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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 19:53



Selon un rapport américain alarmiste : le Hezbollah prépare un plan d’incursion dans le nord d’Israël

En amplifiant la menace, Israël cherche-t-il à justifier une nouvelle guerre ?

mardi 2 février 2010 - 12h01, par Khaled Asmar - Beyrouth

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S’appuyant sur une enquête menée durant plusieurs mois, les services de renseignement américains auraient établi un rapport alarmiste évoquant un plan préparé par l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas pour envahir le nord d’Israël. Près de 5.000 combattants du Hezbollah se seraient entraînés en Iran pour mener ces incursions et contrôler la Galilée et le nord-ouest de l’Etat hébreu. En février 2009, « MediArabe.info » avait révélé l’existence de tunnels destinés à ce type d’opérations qualitatives en Israël.

Ce rapport, révélé par le site israélien Debkafile connu pour être proche des services israéliens et très informé, est à prendre très au sérieux. En effet, cette source s’appuie sur un rapport solide des renseignements américains, établi à l’issue de plusieurs mois d’enquête, et qui révèle que l’axe composé par l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas a mis au point un plan offensif en territoire israélien. Il s’agit plus précisément d’une incursion qui serait menée par quatre bataillons du Hezbollah qui franchiraient la frontière entre le Liban et Israël sur quatre fronts allant de la Méditerranée à l’ouest à la Galilée à l’est. Un cinquième bataillon, plus en retrait, assurerait la couverture balistique grâce aux dizaines de milliers de missiles détenus par le Hezbollah, et qui aurait été déployés loin de la frontière, y compris dans le nord du Liban, pour les mettre à l’abri des raids aériens de Tsahal.

Dans le même temps, le rapport souligne que le Hamas ouvrirait deux fronts pour affaiblir Israël, le premier au Sud (Gaza), le second à l’Est (Cisjordanie). Les Arabes Israéliens seraient également sollicités pour se soulever contre l’Etat hébreu et pour le déborder. De son côté, la Syrie serait mise à contribution à travers une couverture aérienne et l’ouverture d’un front dans le Golan. Pour réaliser ce plan, l’Iran aurait entraîné près de 5.000 combattants du Hezbollah dans les camps des Pasdarans, à proximité de Téhéran. Il s’agirait en effet de cinq bataillons composés chacun d’un millier d’hommes. Ils auraient reçu un entrainement intensif et auraient été préparés aux incursions, particulièrement en milieux urbains.

En effet, selon le rapport, l’un de ces bataillons serait chargé de l’incursion sur l’axe côtier Naqoura-Nahariya, sur une profondeur de 7 km, et de la prise de la totalité ou d’une partie de Nahariya (55.000 habitants) et de la capture du plus grand nombre d’otages. Un second bataillon s’occuperait de la prise de la ville de Shlomi (6.500 habitants), proche de la frontière, pour couper les lignes de ravitaillement de l’armée israélienne, reliant Nahariya à la Galilée. Un troisième bataillon assurerait une importante percée pour couper la route entre Acre et Safed, grâce à la prise de B’ina, Deïr El-Asad et Majd El-Krum. Ce faisant, le Hezbollah entendrait paralyser les voies de communication de Tsahal dans l’ensemble de cette région. Un quatrième bataillon effectuerait une incursion à l’est, en bordure du Golan, dans la vallée de Hula. Le cinquième bataillon serait chargé de la couverture balistique, bombardant essentiellement les cibles stratégiques et militaires israéliennes.

Enfin, le rapport évoque le rôle de la Syrie dans ce plan offensif. Damas y contribuerait, dans une première phase, en assurant l’appui logistique et la couverture aérienne au Hezbollah. Mais au besoin, l’armée syrienne pourrait intervenir directement en ouvrant un front dans le Golan pour soulager le Hezbollah, notamment si l’armée israélienne parvient à contenir l’offensive.

C’est sans doute grâce à ce scénario que le Hezbollah multiplie ses menaces à l’encontre de l’ennemi sioniste. Hassan Nasrallah a récemment affirmé que son parti était capable de modifier fondamentalement le paysage régional. Les responsables iraniens ont de leur côté réitéré leur détermination à rayer Israël de la carte du monde et à débarrasser la région du cancer sioniste.

Notons enfin que « MédiArabe.info » avait mis en garde, déjà en février 2009, contre un scénario similaire. Nous avions alors révélé l’existence de quatre tunnels reliant le Liban au territoire israélien (Naqoura, Galilée et le fond israélien), creusés à 20 m. de profondeur par le Hezbollah. Trois autres tunnels logistiques, reliant le Liban à la Syrie, étaient déjà praticables par des camions de grand gabarit pour le transport des missiles longue portée. Enfin, nous avions évoqué la présence de plusieurs sous-marins de fabrication iranienne à Ouzaï, au sud de Beyrouth, dans une base du Hezbollah reliée à la Méditerranée par un canal souterrain.

