Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 12:39
Etats-Unis et Israël, unis contre l'Iran
Par HERB KEINON ET AP
15.02.10

 

Joe Biden devrait suivre la trace du chef d'Etat-major américain, Michael Mullen, actuellement en visite en Israël pour une série de rencontres portant sur l'Iran. Des visites qui indiquent une coopération sans précédent sur le dossier du nucléaire iranien.

Le vice-président américain, Joe Biden (gauche), aux côtés du président Barack Obama.
Photo: AP , JPost

Le vice-président américain sera la personnalité de l'administration Obama la plus importante, à visiter Israël. Bien que le contact avec le président américain soit régulier depuis des mois, il n'a pas planifié de nouvelle visite.

La venue de Biden en Israël s'inscrira dans le cadre d'une tournée dans la région. Il s'agit de se concentrer sur le mode d'action à suivre alors que le processus diplomatique est au point mort. Dimanche, Biden déclarait que les Etats-Unis avaient fait des "progrès significatifs", concernant le programme nucléaire de la République islamique.

Selon lui, les Etats-Unis bénéficient d'un important appui de l'ONU, pour émettre de nouvelles sanctions contre Téhéran. En outre, la Chine ne tardera pas à se joindre au mouvement. Il a aussi minimisé les progrès iraniens dans le domaine nucléaire, tempérant les déclarations d'Ahmadinedjad.

Un avis que ne partage pas l'ancien vice-président américain, Dick Cheney. Pour ce dernier, l'administration Obama ne fait pas le nécessaire pour dissuader Téhéran. Il est toujours bon, selon lui, de ne pas éliminer l'idée d'une option militaire.

Partager cet article
Repost0
12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 06:58

Ahmadinejad demande à Assad d' "achever" Israël 




israel-infos.net


Ahmadinejad a déclaré, au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue syrien, Bachar el Assad, qu'il faudrait ...


résister à Israël et "l'achever" si ce dernier lançait une attaque militaire contre le Liban ou la Syrie.
"Nous avons des informations fiables (...) selon lesquelles le régime sioniste cherche un moyen de faire oublier ses défaites ridicules face au peuple de Gaza et au Hezbollah libanais", a déclaré le dictateur iranien lors d'une conversation téléphonique mercredi soir, selon la chaîne.

"Si le régime sioniste devait répéter ses erreurs et déclencher une opération militaire, il faudrait alors lui résister de toutes les forces pour l'achever une fois pour toutes", a ajouté le chef de l'État iranien. 



Ahmadinejad plus virulent que jamais, Eliminez Israel une fois pour toutes !

[Jeudi 11/02/2010 10:44]

 

Des centaines de milliers d’Iraniens se sont rassemblés jeudi matin dans les rues de Téhéran pour célébrer le 31e anniversaire de la Révolution islamique dans le pays. Dans le cadre de ces festivités, le président iranien Ahmadinejad aurait déclaré à son homologue syrien Assad, lors d’une conversation téléphonique, que « si Israël lançait une nouvelle guerre, il fallait l’éliminer ». L’agence iranienne qui rapporte ces propos ajoute que le président iranien a également indiqué : « Si le régime sioniste commet une nouvelle erreur et ouvre un nouveau conflit, nous avons le devoir de nous y opposer avec toute notre force et d’y mettre fin une fois pour toutes ».






Partager cet article
Repost0
12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 06:23

Premier rapport de synthèse sur les protestations du 22 Bahman

Cocktails molotov contre les brutes du régime à Gonbad-e Qabus 11022010

iranenlutte

Reprenant une dépêche de l’Iran News Agency, Persian2Englishindique qu’à Gonbad-e Qabus (ville d’un peu plus de 100 mille habitants, province du Golestan, au nord-est du pays, non loin de la Mer Caspienne et de la frontière avec le Turkménistan) la jeunesse affronte les forces répressives à coups de cocktails molotov.

Les rues de la ville était pleine de monde à l’occasion du 22 Bahman, et un jeune interrogé raconte : « Nous jetons des cocktails molotov, brisons les vitres et nous nous levons contre le gouvernement. Le régime a instauré la loi martiale et a très peur de nous ».


Quelques nouvelles de Téhéran

11022010

Quelques informations en bref de Téhéran – Source :Persian2English, toutes les heures sont à l’heure locale de Téhéran.


