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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 20:13

Battle swarm ou la bataille d’Iran

 

 


Par Gilles Raphel
pour :
 http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/

 

     Le « battle swarm » ou « l’essaim au combat » est paradoxalement une base doctrinale de la guerre vieille comme les luttes et basée sur l’observation des attaques d’insectes (abeilles, moustiques, fourmis).

Son concept est simple : réunir pour attaquer l’ennemi des centres dispersés géographiquement et l’agresser de tous bords.

Les idéologues de cette doctrine sont John Arquilla et David Ronfeldt qui l’ont précisément développée dans un document de 103 pages du RAND (2003) intitulé Swarming & the Future of Conflict. Arquilla et Ronfeldt démontrent que le swarming ou l’essaimage est une tactique déjà employée lors des premières guerres tribales et qu’elle fut ensuite à un niveau plus ou moins important utilisée dans de très nombreux conflits.

La bataille d’Iran qui se précise de jour en jour tant les mensonges du gouvernement iranien commencent à lasser l’opinion mondiale et tant la dangereuse déstabilisation d’un Iran militairement nucléarisé n’est plus à prouver, la bataille d’Iran donc, sera-t-elle l’exemple même du modèle doctrinal du swarming ?

Il est fort à parier que oui et nous allons le démontrer ci-après en huit points.

 

Point 1 : elle devrait être conduite grâce à des raids aériens ainsi que des tirs de missiles des forces navales et terrestres sans invasion ni occupation du pays par des troupes.

Point 2 : l’ensemble des trois armes (air, mer, terre) seront mises à contribution afin de lancer des assauts aussi multiples que violents.

Point 3 : la pratique de l’encerclement ou la théorie de « l’étang de nénuphars » fait que l’Iran est entouré au Nord comme au Sud, à l’Est comme à l’Ouest par des bases alliées, ainsi des ogives provenant de 360 degrés risquent de tomber sur les cibles.

Point 4 : les multi cibles (sites nucléaires, bases pasradan, bases de missiles …) devront être bombardés à un rythme paraissant aléatoire pour l’ennemi ainsi qu’à plusieurs jours d’intervalle pour finir le travail.

Point 5 : la guerre risque fort d’être multi fronts, avec l’ouverture de conflits par les vassaux de l’Iran, c'est-à-dire le hezbollah et le hamas.

Point 6 : la guerre sera aussi électronique (blocage des systèmes radar et de guidage des défenses iraniennes) et informationnelle (il n’est pas question de perdre la suprématie de l’information face à une nation qui ne rêve que d’agression, tant contre ses voisins que contre son propre peuple).

Point 7 : la notion de « shock and awe », « choc et épouvante », est pleinement partie prenante de l’essaimage, les frappes sont rapides, puissantes et d’une origine indéterminée (missiles air-sol, mer-sol et sol-sol), en d’autres termes, le swarming intègre le maintenant célèbre adage : « tu ne comprendras même jamais ce qui te tue ».

Point 8 : le swarming semble être la meilleure méthode pour semer le désordre, le chaos et la terreur dans la défense et la stratégie adverse. Rien n’est pire qu’un assaillant insaisissable, inidentifiable et frappant d’une manière semble-t-il totalement illogique.

 

Même si une part de la guerre devrait être conventionnelle, particulièrement dans le cadre de la sécurisation du détroit d’Ormuz, la probable future bataille d’Iran, déjà surnommée par certains « Déluge de feu », sera vraisemblablement le modèle ultime de la doctrine de l’essaimage ainsi que le modèle basique de futurs conflits.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 11:24

Kouchner: Eviter une attaque israélienne en Iran

[Lundi 26/10/2009 11:16]

 

L’Iran reste au centre des préoccupations du monde civilisé, une semaine après la rencontre à Vienne entre les représentants du régime des Ayatollahs et les délégués des puissances occidentales. On sait que cette réunion s’est terminée par un projet d’accord  selon lequel 75 % de l’uranium enrichi faiblement par l’Iran serait transféré dans plusieurs pays occidentaux pour y être traité. Toutefois, l’Iran s’est montré très réticent, réduisant pour le moment à néant les efforts déployés en vue de trouver une solution diplomatique à la crise.

Et c’est dans ce contexte que Bernard Kouchner, en visite officielle à Beyrouth, exhorte la communauté internationale à résoudre par voie diplomatique le problème du nucléaire iranien. Interrogé sur ce thème par le journal britannique « The Daily Telegraph », Kouchner a déclaré ce lundi que « les puissances du monde devaient agir rapidement pour régler la crise afin d’éviter une attaque israélienne en Iran ». Il a ajouté que « les Israéliens ne tolèreraient pas une bombe iranienne et que le temps passait ». « Nous le savons: ils agiront dès qu’ils sauront que la menace se concrétise. C’est pour cette raison que nous devons apaiser les tensions et régler le problème ».

Pour Kouchner, il faut pour cela privilégier le dialogue, et pas forcément aggraver  les sanctions « qui pèseraient lourd sur la population et affaibliraient l’opposition ». En attendant, l’Iran, qui comme indiqué plus haut, a rejeté pour l’instant le compromis de Vienne, doit donner sa réponse officielle aux propositions plus qu’indulgentes que lui a faites l’Occident. Il le fera par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, qui a déclaré que son pays communiquerait sa réponse d’ici quelques jours.

D’après une information toute récente publiée par le Monde, l’Iran serait prêt à transférer une partie de son uranium faiblement enrichi en Occident pour obtenir du combustible servant à alimenter sa centrale de Téhéran.

La semaine dernière, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, avait confié que la France et Israël échangeaient régulièrement des informations portant notamment sur le nucléaire iranien. Pour sa part, le Figaro a annoncé qu’au début de ce mois, des représentants américains, français et israéliens s’étaient rencontrés pour débattre de la crise du nucléaire.


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 05:10

POURQUOI L'EUROPE AIME OBAMA ET TOLERE L'IRAN

 

Par Anav Silverman

Sderotmedia -22/10/09

Adapté par Danielle Elinor Guez

http://sderotmedia.org.il/bin/content.cgi?ID=549&q=3

 

La désignation du Président Barak Obama comme lauréat du prix Nobel de la paix 2009 a entrainé une vague de réactions des dirigeants internationaux. Beaucoup de dirigeants d'Europe occidentale réagirent positivement, avec le Président français Nicolas Sarkozy affirmant que ce prix montrait que "l'Amérique était de retour dans le cœur des peuples du monde". La Chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que ce prix était un encouragement à agir davantage pour la paix mondiale. (New York Times, 9 octobre 2009).

Le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, ancien Premier ministre norvégien travailliste, a essayé d'expliquer que "dans trois ans, il pourrait être trop tard pour répondre" à l'appel d'Obama pour un changement. Le Comité Nobel a précisé que c'était les efforts Obama pour régler le conflit de l'Occident avec les nations musulmanes et ses efforts pour le désarmement nucléaire qu'ils avaient trouvés particulièrement dignes de ce prix.
Il existe une raison moins connue pour laquelle le Comité norvégien et l'ensemble de l'Europe occidentale soutiennent la diplomatie du président 
Obama avec l'Iran. Beaucoup de dirigeants européens ont tout intérêt à satisfaire le président iranienAhmadinejad à cause de l'implication de leur pays dans l'industrie iranienne du pétrole et du gaz. 
Le 
Tehran Times, le plus important quotidien iranien de langue anglaise a révélé le 29 août 2009 les principaux contrats énergétiques de l'Iran avec ses partenaires européens. "L'Iran a négocié avec plus de 30 entreprises de 9 pays européens ces dernières années pour mener à bien des projets en matière d'énergie, malgré les sanctions économiques mondiales et les pressions politiques" précise l'article. 
Les compagnies pétrolières et gazières de Norvège, en particulier, sont fortement impliquées dans la production énergétique de l'Iran. 
Statoil, la plus grande compagnie pétrolière norvégienne est en train de développer ce qui est connu comme le projet de "South Pars", projet d'exploitation du plus grand gisement iranien de gaz. Dans une dépêche de Reuters (2 avril 2009) Statoil a indiqué que "s'il n'y avait pas d'amélioration durable et notable dans les relations de Téhéran avec l'Occident", l'entreprise ne pourrait pas élargir ses activités.

La politique diplomatique engagée par Obama envers l'Iran a offert aux compagnies énergétiques européennes un nouvel espoir après des années d'isolement de l'Iran sous l'administration Bush. Selon l'article de Reuters, "les principales entreprises énergétiques sont très désireuses de pouvoir travailler sur les deuxièmes plus grandes réserves de gaz du monde mais ont hésité à investir des sommes énormes sous la pression de leurs propres gouvernements et de Washington". Le vice-président de Statoil, Peter Mellbye a indiqué dans la dépêche de Reuters que les premiers mois de la présidence de M. Obama ont montré "qu'il pourrait y avoir des signes d'amélioration...". 
En plus des liens économiques de la Norvège avec l'Iran, le 
Tehran Times a signalé qu'en 2008, le groupe énergétique suisse EGL a signé avec l'Iran un contrat d'achat de gaz sur 25 ans d'une valeur de plus de 13 milliards de dollars. Ces dernières années, les entreprises énergétiques françaises, notamment Technip Conflext, ont construit des usines pétrochimiques dans le golfe Persique valant des centaines de millions de dollars. L'Espagne a entamé des négociations avec la compagnie nationale de gaz iranien pour construire des raffineries. L'Autriche, l'Italie, la Turquie, la Russie et la Chine sont également impliquées dans des projets énergétiques iraniens.
Il est clair alors, que l'Europe occidentale favorise le dialogue avec l'Iran par rapport à l'action militaire et que les dirigeants européens favorisent la politique du président
Obama. Une politique de ligne dure contre les armes nucléaires iraniennes, qui implique une action militaire internationale mettrait en cause les milliards de dollars d'investissements européens dans la production énergétique de l'Iran.
Si le président 
Obama peut faire plus pour renforcer cette relation lucrative, le continent qui a le plus à gagner est l'Europe. Et le Prix Nobel de la paix, comme le Comité Nobel norvégien l'a dit, ne représente qu'une façon d'exhorter le président des États-Unis à avancer dans cette direction.

