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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 11:01
A bon entendeur !

Une frappe sur l'Iran : pas un bluff !
Par JPOST.FR 
06.11.09
http://fr.jpost.com/

Toutes les options sont toujours sur la table. Le vice-ministre au Affaires étrangères, Danny Ayalon, a opté pour le langage de la fermeté face à l'Iran durant une interview accordée vendredi à la télévision britannique.

Danny Ayalon. 
PHOTO: AP , JPOST

"Le seul qui bluff est l'Iran. Il n'a aucune carte dans son jeu", a-t-il indiqué."Toutes les provocations et la rhétorique extrêmement dangereuse cachent beaucoup de faiblesses", a-t-il ajouté.

L'intervention télévisée d'Ayalon intervient alors que l'AIEA a déclaré n'avoir rien "trouvé d'inquiétant" sur le nouveau site iranien de Qom. Le directeur général de l'agence onusienne, Mohamed ElBaradei l'a certifié dans une interview dans le New York Times.

Mais pour le vice-ministre au Affaires étrangères, l'Iran utilise toutes les techniques de diversions possibles pour "gagner du temps".

En début de semaine, l'Iran avait demandé des négociations supplémentaires sur le texte de l'AIEA. Il prévoyait le transfert en Russie puis en France des réserves d'uranium iraniennes.

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 05:08



En Iran, un courage insensé des opposants qui manifestent en masse face à la dictature meurtrière. Lien et 
videos de ces manifestations. En plus des slogans "Allah akbar" et "Mort au dictateur" (le Guide suprême), un nouveau slogan fut scandé:"Bomb e atom némikaïm, nous ne voulons pas de la bombe atomique" et un autre: "Obama bâ ounjâ o Obama bâ mâObama es-tu avec eux ou Obama avec nous?"

http://www.modia.org/infos/israel2/bulletin1109.html





Une manif organisée contre les États-Unis par le régime …tourne en manif contre le régime. Videos postées sur 
Report on Arrakis :  < TAPEZ SUR LE LIEN « Die, die, dictator ».

 

La police iranienne a dispersé violemment mercredi des partisans de l’opposition qui tentaient de manifester à Téhéran contre le président Mahmoud Ahmadinejad en marge d’un rassemblement officiel pour le 30e anniversaire de la prise de l’ambassade des États-Unis. Aux cris d’«Allah Akbar (Dieu est grand)» et «Mort au dictateur», des milliers d’entre eux ont manifesté sur la place centrale Haft-e Tir, selon les témoins.

Les policiers, des membres des forces de sécurité en civil et les miliciens islamistes mobilisés pour l’occasion sont intervenus à coups de bâtons et de gaz lacrymogène, ont-ils ajouté. Un nombre indéterminé de manifestants ont été blessés ou arrêtés.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 14:18

Encore une fois, j'ai vu à télévision ce matin, une quantité d'armes impressionnante en provenance d'Iran direction la Syrie pour armer le 'Hezbollah, on peut distinguer toutes sortes d'armes allant de la grenade aux missiles.

Sous couvert d'une cargaison civile, jouets entre autres, le bateau se trouve à Aschdod et B.Nethanayou s'est déplacé pour constater les faits.

La preuve est encore faite que l'Iran exporte des armes a destination de ses officines terroristes dans le seul but de détruire et destabiliser encore plus un pays comme le Liban qui peine toujours a former un gouvernement et n'a qu'un seul but déclencher une guerre régionale.

La preuve est encore faite que la Syrie si prompte a vouloir se faire passer comme voulant la paix et par là même accusant Israel du contraire, n'est qu'une pourvoyeuse d'armes aux 'hezbollanis qui pourrisent la situation au Liban, et en conséquence est responsable tout comme l'iran de la détérioration de la situation régionale.
 


Des armes iraniennes pour le Hezbollah ?

[Mercredi 04/11/2009 11:06]

 

Il ne fait plus aucun doute pour personne que le Hezbollah renforce son potentiel militaire grâce à l’aide que lui apportent généreusement l’Iran et la Syrie. Après les mises en garde du chef des Renseignements militaires Amos Yadlin, qui a indiqué mardi que l’organisation terroriste recevait des armes qui transitaient par la Syrie, on ne sera pas étonné d’apprendre la nouvelle opération menée par Tsahal dans la nuit de mardi à mercredi.

De quoi s’agit-il ? Une unité des forces navales israéliennes a arraisonné au large des côtes d’Israël, à près de 150 kilomètres du rivage, un navire battant pavillon antiguais transportant une grande quantité d’armes entreposées dans cinq containers. Le chargement était camouflé en cargaison civile. Les soldats ont découvert, lors de leurs perquisitions, de nombreuses roquettes longue portée, des missiles antichars, et d’autres armements en tous genres, sans doute destinés au Hezbollah.

Apparemment, le bateau venait d’Iran et il se dirigeait vers la Syrie lorsqu’il a été intercepté. Après les premières vérifications à bord, il a été dirigé vers le port d’Ashdod où il sera examiné plus sérieusement. En raison de cette activité imprévue, une partie du port a été fermé au public.

Tsahal a commenté cette action en soulignant qu’il œuvrait inlassablement pour déjouer toute tentative visant à faire parvenir des armes aux organisations terroristes quelles qu’elles soient.

Ce n’est pas la première fois que la marine israélienne intercepte ainsi un bateau suspect. L’opération la plus spectaculaire a été sans aucun doute l’arraisonnement du Karine A, en janvier 2002. A l’époque, les forces de sécurité avaient trouvé des dizaines de tonnes d’armements de toutes sortes, qui venaient aussi d’Iran mais étaient destinés cette fois à la bande de Gaza.

Le cabinet de sécurité s’est réuni mercredi matin pour évoquer cette nouvelle intervention de Tsahal. Le chef d’état-major Gaby Ashkenazy a été invité à prendre la parole pour donner des précisions aux ministres du gouvernement et pour faire le point de la situation.

par Claire Dana-Picard 
http://www.actu.co.il/ 


Trafic d'armes au large d'Israël
Par YAAKOV KATZ 
04.11.09

Les forces spéciales de la marine ont mis à jour un cache d'armes et de munitions sur un navire localisé au large de Chypre, dans la nuit de mardi. Le bâtiment de fret était arraisonné à environ 100 miles nautiques à l'ouest d'Israël. Il battait pavillon d'Antigua, un pays des Antilles. L'équipage avait camouflé le vaisseau en bateau d'assistance.

Navires de la marine israélienne [illustration]. 
PHOTO: AP , JPOST

Le navire est actuellement amarré dans le port d'Ashdod ; son chargement est en cours de débarquement.

