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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 19:30




Au beau milieu de sa confrontation avec l’Occident, le Commandant-adjoint des Gardiens de la Révolution a déclaré que l’Iran a la capacité de forcer l’Europe à « passer  long hiver glacial », ajoutant que « nos missiles sont capables de frapper tout point (du globe) où se trouvent les conspirateurs ».

 

Titre original : Iran says can cut energy to Europe, hit enemies

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3855783,00.html

 

Reuters

Adaptation française : Marc Brzustowski

Pour lessakele et aschkel


Publié le : 

28.02. 10, 16:45 / Israel News


'Advances in all fields.' Revolutionary Guards Photo: AFP
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Un haut responsable militaire iranien a déclaré que l’Iran peut faire souffrir les pays européens en leur coupant ses approvisionnements d’énergie et qu'il dispose de la capacité de frapper tout adversaire à l’aide de ses missiles

 

L’Iran s’enferme dans un conflit avec les Etats-Unis et ses alliés au sujet de son programme nucléaire, que les pays occidentaux pensent être destiné à permettre à l’Iran d’avoir l’opportunité de développer des armes nucléaires. Téhéran prétend n’être intéressé que par des ressources en électricité.

 

Le bureau directeur de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) se réunira la semaine prochaine pour s’entretenir de l’Iran, alors que les puissances mondiales délibèrent de nouvelles sanctions contre l’Iran, au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU.

 

L’Iran est l’un des plus grands exportateurs de pétrole et de gaz au monde, mais son économie subit de plein fouet la crise financière globale, à laquelle s’ajoute l’ostracisme international au sujet du conflit nucléaire.

 

“L’Iran dispose d’environ 50% des énergies mondiales et peut ainsi décider que l’Europe devra passer un long hiver glacial”, a déclaré Hossein Salami, Commandant-adjoint de l’élite des Gardiens de la Révolution, lors d’un meeting des anciens combattants de guerre et volontaires, à Kerman, selon l’agence de presse Fars.

 

“Nos missiles sont désormais capables de frapper n’importe quell point (du globe) où se trouvent les conspirateurs, et le pays progresse chaque jour dans tous les domaines”, a t-il ajouté.

 

L’Iran a procédé aux tests d’un grand nombre de missiles, durant les dernières années, qui sont susceptibles d’être utilisés dans une guerre avec son ennemi héréditaire, Israël.  Les analystes pensent qu’Israël pourrait être tenté de lancer une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes.

 

 

Ahmadinejad. 'Resistance only way to confront Zionists' Photo: AFP
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Plusieurs pays européens ont été confrontés à des difficultés d’approvisionnement en gaz de la part de la Russie, mais l’Iran s’est mobilisé pour trouver l’argent frais et la technologie pour développer son secteur énergétique, alors que les sanctions et les pressions politiques ont maintenu les entreprises étrangères à l’écart.

 

La semaine précédente, Israël a fait la promotion à Washington, de nouvelles sanctions contre l’Iran, qui importe 40% de son essence auprès de raffineries étrangères.

Par Gad
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 08:37
Iran : Tsahal passe à la vitesse supérieure
Par YAAKOV KATZ 
28.02.10
jpost

En amont de missions longue-distance, et un éventuel conflit avec l'Iran, l'armée de l'air israélienne a modifié ses programmes d'entraînement pour y inclure des opérations de ravitaillement rapide en carburant.


PHOTO: ARMÉE DE L'AIR , JPOST

Il s'agit d'une pratique particulièrement dangereuse puisque les moteurs de l'appareil continuent de tourner pendant que le carburant est distribué. Cet entraînement concernera à la fois les pilotes et les équipes au sol. "Nous comprenons qu'un certain nombre de menaces et de défis actuels nous demandent de développer une capacité longue-distance", explique un haut responsable de l'aviation. "Une partie de nos préparatifs comprend un ravitaillement maximum en carburant."

Nouvelle stratégie en Iran ?

Par ailleurs, le New York Times a révélé que l'Iran avait récemment déplacé presque tout son stock d'uranium faiblement enrichi pour le conserver hors de ses infrastructures en sous-sol. Un geste qui, selon l'article, a semé une fois de plus le doute dans les pays occidentaux : Téhéran expose ainsi son matériel radioactif à d'éventuelles frappes aériennes.