En effet, M. Jagland lui-même fait tout ce qu'il peut pour rendre le présidentAhmadinejad heureux. En tant que Président du conseil d'administration du "Centred'Oslo pour la paix et les droits de l'homme", il a refusé de reconnaître les atteintes aux droits de l'homme pour les jeunes iraniens tués par le régime islamique dans les rues iraniennes (Manda Zand Ervin, article du National Review, Octobre 15, 2009). Les autres violations des droits de l'homme commises en Iran ont également reçues peu de réactions de la part de pays européens qui n'ont pas de problème par contre quand ils condamnent publiquement Israël de crimes de guerre présumés. 
La dictature iranienne ne recule devant rien pour s'emparer du pouvoir et pour promouvoir son programme islamiste radical, ni devant les persécutions de sa minorité non musulmane connue sous le nom de 
Bahai's, ni devant la force pour assurer sa victoire aux élections nationales. Selon le "Jerusalem Center for Public Affairs" dans son bulletin de Septembre, "l'Iran est une vraie puissance révolutionnaire dont les aspirations s'étendent aux états producteurs de pétrole". En effet, le soutien de l'Iran aux groupes islamiques radicaux atteint à travers le Moyen-Orient, les organisations terroristes situées au Liban, en Arabie saoudite, en Egypte, au Soudan au Yémen et à Gaza. En tant que principal fournisseur d'armes au Hamas, (Washington Institute for Near East Policy, le 8 Octobre, 2009), l'Iran soutient financièrement et militairement la guerre brutale de roquettes contre la population civile du sud d'Israël. 
Pendant que l'Europe occidentale continue ses investissements économiques dans l'énergie iranienne et autorise le président 
Ahmadinejad à cracher sa haine contre Israël et l'Occident à la tribune des Nations Unies, l'Iran gagne du temps pour devenir la centrale nucléaire du Moyen-Orient. Il est temps que la Norvège et l'Europe mettent le pétrole de côté et répondent aux actions du président Ahmadinejad - au lieu des appels du président Obama - pour le changement. Après tout, la position potentielle de l'Iran comme puissance nucléaire pourrait très bien entraîner le chaos et l'instabilité - au lieu de la paix - dans cette région du monde. 

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 04:49
Le Hamas accusé d'être derrière les émeutes de Jérusalem

Neuf policiers et un reporter étranger ont été légèrement blessés dimanche au cours des affrontements entre les forces de sécurité et les émeutiers arabes.

Un jeune de Ras al-Amud lors des émeutes dans la vieille ville. 
PHOTO: AP , JPOST

Les policiers n'ont eu d'autre choix que de pénétrer, à deux reprises, sur le mont du Temple au cours de cette journée d'émeutes. Ils se sont alors retrouvés sous une pluie de pierres et de bombes incendiaires.

Une journaliste australienne a été touchée à la tête par une pierre. Il semblerait qu'elle se soit retrouvée coincée entre les émeutiers et les forces de l'ordre près de l'entrée du mont du Temple dans le quartier musulman.

La police affirme que les perturbations ont commencé alors que des officiers accompagnaient un groupe de touristes sur l'esplanade. Selon les forces de sécurité, plusieurs jeunes musulmans ont été vus dans une vidéo préparant les émeutes, rassemblant des pierres et répandant de l'huile sur le sol pour empêcher l'accès aux forces de l'ordre et aux visiteurs.

Par ailleurs, la police a accusé le Hamas et le Mouvement islamique d'inciter une nouvelle fois la population arabe d'Israël à la violence dans la capitale.

"Toute la journée, d'importants groupes d'habitants arabes de Jérusalem-Est et d'autres Arabes israéliens sont venus ici, encouragés par le Mouvement islamique", a expliqué l'inspecteur général de police David Cohen. "Je les exhorte [le Mouvement islamique] à faire preuve de retenue et à ne pas inciter à la violence."

Cohen a ajouté que la police se chargerait d'"une main forte" des émeutiers du mont du Temple et de tous ceux qui poussent aux affrontements.

De son côté, le Hamas a condamné Israël pour s'être "infiltré dans la mosquée d'Al-Aksa" et l'avoir "désacralisée".

Le groupe a également appelé les Palestiniens à s'élever contre Israël et le monde musulman à punir l'Etat hébreu. "La véritable bataille reprend", a déclaré le porte-parole Fawzi Barhoum.

En Judée-Samarie, l'Autorité palestinienne (AP) a condamné l'opération israélienne. "Jérusalem est la ligne rouge qu'Israël ne doit pas dépasser", a prévenu Nabil Abou Rdeneh, porte-parole du chef de l'AP, Mahmoud Abbas.

Les députés arabes israéliens ont également blâmé Israël pour l'escalade des tensions, comme ils l'avaient fait lors des émeutes précédentes. Le député Ahmed Tibi (Liste arabe unie) a ajouté qu'Israël avait "enfreint la loi", et s'est plaint d'avoir attendu 50 minutes avant de pouvoir accéder au mont du Temple.

De son côté, le député Michael Ben-Ari (Union nationale) a suggéré qu'une "autonomie musulmane" était en train de se former dans la capitale.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 21:43

"La guerre de l'Uranium avec l'Iran?" Claudia Haydt.


 

Traduit de l'Allemand par Sacha BERGHEIM


pour http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/




« Institut Militarisierung » est un think tank allemand situé à Tübingen en Allemagne dont le but est la promotion d'une vision qui se prétend multilatéraliste, pacifiste, orientée à gauche (frange gauchiste-écologiste) sur les questions stratégiques et militaires.


Dans un dossier de 2005 (IM-Magazin, April 2005 – 4. Ausdruck), Claudia Haydt, ancienne élue municipale des verts allemands, s'interroge sur les tenants et aboutissants de la question du nucléaire iranien, développant des arguments que les partisans d'une solution négociée avancent aujourd'hui encore. Sauf que quatre années se sont passées sans que la solution négociée n'ait montré sa validité.

 

 *** 

 



Résumé : « Iran-Uran-Krieg ? », de Claudia Haydt.



D'emblée, l'auteur ne souhaite pas restreindre son dossier aux seuls usages du nucléaire (civile ou militaire), mais affirme donner à un éventuel conflit avec l'Iran ses enjeux stratégiques et régionaux, relevant de problématiques distinctes : prolifération des armes de destruction massive, question des ressources en énergie, stabilité monétaire, politique de la recherche, ou encore les ambitions politiques de certains groupes politiques forment le cadre de l'analyse.

Prenant appui sur l'expérience yougoslave ou irakienne, Claudia Haydt considère que les puissances occidentales semblent suivre un scénario rôdé visant à imposer un modèle hiérarchisé des relations internationales à leur profit par le biais d'une escalade belliqueuse (sanctions et frappes militaires). Elle dénonce le cynisme de l'occident qui appliquerait une realpolitik sous l'alibi de la promotion de la démocratie et de l'état de droit.



Notant que le budget européen de la recherche dédié au nucléaire avait doublé pour atteindre en 2005 3,1 milliards d'euros, elle évolue le conflit iranien à l'aune d'un contexte de renaissance du nucléaire civil en occident et de l'option nucléaire dans les états-majors occidentaux.

L'auteur de l'article s'insurge ainsi sur la contradiction des Etats occidentaux et notamment de l'Allemagne, de la Grande Bretagne et de la France qui sont intéressés financièrement par des perspectives de vente de la technologie nucléaire, à l'opposé des Etats-Unis, plus prompts selon elles à imposer des règles contraignantes à l'Iran. De surcroît, les occidentaux exigent de l'Iran de ne pas enrichir l'uranium dont ils ne garantissent la livraison. Adoptant le point de vue iranien sur la question et citant les « négociateurs » iraniens, Haydt estime que la négociation est biaisée puisqu'elle ne reconnaît pas l'approche iranienne (inclusion d'Israel, perception d'un encerclement).

L'idée selon laquelle les exigences européennes-américaines n'ont pas été suivies de contre-propositions suffisamment alléchantes pour les négociateurs iraniens revient à considérer que la possibilité d'un recours à l'arme nucléaire est légitime (contrairement à son postulat pacifiste initial) puisque tout pays non possesseur peut voir dans tout pays possesseur une menace potentielle (oubliant que les démocraties (Brésil, Argentine, Afrique du Sud) ont renoncé au nucléaire et que ce sont les régimes militaires ou dictatoriaux qui cherchent à se l'approprier (Algérie, Iran, Lybie jusqu'à , Corée du Nord)) et que les occidentaux sont responsables de l'escalade proposée par l'Iran.



Claudia Haydt poursuit sa critique du double jeu européen en soulignant l'hypocrisie de leur rôle « d'intermédiaires neutres » et de promoteurs de « l'abstinence nucléaire ». Qui plus est, les Européens seraient des commerçants malhonnêtes, l'auteur ne manquant pas de rappeler l'achat par « l'Iran » (ce qui est faux, puisque l'achat a été fait par la Perse dirigée par le Shah) pour un milliard $ d'une participation dans le consortium EURODIF sans que l'Iran (khomeyniste, ndlr) n'en obtienne une quelconque compensation, sous forme d'uranium enrichi notamment. Citant Ali Larijani sur sa déception à l'égard du manque de coopération occidentale, Haydt accrédite la thèse du besoin urgent de l'Iran en énergie nucléaire.



Son analyse se concentre ensuite sur l'origine du problème énergétique en Iran lié, d'après elle, à une nostalogie de la grandeur iranienne passée, le nucléaire apparaissant comme une promesse d'un renouveau économique, symbole d'une technologie de pointe maitrisée par un pays craint par les autres. Or, les besoins en énergie du pays vont s'accroissant, crédibilisant la revendication (qu'elle qualifie de « plausible ») du « droit » au nucléaire revendiqué par le président Ahmadinejad. Représentant l'aile gauche de la pensée anti-nucléaire allemande, l'auteur assure ne pas adhérer à la vision d'un nucléaire comme modèle de développement écologique ou économique. La solution proviendrait alors d'une solution internationale par une remise en question de l'usage de l'énergie atomique et la promotion d'énergies alternatives dont les Européens pourraient être les promoteurs crédibles, en interdisant le nucléaire au lieu de le développer.