A la lecture de ces révélations américaines, relayées par le site israélien « Debkafile », les Libanais redoutent une « guerre inévitable », et estiment que l’Etat hébreu amplifie la menace que représente le Hezbollah pour justifier a priori cette guerre, notamment auprès de l’Occident. L’inquiétude est d’autant plus ressentie que les Américains déploient des missiles anti-missiles dans les eaux du Golfe et dans quatre monarchies de cette région, pour protéger leurs bases et l’industrie pétrolière de ces pays. D’autres bâtiments américains seraient en outre déployés en Méditerranée pour assurer un bouclier anti-missile à Israël. Aussi, comme « MédiArabe.info » l’avait récemment signalé, de plus en plus d’experts internationaux et de responsables Américains accusent l’Iran de vouloir provoquer des « guerres périphériques », loin du territoire iranien, pour faire diversion, détourner l’attention et éviter la pression qui s’accentue sur Téhéran. Après la guerre au Liban en été 2006, celle de Gaza fin 2008, et le conflit interminable au Yémen et à la frontière de l’Arabie saoudite, tous les regards se tournent à nouveau au Liban qui réunit tous les ingrédients d’un nouveau conflit.

Khaled Asmar

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 11:30
L'Iran n'a aucun droit à la technologie nucléaire

Par Matthias Küntzel

Accepter le ,droit' de l'Iran à l'énergie nucléaire conduit carrément au désastre · Matthias Küntzel

La communauté internationale a traité la récente révélation d’une autre usine secrète d’enrichissement d’uranium en Iran tout comme elle avait traité les précédentes violations de Téhéran au Traité pour la non-prolifération de l’armement nucléaire – avec des appels répétés au “dialogue”. La poursuite continue d’une diplomatie infructueuse aux négociations de demain entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne, est basée sur une mauvaise compréhension du droit international, un droit qui a été lancé par les Européens et qui est aujourd’hui, malheureusement, partagé par le président des États-Unis.

“Toute nation – y compris l’Iran – devrait avoir le droit d’accéder à l’énergie nucléaire pacifique,” a déclaré Barack Obama dans son célèbre discours au Caire, “s’il remplit ses obligations dans le cadre du Traité pour la non-prolifération de l’armement nucléaire.”

Le problème est que l’Iran est contraint, par sa propre constitution, de violer le traité. C’est pourquoi, insister pour que le TNP octroie tout de même des droits à l’Iran est non seulement politiquement absurde mais aussi incorrect du point de vue strictement légal.

Le traité à été signé par l’Iran en 1968 conformément à la loi du Shah Mohammed Reza. Il vise, tel que décrit son préambule, à “détendre davantage la tension internationale et à renforcer la confiance entre les états.” Son but est ainsi de stabiliser le système international.

Cependant, la République islamique, souhaite abolir ce monde séculier “satanique” et le remplacer par un système basé sur la charia du droit islamique. “La lutte va se poursuivre”, a promis Ayatollah Khomeini, “jusqu’à ce que les appels ‘Il n’y a de Dieu que Dieu’ et ‘Muhammad est le messager de Dieu’ se fassent entendre partout dans le monde. Le programme atomique fait partie de cette quête révolutionnaire.” La nucléarisation de l’Iran,” a dit le président Mahmoud Ahmadinejad à ses partisans,” est le début d’un changement très important dans le monde.” Il “serait placé au service de ceux qui sont déterminés à confronter les puissances intimidantes et les agresseurs.”

L’opposition aux intentions nobles du traité n’est pas seulement politiquement affirmée mais légalement enchâssée. L’Iran est probablement le seul pays au monde qui a déclaré l’armement général contre les “ennemis d’Allah” comme une condition constitutionnelle. Dans l’Article 151 de la constitution de la République islamique, le verset 8/60 du Coran est cité comme un précepte exécutoire pour la politique du gouvernement: “Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer l’ennemi d’Allah et le vôtre, et d’autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci.” Pour des oreilles occidentales, cette référence aux écritures du VIIe siècle peut sembler étrange. Mais les Mollahs sont sérieux. Leur idée d’adapter le Coran au monde moderne est de remplacer “cavalerie équipée” par “usines nucléaires.”

Un État islamiste comme l’Iran peut, par définition, ne pas être considéré comme signataire bona fide au TNP. Les Mollahs, bien qu’opposés à l’objectif général du traité, ne se sont jamais retirés du TNP pour profiter des avantages que le document octroie à ses signataires.

On suppose souvent que le TNP empêche, en fait, l’accès à la bombe. En réalité, les opportunités offertes à des fabricants d’armes nucléaires rêveurs sont immenses. L’Article IV du traité permet aux signataires de produire tous les composants nécessaires pour fabriquer une bombe, et ce, sous le contrôle des Nations Unies, tant qu’ils n’associent pas ces composants pour en faire des explosifs nucléaires. L’importance de cette ambiguïté a été expliquée au mois d’avril 2007 par Hossein Shariatmadari, une confidente du Guide suprême iranien, Ali Khamenei: “Un pays qui a obtenu les connaissances et la technologie pour enrichir de l’uranium n’est qu’à un pas de produire des armes nucléaires. Ce pas [supplémentaire] n’est pas scientifique ou technique, mais une question de décision politique.”

L’Article X du TNP approfondit cette ambiguïté. Un État signataire qui, à la suite des vœux de Barack Obama, “remplit ses obligations conformément au Traité pour la non-prolifération de l’armement nucléaire,” pourrait accumuler les composants essentiels à une arme nucléaire sous le couvert du TNP, puis se retirer légalement du traité en citant simplement des “événements extraordinaires.”