Selon les autorités israéliennes, le cargo transportait des armes sophistiquées, dont des missiles, en provenance de l'Iran est destinées au Hezbollah. L'incident est comparable à la saisie du navire Karine A, intercepté en janvier 2002 au large de la bande de Gaza. A l'époque le bateau transportait près de 50 tonnes de matériel militaire, dont des roquettes Katiousha, des missiles antichars et des explosifs.

Le ministre de la Défense israélien Ehoud Barak a qualifié cette opération de "nouveau succès contre les tentatives incessantes d'armer des éléments menaçant la sécurité d'Israël".

Avital Leibovich, responsable du service de porte-parole de l'armée, a précisé que le bateau avait été interpellé lors d'une patrouille de contrôle, sans incident. L'opération ferait partie des efforts redoublés d'Israël pour endiguer l'afflux d'armes en direction de l'enclave palestinienne. Plus tôt dans la journée, le Shin Bet (services de sécurité intérieure) révélait que le Hamas dispose désormais de roquettes d'une portée de 60 km (et non plus 40 km).

Ces informations s'ajoutent à l'annonce du quotidien Der Spiegel, il y a un mois, selon laquelle la marine américaine avait abordé un cargo allemand près du canal de Suez : le vaisseau transportait des munitions en provenance d'Iran et destinées à la Syrie ou au Hezbollah.                                                                                                     
 
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 04:46
La menace du développement et de l'exportation de missiles par l'Iran
Le programme de missiles en pleine expansion de l'Iran menace de plus en plus la stabilité régionale du Moyen Orient et provoque une profonde inquiétude chez les voisins immédiats et plus éloignés de Téhéran. Al-Alam, le service d'actualités arabophone d'Iran, a récemment déclaré que la République islamique était la puissance régionale en matière de missiles. [1]

Le 20 mai 2009, l'Iran a fait des essais de tirs du Sejil-2, missile à combustible solide, d'une portée de plus de 2 000km, capable de frapper Israël et certaines régions en Europe. Selon le ministre de la Défense iranien, Mostafa Mohammed Najjar, le Sejil-2 est différent de la version antérieure du Sejil puisqu'il « est équipé d'un nouveau système de pilotage ainsi que de détecteurs précis et perfectionnés ». Le département de la défense des Etats-Unis a confirmé que le lancement d'essai a été réussi. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dit que le missile « a atteint sa cible ». [2] 

L'avantage d'un missile à combustible solide est qu'il peut être stocké et caché facilement, déplacé, rassemblé et tiré dans un bref délai, le rendant plus difficile à cibler. [3]

Le 3 février 2009, l'Iran a lancé, pour la première fois, en orbite un satellite de fabrication nationale. L'Iran a dit que le lancement d'Omid (espoir), satellite de recherche et de télécommunication, constituait un pas considérable vers la technologie spatiale prévu pour coïncider avec le 30e anniversaire de la révolution islamique de 1979. La technologie balistique à longue portée, utilisée pour mettre les satellites en orbite, peut lancer des ogives. [4]

Le 9 juillet 2008, dans le cadre d'une série de simulations de conflit intitulée « Le grand prophète », l'Iran a présenté avec succès le missile Shahab-3 qui se déplace jusqu'à 930 milles (1 500 km). [4] Le tout nouveau Shahab-3ER, d'une portée de 2 000 km, place la Turquie dans la ligne de mire du missile iranien. [5] L'Iran pourrait également attaquer de nombreux pays européens avec ses BM25, missiles balistiques mobiles terrestres à longue portée ; un modèle a une portée de 1 550 milles (2 500 km) et l'autre peut atteindre jusqu'à 2 175 milles (3 500 km). [6] Les villes qui sont à portée sont Kiev, Athènes, et Budapest.

Par ailleurs, l'Iran est également en train développer sa propre technologie pour lancer des satellites, qui pourrait permettre la transformation d'un lance-satellite en un missile balistique intercontinental d'une portée atteignant à peu près 2 500 milles (4 000 km). [7] Rome, Vienne, Berlin et Varsovie seront toutes à portée à la suite de ce développement.   

La prouesse militaire croissante de l'Iran montre ses ambitions croissantes sur l'arène internationale et son désir d'exercer une plus grande influence dans les affaires du Moyen Orient. Avec son soutien permanent au terrorisme à travers des organismes non étatiques tels que le Hamas et le Hezbollah, l'Iran peut aujourd'hui partager sa technologie d'armement avec beaucoup d'autres groupes et régimes. Le programme actuel d'enrichissement d'uranium suscite un intérêt tout particulier puisqu'il pourrait provoquer une course à l'armement nucléaire au Moyen Orient. 

Lors d'une récente parade militaire à Téhéran, des panneaux illustrant 6 missiles Shahab-3 affichaient fièrement la haine de l'Iran à l'égard d'Israël et des Etats-Unis, on pouvait y lire, « Israël doit être rayé de la carte » et « Nous écraserons l'Amérique sous nos pieds ». [8] 
 
 
 Le stock de missiles iranien : missiles à courte portée  [9] 
 
Nom Etages des missiles Propulsion Portée en milles (km) Inventaire
Shahab-1

1

liquide 177 - 205 250 - 300
Shahab-2

1

liquide 310 - 435 200 – 450
Samid

1

liquide -- --
Shahab-3
Zelzal-3

1

liquide, solide 1.000 -1.500 --
Shahab-3D
Zelzal-3D

2

liquide, solide 1.500 + --
IRIS
Zelzal-3D

2

liquide, solide 1.500 + --
Shahab-4

3

liquide, solide 1.800 -2.000 --
IRSL-X-2

3

liquide, solide 2.200 -2.900 --
Shahab-5
IRSL-X-3/Kosar
IRIS

2,3

liquide, solide

Phase 2: 3.500 -3.750 
Phase 3 : 4.000 -4.300

--
Shahab-6
IRSL-X-4/Kosar

3

liquide, solide 5.470 -5.500
5.632 -6.200
6.200-6.700
8.000 +
--
 
pg28.gif 
Illustration : La Fédération des scientifiques américains
 

 

qadr%20missile.jpg

l'Iran présente un missile Qadr.
Photo: GlobalSecurity.org

 

GBU-67/9A Qadr (« Destinée » en arabe)

Les sociétés de fabrication de missiles qui travaillent pour le Ministère de la défense iranien produisent le GBU-67/9A Qadr, la première génération de bombe intelligente (PGM). [10] 