L'argument pétrolier, invoqué en 2003 par les anti-guerre en Irak, ressort sous la forme d'une crainte supposée des Américains de voir le dollar menacé par l'ouverture sur l'île de Kish d'une Iranian Oil Bourse, dont les transactions se seraient faites en euro (rapportant plus de revenus que le dollar déprécié par rapport à la monnaie européenne, ndlr), argument qu'elle reconnaît n'être d'aucune portée, puisque « cela n'aurait aucune influence sur l'économie d'exportation de la zone euro ». Les plan américains de guerre contre l'Iran proviendraient alors du risque que l'IOB représenteraient pour l'International Petroleum Exchange de Londres et le NYMEX américain en tant que refuge monétaire en euro sur le long terme, rendant plus précaire les déficits américains. Haydt persiste à attribuer un rôle « probablement conséquent » au motif de la stabilité monétaire comme raison suffisante d'un conflit.



Plus intéressant est en revanche son évocation de la situation de l'Iran entre Mer Caspienne (réserves azéries, kazakes et turkmènes) et Mer d'Oman (passage des pétroliers), ainsi que la dépendance des pays orientaux (Chine, Japo, Inde) à l'égard des livraisons iraniennes. Le Japon dépend à hauteur de 16% des apports en pétrole et a une participation de 75% dans les champs pétroligères de Asedegan (représentant 26Md barils). La Chine dépend des livraisons à hauteur de 14%, et le groupe chinois Sinopec a conclu un contrat assurant un approvisionnement sur 25 ans de près de 70 milliards de $ pour le champ de Yadavarn. Il en est de même de l'Inde dont les USA ont cherché à limiter les relations avec l'Iran en échange, d'après Haydt, d'une reconnaissance définitive de son statut de puissance nucléaire. La coopération avec la Russie est surtout militaire (énergie atomique, missiles sol-air). Une situation qui ôte aux occidentaux leurs moyens de pression sur l'Iran et une restriction des manoeuvres diplomatiques à cause du soutien asiatique (pour motif économique) à l'ONU.



Prenant en compte la situation des troupes américaines « à la limite de leurs capacités d'action » en Irak et Afghanistan, Claudia Haydt pense que le schéma irakien ne saurait prévaloir, d'où sa conclusion : la menace ne peut porter que sur un conflit aérien visant la destructions des installations nucléaires et des systèmes de lancement.


Un plan aux effets funestes selon l'experte : des milliers de victimes associées à la propagation de radioactivité qui pourrait toucher toute la région du Golfe. Détruire la quarantaine de cibles potentielles, afin d'ôter le moyen de poursuivre les recherches sur toute la chaîne du nucléaire, impliquerait de détruire également le potentiel de défense de l'armée iranienne : l'aviation et les radars seraient des cibles supplémentaires, ce qui impliquerait des commandos visant des bases aériennes à Tehran, Tabriz, Hamadan, Dezful, Umidiyeh, Shiraz, Bushehr, Bandar Abbas ou encore Shah Bahar. Avec pour but de tenter d'éviter les représailles contre des points stratégiques israéliens ou américains, visés à partir des missiles de moyenne portée iraniens.


Les différents moyens militaires sont déjà présents autour de l'iran, les troupes, les radars, drones, satellites, tandis que l'Iran ne disposeraient plus que des cibles passant le détroit d'Ormuz (pétroliers) attaqués par torpilles.



Les conséquences sur la population seraient désastreuses, la haine contre l'Occident plus grande, le régime iranien renforcé et les efforts de lutte contre la prolifération nucléaire en recul. La déstabilisation régionale plus grande encore (Irak, Liban) sans compter les réactions russes, chinoises, pakistanaises ou indiennes.



Pour l'auteur, il faut prendre en compte la perception iranienne de l'encerclement : Irak, Afghanistan, base d'Incirlik en Turquie, puissances nucléaires (Pakistan, Israel, Otan). Les Etats-Unis n'auraient pas caché leur désir de se débarasser du régime des mollahs, et les israéliens disposent d'un arsenal impliquant frappes et représailles. L'auteur reconnaît que la perception israélienne d'une menace est réelle. En revanche, on ne comprend pas sa rhétorique de l'équilibre, impliquant qu'Israel représenterait aussi une menace pour le « peuple iranien », ce qui induit une unité avec le régime qui serait encore à démontrer.



Les relations entre Israel et Iran sont à la croisée de trois voies selon Claudia Haydt :

- une course aux armements dans une configuration où l'équilibre de la terreur ne fonctionne plus ;

- un désarmement iranien mais son programme atomique met en péril la stabilité régionale ;

- l'ouverture d'un processus de désarmement et de coopération régionales avec pour corollaire la reconnaissance d'Israel par l'Iran en contrepartie de garantie d'une absence d'attaque nucléaire.



Le problème de la technologie nucléaire réside dans la frontière floue entre entre le civil et le militaire, car la productions de plutonium ouvre directement la voie à la production de l'armement nucléaire. Son utilisation présuppose une stabilité politique. Deux dimensions ignorées par les traités de non-prolifération, car de nombreux pays disposent de la technologie (Allemagne, Japon, Brésil) sans verser dans un programme d'armement. De surcroît, l'AIEA ne dispose que d'un pouvoir limité de surveillance dépendant de la bonne volonté des pays concernés. La décision de mesure de sanctions (embargo) ou militaires dépend d'un Conseil de Sécurité divisé qui ne voit pas de façon unilatérale l'Iran comme menace pour la paix mondiale.



Pour conclure, Claudia Haydt insiste sur la distinction société civile iranienne / régime, en rappelant que le peuple contiendrait des ferments de réforme qui ne risqueraient de se refermer en cas d'attaque. Elle estime enfin que les manifestations contre la guerre en Irak avaient été estimées dans les médias arabes et islamiques (rien n'indique la façon dont la population l'a perçu, ndlr), ce qui selon elles, rend difficile l'exploitation de l'anti-occidentalisme par les extrêmistes (ce qui serait à prouver, ndt...)



***

Les écueils du pacifisme forcené

 

Cet article de 2005 est emblématique d'une pensée de gauche qui considère l'anti-américanisme comme pririoritaire à la lutte effective contre la prolifération nucléaire, ce qui revient à la légitimer dès lors qu'elle se fonde sur une « résistance » à la pensée dite américaine-libérale.

 

La première caractéristique de ce type de discours est l'empathie sélective. De façon circonstanciée, ce sera le peuple iranien qui sera mis en avant, une autre fois, le régime iranien. Pour autant les événements post-électoraux de 2009 ont montré l'impopularité du régime et son recours systématique à la violence, via ses milices-relais (Basijis). Qu'importe ! Ce qui compte c'est d'afficher une apparente empathie envers le peuple, dont on se demande si les tenants de cette pensée savent vraiment ce que peut représenter le « peuple iranien », entre perses, azéris, baloutches, kurdes...

 

La seconde caractéristique de la pensée pacifiste de gauche réside dans une maxime : l'histoire se répète. Elle part du principe que ce qui s'est produit se reproduira de la même façon, quelqu'en soient les enjeux. C'est ainsi sur la base des guerres au Kosovo ou en Iraq qu'ils attribuent un rôle figé aux Occidentaux et aux Orientaux, en dépit des considérations géostratégiques bien différentes. Exit l'importance du réseau Carlucci – incarnant les intérêts de l'industrie d'armement américaine et le puissant lobbying saoudien – à l'origine de la guerre en Iraq. Exit le soutien iranien au terrorisme international. Exit les violations des droits de l'homme dans les prisons iraniennes. Un jeu d'ombre dont le scénario est déjà contenu dans les prémices.

 

La troisième caractéristique est le principe d'indistinction idéologique. L'Iran incarne la puissance résistant au rouleau compresseur culturel et militaire américain. Elle est dotée de toutes les meilleures intentions. Le nucléaire iranien, à vocation nucléaire est ainsi mis sur le même plan que le nucléaire à vocation strictement défensive dont disposerait Israel. Un pays immense, pouvant disperser ses installations nucléaires et un pays 82 fois plus petit où la population concentrée dans les principales villes est une cible privilégiée pour une attaque..


Cette inversion des postulats des relations internationales implique de nier la dissymétrie entre la menace iranienne (détruire un pays et une population) et la menace supposée israélienne (représailles en cas d'attaques) conduit à placer comme évidence la volonté politique des adversaires de régler le conflit. Vision européo-centriste confortable née après-guerre, ce nouveau manichéisme instaure l'ère du soupçon à l'égard de l'occident et réclame une mise sur pied d'égalité entre Iran et occident au nom de principes moraux qui ne pourraient s'appliquer que dans les champs de la coopération, et non dans le champ de la stratégie.

 

Se condamnant à n'offrir une lutte idéologique contre ce qu'elle prétend être la seule idéologie, la pensée de gauche se limite à un regard sélectif qui obère la validité de son argumentaire : l'histoire est relue en conformité avec l'histoire officielle des régimes dictatoriaux, toujours prompts à charger l'occident de leurs propres méfaits. Cela se manifeste notamment dans « l'oubli » volontaire de la participation de la Corée du Nord et de la Chine dans la prolifération nucléaire, pays dont il ne saurait être question d'un conflit de civilisation islam-occident et qui pourtant agissent de façon hostile.



La dernière caractéristique consiste dans la réduction de la pensée occidentale ou américaine à l'export de la démocratie comme forme de néo-colonialisme. Ce qui signifie, en forçant à peine le trait, qu'il faudrait à tout prix soutenir les régimes dictatoriaux au nom d'une non-ingérence culturelle. C'est au nom de cette théorie de la réciprocité que l'accès au nucléaire devient symbole d'un « droit » à l'égalité. Une telle éthique douteuse en géopolitique a pour effet de nier la vocation de toute institution à être garant du droit, érigeant la raison d'Etat en principe à contester.



