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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 20:14


http://a.abcnews.com/images/Blotter/abc_alavai_2_090506_mn.jpg


Fondation ALAVI, la longue traque de la justice


américaine.

 

 

Par Gilles Raphel

 

pour http://aschkel.over-blog.com et http://lessakele.over-blog.fr

 

 

La fondation ALAVI (fondation d’Ali, le prophète chiite) est une fondation iranienne dénommée à l’origine fondation Pahlavi (en lien avec le régime du Shah) passée sous contrôle des mollahs en 1979.

 

Officiellement, organisme sans but lucratif, son objet est voué à la promotion et au soutien de la culture islamique, de la langue, la littérature et la civilisation persane, elle soutient des causes caritatives, éducatives, religieuses et culturelles.

 

 http://www.iran-resist.org/IMG/arton5021.jpg


La justice américaine la soupçonne fortement de blanchiment d’argent et s’intéresse à elle depuis des années. Hier le gouvernement fédéral dépose une plainte contre la fondation Alavi pour délit de blanchiment d’argent, violation de l’International Emergency Economic Powers Act, violation de décrets et de règlements du Département du Trésor et demande la saisie de tous les biens de la fondation.


Soit un immeuble de 36 étages situé sur la Cinquième Avenue dans Midtown Manhattan géré par la 650 Fifty Avenue Company, quatre mosquées (New York, Maryland, Californie et Texas), ainsi que les avoirs bancaires s’élevant à plus de 500 millions de dollars.

 

 

Mousaviand_Khomeini-1.jpg image by Bv-id


Alavi est en lien avec la banque iranienne Melli qui blanchit de l’argent et transfère des fonds afin de financer le développement du programme nucléaire iranien, le développement des missiles balistiques, les Gardiens de la révolution islamique et la brigade Al Qods, deux organisations inscrites sur la liste des entités terroristes aux Etats-Unis.

 

En 1989, Alavi, en partenariat avec la banque Melli, détenait l’immeuble du 650 Cinquième avenue, afin de déguiser la participation de la banque Melli, les deux parties ont convenu de transférer 35% des parts immobilières à la société Assa Corporation, filiale du groupe Assa Company Limited, une société basée dans l’ile anglo-normande de Jersey.

 

http://www.peymanmeli.org/Images/IranCrowd2.jpg


A ce jour, la Fondation Alavi détient 60% de l’immeuble et la banque Melli, par le biais de Assa Corporation, 40% (saisis par la justice US en 2008).

 

En 1995, en vertu de l’International Emergency Economic Powers Act (IEEPA), le ministère du Trésor américain avait promulgué le Règlement sur les Transactions iraniennes (RTI) interdisant à quiconque d’exporter ou de faire exporter vers l’Iran toutes marchandises, technologies ou services sans obtention d’une licence d’exportation valide du Département du Trésor via le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC).

 

En 1999, l’OFAC a identifié la banque Melli et tous ses bureaux dans le monde comme des entités détenues ou contrôlées par le gouvernement iranien.

 

 http://afp.google.com/media/ALeqM5j39dqQqJxNCMALJcx_cp-6ve44_g?size=s2


Le 17 décembre 2008, les Etats-Unis ont déposés une plainte pour confiscation de tous les droits, titres et intérêts de Assa Corporation, Assa Company Limited et Bank Melli au 650 cinquième Avenue. Dans cette action, les Etats-Unis demandent aussi la saisie des comptes bancaires des sociétés Assa ainsi que de divers documents.

 

A cette occasion, le président de la Fondation Alavi est mis en garde par les agents fédéraux de ne pas chercher à détruire de documents. Il sera surpris le lendemain par ces mêmes agents en train de jeter des documents déchirés dans une poubelle publique. Ces documents concernaient les sociétés Assa Limited, Assa Company et 650 Fifty Avenue Compagnie.

 

http://www.easyvoyage.com/images/destination/IRAN/IRAN4/1.jpg


Il sera arrêté et inculpé pour cette affaire par une plainte pénale, l’affaire est en cours.

 

Enfin, en lien avec l’Iran en général, notons que le président Obama a déclaré hier jeudi dans une lettre adressée au Congrès que l’urgence nationale à l’égard de l’Iran qui avait été déclarée en 1979 n’était toujours pas terminée.

 

Mosque-forfeiture


« Nos relations avec l’Iran ne sont pas encore revenues à la normale et le processus mis en œuvre le 19 janvier 1981 est toujours en cours  … Pour ces raisons, j’ai décidé qu’il était nécessaire de poursuivre la situation d’urgence nationale déclarée le 14 novembre 1979 à l’égard de l’Iran au-delà du 14 novembre 2009 ».

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 18:46

Qui va arrêter l’Iran?

Mordechai Kedar 

 

Adapté par Danielle Elinor Guez




http://www.informazionecorretta.it/main.php?mediaId=115&sez=120&id=32026

 

 

Dans cette période riche en événements, le débat mondial qui porte sur le nucléaire iranien est provoqué par la peur des ayatollahs et de leurs actions incompréhensibles et imprévisibles. En outre, comme nous l'avons vu dans les années 80, durant la guerre Iran-Irak, pour les ayatollahs le nombre de victimes ne compte pas, que ça soit les leurs ou celles des autres. La combinaison de tous ces facteurs a isolé les dirigeants iraniens, de sorte que la majorité des chefs d'Etats Occidentaux évitent de se faire immortaliser sur des photos avec eux.


Ces dernières semaines, le niveau de tension dans le monde a encore augmenté depuis que l'Iran a refusé de signer l'accord de compromis, proposé par les Etats Occidentaux, sur l'enrichissement de l'uranium. En vertu de cet accord, l'Iran aurait dû envoyer à la Russie les trois quarts de l'uranium qu'il a enrichi pour que la Russie, de concert  avec la France, l'amènent à un niveau d'enrichissement d'environ 20 %, ce qui correspond au  niveau prévu pour alimenter des réacteurs nucléaires servant à la production d'électricité et à la recherche.


Il était prévu que l'Iran accepte cette proposition à bras ouverts car elle aurait pu, ainsi, neutraliser la menace de sanctions et les conséquences qui en découlent, ainsi que la menace d'éventuelles représailles militaires. En plus, cela lui aurait permis de conserver une quantité importante d'uranium (le quart restant), avec la possibilité même de continuer à l'enrichir secrètement  à des fins militaires.


Alors que beaucoup d'analystes occidentaux avaient abandonné l'hypothèse des sanctions et des actions militaires contre l'Iran et commençaient à réfléchir à comment affronter le problème du nucléaire iranien, voici que de manière surprenante, l'Iran a rejeté toute leurs spéculations en refusant d'accepter le document produit en Occident et en réclamant des modifications qui l’auraient rendu inconsistant. Les Etats Occidentaux ne sont, évidemment, pas d'accord, mais entre-temps, personne n'ose faire de réelles pressions sur l'Iran. Tout le monde attend de voir ce que dira et fera le président américain Obama, actuellement engagé dans des consultations interminables et épuisantes sur la politique américaine en Afghanistan. D'après lui, nous n'avions vraiment pas besoin du dossier iranien en ce moment.


Le refus de l'Iran d’accepter le compromis a mis Obama dans un sérieux embarras. Depuis qu'il a été élu, il y a plus d'un an, il a construit sa politique étrangère sur le dialogue et a exprimé à plusieurs reprises qu'il était prêt à ouvrir des négociations avec l'Iran pour éviter qu'elle ne produise la bombe atomique.