C’est pourquoi, dans les années 90, le président Bill Clinton, ignorant la signature iranienne effacée sur le TNP, a refusé aux Mollahs le droit à toute forme d’énergie nucléaire. Cependant, le 21 octobre 2003, “il y a eu un tournant très important,” comme l’a décrit Hossein Mousavian, négociateur nucléaire iranien haut placé. C’était le jour où les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne – Jack Straw, Dominique de Villepin et Joschka Fischer – s’étaient rendus à Téhéran, malgré les importantes réserves émises par l’administration de George W. Bush, pour “reconnaître le droit de l’Iran à bénéficier de l’usage pacifique de l’énergie nucléaire conformément au Traité pour la non-prolifération de l’armement nucléaire,” comme l’indique le texte de la déclaration conjointe entre l’Iran et les trois ministres des Affaires étrangères.

Pendant tout ce temps, nous savions déjà que Téhéran violait le régime de surveillance depuis plus de 18 ans en construisant des usines nucléaires secrètes. Néanmoins, le cours des événements contradictoires a continué: plus l’Iran a violé le TNP, plus les concessions de l’Europe et par la suite des États-Unis étaient généreuses, utilisant toujours le traité comme justification. Dans son discours prononcé au Caire, Barack Obama a également officiellement reconnu le droit présumé de l’Iran à l’énergie nucléaire. Même après que l’existence d’une seconde usine d’enrichissement d’uranium a été révélée la semaine dernière, le ton du président Barack Obama est resté conciliant: “Il est temps pour l’Iran d’agir immédiatement pour rétablir la confiance de la communauté internationale en remplissant ses obligations internationales.”

Tant que l’Iran est gouverné par la doctrine d’Ali Khamenei, cette confiance ne peut jamais exister. Les négociations de demain ne feront qu’encourager Téhéran à continuer à feindre la “loyauté.” Le refus de reconnaitre cette réalité pourrait conduire à un compromis dangereux, un compromis qui permettrait l’enrichissement d’uranium iranien tant que Téhéran accepte le contrôle de l’ONU.

Ce serait courir tout droit au désastre. Permettre à un régime théocratique qui rêve d’une guerre religieuse d’obtenir les armes nucléaires est une menace pour l’humanité. Elle ne peut être neutralisée ni par les dispositions du TNP, ni par des sanctions fragmentaires. A l’exception d’une action militaire, la seule option est d’utiliser inconditionnellement le Chapitre VII de la Charte de l’ONU. Afin de faire face aux menaces sur la paix, il suggère, dans l’article 41, “l’interruption, en tout ou partie, des relations économiques et des moyens de communication par voie ferrée, maritime, aérienne, postale, télégraphique, radiophonique et autres, et la rupture des relations diplomatiques.” Le temps du “dialogue comme d’habitude” est révolu.

Matthias Küntzel est l’auteur de “Les allemands et l’Iran : passé et présent d’une amitié destructive,” (Die Deutschen und der Iran: Geschichte und Gegenwart einer verhängnisvollen Freundschaft), parution en Allemagne au mois d’octobre 2009, avec Wolf Jobst Siedler Jr. Belinda Cooper a traduit cet article de l’Allemand

Reproduit avec la permission du Wall Street Journal, initialement publié le 29 septembre, 2009.


Matthias Küntzel

Djihad et la haine des Juifs

Djihad et la haine des Juifs

Préfacé par Pierre-André Taguieff

Le radicalisme islamique qu’on appelle « islamisme » n’est pas tout l’islam, mais il en est l’expression la plus politique et la plus violente. Aujourd’hui, le djihad est en guerre non seulement contre les démocraties occidentales et Israël, mais aussi contre les pays musulmans modérés.

Fondé sur une documentation sans faille, ce livre expose le lien entre nazisme et islamisme. Ami d’Hitler et fondateur de l’islam radical, le Grand mufti de Jérusalem est le père spirituel de tous les mouvements radicaux que nous connaissons aujourd’hui, tels les Frères musulmans, le Hamas, le Hezbollah. Ils s’en réclament d’ailleurs ouvertement.

Djihad et haine des juifs comble un vide et aide à comprendre les enjeux véritables de l’affrontement planétaire auquel nous assistons, impuissants et horrifiés.

Le lien consubstantiel entre islamisme et antisémitisme est ici démontré avec une troublante clarté.

Paru le : 22 octobre 2009

 
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 06:20
L'Iran commémore le début de sa révolution
Par Marc Blum pour Guysen International News - Lundi 1 février 2010 à 23:53


 © AFP Atta Kenare

Cloches et sirènes ont résonné dans tout l'Iran lundi 1 février au matin pour marquer l'anniversaire du retour d'exil de l'Ayatollah Ruhollah Khomeiny qui allait déclencher la révolution islamique de 1979, alors que le régime traverse l'une des pires crises politiques de son histoire.

Toutes les cloches des écoles, sirènes des villes, des usines, des trains ou des bateaux ont retenti à 09H33 précises, heure à laquelle l'avion d'Air France ramenant l'ayatollah Khomeiny de 15 ans d'exil en Irak puis à Neauphle-le-Château, près de Paris, avait touché la piste de l'aéroport de Téhéran-Mehrabad le 1er février 1979.

Deux heures plus tard, le charismatique leader religieux, alors âgé de 76 ans, annonçait son intention de créer un nouveau régime, lors d'un discours prononcé au "cimetière des martyrs" de Behecht-e-Zahra, au sud de Téhéran, où il s'était rendu dès son arrivée pour saluer la mémoire des victimes de la répression du Shah.