Ce néo-gauchisme investit le champ diplomatique à l'aide de schémas commodes où le discours doit être le plus élastiques pour se conformer aux postulats initiaux. Ainsi, être anti-américain ou anti-israélien devient le garant d'une intouchabilité éthique (l'intention pure de défendre la victime éternelle) qui produit un discours d'autant plus dangereux qu'il cherche à tout prix à invalider l'autre comme immoral. Quelqu'en soient les moyens : falsifications des preuves, théories non prouvées, usage de faux témoignages, construction de narratifs préformatés.

La rhétorique de l'antisionisme trouve sa racine dans la dégradation du discours universaliste, qui, au lieu de défendre une victime au nom de principes égalitaristes (par exemple les femmes victimes de mutilations en Afrique ou l'euthanasie d'handicapés en Arabie Saoudite), l'affirme comme différenciation égalitaire et hostile (la mutilation devient un droit culturel dont l'occident ne saurait se prévaloire d'un quelconque droit de contestation).

Or comme le soulignait Orwell, « si tous les animaux sont égaux, certains sont plus égaux que d'autres ». Il ne reste plus qu'à chercher des accusés par nature (l'occident, le sionisme, les juifs,...) confortant une vision du monde qui s'avère xénophobe et hiérarchisée.

Comme quoi le pacifisme forcené ne chercher en tout et pour tout qu'à dissimuler ses propres contradictions et nous invite à une autre représentation de la conflictualité que ce qu'il propose.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 18:39
L'extrémisme islamiste et l’assassinat de Daniel Pearl

Joseph I. Lieberman

 

Traduit de l’anglais par Gilles Raphel.

 

(Source Commentary Magazine©)

Pourhttp://aschkel.over-blog.com/ et  http://lessakele.over-blog.fr/

 

Discours du Sénateur Joseph Lieberman prononcé à l’occasion de la  quatrième édition annuelle des rencontres « Daniel Pearl Memorial » à l'Université de Stanford le 18 Octobre 2009 :

 


 

Voici près de huit ans que Ruth et Judea Pearl furent confrontés à l'horreur la plus indicible que tout parent peut subir. Mais, plutôt que de s'enfermer dans le chagrin et la colère, ils ont au contraire veillé à ce que la flamme de la mémoire de leur fils, et tout ce qu'il représentait, continue de brûler avec une vigueur et une pertinence sans faiblesse. Grâce à leur travail ainsi qu’aux travaux de la Fondation Daniel Pearl la vie de Danny continue à éclairer notre monde.


http://www.jewishaz.com/jewishnews/020809/pearl.jpg


L'héritage de Daniel Pearl est un puissant message précisément parce qu'il incarnait un si grand nombre des meilleures valeurs et convictions de notre pays, de la foi juive et de notre  peuple, avec lesquelles il s’est courageusement identifié lors de l’ultime instant de sa vie. Ce sont les valeurs que lui ont enseigné ses parents, les valeurs qui animent cette grande Université dans laquelle il fut étudiant et les valeurs qui ont éclairé sa décision de poursuivre une carrière dans le journalisme.


 
Je parle des valeurs de liberté de pensée et d'expression, de curiosité et de tolérance ainsi que la conviction que les gens de différentes origines, cultures et religions peuvent non seulement vivre ensemble, travailler ensemble dans la paix et la prospérité, mais de plus que notre monde est en fait le lieu le plus fort et le plus approprié pour y parvenir. C'est la conviction qui fait que les choses qui nous lient tous ensemble en tant qu’êtres humains comme l’histoire, l’humour, la musique, l'amour et l'amitié, sont capables de transcender les différences qui nous divisent.

 

http://www.thegully.com/essays/US/politics/img_politics/Pearl_bound.jpg 


Notre responsabilité dans la rencontre de ce soir est, je crois, non seulement de célébrer les valeurs qui définissaient la vie de Danny mais aussi d'affronter la terrible réalité de sa mort et des forces qui en furent responsables.
 
La raison pour laquelle Danny Pearl est mort si jeune n'est pas due à un tragique accident, une maladie subite ou une catastrophe naturelle. Ce n'est pas la conséquence d'un acte de violence ou de criminalité de droit commun. Pas plus que d'un malentendu ou d’une mauvaise communication.
 
La fin à la vie de Danny était un acte délibéré et calculé du mal. Il a été assassiné par des hommes qui connaissaient ce qu'ils croyaient  et qui savaient ce qu'ils faisaient. Ce qui les a animé et inspiré n'était pas le terrorisme, qui est une simple tactique, mais une vision du monde particulière et une idéologie.

http://s3.amazonaws.com/911timeline/people/sheikhsaeed.jpg
 
C'est l'idéologie fanatique de l'extrémisme islamiste qui a motivé les assassins de Daniel Pearl, une idéologie qui non seulement justifie mais glorifie et se réjouit de faire couler le sang des innocents et,  je crois, qui représente la menace la plus directe et dangereuse dans le monde d'aujourd'hui pour les valeurs de liberté que Danny Pearl représentait et sur lesquelles l'Amérique a été fondée.


 
Au cœur de l'idéologie qui a motivé les assassins de Danny Pearl n'est pas la religion mais l'impulsion totalitaire que nous avons vu apparaître et réapparaître comme une peste à travers de nombreux pays, cultures et époques puis de façon intensive au cours des cents dernières années.


 
C'est la croyance que la violence la plus brutale peut éradiquer la liberté individuelle, la liberté politique, la liberté religieuse et conduire vers une société dans laquelle les femmes sont traitées comme du bétail, les homosexuels sont lapidés à mort et les Chrétiens, les Juifs, les Hindous et les autres confessions sont marqués par l'oppression, sinon l'extinction, la croyance selon laquelle tout le monde est terrorisé en conformité à une doctrine définie par une minorité dérangée.


 
Telle est la vision du monde qui a provoqué l'assassinat de Daniel Pearl. Elle est la pathologie qui est aussi responsable de la mort d'innombrables autres hommes, de femmes et d'enfants, de toute religion et race et sur tous les continents au cours des 30 dernières années, de Bali en Indonésie en 2002, à Mumbai en Inde en novembre de l'année dernière et de Madrid en 2004 jusqu’ici aux États-Unis le 11 septembre 2001.


 
En tant que pays fondé sur des vérités que nous tenons pour une évidence, sur l'égalité fondamentale et la dignité de tous, il est difficile pour nous de comprendre comment un nombre important de nos frères humains puisse devenir la proie d'une idéologie dont les principes sont si à l'évidence déments. Pourtant, nous savons par l'histoire que cette maladie n’est pas seulement capable de prendre racine, mais peut pousser des millions de personnes de pays même les plus civilisés et développés à commettre les crimes les plus horribles tel que la destruction en masse.

 

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Une part de la perversité du mal réside dans le fait que, plus son horreur est vaste et plus est grande notre tentation de détourner les yeux, de détourner le regard, de nous convaincre que nous ne pouvons avoir vu ce que nous avons vu. C'est, en effet, une des raisons rendant ce mal persistant.
 
Bien sûr, chacun d'entre nous aimerait vivre dans un monde gouverné par la raison. Mais le fait est qu'il existe des haines et des pathologies si fortes qu'elles ne peuvent pas être négociées, ou justifiées ou soudoyées ou séparées de notre existence. Elles doivent être confrontées, combattues et vaincues ou bien elles nous vainquent. Et il en est ainsi de l'extrémisme islamiste.
 
Je sais que certains voient la preuve d'un choc des civilisations dans les violences et les destructions infligées par l'extrémisme islamiste, un conflit irréductible et éternel entre l'Islam et l'Occident.


 
Mais je pense que cette interprétation est dangereusement erronée. Le choc des civilisations, en fait, est l’histoire que les extrémistes essaient de véhiculer par leurs attaques précisément parce qu'ils savent que, en favorisant la haine, la suspicion et la peur, ils renforcent leur propre cause. Ils veulent créer l'impression que les Etats-Unis et l'Occident sont en guerre avec l'islam. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité et nous ne pouvons pas leur permettre de réussir à insuffler ce message.

 

http://www.jeanpierrevangorp.info/site/wp-content/uploads/2007/09/pearl.jpg 


La vérité est que les victimes les plus nombreuses de la violence des extrémistes islamistes ne sont pas des Américains ou des Occidentaux. Ce ne sont pas les chrétiens, juifs, hindous ou sikhs. Ce sont les musulmans eux-mêmes. Ce sont les innocents Irakiens, les Afghans, Pakistanais, Indonésiens, les Jordaniens,  les Saoudiens, des Marocains et tous les autres.
 
Plus de musulmans ont été assassinés par des kamikazes islamistes que des membres de toute autre foi précisément parce que le but ultime des extrémistes est de déstabiliser et de prendre le contrôle des pays à majorité musulmane du grand Moyen-Orient et d’Asie du Sud. C’est le cœur historique du monde musulman lui-même qui est la cible de leur campagne de terreur.


 
Ce sont des musulmans qui furent les premières victimes du régime totalitaire imposé par les Taliban quand ils contrôlaient l'Afghanistan dans les années 1990 et ce sont majoritairement des musulmans aujourd'hui qui sont les victimes de l'insurrection brutale que les taliban mènent  dans ce pays comme les jets d'acide sur les visages des filles, simplement parce qu'elles vont à l'école ou l’amputation des doigts de personnes tout simplement pour avoir osé voter à l'élection de leur pays.


 
De même, ce sont des musulmans qui furent les victimes de la série d'horribles attentats-suicides commis par des extrémistes islamistes à laquelle nous avons assisté la semaine dernière au Pakistan, dans laquelle les gens ordinaires qui vaquaient à leurs vies quotidiennes ont été anéantis sans avertissement.


 
Ce sont des musulmans qui furent les premières victimes de la répression du régime extrémiste islamiste en Iran, une dictature féroce prête à entrer en guerre non seulement avec ses voisins mais aussi avec son propre peuple dont les droits de l'homme et libertés fondamentales ont été systématiquement bafoués.

