Après que plusieurs responsables israéliens ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, l’Etat juif a réagi officiellement jeudi soir au cours de la Conférence du président. C’est le ministre de la Défense Ehoud Barak qui n’a pas hésité à fustiger le « compromis » obtenu par les Etats-Unis, la France, la Russie et l’AIEA.
Le leader du parti travailliste a affirmé qu’il fallait fixer une date butoir à l’abandon par Téhéran de son projet nucléaire et envisager des sanctions. « Cet accord, s’il est finalement entériné, renverra certes l’Iran un an en arrière. Mais il signifie également que l’enrichissement d’uranium par l’Iran sur son territoire à des fins pacifiques reçoit une légitimation. Téhéran doit immédiatement cesser d’enrichir de l’uranium et pas seulement envoyer le produit enrichi à l’étranger. Il faut envisager des sanctions sérieuses. Nous conseillons à tous les acteurs de n’abandonner aucune option. »
Barak a également mis en garde contre le réarmement du Hezbollah au Liban. « Au Liban, les roquettes sont une arme qui ne sert qu’au terrorisme visant des civils. Le calme règne actuellement au Liban grâce à notre force de dissuasion, mais je souligne clairement qu’Israël désapprouve fortement les efforts du Hezbollah pour se réarmer. »
Le ministre travailliste a exposé son rêve pour l’année 2020 : la paix. « La paix peut être atteinte et si nous agissons comme il se doit, elle le sera. Notre rêve est un Etat juif démocratique au premier rang de tous les pays, un pays dans lequel les jeunes veulent vivre », a déclaré Barak.
Le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï (Shass) a pour sa part déclaré que l’AP était responsable de la stagnation du processus de paix, car ses leaders « ne sont pas capables de prendre des décisions courageuses. » Et d’ajouter : « Olmert a accédé à presque toutes leurs exigences et pourtant aucun accord n’a encore été signé. Je ne vois pas l’AP se préparer maintenant à en signer un. Ils ne sont même pas capables de reconnaître l’Etat juif. Nous devons cesser de nous tenir responsables de l’absence de progrès du processus de paix. » Yishaï a déclaré que le Premier ministre Binyamin Netanyahou était « prêt à aller loin » pour une vrai paix, mais que la question était de savoir si c’est vraiment possible.
La cheffe de l’opposition Tsippi Livni a déclaré que si un Etat palestinien n’était pas fondé, « il y aurait un seul Etat entre la mer et la Jordanie, mais ce ne sera pas un Etat juif. Il ne comprendra pas les caractéristiques du peuple juif. Des Juifs y vivront, mais il n’y aura pas une majorité de Juifs. » Et d’ajouter : « La création de deux Etats est la seule façon de préserver l’Etat juif. Le principal intérêt de l’Etat d’Israël est d’être le foyer national du peuple Juif. Le sionisme n’est pas mort avec la création de l’Etat d’Israël, il a changé d’objectif. La situation en 2020 dépend de nous et des décisions que nous devons prendre. Primo – nous devons décider que nous adoptons la solution de deux Etats pour deux peuples. A mon avis, chaque jour qui passe sans que nous déclarions que tel est notre but est un jour de perdu. Secondo, il faut décider quelles sont les caractéristiques de l’Etat juif. »
Après que plusieurs responsables israéliens ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, l’Etat juif a réagi officiellement jeudi soir au cours de la Conférence du président. C’est le ministre de la Défense Ehoud Barak qui n’a pas hésité à fustiger le « compromis » obtenu par les Etats-Unis, la France, la Russie et l’AIEA.
Le leader du parti travailliste a affirmé qu’il fallait fixer une date butoir à l’abandon par Téhéran de son projet nucléaire et envisager des sanctions. « Cet accord, s’il est finalement entériné, renverra certes l’Iran un an en arrière. Mais il signifie également que l’enrichissement d’uranium par l’Iran sur son territoire à des fins pacifiques reçoit une légitimation. Téhéran doit immédiatement cesser d’enrichir de l’uranium et pas seulement envoyer le produit enrichi à l’étranger. Il faut envisager des sanctions sérieuses. Nous conseillons à tous les acteurs de n’abandonner aucune option. »
Barak a également mis en garde contre le réarmement du Hezbollah au Liban. « Au Liban, les roquettes sont une arme qui ne sert qu’au terrorisme visant des civils. Le calme règne actuellement au Liban grâce à notre force de dissuasion, mais je souligne clairement qu’Israël désapprouve fortement les efforts du Hezbollah pour se réarmer. »
Le ministre travailliste a exposé son rêve pour l’année 2020 : la paix. « La paix peut être atteinte et si nous agissons comme il se doit, elle le sera. Notre rêve est un Etat juif démocratique au premier rang de tous les pays, un pays dans lequel les jeunes veulent vivre », a déclaré Barak.
Le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï (Shass) a pour sa part déclaré que l’AP était responsable de la stagnation du processus de paix, car ses leaders « ne sont pas capables de prendre des décisions courageuses. » Et d’ajouter : « Olmert a accédé à presque toutes leurs exigences et pourtant aucun accord n’a encore été signé. Je ne vois pas l’AP se préparer maintenant à en signer un. Ils ne sont même pas capables de reconnaître l’Etat juif. Nous devons cesser de nous tenir responsables de l’absence de progrès du processus de paix. » Yishaï a déclaré que le Premier ministre Binyamin Netanyahou était « prêt à aller loin » pour une vrai paix, mais que la question était de savoir si c’est vraiment possible.
La cheffe de l’opposition Tsippi Livni a déclaré que si un Etat palestinien n’était pas fondé, « il y aurait un seul Etat entre la mer et la Jordanie, mais ce ne sera pas un Etat juif. Il ne comprendra pas les caractéristiques du peuple juif. Des Juifs y vivront, mais il n’y aura pas une majorité de Juifs. » Et d’ajouter : « La création de deux Etats est la seule façon de préserver l’Etat juif. Le principal intérêt de l’Etat d’Israël est d’être le foyer national du peuple Juif. Le sionisme n’est pas mort avec la création de l’Etat d’Israël, il a changé d’objectif. La situation en 2020 dépend de nous et des décisions que nous devons prendre. Primo – nous devons décider que nous adoptons la solution de deux Etats pour deux peuples. A mon avis, chaque jour qui passe sans que nous déclarions que tel est notre but est un jour de perdu. Secondo, il faut décider quelles sont les caractéristiques de l’Etat juif. »