- Témoignage d’un jeune manifestant :

« Vers 10 heures 15, mes amis et moi avons rejoint Aria Shahr. Puis, nous voulions rejoindre la voie rapide Kashani pour entrer Place Sadeghie et contourner les forces du Basidj. Nous avons été cognés et repoussés. Nous avons vu des gens aller Boulevard Ferdowsi et le principal rassemblement de gens se trouvait là. Les gens ont brisé les deux vitres d’une voiture d’un sympathisant d’Ahmadinejad. Une moto est arrivée avec trois basidji. Les gens l’ont arrêtée et ont cogné les bassidji puis ont incendié la moto. Les principaux slogans étaient « mort au dictateur » et « mort à Khamenei ».

- Parc Laleh :

Jaras indique qu’au Parc Laleh de Téhéran, un des secteurs où il y a des affrontements, les forces militaires tirent des balles de paintball sur les gens.

Lisez la suite de cette entrée »



Affrontements à Chiraz et Mashhad

11022010

Freedom Messenger :

11 heures 20 : Plus de 20.000 manifestants ont occupé la rue Paramount vers le cinéma Saddi, chantant des slogans comme « mort au dictateur », « mort à Khamenei », « mort au leader suprême ». Les forces de sécurité du gouvernement ont fermé les deux extrémités de la rue et utilisent des gaz lacrymogène pour disperser la foule. Des affrontements sont signalés tout autour du cinéma Saadi au centre de Chiraz.

Des rapports venant de Chiraz indiquent que des affrontements sporadiques éclatent autour de la Place Setad et dans les rues proches au centre de la ville. Les forces du régime utilisent des balles de paintball pour marquer les manifestants.

Des rapports de Mashhad (Est de l’Iran) indiquent des affrontements Place du 15 Khordad et dans le quartier Taghi Abad entre la population et les milices du basidj.

Partager cet article
Repost0
12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 06:10

Premier rapport de synthèse sur les protestations du 22 Bahman
iranenlutte

11022010

Dans un premier rapport publié sur Rowzane, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran donne les informations suivantes sur les protestation du 22 Bahman (11 février) à Téhéran, Chiraz, Ispahan et Ahvaz :

- Téhéran : Les protestations ont commencé dès le matin à l’Ouest de Téhéran. Plusieurs protestations ont éclaté dans différents quartiers de la ville, en particulier dans le centre et le nord, vers les places Azadi, Enqelab, et Sadeghiyeh ainsi que vers l’Université de Téhéran. Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés dans différents quartiers de Téhéran. Vers 11 heures, environs 10.000 personnes se sont dirigées vers la prison Evin en criant « mort à la constitution du régime islamique ». Des affrontements ont éclaté dans différents coins de Téhéran entre la population et les forces de répression, les forces répressives ont ouvert le feu et on rapporte qu’il y aurait eu deux morts. Les protestations ont été particulièrement importante dans le quartier d’Aria Shar où la population a contrôlé un moment la zone et où des femmes ont retiré leurs voiles.

Lisez la suite de cette entrée »

Nouvelle série de vidéo du 11 février (22 Bahman) à Téhéran :


 

Partager cet article
Repost0
12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 05:57





Iran: Ahmadinejad défie l'Occident sur le nucléaire, des opposants attaqués 
Par Noémie Kahn pour Guysen International News - Jeudi 11 février 

M.Khatami et M.Karoubi attaqués sans être blessés
 © AFP Atta Kenare

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a une nouvelle fois défié l'Occident jeudi 11 février sur le nucléaire à l'occasion du 31e anniversaire de la République islamique devant des centaines de milliers d'Iraniens rassemblés à Téhéran où deux chefs de l'opposition ont été attaqués.

Une foule immense s'est rassemblée sur la grande place Azadi (Liberté) et dans les avenues environnantes du sud-ouest de Téhéran, agitant des drapeaux iraniens vert, blanc et rouge, et des pancartes proclamant "Mort à Israël" et ¨Mort à l'Amérique", selon les images de la télévision d'Etat.
 
 Les manifestants scandaient des slogans affirmant leur "soumission" au guide de la République islamique Ali Khamenei, a indiqué la télévision en affirmant que des "millions" d'Iraniens étaient venus à Téhéran et dans d'autres villes d'Iran "manifester l'unité de la nation".
 