Plusieurs explications sont soulevées par le quotidien. D'une part, l'Iran n'a peut-être plus d'endroits adéquats où stocker son uranium et a donc été obligé de le déplacer. De l'autre, la République islamique a peut-être envie qu'Israël l'attaque. Ce serait un bon moyen d'unir le peuple iranien et de mettre un terme aux mouvements d'opposition au régime.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 06:03





Israël-Iran: compte à rebours avant la guerre

Mahmoud Ahmadinejad a réitéré le 25 février de Damas sa menace «d'annihiler» l'Etat juif.


Samedi 27 Février 2010

slate

Merci Jacques pour l'envoi de ce texte




Israël s'affaire fébrilement sur le plan diplomatique pour éviter un conflit armé avec l'Iran. Les dernières tentatives ont été conduites par un économiste internationalement reconnu, le Gouverneur de la Banque d'Israël, 
Stanley Fisher qui avait occupé le premier poste de directeur général du FMI (Fonds monétaire international) de 1994 à 2001. Lafaiblesse de la diplomatie israélienne, dirigée par Avigdor Lieberman, a contraint le premier ministre israélien à mobiliser des personnalités de la société civile pouvant, grâce à leur charisme et leur renommée, expliquer et justifier la politique israélienne face à la décision iranienne de se doter de l'arme nucléaire.

Le vote de sanctions nouvelles et plus contraignantes reste la seule issue pacifique. Une délégation du ministère des affaires étrangères israélien s'est déplacée en secret au Brésil pour tenter de convaincre le président Lula de la nécessité de prendre des sanctions supplémentaires contre l'Iran dans le cadre du Conseil de Sécurité de l'ONU. Dans le même temps, Mahmoud Ahmadinejad, le président de la République Islamique, a réitéré jeudi 25 février lors d'un sommet à Damas avec le président syrien Bachar al Assad et Hassan Nasrallah le chef du hezbollah libanais ses menaces «d'annihiler» Israël.

En déplacement à Washington le ministre de la Défense Ehoud Barak a affirmé que l'Iran «était un problème, pas seulement pour Israël mais pour le monde entier» et il a souhaité que l'ONU impose «des sanctions sévères et paralysantes dans le plus bref délai afin d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire».

Soucis économiques

Le Gouverneur de la Banque d'Israël a été envoyé à Pékin pour convaincre les autorités chinoises de se ranger aux côtés de la communauté internationale dans le vote de nouvelles sanctions au régime de Téhéran. Il fera aussi référence à l'impatience russe devant les tergiversations iraniennes. Benjamin Netanyahou a compris que le «maillon faible» à l'ONU pour de nouvelles sanctions contre l'Iran reste la Chine dont la politique est menée avant tout par ses intérêts économiques. De nombreux diplomates occidentaux sont persuadés que la Chine utilisera son droit de veto au Conseil de sécurité pour s'opposer à des sanctions touchant le secteur énergétique iranien. La Chine a besoin de s'assurer des approvisionnements stables en ressources énergétiques pour ne pas mettre en péril sa croissance et Téhéran lui offre cela. Pékin engloutit plus de 7% de la consommation mondiale de pétrole brut en deuxième position après les Etats-Unis. Sa consommation est passée de 1,7 millions de barils de pétrole par jour en 1980 à 21 millions aujourd'hui.

La Chine dispose de trois sources principales d'importation: l'Arabie saoudite, l'Angola et l'Iran qui ont représenté 47,7% du total des importations de pétrole en 2009. En envoyant un expert auprès du gouvernement chinois comme Stanley Fisher, Benjamin Netanyahou espère convaincre la Chine d'adopter une stratégie énergétique qui la rendrait moins dépendante de l'Iran en lui proposant de nouvelles sources d'approvisionnement y compris au Moyen-Orient. Il ne s'agit pas de convaincre la Chine de voter les nouvelles sanctions mais, mais en la rassurant sur ses approvisionnements et trouvant des alternatives dans d'autres pays, de pas s'y opposer en choisissant le moindre mal entre l'avènement d'une nouvelle puissance nucléaire et le vote dissuasif de nouvelles sanctions. Les Israéliens espèrent aussi qu'une baisse des ventes d'hydrocarbures par l'Iran affecterait son économie déjà aujourd'hui mal en point.