En revanche les Iraniens estiment qu'ils ont le droit de produire la bombe atomique, tout comme l'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord, qui l'ont déjà, sans parler d'Israël qui, d'après eux ,en posséderait plus de 200.


Obama sait bien que, dans le dialogue avec l'Iran, les positions respectives initiales sont si éloignées les unes des autres qu'elles empêchent toute possibilité d'arriver à un accord sans que l'une des deux parties ne se soumette à l'autre. Donc, il évite des négociations directes sans médiateur dans lesquelles il risquerait de perdre son prestige. En cas d'échec en effet, les Américains pourraient être contraints d'engager une action concrète contre l'Iran, au moins pour rendre crédibles les déclarations d'Obama selon lesquelles il ne faut pas permettre à l'Iran d'avoir des armes nucléaires.


Ainsi Obama est resté sur sa position de la déclaration du Caire, sur sa volonté de dialogue avec l'Iran et sa volonté d'ouvrir une page nouvelle et non violente avec le monde musulman. Pour les Iraniens, il est clair que le président américain ne veut pas, ni n'est en mesure de prendre des mesures énergiques telles que des sanctions ou des opérations militaires.


Obama ne s'est pas rendu compte de la contradiction entre ses prises de position contre la nucléarisation de l'Iran, d'une part, et d'autre part, son désir de résoudre les problèmes des États-Unis avec le monde musulman en établissant avec l'Iran un dialogue sans préjugés. Et il est tombé tout droit dans le piège.


Le président américain, dans sa naïveté, n'avait pas prévu le refus de l'Iran devant la proposition aussi généreuse qu'absurde qui lui aurait permis d'enrichir de l'uranium à l'insu du monde. C'est pourquoi Obama est, aujourd'hui, en grande difficulté. Il sait ce que tout le monde sait : que l'Iran nucléarisé jettera le monde dans la tourmente, mettra fin à l'hégémonie occidentale dans la politique internationale et mettra en danger constant la stabilité des Pays du Golfe et l'industrie pétrolifère. Si l'Iran devient un état nucléarisé, chaque déclaration de ses dirigeants risquera de faire monter le prix du pétrole, de déstabiliser l'économie mondiale et lui donnera la possibilité d'opposer son veto à chaque acte politique et économique qui ne lui plaira pas.


Le président iranien, lors de son dernier discours à l'Assemblée Générale de l'ONU, a déclaré en termes non équivoques qu'il faut réorganiser la structure du Conseil de Sécurité dans lequel actuellement plusieurs états occidentaux ont une position prééminente, grâce à leurs sièges permanents, qui leur permettent de diriger le monde. Il voulait dire que l'Iran veut un siège permanent et le droit de veto.


Ce scénario empêche les dirigeants européens de dormir car ils pourraient ainsi se retrouver confrontés à des revendications absurdes de la part de l'Iran et à l'afflux incontrôlé et inexorable d'immigrés musulmans sur le vieux continent. Aujourd'hui, cependant, le leadership européen cherche à freiner l'immigration musulmane et frémit devant l'aspiration iranienne à la renforcer par la menace de missiles à têtes nucléaires capables d'atteindre n'importe quelle ville européenne. L'Iran pourrait aussi exiger de la part des états européens qu'ils lèvent toute limitation à la construction des mosquées, qu'ils acceptent les vêtements islamiques pour les femmes ainsi que l'éducation et la charia pour leur communauté : ces revendications, si elles étaient acceptées, accéléreraient le processus d'islamisation de l'Europe déjà bien en place.


Israël aussi doit s'inquiéter d'un Iran nucléarisé qui pourra revendiquer l'arrêt du soutien occidental à l'État juif aussi bien du point de vue de la sécurité qu'en termes politique, économique, académique et culturel. Car pour apaiser l'Iran, une campagne de boycott contre Israël pourrait être mise en place. Par conséquent, il n'est pas nécessaire qu'Ahmadinejad utilise les armes nucléaires contre Israël, il suffit qu'il menace d'y recourir pour que l'Occident gèle ses relations avec l'État juif jusqu'au point de l'abandonner à son destin.


Combien de temps Israël peut-il survivre sans exporter ses produits à l'étranger ou importer du carburant et des pièces détachées pour ses machines ? Comment fera-t-il si les états européens, à la merci du chantage iranien empêchent l'entrée de ses citoyens en Europe ? Dans un monde où l'Iran s'impose comme puissance nucléaire, une situation de ce type n'a rien d'irréel.


Aujourd'hui le monde se rend compte du danger iranien et se demande si à l'avenir ce n'est pas l'Iran qui dictera les règles de la politique internationale. À Washington, l'embarras est grand et les Américains ont la désagréable sensation que la situation leur échappe des mains.


L'Afghanistan et le Pakistan sont déchirés par le terrorisme et les Talibans relèvent la tête de plus en plus ; le Yémen est en train de s'écrouler à cause de l'intervention iranienne dans le coup d'état chiite dans la région de Saada ; au Liban, cinq mois après les élections le gouvernement n'a pu être formé qu’après seulement que le Hezbollah ait obtenu le droit de véto grâce à la pression iranienne ; l'Irak a peine à survivre sous l'emprise inexorable de l'Iran ; la Turquie est passée dans le camp iranien avec les armes de l'OTAN, le Soudan est en cours de démantèlement avec le risque qu'il redevienne le centre du terrorisme international, la Somalie continue d'être une base, aussi bien, pour les terroristes internes que pour les pirates de l'océan Indien ; Gaza reçoit à nouveau des missiles iraniens, la Corée du Nord a repris son projet nucléaire et on suppose qu'il existe en Syrie un autre centre nucléaire actif dont nous ne savons rien.


Il y a trop de régions déstabilisées par l'argent et les armes iraniennes : le monde doit décider s'il laisse l'Iran continuer à agir comme « un boulet de canon incontrôlé » qui bouleverse l'ordre mondial, ou bien s’il tape du poing sur la table en hurlant : « à présent ça suffit ! ».


Adapté par Danielle Elinor Guez

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 07:38
Israël - Iran : Secrets Défense, enquête exclusive du Yerouchalmi

http://yerouchalmi.web.officelive.com/default.aspx






Alors qu’Ahmadinejad répète « qu’Israël doit être rayé de la carte », Israël a élaboré, si les USA refusaient d'agir, des plans secrets pour utiliser des armes nucléaires à faible rendement afin d’éliminer une menace nucléaire iranienne.Israël préfère certes user de moyens diplomatiques pour arriver à ses fins mais Barak déclare qu’Israël n’aura pas peur d’utiliser en dernier recours et pour assurer sa survivabilité des frappes préventives.

      


Tout se passe comme si, exhibant déclarations et missiles, Téhéran voulait imposer son fait accompli en prouvant l’impossibilité des frappes militaires préventives, son pari étant que l'Amérique n'aura pas la volonté politique de se lancer dans un conflit, qui générerait des menaces sur le pétrole.
      

Cependant, le ‘Conplan 8022’ US est un scénario militaire d’attaque rôdé et l’élimination des sites nucléaires qui impose des centaines de sorties aériennes pendant des semaines est à la hauteur des capacités américaines avec leurs 120 bombardiers capables d'attaquer 5000 cibles en une seule mission. "J
e pense que la fabrication par l'Iran d'armes nucléaires est inacceptable. Nous devons organiser un effort international pour empêcher que cela puisse se produire. L'Iran soutient des organisations terroristes. Je pense que c'est quelque chose qui doit cesser", a dit M. Obama lors de sa première conférence de presse.