Violents affrontements entre les forces de l’ordre et l’opposition

Les rassemblements ont cependant donné lieu, à Téhéran, à plusieurs affrontements apparemment isolés mais parfois violents entre les forces de l'ordre massivement déployées et des partisans de l'opposition qui tentaient de profiter de l'occasion pour manifester, selon des témoins.
 
Les principaux leaders de l'opposition qui contestent la régularité de l'élection présidentielle du 12 juin remportée par M. Ahmadinejad avaient malgré tout appelé leurs partisans à participer massivement aux rassemblements officiels pour faire entendre leur voix.

"Des milliers et des milliers de partisans du mouvement vert (la couleur de l'opposition) sont dans les rues", arborant des signes verts en protestation, a affirmé le site d'opposition Rahesabz. Il n'a pas été possible de confirmer cette information de source indépendante.
 
Les autorités avaient interdit à la presse étrangère de couvrir les défilés, la cantonnant dans une tribune officielle place Azadi (Liberté) pour écouter le discours de M. Ahmadinejad, qui a déclaré que l'Iran était devenu "une nation nucléaire" grâce à sa capacités de produire de l'uranium hautement enrichi.
 
Les mots de M.Ahmadinejad

L'Iran est capable d'enrichir de l'uranium "à plus de 80%" mais "il ne le fera pas car il n'en a pas besoin", a lancé le président en affirmant à plusieurs reprises que Téhéran ne souhaitait pas se doter de l'arme atomique.
 
Il a précisé que son pays allait "bientôt tripler sa production" d'uranium enrichi à 3,5%, en annonçant une production du "premier chargement" d'uranium enrichi à 20% destiné officiellement au réacteur de recherche médicale de Téhéran.
 
M. Ahmadinejad s'en est également pris au président américain Barak Obama, l'accusant de "servir" les intérêts d'Israël, ennemi juré de la République islamique.

(G.I.N, avec agences)


 
 
Partager cet article
Repost0
11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 19:14

L'Iran capable d'enrichir l'uranium à 80%, selon Ahmadinejad


romandie




L'Iran est capable d'enrichir de l'uranium «
à plus de 80%» mais «il ne le fera pas», a annoncé jeudi le président Mahmoud Ahmadinejad en affirmant que son pays allait «bientôt tripler sa production» d'uranium enrichi à 3,5%.

 

M. Ahmadinejad s'exprimait dans un discours prononcé à Téhéran devant des dizaines de milliers d'Iraniens rassemblés à l'occasion du 31e anniversaire de la Révolution islamique.

 

Il a aussi affirmé que l'Iran avait produit son «premier chargement» d'uranium enrichi à 20% dans son usine de Natanz (centre du pays), 48 heures après le lancement de cette production qui a déclenché un tollé parmi les grandes puissances inquiètes du risque de voir la République islamique se doter d'une capacité nucléaire militaire.

 

«Le chef de l'Organisation (iranienne) de l'énergie atomique m'a informé que le premier chargement de combustible enrichi à 20% avait été produit et livré à nos scientifiques», a-t-il dit.

 

«Pourquoi (les Occidentaux) pensent-ils que (produire de l'uranium enrichi à) 20% est un problème ?», a ajouté M. Ahmadinejad.

 

«Nous avons désormais la capacité d'enrichir de l'uranium à plus de 20%, et même à plus de 80%, mais nous ne le ferons pas parce que nous n'en avons pas besoin», a-t-il ajouté en affirmant à plusieurs reprises dans son discours que l'Iran «ne veut pas la bombe atomique».

 

M. Ahmadinejad a par ailleurs annoncé que l'Iran allait «bientôt tripler sa production» d'uranium enrichi à 3,5%.

 

«Nous produisons chaque jour à Natanz quelques kilos d'uranium (enrichi à 3,5%) et nous le stockons, mais bientôt nous allons tripler notre production quotidienne», a-t-il déclaré sans donner de chiffres. L'Iran produirait, environ 70 kilos par mois à Natanz et avait accumulé fin 2009 un stock de plus de 1800 kilos, selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

 

L'Iran est menacé de nouvelles sanctions internationales pour son refus d'arrêter ses activités d'enrichissement, les Occidentaux et Israël le soupçonnant de vouloir fabriquer l'arme nucléaire sous le couvert de son programme civil.

 

La décision a été prise, selon Téhéran, en raison du blocage des discussions avec les Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) sur la fourniture à l'Iran du combustible enrichi à 20% nécessaire à son réacteur de recherche médicale de Téhéran.