 

http://www.prthatrocks.com/jpgs/danielpearllrg.jpg 


En d'autres termes, ce à quoi nous assistons aujourd'hui n'est pas une guerre entre civilisations comme les extrémistes veulent nous le faire croire mais une guerre civile au sein de l'islam. Il s'agit d'un choc des valeurs qui oppose ce que je crois être la majorité des musulmans modérés qui désire ce que nous voulons tous,  un monde meilleur, une vie plus sûre, contre une minorité d'extrémistes islamistes qui ont une détermination fanatique à faire le nécessaire pour l'emporter et dont la réussite menacerait le monde entier.


 
Je sais que certains disent que le terrorisme auquel nous assistons aujourd’hui dans le monde  est le prolongement d'un ensemble particulier de conditions socio-économiques ou politiques de la pauvreté, d'injustice, de corruption, d'inégalités de pouvoir et de ressources.


 
Il y a un élément de vérité dans cela, mais seulement un élément. La pauvreté, l'injustice et la corruption politique ne conduisent pas automatiquement à l'extrémisme et au terrorisme ou bien ils seraient beaucoup, beaucoup plus nombreux dans notre monde. Cependant  les extrémistes islamistes tentent d'exploiter et d'enflammer ces griefs, réels ou imaginaires afin de recruter et de radicaliser leurs disciples.


 
Et la vérité est que leur message est plus susceptible d'être attrayant quand les gouvernements ne parviennent pas à répondre aux demandes légitimes de leurs citoyens et quand les jeunes se sentent désespérés, impuissants, désespérés et humiliés.


 
Nous devons absolument chercher à aborder les conditions sous-jacentes qui créent un climat dans lequel l'extrémisme islamiste ne peut prendre racine. C'est pourquoi nous devons faire pression pour plus de liberté politique, une meilleure gouvernance et une plus grande opportunité économique à travers le Moyen Orient, en Asie et en Afrique. C'est aussi pourquoi nous devons faire tout notre possible pour répondre aux doléances légitimes et contribuer à résoudre les conflits locaux dans cette vaste région qui  nourrissent les paroles des extrémistes islamistes.


 
Nous devons faire cela, non seulement parce c’est stratégiquement intelligent mais aussi parce que c’est notre devoir moral et c’est fidèle à nos convictions en tant qu’Américains. Autrement dit, ce sont nos valeurs, elles représentent un progrès de l'humanité et elles valent la peine de se battre.
 
La guerre dans laquelle nous sommes maintenant engagés contre l'extrémisme islamiste n'est pas conventionnelle et la victoire dans cette guerre sera aussi peu conventionnelle.


 
Mettre fin à la guerre contre le terrorisme ne nécessite pas que nous réussissions à créer le paradis sur terre. Au contraire, cette guerre prendra fin quand une masse critique de personnes reconnaitra que l'idéologie de notre ennemi n’est pas capable de créer autre chose que l'enfer sur Terre. Elle ne prendra pas fin lorsque tous les conflits et l'injustice seront résolus, mais quand la vision du monde de l'extrémisme islamiste sera discréditée, rejetée, méprisée et lorsque cet ensemble d'idées n'inspirera plus rien, seulement la frustration et le dégoût.

 

http://imgs.sfgate.com/c/pictures/2002/02/25/mn_india.jpg 


Il n’existe pas de fatalité en la survie ou en la persistance de l'idéologie islamiste que nous combattons. Loin de là. Elle est le produit d'une série particulière d'événements historiques au cours des dernières décennies. Elle est l'œuvre d'êtres humains. Et les êtres humains ont donc également le pouvoir de la reléguer aux oubliettes de l'histoire auxquelles elle appartient. Car c'est avec d'innombrables actes de courage et de conviction individuelle que l'histoire est écrite.


 
Il fut un temps pas si lointain où d'innombrables personnes à travers le monde ont été inspirées ou séduites par la promesse du communisme. Pour beaucoup, ce fut une puissante et sincèrement séduisante vision de la société qui valait la peine de se battre et mourir pour elle. Il s'agissait d'une idéologie qui a provoqué des émeutes populaires, les guerres et les actes qui ont littéralement divisé l'humanité en deux.

 
 
Aujourd'hui, nous ne passons plus beaucoup de temps à nous préoccuper de l'insurrection communiste. En partie parce que l'Union soviétique n'existe plus, mais plus important encore, parce qu'un consensus mondial a finalement été constitué selon lequel la promesse sous-jacente du communisme était fausse et qu'il avait maintes fois échoué à honorer ses propres promesses.


 
En conséquence, les gens ont simplement cessé de croire dans l'idéologie, y compris les dirigeants des pays encore ouvertement communistes comme la République populaire de Chine et le Vietnam.


 
La notion d'un avenir sans le communisme avait permis de qualifier de nombreuses personnes, même jusque dans les années 1980, comme désespérément naïves. Mais elles ne l'étaient pas.


  http://www.danielpearl.org/images/news_and_press/mariane_and_adam.jpg


Il en sera de même pour l'idéologie de l'extrémisme islamiste qui s’effondrera un jour sous le poids de son propre mal. Je ne peux pas vous dire exactement combien de temps cela prendra, en partie parce que ce seront nos propres actions et décisions qui influenceront sur la réponse à cette question. Mais je suis persuadé que le monde peut éteindre l'extrémisme islamiste et que cela doit être notre objectif.


 
Déjà, au cours des huit dernières années, l'opinion publique dans de nombreux pays musulmans s'est retournée contre la notion d'attentat suicide au nom de l'islam. Au Pakistan, par exemple, selon un sondage récent mené par le Pew Research Center, seulement 5 pour cent des gens affirment que les attentats suicides peuvent être justifiés alors qu’il y a cinq ans  41 pour cent des Pakistanais le pensaient. En fait, dans huit des neuf pays musulmans interrogés par Pew cette année, des majorités ou des majorités relatives disent maintenant qu'elles s'opposent à l'attentat suicide.
 
Par ailleurs, partout où des extrémistes islamistes n'ont jamais réussi à s'établir au pouvoir, la population locale qui a effectivement eu à vivre sous leur coupe a tourné le dos à leur barbarie et leur brutalité.


 
En effet, si vous voulez voir un aperçu de ce que à quoi le début de la fin de la guerre contre le terrorisme pourrait ressembler songez à ce qui s'est passé dans la province d'Anbar dans l'ouest de l'Irak au cours des trois dernières années.


 
Anbar est un bastion sunnite de l'Irak et après le renversement de Saddam Hussein il est devenu l'épicentre de l'insurrection sunnite qui a cherché à lutter contre le retour du contrôle du pays. Anbar est rapidement devenu l'épicentre d'Al-Qaïda en Irak qui a exploité la désaffection sunnite à l'égard du nouvel ordre politique en place. À l'été 2006, un rapport des renseignements a prévenu qu’ Al-Qaïda était devenu «une partie intégrante des territoires de l'ouest de l'Irak".


 
Puis la population locale se retourna contre Al-Qaïda en Irak parce que Al-Qaïda avait aliéné les sunnites locaux comme sous un régime totalitaire de Taliban, il a imposé le matraquage les femmes portant du rouge à lèvres, fait circulé les enregistrements vidéo de décapitations de quiconque soupçonné d'être un «collaborateur» et coupé les doigts de toute personne surprise à fumer.


 
En conséquence, les insurgés sunnites qui avaient combattu avec Al-Qaïda contre des militaires américains ont commencé de changer de camp en masse pour se battre à nos côtés contre Al-Qaïda, en choisissant de se présenter avec une force militaire américaine en grande partie non musulmane contre leurs compatriotes sunnites Arabes parce qu'ils ont conclu à juste titre que nos troupes étaient plus de leur côté que ne l’était Al-Qaïda.
 
Je me souviendrai toujours d’un séjour à Ramadi, la capitale provinciale de la province d'Anbar, au printemps de 2007 et de la rencontre avec l'un des chefs de tribus sunnites qui s'étaient retournés contre Al-Qaïda. Sa transformation n'était pas motivée par un amour retrouvé des Etats-Unis, encore moins pour  le gouvernement dirigé par un chiite à Bagdad. Mais plutôt, elle était due au fait que l'idéologie toxique d'Al-Qaïda avait été la plus grande menace pour sa société et sa famille et qu'elle devait être déracinée et détruite.


 
Une personne qui visiterait la province d'Anbar aujourd'hui ne la prendrait pas pour la Suisse ou pour Dubaï. La situation sécuritaire n'est pas encore réglée. Les tensions politiques entre les différentes factions sunnites persistent tout comme les craintes et les soupçons portant sur le gouvernement à Bagdad. L'économie reste faible.


 
Mais malgré ces difficultés persistantes les forces de l'extrémisme islamiste restent sur la défensive, car une masse critique de personnes vivant dans Anbar continue à croire qu’Al-Qaïda et leurs soutiens n'offrent rien de bon, uniquement la destruction et la mort. En d'autres termes, quels que soient les problèmes et griefs qui persistent à Anbar, ses habitants, musulmans sunnites dans le cœur du Moyen-Orient ont décidé que Al-Qaïda n'est pas la voie pour les résoudre et en fait ne peut que les aggraver.
 
Pour être clair, le résultat de cet effort est loin d'être obtenu d'avance. Notre ennemi est impitoyable et une poignée de fanatiques se battront jusqu'à la toute fin. Même après que l'opinion publique se soit tournée de façon décisive contre Al-Qaïda dans la province d'Anbar  il a fallu des mois et des mois de durs combats pour les déloger en grande partie. Et, actuellement, des poches de terroristes continuent de persister.
 
Ceci est, malheureusement, susceptible d'être vrai ailleurs. C'est pourquoi nous devons être implacables et inébranlables dans notre détermination à les combattre et les vaincre mais la lutte sera continuellement une épreuve pour notre volonté, pourra briser nos cœurs et couvrir de nuages notre espoir. Mais l'histoire nous confirme, avec encouragement, que le mal peut être vaincu parce qu'il a été surmonté précédemment.
 
