Mossad qui est à la base de cette opération. En effet, il est aussi possible que les autorités iraniennes craignaient qu'il ne fasse défection. Elles auraient alors décidé de mener une action à double but : l'empêcher de partir et accuser Israël de ce crime.



    cf2r.org
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 05:25




La "déclaration de Téhéran" aussi fort que "Mein Kampf" ?



Par ARIé






ll existait Mein Kampf, il existe désormais la Déclaration de Téhéran, rédigée à l’issue de la conférence de la solidarité nationale et islamique pour l’avenir de la Palestine, qui s’est tenue le 28 Février.

Il s’agit d’un texte qui circule vite et fort dans le monde musulman et qui deviendra le Livre d’or des ennemis irréductibles d’Israël, à l’instar du Protocole des Sages de Sion ou de Mein Kampf, précisement. Cette réunion formelle des 11 organisations terroristes invitées par Ahmadinejad a débouché sur un texte qu’il est pratiquement impossible de se procurer en intégralité en d’autres langues que l’arabe et le persan. j’ai pourtant cherché avec Google Traduction, dans des langues qu je ne connais pas, et n’ai trouvé que des morceaux choisis. La Déclaration de Téhéran est certainement disponible en hébreu, mais à part Debka, qui s’est aussi contenté d’extraits, aucun journal israélien n’en a publié, à ma connaissance le texte intégral. En France, seul l’Express en a fait état.

Je vous livre donc quelques perles que j’ai glanées de ci de là, dont dans des sites arabes; Je ne vous garantis pas l’exactitude des propos au mot près, mais l’esprit est là.

l’avenir de la Palestine et l’inéluctabilité de la disparition d’Israël

Par la grâce de Dieu et grâce à la résistance palestinienne, le régime sioniste d’occupation a perdu sa raison d’être

Leur présence sur ne serait-ce qu’un centimètre du sol de la région est source de menaces, de crises et de guerres

Ses maîtres ne peuvent plus se permettre de garder ce microbe corrompu

L’unité des groupes palestiniens de résistance est la seule façon de contrôler ce démon maléfique et de l’envoyer au tréfonds de l’enfer

Dieu fera le ménage dans ce domaine de l’impureté des sionistes »

Les sionistes représentent les démons du monde; et un tas de racistes

Les Juifs sont les ennemis du monothéisme et représentent toutes les sataneries. Ils sont responsables de la mort des prophètes (clin d’œil appuyé à Jésus, considéré comme un prophète dans l’Islam). le seul moyen de s’occuper des juifs et d’Israël ne consiste pas à s’opposer à l’existence de l’Etat d’Israël mais d’envoyer ses habitants en enfer(autrement dit de les détruire jusqu’au dernier)

Khameini, quant à lui, part du principe que l’éradication d’Israël et son remplacement par un Etat palestinien est à mettre en parallèle avec l’expulsion du Shah et la création de la République islamique par l’Ayatollah Khomeiny.

la région est entrée dans l’ère du « Moyen-Orient islamique » et la Palestine sera de retour à la nation islamique, si Israël est voué à disparaître»,

A côté des invitants iraniens, les invités, tels Khaled Mechaal, chef du Hamas, Ramadan Challah, chef du Jihad islamique, Ahmad Jibril, chef du Front populaire pour la libération de la Palestine, s’exprimaient comme des gentlemen.

La liberté de manœuvre et de parole que s’octroie Ahmadinejad n’est pas si déconcertante que ça. Il se permet de se rendre en Afghanistan alors que les Américains et leurs alliés y combattent les taliban, il signe un traité militaire avec le Qatar qui abrite sur son sol une base militaire américaine, il intervient dans les élections irakiennes, et personne ne pipe mot; alors pourquoi se gênerait-il ? Les Russes et les Chinois n’autoriseront jamais que l’ONU vote des sanctions et, j’ai peine à croire que les Américains interviendront unilatéralement en Iran, surtout depuis que l’Iran s’est dotée – soi disant – de projectiles susceptibles de couler des porte-avions.

La conference de la solidarité nationale et islamique pour l’avenir de la Palestine qui a accouché de la Déclaration de Téheran, fruit de la haine, de la stupidité et de l’ignorance, a franchi, comme disait San Antonio, toutes les bornes des lilmites. Elle classe définitivement Ahmadinejad dans le Panthéon qui abrite Aman et Hitler.


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