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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:59

 

 

 

 

 


Un grave revers pour l’opposition Iranienne 

Par Faramarz DADRAS

 

Intervenant pour le site  © 2011  aschkel.info


relecture par Marc Brzustowski 

-Sur le site du Ministère israélien des affaires étrangères en langue persane

http://www.hamdami.com/MFAFA

F.DADRAS

 


 

Chercheur et expert du renseignement

 

Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant auprès des medias

 

Un agent du régime Islamique a été infiltré avec la complicité de certains opposants iraniens dans un mouvement d’opposition, la ″ Vague Verte ″, basé à Paris.

 

Cette nouvelle a été révélée par un documentaire d’une trentaine de minutes, diffusé sur la chaîne publique de la république Islamique, le 8 juin dernier, sous-titré : ″ Un diamant pour la désillusion ″.

 

En mars 2008, après son arrivée à Bangkok, l’homme qui se prétendait être Mohammad Reza Madhi Tazeh Kand, l’ancien général des gardiens de la révolution et le vice ministre du renseignement et de la sécurité de l’époque, chargé de  la sûreté des intérêts de l'Etat Islamique, a tenté de se rapprocher de l’ambassade des Etats-Unis à Bangkok, en Thaïlande.

 

Selon Ali, une source Iranienne, résidant aux Pays-Bas, celui-ci a été la première personne à joindre Madhi, à Bangkok, quelques jours après l'arrivée de Madhi en Thaïlande. Madhi est entré dans ce pays en tant que marchand de diamant, accompagné d'une de ses deux épouses, donc Farideh, la  plus jeune, ses deux enfants et son beau frère, Babak Agazi.

 

Ali, est allé à Bangkok à la demande d’Abbas, un de ses amis résidant en Suède, pour aider Madhi à se refugier à l'étranger. Avant son départ vers Bangkok, Ali a reçu un coup de fil de Madhi, qui lui promettait le remboursement de ses frais de voyage à Bangkok.


Une autre source a indiqué, que Madhi a quitté l’Iran trois mois auparavant, pour s’installer à Doubaï, la capitale des Emirats Arabes-Unis, un lieu connu par les services secrets américains comme une base importante des Gardiens de la révolution et les éléments du service secret Iranien. Là, Madhi, a séjourné  environs trois mois.

 

Dans le premier entretien avec Paul, un officier du renseignement américain à l’intérieur de l’ambassade des Etats-Unis à Bangkok, Madhi prétend avoir en sa possession les informations cruciales sur différents sujets concernant l’Iran  dont :

 

Les coordonnées des sites nucléaires secrets d’Iran.

 - Les informations sur les activités d’Imad Moughnieh, le chef militaire du Hezbollah Libanais (mort le 12 février 2008 dans un attentat en Syrie).

Les noms des espions du régime Islamique aux Etats-Unis, en Europe et dans d’autres pays.

Les noms des collaborateurs du régime à l’extérieur du pays.

- Les programmes de fabrication des armements conventionnels et non conventionnels (chimiques).

- Le détail des aides de l’Iran aux rebelles Irakiens et aux Talibans en Afghanistan.

- Les noms des Américains qui travaillent pour le compte de la république Islamique.

 

Paul, l’officier américain, lui a répondu en plaisantant : « - alors monsieur Madhi, vous nous avez apporté tout l’Iran dans votre sac » !, a précisé, Ali, la source Iranienne qui était présent aux cotés de Madhi.

 

Madhi, pour toute réponse, prétend, à nouveau qu’il ne se sent pas en sécurité et demande, en échange de ses informations, d’être accueilli, le plus vite possible, en tant que réfugié politique aux Etats-Unis.

 

Paul lui offre l’hospitalité de l’Ambassade des Etats-Unis à Bangkok, en lui proposant un séjour avec sa petite famille à l'ambassade, jusqu’à la vérification de son cas par les services compétents. Très étonnant, Madhi n’a pas accepté cette offre.  

 

Après quelques jours, Madhi a été à nouveau convoqué à l’ambassade des Etats-Unis à Bangkok, l’officier Paul lui a annoncé une mauvaise nouvelle en la présence d’Ali, l’homme qui réside aux Pays-Bas,

 

Paul l’officier américain avait consulté la base d’information et retrouvé la trace de Madhi en Turquie, neuf ans auparavant, en 1999, au consulat général des Etats-Unis à Istanbul. A cette époque, Madhi était accompagné par son beau-frère, et prétendait être un lieutenant-colonel des gardiens de la  révolution. Il a demandé l’asile politique aux Etats-Unis, pour lui-même et une cinquantaine de membres de sa famille en échange d’informations sur l’Iran. A Istanbul, Madhi s’est adressé également au consulat d'Israël, sans succès apparemment.

 

En Turquie, après la vérification de ces informations, ils ont vite compris à qui ils avaient affaire : une personne suspecte d’être un agent du régime Islamique ou un charlatan et un menteur. Les agents de l’Ambassade des Etats-Unis les avaient, alors, reconduit à la porte. Alors qu’à Bangkok, cette fois ci, c’est le même scenario qui se répète.

 

Après avoir quitté l’ambassade, Ali,  se méfie de Madhi et se sépare de lui. Il retourne à son hôtel ″Holiday Inn ″. Quelques heures plus tard, grosse surprise, une petite armée de la sécurité thaïlandaise l'attendait dans le hall d’hôtel, en lui annonçant qu’il faisait l'objet d’un complot d’assassinat, probablement ourdi par Madhi, ou ses complices dont : quatre Iraniens et deux Pakistanais. Après la révélation de Paul, l’officier américain, sur ce qui s’est passé en Turquie, Ali soupçonne désormais Madhi d’être l’agent du régime Islamique. Ali, quitte aussitôt la Thaïlande et rentre aux Pays-Bas. Plus tard, il a déclaré à ses amis qu’il a dépensé environ trois mille cinq cent Euros pour les frais de son voyage à Bangkok, en espérant se faire rembourser par Madhi.