Le ministre de la défense iranien, Brig. Gén. Mostafa Mohammad-Najjar, a annoncé en novembre 2007 que Téhéran développait le Qadr et un autre missile, l'Ashoura, tous deux ayant la capacité de se déplacer au-delà de 1 242 milles (2 000 kilomètres) [11]

 

Shahab.jpg
Photo: GlobalSecurity.org

 

Shahab

Le Shahab (« Comète » en perse) est un missile iranien conçu sur le modèle du R11 soviétique, un missile scud des années 50. [12] L'Iran avait à l'origine acquis une petite quantité de scuds en provenance de la Lybie pour répondre aux attaques iraquiennes pendant la guerre Iran-Irak. [13] Après la guerre, l'Iran a acquis les missiles Scud B de 661-lb. (300 kg) et le Scud C ,1 278-lb. (580-kg) en provenance de la Corée du Nord. Les missiles étaient respectivement surnommés le Shahab-1 et le Shahab-2. Nombre de missiles Shahab-1 ont été tirés sur des campements du groupe de l'opposition iraquien, Mujahedeen el-Khalq (MEK). [14]



L'acquisition du missile Shahab-3 a fait de l'Iran une menace sur le monde occidental. Les Shahab-1 et 2 avaient une portée limitée et menaçaient essentiellement l'Irak. Le Shahab-3, testé en 1998, avait une portée de 806 milles (1 300 km), mettant en danger Tel-Aviv. Le Shahab-3 et le pakistanais Ghauri ressemblent au scud nord coréen, le No Dong. En 2004, l'Iran a dévoilé le plus puissant et le plus précis Shahab-3. La dernière version du missile, d'une portée atteignant 930 milles (1 500 km) est plus longue, avec une conception extérieure modifiée. [15] Entre 1998 et 2006, 10 exercices de vol du Shahab-3 ont été réalisés dont la moitié a échoué. [16]

Israël et les Etats-Unis se sont préparés à une attaque au Shahab-3, avec l'équipe de la sixième flotte américaine dans la mer Méditerranée qui s'entraînait à intercepter des missiles qui lui étaient destinés. [17] 
Le 9 juillet 2008, l'Iran a fait un exercice de tir d'un missile Shahab-3 d'une portée de 1 242 milles (2 000 km). [18] 

En 2005, l'Iran a annoncé qu'il avait réussi à tester des moteurs au propergol solide pour un missile « bimoteur » pour le tout dernier modèle de Shahab. [19] D'après le journal Strategic Assessment, l'Iran a développé les Shahab-4, Shahab-5 (Kosar), et Shahab-6 à plus longue portée. [20] 

Les experts militaires considèrent le Shahab-4 comme l'homologue iranien du Taepodong-1 nord-coréen. [21] Ces missiles provoquent des dégâts bien plus lourds que le Shahab-3, portant une charge utile plus importante et une portée supérieure jusqu'à 2 480 milles (4 000 kilomètres). [22] Le missile aurait la capacité de lancer dans l'espace un satellite iranien à 22 milles (35 kilomètres) à partir de la rampe de lancement proche de la ville de Qom. [23]

BM%20on%20car.jpg

BM-25 on a transport truck
Photo: GlobalSecurity.org

 

BM-25

Le missile balistique BM-25 est la toute nouvelle acquisition à longue portée de l'Iran. En provenance de la Corée du Nord, il a une portée de 1 550 à 2 170 milles (2 500-3 500 km) utilisant la nouvelle technologie de propulsion liquide stockable. [24] D'après le journal allemand Bild, l'Iran a acheté à la Corée du Nord missiles BM-25 et dispositifs de lancement. Le BM-25 est basé sur les missiles balistiques soviétiques lancés par sous marin (SLBM) SS-N (R-27). [25] Des fonctionnaires iraniens et le ministre de la défense russe ont nié cette information. [26]

 

Stock de roquettes iraniennes

 

 

types%20of%20missiles.jpg

 

 

 

L'Iran possède une large variété de systèmes de roquettes d'artillerie : les missiles Shahin, Oghab, Fajar (également fadjr, fajr), Naze'at, et Zelzal. L'Iran a utilisé les missiles Oghab au cours de la Guerre des Villes en février-avril 1988, pour bombarder les villes et les cités iraquiennes. [27]


Le Haseb, un lance roquettes multiple iranien à 12 tubes, de quatre pouces (107mm), est une version modifiée de la roquette chinoise de 4 pouces (107 mm), ainsi qu'une version perfectionnée des roquettes russes et chinoises de cinq pouces (122 mm). [28] Le Nazeat-10, une forme du Nazear-6 à portée prolongée, est tiré depuis le même dispositif de lancement que l'Oghab. [29]


L'Oghab est une roquette à explosif puissant qui n'est pas téléguidée. Roquette d'artillerie de neuf pouces (230 mm) d'une portée de 21 milles (34 km), le Oghab lance avec trois tubes de lancement. [30]


Le Shahin I et le Shahin II sont tous deux des roquettes à explosif puissant. [31]
Le Shahin II est une roquette non téléguidée destinée à détruire les troupes ennemies. [32]


En 1991, l'Iran a présenté le missile Fajar aidé par la Corée du Nord.6 L'inconvénient avec le missile Fajar est qu'il a une précision limitée dans un rayon de moins d'un demi-mille (1 km). [33]
L'Iran a testé une ogive chimique pour le Fajar-5, qui comprenait un dispositif de lancement perfectionné avec quatre tubes de lancement d'un calibre de 13 pouces (333 mm).8 La mission initiale du système de lancement du Fajar-5 consiste à atteindre les cibles au sol. [34]


L'Iran a testé une ogive chimique pour le Fajar-5, qui comprenait un dispositif de lancement perfectionné avec quatre tubes de lancement d'un calibre de 13 pouces (333 mm). [35] La mission initiale du système de lancement du Fajar-5 consiste à atteindre les cibles au sol. [36]

Les représentants iraniens ont doublé le Fateh-110 ou le A-110 comme un missile guidé à combustible solide. [37] C'est probablement un modèle téléguidé perfectionné du Zelzal-2 avec une portée de 99 à 124 milles (160 à 200 km). [38] Plusieurs experts militaires ont affirmé que le Fateh-110 n'était pas un missile parce qu'il n'avait pas de système de direction performant. [39]


 

Roquette d'artillerie iraniennes  [40]
 



Roquette Portée en milles (km) Poids de l'ogive en livres (kg)