Comme par le passé pour vaincre l'idéologie qui est notre ennemi dans ce combat, nous devrons faire appel à toutes les sources de notre force en tant que nation et en tant que communauté mondiale. Cela exigera aussi la patience de notre part parce que, pour que cette guerre prenne fin, nous devons rester vigilants, concentrés et engagés dans sa poursuite jusqu'à ce que ce soit fait. Et elle nous obligera à rester fidèles à nos valeurs les plus estimables.


 
La décision que le  président Obama prendra sur l'Afghanistan sera essentielle dans cette guerre parce que c'est en Afghanistan que nous sommes le plus directement en contact et par voie de conséquence le plus en conflit avec les forces de l'extrémisme islamiste en ce moment.
 
Comme nous l'avons finalement fait en Irak  nous avons une opportunité pour permettre au peuple afghan de se débarrasser des talibans et d'Al-Qaïda, qu'il méprise, et donc une fois de plus assurer le triomphe de la majorité musulmane modérée sur la minorité islamiste extrémiste.
 
Dans les derniers moments de sa vie, Daniel Pearl a montré le vrai courage à la face du mal. Ses assassins croyaient à leurs idées et Danny aux siennes. «Je suis Juif »  a-t-il dit et avec ces trois mots simples, fiers et courageux, il a clairement indiqué à ses tueurs que son humanité, son intégrité et sa décence seront à jamais hors de portée de leur barbarie.
 
Pour cette raison, Daniel Pearl n'est pas simplement une victime de l'extrémisme islamiste. Il est aussi un rappel des raisons pour lesquelles cette idéologie tordue et déformée ne prévaudra pas. Je prie avec vous pour que la mémoire de Danny ainsi que son héritage nous guide, nous renforce et nous inspire jusqu'à ce que l'ère de la terreur islamiste touche à sa fin.

 

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:54

Connaissez-vous la dernière d'El-Baradei...Sur l'accord du transfert de l'uranium....

« si nous obtenons cet accord, tout deviendra possible. À terme, l'Iran pourrait (...) exercer une influence positive en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Liban, dans les territoires palestiniens ».

Ben voyons elle est bonne celle-là....

Et celle-là....
Un diplomate d'un pays en voie de développement ayant des liens étroits avec Téhéran a déclaré à Reuters: « Je crois que les Iraniens préféreraient étaler les transferts de LEU à l'étranger plutôt que de l'envoyer en une seule fois. Ils ne souhaitent pas perdre ce qui constitue leur principal atout dans les négociations, alors que se profilent des pourparlers élargis aux questions stratégiques. »
http://www.lorientlejour.com/category/International/article/635607/Teheran_continue_de_jouer_au_chat_et_a_la_souris_avec_la_communaute_internationale.html

Fous mais pas stupides les mollahs, ça s'appelle en termes clairs, comment les faire tourner en bourrique, n'empêche connaissant les perses me disait un ami farsi, ils doivent bien se marrer !
Seulement voilà toutes ces manigances nous déplaisent au plus haut point !

http://fr.jpost.com/
Les inspecteurs onusiens ont commencé à inspecter les locaux d'enrichissement d'uranium qui ont levé les doutes de la communauté internationale quant au caractère civil du programme nucléaire iranien. Les inspecteurs doivent s'assurer que l'usine n'a pas un rôle militaire illicite.

Image satellite du site nucléaire de Qom, en Iran. 
PHOTO: AP , JPOST

L'agence de presse Mehr a rapporté que l'équipe de quatre membres qui a visité l'établissement ne rendra ses conclusions qu'après avoir quitté Téhéran plus tard cette semaine.

Cette visite coïncide avec la proposition faite à l'Iran d'un accord pour la poursuite de l'enrichissement de l'uranium à l'étranger.
Le rejet de l'accord signé avec les Nations unies pourrait aller dans le sens d'un raffermissement des sanctions ou vers une reprise des pourparlers.

L'équipe de quatre inspecteurs est dirigée par Herman Nackaerts, qui supervise la région Moyen-Orient à l'AIEA. Ils doivent rester trois jours dans la République islamique pour mener à bien leur enquête.

Le président américain Barack Obama a appelé ses homologues français et russe à réaffirmer leur engagement envers un nouveau plan visant à transférer une partie de l'uranium iranien à l'étranger.

Les trois présidents ont accepté ce plan, la semaine dernière, dans l'espoir d'atténuer les craintes occidentales concernant le programme nucléaire iranien. Téhéran n'a pas encore précisé s'il comptait respecter ce projet. Le gouvernement iranien a demandé, vendredi, plus de temps pour considérer l'initiative.

De source américaine, Obama a remercié le président français, Nicolas Sarkozy, et le président russe, Dmitry Medvedev, pour leur contribution sur le sujet.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 12:17

Décidément, les manifestants musulmans, qui sèment régulièrement des troubles sur le mont du Temple, ne reculent devant rien et font toujours preuve de violence face aux forces de l’ordre qui tentent de rétablir le calme. 

Dimanche matin, les affrontements ont repris et les manifestants ont lancé, une fois de plus, des pierres sur les policiers déployés en grand nombre dans le secteur, blessant légèrement trois d’entre eux. La police a précisé que les manifestants arabes, résolus à faire de la provocation, attendaient les forces de l’ordre avec l’intention de jeter sur le sol de l’huile pour les faire glisser. Toutefois, grâce aux caméras, la police a vu les préparatifs des émeutiers et a pu réagir en conséquence. 

Finalement, quinze jeunes Arabes ont été arrêtés et la plupart des fidèles musulmans ont été évacués de l’esplanade. Seules quelques dizaines de personnes sont restées dans les mosquées. Un peu plus tard, de nouvelles violences suscitées par des agitateurs musulmans ont eu lieu, contraignant la police à utiliser les grands moyens et à procéder à d’autres arrestations pour rétablir le calme. Parmi les personnes interpellées se trouve le responsable du dossier de Jérusalem au sein de l’Autorité palestinienne, Khatem Abed El Khader. Il aurait notamment attaqué des policiers et appelé les fidèles à sortir en procession. Suite à ces nouvelles tensions, l’accès du site sera interdit jusqu’à nouvel ordre aux visiteurs et aux touristes, y compris les Chrétiens venus de l’étranger. 

Ces nouveaux affrontements sont dus aux appels lancés ces derniers par les leaders arabes, qui ont exhorté les fidèles musulmans à venir en masse sur le Mont du Temple pour « protéger le site de la mainmise juive ». 

Le commandant en chef de la police nationale, Doudy Cohen, s’est rendu sur les lieux. Interviewé par la presse, il a accusé les leaders du Mouvement islamique d’attiser les tensions. Il a lancé un appel au calme et a rappelé que si cela dégénérait, la police agirait avec une main de fer contre les agitateurs. Doudy Cohen doit tenir dans la journée une conférence de presse pour mettre les choses au point.

Le député arabe Taleb A-Sana a commenté ces dernières manifestations en déclarant qu’Israël « provoquait un milliard de musulmans qui n’hésiteraient pas à venir défendre de leur corps la mosquée d’El Aksa ». Et d’ajouter: « La police nationale permet à des éléments extrémistes de profaner la mosquée d’El Aksa et encourage des émeutes qui se terminent par des effusions de sang ». 

De son côté, l’Institut du Temple, Mah’on Hamikdash, compte réagir à ces provocations. Il a annoncé la tenue dimanche soir d’un meeting, en présence de rabbins du courant sioniste religieux et de plusieurs députés, pour réclamer le droit pour les Juifs de venir prier sur le Har Habayit.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 06:44

L'Iran autorisera des inspections sur le site nucléaire secret 
le 25 octobre
Les violations des sanctions de l'ONU et du Traité pour la non-prolifération de l'armement nucléaire


Relire le Document de G.RAPHEL : le calendrier iranien
http://aschkel.over-blog.com/article-36385486.html 

Liste d'experts et contacts disponibles pour interviews
Violations des sanctions de l'ONU et du Traité pour la non prolifération de l'armement nucléaire

Le dimanche 25 octobre, l'Iran devrait autoriser les inspecteurs de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) à visiter son usine d'enrichissement nucléaire, autrefois secrète, à proximité de la ville de Qom [1]. Un pas auquel la République islamique a consenti dans le cadre des négociations du 1er octobre à Genève avec les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne. [2] 

L'inspection prévue aura lieu un mois après que l'Iran ait informé l'AIEA de l'existence de l'usine, un retard que l'Iran pourrait exploiter pour débarrasser l'usine de toute preuve qui pourrait impliquer la production d'uranium à échelon d'armes. L'Iran pourrait également utiliser le temps qui lui est imparti pour modifier les plans de l'usine. [3]

Le représentant de l'AIEA, Andrew Semmel, a dit: "On ne peut qu'être soupçonneux. Les Iraniens disposent de trois semaines pour nettoyer tout ce qu'ils auraient souhaité cacher … Nous savons qu'ils l'ont déjà fait par le passé." [4] Par ailleurs, l'AIEA ne pourra pas avoir accès à temps aux résultats de laboratoire de l'inspection pour sa réunion du Directoire, le 23 novembre, un retard qui pourrait ralentir l'élan diplomatique contre le programme nucléaire iranien. [5] 

Le Président Barack Obama, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le Président français Nicolas Sarkozy ont révélé, le 25 septembre à Pittsburgh, que l'Iran développait secrètement depuis des années le site d'enrichissement, caché à l'intérieur d'une montagne. [6] Le Président Barack Obama a déclaré que " la taille et la configuration de cette structure est incohérente avec un programme pacifique." [7] L'autre usine d'enrichissement iranienne située à Natanz, également développée secrètement, a été découverte en 2002 après qu'un groupe de dissidents iraniens ait révélé son existence. [8] 

Entre temps, les négociateurs américains, russes et français se sont engagés dans des négociations avec des officiels iraniens au siège de l'AIEA à Vienne pour consolider un accord conformément auquel l'Iran expédierait à l'étranger une grande partie de son combustible pour traitement. [9] 
Toutefois, le mardi 20 octobre, l'Iran a temporisé les négociations, après avoir menacé de continuer son enrichissement d'uranium et de rejeter la participation de la France à cet accord. [10] 

Veuillez vous référer ci-dessous à l’historique des violations des sanctions de l'ONU et du Traité pour la non-prolifération de l'armement nucléaire par l'Iran:

Violations des sanctions de l'ONU et du Traité pour la non prolifération de l'armement nucléaire

 

En septembre 2002, l'Iran à fait part à l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) de ses projets concernant l'avancement de son programme d'énergie nucléaire, en particulier qu'il "s'embarquait dans un projet à long-terme … pour construire une centrale nucléaire d'une capacité totale de 6 000 MW (mégawatts) dans les deux prochaines décennies. [11] " Le programme avait été auparavant révélé en août 2002 par un groupe de l'opposition exilé, l'Organisation des Moudjahiddines du peuple iranien.[12] Depuis presque de 20 ans, l'Iran a caché à l'AIEA son programme de développement d'armes nucléaires et a nié jusqu'à son existence. [13]

Le directeur général de l'AIEA, Dr. Mohamed El Baradei et d'autres hauts fonctionnaires ont par conséquent, voyagé en Iran et ont découvert "d'importantes activités de dissimulation" concernant les programmes d'enrichissement nucléaires iraniens. [14] Cette découverte a soulevé beaucoup d'inquiétude parmi les dirigeants arabes, l'AIEA et les Nations Unies parce que l'Iran n'avait pas rempli ses obligations dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). L'AIEA est toujours incapable de déterminer la portée du programme nucléaire iranien. 

