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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:02




Après que plusieurs responsables israéliens ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, l’Etat juif a réagi officiellement jeudi soir au cours de la Conférence du président. C’est le ministre de la Défense Ehoud Barak qui n’a pas hésité à fustiger le « compromis » obtenu par les Etats-Unis, la France, la Russie et l’AIEA.

Le leader du parti travailliste a affirmé qu’il fallait fixer une date butoir à l’abandon par Téhéran de son projet nucléaire et envisager des sanctions. « Cet accord, s’il est finalement entériné, renverra certes l’Iran un an en arrière. Mais il signifie également que l’enrichissement d’uranium par l’Iran sur son territoire à des fins pacifiques reçoit une légitimation. Téhéran doit immédiatement cesser d’enrichir de l’uranium et pas seulement envoyer le produit enrichi à l’étranger. Il faut envisager des sanctions sérieuses. Nous conseillons à tous les acteurs de n’abandonner aucune option. »

Barak a également mis en garde contre le réarmement du Hezbollah au Liban. « Au Liban, les roquettes sont une arme qui ne sert qu’au terrorisme visant des civils. Le calme règne actuellement au Liban grâce à notre force de dissuasion, mais je souligne clairement qu’Israël désapprouve fortement les efforts du Hezbollah pour se réarmer. »

Le ministre travailliste a exposé son rêve pour l’année 2020 : la paix. « La paix peut être atteinte et si nous agissons comme il se doit, elle le sera. Notre rêve est un Etat juif démocratique au premier rang de tous les pays, un pays dans lequel les jeunes veulent vivre », a déclaré Barak.

Le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï (Shass) a pour sa part déclaré que l’AP était responsable de la stagnation du processus de paix, car ses leaders « ne sont pas capables de prendre des décisions courageuses. » Et d’ajouter : « Olmert a accédé à presque toutes leurs exigences et pourtant aucun accord n’a encore été signé. Je ne vois pas l’AP se préparer maintenant à en signer un. Ils ne sont même pas capables de reconnaître l’Etat juif. Nous devons cesser de nous tenir responsables de l’absence de progrès du processus de paix. » Yishaï a déclaré que le Premier ministre Binyamin Netanyahou était « prêt à aller loin » pour une vrai paix, mais que la question était de savoir si c’est vraiment possible.

La cheffe de l’opposition Tsippi Livni a déclaré que si un Etat palestinien n’était pas fondé, « il y aurait un seul Etat entre la mer et la Jordanie, mais ce ne sera pas un Etat juif. Il ne comprendra pas les caractéristiques du peuple juif. Des Juifs y vivront, mais il n’y aura pas une majorité de Juifs. » Et d’ajouter : « La création de deux Etats est la seule façon de préserver l’Etat juif. Le principal intérêt de l’Etat d’Israël est d’être le foyer national du peuple Juif. Le sionisme n’est pas mort avec la création de l’Etat d’Israël, il a changé d’objectif. La situation en 2020 dépend de nous et des décisions que nous devons prendre. Primo – nous devons décider que nous adoptons la solution de deux Etats pour deux peuples. A mon avis, chaque jour qui passe sans que nous déclarions que tel est notre but est un jour de perdu. Secondo, il faut décider quelles sont les caractéristiques de l’Etat juif. »

Après que plusieurs responsables israéliens ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, l’Etat juif a réagi officiellement jeudi soir au cours de la Conférence du président. C’est le ministre de la Défense Ehoud Barak qui n’a pas hésité à fustiger le « compromis » obtenu par les Etats-Unis, la France, la Russie et l’AIEA.

Le leader du parti travailliste a affirmé qu’il fallait fixer une date butoir à l’abandon par Téhéran de son projet nucléaire et envisager des sanctions. « Cet accord, s’il est finalement entériné, renverra certes l’Iran un an en arrière. Mais il signifie également que l’enrichissement d’uranium par l’Iran sur son territoire à des fins pacifiques reçoit une légitimation. Téhéran doit immédiatement cesser d’enrichir de l’uranium et pas seulement envoyer le produit enrichi à l’étranger. Il faut envisager des sanctions sérieuses. Nous conseillons à tous les acteurs de n’abandonner aucune option. »

Barak a également mis en garde contre le réarmement du Hezbollah au Liban. « Au Liban, les roquettes sont une arme qui ne sert qu’au terrorisme visant des civils. Le calme règne actuellement au Liban grâce à notre force de dissuasion, mais je souligne clairement qu’Israël désapprouve fortement les efforts du Hezbollah pour se réarmer. »

Le ministre travailliste a exposé son rêve pour l’année 2020 : la paix. « La paix peut être atteinte et si nous agissons comme il se doit, elle le sera. Notre rêve est un Etat juif démocratique au premier rang de tous les pays, un pays dans lequel les jeunes veulent vivre », a déclaré Barak.

Le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï (Shass) a pour sa part déclaré que l’AP était responsable de la stagnation du processus de paix, car ses leaders « ne sont pas capables de prendre des décisions courageuses. » Et d’ajouter : « Olmert a accédé à presque toutes leurs exigences et pourtant aucun accord n’a encore été signé. Je ne vois pas l’AP se préparer maintenant à en signer un. Ils ne sont même pas capables de reconnaître l’Etat juif. Nous devons cesser de nous tenir responsables de l’absence de progrès du processus de paix. » Yishaï a déclaré que le Premier ministre Binyamin Netanyahou était « prêt à aller loin » pour une vrai paix, mais que la question était de savoir si c’est vraiment possible.

La cheffe de l’opposition Tsippi Livni a déclaré que si un Etat palestinien n’était pas fondé, « il y aurait un seul Etat entre la mer et la Jordanie, mais ce ne sera pas un Etat juif. Il ne comprendra pas les caractéristiques du peuple juif. Des Juifs y vivront, mais il n’y aura pas une majorité de Juifs. » Et d’ajouter : « La création de deux Etats est la seule façon de préserver l’Etat juif. Le principal intérêt de l’Etat d’Israël est d’être le foyer national du peuple Juif. Le sionisme n’est pas mort avec la création de l’Etat d’Israël, il a changé d’objectif. La situation en 2020 dépend de nous et des décisions que nous devons prendre. Primo – nous devons décider que nous adoptons la solution de deux Etats pour deux peuples. A mon avis, chaque jour qui passe sans que nous déclarions que tel est notre but est un jour de perdu. Secondo, il faut décider quelles sont les caractéristiques de l’Etat juif. »

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 05:06




http://www.lexpress.fr/

BEYROUTH - La profonde aversion que l'ayatollah Ali Khamenei éprouve pour les Occidentaux semble vouer à l'échec les tentatives de séduction de ces derniers, Etats-Unis en tête, pour aboutir à un compromis nucléaire et à une réconciliation politique durables.
La profonde aversion que l'ayatollah Ali Khamenei éprouve pour les Occidentaux semble vouer à l'échec les tentatives de séduction de ces derniers, Etats-Unis en tête, pour aboutir à un compromis nucléaire et à une réconciliation politique durables. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

 

La profonde aversion que l'ayatollah Ali Khamenei éprouve pour les Occidentaux semble vouer à l'échec les tentatives de séduction de ces derniers, Etats-Unis en tête, pour aboutir à un compromis nucléaire et à une réconciliation politique durables. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

"C'est contre nos convictions islamistes", a coutume de rétorquer le "guide suprême" de la Révolution islamique aux Occidentaux qui accusent le régime théocratique de Téhéran de vouloir se doter clandestinement de la bombe atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

Que l'Iran accepte ou non le projet de compromis avec les Etats-Unis, la Russie et la France négocié cette semaine sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique de Vienne et visant à dissiper ces craintes, il est peu probable que le pays change de cap tant que l'ayatollah sera à la barre.