Haseb

9 km

8 kg



Noor

18 km

18 kg



Arash

20 km

18 kg



Arash

20 km

8 kg



Oghab

34 - 45 km

70 kg



Fajr-3 / Ra'ad

45 km

45 kg



Shahin-1

13 km

190 kg



Shahin-2

12 km

86 kg



Fajr-5

47 km

41 kg



Naze'at-4

56 km

--



Naze'at-5

--

--



Naze'at-6

65 km

39 kg



Naze'at-10

87 km

113 kg



Mushak-120

81 km

227 kg



Zelzal-2

62 - 124 km

--



 

 

Artillery%20Rockets.jpg
Illustration: Global Security.org

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Missiles de croisière (Cruise Missiles)

En 2005, le procureur général ukrainien a annoncé qu'entre 1991 et 2001, les trafiquants d'armes avaient fait passer en contrebande en Iran plusieurs missiles de croisières KH55 de l'époque soviétique. [41] Les missiles ont une portée de 2 100 milles (3 500 km). [42]

Des groupes terroristes aidés par l'Iran

L'Iran demeure l'état actif le plus favorable au terrorisme dans le monde entier, fournissant des fonds, des armes et une formation au Hezbollah et à des groupes palestiniens tels que le Hamas et le Jihad islamique palestinien ; les deux derniers ont mis en place une opposition violente à l'encontre du Fatah, groupe auquel appartient le président de l'Autorité palestinienne. [43]

Le Hamas

Au vu des négociations de paix proposées entre la Syrie et Israël, un fonctionnaire iranien a annoncé que l'Iran continuerait à financer le Hamas même si un accord de paix était conclu. Un officier militaire gradé a assuré au gouvernement que des missiles « très avancés » étaient en cours de développement en particulier pour le Hamas. [44]

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Photo: GlobalSecurity.org

 

Le Hezbollah

L'Iran a fourni le groupe terroriste Hezbollah en milliers de roquettes qu'il a utilisé dans sa guerre contre Israël en 2006. Le Hezbollah possède actuellement 30 000 roquettes, d'après l'ONU. [45]

Le Hezbollah possède des roquettes Zelzal-1, d'une portée de 78 milles (125-km), des roquettes Zelzal-2, d'une portée de 130 milles (210-km), qui sont capables d'atteindre les villes israéliennes de Tel-Aviv, le long de la mer Méditerranée et Beersheva au Sud. Ces missiles à longue portée ont été passés en contrebande au Liban deux à trois ans avant la guerre défensive d'Israël contre le Hezbollah (connue également comme la Seconde Guerre du Liban) et entreposés dans la région de Beyrouth. [46]

 

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Hezbollah’s rockets can reach into Israel as far as Dimona.
Photo: GlobalSecurity.org

 

 

 

 

 

Ils n'ont probablement pas été utilisés pendant la guerre. Le Hezbollah a utilisé la Falaq fabriqué par l'Iran pour attaquer des cibles équipées. La roquette Falaq-1 a une portée de 5.5 milles (9 km) alors que la Falaq-2 peut atteindre une distance maximale de 7 milles (11 km). [47]


Les roquettes, Fajar-3 et Fajar- fabriquées par les Iraniens, d'une portée de 43 milles (70 km), ont également été fournies aux militants du Hezbollah. Les ingénieurs iraniens ont prévu des chambres dans les maisons des activistes du Hezbollah pour installer des lance-roquettes et pour entreposer des armes. [48] Les roquettes Fajar ont constitué la principale menace sur la région nord d'Israël pendant la guerre 2006. 


Les roquettes Naze’at fabriquées par les Iraniens ont une portée de 86 milles (140 km). Elles n'ont pas été utilisées pendant la guerre du Hezbollah contre Israël en 2006. 


L'Iran a fourni au Hezbollah des missiles de croisière chinois terre-mer, le C-802. Le C-802 a été utilisé pour atteindre un navire de guerre au large de la côte de Beyrouth, le 14 juillet 2006. [49]

 

 

 

 

 

 

 

 

  

L'avenir des missiles iraniens

La pression qu'exercent les Etats-Unis sur la Chine a empêché l'Iran d'acquérir les missiles mobiles à essence solide à un seul étage, les M-9 et M-11. L'Iran compte également sur la Chine pour continuer à développer le Tondar-68 de 1 100 livres (500 kg) d'une portée de 620 milles et l'Iran 700 d'une portée de 434 milles (700 km) du même poids. [50] Le magazine Jane’s Defence Weekly informe qu'il se peut que la Chine aide l'Iran à perfectionner la portée de HY-1 (HaiYing-1) [51] et HY-2 (HaiYing-2) [52], missiles terre-navire, [53] qui pourraient mettre en danger le Golfe persique. 

 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 13:38

MEMRI    Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2622

 

Un journaliste afghan : "C´est avec une détermination équivalente à celle des Etats-Unis et de l´Otan pour déloger les talibans que le Pakistan œuvre pour les maintenir en place."

Dans un article récemment paru dans  un organe de presse afghan en ligne (1), le renommé auteur afghan Massoud Qiam appelle l´Occident à tenir compte des besoins de la nation afghane, et non uniquement de ses propres besoins.

Massoud Qiam réside actuellement hors d´Afghanistan, en raison de menaces de mort intervenues suite à la publication de ses rapports d´enquêtes.

Dans l´article dont voici des extraits, il affirme que les services de renseignement pakistanais continuent de protéger les talibans en Afghanistan, tandis que l´Occident considère le pays comme un champ de bataille.

"C´est avec une détermination équivalente à celle des Etats-Unis et de l´Otan pour déloger Al-Qaïda et les talibans d´Afghanistan que le Pakistan œuvre pour les maintenir en place."

"C´est avec une détermination équivalente à celle des Etats-Unis et de l´Otan pour déloger Al-Qaïda et les talibans d´Afghanistan que le Pakistan œuvre pour les maintenir en place. L´offensive intervenue la semaine dernière à la frontière entre l´Afghanistan et le Pakistan dans la province du Nuristan, tuant huit soldats américains, a été la plus meurtrière pour les forces américaines en plus d´un an. Voilà exactement le type de violences que les services secrets pakistanais planifient et supervisent – des offensives conçues spécialement pour dissuader les gouvernements étrangers d´envoyer des renforts."

"Les talibans ne sont pas complètement contrôlés par le Pakistan, mais ils recourent bien aux renseignements militaires et sont financièrement soutenus par le Pakistan."

 

"Les talibans ne sont pas complètement contrôlés par le Pakistan, mais ils recourent bien aux renseignements militaires et sont financièrement soutenus par le Pakistan. C´est le Pakistan qui lance l´idée, par exemple, d´attaquer les troupes de l´OTAN au nord en tuant des soldats allemands, italiens ou français, dont les Etats se demandent déjà s´ils ne devraient pas retirer leurs troupes. Ils accentuent en outre les pressions sur l´OTAN, dans le but de chasser l´organisation d´Afghanistan.