Cet hommage traditionnel au fondateur de la République islamique qui a dirigé l'Iran pendant dix ans jusqu'à sa mort en 1989, a donné le coup d'envoi de nombreuses commémorations officielles culminant avec des rassemblements dans tout le pays le 11 février, date du renversement du régime impérial.

Cette "décade de l'aube", selon la terminologie officielle, s'est ouverte lundi matin par une cérémonie sous haute surveillance au cimetière de Behecht-e-Zahra.

Lors de cette cérémonie à laquelle assistaient essentiellement des militaires et des veuves ou mères de "martyrs" en tchador noir, l'ancien président du Parlement Gholam Ali Haddad Adel, conseiller du Guide de la République islamique Ali Khamenei, a affirmé que les Iraniens "demeurent attachés aux engagements pris il y a 31 ans".

"Ils disent aux tyrans qu'ils vont poursuivre de toutes leurs forces la défense de la révolution", a-t-il affirmé sous les cris traditionnels de "mort à Israël" et "mort à l'Amérique".

Un peu plus tôt, plusieurs hauts responsables, dont le président Mahmoud Ahmadinejad, s'étaient recueillis sur la tombe de l'Imam Khomeiny, dans le monumental mausolée construit à proximité du "cimetière des martyrs".

Ce 31e anniversaire de la Révolution islamique intervient alors que le régime traverse l'une des pires crises politiques de son histoire depuis la réélection controversée du président Ahmadinejad en juin.

Une partie de l'opposition interne au régime conteste toujours la régularité de cette élection et a multiplié à chaque occasion depuis huit mois les manifestations.

Une répression sévère, qui a fait des dizaines de morts, des centaines de blessés et des milliers d'arrestations, n'est pas parvenue, jusqu'à présent, à enrayer ce mouvement de protestation, qui s'est encore manifesté par des émeutes à Téhéran et dans plusieurs villes le 27 décembre, à l'occasion du jour de deuil chiite d'Achoura.

Trois des principales figures de l'opposition réformatrice, l'ancien président Mohammad Khatami, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi et l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi, ont implicitement appelé leurs partisans à descendre dans la rue le 11 février en réclamant une "participation massive de la population" aux rassemblements officiels prévus ce jour-là.

"Nous sommes aussi des défenseurs de la révolution", a affirmé lundi M. Khatami, soulignant que "les gens ont le droit de protester".

Evoquant allusivement ces appels, le président Ahmadinejad a affirmé, lundi être "certain que le peuple iranien décevra, le 11 février, les ennemis" de la République islamique.

Les autorités, qui ont exécuté la semaine dernière deux opposants monarchistes accusés d'avoir voulu renverser le régime, ont averti qu'elles ne tolèreraient aucune manifestation de l'opposition ce jour là.

Le président Ahmadinejad s’adressera ce soir à la nation en direct

Téhéran.02 Février 2010.


Le président de la République Islamique d’Iran s’adressera ce soir sur la première chaine de télévision iranienne après le journal télévisé de 21 heures.

Selon le site d’information de la présidence, le président Mahmoud Ahmadinejad au cours de son intervention télévisée en direct s’adressera à la nation iranienne et commentera les sujets d’actualités majeurs concernant l’Iran et en particulier le projet de planification des subventions. 
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 18:41

iranfocus

L’ambassadeur d’Iran en France perd son sang-froid et reçoit une correction
01/02/2010

Image


L’ambassadeur d’Iran à Paris s’est attaqué, dimanche 31 janvier, à des manifestants qui s’était réuni à Neauphle-le-Château, où devait être célébrer l’anniversaire du retour du dictateur iranien Rouhollah Khomeiny en 1979 en Iran. Selon l’édition persane de Radio France Internationale (RFI), «aujourd’hui, l’ambassadeur de la République islamique s’est attaqué à une manifestation des opposants du régime islamique d’Iran à Neauphle-le-Château, dans la banlieue parisienne, entrainant une altercation avec les forces de l’ordre qui lui ont affligé une raclée ».

Selon le témoignage d’un des participants diffusé par RFI en langue persane, les diplomates de l’ambassade et l’ambassadeur Miraboutalebi en tête, sont arrivé en autobus devant l’ancienne résidence de Khomeiny, pour y être reçu aux cris de « mort au dictateur », «libérez les prisonnier politiques en Iran ». Sérieusement déstabilisé, les agents du régime ont commencé à proférer des injures et lancer des pierres vers les manifestants. « Lorsque Monsieur l’ambassadeur est descendu de l’autobus et se dirigeait vers la résidence, apparemment remonté par les slogans que nous donnions, il s’est soudain dirigé vers nous pour nous attaquer. La police l’en a empêché. La police ne savait pas que c’était l’ambassadeur et l’a immobilisé.  Ce dernier a alors donné un coup au policier, ce qui a entrainé une réaction musclé des agents de l’ordre. »

La brutalité des diplomates iraniens en France a connu des épisodes plus sombres. Elle s’est notamment illustré au mois de décembre dernier à une résidence de l'ambassade à Neuilly lorsque des citoyens iraniens ont été séquestrés et tabassés par les agents de la mission diplomatique du régime.