Le septuagénaire barbu qui a succédé à l'ayatollah Ruhollah Khomeini, le père de la République islamique, est l'homme qui décide en dernier ressort des questions engageant les intérêts supérieurs de l'Etat, et il nourrit la même méfiance que son prédécesseur envers les Etats-Unis.

Après la mort de Khomeini, en 1989, cet ex-président de la République islamique, que son mentor présentait comme "un loup dans la bergerie", a été désigné comme son successeur, à la surprise d'une partie du sérail car il n'était encore qu'un religieux de rang moyen. Mais il a vite été promu ayatollah.

PEUR D'UNE "RÉVOLUTION DE VELOURS"

Il a hérité des vastes prérogatives de Khomeini, mais sans pouvoir prétendre atteindre sa légitimité historique et la même autorité politique et spirituelle. Mais Khamenei a fait en sorte qu'aucun groupe, même parmi ses alliés du camp conservateur, n'acquière suffisamment de pouvoirs pour remettre en cause son leadership.

Aujourd'hui, il sait néanmoins pouvoir compter sur le corps d'élite des gardiens de la Révolution et les milices religieuses des bassidjis, qui l'ont aidé à écraser la révolte populaire contre la réélection controversée à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, en juin dernier.

Khamenei a encore accusé le mois dernier l'Occident d'avoir fomenté ces troubles, qui ont fait plusieurs dizaines de morts, mais, loin de recourir à un langage belliciste, il a évoqué une forme de "guerre psychologique" menée contre le régime islamique par l'ennemi occidental.

Pour Karim Sadjadpour, auteur d'une étude sur les écrits et discours de Khamenei, le guide suprême n'a jamais vacillé dans ses convictions anti-occidentales, même s'il sait faire preuve de souplesse tactique par gros temps, comme après les élections de juin.

Selon cet analyste iranien à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, le chef spirituel ne craint pas une action militaire contre le régime islamique qu'il cherche à préserver mais nourrit la peur obsessionnelle d'une "révolution de velours".

TURBAN NOIR

Il redouterait plus précisément que la politique de la main tendue du président américain Barack Obama s'accompagne d'une plus grande interdépendance entre Occident et l'Iran susceptible d'ébranler les piliers fondateurs de la République islamique.

"Aussi, d'une certaine manière, un rapprochement avec les Etats-Unis représente plus une menace existentielle pour lui et les radicaux de Téhéran que le maintien du statu quo", souligne Sadjadpour.

"Se lève-t-il chaque matin en se demandant 'comment on va traiter aujourd'hui avec les Etats-Unis?'. Je ne crois pas que ce soit ainsi qu'il voit le monde", ajoute-t-il.

Khamenei, qui est né dans une famille religieuse de Méched en 1939, a été emprisonné plusieurs fois sous le régime du chah et a perdu le bras droit dans une tentative d'assassinat en 1981, n'a jamais varié de la ligne radicale tracée par Khomeini.

Son seul rival déclaré est le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri, dauphin désigné de Khomeini avant de tomber en disgrâce peu avant sa mort. Cette figure religieuse respectée lui a reproché d'être descendu dans l'arène cet été pour défendre Ahmadinejad.

Mais Khamenei, qui ne peut en théorie être écarté que par l'Assemblée des experts, une instance de 86 religieux qui n'est pas de nature frondeuse, est ancré solidement à la tête de la République islamique.

Le guide suprême, dont le turban noir est censé témoigner qu'il est descendant direct du prophète Mahomet, commande toutes les forces iraniennes et désigne personnellement les hauts dirigeants du régime, dont les responsables de l'appareil judiciaire, des services de renseignement et des médias.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 22:21
C’est nous qui paierons le prix  
Alex Fishman – Yediot Aharonot

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

jeudi 22 octobre 2009


Ce n’est pas le bout du tunnel. Ce serait plutôt le phare d’une locomotive lancée vers nous à toute allure et annonciatrice d’un malheur. C’est ainsi qu’Israël doit voir l’accord annoncé par le directeur général sortant de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed el-Baradei, et qui prévoit que l’Iran enrichira son uranium à l’extérieur de ses frontières.

Le succès dont se prévaut el-Baradei a un prix. Cet homme, que les services de renseignement occidentaux considèrent depuis longtemps comme un collaborateur de l’Iran, est sur le point de nous vendre à bas prix et de nous compliquer la vie. A Washington on se prépare déjà à la possibilité qu’une des demandes iraniennes soit une surveillance internationale des sites nucléaires israéliens. Ne nous étonnons pas si un défilé de hauts responsables israéliens est convoqué prochainement à Washington pour discuter du prix à payer.

Les représentants occidentaux aux pourparlers de Vienne savent bien que les Iraniens réclameront un prix élevé en contrepartie de l’accord afin qu’ils puissent se prévaloir d’un succès auprès de leur propre opinion et du monde musulman. Il s’agira bien entendu d’avantages économiques et commerciaux, du renouvellement des relations internationales et d’un renforcement du statut de l’Iran au sein de la communauté internationale. Mais, à Washington, on sait bien que les Iraniens ont encore un tour dans leur sac, une demande qui fera d’eux les héros du monde arabo-musulman : l’inspection des installations nucléaires israéliennes. Difficile de croire qu’un dirigeant israélien responsable acceptera de discuter d’une telle possibilité avec l’Iran.

Lors de leur première rencontre, le président américain, Barack Obama, avait promis au Premier ministre Netanyahu de respecter la politique israélienne d’ambiguïté dans le domaine nucléaire. On peut supposer que les Etats-Unis ne forceront pas Israël à accepter le diktat iranien à ce sujet, même si cela doit faire échouer les pourparlers avec l’Iran. Mais dans le monde étrange où nous vivons, il se peut que l’Occident cède aux exigences iraniennes. Quoi qu’il en soit, même si un accord est signé sans que soit adressée une telle demande, il est clair qu’Israël n’aura plus d’option militaire, sauf s’il veut se retrouver complètement isolé.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 21:58

BRAVO LES PERSES ET CHAPEAU POUR L'ENFARINAGE !!!!


A l’issue des discussions à Vienne, cette semaine, sur le nucléaire iranien, les délégués ont accepté le projet d’accord prévoyant le transfert de l’uranium iranien (aux trois-quarts)  dans d’autres pays qui se chargeront de le traiter pour produire du carburant nucléaire. On sait que ces précautions ont été prises pour tenter d’empêcher l’Iran de fabriquer l’arme atomique mais il s’agit aussi, ne l’oublions pas, d’un compromis visant à ne pas trop heurter la sensibilité du régime des Ayatollahs.

Précisons que les parties en présence étaient d’une part l’Iran et de l’autre les Etats-Unis, la Russie et la France avec la participation du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradeï.