Sous la pression également des Etats-Unis, les Emirats Arabes Unis ont déjà amorcé le virage en augmentant de 400.000 le nombre de barils livrés en Chine, suivis par le Koweït et l'Arabie Saoudite. Cette dernière a mis également dans la balance l'achat d'armes chinoises et de biens de consommation. L'Iran qui fournissait 14% des achats pétroliers de la Chine n'en représente plus que 8% actuellement. Avant une frappe militaires des installations nucléaires, les israéliens tentent l'étouffement économique de Téhéran. Mais l'option militaire reste bien présente

Nouveau drone

Parallèlement à cette action diplomatique originale, Tsahal vient d'annoncer la mise en service d'un nouveau drone, Eitan, à long rayon d'action et le plus grand de tout l'arsenal israélien. De l'envergure d'un Boeing 737, il peut embarquer une tonne de fret à une altitude de plus 12 kilomètres. Cette avancée technologique confère une dimension nouvelle aux moyens des forces aériennes de réagir sur des cibles éloignées. Selon des sources de l'armée, il aurait la capacité d'atteindre le golfe Persique et notamment l'Iran.

La mission de Stanley Fisher semble bien être la dernière phase pacifique avant un risque d'embrasement général. Si les arguments économiques ne suffiront pas, Stanley Fisher est accompagné à Pékin de Moshé Yaalon, ancien chef d'Etat-major de Tsahal et ministre des questions stratégiques, qui aura pour rôle de mettre l'accent sur le danger de la nucléarisation de l'Iran et d'informer la Chine sur l'option militaire qui sera irréversible si les sanctions ne sont pas votées.

Benjamin Netanyahou a accepté de suivre les recommandations de Washington et de laisser la diplomatie suivre son cours mais la mission de Stanley Fisher peut être considérée comme l'ultime tentative diplomatique d'Israël.

Jacques Benillouche


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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 23:18





Ah'madinedjad le chiite, prie à coté d'Assad l'alaouite, dans une mosquée sunnite



Par ARIé






Le 18 Février, après 5 ans de brouille diplomatique, Obama, le fin stratège, décide de nommer un Ambassadeur à Damas, en la personne de Robert Ford, en signe de réchauffement climatique entre les deux pays.

Le 24 Février, Hillary Clinton se croit par conséquent autorisée de demander à Assad de distendre ses relations avec l’Iran « qui est porteur de troubles pour la région ainsi que pour les États-Unis ». Avec son ton de fermeté habituel elle rajoute: «Nous avons indiqué aux Syriens le besoin d’une plus grande coopération sur l’Irak, la fin des ingérences au Liban et du transport ou de la livraison d’armes au Hezbollah, une reprise des pourparlers israélo-syriens ».

Le 25 Février Ahmadinejad est à Damas venu discuter le bout de gras avec son grand pote Assad, et celui ci de se moquer d’Hillary, donc de son patron Obama. A la demande d’Hillary nous allons signer avec l’Iran « un accord de séparation bilatéral », et « une erreur de traduction s’est glissée dans la rédaction, et par conséquent, la demande de visas des citoyens de nos deux pays a été supprimée. Iraniens et Syriens seront libres de se rendre visite sans tracasseries administratives. Et enfin : « je suis étonné qu’ils (Etats-Unis) demandent aux pays de s’éloigner les uns des autres. Nous avons besoin de renforcer davantage les relations si l’objectif est vraiment la stabilité ». On rigole, on rigole !!

Jamais, un dirigeant arabe n’a osé se foutre ouvertement de la gueule des Américains de façon aussi éhontée; peut-être Castro à sa grande époque.

Un aspect de la nouvelle fraternité entre Syriens et Iraniens, évoqué, à ma connaissance par le seul site Debka, est passé sous silence : Pour la fête qui commémore la naissance du prophète Mahomet:Malwid al nabi ou Mevlid Kandili, qui tombe cette année le 26 Février, Ahmadinejad et Assad, bien qu’alaouite, sont allés prier , bras dessus bras dessous à la Mosquée sunnite de Damas.