 

Nouvel échec pour Madhi, il se penche sur un autre plan et essaie de contacter les opposants iraniens en Europe ! D’abord, quelques anciens gardiens de la révolution et les éléments du service sécurité Iraniens, les soi-disant lâchés par le régime. Et il se réfugie en Europe, alors que tous, sans exception, sont soupçonnés par les opposants Iraniens d’êtres toujours les agents du régime, tout comme Madhi, lui-même.

 

Le temps passe. Madhi tente de se faire connaître, sans progrès significatifs. Quelques-uns des faux opposants sont allés voir Madhi  en Thaïlande. Tous seraient capables de faire n’importe quoi par cupidité, car Madhi se montre riche et porte toujours sur lui un petit sac plein de pierres précieuses, qu’il estime à une valeur de plusieurs millions de dollars. Il parle aussi de son argent bloqué dans les banques suisses et aux îles Canaries, environs un milliard de dollars ! 

 

Madhi, a appelé un certain Seyed Ali Reza Nourizadeh, un journaliste iranien à Londres. Personnage assez contesté dans les milieux Iraniens, mais très connu par les médias arabes, il a fondé une association, ″ le centre de recherche sur la question Irano-Arabe ″, à Londres, avec l’aide de quelques hommes d’affaires arabes, et la collaboration de son ami, un certain Mehrdad Khansari, le jeune diplomate de l’époque du Shah d’Iran à Londres. Tous les deux sont soupçonnés d’être en contact de longue date avec les services britanniques.

 

En janvier 2010, Nourizadeh prépare une émission télé sur une chaine Iranienne à Los Angeles, en Californie : ″  Channel one TV ″, et présente Madhi comme une des sources d’information fiable, qui a réussi à infiltrer le cœur du régime et l'entourage d’Ali Khamenei, le guide de la république Islamique. Nourizadeh a révélé, au cours de cette émission, qu’il entretenait le contact avec Madhi par e-mail depuis treize ans. Peu de temps après, les médias étrangers s’intéressent à Madhi : la section en langue persane de la télé américaine, Voice of America, la télé Israélienne, le canal 10, le quotidien Britannique, Guardian, le Bangkok post, ainsi que de nombreuses radios et télévisions iraniennes aux Etats-Unis et en Europe.

 

Pendant plusieurs mois, Madhi a pu passer comme le plus ardent opposant du régime sur les différentes chaines, soi-disant, pour des révélations contre le régime, mais toutes les informations qu’il livrait aux médias étaient de fausses informations, ou parfaitement banales et déjà publiées sur Internet.

 

L’Ironie du sort est que plusieurs services de renseignements occidentaux sont tombés dans ce piège des contacts établis afin de récolter des informations sensibles. Madhi a, en effet, voyagé en Arabie Saoudite, en Allemagne, en Espagne et en France.

 

Certains opposants du régime ont alerté les services de renseignement des pays concernés, au tout début de l’histoire de Madhi.

 

Dans le documentaire diffusé sur la chaîne publique de l’état Iranien, Madhi, parle ainsi de ses rencontres en Arabie Saoudite avec le prince Saoud al-Faisal, le ministre des affaires étrangères d’Arabie Saoudite et son homologue Américaine, Hillary Clinton. Madhi prétendait qu’à la suite de cette rencontre, il est allé à Washington en avion militaire americain. Là-bas, Dennis Ross, leconseiller spécial de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton (chef de la diplomatie américaine), l'attendait (selon ses dires) pour emmener Madhi dans une limousine à la rencontre Joe Biden, le vice -président des États-Unis. Selon Madhi toujours, le vice-président lui a promis des aides considérables de la part des Etats-Unis pour renverser le régime des Ayatollahs en Iran.

 

Alan Air,  le porte- parole du Ministère des affaires étrangères des États-Unis, a démenti catégoriquement tout contact de la part d’officiels américains avec Madhi.

    

Quelques mois plus tard, Madhi, a annoncé qu’il avait formé un mouvement à l’intérieur de l’Iran : le ″ Groupe des amis ″, avec la participation de plus de vingt mille gardiens de la révolution et des  forces sécurité du pays. Madhi, se présente comme le secrétaire général de ce mouvement, prêt à renverser le régime Islamique par la force.

 

Madhi, avec l’aide de certains faux opposants du régime Islamique, s’approche de Amir Hussein Jahanchahi, parfait inconnu, un homme d’affaire Iranien qui réside en France, celui-là même qui a fondé un mouvement ″ la Vague Verte ″ à Paris, quelques mois après le soulèvement populaire de juin 2009 en Iran, avec les soutiens de quelques personnages français, dont Bernard-Henri Levy et Jack Lang.

 

Certaines sources racontent que Jahanchahi a passé des compromis avec des milieux d’affaires français et israéliens. Jahanchahi mène des activités commerciales en France ainsi qu’en Israël.

 

En juin 2010, Jahanchahi a réussi à organiser une conférence à Paris avec la participation d’une dizaine d’opposants et de divers courants politiques, contre le régime Iranien.

 

Quelques temps après décembre 2010, Madhi, est arrivé à Paris et il s’affichait aux cotés de Jahanchahi, le fondateur du mouvement ″ la Vague Verte ″ et le secrétaire général du mouvement, Mehrdad Khansari. Les trois prétendants ont déclaré que le renversement du régime de Téhéran aurait lieu dans moins d’un an.

 

En février 2011, avant que Madhi ne quitte la France pour se préparer à une mission secrète au nom du mouvement de la vague verte, au cours d’une réunion tenue secrète au bureau d’Amir Hussein Jahanchahi, les trois hommes : Madhi, Jahanchahi et Khansari, décident de tourner un film sur eux-mêmes, au sujet de cette réunion, afin de  le diffuser après la victoire.