        Le TNP déclare :  

  • Chaque État doté de l'arme nucléaire (nuclear-weapons state, NWS) s'engage à ne pas transférer des armes nucléaires ou des dispositifs explosifs, et à ne pas aider les états non dotés de l'arme nucléaire à produire ou à acquérir telles armes ou tels dispositifs.
  • Chaque État non doté de l'arme nucléaire s'engage à ne pas recevoir d'armes nucléaires ou de dispositifs explosifs ; à ne pas produire ou à ne pas acquérir telles armes ou tels dispositifs ; et à ne pas recevoir toute aide dans leur production.
  • Chaque État non doté de l'arme nucléaire s'engage à conclure un accord avec l'AIEA concernant l'application de ses garanties sur tout matériel nucléaire dans toutes les activités pacifiques nucléaires de l'État et d'éviter le détournement de tel matériel en armes nucléaires ou autres dispositifs explosifs. [15] 

Veuillez trouver ci-dessous une chronologie des sept années écoulées depuis la découverte initiale:

 

21 août 2009 : L'Iran autorise les inspecteurs à accéder au réacteur nucléaire d'Arak, presque terminé, ainsi qu'un contrôle accru de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz ; Le réacteur, une fois terminé, pourra produire assez de plutonium pour une arme nucléaire par an.[16] L'AIEA continue à croire que Téhéran pourrait dissimuler à ses inspecteurs ou aux services de renseignements étrangers d'autres sites nucléaires inconnus. [17] 
20 août 2009 : Un législateur américain haut placé se joint aux fonctionnaires américains et européens pour inviter l'AIEA à publier des données secrètes soulignant les efforts iraniens à utiliser le programme nucléaire comme une arme. [18]

17 juillet 2009 : Le nouveau responsable désigné de l'AIEA, Yukiya Amano, répète que l'Iran dirige des activités nucléaires depuis un certain temps sans les signaler à l'Agence. [19]

5 juin 2009 : L'AIEA publie son dernier rapport, y compris plusieurs découvertes importantes.

• Le nombre de centrifugeuses enrichissant de l'uranium dans l'usine d'enrichissement de combustible de Natanz (UEC) s'élève à 4 920 (par rapport à 3 936), avec 2 132 centrifugeuses supplémentaires depuis le dernier rapport de l'AIEA en mars 2009. Le nombre total de centrifugeuses s'élève à 7 052 qu'elles enrichissent de l'uranium ou qu'elles soient installées et prêtes à commencer l'enrichissement.

• Depuis le dernier rapport de l'AIEA en mars 2009, l'Iran a produit 329kg supplémentaires d'hexafluorure d'uranium légèrement enrichi (ULE). Au total, l'Iran a produit 1 339kg) d'hexafluorure d'uranium légèrement enrichi. [20]

• Contrairement à la requête du Directoire et aux conditions du Conseil de Sécurité de l'ONU, l'Iran n'a ni appliqué les mesures du protocole de garanties de l'AIEA concernant les activités pacifiques du programme nucléaires, ni coopéré avec l'AIEA au sujet de son programme nucléaire. Ce qui a provoqué l'inquiétude quant aux dimensions militaires du programme nucléaire iranien. [21]

 

 

(Images, avec l'amabilité de l'Institut pour les Sciences et la Sécurité Internationale - ISSI)

19 février 2009 : Dans sa première évaluation du programme nucléaire iranien depuis que le président Barack Obama a pris ses fonctions, l'AIEA a trouvé que l'Iran avait récemment réduit d'un tiers la quantité d'enrichissement de l'uranium. Les fonctionnaires ont également déclaré pour la première fois que la quantité d'uranium que Téhéran a accumulé – plus d'une tonne – était suffisante, avec plus d'enrichissement, pour produire une bombe atomique.[22]

7 février 2009 : L'AIEA a inspecté l'usine de production de combustible à Ispahan. A l'époque, il a été noté que la chaîne de production pour les granules d'uranium naturelles pour le réacteur à eau lourde était terminée et des barres de combustible étaient produites. [23]

Février 2009 : L'AIEA a publié un rapport indiquant : " Contrairement aux décisions du Conseil de Sécurité, l'Iran n'a pas suspendu ses activités d'enrichissement de l'uranium ou son travail sur les projets liés à l'eau lourde, y compris la construction d'un réacteur de recherche modéré à l'eau lourde, l'IR-40, et la production de combustible pour ce réacteur. " [24]

 

 

 

(Image, avec l'amabilité de l'Institut pour les Sciences et la Sécurité Internationale – ISSI)

Novembre 2008 : Selon plusieurs rapports sur l'Iran, en particulier ceux datant de février et mai 2008, l'Iran a entrepris une recherche sur le développement et l'essai du matériel de tir d'un détonateur à haute tension et le tir simultané d'amorces à fil à plusieurs explosifs.[25] Ce qui est considérable étant donné que ces détonateurs ne seraient utilisés que pour la construction d'une réelle bombe nucléaire, et NON pour des activités nucléaires pacifiques. 

23 mai 2007 : Un rapport de l'AIEA révèle que malgré les efforts diplomatiques pour suspendre les activités d'enrichissement iraniennes, l'Iran poursuit son programme nucléaire. [26]
L'AIEA a également déclaré que ses connaissances sur un programme nucléaire iranien ont diminué depuis 2006, moment où l'Iran a cessé de fournir des informations claires. [27] 
Depuis le 13 avril 2007 : L'Iran refuse à l'AIEA l'accès au site du réacteur d'Arak pour inspecter et vérifier les informations concernant la conception. [28] 

Malgré les garanties de l'AIEA et les sanctions de l'ONU exigeant que l'Iran suspende sa production d'eau lourde, l'image satellite indique que l'Iran poursuit cette activité.[29]

Le rapport indique également que l'Iran n'a pas consenti aux mesures de transparence exigées, ce qui clarifie la portée et la nature de son programme nucléaire. Ces mesures incluent des informations concernant : 

• La transformation du dioxyde d'uranium en UF4 (tétrafluorure d'uranium, utilisé pour fabriquer un " gâteau jaune ", un type de concentré d'uranium) ; 
• Essai d'explosifs puissants ; 
• La conception d'un véhicule de rentrée à missiles. [30]

Depuis le 22 février 2007 : L'Iran continue à tester les machines à cascades dans l'usine pilote d'enrichissement de combustible (UPEC). [31]

L'Iran continue à installer des centrifugeuses bien qu'il ait consenti à suspendre l'importation, la fabrication et l'utilisation des composants de centrifugeuses P-1 et P-2 en 2004 ; [32]

24 mars 2007 : Le Conseil de Sécurité de l'ONU adopte la Résolution 1747, réaffirmant que l'Iran devrait immédiatement prendre les mesures nécessaires pour assurer de la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire. Ces mesures incluent la suspension des activités d'enrichissement et de recyclage ainsi que les projets relatifs à l'eau lourde. [33] La résolution a encouragé également tous les États à prendre les mesures nécessaires pour empêcher l'approvisionnement, la vente ou le transfert des " articles, matériaux, équipements, marchandises et la technologie qui pourraient contribuer aux activités d'enrichissement de l'Iran. " [34]

7 mars 2007 : Mohamed El Baradei déclare que les actions de l'Iran " ne permettent pas à l'AIEA de fournir l'assurance nécessaire sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien. " La "confiance de l'AIEA dans la nature pacifique du programme iranien a été ébranlée …. [et] ne sera seulement rétablie que lorsque l'Iran prendra la décision, longtemps repoussée,d'expliquer et de répondre aux questions de l'Agence concernant ses activités nucléaires passées d'une manière ouverte et transparente. " [35] 

29 mars 2006 : Le Conseil de Sécurité de l'ONU demande un rapport sur le programme nucléaire iranien détaillant le processus d'obéissance de l'Iran aux mesures exigées par l'AIEA. 

10 janvier 2006 : Malgré les demandes renouvelées concernant la suspension de ses activités, l'Iran supprime les scellés sur l'équipement et le matériel relatifs à l'enrichissement dans le site de Natanz et dans deux autres lieux de stockage et d'essais, Pars Trash et Farayand Technique. [36] 

Août - septembre 2005 : L'Iran reprend sa production d'uranium malgré les demandes de l'Union européenne et de l'AIEA de suspendre les activités d'enrichissement.