 


Partager cet article
Repost0
11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 18:11
Le monde libre joue avec le feu 0802/10 
Par Stéphane Juffa
Obama Capitole
© Metula News Agency 
http://www.menapress.com/

















Barack Obama et son administration se montrent inconsistants, dévoilant leur incapacité à résoudre une crise sécuritaire majeure




 

Plus la "République" islamique provoque la communauté internationale, et plus les Six – les membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne – pataugent.

 

Hier, Ahmadinejad a franchi un pas supplémentaire dans l’officialisation du programme nucléaire de son régime, en ordonnant à ses ingénieurs de commencer, dès demain mardi, "la production d’uranium hautement enrichi" dans son unité de Natanz.

 

Le "président" de la théocratie perse a, en outre, rejeté la faute de l’échec du plan d’échange d’uranium sur le Six, les accusant d’avoir "commencé à jouer" (sic) avec son pays.

 

Londres a immédiatement fait part de "sa profonde préoccupation". Berlin a appelé à des sanctions plus contraignantes, et le Secrétaire d’Etat américain à la Défense, Robert Gates, a rameuté la communauté internationale pour qu’elle fasse "front commun afin de faire pression sur le gouvernement iranien".

 

On allait se demander : "faire pression sur le gouvernement iranien" en supportant quelle exigence ? Ayant à l’esprit que le maintien de l’offre soumise le 21 octobre par les Six ne servirait qu’à endosser la Bombe islamiste, et qu’aucune requête actualisée n’a été ni élaborée, ni collectivement envisagée.

 

Mais Mme Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat étasunienne (ministre des Affaires Etrangères) ne nous a pas laissé le temps de nous interroger, déclarant quasi simultanément que "l’Iran fait planer une menace réelle, mais qu’Al Qaëda pose un danger plus grand encore".

 

Clinton a terminé de nous tétaniser, en affirmant que "la plupart d’entre nous estime que la menace principale émane des réseaux transnationaux non-étatiques".

 

Une paraphrase pour qualifier Al Qaëda, depuis que le Président Obama a interdit de parler d’islam, de menace et de terrorisme de façon intelligible, textuelle et intégrante.

 

Reste que la plupart d’entre nous aimerait bien connaître l’identité de la plupart de ceux qui sont de l’avis exposé par Hillary Clinton. Car elle, ou eux, s’ils existent, nous font grand souci.

 

De la même manière que l’énonciation redondante des préoccupations des uns, les sempiternels appels aux sanctions et à l’unité des autres fatiguent les analystes stratégiques, qui les interprètent comme des encouragements à Téhéran.

 

Preuve en est qu’Ahmadinejad réclame, depuis hier, que l’échange de combustible proposé par les Six soit "inconditionnel".

 

Traduit du persan, c’est à Téhéran de décider des (petites) quantités qui seraient échangées – non plus de l’exportation en un bloc de la quasi-totalité de l’uranium iranien faiblement enrichi -.

 

Ahmadinejad veut aussi que l’échange soit simultané, ou même que les Européens lui livrent du carburant concentré à 20% avant de leur transférer son minerai à 2%.

 

Au cas où les Six se plieraient à cette tragi-comédie, ils ne freineraient pas le développement de la Bombe des ayatollahs mais ils le précipiteraient.

 

Le Dr. Ali Akhbar Salehi, le chef du projet de la Bombe chiite, a précisé, hier également, qu’ "il ne reste pas beaucoup de temps" pour que les Six acceptent les conditions iraniennes d’un échange.

 

"Pas beaucoup de temps" avant quoi, devraient se demander les responsables politiques du monde libre, puisque la "République" islamique a toujours maintenu qu’elle ne poursuivait aucun programme de nucléaire militaire ?

 

Plus beaucoup de temps avant que le régime du Guide suprême Ali Khameneï ne produise, enfin, après des dizaines de milliards de dollars investis, son premier kilowatt d’électricité ? En quoi cela représenterait-il une menace pour quiconque ? Ce serait plutôt une bénédiction.

 

A moins que ce ne soit "pas beaucoup de temps" avant que l’Iran, "agacé" par les conditions des Six, ne décide de les punir en se passant de leur offre généreuse d’enrichissement d’uranium à des fins énergétiques et de recherche ?