 

Cette partie fracassante de l’enregistrement du film a été diffusée sur la télé du régime, le huit juin dernier.

 

Dans le documentaire diffusé sur la télé Iranienne, le régime a promis de ridiculiser plus encore l’opposition Iranienne et de divulguer de plus amples informations au sujet des opposants au régime. A noter qu’un mois avant cette révélation, une trentaine d'iraniens ont été arrêtés dans le pays pour espionnage à la solde des Américains. 

 

Deux semaines après ce coup mortel porté contre ″ la Vague Verte ″, le mouvement de Jahanchahi s’effondre, la peur et la méfiance règne parmi l’opposition. Mais les  25 et 26 juin, à Londres, Nourizadeh et Khansari ont organisé une  conférence avec la participation des opposants Iraniens, la plupart faisait partie des courants séparatistes, sous l’œil bienveillant des Anglais, avec l’aide de l’argent des riches Arabes. Sans la présence des amis Français. 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 06:50

L'Iran a secrètement testé des missiles à capacité nucléaire

 

 

 

DEBKAfile Reportage spécial 29 juin 2011, 5:14 PM (GMT+02:00)


Adapté par Marc Brzustowski


Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


http://www.debka.com/article/21075/


Tags:  Iran nuclear      William Hague    US    US warships    Israel   missiles 

 

Le Kavoshgar-5 peut véhiculer des charges nucléaires

 

Le Secrétaire Britannique aux affaires étrangères, William Hague a déclaré, mercredi 29 juin : “L’Iran a aussi secrètement procédé à des tests de missiles balistiques et à des lancements de fusées, comprenant le passage de tests de missiles capables de véhiculer une charge nucléaire, en contravention avec la résolution 1929 de l’ONU.

 

Tout ceci a été rapporté en exclusivité par Debkafile, l’an dernier et répété à la face des démentis américains et israéliens. Hague a été le premier dirigeant occidental à confirmer les révélations de Debkafile, dont notre reportage, mardi, sur l’exercice en Iran d’une durée de dix jours. Nous sources militaires ont insisté sur le fait que le projet de  l’Iran de lancer un singe dans l’espace – et, par conséquent, une charge utile de 330 kgs – par un Kavoshgar-5 était la preuve qu’il avait développé une fusée capable de transporter un tête nucléaire, en n’importe quel endroit de la planète.

 

Hague a aussi mis en évidence, lors d’une déclaration au parlement, que l’Iran avait annoncé des projets de tripler sa capacité à produire de l’uranium enrichi à 20 % - “Des niveaux d’enrichissement bien plus hauts qu’il n’est nécessaire pour utiliser de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».

 

Les sources du renseignement militaire de Debkafile remarquent que les paroles du Secrétaires aux Affaires étrangères font suite à la concentration de vastes forces navales aériennes et marines en Méditerranée, les détroits d’Aden et de Oman, dans le Golfe persique et sur la Mer d’Arabie. Cette armada maritime est positionnée pour des frappes contre des cibles en Iran, Syrie et en Libye pour un préavis de 12 heures. On peut assurer sans trop se tromper que la révélation de mauvais augure de Hague a été préméditée avec Washington.

 

Au cours du mois précédent, nos sources avaient également cite plusieurs princes de la Couronne saoudienne, prévenant que si l’Iran atteignait une capacité militaire, il ne serait pas la seule nation du Golfe persique à être dotée de l’arme nucléaire et de missiles pour la convoyer.

 

Alors que l’exercice militaire de l’Iran entrait dans son troisième jour, le Commandant de l’Aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI) Ami Ali Hajizadeh a annoncé le lancement du nouveau système radar Ghadir, qui, dir-il, a été ‘conçu et réalisé pour détecter des cibles aériennes, des infiltrations d’avions, des missiles de croisière, des missiles balistiques et des satellites en orbites basses ». Le système, qu’on prétend avoir un rayon d’action de 1.100 kms et une altitude de 300 kms, est censé être opérationnel en Iran pour la première fois.

 

 

Dans un nouveau geste flagrant d’hostilité à l’encontre des Etats-Unis, Hajizadeh a annoncé que des experts militaires russes ont été autorisés à examiner les drones américains qui ont été abattus dans le Golfe persique, afin d’être examinés à la loupe.

 

 

Cette révélation est intervenue comme la cerise sur le gâteau, au cours de son annonce, mardi, que les14 missiles d’une portée de 2000 kms testés mardi, avaient été exclusivement conçus pour frapper les bases américaines en Afghanistan et Israël.

 

Il a fait référence aux drones américains abattus, au pluriel, sans indiquer où, quand, et comment ils avaient été abattus. Le type d’inspection autorisée à la délégation militaire russe des systèmes électroniques de l’avion sans pilote est, généralement, conduit discrètement, de façon à ne pas froisser les relations. Cette fois, il a été rendu public de façon inhabituelle – ce qui ne constitue pas un bon message pour les relations russo-américaines, particulièrement dans le cadre des rebuffades de Moscou contre la guerre de Washington en Libye et l’échec des sanctions contre la Syrie.

 

En laissant la Russie savoir comment ils ont été abattus et en lui révélant des modèles construits par l’ingénierie adverse, Téhéran et Moscou indiquent qu’ils partagent les secrets des vulnérabilités à l’attaque des drones américains.

 

Il y a six mois, l’Iran a annoncé qu’il avait abattu deux drones américains le 2 janvier. A l’époque, le Commandant de la marine des Gardiens de la Révolution, Ali Fadavi, a déclaré que les avions abattus étaient parmi les drones de la marine américaine les plus perfectionnés, disposant d’une capacité de longue portée.