 

Bien que cela puisse faire l´effet d´une diversion, le gouvernement pakistanais n´a pas envahi la vallée de Swat et tué des milliers de soldats talibans pour convaincre l´Occident de son combat actif contre les talibans. Le Pakistan ne veut tout simplement pas des talibans sur son territoire. Le gouvernement pakistanais ne tuera pas les talibans en Afghanistan, mais au Pakistan si."

 

"Le gouvernement pakistanais bénéficie du soutien des talibans afghans"

 

"Le gouvernement pakistanais bénéficie du soutien des talibans afghans. Quand les talibans ont obtenu des troupes et le pouvoir, ils se sont mis à désobéir aux ordres du Pakistan. Par exemple, le Pakistan a soutenu la demande du gouvernement américain pour que les talibans lui remettent Oussama Ben Laden, mais les talibans n´ont pas obtempéré. Même si les talibans afghans n´obéissent qu´à la moitié des ordres pakistanais, le relation demeure intacte. Le Pakistan ne souhaite pas un contrôle absolu des talibans ; en revanche, il lui importe de diriger l´Afghanistan dans ses propres intérêts."

 

"Le fait que le Pakistan encourage les Afghans à la talibanisation a des effets secondaires au Pakistan."

 

"De même que les cachets contre les maux de têtes ont des effets secondaires, le fait que le Pakistan encourage les Afghans à la talibanisation a des effets secondaires au Pakistan. Une frontière sure permet de contrôler l´insurrection en Afghanistan. Pour cela, le Pakistan doit encourager ceux qui vivent à la frontière à devenir de combattants extrémistes. Et la violence de la région déborde sur le territoire pakistanais."

 

"Les dirigeants américains, européens et même afghans ne voient pas l´Afghanistan comme une nation, mais comme un champ de bataille"

 

"L´envoi de nouvelles troupes étrangères aidera celles qui se trouvent sur place à écarter les talibans, mais n´arrangera pas complètement la situation en Afghanistan. Un problème fondamental est que les dirigeants américains, européens et même afghans ne voient pas l´Afghanistan comme une nation, mais comme un champ de bataille. Ils mettent au point des stratégies centrées sur leurs propres programmes politiques, non sur le bien-être du peuple afghan. Il est impératif qu´ils pensent à la justice dans ce pays livré aux conflits sociaux."

 

"Si nous amenons la justice, les moudjahidine et les talibans ne pourront plus de solliciter le soutien du peuple"

 

"De nombreux politiciens afghans ne se trouvent pas physiquement avec les talibans, mais leur sympathie va vers eux et ils les soutiennent. Le gouvernement afghan ne sera jamais capable de parler directement aux talibans, mais nous pouvons forcer ces leaders corrompus à quitter le gouvernement. Si nous amenons la justice, les moudjahidine et les talibans ne pourront plus solliciter le soutien du peuple, et les citoyens afghans comprendront que les criminels doivent être écartés du système gouvernemental. Nous devons empêcher les politiciens pakistanais de maltraiter le peuple afghan en encourageant les conflits internes.

 

Il est possible d´y arriver avec le soutien de la communauté internationale. Le peuple d´Afghanistan n´y arrivera pas tout seul. La stabilité et la sécurité peuvent être assurées à court terme grâce à des gouvernements de coalition. Il faut prendre le problème à la racine. Les moudjahidine et les talibans jouent le rôle des partis politiques, mais ils forment dans les deux cas des organisations criminelles qui ont commis des crimes pendant les trente années passées. Le président Obama doit envisager une "justice de transition", et si la communauté internationale ne négocie pas avec le gouvernement pakistanais, le pro blème des talibans ne se règlera pas.

 

 

(1) www.kabulpress.org, Afghanistan, 23 octobre 2009.

 

  

 

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 

 

 

 

 

 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 09:46


http://www.france24.com/fr/files_fr/imagecache/france24_ct_player_thumbnail/story/0720-somalie-shabab_m.jpg


Les Shebab ou le nouveau visage d’Al Qaïda


Par Gilles Raphel pour http://aschkel.over-blog.com et http://lessakele.over-blog.fr 

 

Nous apprenions hier que les Haraka al-shebab el-moudjahidin menaçaient,  par la voix de l’un de ses chefs, Moukhtar Abou Mansour, d’attaquer Israël.

Le 22 octobre dernier ils avaient lancé une offensive contre les forces de l’Union africaine en Somalie armées par le Burundi et l’Ouganda afin de prendre le contrôle de l’aéroport de Mogadiscio. Offensive ratée suite à laquelle le Sheikh Shebab Ali Mohamed Hussein avait annoncé : «  Nous ferons pleurer leur peuple. Nous attaquerons Bujumbura et Kampala (capitales de l’Ouganda et du Burundi), nous porterons notre combat dans ces deux villes et nous les détruirons ».

 

http://blog.w3-com.com/picture/upload/image/shabab.jpg


Quel est donc ce vent de folie, s’il fut capable d’être encore plus dément, qui s’empare des Shebab ?


La guerre contre Al Qaïda en Afghanistan est en passe d’être gagnée, ses refuges au nord du Pakistan sont de moins en moins sûrs et exposés aux frappes permanentes des Predator américains. Aussi, Al Qaïda déplace ses troupes au Yémen, au Soudan et enfin en Somalie. La Somalie, Etat sans état, est devenue ces 12 derniers mois la base arrière du terrorisme international d’Al Qaïda.


Les Shebab, à l’origine de « simples » miliciens islamistes ont renforcé leurs troupes grâce à l’arrivée de terroristes yéménites, soudanais, de la péninsule arabique et de la diaspora somalienne venant en particulier du Yémen.

 

http://somaliswiss.files.wordpress.com/2008/12/al-shabab-group-12.jpg



A la sortie du dernier ramadan, ils ont prêté allégeance à Ben Laden dans une vidéo de 48 minutes intitulée « Labaïk ya Oussama » (à ton service Oussama). Le Cheikh Shebab Mukhtar Abu Zubaïr y dit, à l’attention de Ben Laden : «  Reçois nos meilleurs vœux et réjouis-toi … nous attendons que tu nous guide sur la voie du jihad … au moment où le combat contre l’occupant rejoint la lutte pour établir un Etat islamique en Somalie ».


De plus, dans cette vidéo, les Shebab portent l’étendard noir frappé du sceau du prophète, étendard d’Al Qaïda en Irak, dans la péninsule arabique et au Maghreb.