Le Mercredi soir 23 décembre 2009, lors d'une cérémonie dans un bâtiment annexe de l'ambassade iranien à Neuilly-sur-Seine, à l'occasion du mois de deuil chiite de Moharram,  onze participants porteurs des photos de l'ayatollah Montazeri au troisième jour de son décès, ont été agressés selon les témoignages rapportés par les médias.

L'ambassadeur Mehdi Mirboutalebi avec son épouse et Hassan Djavadian, chef de poste du ministère des renseignements iraniens en France, ainsi que d'autres personnels de l'ambassade étaient présents pendant la cérémonie.

Selon ces témoignages, l'épouse de l'ambassadeur a insulté les opposants, notamment les 4 femmes qui se trouvaient parmi les manifestants. Hassan Djavadian est entré dans le secteur réservé aux femmes et a frappé les opposantes, leur causant des blessures. Il a tenté d'étrangler l'une d'entre elles avec sa propre écharpe. Par la suite, il a saisi les téléphones portables et les pièces d'identités de ces 4 personnes avant de les transférer dans le sous-sol  du même bâtiment les soumettant à un interrogatoire.

Les diplomates-terroristes ont menacé ces gens en affirmant : "Ici c’est le territoire iranien, on vous traite de la même manière qu’on traite les gens comme vous en Iran, et personne ne pourra intervenir et nous empêcher de vous incarcérer dans ce sous-sol".  Un agent nommé Emami s’est adressé aux autres agents en se servant d’un mégaphone : « Si ces gens-là bougent, écrasez-les et je prends en charge la responsabilité, tuez-les et j’irai en prison. »

 Les onze personnes n’ont été libérées qu’après l’intervention de la police.

Dans un communiqué publié le 25 décembre dernier, le mouvement d’opposition organisée,  le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a dénoncé les agissements des « diplomates-terroristes » du régime iranien à Paris. On y apprend qu’Hassan Djavadian, premier consul à l’ambassade, est un directeur du ministère iranien de renseignements en mission au ministère des affaires étrangères et à l’ambassade à Paris. Djavadian gère le réseau d’espionnage du régime des mollahs en France et tient des réunions hebdomadaires avec les espions et les agents du régime. L’adjoint de Djavadian est un certain Hamid-Reza Adel Hassanabadi connu parmi les hommes de main du régime comme Adel. L’antenne de renseignements  aux ambassades fait parti de la direction étrangère du ministère de renseignements chargé d’espionnage et d’opérations terroristes à l’étranger.

Autre agent du ministère de renseignements à l’ambassade est Madjid Khodadadi chargé de suivre les activités de la Résistance iranienne et des groupes politiques et qui est en relation avec le département « Elteghat » du ministère de renseignements (Elteghat est un terme utilisé pour désigner l’OMPI au ministère).

Les démocrates iraniens avaient été nombreux à condamner les agissements des « diplomates-terroristes » du régime iranien à Paris « qui ont  établi leur propre chambre à torture afin d'étendre leur répression féroce à la rue européenne ».

Il est intolérable de voir ces pseudo-diplomates brutaux être traité comme des représentants d'une grande nation civilisée. Il faudrait se joindre une fois pour toute à l'appel lancé par la Résistance iranienne qui dans son communiqué du mois de décembre a appelé le gouvernement français à appliquer les règlements européens qui interdisent l’activité des agents iraniens sur le sol européen :

« Tandis que le peuple iranien demande le renversement du régime des mollahs à travers son soulèvement au niveau national, et tandis que ce soulèvement prend chaque jour, en dépit de la répression sauvage et le massacre des manifestants, de nouvelles dimensions,  la Résistance iranienne appelle le gouvernement français à clore l’ambassade des mollahs et à expulser les diplomates-pasdaran y siégeant, appliquant la décision du 29 avril 1997 de l’Union européenne, constituant qu’elle "n’émettra pas de visa aux agents de renseignements du régime et expulsera les éléments de renseignements de ce régime du territoire des pays membres de l’Union européenne." »
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 20:38

« Les messages de paix ont accentué la tension »

[Dimanche 31/01/2010 20:23]

 

Le professeur Eythan Guilboa, docteur es-sciences géopolitique à l’université de Bar-Ilan, à Ramat-Gan, analyse les effets des messages de paix lancés par le nouveau président américain, Barack Obama, en direction du monde arabo-musulman.

Guilboa se penche sur les derniers développements observés au Moyen-Orient: « La mise en place du système de défense antimissile américain sur le sol de pays alliés, dans le Golfe persique, n’est pas sans rappeler la politique typiquement américaine de la période de la guerre froide.  »

Il doute de l’efficacité de l’envoi de porte-avions sillonnant les mers lors de chaque crise qui frappe la région. Pour lui, il ne s’est agi à chaque occasion que d’une démonstration de force peu efficace.

Le point le plus crucial soulevé par le professeur consiste en l’erreur tactique et psychologique d’Obama, qui a tendu la main au dictateur iranien, persuadé que l’idéologie de réconciliation et du dialogue le ferait renoncer à son programme nucléaire. Pour lui, le résultat obtenu a démenti toutes ses espérances, le régime de Téhéran s’étant senti confiant, notamment depuis le discours du président en Egypte, dans le contexte duquel il avait insisté sur son deuxième prénom, dans l’intention probable de faire réduire l’animosité envers les E-U et le bloc occidental.