 

La 5ème flotte américaine opérant dans le Golfe persique n’a jamais répliqué à cette déclaration iranienne, mais ne l’a pas non plus démentie. Généralement, la Marine américaine au Moyen-Orient utilise l’hélicoptère Scout sans pilote MQ-8B pour ses missions de recueil d’informations, mais les Iraniens n’ont pas spécifié si les drones américains provenaient de navires ou d’autres bases aériennes au Moyen-Orient. 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 10:33

 

Israël alerte sur le sort des armes de destruction massive en Syrie

 

Par Geoges MALBRUNOT

kochavi.jpg 

Lire aussi 

 

>Le 'hezbollah continue son rapatriement d'armes de Syrie au Liban

 

Voici un papier paru dans Le Figaro du week-end, en pied de l'article (ci-dessous) sur le Hezbolllah qui rapatrie ses armes de Syrie. 

Il y a quelques semaines, Aviv Kochavi (en photo ci-dessus), le patron du plus puissant service de renseignements israélien (Aman, militaire, ndlr), a effectué une discrète visite au siège de l’ONU à New York. Objectif : alerter les principaux pays occidentaux du danger d’un renversement du régime syrien. 

« Les Israéliens sont inquiets de l’avenir de l’arsenal des armes de destruction massives syriens, raconte un de ses interlocuteurs. Ils ont très peur que tout cela tombe entre n’importe quelles mains ou entre celles du Hezbollah ou de la direction politique du Hamas qu’ils hébergent. Ils nous ont passé le message suivant : faites attention, arrêtez la campagne diplomatique contre la Syrie parce qu’après une chute de Bashar el-Assad, c’est nous qui allons recevoir sur la tête cet arsenal ». 

Ces dernières années, Damas s’est lancé dans la production d’armes chimiques en faible quantité, mais a surtout développé un programme balistique et nucléaire. En 2007, des appareils israéliens étaient allés bombarder le réacteur nucléaire que Damas avait construit dans le plus grand secret grâce à la Corée du nord. Bashar el-Assad n’avait pas réagi. 

Depuis le printemps 2010, les craintes israéliennes se portent sur des activités balistiques auxquelles Damas se livrent en coopération avec l’Iran pour la fabrication de missiles M-600. D’une portée d'environ 250 kms, ces missiles sont dérivés des missiles iraniens Fateh-110, issus eux-mêmes de la technologie nord-coréenne. 

Dans une note secrète, en date d’il y a un an environ, la DGSE estimait que les Syriens en étaient au stade des essais en vol. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les Etats-Unis en auraient repéré une trentaine en train de passer au Liban l’an dernier. Les Israéliens sont d’autant plus inquiets que la nature du combustible solide qui alimente le M-600 le rend difficilement détectable avant la sortie de son silo de lancement. 

Certaines sources israéliennes estiment que l’Iran a accepté de financer la chaîne de montage des M-600 à condition que la moitié de la production soit transférée à ses protégés chiites libanais du Hezbollah. Une chose est sûre : après la guerre de 2006, le Hezbollah et la Syrie ont approfondi leur partenariat. "L’armée syrienne a intégré les techniques de guérilla employées par le Hezbollah et cela a facilité une plus grande implication des membres et des structures de la milice chiite en Syrie", peut-on lire dans un autre télégramme diplomatique américain, divulgué récemment par Wikileaks. 

« Sous pression, Assad pourrait jouer des vases communicants pour mettre en sécurité les bijoux de famille », ironise un diplomate aux Nations unies à New York. « On a déjà une instabilité à notre frontière sud avec la nouvelle Egypte, constate un responsable israélien. Nous sommes inquiets que des radicaux profitent du vide du pouvoir pour s’infiltrer en Tunisie et en Libye. Nous ne voulons pas qu’il en soit de même avec la Syrie ». 

Au-delà des risques de voir l’arsenal syrien tomber entre de mauvaises mains, la recherche du stato quo s’explique aussi par un réflexe ordinaire, que nous expose un spécialiste français du renseignement : « Les Israéliens connaissent très bien ce qui se passe en Syrie. Leurs services alimentent leurs homologues occidentaux. Ils ont d'excellentes sources humaines qui leur ont permit d’assassiner Mougnieh (l'ancien responsable militaire du Hezbollah, en 2008 à Damas, ndlr) et d’excellentes images satellitaires qui leur avaient permis de suivre al-Kibar. Aujourd'hui, Israël préfère garder un ennemi qu’il connaît bien en l'espionnant, plutôt que d’avoir à reconstruire tout un réseau de sources et tomber dans l’inconnu. Il n’y a rien de pire pour des grandes oreilles ».


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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 08:12

 

Les militaires nord-coréens souffrent de malnutrition

Zone militaire

 

Inutile de dire que our les civils c'est une catastrophe, résultat du pire régime stalinien au monde qui affame et terrorise son peuple.

Une véritable menace pour la planète.

Lire aussi

L’Iran et l’effet Hecker sur la Corée du Nord

Programme nucléaire nord-coréen … /…

Révélations : La Corée du Nord a vendu des missiles aux taliban et à Al Qaïda

 

Il y a une dizaine de jours, le ministre sud-coréen de la Défense avait estimé que la probabilité d’une nouvelle provocation nord-coréenne était forte. Le régime de Pyongyang a l’habitude, quand il est en difficulté, de faire monter la pression dans la péninsule.

Ainsi, en mars 2010, un de ses sous-marins envoya par le fond la corvette Cheonang et, en novembre de la même année, son artillerie pilonna l’île de Yeonpyeong. Ces actions s’accompagnèrent de l’annonce d’un programme d’enrichissement d’uranium, ainsi que d’une crainte d’un prochain essai d’une bombe nucléaire.

A la fin du mois de mai 2011, la Corée du Nord a une nouvelle fois haussé le ton face au sud en mettant fin aux comunications militaires et en suspendant toutes négociations. La manoeuvre de Pyongyang est classique : il s’agit de faire pression pour obtenir des aides de la part de la communauté internationale, notamment avec la livraison de nourriture.