Les Etats-Unis et la France ont déjà indiqué qu’ils approuvaient cet accord. Avec la Russie, ils doivent faire savoir, d’ici vendredi, s’ils l’entérinent. Pour le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs, un pas important vient d’être franchi qui « permettra aux Iraniens de prouver leurs réelles intentions à la communauté internationale ».

En Israël, on est nettement moins enthousiaste et même plutôt inquiet. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le président Shimon Pérès craignent en effet que l’Iran profite de cet accord pour poursuivre le développement de son programme nucléaire. Ils ont fait part de leurs appréhensions mercredi soir, lors de leur rencontre avec l’ambassadrice des USA aux Nations unies Susan Rice, qui figure parmi les invités de la Conférence du Président, à Jérusalem. Cette dernière leur a répondu que les Etats-Unis étaient déterminés à empêcher l’Iran d’obtenir l’arme atomique.

Netanyahou a rassemblé son forum restreint, composé de sept de ses ministres, pour débattre de cette question cruciale. Au cours des discussions, plusieurs scénarios ont été envisagés et des estimations ont été faites sur la situation actuelle. Pour les Israéliens, il est clair que l’Iran ne fera preuve d’aucune transparence et gagnera du temps en refusant l’entrée de ses centrales aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique. Elle pourra ainsi poursuivre impunément son projet sans être menacée de nouvelles sanctions.

par Claire Dana-Picard 
http://www.actu.co.il/  



Baraq critque l'accord avec l'Iran

Lors de son intervention au « Forum du Président », le ministre de la Défense Ehoud Barak a critiqué l’accord en vue entre l’Iran et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. Cet accord, qui doit être signé d’ici vendredi, prévoit notamment que l’Iran transférerait 75% de son uranium en Russie, qui procéderait à son enrichissement, puis l’enverrait à son tour en France qui le transformerait en carburant nucléaire avant de le rétrocéder à l’Iran. Selon Barak, « cette formule ne ferait que retarder les choses mais permettraient à terme à Téhéran de transformer son nucléaire civil en nucléaire à des fins militaires. » Le ministre de la Défense rappelle que « l’exigence internationale face à l’Iran était qu’il stoppe totalement ses activités d’enrichissement sur son territoire, ce que ce protocole d’accord n’exige pas. Il s’agit donc d’un recul par rapport aux positions initiales de la communauté internationale, car il donne le droit à l’Iran d’enrichir à sa guise les 25% d’uranium qui reste à sa disposition ». Il a lancé un appel aux participants occidentaux aux négociations « afin qu’ils maintiennent toutes leurs options sur la table et imposent un délai ferme à Téhéran pour stopper toute ses activités nucléaires »

par Shraga Blum 
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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 17:25
L'ONU exige le désarmement du Hezbollah
Par NATIONS UNIES 
22.10.09

http://fr.jpost.com/






N'était-il pas plus simple de les empêcher de se réarmer, malgré toutes les preuves apportées, malgré toutes les mises en garde.........
Le 'hezbollah en 3 ans s'est réarmé à outrance................

Va les désarmer maintenant !

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a averti que la présence des forces armées du Hezbollah et des terroristes palestiniens au Liban contribuait aux tensions et à l'insécurité et qu'elle pourrait conduire à une reprise des hostilités.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. 
PHOTO: AP , JPOST

Dans un rapport du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Liban, obtenu mercredi par l'Associated Press, le chef des Nations unies se concentre sur l'application de la résolution 2004 qui exige le démantèlement de toutes les milices et exhorte le Hezbollah et les groupes palestiniens à désarmer dans les plus brefs délais.

"L'existence et les activités des milices libanaises et non-libanaises… continue de poser une menace à la stabilité du pays", affirme Ban.
"La présence d'armes dans le pays en dehors du contrôle du gouvernement et l'existence de milices contribuent aux tensions et à l'insécurité au Liban et au-delà. Elles pourraient mener à la reprise des hostilités à moins d'être réglées au plus vite", poursuit-il.

Le secrétaire général a affirmé prendre au sérieux les récentes informations sur "la prolifération d'activités des groupes extrémistes et d'armes au Liban" et a indiqué que l'ONU n'avait pas les moyens de les vérifier indépendamment.
La force paramilitaire du Hezbollah "pose avant tout un défi majeur à la sécurité des civils libanais et au monopole du gouvernement de l'usage légitime de la force".

"J'appelle les leaders du Hezbollah à transformer ce groupe en un parti libanais exclusivement politique."

Ban a également exprimé son inquiétude quant à la présence continue de groupes paramilitaires palestiniens - le Front populaire de libération du commandement général de la Palestine et le Fatah al-Intifada - en dehors des camps de réfugiés près de la frontière libanaise avec la Syrie. Il a dit avoir demandé au gouvernement de démanteler quatre bases militaires palestiniennes le long de la frontière syro-libanaise et une cinquième au sud de Beyrouth.

Il a enfin exhorté tous les pays à obéir à l'embargo sur les armes imposé par l'ONU contre les milices en affirmant qu'il s'agissait "d'un facteur clé pour la stabilité du Liban et de la région".

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 22:04

Mais qu'est ce qu'il lui prend tout d'un coup ? 





http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/Solana-Israel-est-membre-de-l-UE/(gid)/249909


Javier Solana

© Reuters







Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l'Union européenne
 sans être membre de ses institutions", a déclaré mercredi Javier Solana, le diplomate en chef de l'Union européenne, à Jérusalem devant un parterre de personnalités des milieux politiques et d'affaires.

L'Etat juif, a-t-il souligné, "est partie prenante à tous les programmes" de l'Europe des 27, notamment dans les domaines de la recherche et de la technologie. "Aucun pays hors du continent n'a le type de relations qu'Israël entretient avec l'Union européenne."

"Je ne vois pas le président de la Croatie ici", a poursuivi Solana en scrutant l'assistance, qui a vivement applaudi sa 'démonstration'. "Mais je dois vous dire, puisqu'il n'est pas là - et il est pourtant candidat à l'entrée dans l'Union européenne -, que votre relation avec l'Union européenne est plus forte que celle de la Croatie"". "Ne lui répétez-pas", a encore ajouté le haut représentant de la politique étrangère et de sécurité commune, se voulant facétieux.

Le président croate, qui appréciera, est actuellement en visite en Israël et devait s'adresser plus tard au même auditoire des participants à la "Conférence présidentielle israélienne". La Croatie est le mieux placé des pays officiellement candidats à l'UE, qu'elle pourrait rejoindre en 2012.

Israël n'a jamais fait acte de candidature à l'Europe.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 10:21








La femme d’Oussama ben Laden raconte l’émergence du monstre 
Par Juliette Amsellem pour Guysen International News 
Lundi 19 octobre 2009 à 23:26
 
« L’émergence d’un monstre » aurait fait un titre parfaitement adéquat pour le livre écrit par Najwa, la première femme d’Oussama Ben Laden. Dans cet ouvrage, qu’elle a choisi d’intituler « Grandir comme un Ben Laden », celle-ci y relate ses années passées aux côtés de l’immonde cerveau d’Al-Qaida. Ce livre dépeint ainsi l’homme, le père, le mari… trois rôles auxquels Oussama Ben Laden a indubitablement échoué. Co-écrit avec le quatrième des onze fils de Najwa, Omar, ainsi que Jean Sasson, un auteur américain s’intéressant particulièrement au sort des femmes au Moyen-Orient, il devrait sortir aux Etats-unis à la fin du mois.
 