Plus que des miliciens islamistes, les Shebab sont de fait des terroristes jihadistes prêts à porter leur guerre hors des frontières de la Somalie. Les frappes ou les raids américains contre les Shebab seront-ils suffisants ? Une nouvelle fois, la menace islamiste pour les démocraties est double, celle des chiites des mollahs iraniens et du hezbollah et celle des salafistes jihadistes d’Al Qaïda, basés maintenant en Somalie.


Sans trop tarder, la doctrine du contre-terrorisme puis de contre-insurrection devrait passer à une phase supérieure,  en trois mots pour résumer : nettoyer, tenir, reconstruire.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 08:56

Envoi de Pierre Cain – Info’Sion, Jérusalem-capitale (Israël ) Source :

http://www.algerie-dz.com/



Les diamants, le racket, la drogue

 

 

Début 2000, alors qu’ils livrent un épais rapport sur le rôle joué par la Belgique dans le trafic de diamants angolais, les agents du service belge de renseignements militaire – le SGRS – allument la mèche : « Il existe des indications que la Lebanese connectie citée dans les trafics de diamants se retrouve aussi dans les dossiers de blanchiment, commerce de drogue et le financement d’organisations terroristes telles que (…) le Hezbollah. » Le rapport cite des noms bien connus à Anvers et Abidjan : certains démentent, d’autres laissent passer l’orage.

Avant de mourir en juillet 2005, le belge Carlos Ferreira, « diamantaire » attitré du chef rebelle Jonas Savimbi, nous confirmera le schéma global, sinon les noms : les libanais liés au Hezbollah achetaient les pierres du trafic au Sud Congo et sur la place de Kinshasa, de même qu’à Abidjan, à l’époque où les guerres du Libéria et de Sierra Leone faisaient remonter les diamants vers la Côte d’Ivoire. Ces « diamants de la guerre » en alimentaient une autre au Proche Orient.


En avril 2003, l’ONG Global Witness reprend la liste éventée par les services secrets belges. Elle épingle le libanais I.B., autrefois proche de Mobutu, l’un des principaux courtiers en armes de l’Unita, et que ses activités ont lié au trafiquant d’armes russe Viktor Bout. Pour Global Witness, la famille B., grande brasseuse de diamants d’origine contestée, est indubitablement un soutient du Hezbollah. Mais ce n’est pas tout : en sens inverse, l’Angola en guerre représente un endroit où le Hezbollah peut se développer et s’entraîner. Fin 2002, alors que le Hezbollah a réussi une première percée en Amérique du Sud, Global Witness note qu’un chef du Hezbollah au Paraguay est envoyé en Angola pour y lancer le mouvement.


Le commerce de diamants illicites, certaines activités de trafic d’armes ne sont pas les seules sources de fonds. Dans des villes minières comme Bo et Kenema au Sierra Leone, jusqu’à 80% des licences de diamantaires sont aux mains des libanais chiites, majoritairement de Tyr et du Sud-Liban. Et là, c’est de racket qu’il conviendrait de parler, la rumeur évoquant la présence de délégations du Hezbollah venant opérer ponctuellement les levées de fonds.


On entre là dans les activités planétaires du Hezbollah, hors sites diamantaires. Le Hezbollah est capable de bien des choses : ainsi en mars dernier, un juge du Michigan démantèle un groupe criminel actif de 1996 à 2004. Ses spécialités : contrebande de cigarettes (détournées des réserves indiennes), contrefaçons de papier Zig Zag, contrefaçons de Viagra et contrefaçons de timbres fiscaux. Le groupe opérait au Liban, au Canada, en Chine, au Brésil, au Paraguay, aux Etats-Unis bien sûr et récoltait des fonds pour le Hezbollah. L’un des cerveaux du groupe était déjà inculpé et poursuivi pour racket au profit du Hezbollah. Cette-fois, il lui est spécifiquement reproché d’avoir imposé une « taxe de résistance » sur les cartons de cigarettes de contrebande, de même qu’un racket présenté comme un soutien financier aux orphelins des commandos suicides.


Le trafic de drogue est une autre ressource évidente : au début limité (pour raisons religieuses), le financement du Hezbollah par les stupéfiants a été documenté par plusieurs enquêtes fédérales américaines. Le schéma devenait politiquement défendable dès qu’il s’agissait d’importer de la cocaïne aux Etats-Unis.


Alain LALLEMAND

LE SOIR édition du 9 août 2006

 

http://investigation.blog.lemonde.fr/files/2008/02/diamant.1202323900.jpg

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 05:25
 
LES CAPACITES DES MISSILES IRANIENS ET LES IMPLICATIONS AU DELA DU MOYEN ORIENT 
29/09/2009 
Ouzy Rubin  |  Général 

http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=244



Cliquez sur le lien pour voir la portée des missiles




L’Iran poursuit vigoureusement la construction de plusieurs missiles et programmes spatiaux à un rythme presque vertigineux et avec des résultats impressionnants. Les Iraniens ont modernisé leurs missiles balistiques pour les transformer en lanceurs de satellites.

En dépit du régime et face aux sanctions, l’Iran a réussi à acquérir l’infrastructure nécessaire et à fonder une équipe de scientifiques et d’ingénieurs compétents soutenus par des instituts de recherche universitaires. La technologie des missiles iraniens semble maintenant être plus avancée que celle de la Corée du Nord.

Contrairement à un récent rapport écrit par des scientifiques russes et américains et publié par l’Institut EastWest à Washington, la nouvelle technologie offre aux iraniens la clé pour construire des missiles de plus longue portée et pourraient déjà avoir les missiles nécessaires afin d’atteindre des objectifs lointains. L’occident devrait dès à présent se préparer pour se défendre.

Les réalisations du développement des missiles mettent les programmes de l’Iran dans un contexte plus large que l'ensemble des cibles potentielles du Moyen Orient.

Les Iraniens adorent exhiber  leur matériel militaire lors des défilés. Ils possèdent  deux forces armées. L’armée et le Pasdaran, les Gardiens de la Révolution. L’armée tient son défilé le 22 avril de chaque année, pendant que le Pasdaran tient sa parade en décembre. Au cours de la grande parade de l’armée, tenue en 2008, ils ont exposé des armes et de l’artillerie, qui avaient tous été achetés avant 1979 durant la période du Shah. Ils ont montré un char moderne qu’ils ont fabriqué en petit nombre, mais la plupart étaient des T55s soviétiques….

Les Iraniens  n’investissent pas beaucoup dans les forces de l'armée de terre ou dans l’armement nouveau.