L’administration d’Obama a dû, face à cet échec, et en collaboration avec l’Union Européenne, imposer un ultimatum, l’Iran ayant catégoriquement refusé de transmettre son uranium à un pays tiers.

 « L’ultimatum ayant expiré à la fin de l’année 2009, et comme, depuis, il ne s’est rien produit, les Américains ont été contraints de mener une action, fût-elle symbolique et limitée. Ce geste est destiné à donner un sang nouveau à la force de dissuasion des Etats-Unis, et de remettre en place leur dispositif stratégique et militaire. A ce stade, les Américains se contentent de viser à en faire passer le message.  »

La machine des Etats-Unis semble toutefois se mettre en mouvement, et des porte-avions sont à nouveau en train de se positionner en face des côtes iraniennes. Ils sont, selon le New-York Time, équipés de missiles bien plus précis et performants que ceux qui avaient été disposés dans la région lors des précédentes mises en place de la machine de guerre américaine.

Le professeur Guilboa parle d’un triple message américain. Tout d’abord, Obama veut montrer que les E-U restent une grande puissance mondiale, et que leurs capacités n’ont rien perdu de leur vigueur. Ensuite, il s’agit de démontrer qu’ils sont prêts à l’utiliser, même s’ils favorisent encore pour l’instant les chemins de la diplomatie. Le troisième point consiste à montrer d’une part, que les Américains savent reconnaître leurs alliés afin que ceux-ci ne se sentent pas tentés de se laisser entraîner dans un bloc motivé par les affinités ethnoculturelles régionales et, d’autre part, qu’ils n’ont pas l’intention d’abandonner la région à la Chine et/ou à la Russie.

Le professeur conclut en ces termes:  

« La plupart des Etats de la région comprendront le message, mais qu’en est-il de l’Iran ? Cette démarche intervient peut-être un peu trop tard, car les messages de paix n’ont eu en retour qu’une attitude de durcissement et de mépris. Obama s’est rendu compte de son erreur et il fait machine arrière. Mais rien n’est encore sûr. »

par Yéochoua Sultan
http://www.actu.co.il/

Haute surveillance dans le Golfe persique
Par JPOST.FR
31.01.10
 



Washington a l'intention de placer des navires à proximité de la côte iranienne et des systèmes antimissiles dans au moins quatre pays arabes, de source militaire. Les Etats-Unis prévoient ainsi le déploiement d'un système de défense contre une éventuelle attaque iranienne dans le Golfe persique, selon le New York Times.


Photo: AP , JPost

La réaction de Téhéran a été rapportée par les médias locaux quelques heures seulement après le rapport du New York Times. Si l'Iran est attaqué, "Tel-Aviv sera détruite", a déclaré un proche conseiller du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

Lors de son dernier discours, le président américain Barack Obama a prévenu que la main tendue des Etats-Unis sera bientôt combinée à des "conséquences". L'administration Obama espère gagner un large consensus international en faveur de sanctions contre les Gardiens de la Révolution, qui contrôle vraisemblablement l'aspect militaire du programme nucléaire iranien.

Selon Washington, ces nouveaux déploiements sont un moyen de prouver à Jérusalem qu'il n'y a aucun besoin de passer immédiatement aux frappes militaires sur les installations nucléaires iraniennes.

 

 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 13:53
La Cible Convoitée : ISRAEL  

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR


Pour : http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.blog

 

 

Dans son dernier discours le président Iranien Ahmadinejad a annoncé, sans ambages d'ailleurs, que l'Iran est aujourd'hui la puissance principale dans la région et que l'effondrement du système hégémonique mondial, ayant atteint sa phase finale, la fin du régime matérialiste et autoritaire de l’Occident est plus qu'évidente. Les puissances mondiales, a t-il poursuivi, sont incapables d'analyser concrètement la situation et de prendre une décision en conséquence. Hypothèse plus que jamais plausible!

Ces déclarations ne doivent, en tout, cas, surprendre personne, puisqu’Ahmadinedjad puise la force de ses harangues des assauts de faiblesse de ceux qu’ils provoquent, comme du temps où un petit dictateur germanique s’annexait les Sudètes comme on part en week-end en province. Il suffit de constater la politique zigzagante de l'Europe qui, d'un côté, menace en pointant un doigt accusateur et, de l’autre main, négocie de juteux contrats ; et celle encore plus dangereuse des Etats-Unis, dirigée par un pacifiste verbeux et pompeux, qui, jusqu’à ce jour, a passé de nombreux mois à reprendre et plagier, point par point, les procédés d’accommodement auxquels les Européens s’étaient adonnés durant les 5 précédentes années, en refusant de comprendre le danger vers lequel le monde entier menace de basculer.

Le premier pays qui essuiera, comme à l'accoutumée, les premières salves sera évidemment Israël, comme le précise d'ailleurs, une analyse de la CIA, danger éminent que le petit pays n'a jamais cessé d’exposer par le menu au monde entier  durant ces dernières années.

Ahmadinejad ne fait pas ses déclarations à la légère, sans s'assurer au préalable d'avoir bien positionné ses pions dans les pays et les endroits stratégiques. Il a eu suffisamment de temps pour s'y préparer, tant militairement, politiquement que stratégiquement, et donc il a conclu que son heure avait sonné pour la victoire.

En conséquence, il a délibérément armé le Hezbollah au Liban, depuis les années 80, qui ne cesse de s'évertuer à prédire la fin imminente de l'état d'Israel. Il arme sans cesse, par tous les canaux, le Hamas à Gaza, afin qu'il puisse, en temps voulu, se joindre à l'assaut conjointement prémédité. Le quasi silence, ou la chape de plomb d'un fameux rapport onusien accablant, que subit le petit état d'Israël ces derniers mois n'est nullement fortuit. La tempête couve sous les braises et attend patiemment le moment propice pour éclater sur tous les fronts.

Il faut même prendre en considération ces "détails" de retournements diplomatiques qui sont loin d'être futiles, dans la région et constater la formation progressive d'un bloc Islamique congruent et dangereux : les relations nouvelles et insolites entre la Turquie avec la Syrie et l'Iran semblent vouloir reconstruire l’ancienne carte de l’Empire Ottoman, débouchant directement sur la Méditerranée, la frontière nord d’Israël, mais également le Sud de l’Europe et les Balkans.

Et ainsi, un premier cercle infernal se consolide manifestement autour d'Israël, qui va devoir ouvrir plusieurs fronts simultanément : face au Hamas de Gaza, au Hezbollah du Liban, et les missiles balistiques iraniens, avec une Turquie qui pourrait, soit prendre une part active à l'assaut en tant que voie de passage logistique, ou implicitement collaborer, en fournissant des informations sur ses anciens alliés. Si le Dôme d'Acier Israélien n'est que partiellement effectif, la population du petit pays va être la première à essuyer des attaques de tous les côtés. Dans ce scénario iranien, il ne faudrait en aucun cas écarter le danger représenté par la population musulmane Israélienne, qui sera sollicité au moment opportun par quelques leaders de partis arabes en connivence avec l’ennemi du pays qui les nourrit, de se soulever pour épauler ses frères palestiniens et musulmans.

Le déploiement militaire et les sanctions contre l'Iran, toujours à l’état de pure ébauche, pour les États-Unis et les grandes puissances d'Europe, s'effectueront, peut-être plus tard, un jour, dans un pur esprit de simulacre visant à reculer les échéances et à temporiser encore. Pour avoir la moindre chance d’être prises au sérieux, elles auraient, tout simplement, dû être mises en œuvre bien plus tôt. A l’heure actuelle, elles ne semblent que réactives, avancer à reculons, au rythme imposé par les initiatives destructrices de l’Iran.

Aujourd'hui, avec l'Islam radical florissant dans une  bonne partie des capitales de l'Europe, aux USA et Canada, toute tentative d'esquiver une confrontation militaire, serait considérée par le bloc Islamique comme le symptôme de son asthénie et ne ferait qu'enfler les rangs de la terreur et des radicaux Islamiques.

Pour l'Iran, l'heure propice de frapper est donc arrivée, puisque les armées alliées semblent s'empêtrer en Afghanistan, en Iraq et un front nouveau et imposant comme celui manigancé par l'Iran, risque de mener le monde à une conflagration générale.

 

 

 

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 06:30
Le génocidaire de Téhéran occupe comme il peut les jours qui lui restent avant de se balancer au bout de son turban.
Le Guide suprême iranien prédit la destruction d'Israël

Le Guide suprême iranien prédit la destruction d'Israël

 

ASSOCIATED PRESS
27 janvier 2010 15:03
       
TEHERAN - Le Guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khameneï, a prédit la destruction d'Israël, prononçant l'un de ses discours les véhéments contre l'Etat hébreu depuis des années.

"Assurément, le jour viendra où les pays de la région verront la destruction du régime sioniste", a déclaré l'ayatollah Khameneï, selon des propos mis en ligne sur le site Internet de son cabinet. "Le délai dans lequel cela se produira dépend de la manière dont les pays islamiques et les nations musulmanes traitent le sujet", a-t-il ajouté.

Le Guide suprême iranien s'est exprimé mardi lors d'une rencontre avec le président de la Mauritanie à Téhéran. Ses propos ont été mis en ligne mercredi sur le site Internet de son cabinet.

Ali Khameneï a déjà qualifié Israël de "tumeur cancéreuse" devant être rayée de la carte. Mais ses dernières déclarations marquent la première fois depuis des années qu'il prédit publiquement la chute d'Israël.

Ces commentaires interviennent alors que les Juifs du monde entier commémoraient mercredi la Journée internationale du souvenir de l'Holocauste, et le 65e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi d'Auschwitz.

L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël, et les deux pays sont des ennemis déclarés depuis la Révolution islamique iranienne de 1979. Le président iranien Mahmoud A'hmadinedjad a déjà appeler à "rayer de la carte" du monde l'Etat hébreu.
 
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 04:13

Actuelle président du Conseil de sécurité, la Chine a fait savoir qu'aucun débat sur le nucléaire iranien n'aurait lieu sous sa présidence. La France, pays favorable à de nouvelles sanctions, prend le relais le mois prochain...

Espérons donc qu'avec la France le débat avance !!!


Nucléaire: Washington va proposer de nouvelles sanctions contre l'Iran à l'ONU

Les Etats-Unis prévoient de faire circuler un nouveau projet de sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire suspect dès cette semaine aux Nations unies, ont fait savoir mercredi de hauts responsables de l'administrationObama.Lire la suite l'article


Ils n'ont pas précisé la date à laquelle un vote pourrait avoir lieu, mais ont estimé que les discussions pourraient débuter dans les prochaines semaines.Cette nouvelle série de sanctions, qui serait la quatrième votée par le Conseil de sécurité, viserait des éléments du Corps des gardiens de la Révolution, ainsi que des institutions financières iraniennes, ont indiqué ces responsables sous couvert de l'anonymat.

Parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie, pays proches de l'Iran, sont défavorables à de nouvelles sanctions contre Téhéran.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton s'est entretenue à ce sujet avec son homologue russe Sergueï Lavrov mercredi à Londres, et devrait en faire de même jeudi avec le Chinois Yang Jiechi. Mme Clinton se trouve à Londres pour des conférences sur le Yémen et l'Afghanistan.

Actuelle président du Conseil de sécurité, la Chine a fait savoir qu'aucun débat sur le nucléaire iranien n'aurait lieu sous sa présidence. La France, pays favorable à de nouvelles sanctions, prend le relais le mois prochain. AP

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 05:36
Nucléaire: Siemens ne fournira plus l'Iran

europe1

Publié le 26 Janvier 2010 

Le groupe allemand Siemens a annoncé mardi qu'il ne prendrait plus de commande en provenance d'Iran, alors que les grandes puissances envisagent de durcir le régime de sanctions contre Téhéran pour protester contre la poursuite de son programme nucléaire. "Depuis un certain temps, nous avons réduit nos activités avec nos clients iraniens", a déclaré mardi Peter Löscher, président du directoire du groupe, tout en précisant que les commandes existantes seraient honorées. L'Allemagne est l'un l'un des plus gros exportateurs à destination de la République islamique, que les nations occidentales soupçonnent de développer un programme d'enrichissement d'uranium à des fins militaires.


DIPLOMATIE

L’objectif : Porter un coup à l’économie iranienne / Eldad Beck et Itamar Eichner – Yediot Aharonot



Revue de presse de l'Ambassade d'Israel


Israël accentue sa pression sur les entreprises allemandes qui commercent avec l’Iran afin qu’elles annulent de gros contrats qui ont été signés avec le régime des ayatollahs dans le domaine des infrastructures. Ces pressions, qui s’exercent en coulisses depuis un certain temps, se focalisent actuellement sur un contrat d’un milliard d’euros dans le domaine du gaz.

Ali Reza Gharibi, qui dirige la Compagnie iranienne de développement et d’ingénierie du gaz, a annoncé en fin de semaine la signature d’un contrat entre l’Iran et une entreprise allemande pour l’installation de cent turbocompresseurs destinés à l’extraction de gaz naturel. Selon lui, il s’agit d’un contrat d’un milliard d’euros. Gharibi a refusé de nommer l’entreprise allemande en question mais on estime qu’il s’agit du groupe Siemens.

Jusqu’à présent, Israël s’est abstenu de révéler les activités qu’il mène en coulisses pour réduire les échanges commerciaux entre l’Allemagne et l’Iran. Israël veut faire en sorte que le gouvernement allemand fasse pression sur les entreprises qui commercent avec l’Iran afin qu’elles ne fournissent pas d’équipements modernes et de technologies avancées à l’industrie iranienne, notamment dans les domaines du pétrole et du gaz.

Il y a quelques jours, d’autres pressions, exercées par la communauté juive allemande, ont été couronnées de succès, une entreprise de Hambourg ayant annulé le contrat qu’elle avait conclu avec une entreprise iranienne pour la modernisation du terminal de marchandises du port de Bandar-Abbas, le plus grand d’Iran 
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:30
L'Iran va tester de nouveaux missiles en février

L'Iran testera plusieurs nouveaux types de missile début février, ont fait savoir mardi les Gardiens de la Révolution.Lire la suite l'article

Chaque année en février, l'Iran teste de nouveaux projets pour célébrer l'anniversaire de la Révolution islamique de 1979. Cette année, l'armée procédera à des tirs de nouveaux missiles, a indiqué le général Masoud Jazayeri, commandant des Gardiens de la Révolution, dont les propos étaient rapportés par l'agence semi-officielle Fars.

Deux autres agences semi-officielles, Mehr et ISNA, ont rapporté que Téhéran lancerait également trois nouveaux satellites de communications et d'expérimentation, en plus des missiles.

L'Iran possède des missiles d'une portée de 2.000km, capables notamment d'atteindre Israël et des cibles américaines dans la région.


Nucléaire Iranien

menace_iranienne

Cliquez sur la photo pour voir le rayon d'action des missiles iraniens

Iran : Téhéran menace les navires occidentaux dans le Golfe
mardi 19 janvier 2010 - 19h45
Logo MédiArabe.Info

Le ministre iranien de la défense, Ahmad Vahidi, a menacé ce 19 janvier de s’en prendre aux navires occidentaux, notamment les bâtiments de guerre stationnés dans le Golfe. Pour Vahidi, cité par les médias officiels iraniens, « ces navires seront la meilleure cible de l’Iran si les sites nucléaires de la République islamique étaient attaqués ». Téhéran avait souvent appelé au retrait des forces occidentales de la région, proposant même de former une force commune avec les pays arabes du Golfe pour assurer la sécurité dans la région. Vahidi a réitéré aujourd’hui ces propos, en s’interrogeant : « Pourquoi y a-t-il autant de navires de guerre dans le Golfe ? ».

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