Najwa est la première femme d’Oussama Ben Laden. Cousine du terroriste, elle le rencontre pour la première fois alors qu’elle est âgée de sept ans et lui de neuf ans.

En 1974, elle épouse alors ce fils d’un riche saoudien, doué pour l’équitation, l’anglais ou l’arithmétique, alors qu’elle a tout juste 15 ans.
 
À peine mariés, ils partent vivre à Jeddah, en Arabie Saoudite. Alors que Najwa menait jusqu’alors une existence plutôt « libérale », elle est forcée de porter le « voile redoutable » ainsi que des robes couvrant l’ensemble de son corps. Sa scolarité est interrompue, ses leçons de tennis annulées, et ses œuvres d’art oubliées…Dès lors Najwa est réduite à une unique tâche : enfanter. Elle est ainsi pratiquement tout le temps enceinte, Ben Laden considérant que l’Islam a besoin de combattants.
 
L’existence de Najwa se résume alors à vivre prisonnière de ce monde où les femmes ne sont pas autorisées à quitter la maison, où les fillettes de douze ans sont mariées à des terroristes d’Al Qaida de plus de trente ans et où les sujets de dispute sont aussi sordides que : « l’islam autorise-t-il les réfrigérateurs ? ».
 
« Mon père interdisait à ma mère de mettre en marche l'air conditionné que les ouvriers avaient installé dans notre immeuble », témoigne Omar Ben Laden. « Il lui interdisait aussi d'utiliser le réfrigérateur ».
 
La climatisation, la télévision, les appareils téléphoniques... sont interdits par Oussama Ben Laden. Les jouets offerts aux enfants sont aussi interdits.
 
Pourtant, Ben Laden lui-même ne se refuse rien : il s’offre de puissantes cylindrées, dont au moins une Mercedes couleur or.
« Il n'aimait rien tant que de prendre une journée entière pour faire des pointes de vitesse dans le désert  au volant d'un de ses bolides », explique sa première femme qui révèle aussi que le commanditaire des attentats du 11-Septembre... a la main verte et une prédilection pour la culture du maïs et des tournesols. « L'activité favorite d'Oussama, c'était de cultiver la terre », affirme l'ex-madame Ben Laden.
 
Et pendant que son mari s’essaye à toutes sortes d’activités, Najwa, elle, vit dans une « purdah », ce lieu où les femmes ne côtoient que des membres de leur famille. En presque trente ans de mariage, l’épouse de Ben Laden ne sort de chez elle que pour rendre visite à des parents proches ou pour déménager.
 
C’est donc cette femme dont la vie conjugale est devenue synonyme d'enfer qui raconte comment son mari qu’elle imaginait être un garçon « consciencieux et sérieux » s’est transformé en un véritable monstre.
 
La date charnière du cheminement d’Oussama Ben Laden vers l’intégrisme, c’est 1979. Cette année-là, peu après la révolution iranienne qui porte l'ayatollah Khomeini au pouvoir, le couple Ben Laden se rend aux Etats-Unis. À Los Angeles, Oussama rencontre son maître à penser, le cheikh palestinien Abdullah Azzam, qui appelle les volontaires à rejoindre les rangs du Jihad en Afghanistan pour lutter contre les Soviétiques. Ben Laden répond à l'appel.
 
À son retour en Arabie Saoudite, Ben Laden est accueilli en héros car ayant combattu contre les Soviétiques en Afghanistan. Ses différents avec la famille royale commencent à se faire sentir : l’Arabie Saoudite refuse l’aide militaire et laisse les Américains libérer le Koweït.
 
« La goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est quand mon père a vu des troupes militaires américaines composées de femmes sur le sol saoudien », écrit Omar.
 
À la maison, d’ailleurs, son attitude se radicalise davantage. Par exemple, interdiction est faite à ses enfants de "montrer trop de dents" lorsqu'ils rient, écrit Omar Ben Laden.
Il les oblige à passer des nuits dans le désert avec le seul sable pour protection contre le froid. Et, histoire de leur forger le caractère, il envoie ses fils en randonnée en montagne, sans gourde...
 
Entre temps, la pression monte, et Oussama Ben Laden, est sommé par le roi de s’exiler au Soudan. Après quelque temps au Soudan et des tentatives d’assassinat, la famille Ben Laden en est renvoyée.
 
En 1996, Oussama trouve refuge auprès des talibans et établit un camp dans les montagnes de Tora Bora. Najwa doit alors cuisiner pour ses dix enfants au seul moyen d’une gazinière portable. Ses enfants doivent dormir sur des matelas en coton à même le sol, témoigne-t-elle.
 
Ce petit séjour dans les montagnes est l’occasion pour Ben Laden d’apprendre à ses progénitures l’art de l’attaque suicide. « Vous voyez les enfants, il y a un papier sur le mur de la mosquée. Ce papier est pour les hommes qui sont de bons musulmans, des hommes qui veulent être des kamikazes », se souvient Omar.
 
Un des fils de d’Oussama Ben Laden court d’ailleurs marquer son nom sur ce fameux papier à la mosquée et son père ne l’en empêche pas. Et quand Omar désapprouve avec colère ce que dit son père, ce dernier lui répond : «  Tu n’as plus de place dans mon cœur tout comme n’importe quel homme ou garçon dans le pays entier ».
 
Un jour Omar demande : «  Papa, quand est-ce que la guerre (le Jihad) et cette tuerie vont se terminer ? ». Et Oussama de lui répondre : «  Demanderais-tu à un musulman quand il s’arrêtera de prier ? Je me battrai jusqu’au jour de ma mort ! Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle ! Je ne m’arrêterai jamais de me battre pour que justice soit faite ! je n’arrêterai jamais le Jihad ! »
 
À propos d’Israël et des Etats-unis, Omar se rappelle les propos de son père : «  Rappelle-toi : les Etats-unis et Israël forment une bicyclette avec deux roues. La roue en bois représente l’Amérique ; celle en acier c’est Israël. Omar, Israël est la plus grande puissance entre les deux. Est ce qu’un général attaque en premier l’ennemi le plus fort ? Non, il se concentre sur l’ennemi le plus faible ».
 
Face à l’extrémisme de son mari qui tente d’embrigader ses fils, Najwa décide de fuir avec le « consentement » d’Oussama ben Laden. Najwa n’a cependant jamais pu divorcer de Ben Laden bien que vivant séparée de lui. Elle se rend en Syrie avec trois de ses enfants et découvre l’horreur du 11-Septembre.
 
Depuis, Najwa n’a pas parlé à son mari. Omar a lui rejeté son père, il fait des demandes pour vivre en Angleterre.
 
À travers son récit, Najwa refuse de critiquer ou de défendre Oussama Ben Laden. Elle se contente de raconter : le terrorisme était le métier de son mari, son rôle à elle était de tenir la maison.
 
Néanmoins, au regard des attentats du 11 septembre et des 2991 vies perdues, elle ne peut s’empêcher de déclarer : «  Je peux juste penser et ressentir les choses avec un cœur de mère. Pour chaque enfant perdu, un cœur de mère souffre de la peine la plus profonde qui soit. D’aucuns ne pourront voir leurs garçons devenir des hommes. D’aucuns ne pourront voir leurs filles devenir des femmes ».
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 11:38

UNE NOUVELLE GUERRE EN AFRIQUE, DU DEJA VU !