Durant le salon aéronautique, quelques 220 avions ont volé au dessus de Téhéran, mais, là encore, ce sont des F5s fabriqués en Amérique et achetés pendant la période du Shah; des Mirage F1s, français et du matériel irakien transféré pendant la guerre entre les deux pays. Ont survolé également des avions F4, des F14 et des Mig 21s. Les avions de chasse les plus modernes n'étaient que des Mig 29 datant de 1992.

Dans ce contexte, nul le doute, les budgets sont investis dans les technologies nucléaires et dans les missiles à des fins purement militaires. En 1988, les Iraniens n'avaient que des missiles Scud B et C. Dix ans plus tard, le premier Shiab III était opérationnel. Il  a une portée de 1300 km et a été acheminé par  la Corée du Nord avec sa chaîne de production. Aujourd'hui, le Shiab est opérationnel à partir  de silos souterrains et sa nouvelle technologie est impressionnante.

Jusqu’à présent, la Corée du Nord a été la source de la technologie en Iran.

Les missiles No dong, le Shiab II et le Shiab III, appelés  WassongV et Wassong VI et ainsi que le Scud sont des inventions de la Corée du Nord. Ils ont été formidablement modifiés par les Iraniens. Ils sont totalement différents, beaucoup plus gros et plus lourds, et certains équipés de trois étages.

Cela signifie que la connexion entre la technologie iranienne et la Nord coréenne n’est plus aussi étroite qu'auparavant, les élèves sont devenus  les enseignants, les maîtres du jeu. Les Iraniens ont atteint un tel  niveau de compétence que dans certains cas, ils sont plus avancés que les Nord Coréens et demain ils seront capables d'exporter eux-mêmes leurs propres technologies. Il faut dire aussi que le programme spatial de l’Iran est encore plus impressionnant.

Les Iraniens ont mené pendant dix huit mois six principaux tests de missiles à multi étages, par deux équipes différentes et provenant de deux zones d’essai et ils ont réussi à surmonter toutes les difficultés techniques.

Basé sur les données et nos calculs  le Sejad qui  a une portée réelle d’environ 2500 km pourrait  atteindre six pays de l’Union européenne : la Pologne : la Slovaquie,  la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie, et la Grèce.  La zone de lancement de Tabriz en Iran est aussi vaste que l'Azerbaïdjan,  plus grande que celle d’Israël et représente la moitié de la Jordanie. Sa superficie est environ 50.000 km  avec  des montagnes, vallées et canyons. Ici, ils peuvent cacher des milliers de missiles balistiques. En dépit de toutes les contraintes, les Iraniens ont réussi à acquérir toute l’infrastructure nécessaire pour fabriquer des missiles de pointe et former des groupes de technologie dont des  universités spécialisées.

La distance entre l’Iran et Israël demeure la même, peu importe les missiles que les iraniens développent. Le système de défense anti-missile israélien et les menaces pour l'Etat juif sont identiques pour le  Shiab III ou le Sejad. Toutefois, les implications de développement de missiles iraniens demeurent aussi menaçantes et graves pour ceux qui vivent au-delà du Moyen Orient, voire pour une grande partie du bassin méditerranéen et l'Europe. 

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 18:24

Les Etats-Unis et Israël répètent à Moscou que l’option militaire est sur la table

 


Rapport spécial de DEBKAfile

31 Octobre, 2009, 8:20 PM (GMT+02:00)

Trad : Marc Brzustowski

 

Titre : US and Israel reiterate to Moscow: Military option is on the table

Pour lessakele.over-blog.fr et aschkel.blog.com

 

http://static.howstuffworks.com/gif/gas-price-spr-bryanmound.jpg

 

Le site de la Réserve Stratégique de Pétrole au Texas

 

 

Les sources proches du renseignement américain de DEBKAfile'  font état d’indications de préparation de guerre imminente contre l’Iran après le rejet par Téhéran de la proposition présentée par l’ONU d’envoyer son uranium enrichi par bateau vers l'étranger pour tout enrichissement futur. Ces sources révèlent que l’Administration cherche à obtenir l’autorisation du Congrès d’ouvrir la Réserve Stratégique de Pétrole d’Amérique (RSP ou SPR). De plus, les manœuvres balistiques conjointes israélo-américaines « Juniper Cobra »  battent leur plein. En définitive, les responsables américains et israéliens ont reçu l’instruction d’avertir Moscou que l’option militaire est encore sur la table, si le programme nucléaire iranien n’est pas stoppé par des moyens diplomatiques.


La RSP américaine, qui contient 727 millions de barils de pétrole n’est ouverte qu’en temps de guerre. Selon un accord signé avec Israël en 1975, Washington se charge de fournir Israël à partir de son propre pétrole pour une durée de cinq ans en situation d’urgence.


La fuite concernant ces préparatifs apparents de guerre a été émise le samedi 31 octobre, juste le jour après que le négociateur en chef du programme nucléaire iranien ait livré à l'AIEA à Vienne une contre-proposition au projet d’arrangement de l’ONU, qui court-circuite le principal objectif de celle-ci, qui consistait à réduire les stocks d’uranium enrichi encore entre les mains de l’Iran et pouvant lui servir à fabriquer une bombe nucléaire.


Les manœuvres militaires conjointes israélo-américaines qui se termineront mardi 3 novembre, se sont concentrées, jeudi dernier, dans la zone de Tel Aviv, les forces américaines simulant une action défensive contre une supposée attaque de missile iranien ou un tir maritime en provenance de Méditerranée, en direction de la conurbation centrale d’Israël.


Durant les trois derniers jours, Moscou n’a rien trouvé à redire à propos du rejet iranien d’un projet qui aurait dû envoyer l’uranium iranien en Russie pour y être modifié, quoi que Téhéran avait préalablement indiqué au Kremlin que le projet international devait suivre son cours. Les sources moscovites de DEBKAfile perçoivent cette rebuffade comme la réplique de Téhéran à la suspension par la Russie de la fourniture de batteries de défense S-300, après qu’elles aient déjà été embarquées pour être livrées à l’Iran


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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 14:41

Blog Britannica : la Russie et l’Iran ont-ils mis Obama échec et mat ?

par Mitchell Bard

Traduction : Marc Brzustowski


pour lessakele.over-blog.fr et aschkel.over-blog.com

 

Mitchell Bard's Latest Blog (10/29/09):

Britannica Blog: Have Russia and Iran Checkmated Obama?

 

 

http://26.img.v4.skyrock.net/264/liliticia/pics/2237667979_1.jpg


La décision du Président Obama d’abandonner le projet de déployer un système de défense anti-missiles en Europe a choqué de nombreux analystes aux Etats-Unis, autant que nos alliés de l’Est européen qui comptaient sur ce bouclier pour les protéger contre la menace des missiles russes.  Peut-être que Vladimir Poutine, le grand maître du jeu d’échecs appliqué en politique est bien le seul à ne pas avoir été surpris.