« Alors que le régime de Kim (Jong-il) a prouvé sa volonté d’escalade dans le but d’obtenir ce qu’il veut, je suis convaincu que l’alliance entre la Corée du Sud et les États-Unis est préparée », a déclaré, le 20 juin, le général Walter Sharp, le commandant des troupes américaines déployées en Corée du Sud, fortes de 28.500 hommes. « Notre stratégie de réponse aux provocations et nos manoeuvres militaires conjointes sont plus fortes que jamais. Sur l’année écoulée, nous avons beaucoup travaillé pour développer un plan de riposte aux provocations qui soit plus adapté à différents types de conflits », a-t-il ajouté.

Seulement voilà, l’armée nord-coréenne est confronté à un problème de taille : la faim. La chaîne de télévision australienne ABC voir la vidéo au dessus et dans lequel témoigne un soldat. « Tout le monde se sent faible » a-t-il dit. « Dans mon régiment, sur 100 camarades, la moitié souffrent de malnutrition » a-t-il expliqué.

Si l’armée nord-coréenne a du mal à réquisitionner de la nourriture pour ses troupes, on imagine sans mal la situation pour les civils. Ces derniers avaient particulièrement souffert de la famine dans les années 1990 et des centaines de milliers d’entre eux en moururent.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a décidé, en avril dernier, d’octroyer une aide d’urgence à la Corée du Nord. Ce qu’a refusé, en revanche, le Congrès américain. Selon le vieil adage « chat échaudé craint l’eau froide », les parlementaires ont estimé que la nomenklentura nord-coréenne, son armée, voire son programme nucléaire, en profiteraient, en lieu et place de la population.

En 2008, l’administration et les ONG américaines avaient fourni 600.000 tonnes de denrées à Pyongyang… En mai 2009, le régime réalisait son second essai nucléaire.

 

Mais qu'on se rassure ! il y en a qui vont bien en Corée du du Nord ! 

 

94 montres de luxe pour l'anniversaire de Kim Jong Il

 

Montre_Rolex_Daytona_Mobutu_116598_SACOComme dirait Jacques Séguéla, Kim Jong Il a réussi sa vie. Le  dictateur nord-coréen sait choisir ses montres et figure parmi les plus fidèles clients des manufacturiers suisses de l'horlogerie de luxe. A l'occasion de son 70ème anniversaire, célébré le 16 février dernier, l'entourage du Grand Leader a en effet acheté pas moins de 94 montres selon un décompte de la Fédération de l'industrie horlogère suisse. "Un nombre modeste par rapport à 2009 (662 montres) et 2008 (449 montres)" précise le quotidien sud-coréen The Korean Times.

Ce document, portant sur les exportations à destination de la Corée du Nord pour les seuls mois de janvier et février 2011, a été publié par le site de Radio Free Asia, un réseau de radios financé par les Etats-Unis. Il détaille les goûts de Kim Jong Il et de ses proches en matière de "garde temps" de luxe : 25 montres mécaniques et 69 montres électroniques à quartz composent la livraison de début d'année 2011.

Au mois de mars 2010, un ancien officier des renseignements nord-coréens, Kim Jong Ryul, avait raconté dans une autobiographie comment il était amené à acheter en Occident des biens de toutes nature au profit de la nomenklatura communiste de Pyongyang : équipement destiné à l'espionnage, armes, mais aussi articles de luxe dont le Grand Leader est un amateur éclairé.  

Rendons justice à Kim Jong Il : il n'est pas le seul Asiatique à apprécier les montres de luxe suisses puisque, selon les statistiques de la Fédération de l'industrie horlogère suisse, trois nations de la région figurent parmi les cinq premiers pays d'exportation de la production helvète : Hong-Kong (1er pays d'exportation), Chine (3ème pays d'exportation), et Singapour (4ème pays d'exportation). Les Etats-Unis (2ème pays d'exportation) et la France (5ème pays d'exportation) complètent le tableau d'honneur.

Comme dirait Jacques Séguéla, réussir sa vie n'a pas de prix.  

meridien.canalblog

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 06:44

 

 

 

 

L’Iran dévoile son silo de missiles souterrain, prêt à une attaque américano-turque contre la Syrie. Dôme de Fer protège Haïfa.  


DEBKAfile Reportage exclusif  27 juin 2011, 9:56 PM (GMT+02:00)


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21067/

Tags:  Iranian war game     US aircraft carriers    Syria    Turkey    Israel    Iron Dome 

 

 

L’USS Enterprise et l’USS Bush franchissent le détroit de Bab al Mandeb..

 

 

Lire aussi 

 

 

 

 

Les grandes manœuvres du Prophète Mohammed en Iran ont débuté lundi 27 juin, en prévision d’une opération turque contre le régime d’Assad en Syrie, qu’anticipent ses chefs militaires et des Gardiens de la Révolution. Debkafile dévoile que Téhéran s’attend à ce que l’armée turque bénéficie d’un soutien aérien et naval américain, en cas de représailles iraniennes contre ces deux adversaires. Au premier jour de cet exercice, l’Iran a dévoilé son premier silo souterrain de missiles, immune aux frappes aériennes. Il contient ce qui ressemble à un missile balistique Shahab-3.


Israël a répliqué à l’exercice militaire iranien et à la spirale des tensions régionales en positionnant l’une de ses batteries de son nouvel intercepteur de roquettes « Dôme de Fer », dans la ville d’Haïfa au nord du pays.

 

La semaine dernière, l’Iran a déployé des navires de guerre et sous-marins en Mer Rouge, traçant la voie à deux gigantesques porte-avions américains, l’USS Enterprise et l’USS George H.W. Bush, qui, chacun a franchi le détroit de Bab el-Mandeb, le 21 juin, se dirigeant dans des directions opposées, à travers ce goulot d’étranglement entre la Mer Méditerranée et l’Oc »an Indien.