Celle du Darfour n'est pas la pire en Afrique, ni même au Soudan…

 

Par Jason MacLure

Newsweek du 08/10/09

Traduction Artus pour www.nuitdorient.com

 

Des cavaliers arabes trimballant des Kalashnikovs fournis par le gouvernement soudanais font irruption dans un village. Les femmes sont violées dans leurs cases. Les hommes fuyant vers la brousse sont abattus. Et les enfants sont emmenés sur la croupe des chevaux des pillards, alors que le bétail volé est rassemblé pour être vendu.

Cette scène est devenue trop familière pour ceux qui ont suivi le drame qui a envahi le Soudan occidental, au Darfour, pendant ces 6 dernières années. Mais là on n'est pas au Darfour vers les 2005, mais dans n'importe lequel des centaines de villages du Soudan méridional dans les années 80, ou en 1992, ou en 1997, ou en 2003, et selon toute vraisemblance en 2010 aussi!

Avant qu'on n'ait vu des culottes portant le slogan "Sauvez le Darfour, avant que George Clooney n'entreprenne ses missions de paix au Darfour, le Soudan était plongé dans une guerre encore plus longue et plus meurtrière entre le gouvernement islamiste de Khartoum et le Sud du pays animiste ou chrétien. La phase la plus récente de cette guerre, allant de 1983 à 2005, a entraîné la mort de plus de 2 millions de civils — six fois le nombre estimé de morts au Darfour, lors des 6 dernières années. Alors que l'attention des Etats-Unis est sollicitée ailleurs, aujourd'hui la guerre revient, et elle sera encore pire que ce qu'on a déjà vu.

Cette guerre qui menace d'éclater entre le gouvernement central et le sud, où se trouvent les réserves pétrolières, risque de s'étendre au-delà du Soudan, impliquant plusieurs pays et apportant encore plus de misère à des millions de gens, dans la partie la plus pauvre de la planète. Selon l'Onu, cette année déjà, plus de 2000 personnes ont trouvé la mort dans des combats interethniques au Soudan méridional, à un rythme dépassant celui du Darfour.

L'accord de paix de 2005 qui a mis fin à la dernière guerre est sur le point de sombrer, et les deux parties se réarment en vue du référendum, prévu en janvier 2011, qui décidera du sort de cette partie du Soudan. Mais le Nord a utilisé une série de tactiques dilatoires dans le but d'empêcher la consultation – situation qui mènera le Sud à déclarer son indépendance d'une façon unilatérale. Et si cela se produit, la guerre éclatera certainement.

Le responsable du groupe "anti-génocide", appelé "Le projet cela suffit!", auprès du Conseil national de Sécurité de l'administration américaine, John Prendergast dit: "Tous les signes pointent vers l'annulation du référendum et le retour à la guerre, et celle du Darfour paraîtra comme un pique nique à côté de celle-ci"

La paix entre le Soudan du Nord et celui du Sud a été fragile. En dehors d'une accalmie de 11 ans entre 1972 et 1983, les deux parties étaient en guerre quasi permanente depuis 1955 et 2005. Le conflit trouve sa racine dans la volonté du Sud de se séparer politiquement et économiquement de la domination de Khartoum, pour se débarrasser des raids esclavagistes et meurtriers des groupes Arabes du Nord qui ont pour but de contrôler les vastes ressources pétrolières du Sud.

En janvier 2005, les parties ont signé un pacte connu sous le nom de APG ou Accord de Paix Global (en anglais,Comprehensive Peace Agreement), après des années de pourparlers sous l'égide des Etats-Unis et de pays est-africains. L'accord avait deux objectifs:

- donner à Omar el Beshir et son Parti National du Congrès une façade de respectabilité pour convaincre la SPLA (armée de libération du peuple du Soudan) de l'intérêt de l'unité du pays. L'accord prévoyait des réformes et la création d'un gouvernement d'unité nationale pendant une durée de 6 ans, pendant laquelle les revenus pétroliers seraient équitablement partagés.

- à la fin de cette période probatoire, les citoyens du sud étaient autorisés à voter pour dire s'ils souhaitaient ou l'indépendance officielle ou l'unité du pays.

 

La 1ère partie de ce pacte s'est volatilisée tranquillement. Malgré que Khartoum ait interrompu les attaques contre le SPLM (bras politique de l'armée SPLA) et mis son chef Salva Klir comme vice-président du gouvernement d'unité nationale, rien n'a changé. Le parti d'Al Beshir mène la danse. Il suffit de rappeler la guerre sanglante menée au Darfour et la résistance du pouvoir au mandat d'arrêt international contre le président Al Beshir, pour crimes de guerre. Entre temps les détails du pacte de paix se sont progressivement estompés du fait de Khartoum. Les élections nationales prévues au début de cette année ont été différées, du fait de différents concernant le mode de recensement et d'inscription sur les listes électorales. De ce fait l'organisation du référendum de 2011 est compromise. Par ailleurs, le gouvernement central a refusé de changer une loi de sécurité nationale qui lui permet de détenir indéfiniment des opposants. De même, il refuse de libérer une presse enchaînée, menant le SPLM et les autres partis à menacer de boycotter les élections. Il est de plus en plus évident que Khartoum trompe le sud en détournant les revenus pétroliers, arme des milices ethniques rivales, fomente le chaos dans les zones méridionales…

Pour la 2ème partie du pacte, le référendum est menacé, Khartoum cherchant à le saboter ouvertement, en permettant aux méridionaux vivant dans le Nord de voter (ils voteraient pour l'unité), en imposant une majorité minimale de 75%, voire 90%, pour une sécession régionale. Khartoum demande aussi un partage à 50%/50% du pétrole du Sud, pendant 50 ans…, ce qui n'a aucun rapport avec la consultation.

Selon John Danforth, le sénateur américain qui a aidé à la conclusion du pacte de paix de 2005, Al Beshir a pu faire capoter la paix du fait que l'attention des Etats-Unis et de ses alliés africains était accaparée par le Darfour et un paquet d'autres conflits africains. Par ailleurs, le Soudan a coopéré avec les Etats-Unis contre le terrorisme, a fait des remises sur le prix du pétrole vendu à l'Ethiopie, pour paraître plus respectable vis-à-vis de ses partisans dans le Soudan méridional. Puis le SPLM n'a pas facilité les choses. Depuis que son chef, John Garang, est mort dans un accident d'hélicoptère, juste après la signature du pacte de 2005, le parti n'a jamais réussi à améliorer la situation sur le plan de l'éducation et de la santé, et même sur le plan de la sécurité, dans la région qu'il contrôle. L'armée de libération nationale transformée en organe de gouvernement a failli à sa mission, du fait de la corruption et de l'inefficacité, amenant Khartoum à

annoncer que le Sud deviendrait une nouvelle Somalie, si jamais il faisait sécession.

Mais pour être crédible, ce message aurait dû venir d'un état exemplaire, or on est loin de là. Vu l'échec des 2 pactes signés en 2006 avec l'Armée de Libération du Darfour (à l'ouest) et avec les rebelles de l'Est, "Tout le pays a cessé d'exister et est devenu un ramassis de pactes de paix" dit Mehane Tadesse, un analyste de l'Afrique Orientale, basé à Addis Abeba (Centre de Recherche politique et de Dialogue). "Les dirigeants de Khartoum savent parfaitement que les pactes signés ne pourront jamais être appliqués et ils savent comment geler et paralyser les processus, comme ils l'ont fait au Darfour et au Soudan oriental".