 

Je ne comprenais pas le jeu que Poutine était en train de jouer jusqu’à ce que j’aie l’opportunité, il y a deux ans,  de rencontrer un Israélien qui revenait juste d’une réunion au Kremlin.  A l’époque, les Etats-Unis et leurs alliés européens faisaient pression aux Nations-Unies pour imposer des sanctions plus fortes contre l’Iran, et les Russes, parvenus à ce point, refusèrent de poursuivre et menacèrent d’imposer leur veto à toute résolution du Conseil qui montrerait les dents. Les Russes se trouvaient également impliqués dans le processus d’achèvement de la construction d’une installation nucléaire à Bushehr, en Iran, lequel a ensuite sapé la campagne visant à empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires.

 http://www.linternaute.com/humour/betisier/photo/photos-amusantes-des-lecteurs/image/jeu-d-echecs-grandeur-nature-390936.jpg


Mon interlocuteur israélien m’expliqua alors que les Russes étaient les meilleurs joueurs d’échec au monde et que le jeu de Poutine avait déjà plusieurs coups d’avance. Il n’était réellement intéressé qu’à utiliser l’Iran comme un pion dans les relations américano-russes. L’Israélien me suggéra que les manœuvres russes à l’ONU et ailleurs, visant à faire obstruction au renforcement des sanctions, n’étaient en définitive, qu’une tactique consistant à arracher des concessions au Président Bush sur des sujets de loin plus importants, qui préoccupaient son pays. importance. Stopper le déploiement du bouclier anti- missiles en République Tchèque et en Pologne se situait alors au sommet, en tout cas, très proche du sommet dans la liste des priorités de Poutine.

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/2008/05/31/v_7_ill_1052119_poutine.jpg

Bush n’a jamais voulu conclure l’arrangement, pensant que les Etats-Unis ne pouvaient abandonner leurs alliés et que la Russie demeurait une menace assez sérieuse pour justifier du déploiement. Cependant, Obama semble avoir accepté les vues de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne, selon lesquelles c’est l’Iran qui représente le danger le plus sérieux du moment pour l’Europe autant que pour Moyen-Orient. La décision a été prise, à un moment qui ne doit rien au hasard, soit juste avant la rencontre prévue entre les alliés et l’Iran. L’Administration a menacé de faire pression pour la mise en œuvre de sanctions plus fortes si l’Iran ne se conformait pas à l’arrêt de son programme nucléaire, mais cette menace est vide de sens, sans une promesse du soutien russe à l’ONU.

http://4.bp.blogspot.com/_hJRsy-9nPR4/R1LFwHHvphI/AAAAAAAADS8/-HDO2SMDgZA/s1600-R/NZ+6.jpg

 


De façon fort peu surprenante, la Russie n’a pas voulu laisser l’impression que son soutien aux sanctions constituait le moindre quid pro quo intervenant dans la décision d’Obama, et le Ministre russe des affaires étrangères s’est empressé de déclarer immédiatement que l’imposition de nouvelles sanctions serait « une grave erreur ». La secrétaire d’Etat Clinton a, alors rendu visite à Moscou, en espérant apparemment qu’il ne s’agissait que d’une tentative pour masquer qu’un arrangement avait eu lieu, mais ses hôtes ont réitéré leur préférence politique pour l’obstructionnisme, mettant Obama en position d’échec et mat.

 http://alternatives-economiques.fr/blogs/daubenton/files/mahmoud-tend-la-main.jpg


Pire, les Iraniens pourraient bien aussi avoir atteint une situation de mise en échec  et mat, dans leur propre match contre Obama. De nouveaux rapports indiquent que l’Agence Internationale à l’Energie Atomique est arrivée à la conclusion que l’Iran possède la capacité de fabriquer une bombe nucléaire et est en voie de développer un système de missile en capacité de porter une tête nucléaire. Les responsables du renseignement américain semblent désormais prêts à admettre que leurs précédentes estimations étaient erronées. Cela peut aussi expliquer pourquoi Obama a décidé de créer un bouclier antimissile contre les roquettes iraniennes et peut refléter la vision de la Secrétaire d’Etat Hilary Clinton, laissant glisser dans son commentaire son offre de parapluie de défense aux nations du Moyen-Orient, qu’ainsi l’Administration accepte l’Iran nucléaire comme un fait accompli.

 



La vérité est que la poursuite des sanctions contre l’Iran n’ont jamais fait sens.

 

Les sanctions montrent trop de failles et les Iraniens ont appris à vivre avec elles sans rien changer à leur politique. La tentative de coercition n’a jamais pris en compte la perspective iranienne qu’elle disposait d’une grande nation, juste dédiée à obtenir des armes nucléaires au même titre que les autres puissances nucléaires, et que cela valait bien quelques souffrances dans le court terme pour le gain, sur le long terme, consistant à devenir la puissance hégémonique dans la région. Bien plus, ce pays a appris de l’expérience de l’Inde et du Pakistan, que dès qu’il obtiendrait la bombe, le monde accepterait alors le fait accompli et que les relations reviendraient à la normale.

 http://2.bp.blogspot.com/_4skqFpB4HMM/SrNL4wMdcOI/AAAAAAAAKAo/j06iOBG7RIE/s400/Iran+a.jpg


L’Iran apparaît désormais jouer la montre en faisant trainer en longueur les discussions avec les puissances occidentales. Les demandes d’arrangement présentes sur la table de négociations permettent encore de gagner assez de temps pour achever son projet nucléaire, en le dissimulant de plus en plus, ou dit autrement, en conservant effective l’option de fabriquer la bombe.

 
Israël observe anxieusement ces jeux se mettre en place. Il doit décider de ses propres mouvements, et peut-être qu’Obama scrute fiévreusement ce qui se passe dans son jeu (d’Israël).

Aux alentours de la fin de l’année, si ce n’est pas plus tôt, nous pourrons savoir si l’Iran peut encore être stoppée, et donc, nous apprendrons si Obama est un grand stratège en matière de politique étrangère ou s’il est temps pour lui d’abattre son roi.

  http://www.britannica.com/blogs/wp-content/uploads/2009/10/chess1.jpg

 

*          *          *

Dr. Mitchell Bard est le Directeur de l’AICE et de la Jewish Virtual Library. Ses derniers livres sont :  Will Israel Survive?(Palgrave) et 48 Hours of Kristallnacht: Night of Destruction/ Dawn of the Holocaust(Lyons Press).

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