 

Cela n’a, bien entendu, ni queue ni tête. Tout ce que les Perses recherchent consistant à gagner le plus de temps possible, en tergiversations verbales, pour finir la conception de leur Bombe.

 

Autre preuve de cela : après la réponse négative de Téhéran à la proposition du 21 octobre, les Six ont prié le régime islamiste de cristalliser sa vision d’un accord d’échange d’uranium, en la couchant par écrit à l’intention de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique.

 

A ce jour, la junte des théocrates chiites n’a même pas daigné se fendre d’une contre-proposition écrite de ce qu’elle nomme un "échange inconditionnel", c’est dire si elle tient à ce troc d’uranium.

 

Ce, car elle n’a que faire de minerai reconditionné dans des barres, qui le rendent inutilisable pour une application militaire. Sacrifier de l’uranium pour le transformer en barres de ce type tient du non-sens pour les ayatollahs, qui n’ont aucune intention de fabriquer de l’électricité ailleurs qu’à Bushehr.

 

Et le contrat de construction par les Russes du réacteur de Bushehr stipule qu’il comprend la livraison de tout le combustible nécessaire à son exploitation.

 

Le monde est mal pris face à la menace perse de plus en plus tangible. Ahmadinejad, qui l’a parfaitement saisi, se permet d’en rajouter. Il a ainsi fait savoir que son pays allait immédiatement mettre en chantier dix nouveaux sites d’enrichissement.

 

Sur le plan militaire, il a annoncé la mise au point de missiles antichars et antiaériens aussi performants que ceux que les Russes refusent de lui livrer.

 

Et le monde, de se montrer même incapable de s’entendre, en réponse à ces provocations, sur un train de sanctions déterminantes : les Russes souhaitent qu’un tel train ne concerne que le nucléaire stricto-sensu, et les Chinois ne veulent toujours pas en entendre parler.

 

Les Six sont incapables de s’accorder sur l’embargo des exportations de brut et les importations de pétrole raffiné, la seule pénalité qui gênerait véritablement le pouvoir islamiste.

 

Encore, faudrait-il dissocier ces mesures de la proposition du 21 octobre 2009, qui, si les Perses l’acceptaient aujourd’hui, n’auraient pratiquement plus aucun effet sur le développement de leur bombe atomique.

 

Pour être cohérent – nous en sommes loin ! – il est impérativement nécessaire de conditionner la levée de ces sanctions au renoncement des théocrates iraniens à leur programme de nucléaire militaire, ainsi qu’à la destruction, documentée et observée, de tous les sites participant à ce projet.

 

Il n’y a qu’ainsi qu’il est encore possible de sauver la planète d’une menace qu’elle ne peut supporter, sans avoir recours à la force. Et ce n’est pas même certain.

 

En fait, les cartes sont sur le tapis, celles d’Ahmadinejad, celles de Poutine et celles des Chinois. La conjoncture s’est matérialisée ; elle ne change pas depuis un moment, tout ce qui bouge, dans ce dossier, ce sont les centrifugeuses des mollahs.

 

Robert Gates a tort, lorsqu’il invoque la cohésion de la communauté internationale : celle-ci n’a jamais existé et n’existera sans doute jamais. Ce qui fait cruellement défaut, c’est un chef digne de ce nom, capable d’indiquer une direction à suivre à cette communauté.

 

C’est en cette occasion que Barack Obama et son administration se montrent inconsistants, dévoilant leur incapacité à résoudre une crise sécuritaire majeure.

 

Est-il besoin de rappeler que la proposition du 21 octobre fut l’expression de l’initiative du président US, qui s’affirmait persuadé de pouvoir résoudre ce problème au cours d’une négociation directe avec les dirigeants de Téhéran.

 

Cette démarche s’est soldée par un échec complet ; il n’y a pas d’accord, et il n’y a même pas eu de pourparlers directs. Humiliation pour le pensionnaire de Washington.

 

Obama s’est trompé. Certes, mais cela survient parfois, en matière de politique internationale notamment. La complication réside en cela que le Président demeure scotché sur son échec, incapable de faire émerger un plan B de ses téléprompteurs.


Lire d'autres articles sur menapress
 

Partager cet article
Repost0
11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 05:31
Sanctions unilatérales américaines contre les Gardiens de la révolution
Par Dan Goldman pour Guysen International News - 10/02/2010


AP

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi 10 février le renforcement de leurs sanctions contre l'Iran, visant en particulier des entreprises liées aux Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime islamique.Cette déclaration intervient au lendemain de la décision de l'Iran d'entamer l'enrichissement d'uranium sur le site nucléaire de Natanz.