1er août 2005 : L'Iran informe l'AIEA qu'il a décidé de reprendre ses activités de conversion de l'uranium dans l'usine de conversion d'uranium (UCU) à Ispahan. [37]

8 août 2005 : L'Iran commence à alimenter du concentré de minerai uranifère dans la première partie de la chaîne de traitement dans l'usine de conversion d'uranium. Le directeur général de l'AIEA signale que le 10 août l'Iran a supprimé les scellés sur les chaînes de traitement et l'UF4 (tétrafluorure d'uranium utilisé pour convertir de l'UF6 en gâteau jaune) dans cette usine. [38]

Après que l'AIEA ait réalisé des essais environnementaux, des échantillons révèlent des types d'essais nucléaires que l'Iran n'a pas mentionnés dans son inventaire de matériel nucléaire déclaré, mettant en question la complétude des déclarations de l'Iran sur ses activités d'enrichissement.[39] L'AIEA continue à conseiller l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium, y compris la production de substances de base. [40]

18 mai 2004 : L'Iran adresse une lettre à l'AIEA déclarant : " L'Iran ne s'est, à aucun moment, engagé à ne pas produire du matériel de base pour son processus d'enrichissement. La décision prise d'une suspension volontaire et temporaire est basée sur une portée clairement définie qui n'inclut pas la suspension de la production d'UF6." L'AIEA n'est pas d'accord. [41]

Septembre 2004 : L'Iran ignore les appels répétés du Conseil de l'AIEA concernant la suspension de toutes les activités d'enrichissement et de recyclage.[42] Dans son usine de conversion d'uranium, l'Iran envisage d'introduire 37 tonnes de gâteau jaune qui seraient exploitées malgré la requête du Comité de l'AIEA dans le cadre de la résolution GOV/2004/49 (sur les garanties du TNP concernant le programme nucléaire iranien). [43]

Malgré le consentement de l'Iran à suspendre l'importation et l'utilisation des composants de centrifugeuses P-1 et P-2, trois ateliers privés en Iran continuent à réaliser ces activités. [44]

Novembre - décembre 2003 : L'Iran suspend de son plein gré les activités d'enrichissement et de recyclage dans l'usine de Natanz [45] et signe des garanties supplémentaires au Traité de non prolifération de l'armement nucléaire, octroyant aux inspecteurs de l'AIEA un plus grand pouvoir pour examiner le programme nucléaire iranien. [46]

Liste d'experts 

Aux États-Unis:

Ilan Berman, Vice President for Policy, American Foreign Policy Council;
author, "Tehran Rising: Iran's Challenge to the United States" (2005);
Tel: 202-543-1006 (office); http://www.afpc.org/berman.shtml

Debra Burlingame, Sister of Charles F. "Chic" Burlingame, III, pilot of American Airlines Flight 77 that crashed into the Pentagon on 9/11; Co-founder, 9/11 Families for a Safe and Strong America; Director, World Trade Center Memorial Foundation; Tel: 914-844-3146; E-mail: db@911familiesforamerica.org

Patrick Clawson, Ph.D., Deputy Director for Research,
The Washington Institute for Near East Policy;
Tel: 202-452-0650 ext. 220 (office), 202-302-1722 (cell);
E-mail: pclawson@washingtoninstitute.orghttp://www.washingtoninstitute.org/templateC10.php?CID=10

Frank Gaffney, President, The Center for Security Policy and Founder, DivestTerror.org;
Tel: 202-253-9433 (cell); E-mail: gaffney@centerforsecuritypolicy.org;
www.centerforsecuritypolicy.org

Andrew Grotto, Senior National Security Analyst, Center for American Progress; Tel: 202-682-1611 (office);
E-mail: agrotto@americanprogress.org

Larry Haas, Visiting Senior Fellow, Georgetown Public Policy Institute;
Tel: 202-257-9592 (cell);  www.larryhaasonline.com

Sam Kermanian, Secretary General, Iranian American Jewish Federation;
Tel: 310-854-1199 (office, direct); E-mail: skermanian@tradeattache.com


Orde Kittrie, Associate Professor of Law, Arizona State University;
Tel: 480-727-8572 (office); E-mail: orde.kittrie@asu.edu

Dr. Michael Ledeen, Freedom Scholar, Foundation for Defense of Democracies;
Tel: 202-207-0190, Tel: 301-370-1443 (cell); E-mail: mledeen@defenddemocracy.org 

Valerie Lincy, Editor, Iranwatch.org;
Tel: 202-223-8299 (office); E-mail: valerie@wisconsinproject.orghttp://www.iranwatch.org/

Claire Lopez, Consultant and Former Executive Director, Iran Policy Committee;
Tel: 703-583-9573 (office); E-mail: clairelopez@gmail.com

Cliff May, President and Executive Director, The Foundation for the Defense of Democracies;
Tel: 202-207-0190 (office), 202-207-0184 (direct);
E-mail: cliff@defenddemocracy.org;  www.defenddemocracy.org

Lily Mazahery, President, Legal Rights Institute
Tel: 202- 834-7150; E-mail: lmazahery@gmail.com

Gary Milhollin, Executive Director, Wisconsin Project on Nuclear Arms Control;
Tel: 202-223-8299 (office); E-mail: info@wisconsinproject.org

Jennifer Laszlo Mizrahi, Founder and President, The Israel Project;
Tel: 202-857-6644 (office);  www.theisraelproject.org

Michael Rubin, Resident Scholar, American Enterprise Institute;
Tel: 202-862-5851 (office); Fax: 202-862-4877; E-mail: mrubin@aei.org

Rick Santorum, Former U.S. Senator (R-Penn.), Senior Fellow of the Ethics and Public Policy Center; Contact Virginia Davis, Cell: 215-528-9368; Home office: 610-658-9658; E-mail: virginiad@ricksantorum.com,virginiadavis05@gmail.com

U.S. Rep. Brad Sherman, D-Calif., Chairman, International Terrorism, Non-Proliferation & Trade Committee;
Tel: 202-225-5911 (office);  
www.house.gov/sherman/about  

Ken Timmerman, President, Middle East Data Project, Inc.;
Author, “Countdown to Crisis: The Coming Nuclear Showdown with Iran” (2005);
Tel: 301-946-2918 (office); E-mail: timmerman.road@verizon.netwww.KenTimmerman.com

Peter Zimmerman, Professor Emeritus, King's College, London
Tel: 703-966-6680; peter.zimmerman@cox.net

En Israël:

Dr. Ronen Bergman, Senior Security and Intelligence Correspondent, Yedioth Ahronoth;
author, "Point of No Return (2007);
Tel: 011-972-2-555-8148 (cell)
E-mail: rbergman@netvision.net.ilwww.thesecretwarwithiran.com

Professor Ze'ev Maghen, Lecturer in the History of the Middle East, The Begin-Sadat Center for Strategic Studies, Bar-Ilan University;
Tel: 011-972-3-531-7812 (office); 011-972-52-383-4069 (cell); E-mail: maghenz@netvision.net.il;

http://www.biu.ac.il/SOC/besa

David Menashri, Chair of Modern Iranian Studies, Tel Aviv University;
Tel: 011-972-3-640-8911 or 011-972-3-640-6161 (office); 011-972-8-940-1467 (home);
E-mail: menashri@post.tau.ac.il

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 18:15

L’Iran déploie ses troupes au Liban

 

Article de David MEINER du 19 octobre 2009

FONDAZIONECDF.IT

Traduit de l’italien par Gilles RAPHEL


Retrouvez les textes de Gilles RAPHEL dans le dossier menace iranienne 

http://2.bp.blogspot.com/_2Zp4lcXScXY/SeLeerJ35sI/AAAAAAAAAug/uFhc87aJnCE/s320/nasrallah&ahmedinijad1.jpg  Nasrallah et Ahmadinejad

Récemment l'Iran a intensifié le rythme de l'entraînement de la milice du Hezbollah. Durant la période de Juillet à Septembre, environ 250 soldats du Hezbollah sont rendus en Iran pour parfaire leurs aptitudes au combat. Concrètement, les Iraniens ont enseigné au Hezbollah le tir des roquettes à longue portée  Fajr-5s et Zezlal-2 (une évolution du FROG-7 soviétique). Les Zelzal-2 ont la capacité de frapper le territoire israélien depuis Hermel, dans la vallée de la Bekaa, où se trouve un bastion du Hezbollah. Ceci représente une nette évolution : avant cela, les Gardiens de la révolution préparaient la milice Hezbollah à lancer des roquettes uniquement depuis la région frontalière du sud Liban.

Déjà durant la guerre de 2006 le Hezbollah possédait des Zezzal-2 qui ont une portée d'environ 210 km ainsi que des roquettes Fajr-3 et Fajr-5 qui ont une portée, respectivement, de 70 à 45 km. Selon l'armée israélienne, le Hezbollah est également en possession de roquettes Fajr-5s d’une portée de plus de 300 km.

Avant le conflit de 2006 l'Iran avait déjà livré des Zelzal-2  cependant, durant les hostilités, Israël a détruit environ la moitié de l'arsenal militaire du Hezbollah - y compris des lance-roquettes. Actuellement, nul ne connaît le montant des stocks du Hezbollah, mais, apparemment, la milice chiite a de nouveau un grand nombre de roquettes  Fajr-5s et Zelzal-2 de production iranienne.

Ces roquettes sont très imprécises et sont peu susceptibles d'atteindre leur cible puisqu'elles sont conçues pour lancer des attaques à grande échelle, dans lesquelles la quantité compte plus que la précision. Le Hezbollah ne peut pas utiliser des roquettes plus puissantes, les rampes de lancement seraient alors trop facilement identifiables par l'aviation israélienne. En outre, la milice islamique préfère lancer des attaques de type « tirer puis s’enfuir » afin d’éviter d'être la cible de la réaction de l'armée israélienne, beaucoup plus forte dans le cadre d’un affrontement direct.

Apparemment, la formation récente a été principalement basée sur :

· l’étude de nouvelles techniques de la guérilla ;
· la construction d'engins explosifs improvisés ;
• la création d'un système de surveillance efficace ;
· l’amélioration du renseignement.

Au moins 80 islamistes sont déjà revenus au Liban, prêts à former de nouvelles recrues. En ce moment délicat, l'Iran préfère que les troupes au sol soient prêtes à intervenir au cas où les négociations avec l'Occident se concluaient mal.

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