Israël peut et avec du 'mini-nuke
'
      

Cependant et même si le nucléaire rendait l’Iran intouchable, l’élection de l’aile pacifiste d’Obama lui redonne des ailes et cantonne les USA à une pure non intervention, rendant, en conséquence, une intervention israélienne quasi sûre. 
      

Soucieux de ne pas favoriser un "front arabo-musulman", Washington devrait dissuader mollement Israël d'intervenir. Pour Tsahal, l'objectif serait plus difficile à atteindre que le réacteur irakien Osirak en 1981. Ses 70 avions devraient franchir une distance bien plus importante de plus de 3000 KM aller-retour avec un ravitaillement en vol nécessitant bien plus que leurs 5 petits C-130, c'est-à-dire un soutien logistique américain qui, lui, ne serait pas refusé. Israël dispose de son propre réseau de satellites espions qui surveille constamment tous les sites considérés comme "suspects" disséminés en Iran. L’Air israélien a ciblé ses investissements récents pour une frappe anti Iran. 
      

2 escadres de l'armée de l'air d'Israël s'entraînent à utiliser des bombes nucléaires "anti-bunkers"** ('mini-nukes') pour démolir l’enrichissement d’uranium car des frappes conventionnelles ne seraient pas suffisantes pour raser ces installations construites sous une chape de 20 m de béton. Israël a identifié 3 cibles principales au sud de Téhéran, dont Natanz pour l'enrichissement sous terre de l'uranium. Des pilotes israéliens s’entraînent vers Gibraltar pour des voyages de plus de 3000 km vers l'Iran.

** 
Suivant des bombes conventionnelles à guidage laser ouvrant des tunnels dans les cibles, des mini-bombes nucléaires anti-bunkers seraient tirées, explosant profondément dans le sol. De tels engins rompraient le tabou nucléaire, provoquant une réprobation internationale et une solidarité des pays musulmans envers l'Iran. Les américains y sont hostiles. L'alternative reste l'héliportage de commandos chargés de la destruction des sites, avec les risques inhérents à ce type d'opérations


Les Cibles d'Israël en Iran

     
Les cibles sont nombreuses et le secret du succès est d’identifier les nœuds essentiels du  développement d’armes nucléaires et les plus difficiles à remplacer. Parmi ces 100 sites, 
- le réacteur de Bushehr, un site vulnérable, fixe et hautement visible sur la côte sud de l’Iran. 
- une autre cible serait l’usine d’eau lourde secrète près d’Arak, pour la production de plutonium. 
- une 3ème cible serait la centrifugeuse de Natanz, enterré sous plusieurs couches de béton armé.
- un autre objectif serait l’Aciérie Nationale d’Ispahan, susceptible de fournir des produits métallurgiques liés au nucléaire. 
- l’installation d’eau lourde d’Arak et celle d’UF6 à Rudan près de Shiraz sont accessibles, mais plus proches du centre de l’Iran 


Les Routes des avions de Tsahal

      
Les avions passeraient probablement par une route contournant la Jordanie par le sud – au-dessus des déserts saoudiens – puis débouchant sur le Golfe Persique. Ce qui exigerait 2 ravitaillements en vol. Mais il y aurait aussi l’option d’utiliser un corridor à travers l’espace aérien jordanien, syrien ou irakien – tout en empêchant des missiles sol-air ou des chasseurs ennemis d’engager d’autres éléments des forces aériennes.
       Israël préférerait frapper à partir d’un point de départ dans l’espace aérien ami de la Turquie, mais cela nécessite également une grande dextérité diplomatique. De plus, comme la plupart des cibles se trouvent au sud et au centre de l’Iran, une frappe aérienne israélienne à partir du sol turc aurait besoin de voler exactement au-dessus de la ligne de front des défenses aériennes iraniennes. Une route alternative à partir de la côte érythréenne, au-dessus d’Oman et du Yémen, aux faibles défenses aériennes, pourrait supprimer 1000 km que les chasseurs-bombardiers devraient franchir. 


La riposte iranienne :  Un risque  de  20000 morts israéliens

      
L'aviation de combat iranienne ne saurait offrir une résistance crédible à une campagne aérienne massive. Mais la défense antiaérienne et antimissile de l'Iran a bénéficié d'une montée en puissance grâce aux matériels livrés par Moscou. 
      

L’intervention israélienne conduirait, dans tous les scénarios, à des pertes israéliennes très sévères, même si Tsahal est assurée d’arriver, in fine, à ses fins. Il faut savoir que l’Iran enverra, dès détection d’une attaque sur son sol, des frappes aériennes suicides, nombreuses et destructrices sur les environs de Tel Aviv. Les Etats Majors évaluent qu’une partie de ces avions seront arrêtés par les défenses anti aériennes mais restent persuadés que les dégâts causés par les avions ennemis rescapés occasionneront pas moins de 20000 victimes israéliennes.
       La menace que fait peser Téhéran est également d'ordre "asymétrique" avec d’autres menaces : son régime dispose de relais, avec le Hezbollah au Liban et le Hamas en Palestine, où il pourrait déclencher des violences. Ses missiles Shahab3 sont capables d'atteindre Israël et les monarchies du Golfe. L'Iran peut aussi favoriser une recrudescence d'attentats en Irak, en Afghanistan, et partout où des commandos-suicides pourraient menacer les intérêts américains ou occidentaux.


Israël est fin prêt  

      
"
Nous sommes convaincus que l'Iran continue d'agir pour obtenir l'arme nucléaire et continue à tromper le monde en menant des négociations sur le contrôle de cet armement". Tzipi Livni, a mis en garde Obama, "contre toute tentative de dialogue direct avec l'Iran, qui serait interprété comme une marque de faiblesse".
       Israël, tous partis confondus, est donc prêt à affronter de tels risques et impacts : 
a) après épuisement des essais de négociation,  b) si sa survie était en jeu et 
c) si les USA refusaient lâchement d’intervenir. 
      

Au nom de la sacro sainte"doctrine" élaborée il y a plus de 25 ans par Begin, qui prône l’action militaire pour empêcher les pays du Moyen-Orient de se doter d'armes de destruction massive, notamment nucléaires, qui pourrait rayer Israël de la carte. 
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 07:28
L’Iran, Etat-trublion

Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

jeudi 12 novembre 2009


http://www.desinfos.com/
 


L’arraisonnement par la marine israélienne, la semaine dernière, du Francop, navire battant pavillon d’Antigua-et-Barbuda (à ne pas confondre avec la Barbade, autre micro-Etat des Antilles) a permis de faire apparaître au grand jour le mépris affiché par l’Iran à l’égard du droit international.

Malgré les dénégations ridicules d’autorités iraniennes, la cargaison de plusieurs centaines de tonnes d’armes et de munitions, transportées par ce navire battant pavillon de complaisance (c’est à dire échappant pratiquement à tout contrôle de l’Etat du pavillon) était bien de provenance iranienne, comme l’attestaient les indications IRISL (Lignes maritimes de la République islamique d’Iran) portées sur les conteneurs et un formulaire de douane portant le tampon des forces armées iraniennes, que vient de produire Israël.

Suivant une technique largement pratiquée, ces marchandises de contrebande étaient, effectivement, entourées de marchandises purement civiles destinées aux consommateurs syriens.

Cette contrebande est directement contraire aux résolutions du Conseil de sécurité, qui interdisent à la fois la livraison d’armes en territoire libanais, sans l’autorisation des autorités libanaises et la vente d’armes par l’Iran.

Les premières résolutions violées (résolutions 1559-2004,1680-2006 et 1701-2006) visent à assurer la démilitarisation des milices libanaises, seule de nature à affermir la souveraineté du Liban, tandis que la résolution 1747 (2007) se situe dans le cadre des sanctions prises par le Conseil de sécurité, contre l’Iran, en raison de la violation de ses engagements, au titre du traité de non-prolifération de 1968, qui lui interdit toute recherche à des fins militaires.