Le département du Trésor a indiqué dans un communiqué avoir "pris des mesures supplémentaires pour appliquer les sanctions américaines contre les Gardiens de la révolution iraniens, en désignant une personne et quatre entreprises liées" à ce corps et dont les avoirs seront gelés.
 
Cette annonce, en application d'un décret datant de 2007, intervient au lendemain d'une déclaration du président américain Barack Obama, qui a affirmé que la communauté internationale effectuait des progrès "assez rapides" vers l'imposition de nouvelles sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire.
 
Selon le Trésor, l'individu visé par le renforcement des sanctions "gelant les avoirs de ceux qui font proliférer les armes de destruction massive et leurs soutiens" est le général des Gardiens de la révolution Rostam Qasemi.
 
L'administration américaine affirme que cet officier est le dirigeant d'une société s'apparentant à l'unité du Génie des Gardiens de la révolution, Khatam al-Anbiya, qui permet à ce corps de "générer des revenus et de financer ses opérations".
 
Les Gardiens, selon Washington, "possèdent ou contrôlent Khatam al-Anbiya, qui construit des rues, des routes, des tunnels, des systèmes d'adduction d'eau, des projets agricoles et des oléoducs". Quatre entreprises censées être liées à Khatam al-Anbiya sont également ciblées par le Trésor.
 
"Alors que les Gardiens de la révolution renforcent leur contrôle sur d'importants secteurs de l'économie iranienne, en délogeant des hommes d'affaires iraniens en faveur d'un groupe trié sur le volet, ils se cachent derrière des entités comme Khatam al-Anbiya et ses filiales pour conserver un lien vital avec le monde extérieur", a assuré Stuart Levey, sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier.
 
 "La mesure aujourd'hui qui démasque les filiales de Khatam al-Anbiya va aider les entreprises dans le monde entier à éviter (des partenariats) d'affaires qui bénéficieraient en définitive aux Gardiens de la révolution et à leurs activités dangereuses", a-t-il ajouté.

(G.I.N avec agences)

Photo: Le Guide suprême de la Révolution islamique Ali Khamenei et le chef des gardiens de la révolution Mohammad Ali Jafari
Partager cet article
Repost0
10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 12:04
Après avoir enjambé le cadavre de son père et être allé baiser la bague du maître de Damas, en gage d'allégeance et de soumission, la girouette Saad Hariri s'aligne dans le vent qui vient de Téhéran. Si Ahmadinedjad lui dit qu'il souhaite plumer son pays pour accéder au nucléaire, alors la girouette s'exécutera.
Gad.

Pauvres libanais ! 

Hariri: "Nous nous battrons aux côtés du Hezbollah !"
Par PAR JPOST.FR
10.02.10
 

 

Dans l'éventualité d'une guerre entre Israël et le Hezbollah, le gouvernement libanais a choisi son camp.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri.
Photo: AP , JPost





Le Premier ministre Saad Hariri a déclaré mardi soir, lors d'une interview accordée à la BBC, que son pays resterait aux côtés du mouvement terroriste. Et d'ajouter qu'à ses yeux, Israël est seul responsable de l'escalade de la violence au Proche-Orient.

L'Etat hébreu représenterait une menace pour la stabilité de la région : "Nous voyons ce qui se passe sur le terrain et dans notre espace aérien, en particulier ces deux derniers mois." Le Premier ministre continue de gronder : "Chaque jour, des avions israéliens pénètrent dans l'espace aérien libanais. C'est une manœuvre qui se développe, et qui constitue un réel danger."

Dans le cas où un doute subsistait dans les esprits, Hariri a tôt fait de clarifier la situation : "Ils (les Israéliens) parient sur une certaine division au sein du Liban, en cas de guerre. Qu'ils sachent qu'il n'y en aura pas. Nous nous dresserons contre Israël, et nous resterons avec notre peuple."

Partager cet article
Repost0
10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 07:31
Les pasdarans, ultime rempart du régime iranien  
Défilé, à Téhéran en septembre 2007, des gardiens de la révolution pour commémorer la guerre entre l'Iran et l'Irak.
Défilé, à Téhéran en septembre 2007, des gardiens de la révolution pour commémorer la guerre entre l'Iran et l'Irak. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Force militaire autonome, dotée d'une puissance économique considérable et d'une grande influence politique, les gardiens de la révolution sont devenus le principal pilier de la République islamique. Ils seront à nouveau en première ligne jeudi face à l'opposition démocratique.