L’USS Enterprise, le plus grand porte-avions au monde, suivait sa route maritime entre le Golfe Persique et la Méditerranée, à travers la Mer rouge et le Canal de Suez, lorsque l’USS George H.W. Bush, le porte-avions le plus récent de la marine américaine, doté de la plus grande puissance de feu de tous ses navires de guerre, a quitté l Méditerranée et a pris la direction opposée, vers le Golfe Persique, avec à son bord, une équipage de 9 000 hommes et 70 bombardiers de combat.


Le même jour, la surveillance maritime iranienne a détecté l’arrivée du sous-marin d’attaque nucléaire USS Bremerton de classe Los Angeles, au large du Bahrein, face à l’Iran.

 

Les stratèges à Téhéran perçoivent un danger dans ces mouvements entrecroisés par les différentes flottes de guerre américaines. Selon nos sources militaires, l’Enterprise, qui est plus ancien, plus lent et dispose d’une force de frappe moindre que le Bush, a été déplacé vers la Méditerranée, parce qu’il reçoit le soutien des bases aériennes dispersées à travers l’Europe centrale et de l’Ouest, tandis que le Bush a été affecté vers les eaux situées en face des rives iraniennes, parce qu’il s’agit d’un vaisseau constituant une machine de combat capable d’agir seul et d’opérer sans soutien.


Les manœuvres iraniennes ont deux objectifs fondamentaux :

 

1. De porter les missiles balistiques iraniens jusqu’à leur rayon d’action maximum, de façon à envoyer des signaux d’Iran à Washington et Ankara, qui concrétisent les mises en garde des deux semaines passées, affirmant qu’une attaque sur la Syrie par une force turque ou de l’OTAN , soutenue par les Etats-Unis, déclencherait des représailles des missiles iraniens contre des cibles militaires turques et américaines sur le territoire turc et contre d’autres régions du Moyen-Orient.

 

2.  L’Iran a ventilé ses forces de combat partout à travers le pays, avec de plus grandes concentrations sur ses côtes du Golfe persique et de la Mer d’Arabie, prêtes à répliquer à toute attaque américaine qui pourrait faire suite à une agression de missiles iraniens sur des cibles américaines, turques ou de tout autre allié.

 

L’exercice aérien, naval et terrestre est prévu pour durer dix jours – ce qui inhabituellement long pour un exercice militaire- de façon à ce que l’Iran reste en état d’alerte en cas de décision à Washington et/ou Ankara d’attaquer la Syrie.


L’annonce de ces manœuvres, faite par le Commandant de la force aérospatiale des Gardiens de la Révolution, le Général Amir-Ali Hajizadeh, dimanche 26 juin, a clarifié les intentions de Téhéran : il a déclaré que l’exercice répondait à « la présence militaire croissante des Etats-Unis dans la Région » et remarqué que les missiles mis à l’épreuve comprendraient le Sijil et le Fateh 110.

 

Il n’a pas même eu besoin d’énoncer le fait que le Saijil-2 dispose d’un rayon d’action de 2000 kms, capable de frapper n’importe quel point au Moyen-Orient et au-delà – jusqu’à la région de la Mer Noire, par exemple, où sont postées les unités aériennes et navales américaines ; ou que le Fateh-110 amélioré avait été fourni à la Syrie et au Hezbollah, afin d’être utilisé contre Israël.

 

L’Iran devrait s’attendre à être rejoint par ces deux alliés, en cas de flambée militaire.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 11:35

 


Iran - Exercice ballistique de grande envergure avec test de missiles a longue portée

 

 

Par Aschkel © 2011 www.aschkel.info

 

http://www.irna.ir/ENNewsShow.aspx?NID=30451799&SRCH=1

lire aussi -Exclusif : Les missiles de la défense anti aérienne (SAM) de l’Iran  

 

>Exclusif - Tableau de la menace nucléaire, ballistique, chimique et bactériologique de l'Iran - Vidéo

>Les capacités balistiques de l’Iran (suite)


L'Iran teste 14 missiles dont certains ont une portée de 1200 miles soit 2000 kms, ce qui est suffisant pour frapper les pays du Golfe, une partie l'Europe et évidemment Israël.

Les gardiens de la Révolution avaient prévu de lancer hier un exercice militaire de grande ampleur nommé le "Grand prophète Mohammad Jeux de guerre 6" d'après l'agence INRA neuf Zelzal, deux shabab – 1, deux shabab-2, 1 shabab – ont été tirés.

Le Général de brigade Amir Ali Hajizadeh dit que le but de l'exercice était de tester la préparation des forces défensives, et la pratique d'utilisation d'équipements de pointe.

L'arsenal balistique de l'Iran, y compris les missiles de longue portée (missiles Sajjil) devrait être testé pendant l'exercice Parmi.

Hajizadeh tient à rassurer que même si ces missiles ont une portée de 1200 miles soit 2000 kms, ce qui est suffisant pour frapper les pays du Golfe, une partie l'europe et évidemment Israël, n'est pas d'effrayer mais plutôt de s'assurer des capacités défensives de la République islamique.

De ce fait l'Iran a du dévoiler des silos souterrains pour la première fois pour réaliser ces tests, et pour communiquer au monde de sa capacité de protéger ses missiles et de discrètement les stocker dans des endroits discrets a travers tout le pays

Le dévoilement de silos souterrains sont la confirmation d'avertissements israéliens et américains depuis ces dernières années que l'Iran disperse ses missiles un peu partout. Dans un des films est représenté un missile tiré depuis une ouverture souterraine fermée par une porte métallique, s'ouvrant sur la surface en pressant sur un bouton

Le Directeur du Centre de recherche spatiale à l'Institut spatial Tal Inbar explique que la décision iranienne de diffuser cette vidéo était probablement une tentative iranienne de renforcer sa dissuasion envers l'Occident et Israël

D'autres pas sont équipés de ces silos de lancement mais ne sont strictement utilisés que pour des missiles équipés d'ogives nucléaires, et non pour les missiles balistiques. 

 

Cet exercice durera 10 jours.

 

 



 

 

Programme iranien

L’Iran développe le programme de missiles Shahab 4 (portée 2500 km) qui semble être un programme intermédiaire pour le lancement du Shahab 5  (portée 5500 km). Le moteur du Shahab 4 est basé sur le modèle de celui du missile russe SS 4, pour cela 7 sociétés d’armement russes ont aidé à son développement.

Le Shahab 5 est lui basé sur le modèle du missile Taepo Dong 2 nord-coréen, dans ce cadre (et dans le cadre du nucléaire militaire), des échanges d’ingénieurs sont à ce jour permanents entre la Corée du Nord et l’Iran.

Il ne fait aucun doute que le Shahab 5 est destiné à lancer des ogives nucléaires. Pour cela le régime iranien a mis au point, avec l’aide d’ingénieurs nord-coréens, le complexe de Khojir au Sud de Téhéran.

La chaine de fabrication de ce projet est aux mains des Gardiens de la Révolution par le biais du groupe national Aerospace Industries Group qui détient les industries Hemmat. Les industries Hemmat sont elles divisées en de nombreuses branches :

-       Industries Nouri (code 8500) ; fabrique des ogives classiques ;

-       Industries Rastegar (code 4500), fabrique des moteurs de missiles ;

-       Industries Cheraghi (code 3000), fabrique des réservoirs ;

-       Industries Kolhar (code 1500), fabrique des systèmes de lancement :

-       Industries Moyahed (code 7500), fabrique des corps des missiles et assemblage final ;

-      Industries Varamini (code 6000), fabrique des systèmes de guidage et de contrôle

-      Industrie Karimi (code 2500), fabrique des têtes nucléaires.

 

Si l’Iran possède aujourd’hui assez d' uranium enrichi pour alimenter deux bombes, il n’a pas encore la capacité de maîtriser le feu nucléaire, cette capacité sera effective d’ici deux ans. Mais il est capable d’alimenter ses nombreux Shahab en bombes sales.

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:17

 

 

 

 

 

Trafic d’armes vers l’Iran : une entreprise française inculpée par les Etats-Unis 

dna

Une entreprise française, Aerotechnic, son président et son responsable commercial ont été inculpés aux États-Unis de trafic d’armes vers l’Iran, a annoncé hier le ministère de la Justice américain. L’entreprise est accusée de s’être «illégalement procuré aux États-Unis de l’équipement militaire destiné à des hélicoptères d’assaut et des chasseurs, et de l’avoir expédié en Iran», a précisé le ministère. Au total, sept personnes et cinq sociétés basées aux États-Unis, en France, aux Émirats arabes unis et en Iran ont été inculpées par un tribunal de Géorgie (sud-est) pour «violation de la législation sur le contrôle de l’exportation d’armes et des réglementations des transactions avec l’Iran, complot pour escroquer les États-Unis, blanchiment d’argent et fausses déclarations». Les deux Français concernés ne se trouvent pas aux États-Unis.

Selon l’acte d’accusation, le complot concernait l’exportation illégale de pièces détachées et d’équipements militaires destinés à des hélicoptères d’assaut et des chasseurs. «Empêcher que des armes aussi sophistiquées tombent aux mains d’États qui financent le terrorisme est plus important que jamais», a déclaré le ministre adjoint de la Justice chargé de la sécurité nationale.

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 12:47

 

 

 

Reportage : Hugo Chavez en état de santé critique

Le dirigeant vénézuélien a subi une opération chirurgicale à Cuba, et n’a pas été vu en public depuis le 9 juin.

 

 

Ynet et AP

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

Publié le : 


http://www.ynetnews.com

 

 

Le Président Vénézuélien Hugo Chavez se trouve dans un état de santé critique, pris en charge par un hôpital vénézuélien, selon un reportage du journal El Nuevo Herald en langue espagnole.

 

Le journal publie que Chavez n’est pas confronté à un risqué mortel immediate, mais Remarque que sa situation est “compliquée”, selon des sources du renseignement américain.

 

Chavez a été vu en public pour la dernière fois le 9 juin. La rumeur a couru qu’il était à Cuba pour y subir un traitement médical, car il souffrrait d’un cancer de la prostate.

 

Le silence prolongé du Président vénézuélien et sa retraite confinée à Cuba s’explique par une opération chirurgicale qu’il a subi voilà deux semaines, alimentée par de récentes spéculations concernant sa mort.

 

Les responsables du gouvernement ont offert des assurances répétées exposant que Chavez récupérait bien à la Havane, mais beaucoup de Vénézuéliens cherchent à savoir si on leur raconte la véritable histoire. Le Vénézuéliens sont accoutumés à des discours presque quotidiens et aux apparitions de Chavez à la Télévision qui peuvent durer plusieurs heures, mais lorsqu’il voyage à l’étranger.

 

Personne ne l’a encore entendu parler publiquement depuis qu’il a parlé par téléphone à la télévision d’état du Venezuela, disant qu’il récupérait rapidement de son opération deux jours plus tôt, pour un simple abcès pelvien. Chavez, qui a eu 57 ans le mois dernier, expliquait alors que les examens médicaux ne montrait aucun signe de maladie maligne.

 

 

Le seul aperçu de Chavez est parvenu des photos du dirigeant cubain, diffusées par le gouvernement cubain, à l’hôpital avec Fidel Castro et le Président cubain Raul Castro, le 17 juin.

 

 

L’opacité de l’information à son sujet a nourri un vent de spéculation au sujet de l’état de santé du président socialiste. Certaines personnes soupçonnent que Chavez a fait l’objet d’un diagnostic comportant une maladie mettant sa vie en péril, telle qu’un cancer de la prostate ou du colon, alors que d’autres prétendent que les médecins aient procédé à une opération de liposuccion suivie d’une infection.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 22:15

 

 

 

 

Cynisme iranien abjecte et sans limites

 

 

Tenons-nous bien, un « Sommet international de la lutte contre le terrorisme » s’est ouvert samedi…à Téhéran, en présence de représentants d’une soixantaine de pays, entre autres du président soudanais Omar El-Bashir, responsable du massacre de centaines de milliers de chrétiens dans le sud du pays et au Darfour ! Ces mêmes pays membres de l’ONU qui voteront au mois de septembre en faveur d’un Etat palestinien !!
Lors de la cérémonie d’introduction, un message a été lu venant de la part du « Guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a accusé les pays occidentaux « d’utiliser l’arme du terrorisme pour dominer le monde » !

Le message s’attaquait aussi à Israël en ces termes : « Nous n’oublierons jamais comment les pays impérialistes ont aidé les mouvements terroristes comme le sionisme à conquérir la Palestine ». Israël a été accusé « de pratiquer le terrorisme d’Etat en Palestine et dans le reste du monde ».
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a prononcé un discours très applaudi dans lequel il a émis des doutes sur la véracité des attentats du 11 septembre et a établi une comparaison avec la Shoah : « Le jour où l’on pourra ouvrir les boîtes noires de la Shoah et du 11 septembre, des vérités intéressantes se révéleront ».
Il y a deux semaines, l’Iran avait organisé un sommet international pour « la démilitarisation nucléaire » !! L’organisation de ces rencontres a notamment pour but de promouvoir l’Iran comme puissance régionale et qui « fixe l’ordre du jour des grands débats actuels. »  Par Shraga BLUM

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 17:47


 

 

 

DEBKAfile Reportage exclusif  23 juin 2011, 12:00 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21053/


Tags:  Iran nuclear      Russia    Bushehr    Stuxnet 

 

Trois des scientifiques russes qui ont bâti Bushehr

 

Les trois scientifiques russes qui ont dessiné les plans, conçu, bâti et mis en marche le premier réacteur nucléaire d’Iran, à Bushehr, cette année, sont mort, mardi 20 juin dans la nuit, lorsqu’un vol de Rusaero, se rendant de Moscou à Petrozavodsk, dans le nord-ouest de la Russie, s’est écrasé.

 

Les sources de Debkafile révèlent qu’ils se trouvaient parmi les 44 passagers qui ont été tués.


Leur perte est un revers grave pour l’industrie des réacteurs atomiques russe, autant que pour son programme nucléaire dans sa totalité, puisque les trois, Sergeï Ryzhov, Gennady Banuyk et Nikolaï Trunov, spécialisés, étaient de grands spécialistes des installations fonctionnelles et, simultanément des divers systèmes de synchronisation.

 

La société russe OKB Gidropress, à Moscou, qui les employait comme chefs de la planification des chantiers nucléaires, est fière d’avoir vendu des réacteurs à 5 pays, dont l’Iran.


Les autorités ont ordonné une enquête pour comprendre pourquoi ces trois scientifiques nucléaires majeurs se trouvaient ensemble à bord du même avion de ligne, en violation des règles de sécurité russes qui interdisent à plus d’un politicien, personnalité militaire ou opérateur d’une industrie sensible de haut rang de monter dans le même vol.

 

L’enquête doit aussi porter sur les causes du crash du TU-134 – bien qu’il ait un taux d’accidents notoirement élevé et qu’il n’aurait pas dû être utilisé par les trois scientifiques. Les huit passagers qui ont survécu, et se trouvent en situation critique, devraient être interrogés pour comprendre ce qui a bien pu se passer à bord de l’avion avant qu’il n s’écrase.

 

La première hypothèse est que ce désastre s’est produit, suite à une erreur humaine. Les trois pilotes ont manqué le couloir aérien permettant d’atterrir à Petrzavodsk, l’aéroport de Nikolaï Trunov, à cuse d’un épais brouillard. L’avion  pris feu près d’une autoroute.


C’est le pire désastre aérien russe depuis le 10 avril 2010, lorsqu’un avion transportant le président polonais, sa femme et beaucoup d’autres dignitaires polonais se sont écrasés dans des circonstances similaires, près de la ville de Smolensk, tuant 97 personnes.

 

Nos sources rapportent que l’Iran a choisi d’acheter son premier réacteur à OKB Gidropress parce que cette firme russe s’affiche elle-même comme regroupant des concepteurs, constructeurs, planificateurs et opérateurs de sites nucléaires, spécialisés dans leur adaptation à des systèmes nucléaires préexistants. Pour Téhéran, cette capacité était absolument cruciale, puisque Bushehr est composé de systèmes mis au point dans différents pays, particulièrement en Allemagne, et l’Iran avait grand besoin d’experts pour les synchroniser en un site fonctionnant en douceur.

 

Les sources du renseignement de Debkafile citent des responsables du renseignement iranien et occidental offrant l’opinion que le réacteur de Bushehr combine des composants qui l’ont vulnérable à l’invasion de ses systèmes de contrôle par le ver Stuxnet, il y a deux ans. Les trois scientifiques russes ont passé février et mars 2011 à Bushehr, à la suite de la demande insistante de la Commission russe à l’énergie atomique que les barres de combustible soient retirés jusqu’à ce qu’on soit sûrs que le site n’explose pas. Les barres ont, depuis, été rechargées et le réacteur a été remis en marche le mois dernier.

 

Mercredi 22 juin, le site internet de la société OKB Gidropress affichait un liseré noir de deuil, pleurant la mort de Sergueï Ryzhov, 52 ans, Directeur Général de la conception à OKB Gidropress, Gennady Banuyk, 65 ans, Directeur-adjoint et concepteur en chef, et de Nikolaï Trunov, 52 ans, concepteur en chef et directeur de Division. 

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