Parmi les diverses sanctions édictées pour cette raison figure, en effet, un embargo des armes en provenance de l’Iran, puisqu’il interdit, tout transport d’armes exportées par l’Iran non seulement au moyen de navires battant son pavillon et cet embargo concerne, également, tous les Etats, qui doivent interdire l’acquisition d’armes et de matériel militaire iraniens par leurs ressortissants, au moyen de navires battant leur pavillon.

C’est évidemment, avant tout, l’Iran qui viole ainsi la loi internationale. Mais, notons, au passage, qu’Antigua-et-Barbuda, dont le Francop bat le pavillon, Chypre, dont la compagnie cypriote UFS possède le navire, voire l’Allemagne, dès lors que ladite compagnie est pratiquement contrôlée par des capitaux allemands et l’Egypte, qui n’a pas contrôlé la nature de la cargaison, lors du passage par le canal de Suez, se sont rendus complices d’une violation de cet embargo.

Le Francop devait livrer sa marchandise dans un port syrien, rendant ainsi inopérant le contrôle du trafic des eaux territoriales libanaises, effectué par un élément naval de la FINUL et, une fois importés en Syrie, ces marchandises ne manqueraient pas de suivre la route « normale », qui les conduit au Liban à destination du Hezbollah. Il est vrai – mais non moins choquant – que les autorités libanaises, pourtant très sourcilleuses du respect de la souveraineté de leur pays, lorsqu’il s’agit du survol de leur territoire par des aéronefs israéliens, tolèrent, sans protestation de leur part, la violation des résolutions du Conseil de sécurité, qui précisément imposent le désarmement des milices, afin de faire respecter la souveraineté libanaise.

On sait, en effet, que sur le territoire d’un Etat, seules les forces armées officielles de cet Etat ont le droit d’exister.

Alors que faire ?

Dans un premier temps, et vu l’urgence, Israël nous paraît avoir légitimement réagi en intervenant en haute mer (le Francop se trouvant près de Chypre à environ 100 milles nautiques des côtes israéliennes), bien que, selon le droit international de la mer, seules les autorités de l’Etat du pavillon, c’est à dire d’Antigua-et-Barbuda, auraient pu faire dérouter le navire vers un port, en vue de vérifier sa cargaison et la considérer comme de bonne prise, après jugement.

Mais, il est inéquitable, alors que la sécurité d’Israël est en jeu et la communauté internationale incapable de faire respecter ses décisions, de s’en tenir à une conception rigide du droit et de permettre à ceux qui violent délibérément le droit international de profiter d’une éventuelle retenue de la part d’Israël.

Au risque de choquer certains internautes, nous nous permettons de rappeler que Hitler est parvenu au pouvoir, presque démocratiquement, grâce aux lois de la République de Weimar.

Israël a eu raison, dans ce cas, de faire prévaloir la légitimité de certaines valeurs, telles le droit à défendre, même préventivement, sa souveraineté, sur le strict respect des règles de droit.

Il est temps que la communauté internationale se préoccupe du danger que lui fait courir l’Iran, dont l’éventuelle accession au rang de puissance nucléaire ne menace pas seulement Israël, mais également tous les Etats de la région, le chiisme iranien ayant déjà commencé, comme l’attestent les troubles qu’elle encourage au Yémen à la frontière saoudienne. à constituer un facteur de déstabilisation, dans cette zone.

Par delà l’utilisation que le Hezbollah a déjà fait des armes iraniennes, par le passé, contre Israël et risque de recommencer à faire, il faut rappeler qu’en 2007, les armes livrées par l’Iran aux djihadistes du camp palestinien de Nahr el Bared ont causé la mort de 168 soldats libanais.

Jusqu’à présent, depuis plusieurs années, l’ONU « mesure ses efforts » face à la provocation iranienne.

Certes, depuis juillet 2006 (résolution 1696), sur la base des rapports de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, le Conseil de sécurité a édicté, nous l’avons dit, certaines sanctions, qui ont été renforcées en décembre de la même année (résolution 1737) puis en mars 2007, avec la résolution 1747.

Mais, les événements récents ont montré les limites de ces sanctions, que malheureusement, jusqu’à présent, la Russie et la Chine, pour des raisons plus commerciales que politiques, refusent d’aggraver.

Certes, l’histoire récente des relations internationales a montré les limites de l’efficacité des sanctions économiques, mais, s’agissant de l’Iran, elles n’ont pas été toutes envisagées, alors que l’éventail en est très large.

Ainsi,bien que non-spécialiste des relations économiques internationales, nous nous permettons de penser que soit le blocage des avoirs financiers iraniens (mesure qui a permis aux Etats-Unis d’obtenir finalement la libération de leurs diplomates pris en otage dans leur ambassade, à Téhéran, en 1979), soit un embargo sur les exportations de pétrole iranien, soit seulement un embargo sur les livraisons d’essence à ce pays (exportateur de pétrole, l’Iran est incapable, faute de raffineries en nombre suffisant, d’assurer son approvisionnement en essence) serait de nature à faire plier l’arrogance des dirigeants iraniens.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 05:18

Pasdaran : création d’une nouvelle unité

 

 

Par Gilles Raphel

 

http://www.ncr-iran.org/images/stories/mullahs/pasdarans%202.jpg

Pour :
http://www.aschkel.info/ et http://lessakele.over-blog.fr

 

 

Les Sepah-e Pasdaran-e Enghelab-e Islami ou Gardiens de la Révolution Islamique (GRI) ou encore Sepah-e Pasdaran abrégé en Pasdaran auraient mis en place une nouvelle unité de renseignement nommée :Organisation de renseignement du corps des Gardiens de la Révolution Islamique.

 

 

Qui sont les Pasdaran, pourquoi une nouvelle unité ?

 

Les Pasdaran sont les chiens de garde de la république islamique d’Iran, regroupés au sein d’une organisation paramilitaire créée par décret de Khomeini le 5 mai 1979, ils sont, en théorie, sous la tutelle directe du Guide de la révolution, le chef de l’état iranien, soit actuellement Ali Khamenei. Le président Ahmadinejad est issu de leurs rangs.

 

http://www.lefigaro.fr/medias/2007/08/16/20070816.FIG000000114_22274_1.jpg


Représentant l’armée idéologique du pouvoir, ils sont le pouvoir même, d’une part, ils ont, grâce au Conseil des Gardiens, invalidés l’élection de nombreux parlementaires réformateurs lors des élections législatives de 2008, d’autre part, Ahmadinejad a placé des hommes venant des Pasradan à tous les niveaux de l’exécutif : ministères, préfectures, organisations publiques, gestion des grands projets nationaux. Ils contrôleraient ainsi une vaste part de l’économie du pays dont 57% des produits d’importation et 30% des exportations (source Mehdi Abrichamtchi in : les gardiens de la Révolution, éd. Picollec).

  

http://maierovitch.blog.terra.com.br/files/2009/06/ahmadinejad-e-pasdaran.jpg


Leur nombre est estimé à 180 000 et leur quartier général est à la base aérienne de Doshan Tappeh, leur commandant est le général de division Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari. Ils sont inscrits sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis.

 

http://77.img.v4.skyrock.net/77b/iamsionist/pics/1965386339_small_1.jpg

 

Les Pasradan sont organisés en plusieurs unités :

 

Les Forces terrestres des gardiens de la révolution, soit environ 110 000, (dont 40 000 occupés aux affaires commerciales et économiques – dont le trafic du matériel nucléaire) en charge du renseignement intérieur et d’une action de police. Ils devraient prochainement être rejoints par la force des miliciens islamistes Bassidjis qui serait donc placée sous commandement unique.

 

http://www.iranfocus.com/fr/images/stories/regime/pasdarans/pasdarans.jpg

 

Les Forces maritimes des gardiens de la révolution, environ 25 000 hommes, en charge de la défense côtière, de l’organisation des trafics d’armes par voie maritime ainsi que des exfiltrations des Pasradan œuvrant à l’étranger.

 

Les Forces aériennes des gardiens de la révolution, environ 20 000 hommes, en charge des sites de lancement des missiles iraniens et donc des projets de missiles balistiques nucléaires ou non.

 

http://www.iran-resist.org/IMG/png/FOUET.png


La force Al-Qods, en charge des opérations extérieures, principalement assassinats d’opposants,  renseignement et formation des troupes islamistes étrangères. Elle a été très présente en Bosnie-Herzégovine durant la guerre du Serbie, elle est très présente aujourd’hui en Irak, au Yémen, au Soudan, en Erythrée, en Somalie, au Venezuela et enfin au Liban. Au Liban elle dispose d’un quartier général à Ras al-Aïn (Baalbek) ainsi que de cinq commandements opérationnels (Beyrouth-sud, Aïn Boussawr, Mlita et Macheghara dans la plaine de la Beka’a. Le commandant d’al Qods au Liban est Assadalah Hadji Reza Asgar alias Abou Asager pour son nom de guerre.

 

http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/depeches/a535076.jpg


Pourquoi donc une nouvelle structure, l’Organisation de renseignement du corps des Gardiens de la révolution islamique ?

Elle aurait été pensée en juin, au moment des émeutes suivant l’élection présidentielle, et pleinement activée en octobre.

 

http://muhsinlabib.files.wordpress.com/2007/10/pasdaran.jpg


Plusieurs pistes d’analyse quant à sa création :

 

 

Développer le renseignement interne dans le cadre de la montée du mécontentement du peuple iranien. Il s’agit d’une réponse a priori envisageable bien que l’unité de renseignement des Pasdaran soit déjà excessivement puissante.

 

Renforcer le pouvoir du chef suprême Ali Khamenei, sans doute oui, mais l’impression donnée par cette nouvelle force tend à nous faire penser que les Pasdaran, déjà maîtres du pays, cherchent plutôt à se renforcer eux-mêmes, ils deviennent l’hyper puissance policière, militaire, politique et économique.

 

 http://counterterrorismblog.org/site-resources/images/hez.jpg

Protéger le nucléaire iranien, et c’est la piste que nous privilégierons. L’Iran actuel est totalement obnubilé pour devenir une puissance nucléaire militaire,  les pressions internationales s’accentuant, le risque de frappes se précisant, il a développé cette nouvelle unité de confiance pour : pouvoir poursuivre l’approvisionnement en matériel nécessaire à ses installations d’enrichissement d’uranium, conduire des actions de contre-espionnage afin d’éviter des opérations de pays externes autour des sites nucléaires, trouver des contacts à l’étranger pour accélérer la progression du programme atomique.

  

 


L’Organisation de renseignement du corps des Gardiens de la révolution islamique est donc vraisemblablement et uniquement destinée à protéger et activer le programme d’armement nucléaire iranien.

 

En juin 2010, l’Iran sera en capacité de procéder à des essais nucléaires,  dans 7 petits mois et demi, le missile balistique et la bombe atomique iraniens seront une réalité. Il reste peu de temps pour négocier ….

 

http://media.paperblog.fr/i/209/2098018/bombarder-nucleaire-iranien-dici-fin-2009-L-4.jpeg

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 14:26
Washington doit choisir

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a appelé les Etats-Unis à faire un choix : soutenir soit Israël soit l'Iran. Selon lui, aucun changement réel n'est possible dans les relations entre Washington et Téhéran, tant que ce choix ne sera pas fait.

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad. 
PHOTO: AP , JPOST

Le président iranien s'est exprimé à Istanbul, mardi, lors de la 25e session du Comité permanent de la coopération économique et commerciale (COMCEC) de la Conférence islamique.

"Nous saluons les efforts [de l'administration américaine], et considérons que des décisions importantes et justes doivent être prises (…). Nous serrerons toute main qui nous sera tendue de manière sincère. Mais des changements concrets doivent être opérés."

La veille, Ahmadinejad avait affirmé que les excès du capitalisme sont à l'origine de la crise financière mondiale. Il a condamné ce modèle non-islamique. Les dirigeants présents au forum l'ont appuyé : le système bancaire islamique serait le remède à la crise, selon eux.

Ahmadinejad s'est toutefois gardé d'évoquer les difficultés économiques de l'Iran, ainsi que les pourparlers avec l'Occident au sujet de ses activités nucléaires.

Le forum islamique a tenu sa réunion dans un hôtel cossu des rives du détroit du Bosphore, à Istanbul. Le président syrien, Bashar el-Assad, et le président afghan, Hamid Karzaï, étaient également présents.

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:12
Yémen : l’Iran s’ingère dans le conflit, les "pieds joints"
mardi 10 novembre 2009 - 14h44
Logo MédiArabe.Info

L’Iran a mis en garde, ce mardi, les pays arabes contre toute ingérence dans les affaires intérieures du Yémen. Selon la télévision Al Jazeera, Téhéran a souligné que « ceux qui versent l’huile sur le feu, dans le conflit entre les rebelles d’Al-Houthi et le régime de Sanaa, se brûleront les mains », faisant sans doute allusion à l’Arabie saoudite.

A l’approche du pèlerinage à la Mecque, l’avertissement iranien prend toute son ampleur. Les Saoudiens craignent des troubles que les Iraniens pourraient fomenter. Le Qatar et la Syrie, principaux alliés arabes de la République islamique, tentent une médiation pour pacifier le pèlerinage, sans grande conviction. L’Iran, qui finance et influence les Frères musulmans égyptiens, pour déstabiliser le régime de Hosni Moubarak, tente également de les exploiter. Le Guide des Frères vient d’inviter le roi Abdallah d’Arabie à cesser immédiatement les opérations militaires contre les rebelles yéménites, au moment où l’Egypte a officiellement apporté son soutien à Riyad, tout comme le Koweït, les Emirats arabes unis et la Jordanie.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:11
Trafic iranien : une traque sans fin
Par YAAKOV KATZ 
10.11.09
http://fr.jpost.com/ 

La saisie du Francop n'est qu'un rappel de la menace perpétuelle à laquelle est sujet l'Etat d'Israël.

Le Francop transportait des armes iraniennes à destination du Hezbollah. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Janvier 2002 : la marine israélienne saisissait le cargo du Karine A, dans le cadre de l'opération "Arche de Noé". Le navire contenait des armes iraniennes destinées aux terroristes palestiniens de la bande de Gaza. Le vice-amiral Eli "Chiney" Marom dirigeait alors l'opération. Un sombre scénario qui a refait surface, la semaine dernière, au moment de la saisie du Francop. Mardi 3 novembre, l'opération "Quatre espèces", dirigée une fois encore par Marom - aujourd'hui responsable du commandement de la marine israélienne -, s'est déroulée sans incidents.

Depuis, des hélicoptères survolant la mer Rouge, des commandos ont investi le navire sans tirer le moindre coup de feu. Résultat : le plus important stock d'armes iraniennes - un arsenal de 500 tonnes, soit dix fois plus important que celui du Karine A - jamais intercepté par Israël. Mais, cette fois-ci, les destinataires étaient les membres du Hezbollah. Et, contrairement aux premières déclarations officielles - faisant état d'une manœuvre déclenchée au hasard - le nom de l'opération suggère qu'elle était déjà programmée depuis quelque temps. Si les bénéficiaires de ce trafic varient, la source du problème, elle, reste la même : l'Iran.

La bataille contre l'infiltration d'armes iraniennes dans la région est extrêmement complexe et implique une coordination sans précédent entre l'Etat hébreu et ses alliés - à commencer par les Etats-Unis. Israël participe à "Active Endeavor" (tentative active), une mission de l'OTAN basée à Naples. De là, des officiers s'échangent des informations sur toute circulation maritime suspecte en mer Méditerranée. Mais, si des milliers de navires ont été contrôlés ces dernières années, Israël ne peut finalement compter que sur lui-même quand il s'agit de mener des opérations plus complexes. Le récit du Francop en est un parfait exemple.

La liste se prolonge

L'épisode Francop n'est finalement qu'un nouveau chapitre du long combat d'Israël contre l'Iran et ses alliés. Il rejoint une longue liste d'opérations similaires qui visent à frapper la République islamique tout en maintenant la force de dissuasion israélienne. Une liste qui remonte au bombardement d'un site nucléaire syrien, en septembre 2007. Le message était alors très clair : démontrer la détermination et la force militaire israéliennes, au lendemain de la seconde guerre du Liban. Puis, février 2008 : l'explosion d'une voiture piégée - attribuée par des sources étrangères aux services secrets israéliens - tue le chef de la branche militaire du Hezbollah, Imad Moughnieh, en plein cœur de Damas. Plus tard la même année, le général Mohammed Suleiman - intermédiaire entre le président syrien Bashar el-Assad, le Hezbollah et le Hamas et directeur du programme nucléaire local - est abattu par un sniper.

Puis, en janvier dernier, des sources étrangères rapportent que l'aviation israélienne a bombardé un convoi au Soudan. Les camions transportaient des armes iraniennes destinées au Hamas, dans la bande de Gaza. Par ailleurs, il y a deux mois, le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président français Nicolas Sarkozy révèlent l'existence du site d'enrichissement de Qom. Un site qui, selon les services occidentaux de renseignement, ne peut avoir d'autres fins que militaires.

Le Francop n'est pas le seul navire à avoir été intercepté par Israël ou ses alliés : en janvier, les autorités chypriotes stoppent le Monchegorsk. Envoyé par les Lignes de Navigation de la République islamique d'Iran (LNRII), le bateau faisait route pour la Syrie. Et transportait de l'artillerie et des missiles, ainsi que des matériaux bruts destinés à fabriquer des roquettes. Enfin, le mois dernier, le Hansa India - qui a quitté l'Iran sous pavillon allemand - est intercepté avec huit conteneurs de cartouches et d'équipement industriel susceptible d'être transformé en armement. Des conteneurs destinés à la Syrie. Des saisies impressionnantes, certes, mais qui ne révèlent que la pointe de l'iceberg. De source israélienne, le Hezbollah posséderait déjà entre 30 et 40 000 roquettes.

Et la communauté internationale ?

La découverte de la semaine dernière n'arrêtera ni le Hezbollah, ni Téhéran. Ils trouveront simplement une alternative aux itinéraires habituels de leur trafic. Cependant, les conséquences diplomatiques et économiques ne sont pas négligeables pour l'Iran. D'une part, la cargaison - dont la valeur est estimée à plusieurs dizaines de milliers de dollars - est perdue. Et l'affaire causera aussi, sans aucun doute, des difficultés à la compagnie de navigation iranienne, la prochaine fois qu'elle voudra transporter un cargo - aussi inoffensif soit-il.

Les compagnies étrangères seront désormais plus prudentes avant d'accepter des conteneurs de la LNRII. D'autre part, sur le plan diplomatique, la saisie est extrêmement embarrassante : Téhéran est, une fois de plus, observé en train de violer les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (qui lui interdisent tout trafic d'armes). Et ce, en des temps où l'Occident - les Etats-Unis en tête - tente de convaincre l'Iran de sous-traiter l'enrichissement d'une partie de son uranium à l'étranger. Le ministère israélien des Affaires étrangères a d'ores et déjà demandé à ses diplomates de saisir cette occasion pour accentuer les pressions sur le régime islamique, à l'étranger. Les chances de succès d'Israël sont pourtant faibles. La communauté internationale n'attend plus qu'une seule chose : conclure un accord avec Téhéran.

La saisie du Karine A et la reconnaissance internationale d'un trafic terroriste impliquant Yasser Arafat, en 2002, avaient progressivement pavé la voie à l'opération "Bouclier défensif", la même année. L'affaire Francop n'aura certainement pas le même effet. Quoi qu'il en soit, cette opération se présente à un moment où Israël jouit de relations particulièrement intéressantes avec plusieurs armées étrangères. Signe d'un front de plus en plus important contre l'Iran. Rien que le mois dernier, le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, s'est rendu à Berlin où il s'est entretenu avec son homologue allemand. Il a également rencontré les chefs d'état-major américain, français, et canadien. Par ailleurs, malgré l'exclusion israélienne de l'exercice militaire turc "Anatolian Eagle", le mois dernier, l'aviation israélienne a participé à des manœuvres conjointes avec les forces italiennes. Et, il y a deux semaines, Tsahal achevait l'opération "Juniper Cobra", en collaboration avec les Etats-Unis. L'armée israélienne a toujours bénéficié de liens privilégiés avec beaucoup d'autres pays. Mais ces liens semblent se resserrer encore davantage aujourd'hui, en des temps où Tsahal est accusée de crimes de guerre par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU et son rapport Goldstone.

Plusieurs responsables de la marine insistent désormais sur un point : l'importance de l'affaire Francop ne réside pas en la qualité des armes découvertes mais en leur quantité. Si le Hezbollah possède déjà des dizaines de milliers de roquettes, pourquoi lui faut-il une nouvelle cargaison (suffisante pour soutenir un mois de guerre contre Israël, de source militaire) ? La réponse : sans doute une combinaison entre le désir iranien de créer un Hezbollah puissant capable de préoccuper, voire paralyser, Israël dès qu'il le décide et les craintes du groupe lui-même de voir l'Etat hébreu anéantir tout son arsenal.

Même si beaucoup pensent que le Hezbollah n'a aucune envie d'attaquer Israël aujourd'hui, l'Iran a, sans aucune hésitation, renforcé son contrôle sur la milice chiite. Il peut ainsi lui ordonner d'agir quand bon lui semble. Deux scénarios deviennent alors possibles : soit Téhéran "activera" son allié libanais dans le cadre d'une riposte à une éventuelle attaque israélienne ou américaine sur ses infrastructures nucléaires ; soit il entamera une guerre indépendante, comme en 2006, en vue de détourner l'attention de la communauté internationale de ses activités illégales.

Dans les deux cas, le stock du Francop n'est que le rappel d'une menace perpétuelle. Menace que n'a pas manqué de souligner le général Amos Yadlin, chef des renseignements militaires, la semaine dernière, devant le pays tout entier.

 
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:09
"Extrême" mais "rationnel"
Par JPOST.FR 
10.11.09
http://fr.jpost.com/ 

L'Iran est « extrême » mais en même temps « rationnel », a affirmé mardi matin le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, devant le Comité des Affaires Etrangères et de la Défense de la Knesset.

Gabi Ashkenazi. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Le chef de Tsahal a commenté les récents efforts des six puissances mondiales pour freiner le programme nucléaire de Téhéran, en déclarant qu' « un changement dans la politique internationale…peut entrainer un changement interne en Iran ».

« Il y a un combat au Moyen Orient entre les radicaux et les modérés », a-t-il continué, « qui pousse la république iranienne à agir radicalement et financer le terrorisme ».

Ashkenazi a expliqué que les cellules du Hezbollah au Liban possèdent des dizaines de milliers de roquettes qui pourraient atteindre des villes du Sud telles que Dimona. Certaines armes ont, en effet, une portée supérieure à 300 kilomètres.

Le chef d'état-major a aussi décrit ce qu'il appelait le « paradoxe » de la frontière Nord : « à première vue [le front] est calme, mais quand vous regardez par-dessus la frontière, vous observez alors un renforcement de l'arsenal militaire. Si le Hezbollah mène une attaque pour se venger [de l'assassinat du terroriste Imad] Mugniyeh, Israël devra répliquer, et cela pourrait très bien avoir des conséquences dramatiques ».

Israël fait son possible pour empêcher le trafic d'armes qui a lieu dans la région, a-t-il souligné, notant l'interception du navire le Francop, la semaine dernière, à bord duquel Tsahal a découvert des centaines de tonnes d'armes iraniennes en direction de la Syrie.
La session du FADC de mardi a aussi permis de discuter des enquêtes internes à la Défense en réponse au rapport Goldstone.

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 17:45







http://images-cdn01.associatedcontent.com/image/A1074/107410/300_107410.jpg


Courrier d’Abou Khaled Al-Sayyaf à l'émir du Groupe Shabab,

Sheikh Mukhtar Abu Al-Zabir

 

http://www.somalikudhan.com/cmtool/files/Shabab%20baaq.jpg


Paru le: 3 Novembre 2009 sur le site de NEFA Foundation

 

Traduction Gilles Raphel

pour http://aschkel.over-blog.fr et http://lessakele.over-blog.fr

 

Ce type de courrier n’apparaît pas dans le monde d’expression francophone, il nous paraît important que chacun de nous sache ce qui l’attend  face à la guerre du jihad. Après la destruction d’Israël, la conquête prévoit la création d’un empire islamique allant de la Chine jusqu’à l’Europe, conquête passant par le couteau planté dans le cou des infidèles. Nous ne pourrons plus dire : je ne savais pas.

 

 


[Ce document est la traduction d'un communiqué en langue arabe obtenu par les enquêteurs NEFA et traduit en anglais par LTD ceifiT pour le compte du service d'abonnement TerrorWatch AGNE. Cette transcription est fournie à des fins éducatives et informatives seulement. En Octobre 2009, al-Mujahideen Shabaab a annoncé la formation de la Brigade Al-Qods et de son intention de cibler Israël et les intérêts israéliens. Cette déclaration est disponible à

http://www.nefafoundation.org/miscellaneous/nefa_ShabaabAl-Quds1109.pdf]

 

 

 

 

«Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux »
« Le Seigneur des Dix-neuf »
« Louange à Dieu, prière et paix sur le messager d'Allah »


« Frère,  commandant en chef, émir du groupe Shabab, Sheikh Mukhtar Abu Al-Zabir (1), Qu'Allah te protège et te donne l'abri »,
"Les frères précieux de la direction du Mouvement al-Mujahideen Shabaab (2), puisse Allah vous protéger et vous donner un abri».


«Nous vous bénissons (depuis la bande de Gaza assiégée, mais résistante) avec la bénédiction de l'Islam incommensurable. La paix soit sur vous avec la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions».


"Le Tout-Puissant dit:« Certes, ceux qui ont cru, ont quitté leur demeure et ont lutté dans le sentier d'Allah avec leurs biens et leurs âmes, et ceux qui ont donné refuge et ont contribué - ce sont les gardiens des autres, et (comme pour) ceux qui ont cru et se sont pas partis, vous devez les accompagner jusqu'à ce qu'ils partent et si ils cherchent l'aide de votre part dans l'affaire de la religion, l'aide est de votre responsabilité si ce n'est contre un groupe avec lequel vous avez conclu un traité, et Allah voit ce que vous faites. (Al-Anfal, 72). "

 

 

 


http://3.bp.blogspot.com/_YGLQQZTHoU0/SS_6kmeLOdI/AAAAAAAAGWI/n8TIxedX3l4/s400/Shabab+Al-Mujahideen+3.jpg

 


"Vous nous avez apporté du plaisir il y a quelques jours quand vous avez émis une solennelle déclaration (en solidarité avec la Palestine et son peuple opprimé musulman). Quelle joie nous avons perçu à l'égard de cette précieuse déclaration que nous avons vue comme un préliminaire (par le recrutement) du monde pour le jihad en vue de conquérir Jérusalem et de la libérer des griffes brutales des sionistes. Puisse Allah te bénir, toi et ton précieux groupe qui avez répondu à l'appel et avez condamné l'injustice actuelle qui est imposée à notre peuple en Palestine en général et dans la bande de Gaza assiégée en particulier ".


Nous te remercions également pour ta bonne action afin d’établir une avant-garde djihadiste, que tu as appelée Al-Quds pour conquérir Jérusalem. Nous t’envoyons mille bénédictions de la côte du Levant, dans la bande assiégée, de sorte qu'elle puisse traverser les collines de Mogadiscio, Kismayo et Johar(3) et traverser les côtes de la Somalie islamique. De sorte qu'elle puisse coordonner les idées, les mouvements, susciter et encourager l'héroïsme victorieux de la Somalie à travers le Yémen, de sorte qu'elle réunisse ensemble les armées du Khorasan, d’Irak et de Tchétchénie rejoignant le développement du Maghreb islamique, siège des descendants de [Banou] Quraysha, [Banou] Nazir et [Banou] Qinqa (4) et leurs partisans et sympathisants et puisse leur (ndlr : aux Juifs) planter un couteau dans le cou.

 

http://coranix.org/amblont/p43_guerre_coran_couteau.jpg

 

http://somaliswiss.files.wordpress.com/2008/12/al-shabab-group-16.jpg

 

 

En fait il n’existera aucune façon pour qu'ils puissent s'échapper à nos épées du djihad. Tu constateras que nos maisons seront tes foyers, notre arme sera ton arme, nos fermes seront tes fermes, notre argent sera ton argent, notre sang sera le tien. À ce moment là, les frontières seront supprimées et les drapeaux seront supprimés. Il n'y aura pas de drapeaux, mais seulement  le drapeau de l'Unicité islamique qui s'est échappée du polythéisme et de la déviance à Allah. Il flottera  au-dessus de la précieuse mosquée Al-Aqsa, et les canaux satellites (tels que: Hesba, Al-Ikhlas, Al-Fardus, Al-Buraq, Al-Shumukh, The Falloudja jihadiste(5), etc) lanceront cette nouvelle ... la nouvelle de la victoire sur le sionisme et la libération du précieux Jérusalem.  


Beaucoup de citoyens et résidents tout autour de la terre commence à se déplacer vers la précieuse Jérusalem, les routes seront remplies de voitures et même d’avions spéciaux. Les places et les cours de Jérusalem seront remplies par les Arabes et les étrangers. Alors les réfugiés palestiniens reviendront vers leurs maisons qui ont été confisquées et occupées par les bandes sionistes il y a plus de 61 ans, alors les personnes âgées élèveront leurs voix en trilles joyeux, et leurs voix résonneront avec le sifflement des balles dans les vignobles et les vergers, alors les tourterelles et les oiseaux voleront ici et il y aura un grand bonheur en raison de la victoire.

 Et puis le Adhan(6) sera entendu - après le réveil  - depuis la mosquée Al-Aqsa pour la première prière après la libération. Les précieux imams se réuniront afin d’élir l'un d'entre eux à l'imamat. Les gens vont proposer l'imam mollah Muhammad Omar, mais il devrait rejeter poliment cette proposition. Puis, sera proposé le commandant des armées, le cheikh Oussama Ben Laden, mais il refusera. Ensuite, sera proposé le Dr. [Ayman] Al-Zawahiri, qui - à son tour – la refusera. Puis sera proposé cheikh Abou Omar Al-Baghdadi(7), mais Abou Omar la refusera. Puis sera proposé cheikh Oussama qui confirmera son refus, puis sera proposé cheikh Duka Amruf(8) qui refusera. Et puis sera proposé cheikh Abou Moussab Al-Abed Wudud (9) qui la refusera également. Puis sera proposé cheikh Hakim Allah Mahsud (10) qui refusera. Puis sera proposé cheikh Abu Basir Al-Wahishi(11) qui la refusera. Alors, le cheikh Abou Al-Mukhtar Zabir interviendra afin de proposer cheikh Abou Mohammed Al-Maqdissi(12). Tout le monde sera d'accord avec lui à l'unanimité sur ce choix comme imamat pour conduire le peuple, et il publiera ses conseils à la prière: «restez droit, restez debout, tenez vos rangs, épaule contre épaule, la ligne doit être droite, côte à côte ».

 

Mais la cohue et les cris sur les places et les cours intérieures de la mosquée seront plus forts. Ainsi, celui qui écoute, entend. Et quiconque ne fait pas attention, ne veut pas entendre. Alors, le cheikh Abou Al-Zabir prendra le porte-voix et dira : «Vous devez de prier chacun à votre place. Tournez-vous vers la Mecque et priez. Et quiconque ne peut entrer dans la mosquée doit étaler son tapis de prière dans la rue et prier. Abou Mohammed Al-Maqdasi dira «Allah Akbar» et les murs du temple trembleront du grondement de la voix des fidèles disant  « Allah Akbar ».


"Le dernier Juif qui ne s’est pas échappé s’enfuira. Celui et quiconque qui n’aura pas capitulé par lui-même sera capitulé. La prière commencera et l'Imam engagera [lui-même la prière] (à cet instant les satellites djihadistes en assureront la radiodiffusion pour diffuser la prière et le sermon).

Puis le cheikh Oussama Ben Laden se lèvera et dira: « Oh, peuple, oh, moudjahidines tout autour de la terre. Au nom d'Allah, nous déclarons le califat islamique sur l'ensemble de notre terre islamique, à partir du bord de la Chine à l'est jusqu’à l'Andalousie à l'ouest ". Et puis les gens diront "Allah Akbar" si fortement que les murs en trembleront : «Allah Akbar ... Allah Akbar ... »


«Avec le Coran et un fusil nous allons détruire l'Etat hébreu."


"Le Tout-Puissant a dit : « Alors, quand la première des deux promesses sera venue, Nous vous enverrons plus de Nos serviteurs, de sorte qu'ils aillent parmi les maisons dire que c'était une promesse à accomplir. " (Al-Isra, 5) "


«Et (comme pour) ces villes que Nous avons fait périr quand elles ont agi injustement Nous avons nommé un temps pour leur destruction». (Al-Kahf) »

A notre cheikh, le lion rugissant, Abu Al-Zabir,

 
«Beaucoup de nous envient ce jour où je reviendrai avec les réfugiés dans le verger de mon père et sur ses terres qui sont occupées en Palestine depuis 1948. Je suis le fils d'un de ces réfugiés qui ont connu les ravages de la migration, la diaspora, la pauvreté et la fuite. Mon père est déjà décédé et il m'a légué un lourd fardeau. Je te jure, je n’abandonnerai jamais l'héritage de mon père, peu importe combien de temps cela prendra. Mon droit sur mon verger et ma terre existe encore, le temps qui passe n’annule rien. Je garde toujours une partie des Tabu [le Département de l'enregistrement des terres] les documents et l'enregistrement du terrain sur le nom de mon père, puisse Allah avoir pitié de lui. Nous attendons de toi, ô lion, de sorte que tu puisses nous redonner notre terre, nos vergers, nos élevages et notre dignité. Avec toi, nous allons établir la charia d'Allah sur la terre de Palestine. Cet Emirat de Palestine - comme cela a été ... déclaré par le shahid(13), cheikh Abed Al-Latif (14)... Musa Abu Al-Nur(15) ... puisse Allah avoir pitié de lui - sera un élément important de l'Organisation des Nations Unies islamiques, de la Chine à l'Andalousie. Nous atteindrons la conquête jusqu'à ce qu'on atteigne  Rome et le Vatican, avec l'aide d'Allah, le Dieu unique ».


"Et jusqu'à ce que nous y soyons, nous mènerons le meilleur jihad, rempli de l'odeur du sang, du martyr et de la victoire attendue ».
«Les mots sont des mots d'épées ... afin de récupérer les injustices».
«Il n'y a rien de bon dans la vie ... tant que des bêtes nous contrôlent. »
«Notre dernière prière est : Louange à Dieu, le Seigneur du monde. »

 


«Avec les salutations de ton frère de lutte,
  Abou Khaled Al-Sayyaf(16)
  Côte du Levant
   Les assiégés de la Bande de Gaza ».

 

1 : Sheikh Mukhtar Abu Al-Zabir : commandant actuel des Shebab

2 : al-Mujahideen Shabaab : les jeunes somaliens moudjahidine, les Shebab en français, affiliés à al Qaïda.

3 : Kismayo et Johar : districts de Somalie

4 : [Banou] Quraysha, [Banou] Nazir et [Banou] Qinqa : noms de tribus vivant à l’époque du prophète

5 : Hesba, Al-Ikhlas, Al-Fardus, Al-Buraq, Al-Shumukh, The Falloudja jihadiste : chaînes de propagande djihadiste

6 : Adhan : l’appel à la prière

7 : Abou Omar Al-Baghdadi : commandant de la lutte islamique en Irak

8 : Duka Amruf : leader islamiste indonésien lié à al Qaïda

9 : Abou Moussab Al-Abed Wudud : alias Abou Mossab Abd El Ouadoud, commandant du groupe terroriste AQIM, al Qaïda pour le Maghreb islamique

 10 : Hakim Allah Mahsud : alias Hakimullah Mehsud, chef de guerre taliban au Pakistan

11 : Abu Basir Al-Wahishi : chef d’al Qaïda pour la péninsule arabique

12 : Abou Mohammed Al-Maqdissi : koweitien, a conduit de djihad en Afghanistan, ami de parcours d'Al-Zarkaoui

13 : Shahid : celui qui a conduit le djihad et a gagné sa place au paradis

14 : Abed Al-Latif : alias Abd Al-Latif Humaym, prédicateur à la Mosquée “Um Al-ma’arik”, la « Mère de toutes les batailles »

15 : Musa Abu Al-Nur : alias Abu al-Nour al-Maqdessi, mort le 14 août dernier dans les affrontements qui ont opposé son groupe Djound Ansar Allah ("Guerriers de Dieu") aux policiers du Hamas dans la mosquée Ibn Taymea

16 : Abou Khaled Al-Sayyaf : vraisemblablement Mohammed Dief, commandant des brigades Al Qassam à Gaza

 


Texte original :

http://www.nefafoundation.org/miscellaneous/nefa_palshabaab1109.pdf


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