Leur nouveau face-à-face pourrait bien avoir lieu jeudi, à l'occasion du 31e anniversaire de la révolution islamique. Plusieurs opposants ont appelé leurs partisans à défiler massivement dans les rues. Mais les gardiens de la révolution (pasdarans en persan) les attendent au tournant : «Nous ne tolérerons aucune manifestation du mouvement vert», la couleur de l'opposition, a prévenu Hossein Hamedani, haut responsable des pasdarans pour Téhéran. À l'avant-garde de la répression menée par le régime depuis l'élection du mois de juin, les pasdarans, et notamment leur garde rapprochée, la redoutée milice islamiste des bassidjis, vont-ils être à nouveau lancés contre l'opposition ?

Les nouvelles sanctions envisagées par la communauté internationale pour punir l'Iran de s'entêter dans son programme nucléaire militaire sont censées être dirigées contre eux. Israël a demandé à l'Union européenne d'inscrire les gardiens de la révolution sur sa liste noire des organisations terroristes. Ce sont eux qui auraient orchestré les derniers procès politiques, à l'issue desquels deux opposants ont été pendus le mois dernier. Ceux sont eux, aussi, qui quadrillent aujourd'hui la capitale. Dans l'Iran d'Ahmadinejad, ils sont devenus des acteurs incontournables du pouvoir, la clé des conflits larvés qui opposent les différents courants à la tête du régime. On assure aussi qu'ils ont leur mot à dire sur la question la plus sensible du moment, le programme nucléaire.

 

Premiers entrepreneurs du pays

 

Créés en 1979 par l'ayatollah Khomeyni pour protéger la République islamique et faire contrepoids à l'armée, à l'époque considérée comme trop proche de l'opposition et du chah, les pasdarans ont largement contribué à légitimer la révolution. Au fil des ans, l'armée idéologique du régime, qui est placée sous l'autorité du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a consolidé son pouvoir. Mais c'est l'actuel président, un ancien des bassidjis, qui en a fait les nouveaux maîtres du pays. «Au cours de la dernière décennie, les gardiens ont obtenu la primauté en utilisant comme un levier politique et économique l'accent de plus en plus mis en Iran sur les questions de sécurité», note une étude récente du think-tank américain la Rand Corporation.

Beaucoup de pasdarans, notamment des vétérans de la guerre Iran-Irak (1980-1988), ont intégré le Parlement à la faveur des élections législatives de 2004. Après avoir soutenu la candidature d'Ahmadinejad en 2005, ils sont entrés en force dans les cabinets ministériels. Aujourd'hui, ils sont infiltrés partout : dans les couloirs de la justice, dans les prisons, dans les services de renseignement… Depuis 2009, ils ont investi les provinces afin de mieux contrôler le pays. «Ils sont le pilier du pouvoir d'Ahmadinejad», résume Mohsen Sazegara, l'un des fondateurs des gardiens de la révolution, aujourd'hui dans l'opposition et installé à Washington.

Depuis l'élection de Mahmoud Ahmadinejad, les pasdarans ont aussi massivement investi dans le secteur économique. «À la fin de la guerre Iran-Irak, on leur a proposé de participer à la reconstruction du pays. On leur a confié de nombreux projets : la construction de barrages, de routes, de centres commerciaux, la gestion de champs gaziers et pétroliers. Avec la hausse des prix du pétrole, ils se sont enrichis. Mais c'est sous l'actuel président qu'ils ont commencé à récupérer tous les gros contrats du pays, la plupart du temps sans qu'il y ait d'appel d'offres», explique la sociologue Azadeh Kian, professeur à l'université Paris-VII. Ils sont aujourd'hui devenus les premiers entrepreneurs d'Iran, contrôlent une grande partie des sources énergé tiques, les ports, les télécommunications, la poste, le bâtiment.