La commémoration de la naissance de Mahomet n’est pas une fête obligatoire pour les Musulmans; elle est par contre tombée à point pour que le très chiite Ahmadinejad marque le rapprochement avec le monde sunnite (et alaouite par la même occasion) en priant pendant deux heures dans la Grande Mosquée des Omeyades sunnite de la capitale syrienne. Quelle meilleure preuve de fraternité entre ces deux branches ennemies de l’Islam. Interrogé par les journalistes qui lui demandaient si cela ne lui a pas posé problème de participer à une prière sunnite, Ahmadinejad répond « mais ne sommes nous pas une seule et même OUMA » - Grande nation musulmane unie, selon l’acceptation coranique.

Fin provisoire de cet épisode diplomatico-religieux burlesque.

Dans mon roman « Mon âme pour un baril » j’avais évoqué un scénario de rapprochement entre Sunnites et Chiites, qui, enfin réunis, allaient mettre l’Occident à genoux, ne serait-ce que grâce à la mise en commun du pétrole, qu’Allah dans sa grande bonté a planté dans les terres musulmanes. Les ressources en gaz et pétrole de tout le Proche et Moyen Orient enfin réunies, pour la grande gloire de laOuma, allait conduire les Occidententaux à vendre « leur âme pour un baril ».

Ahmadinejad, qui a manifestement lu mon roman, met à exécution la première phase qui privera les Occidentaux de leur principale arme; à savoir les dissensions internes dans le camp musulman qui, de tous temps, a permis aux Occidentaux de diviser pour mieux régner. Le clin d’œil appuyé que le leader chiite lance à l’ensemble de la Ouma; première étape du rapprochement entre sunnites et chiites, sera encore plus dévastateur que la bombe atomique iranienne. Mais allez expliquer ça à Obama qui n’a toujours pas compris dans quel monde il vivait.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 10:56

Mahmoud Ahmadinejad: l'Iran souhaite une paix véritable au Moyen-Orient

Téhéran. Irna. 25 Février 2010.

Agence de Presse Iranienne

Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré jeudi que l'ensemble des 
pays de la région appellent à une paix véritable et sont déterminés à
l'atteindre.

Le président Ahmadinejad a fait ces remarques lors d'une conférence de 
presse conjointe avec son homologue syrien Bachar al-Assad à Damas, 
jeudi.


«Les liens qui existent entre l'Iran et la Syrie sont très profonds, durables et fraternels et la conjoncture actuelle ne peut leur nuire » a-il poursuivi.


«Nous sommes semblables à deux frères même si nous sommes deux endroits géographiques différents, nous partageons des objectifs et des aspirations communes face à notre ennemi commun » a affirmé le président iranien.


La Syrie et l'Iran ont affiché leur unité en aspirant notamment à élargir leurs liens économiques, politiques ainsi que leurs liens culturels, le président iranien n’hésitant pas à les qualifier de « prometteurs ».


Le président syrien Bachar el Assad et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad ont signé un accord bilatéral supprimant les visas de voyage entre leurs pays, avant d'assister à une cérémonie religieuse dans la capitale syrienne.


"Je trouve étrange que les Américains parlent de stabilité, de paix et d'autres beaux principes au Moyen-Orient et qu'en même temps ils appellent deux pays à s'éloigner l'un de l'autre", a-ajouté, pour sa part le président syrien.


Bachar –el-Assad qui s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que "la secrétaire d’Etat américaine dit que nous devons garder nos distances. J'affirme qu'il n'y a aucune distance entre l'Iran et la Syrie", a assuré ce dernier.


"Nous avons les mêmes objectifs, les mêmes intérêts et les mêmes ennemis. L'ampleur de notre coopération s'accroît de jour en jour", a-t-il poursuivi.


Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a assuré que les pays arabes allaient lancer "un nouveau Moyen-Orient sans sionistes et sans colonialistes" et exigé que les Etats-Unis quittent la région.


"Si le régime sioniste veut réitérer ses erreurs passées, il signera sa mort et son anéantissement", a déclaré le président iranien, assurant que l'Iran, la Syrie, l'Irak et le Liban s'opposeraient au régime israélien.


Les Américains "veulent dominer la région mais ils voient que l'Iran et la Syrie les en ont empêchés", a commenté Mahmoud Ahmadinejad toujours lors de la conférence de presse aux côtés de son homologue syrien. "Nous leur disons de prendre leurs affaires et s'en aller, plutôt que d'interférer dans les affaires de la région".


Une position soutenue par Bashar el-Assad qui a estimé que l'attitude de Washington envers l'Iran "était une nouvelle forme de colonialisme dans la région".

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 10:52







Malgré le calme relatif qui règne pour l’instant dans le Nord et le Sud du pays, les hauts responsables de Tsahal ne se font aucune illusion et savent parfaitement qu’il peut être troublé à tout moment. C’est pour cette raison qu’ils ont organisé jeudi un exercice de grande envergure, sur les deux fronts, au cours duquel ils ont simulé des attaques afin de s’assurer que l’armée israélienne peut riposter efficacement, si le besoin se fait sentir. 

Un officier supérieur de Tsahal a souligné l’importance de cet exercice en précisant: « La rencontre à Damas et les propos tenus à cette occasion contre Israël nous font comprendre que nous devons être prêts à toute éventualité ». Mais personne n’a été surpris par ces déclarations. En effet, cela fait déjà un certain temps que l’Iran mène cette politique agressive et entraîne dans son sillon la Syrie et plusieurs organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah.   

Cette préparation de Tsahal ne semble donc pas superflu lorsqu’on voit que la menace se précise, avec la coopération de plus en plus étroite entre le président iranien Ahmadinejad, en visite à Damas, son homologue syrien  Bachar El Assad, qui l’a accueilli chaleureusement, et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lui aussi en déplacement dans la capitale syrienne. Ces derniers se sont rencontrés jeudi soir pour un dîner offert par Assad, en compagnie de hauts dignitaires syriens. 

Après ce repas, Ahmadinejad a rencontré Nasrallah en présence du ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki. D’après la chaîne télévisée Al Manar, du Hezbollah, les deux hommes auraient discuté des derniers développements dans la région et des « menaces sionistes à l’encontre de la Syrie et du Liban ». 

Le président iranien a également eu l’occasion de s’entretenir avec les dirigeants de plusieurs factions terroristes. Il en a profité pour se montrer, une fois de plus, particulièrement hostile à l’égard d’Israël, répétant que « le régime sioniste criminel allait à sa perte et que la victoire était proche ».

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 07:53

Wikipedia


Fichier:Shahab-3 Range.jpg 

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 10:04
Par YAAKOV KATZ
24.02.10





http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631184192&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 


Israël s'est engagé cette semaine dans une guerre imaginaire. L'ensemble des forces de sécurité du pays étaient mobilisées pour effectuer un exercice de défense civile de grande envergure, dans le centre du pays. La police israélienne, les soldats du front intérieur, les pompiers et le personnel de Magen David Adom étaient de la partie. Objectif : être prêts à gérer d'éventuelles attaques terroristes, conventionnelles ou non conventionnelles, en provenance de l'Iran, de la Syrie, du Hezbollah, voire du Hamas.


Gabi Ashkenazi, le 19e chef d’état-major de l’armée israélienne.
Photo: Ariel Jerozolimski , JPost



Alors que le commandant du front intérieur conduisait l'exercice, la République iranienne continuait de peser sur la tranquillité de l'Etat hébreu. Ses activités d'enrichissement d'uranium sont passées de 4 % à 20 %. Un bond vers l'obtention de l'arme nucléaire. La semaine précédente, Israël et la Syrie avaient échangé toute une batterie de menaces qui font craindre une reprise du conflit dans le Nord. Au Sud, enfin, des barils d'explosifs ont été découverts, échoués dans la mer par des terroristes palestiniens qui visaient des navires de la marine. Cette série d'événements aurait de quoi alimenter les inquiétudes de nombreux pays une année complète. Pour Ashkenazi, il ne s'agit que de deux semaines quasi-normales.


Faible quantité mais grande qualité


Le 14 février, le général a célébré son troisième anniversaire au poste de 19e chef d'état-major de Tsahal. Sa tâche, lorsqu'il succède à Dan Haloutz en 2007, n'est pas de tout repos. Le pays, et en particulier les officiers, ne se sont pas remis de l'échec de la seconde guerre du Liban. Il appartient à Ashkenazi de remettre Tsahal sur pied et de lui réinsuffler la force de persuasion qui lui fait désormais défaut. Son message ne changera pas : trois années durant, il bataille. "Il nous a indiqué très clairement que nous n'avions pas d'autres alternatives : nous sommes soit en guerre, soit en train de préparer la guerre !", raconte un officier supérieur.


Alors les hommes se préparent. Ashkenazi lance d'impressionnantes commandes de matériel : achat de nouveaux chasseurs de cinquième génération, de nouveaux missiles, véhicules de transports blindés, version mise à jour du système de défense antimissile Arrow... Pour autant, il ne se leurre pas. Les forces militaires israéliennes sont loin d'égaler, quantitativement, celles de leurs ennemis. Israël n'a pas plus de soldats que la Syrie, pourtant il les a beaucoup mieux formés. L'Etat hébreu n'a pas plus de chars que l'Egypte, mais ils sont sans aucun doute plus perfectionnés. Et alors que l'Arabie Saoudite est susceptible de détenir le F-15 ; et l'Egypte le F-16, Israël se dote de bombes intelligentes, spécialement conçues dans le cadre d'un système avancé de défense d'une guerre électronique.


Autant d'"avantages qualitatifs" qui vont de pair avec la formation au combat rapproché des soldats de la bande de Gaza et du Sud-Liban.

Le changement a été perçu alors que les erreurs commises au Liban n'ont pas encore été oubliées. L'opération Plomb durci de l'hiver dernier a donné l'occasion de prouver la puissance de combat de l'armée d'Israël, sa détermination et sa préparation. Les objectifs aussi ont été repensés. Plus modestes et plus accessibles qu'en 2006. Il s'agit alors de ramener le calme et la sécurité dans le Sud. La situation est extrêmement fragile. Le Hamas continue de se renforcer et d'acquérir des missiles capables de frapper Tel-Aviv. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en 2008, plus de 2 000 roquettes ont été tirées sur Israël, en 2009, on n'en compte plus que 200 - outre les centaines tirées durant les premières semaines de janvier.


"Nous connaissons un moment paisible. Mais c'est une fragile réalité !", a déclaré Ashkenazi lors d'une visite au siège du commandement responsable de l'exercice en cours. "Nous devons nous adapter à la nature changeante des guerres d'aujourd'hui. Les modifications opérées ont causé une menace pour le front intérieur et l'ont transformé en une arène opérationnelle." Ashkenazi se met en tête de développer les forces militaires de Tsahal. "L'armée israélienne doit faire face à des défis et des menaces que présentent des ennemis qui doivent encore accepter notre existence ici."


Barak et Ashkenazi, les frères ennemis


Au-delà de ces dangers, Tsahal se trouve confronté à une nouvelle sorte de menaces : le programme nucléaire iranien. La Défense soutient les appels lancés par la communauté internationale et cherche à augmenter les pressions envisagées contre l'Iran. Ashkenazi est un fervent partisan des sanctions, depuis la prise de ses fonctions. Il a, lors de pourparlers tenus à huis clos, exprimé à plusieurs reprises ses convictions : le régime de Téhéran est rationnel, et céderait à d'importantes pressions économiques.


Mais en même temps, Ashkenazi est chargé d'un autre rôle : celui de superviser les préparations des militaires israéliens à un éventuel ordre de bombardement des installations nucléaires de l'Iran. Ce scénario est assimilé par l'ensemble des responsables des forces aériennes. La question, explique l'un des officiers, "n'est plus de savoir si nous pouvons le faire, mais si nous devons".


Autant de tensions qui empoisonnent les relations entre le général et le ministre de la Défense, Ehoud Barak. L'idée de prolonger le mandat d'Ashkenazi a flotté dans les airs, en particulier depuis que le gouvernement a successivement reconduit les fonctions du chef du Mossad, Meir Dagan, et du chef du Shin Bet (Agence israélienne de sécurité), Youval Diskin. Si les problèmes sont tels que ces deux pontes de la sécurité doivent se maintenir à leurs postes, pourquoi n'en serait-il pas de même pour Ashkenazi ? La différence est pourtant de taille. Dans le cas de Dagan et Diskin, l'homme qui prend les décisions finales est le Premier ministre, et non le ministre de la Défense, qui aimerait bien reprendre les rênes du gouvernement.


D'après des propos rapportés par la télévision israélienne, Ashkenazi serait sorti furieux du bureau d'Ehoud Barak alors que celui-ci lui dictait sa conduite à tenir. Le ministre qui aspire à revenir au pouvoir ne peut tolérer être au second plan. Et doit intervenir.


Les relations entre Barak et Ashkenazi en paient les conséquences. Les deux hommes ne sont pas d'accord lorsqu'il s'agit des nominations des membres de l'état-major. La question, notamment, du subalterne d'Ashkenazi, pose problème. Alors que ce dernier approuve la nomination du général Gadi Eizenkot, Barak préfère le général Yoav Galant. Dans l'impasse, ils ont finalement opté pour le général Benny Gantz, qui servait en tant qu'attaché militaire à Washington.


D'autres nominations devront être envisagées dans l'année à venir. Le chef des renseignements militaires, le général Amos Yadlin, a prévu de démissionner l'été prochain, tout comme le responsable de la direction des communications, le général Ami Shafran. Ashkenazi et Barak auront à se prononcer sur leurs remplaçants, provoquant un remaniement de l'état-major. Des décisions qui devraient concerner la promotion de certains généraux, tels qu'Aviv Kochavi, qui a récemment terminé un mandat à la tête de la Division des opérations et est en attente d'une nouvelle nomination.


Par Gad
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 15:30
Iran: la patience des Etats-Unis est à bout, avertit la Maison Blanche





Barack Obama hausse le ton contre ses adversaires.(Photo : Reuters)






WASHINGTON - La patience des Etats-Unis à l'égard du programme nucléaire iranien est à bout, a averti mardi le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, tout en estimant que Téhéran ne faisait rien pour inciter la communauté internationale à lui faire confiance.

"Les annonces et les déclarations qui se succèdent en provenance d'Iran montrent que ce pays n'a aucun désir de susciter la confiance de la communauté internationale pour démontrer que son programme nucléaire est strictement à usage pacifique", a déclaré M. Gibbs devant la presse.

"Si cela se poursuit, le président (américain Barack Obama) comme nos alliés ont averti qu'il y aurait des conséquences. Ce processus est en route. Le temps et la patience sont à bout", a ajouté le porte-parole.

romandie

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 07:24
Trés bonne analyse



ESISCLA REPUBLIQUE ISLAMIQUE D’IRAN :
UN DEFI POUR LA STABILITE DU GOLFE
Par Fabrice CORBERA
Chercheur associé à l’ESISC



De volte-face en volte-face, la République islamique d’Iran brouille les cartes.

Un jour, Mahmoud Ahmadinejad joue l’apaisement sur ses ambitions atomiques. Un autre, il plastronne avec ses nouveaux missiles, fusées et satellites.

Fin janvier 2010, le général Massud Jazayeri, chef d'état-major adjoint des Pasdaran (Corps des Gardiens de la Révolution), avait annoncé que l'Iran allait dévoiler plusieurs projets d'armement, dont des missiles, à l'occasion du 31e anniversaire de la Révolution islamique, début février. L’année dernière, lors des commémorations du 30e anniversaire, Téhéran avait suscité l’inquiétude des Occidentaux en lançant le satellite Omid avec une fusée Safir-2, tous deux fruits de la technologie iranienne.

Pour rappel, lanceurs spatiaux et missiles balistiques utilisent des technologies communes.

Début février, le président iranien a donc présenté trois nouveaux projets de satellites, dont un destiné à l'observation militaire.

D’autre part, la République islamique a lancé « avec succès » sa troisième fusée spatiale de type Kavoshgar,
avec à son bord une « capsule expérimentale » transportant des animaux.

Il a également dévoilé sa nouvelle fusée porteuse Simorgh, très certainement dérivée d’une technologie
nord-coréenne, elle-même inspirée des missiles soviétiques Scuds1.

Le ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, a également annoncé la production en série de missiles anti-hélicoptères et anti-tanks de conception iranienne2.


Parallèlement, Mahmoud Ahmadinejad a profité de cette célébration pour jeter le trouble et annoncer « une bonne nouvelle concernant la production d'uranium enrichi à 20% », une question au coeur de la guerre des nerfs entre
l'Iran et les puissances occidentales.

En effet, après avoir, le 2 décembre dernier, averti que l’Iran allait se lancer dans l’enrichissement de l’uranium à
20%, le président iranien a ensuite déclaré que son pays n’avait finalement « aucun problème pour envoyer [son] uranium enrichi à l'étranger », avant de faire à nouveau marche arrière.

Lire la suite de l'Analyse ICI

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