 

Cette stratégie est dangereuse pour les citoyens du Soudan, maintenant pris entre un gouvernement du Nord lourdement armé et cherchant à maintenir son contrôle et une armée rebelle en colère au Sud. Le prix du pétrole ces dernières années a gonflé les dépenses de défense des deux côtés. Khartoum a acheté des avions de combat, des engins blindés et au moins 28 hélicoptères d'attaque de Russie et de Biélorussie. Le Soudan du Sud n'a pas réussi à cacher que le bateau transportant des chars achetés en Ukraine avait été capturé par des pirates somaliens…

Amener Khartoum à accomplir ses obligations dans l'accord de 2005 est le seul moyen d'interrompre le processus de la guerre. Le président américain et son vice-président avaient adopté une attitude très stricte vis-à-vis du Soudan pendant leur campagne électorale. Aujourd'hui l'administration américaine mène "une offensive de charme" vis-à-vis de Khartoum, stratégie qui a provoqué des critiques cinglantes de la part de groupes défendant les droits de l'homme. Son envoyé, le Maj. Gen. J. ScottGration retraité de l'Armée de l'Air pourrait peut-être réussir dans sa tentative de séduction, mais le temps presse et l'histoire nous a montré que Khartoum réagit plus aux bâtons qu'aux carottes. Dans le passé, la pression internationale avait réussi à lui faire changer de politique dans le commerce des esclaves, le bombardement de civils et la protection d'al Qaeda.

Aujourd'hui les analystes pensent que sans l'intervention de l'administration américaine et les pressions de pays riverains, la violence croîtra des deux côtés, alors que leurs milices sont abondamment armées. Cette spirale familière mènera à l'attaque de civils et sans doute à la propagation de la guerre au-delà du Soudan. "C'est la répétition en plus grave de Darfour 2002", selon Prenderga.


Africa’s Last, Next War

Darfur isn't the worst crisis in Africa. In factit's not even the worst crisis in Sudan.

SPLA, Sudan People's Liberation Army, May 26. 2009

Peter Martell / AFP-Getty Images

Southern Sudanese soldiers may be going back to war.

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 07:09
Iran en surchauffe
Pierre Lefebvre
© Primo, 19-10-2009
 

À quelques semaines d’une date butoir concernant ses activités nucléaires, l’Iran connait un regain de violence dont est maintenant victime l’élite des Gardiens de la Révolution.

Plusieurs hauts commandants de cette « armée » ont été tués aujourd’hui dans un attentat-suicide ayant fait entre 30 et 35 morts dans une ville frontalière du Pakistan. 

Il s'agit d'un "attentat-suicide", affirme pour sa part l'agence de presse officielle Irna. Selon elle, "un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser lors d'une réunion des chefs de tribus" de la province avec les commandants des gardiens de la Révolution. 

L’attentat aurait été revendiqué par un groupe terroriste sunnite, le même groupe qui aurait perpétré l'attentat-suicide du 28 mai ayant fait 25 morts dans une mosquée chiite de Zahedan. 

Le régime des Mollahs pratique l’aveuglement et l’auto-persuasion. Le gouvernement est dans une telle logique qu’il ne peut montrer aucun son discordant au sein de sa population. Il refuse de voir la réalité et accuse les Etats-Unis. 

Le président du Parlement, Ali Larijani, a déclaré : « Nous considérons que les dernières actions terroristes résultent de l'action des États-Unis et montrent l'animosité américaine à l'égard de notre pays… Obama avait dit qu'il tendait la main à l'Iran, mais avec cette action il a brûlé sa main. Le peuple iranien a raison de ne pas croire aux changements promis par le gouvernement américain ». 

Ahmadinejad a dit ce soir que les coupables allaient bientôt payer en menaçant les commanditaires d'une réponse "destructrice". 

Après la défection d’un haut responsable des Pasdarans, Alireza Asgari, en 2007, voici qu’un savant atomiste, Shahram Amiri, aurait disparu en Syrie. Ces défections (réelles ou supposées) ne sont que peu d’importance par rapport à la situation réelle du régime des Mollahs. 

L’aveuglement volontaire de ce régime a une explication.

L’Iran est quasiment en situation de faillite. 

Même Hugo Chavez, le Vénézuélien, ne lui vend plus de pétrole raffiné car la République islamique ne paye plus ses factures. 

Les principaux pays européens ont quasiment diminué de moitié leurs achats de pétrole brut à la République Islamique. Au bord de la banqueroute, les « bazaris », ceux qui tiennent l’économie du pays (le Bazar de Téhéran), viennent de s’apercevoir que l’Etat ne peut plus les rembourser. (lire Iran Resist)

On notera qu'Ahmadinejad était jusqu’il y a peu, un enfant, une création sinon la créature de ce bazar. Va-t-il encore longtemps trouver du soutien ? Lorsque de tels intérêts économiques sont en jeu, l’amitié et la croyance en un même dogme sont vite balayées. 

Une profonde déstabilisation du régime est en cours de réalisation en Iran. Il serait cependant tout à fait irréfléchi de se réjouir des difficultés du régime islamique. 

Et d'une, parce que celui-ci peut encore nuire. 

Un régime tel que celui qui gouverne l’Iran en ce moment ne manque pas de moyens pour semer le désordre avant de disparaitre, du moins en tant que leader régional. 

Il peut déclencher un conflit avec Israël par Hezbollah interposé, afin de détourner l’attention de la communauté internationale. 

Il le fera d’autant plus facilement que le Liban traverse une sombre période de vide politique. Depuis le mois de Juin, le Liban n’a pas de gouvernement. 

Recimenter l’union nationale autour du mouvement terroriste libanais va devenir une tentation à laquelle il sera facile de succomber. Il y a longtemps qu’Israël dénonce le réarmement massif du Hezbollah, notamment par la Syrie, malgré la présence de la FINUL mais personne ne semble s’en préoccuper. Résultat, le mouvement islamiste risque fort de nous rejouer bientôt la scène du II, comme en 2006.

Les récentes explosions « accidentelles » autour d’un dépôt d’armes au bord du fleuve Litanie, le déménagement en catastrophe des missiles sous l’œil d’une caméra israélienne, tout cela sent les grandes manœuvres préparatoires. Sans oublier les tirs du mois de septembre sur le territoire israélien…

L’Iran peut nuire également en distillant la terreur dans les pays occidentaux. Il lui suffit d’activer quelques réseaux d’allumés, dont le GSPC algérien. 

Les récentes rumeurs sur un probable décès du guide suprême sont la marque d’une suractivité de propagande et d'intoxication; les rodomontades des dirigeants iraniens jusqu’à la tribune de l’ONU marquent bien sa volonté intacte de gagner du temps jusqu’au moment où ce pays deviendra l’acteur incontournable de la région. 

S’il n’y parvient pas, il deviendra la risée du monde arabe et perdra pour longtemps son rôle et sa place. 

Et de deux, l'éventuelle chute du régime des mollahs pourrait parfaitement porter au pouvoir un groupe de pression encore plus dangereux.

Mais un élément doit également être pris en compte. 

Disparaître dans le chaos est peut-être la visée ultime d’Ahmadinejad. Pire, cela sous-tend même sa politique qui est, finalement, de provoquer la dernière bataille pour que vienne le 12° imam. 

Un élément qui n’est pas encore mesuré avec toute l’attention qu’il devrait par notre classe politique occidentale, formée au pragmatisme. 

Reste le sort de l’opposition. Celle-ci ne désarme pas mais ne semble pas encore avoir les moyens de renverser une dictature qui a su apporter les preuves de sa dangerosité. 

Il est certain qu’il serait préférable, pour l’avenir du monde, d’avoir à la tête de l’Iran un gouvernement uniquement soucieux de la bonne marche de ses affaires commerciales. 

Les sénateurs de notre République ont travaillé en Septembre sur ce sujet. Le rapport contient cette phrase, prouvant à l’évidence que personne ne peut prédire ce qui va arriver : Que va-t-il se passer ? Personne n’est en mesure de le dire. Une chose est sûre, nous sommes arrivés à un carrefour où tout reste possible. La paix ou la guerre. C’est ce que les Grecs anciens appelaient le kairos : le moment de vérité, lorsque le temps se densifie et que chacun doit choisir une voie et renoncer aux autres. (1)

Merci au Sénat français. Mais il n’est pas dit que ces propos aient quelque influence sur la marche du monde. 

Bien entendu, on pourrait confier ce dossier au nouveau Prix Nobel de la paix, un certain Obama. 

Mais on joue de malchance. C’est lui qui vient d’être accusé d’avoir organisé l’attentat du jour en Iran.

1) SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE, Présidence du Sénat, le 25 septembre 2009. Lire ce monument de naïveté et de fausse rouerie, rédigé par l'ineffable Jean-François Poncet. 


Pierre Lefebvre
© Primo, 19-10-2009
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 06:50


Pessimisme... Pas tant que ça !




Veillée funèbre pour le Liban 
Par Michaël Béhé à Beyrouth

UNIFIL Kuntar
© Metula News Agency 
http://www.menapress.com/














Soldats de la Finul saluant militairement le terroriste sadique Samir Kuntar




 

Pour le moment, le Liban n’existe plus que virtuellement, mais cela ne va pas tarder à empirer.

 

Virtuellement, car l’opposition armée, cristallisée autour du Hezbollah, qui contrôle le pays de fait, n’a aucun intérêt à permettre la formation d’un gouvernement. Ainsi, quatre mois après les élections, personne ne dirige le pays aux cèdres.

 

Mais le plus inquiétant, c’est que le Liban peut désormais se passer d’un gouvernement, qui, de toute façon, ne possède plus la moindre autorité.

 

Ceux qui le remplacent sont, le Président Suleiman et l’armée, dans une moindre mesure, et le Hezb, sa milice et les officiers en uniforme de leurs commanditaires, l’Iran et la Syrie.

 

Côté de la présidence, au château de Baabda, on aimerait probablement un retour à la démocratie, mais on ne possède aucun argument sérieux pour le hâter. Idem en ce qui concerne l’armée nationale, dans sa portion non chiite s’entend, soit 80% des effectifs (les chiites y sont sous représentés, la milice du Hezb ayant un grand besoin d’effectifs), qui joue les inspecteurs de sinistres.

 

Peut-on jeter la pierre à Michel Suleiman, à l’armée et aux gouvernements précédents ? Oui et non.

 

Oui, en cela qu’ils s’accommodent sans broncher de ce que notre pays a été transformé en territoire occupé, et qu’ils feignent tous d’exercer encore quelque influence sur ses destinées.

 

Non, parce qu’ils ne peuvent rien faire seuls face à la milice chiite, et surtout, face aux véritables ennemis du Liban, distillant leurs ordres loin au-delà des montagnes.

 

Or, chaque fois que Suleiman, Hariri ou l’armée ont demandé aux Européens – en commençant toujours par nos "protecteurs" français -, et aux Américains s’ils étaient prêts à les soutenir dans une tentative de reprise en main, suivant en cela précisément la Résolution 1701 qu’ils ont adoptée au Conseil de Sécurité, ils ont reçu la même réponse : surtout pas, vous devez vous entendre avec les chiites, nous ne sommes pas prêts à intervenir.

 

C’est cela qui sonne le glas de l’existence du Liban. Ses "alliés" sont encore plus lâches et irresponsables que ses dirigeants. Quant à ces derniers, même sans pouvoirs réels, on peut considérer que leur fidélité aux postes fictifs d’exercice du pouvoir représente le dernier rempart contre l’iranisation totale du pays.

 

Vu sous cet angle, on pourrait même envisager que ces mangeurs de couleuvres à la tonne se "sacrifient" afin d’assurer un semblant de protection aux quelques 65% de nos compatriotes qui ne sont pas chiites et qui n’ont pas plus que vous envie de le devenir.

 

Quant au rapport de force militaire, il ne cesse de se dégrader au bénéfice des séides de Khamenei et d’Al-Assad.

 

La Force Intérimaire de l’ONU pour le Liban "(...) participe ces jours-ci à la cueillette des olives (...)", comme l’a écrit cette semaine mon valeureux confrère de l’Orient-le-JourElie Fayad. Ce, en dépit de son unique mandat, la 1701, qui stipule qu’elle a l’obligation d’assister le gouvernement légitime pour faire respecter ses prérogatives, l’aider à contrôler efficacement ses frontières et à désarmer tous ceux qui portent une arme sans appartenir ni à la police ni à l’armée.

 

Au Liban, c’est les paperasseries onusiennes d’un côté et la dramatique réalité de l’autre. Ainsi, les convois d’armes empruntent sans se cacher l’autoroute Damas-Beyrouth. Au début, c’était à raison d’un convoi par mois d’armes sorties de la casse, désormais, c’est une fois par semaine, avec des camions chargés de matériel de guerre sophistiqué.

 

C’est que la stratégie de l’ennemi a changé : pourquoi faire risquer à la dictature syrienne une nouvelle déculottée sur le Golan ? Pourquoi amasser des surplus d’armes modernes dans les entrepôts de Damas, alors qu’elles n’y sont d’aucune utilité ?

 

Forts de ces constatations, Perses et Alaouites ont décidé de fournir le nec plus ultra de leur arsenal à Nasrallah. Cela se passe ainsi : les Iraniens confectionnent et achètent des armes et les transportent en Syrie, principalement par la mer ; et les Syriens les livrent au Hezbollah.

 

Un porte-parole de l’armée israélienne a résumé la situation par cette formule : "L’Iran prie, la Syrie s’adonne à la contrebande et le la Hezbollah reçoit les armes".

 

Une cargaison de ces équipements a été saisie très récemment par les Américains et les Egyptiens sur un paquebot indien, alors qu’il tentait de franchir le Canal de Suez.

 

Et alors ? Cela a-t-il modifié d’une virgule la perception stratégique occidentale du problème libanais ? En rien, non. D’autres armes font actuellement route vers notre territoire et l’Occident s’en moque bien.

 

C’est même bien pire que cela, puisque l’Union Européenne vient juste de ratifier un très important traité commercial préférentiel avec la Syrie.

 

En écrivant ces lignes, j’ai envie de pleurer et de devenir grossier : mais qu’est-ce donc qui anime les Européens ? Où est la France ? Ne voient-ils pas que la Troisième Guerre Mondiale se trouve en gestation avancée, et que l’un des endroits où elle ne va pas manquer d’éclater est le territoire de notre déjà ex-république impuissante.

 

En signant ce genre de traité avec la népotie assadienne, qu’est-ce que les Européens espèrent-ils obtenir ? Songent-ils que c’est ainsi qu’ils amadoueront les dictateurs alaouites et qu’ils les éloigneront de Téhéran et des Fous d’Allah ? Si tel est le cas, les décideurs du vieux continent comprennent moins le Moyen-Orient et les enjeux stratégiques que n’importe quel gamin de la rue de Beyrouth.

 

Ces inconscients nous jettent dans les cimetières et préparent leur propre tour. Ils s’imaginent qu’en ne faisant pas ce qu’ils se sont engagés à faire à Manhattan, en laissant la situation dégénérer sans la regarder en face, ils évitent la guerre. Et ce sont ces gens qui exercent la responsabilité de la sécurité des Européens, c’est à peine croyable...

 

Au sud de mon pays coule un fleuve, le Litani. Dans la portion de 15 kilomètres en moyenne sur 70 se trouvant entre ce cours d’eau et la frontière israélienne, la FINUL a, très arbitrairement, décidé de faire respecter la Résolution 1701.

 

Ces Casques Bleus, qui ne sont pas ici des observateur mais des militaires chargés du maintien de la paix, ont décidé, qu’au moins sur cette bande de terre poudrière, ils empêcheraient la milice d’entreposer des armes.

 

Or, au sud du Litani, on ne compte pas moins de trois cents dépôts d’armes et de munitions, installés dans les 165 villages chiites de la région.

 

Lorsqu’un peloton formé de quelques uns des 12 235 soldats que compte l’ONU au Liban avait tenté, il y a deux mois et demi, d’enquêter après l’explosion de l’un de ces dépôts, dans le village de Khirbet Salim, les soldats avaient pris des baffes de la part des militants et des miliciens.

 

Ils avaient effectué un repli honteux, sans faire usage des leurs fusils ni de leurs dizaines de blindés. Depuis, ils se tiennent à l’écart des villages, se contentant de patrouiller sur les routes - sous les effigies de Nasrallah, Ahmadinejad, Khamenei et Khomeiny, signes de leur soumission - où ils ne servent strictement à rien.

 

Lundi dernier, lorsqu’un autre de ces dépôts a explosé, dans un autre village chiite au sud du Litani, Tayr Filsay, tuant cinq miliciens et en blessant quatre, les combattants du Hezb, vêtus et cagoulés de noir, ont tenu l’armée à distance, qui elle a prévenu l’ONU de ne pas s’approcher. Les Casques Bleus ne se le sont pas fait dire deux fois.

 

Toute la scène a été filmée par un drone israélien. On y voit les miliciens en train d’évacuer un missile de 4 mètres des décombres [probablement un Fajr iranien, d’une portée de 70km. Note de Jean Tsadik], de le placer sur un camion, le couvrir d’une bâche et de le transférer vers un autre dépôt.

 

Le Hezbollah nie tout en bloc, ça n’est pas un entrepôt d’armes, l’explosion est celle d’un ancien obus israélien, et le missile est une porte de garage – de quatre mètres de haut ! Cerise sur le gâteau empoisonné, le député du Hezbollah Hussein Hajj-Hassan, s’exprimant sur la chaîne de télévision LBC (Lebanese Broadcasting Corporation) n’a pas hésité à "déplacer" Tayr Filsay sur la berge nord du Litani. Le nord du Litani, région que l’armée et la FINUL ont décidé d’exclure de la 1701, et dans laquelle elles autorisent (aussi) les concentrations de miliciens avec armes et bagages.

 

Je rassure les habitants de Tayr Filsay, leur hameau se trouve toujours sur une colline baignée de soleil, située sur la rive nord du fleuve. Cet incident ne fait que démontrer le mépris que l’organisation terroriste chiite entretient à l’encontre du public et de la vérité.

 

Quant à la FINUL, selon notre ami, son porte-parole Milos Strugar, elle mène l’enquête. Ce, sans toutefois tenter de pénétrer dans Tayr Filsay et, par conséquent, aller inspecter l’entrepôt de remplacement où se trouve le missile. De qui se moque le contingent onusien, à part de ses soldats, du Conseil de Sécurité et de lui-même ?

 

Dire que l’ONU ne sert "à rien" n’est pas exact. Par leur présence, les Casques Bleus dérangent les activités de surveillance entreprises par Tsahal. Et lorsque la guerre éclatera, les "soldats de la paix" serviront de boucliers humains aux terroristes.

 

Car des Casques Bleus qui côtoient sans coup férir des forces qu’ils sont censés combattre ont toujours été vecteurs de guerres et de massacres ; rappelez-vous des cas de la Bosnie et du Rwanda ! Ce qui se déroule ces mois autour du Litani entre dans la dramatique tradition des contingents des Nations Unies, qui n’ont jamais et en rien contribué à préserver la paix.

 

Et ici, un grand massacre va effectivement avoir lieu, parce que le monde civilisé a décidé de fermer les yeux sur ce pays qu’il préfère ne pas voir. Ca n’est pas la faute d’Israël, qui ne demande pas mieux que d’entretenir des relations pacifiques avec le Liban, dont il nous laisse choisir la nature : armistice durable ou paix véritable.

 

Des politiciens libanais, plaidaient encore, au lendemain de l’explosion à Tayr Filsay, pour un Liban neutre, maître de son territoire et se gardant de provoquer ses voisins.

 

Ils comprennent que si l’arsenal du Hezbollah est passé de 12 à 40 000 roquettes et missiles, entre juin 2006 et maintenant, et si cette organisation a construit 300 bases rien que le long de la frontière avec Israël, ça n’est pas uniquement afin d’empêcher toute forme de coexistence avec nos voisins du Sud, c’est également pour préparer la guerre.

 

Et un dicton de la région met en garde qui l’entend : "Celui qui cherche de l’or en trouve rarement, tandis que celui qui cherche la m... la trouve toujours".

 

La question n’est pas de savoir "si" les miliciens vont attaquer l’Etat hébreu mais "quand" vont-ils le faire. La réponse la plus plausible est "lorsque les avions frappés de l’étoile de David s’en prendront au nucléaire iranien".

 

Il est vrai que le Hezb n’était pas intervenu lors de la Guerre de Gaza, mais le Hamas est sunnite, tout allié qu’il soit, et l’ouverture d’un second front, amenant inévitablement l’anéantissement de la milice chiite, était un prix trop cher à verser pour les parrains iraniens. Ca n’est pas pour cela qu’ils ont conçu et armé les Fous d’Allah, c’est pour s’emparer du Liban et protéger LEURS intérêts.

 

Si Israël attaque les installations nucléaires perses, ce que tous les observateurs, au Liban aussi, sont persuadés qu’il devra faire, se posera pour le Hezb une toute autre équation que celle qu’il eut à gérer lors de Plomb Fondu.

 

Même si cela ne changera rien à ce qui se passera sur les bords du Golfe, les patrons de Nasrallah lui intimeront de déverser tout ce qu’ils lui ont livré sur l’ennemi sioniste, ne serait-ce que pour le "punir".

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