 

Polarisés sur la menace intérieure 

 

Mais avant tout, ils sont le bras armé du pouvoir, le fer de lance des forces iraniennes. L'armée régulière, elle, a été marginalisée depuis longtemps, repoussée le long des frontières où elle est censée surveiller les trafiquants de drogue et veiller à l'étanchéité du pays. Selon l'Institut international des études stratégiques de Londres (IISS), les gardiens de la révolution comptent 125 000 membres, répartis entre les forces terrestres, l'aviation et la marine. Ils auraient, assure le centre britannique, hérité récemment de la surveillance des eaux stratégiques du Golfe et du détroit d'Ormuz. «Les gardiens peuvent menacer les États-Unis et les pays du Golfe en installant des mines flottantes ou en lançant de petites embarcations équipées de missiles antinavires.» Les pasdarans seraient ainsi en mesure de bloquer l'accès à ces régions riches en pétrole en cas de guerre ou de forte tension avec les Occidentaux.

Les gardiens de la révolution ont aussi le contrôle sur la fabrication des missiles balistiques Shahab, capables de frapper Israël, ainsi que sur le nucléaire militaire clandestin. «Ils sont prioritaires sur tout le monde pour la technologie militaire et les armements», explique Azadeh Kian. Ils devraient d'ailleurs aujourd'hui, à l'occasion de l'anniversaire de la révolution de 1979, dévoiler de nouveaux projets d'armement.

Contrairement à l'armée régulière, qui s'occupe de la surveillance des frontières, les gardiens de la révolution sont polarisés sur la menace intérieure. «Le pouvoir sait que la menace ne vient pas d'Israël ou des États-Unis mais de l'opposition interne, qui affaiblit le régime et risque de le faire vaciller», poursuit la sociologue. Censés mater la rébellion, les bassidjis, armés de couteaux, de chaînes et parfois d'armes à feu, ont montré à plusieurs reprises depuis le mois de juin la brutalité de leurs méthodes. «Mais tous les pasdarans ne sont pas des brutes, loin de là. Pasdarans, cela ne veut rien dire, c'est une nébuleuse composée de plusieurs courants politiques», explique Bernard Hourcade, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Iran. Entre les idéologues illuminés comme Mohammed Ali Jafari, le commandant général des pasdarans, et les pragmatiques investis dans les affaires comme le maire de Téhéran, Mohammad Bagher Ghalibaf, il y a tout un monde.

 

Trois factions concurrentes 

 

La question du nucléaire est au cœur des débats qui les opposent. «De nombreux pasdarans se déclarent aujourd'hui contre la bombe iranienne. Plus exactement, ils pensent que la défense du territoire est plus importante. À partir du moment, disent-ils, où l'Iran possède le savoir-faire atomique etest arrivé au seuil nucléaire, ce qui est le cas, il serait contre-productif de risquer une attaque des États-Unis ou d'Israël. Ils estiment qu'Ahmadinejad a mal géré le dossier nucléaire, que le prix à payer pour la bombe est trop élevé et qu'il est temps de faire des concessions et d'attendre tranquillement que la situation se calme», explique Bernard Hourcade. Le consensus nucléaire qui existait jusque-là en Iran aurait ainsi été brisé. Les pragmatiques reprochent aux radicaux au pouvoir depuis 2005 de ne pas avoir pris la mesure des changements au sein de la société iranienne et de mettre le pays en danger.

Depuis l'automne, les gardiens de la révolution semblent répartis en trois factions. «Les premiers, réunis autour du président du Parlement, Ali Larijani, pensent qu'il faut se débarrasser d'Ahmadinejad, car sinon le régime s'effondrera. Les deuxièmes estiment qu'il faut non seulement le garder mais être plus ferme et plus brutal encore avec l'opposition, comme le général Ali Naghdi, chef des bassidjis. Et, au milieu, autour de l'ayatollah Khamenei, on trouve ceux qui hésitent, qui soufflent le chaud et le froid. Comme on vient de le voir avec l'exécution de deux opposants, ce sont les radicaux qui ont la haute main sur le pouvoir aujourd'hui», explique Mohsen Sazegara. Mais ils ne le garderont peut-être pas. Car la journée du 11 février sera selon lui «untournant». «Ils ont essayé d'empêcher les gens de manifester en les effrayant. Mais si cela ne marche pas, la faction qui réclame le départ d'Ahmadinejad pourrait bien reprendre l'initiative», poursuit l'opposant iranien. Sur la question nucléaire, la décision finale sera prise par le guide suprême, Ali Khamenei. «Mais le leader suit de très près les débats des gardiens de la révolution», ajoute-t-il.

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories