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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 19:51

 

 

 

 

 

Un homme d’affaire égyptien  accusé  d’agression sexuelle sur une fille Iranienne dans un hôtel à Téhéran.

 Par Faramarz DADRAS

 

Intervenant pour le site  © 2011  aschkel.info

relu et corrigé par Marc Brzustowski 

Sur le site du Ministère israélien des affaires étrangères en langue persane

http://www.hamdami.com/MFAFA
F.DADRAS

 


 

Chercheur et expert du renseignement

 

Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant auprès des medias.


Selon une information publiée sur le site Internet Iranien Entekhab, Mohieddin Al- Ghandour, président du comité du commerce égypto- Iranien et candidat à la prochaine élection présidentielle de l’Égypte, qui était récemment  en visite à la tête d'une équipe d’hommes d’affaires égyptiens en Iran, a révélé dans un journal en ligne, Alwafd, qu’Al-Aghili, l’homme d’affaire d’égyptien, a été accusé d’agression sexuelle sur une fille Iranienne pendant son séjour en Iran à l’hôtel Spinale  au cœur de Téhéran. La police Iranienne a procédé à  l’arrestation de quelques personnes de ce groupe d’hommes  d’affaires. A la suite de l’intervention de Mohieddin Al- Ghandour, président du comité du commerce égypto- Iranien et du consul d’Égypte en Iran, Al-Aghili a été autorisé à quitter le territoire Iranien sous 48 heures,  avant que la justice Iranienne n’ait le temps de constituer un procès contre lui.

Al-Aghili est un homme d’affaire Égyptien, exportateur des produits chimiques et pétrochimiques, et actionnaire de la société Polyacryl d’Iran. Le nom d’Aghili a été récemment évoqué comme l'une des personnes la plus endettée envers les banques Iraniennes. L’an dernier,  il a obtenu une lettre d’Esfandyar Rahim Machaei, le chef du cabinet du président Iranien Mahmoud AhmadiNejad pour le ministre de l’économie et des finances, afin de faciliter le paiement de ses dettes. En échange, quelques mois auparavant, Al-Aghili avait embauché Hussein Hatefi Farmad, un des proches d’Esfandyar Rahim Machaei, dans le conseil administration de la filiale de son groupe en Iran.

lettre-du-ministre-de-l-econome-iranien.jpg


Quant à Mohieddin Al- Ghandour, président de la chambre de commerce égypto- Iranien, dans une interview avec une agence presse Iranienne Azadnegar, a évoqué son attachement à l’idée révolutionnaire de l’imam Khomeyni ! Al- Ghandour, a déclaré, ainsi, qu’en cas de victoire à l’élection présidentielle en Égypte, il proposera un traité de coopération entre les trois pays dont L’Égypte, la Turquie et l’Iran, et l’Égypte abandonnera et se retira des accords de Camp David (1979, avec Israël). Mohieddin Al- Ghandour  ajoute : Amar Moussa et Al-Baradei sont des marionnettes des  Etats-Unis.         

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 01:07

 

 

 

Israël - Un moment crucial : agir ou mourir.

par Caroline B. Glick - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

samedi 18 juin 2011 - desinfos

Comme ce fut le cas en mai 1967, quand les armées arabes associées se rassemblèrent dans le but explicite d’effacer l’Etat juif de la carte – aujourd’hui de nouveau, Israël est seul à l’heure du plus grand péril.

Chaque jour, des affaires majeures surviennent au Moyen-Orient. Et derrière chacune de ces histoires, il y a des développements majeurs qui méritent notre attention et, plus souvent que jamais, notre intense préoccupation. Cette semaine précisément, des affaires majeures sont survenues en Syrie, dans l’Autorité palestinienne, en Egypte, en Turquie, au Liban, au Yémen et au Pakistan qui sont toutes profondément troublantes.

En Syrie, la violente répression du dictateur Bashar Assad de la révolte populaire contre son régime minoritaire et tyrannique, a révélé le caractère meurtrier brutal du dirigeant syrien. Alors qu’il existe un espoir pour que le Peuple syrien parvienne à le renverser, avec le refus des USA de fournir une assistance tangible aux opposants au régime, il est difficile d’entrevoir comment un tel heureux dénouement pourrait advenir.

Pour sa part, Assad bénéficie d’un courant constant de soutien de la part du régime iranien. Les mollahs et les Gardes Révolutionnaires d’Iran lui assureront de ne jamais manquer de balles pour tuer son propre Peuple.

De même dans l’Autorité Palestinienne, cette semaine les négociations pour la coalition Fatah-Hamas au Caire ont révélé la profondeur et l’ampleur du contrôle du Hamas sur le gouvernement d’unité en formation. Malgré la pression américaine massive, le Hamas est parvenu à mettre son veto sur la tentative du Fatah de maintenir Salam Fayyad comme Premier ministre du gouvernement d’unité.

De plus, malgré à la pression internationale significative, le Hamas maintient son refus d’accepter les conditions du soi-disant Quartette, à savoir – la reconnaissance d’Israël, la renonciation au terrorisme et l’acceptation de tous les accords précédents signés entre les Palestiniens et Israël.

Avec le maintien des objectifs du Hamas d’annihilation d’Israël et l’incapacité du Fatah de convaincre le Hamas d’accepter ses exigences minimales, il est évident que le Hamas est la force la plus puissante dans le gouvernement d’unité palestinien. Il est clair aussi que ce gouvernement ne donnera en aucune circonstance son accord pour faire la paix avec Israël.

Et pourtant, face à ces réalités, le président des USA Barack Obama intensifie sa pression sur Israël pour donner son accord aux préconditions à négocier avec le désormais impuissant Fatah. De fait, il a adopté les préconditions du Fatah comme siennes.

Obama exige qu’Israël accorde de céder son droit à des frontières défendables en insistant pour que le Premier ministre Benyamin Netanyahou accepte les limites d’avant 1967 - c’est-à-dire les lignes d’armistice d e1949 – comme point de départ de futures négociations. Puisque Obama reconnaît certainement qu’une Autorité Palestinienne contrôlée par le Hamas n’acceptera pas le contrôle d’Israël sur quoi que ce soit depuis le Mont du Temple à Jerusalem jusqu’à la vallée du Jourdain, il sait qu’il demande à Israël de céder son droit à des frontières défendables avant même de commencer à négocier.

Il n’est pas surprenant que les pourparlers d’unité qui ont couronné le Hamas comme roi de la politique palestinienne aient eu lieu dans l’Egypte de l’après Moubarak. Malgré les scénarios post-Moubarak à l’eau de rose mis en avant pendant la révolution en janvier par les intellectuels libéraux américains et les néo-conservateurs, l’Egypte post-Moubarak prend une forme dangereuse et effrayante.

Après le Parti Wafd présumé libéral fusionnant avec les ‘Frères Musulmans’ cette semaine, les ‘Frères’ ont fait un pas significatif vers la consolidation de leur ascension vers la direction politique du pays aux élections programmées en septembre.
 
La décision de la junte militaire au pouvoir d’arrêter l’israélo-américain Ilan Grapel sur des accusations d’espîonnage forgées de toutes pièces la semaine dernière, n’est qu’un signal de plus que l’Egypte post-Moubarak tourne le dos à la paix entre l’Egypte et Israël.

Et comme le journal ‘Washington Times’ l’a rapporté la semaine dernière, les USA en ont été réduits à supplier les autorités militaires égyptiennes d’arrêter de nouveau nombre de terroristes jihadistes de haut vol, libérés des prisons égyptiennes suite à l’éviction de Moubarak. Pourtant, non seulement les terroristes n’ont pas été remis en prison, mais certains d’entre eux ont formé de nouveaux partis politiques et ont de fortes chances d’aller aux élections de septembre. Clairement, les USA ont aussi été trahis par le nouveau régime.

Si les ‘Frères Musulmans’ contrôlent le prochain gouvernement égyptien, l’Egypte rejoindra le Liban et la Turquie en tant que tout dernier membre du club grandissant des nations dirigées par des radicaux islamiques. Cette semaine, le Premier ministre libanais nommé par le Hezbollah, Najib Mikati a formé finalement son gouvernement contrôlé par le Hezbollah. 
 
Le Hezbollah a désormais avalé officiellement le Liban. Les répercussions régionales et de fait mondiales de ce développement dépassent l’imagination.

Puis il a la Turquie. Cette semaine, les Turcs sont allés voter et ont réélu comme Premier ministre Recyp Erdogan et son Parti radical islamique AKP pour conduire le pays pour un troisième mandat. Dans son discours de victoire, Erdogan a dévoilé ses ambitions islamiques et néo-impérialistes en disant que les villes contrôlées par l’ancien empire ottoman, de Sarajevo à Jerusalem, de Damas à Beyrouth et à Ramallah, devraient toutes acclamer sa victoire. Des intellectuels turcs comme Sinan Ulgen, qui dirige le Centre de l’Economie et de la Politique Etrangère basé à Istanbul, mettent en avant un rôle plus indépendant de la Turquie au sein de l’OTAN.

Aussi bien le Pakistan doté de l’arme nucléaire que le Yémen s’approchent rapidement du jour où ils seront dirigés par al Qaïda ou ses affiliés. Le départ forcé du président yéménite Ali Abdullah Saleh il y a deux semaines après qu’il eût été blessé dans une attaque sur son palais présidentiel a été considéré comme une victoire majeure pour al Qaïda. Les forces d’al Qaïda continuent d’attaquer les installations du gouvernement à Aden et d’autres villes à travers le pays.

De même au Pakistan, l’assassinat d’Oussama ben Laden le mois dernier a révélé le sale secret de la collaboration de l’armée pakistanaise avec al Qaïda à la vue de tous. L’arrestation cette semaine de cinq Pakistanais accusés d’agir comme informateurs des USA dans leur tentative de localiser le chef d’al Qaïda est une nouvelle preuve – s’il en était besoin –que les 21 milliards de $ d’assistance économique et militaire dont les USA ont arrosé le Pakistan depuis 2002 leur ont rapporté fort peu de soutien stratégique ou de partenariat de la part d’Islamabad. Des rapports récents indiquent une préoccupation accrue sur l’arsenal nucléaire du Pakistan qui pourrait finalement tomber aux mains des sympathisants d’al Qaïda.
 
Etonnamment, alors que tous ces développements sont alarmants, et alors que tous ont dominé de façon justifiée la plus grande couverture au Moyen-Orient dans les semaines et les mois récents, le fait est que tous sont bien pâles comparés à ce qui survient en Iran. Et cette affaire reçoit seulement une attention faible et généralement superficielle de la part des media internationaux et des principaux gouvernements du monde occidental.

Lundi, les éditorialistes du ‘Wall Street Journal’ ont résumé le principal développement sur ce front. D’abord, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) de l’ONU a publié des parties auparavant classifiées de son dernier rapport sur l’Iran. Ils rapportent qu’au cours des six derniers mois, Téhéran a enrichi 970 kilos d’uranium à des niveaux de qualité réacteur, révélant ses réserves connues publiquement d’uranium faiblement enrichi à 4105 kilos. 
 
L’Iran a aussi enrichi 56.7 kilos d’uranium au niveau de 20 %, à partir duquel Il est relativement simple d’augmenter l’enrichissement au niveau de 90 % nécessaire pour fabriquer une bombe nucléaire.

L’Iran a aussi installé des centrifugeuses de plus haute qualité dans son installation d’enrichissement tenue jusqu’à récemment secrète à Qom.

L’universitaire Gregory S. Jones de la ‘Rand Corporation’ a écrit ce mois ci que l’Iran a atteint la capacité de percée nucléaire. Selon ses termes : « L’Iran peut maintenant produire une arme de 20 kilos d’uranium de qualité militaire dès qu’elle le souhaite. Avec le nombre actuel de centrifugeuses fonctionnant en Iran, le processus de recyclage des bains prendra environ deux mois ».

Apparemment du fait de leur certitude que l’Iran est une puissance nucléaire inarrêtable, les Gardes de la Révolution d’Iran ont baissé la garde dans un récent numéro de leur journal interne. Le magazine a publié un article décrivant le ‘jour d’après’ un test nucléaire iranien.

Et la marche continue. Hier, l’Iran a lancé avec succès dans l’espace un deuxième satellite espion. Le lancement indique que l’Iran acquiert une plus grande capacité dans le développement de missiles balistiques intercontinentaux. De telles capacités associées au programme nucléaire de l’Iran et à des ambitions mondiales constituent un danger clair et actuel pour l’Europe et les USA.

Le progrès continu de l’Iran vers un arsenal nucléaire est rendu d’autant plus effrayant face aux récents commentaires du directeur du Mossad parti en retraite : Meir Dagan. Dans une atteinte choquante au protocole et en violation apparente de la loi, l’homme qui jusqu’à il y a quelques mois se tenait à la barre des efforts d’Israël pour empêcher les ambitions nucléaires de l’Iran, a tenté d’écarter l’option militaire d’Israël de frapper les installations nucléaires de l’Iran. Dans des entretiens à la presse, Dagan a déclaré qu’il serait désastreux pour Israël de frapper ces installations.

Dagan n’a pas remarqué qu’il serait beaucoup plus désastreux de permettre à l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

A ce point, il est indiscutable que la stratégie politique des sanctions contre l’Iran favorisée par les USA et l’Europe n’a pas refroidi l’engagement de l’Iran à développer des armes nucléaires. Elle n’est pas non plus parvenue à ralentir les progrès de l’Iran vers la bombe atomique. A l’évidence, le seul moyen possible pour arrêter l’Iran dans le développement d’armes nucléaires à cette heure tardive, c’est d’attaquer ses installations nucléaires.

Depuis des années, les gouvernements d’Israël sont restés en arrière de Washington sur l’Iran. D’Ariel Sharon à Ehud Olmert et Netanyahou, depuis que le programme nucléaire de l’Iran a été révélé en premier en 2003, Israël s’est laissé aller à croire qu’on pourrait se fier aux USA pour écarter de la table la plus grande menace pesant sur la survie d’Israël.

La conviction que les USA mèneraient une frappe militaire contre l’Iran a toujours été davantage fondée sur une foi aveugle que sur la réalité. Quand en 2003, George W. Bush a décidé d’oeuvrer via le Conseil de Sécurité de l’ONU sur la question, malgré l’assistance ouverte de la Russie aux programmes nucléaires et de missiles de l’Iran, et à l’addiction croissante de la Chine au gaz naturel iranien, il était déjà apparent que les USA n’étaient pas sérieux pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Et quand à la fin 2007, l’Evaluation Nationale du Renseignement des USA a publié la déclaration manifestement fausse que l’Iran avait abandonné son programme d’armes nucléaires en 2003, il était devenu évident pour tous ceux qui voulaient bien voir que les USA avaient décidé de ne prendre aucune mesure significative pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Ce sinistre état des affaires a été renforcé avec l’inauguration d’Obama comme président des USA en 2009. La seule stratégie politique d’Obama pour traiter le régime iranien à la recherche d’armes nucléaires et ouvertement génocidaire, ça a été la compromission. Et Obama ne cherche pas de compromis avec les mullahs pour les convaincre de mette fin à leur programme nucléaire.

Pour Obama, la compromission est une fin en soi et pour soi. Voilà pourquoi – même après que l’Iran ait refusé avec mépris toutes ses offres de compromission et ait été prise de façon répétée la main dans le sac, à aider des forces qui tuent des soldats américains en Irak et en Afghanistan, et malgré le rapide progrès de l’Iran vers un arsenal nucléaire – Obama refuse même de déclarer ouvertement qu’il utiliserait la force pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Ce que cela signifie, c’est que - Comme ce fut le cas en mai 1967, quand les armées arabes associées se rassemblèrent dans le but explicite d’effacer l’Etat juif de la carte – aujourd’hui de nouveau, Israël est seul à l’heure du plus grand péril. Toutes les autres menaces de moindre degré qui se rassemblent en Egypte, dans l’Autorité Palestinienne, en Syrie, au Liban et en Turquie deviendront insurmontables si l’Iran devient une puissance nucléaire.

Comme ce fut le cas en mai 1967, Israël est parvenu à un moment crucial : Agir ou mourir. Et nous devons tous prier pour la force et le courage de nos dirigeants, de nos soldats et de notre nation, à cette heure.


http://www.jpost.com/Opinion/Column...


caroline@carolineglick.com ‫ ‬

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:23

 

 

1981 - Réactions et condamnations internationales contre Israël lors de l'opération de la Centrale OSIRAK en Irak ! 2011 et l'Iran ?

 

 

« Dites bien à Ménahem que je souhaite qu’Allah lui pardonne ! ».Sadate

Lorsqu'il entendra cette réponse, Bégin affirmera :

« Hachem m'a pardonné, j'en suis certain ! ».


Par Laly DERAI - Hamodia

 

Pour l'opposition israélienne, la réussite de l'opération Osirak est une « catastrophe » au plan politique. En effet, comme les élections doivent avoir lieu trois semaines plus tard, Bégin jouit soudain d'un regain de popularité, alors qu'à la veille du raid, tous les sondages donnaient Shimon Pérès largement vainqueur !
Dans une interview accordée à la BBC, Haïm Herzog - le directeur de campagne du Parti travailliste qui deviendra lui-même ensuite président de l’État – déclare : « Il y a quelque chose de très bizarre dans le timing de cette attaque : elle aurait pu avoir lieu il y a cinq mois ! On aurait donc pu attendre qu’un nouveau gouvernement soit élu, car tout le monde savait que la centrale n'aurait été opérationnelle qu'en septembre ». 
Face à ces accusations, Bégin est scandalisé ! Affirmant qu'il n'aurait jamais mis en danger des soldats pour de simples calculs politiques, il souligne que s'il avait attendu encore quelques mois, l'attaque aurait provoqué des fuites radioactives qui auraient mis en danger la population civile de Bagdad. 
Le chef du Likoud est finalement réélu à l’occasion d’un scrutin très serré. 
Quoi qu'il en soit, lorsqu'en 1991, Saddam lance ses premiers Scuds sur Tel-Aviv et Haïfa, la classe politique israélienne fait « téchouva » : cent députés – sans Shimon Pérès – envoient une lettre à Bégin écrite en ces termes : « Nous, membres de différents partis du Parlement, tenons à vous remercier pour avoir ordonné à Tsahal et à l'Armée de l'air d'attaquer et de détruire la centrale nucléaire irakienne. Aujourd'hui, alors que Saddam envoie ses missiles sur l'arrière-front israélien, nous pouvons imaginer avec crainte ce qui serait arrivé si cette opération militaire n'avait pas eu lieu. Nous vous remercions donc pour votre intelligence et votre courage ! ». 


Le monde condamne la « piraterie » israélienne
Le premier à réagir à l'attaque israélienne est le roi Hussein de Jordanie. Dans un communiqué publié le 8 juin à 14h par Radio Aman, il affirme : « Des avions israéliens ont bombardé des installations vitales en Irak ». 
Quelques heures plus tard, le cabinet du Premier ministre Bégin publie un communiqué officiel. Le chef du gouvernement y révèle que c'est bien Israël qui a mené ce raid contre Osirak. Evoquant des « sources incontestables » prouvant les intentions belligérantes de Saddam et sa volonté de se doter de l'arme nucléaire, le cabinet israélien souligne avoir procédé à une « attaque préventive ».
A Moscou, on parle d' « acte de piraterie internationale ». La Ligue arabe réunie en sommet d'urgence lance un appel à toute la communauté internationale exigeant le gel des relations diplomatiques avec Israël et propose des sanctions économiques contre lui.
Le secrétaire général de l’ONU, Kurt Waldheim, n'est pas moins sévère : dans un communiqué publié avant même toute vérification des différentes versions des faits, il affirme qu’ « Israël a violé incontestablement le droit international ». Alors que le Conseil de Sécurité Onusien (CDS) se prépare à lancer des sanctions sévères contre Israël, les États-Unis – suivis par la Grande-Bretagne – coupent l'herbe sous le pied des pays arabes menés par l’Irak en annonçant qu'ils useront de leur droit de veto. 
Mais finalement, le CDS vote le 19 juin à l'unanimité – y compris avec la voix des USA et de la Grande-Bretagne – une résolution qui « condamne énergiquement l’attaque militaire menée par Israël en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des normes de conduite internationale », et qui estime que cette attaque « constitue une grave menace pour tout le système de garanties de l’Agence internationale de l’Energie Atomique sur lequel repose le Traité de non-prolifération des armes nucléaires ». Mais selon l'ambassadrice américaine à l’ONU, Jeane Kikerpatrick, il s'agissait là du « scénario le moins pire » du point de vue d'Israël.
En France, la situation est assez inconfortable… D'un côté, le Premier ministre, Pierre Mauroy - soutenu en cela par le président François Mitterrand - condamne Israël, pendant que le Quai d'Orsay balaie vigoureusement toutes les allégations israéliennes sur la « course à l'arme nucléaire » de Saddam. Mais par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Claude Cheysson, affirme aux ambassadeurs arabes en poste à Paris qu’ « Israël est un ami de la France : il a droit à la sécurité (…) ; la politique française à son encontre ne subira pas de modifications suite à cette grave opération ».



« Ménahem, j'espère que Allah vous pardonnera…! »

Le 4 juin, soit trois jours avant le raid contre Osirak, Bégin rencontre le président égyptien Anouar Sadate à Charm El Cheikh. Durant leur conversation, Sadate parle du président irakien : « Sachez que Saddam est encore plus cruel que Kadhafi ! », affirme-t-il. Bégin, qui avait déjà en tête le discours qu'il prononcerait quelques jours plus tard, ne l'a pas contredit… 
Mais lorsque le même Sadate apprend qu'Israël a détruit Osirak, tout porte à croire que l'Egypte va réagir avec beaucoup de virulence. C'est la raison pour laquelle Bégin écrit une lettre au président égyptien dans laquelle il explique les raisons qui l'ont poussé à détruire la centrale de « Saddam, l'homme qui est plus cruel encore que Kadhafi »… En réaction, Sadate souligne que son pays a choisi la voie de la paix et qu’il n'en démordra pas. Toutefois, il déclare à l'émissaire israélien venu lui apporter la lettre de Bégin : « Dites bien à Ménahem que je souhaite qu’Allah lui pardonne ! ». Lorsqu'il entendra cette réponse, Bégin affirmera : « Hachem m'a pardonné, j'en suis certain ! ».

 

Retour sur OSIRAK

La destruction de la centrale atomique irakienne d’Osirak par l'aviation israélienne fait partie de ces opérations inscrites en lettres de feu dans l'histoire de Tsahal. Nommée Opéra, Babylone ou encore Tamouz en flammes, cette opération militaire réalisée le 7 juin 1981 a permis de neutraliser le programme nucléaire de Saddam Hussein, alors soutenu et chapeauté par la France. A l'occasion du 30e anniversaire de ce raid, Hamodia revient sur le contexte historico-politique qui a précédé et suivi l’opération. 

17 Tamouz : c'est ainsi que Saddam Hussein avait nommé sa centrale atomique fournie par la France. Etait-il conscient de la portée symbolique de cette date pour le peuple juif ? Difficile à dire… Officiellement, ce nom avait été choisi pour rappeler le mois du calendrier babylonien et le jour du calendrier grégorien lors duquel le parti Baas de Saddam avait pris le pouvoir à l’occasion du coup d’État de 1968. Mais le fait que Saddam ait ou non voulu rappeler aux Juifs le souvenir de la première brèche apparue dans la muraille de Jérusalem lors du siège de la ville par Nabuchodonosor, roi de Babylonie, n'a que peu d'importance : le fait est que la présence de cette centrale atomique, dans un pays ennemi dirigé par un tyran sanguinaire, a été vécue par une grande partie des Israéliens - et à leur tête le Premier ministre Ména'hem Bégin - comme une menace existentielle. 

La course irakienne au nucléaire et l'hypocrisie française

C'est dès son arrivée au pouvoir dans les années 1960 que Saddam Hussein décide de doter son pays de l'arme nucléaire. Mais il lui faudra attendre une bonne décennie pour arriver à ses fins. 
En 1974, le président Valéry Giscard d'Estaing s'était rendu à Badgad. Or, pour sa seule et unique visite à l'étranger, c'est en France que Saddam Hussein choisit de se rendre en 1975. Il rencontre en Provence le Premier ministre Jacques Chirac, avant de visiter avec lui la centrale de Cadarache, l'un des plus importants centres de recherche et développement pour l'énergie nucléaire en Europe. Puis il s'entretient à Paris avec Valéry Giscard d’Estaing. 
A son retour, Saddam publie une déclaration disant que « l'accord avec la France est le premier pas concret vers la production de l'arme atomique arabe ». Ce qui n'empêche nullement Paris de signer à Bagdad, le 18 novembre 1975, un accord de coopération nucléaire franco-irakien dont le contrat atteint un milliard de francs. Le texte précise qu'il s'agit d'une utilisation « pacifique » du nucléaire. 
La centrale que construiront les compagnies françaises Saint-Gobain, Bouygues et Technicatome s’appellera Osirak pour les Français et 17 Tamouz pour les Irakiens. Elle comprendra deux réacteurs : Tamouz-1 et Tamouz-2. 
C'est là qu'Israël et ses services de renseignements entrent en scène… Pour les Israéliens – qui surnomment ironiquement la centrale irakienne « Ô Chirac ! » -, il ne fait aucun doute que Saddam n'a pas du tout l'intention de se contenter d'une centrale nucléaire à usage civil. 
Tout le monde – y compris Giscard et Chirac – sait pertinemment que l'Irak n'a nul besoin d'une nouvelle source d'énergie pour produire son électricité vu la quantité de pétrole qu'il tire de son sous-sol. Tout le monde sait également que le président irakien ne s'intéresse qu'à la production « accessoire » de ce réacteur : le plutonium avec lequel il va pouvoir fabriquer des bombes A…
Ne se contentant pas de ses liens avec la France - moyennant des quantités astronomiques de pétrole vendues à très bon marché, voire gratis -, Saddam achète à l'Italie un lot d'équipements supplémentaires hautement suspects puisque destinés à la manipulation de substances très radioactives. Il fait aussi l'acquisition de plutonium et d'uranium enrichi sur le marché noir. 

Tentatives diplomatiques et contre-opérations israéliennes
Pour freiner cette course au nucléaire de l’Irak, Israël choisit de procéder d'abord indirectement. Le 6 avril 1979, le Mossad détruit la cuve en acier du réacteur d'Osirak lors d'une opération commando réalisée à l'intérieur même de l'usine de Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM) à La Seyne-sur-Mer (Var). La France répare ensuite les dégâts… 
Un an plus tard, le 14 juin 1980, Yahya Al-Meshad, un Egyptien membre de la Commission atomique irakienne et actif collaborateur du programme Osirak, est égorgé dans un hôtel parisien. En parallèle, des ingénieurs du Commissariat à l'Energie atomique (CEA) français reçoivent des lettres de menace.
Toujours en vue d'éviter une confrontation directe avec l'Irak, Israël entame un marathon diplomatique pour tenter de convaincre la France de stopper son aventure périlleuse avec Saddam. Mais Paris refuse et répète que le programme nucléaire irakien n’est qu’ « à usage civil ». La « preuve » selon Paris : Saddam a signé le Traité de Non-prolifération atomique (TNP) ! 
Lors de l'un des conseils des ministres réuni à Jérusalem en 1978, le gouvernement apprend des experts du Mossad que l'Irak aura sa bombe d'ici 1980. Face au peu de succès des négociations diplomatiques, le Premier ministre Ména'hem Bégin ordonne alors au chef d'état-major de Tsahal, Raphaël Eitan (Rafoul), de préparer un plan d'attaque. 
En août 1980, dans un discours très virulent, Saddam menace à nouveau de détruire Israël : pour Bégin, cela signifie que le temps presse et que le compte à rebours de l’opération Osirak a commencé. Si bien qu’en octobre, le cabinet entérine la décision d'attaquer cette centrale. 

Lorsque Pérès s'en mêle…
Mais cette opération militaire est repoussée, cette fois-ci pour des raisons politiques. En effet, lorsque le Pr Ouzi Even, spécialiste du nucléaire, a vent du plan d'attaque, il en fait part au chef de l'opposition, Shimon Pérès. Dans une lettre adressée à Bégin, Pérès écrit alors : « J'ai le sentiment qu'il est de mon devoir civil de vous conseiller - avec tout le sérieux et la prise en compte de tous les intérêts nationaux - de ne pas mener cette opération (... ). Je joins ma voix – qui n'est pas la seule – à ceux qui vous demandent de ne rien faire, surtout dans cette conjoncture et dans ces conditions ! ». C’est que pour Pérès, seule la voie diplomatique est envisageable. D’autant qu’il fonde tous ses espoirs dans l'élection de François Mitterrand à la présidence. 
C'est suite à cette lettre de Pérès, alors que les pilotes de l'aviation israélienne procédaient à leurs derniers préparatifs avant ce raid sur l'Irak, que le gouvernement décide le 10 mai 1981 de repousser l'attaque. Bégin craint en effet que si la nouvelle est déjà arrivée aux oreilles de Pérès, elle a tout aussi bien pu parvenir à celles de l'ennemi… 
Mais après maintes autres hésitations, c'est donc finalement la date du 7 juin, veille de la fête de Chavouot, qui est choisie pour le raid. Ainsi, à 16h (heure israélienne), huit F-16 et deux f-15 décollent de la base Etsion : ils ont 1 100 kilomètres à parcourir. A 17h35, juste avant le coucher du soleil, ils bombardent et détruisent Osirak : trois heures après, ils sont de retour en Israël. L'opération Opéra est une totale réussite ! 

Irak… Iran
Certes, 30 ans ont passé, mais certaines choses ne changent jamais : le danger de cette centrale irakienne a été remplacée par celui de plusieurs centrales iraniennes ! Certains parlent à nouveau d'attaque préventive nécessaire, tandis que d'autres prônent la diplomatie et les sanctions… Mais ce qui est certain, c'est qu'en 1981, tous ces débats et toutes ces hésitations n’étaient pas livrés sur la place publique ni à la « une » de la presse nationale. 
C'est sans doute pourquoi l'opération Tamouz en flammes fut une telle réussite...

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:15

 

 

 

Iran : le site des Gardiens de la Révolution imagine le jour suivant le premier essai nucléaire iranien

MeMRI Middle East Media Research Institute

jeudi 16 juin 2011 - desinfos

 

 

Sympa le programme !!!!

 

 

Un article paru le 24 avril 2011 sur Gerdab (1), le site du Corps des Gardiens de la Révolution, se projette dans la journée qui suivra le premier essai nucléaire iranien. L’article estime que la première explosion contrôlée iranienne ne perturbera pas le quotidien des Iraniens, mais sera une source de fierté nationale. Toutefois, enchaîne l’article, dans le monde arabe, les pays occidentaux et Israël, elle sèmera un sentiment de peur mêlé de respect. L’auteur imagine les gros titres de la presse nationale et internationale dans un esprit satirico-comique. Extraits :

"Le jour qui suivra le premier essai nucléaire iranien sera, pour nous, une journée ordinaire. Mais plusieurs d’entre nous auront une nouvelle lueur dans les yeux.

C’est une belle journée. Il est sept heures du matin. Le soleil n’est pas encore tout à fait levé, mais tout est déjà clair. Plusieurs pays de l’hémisphère nord commencent leur journée. L’aube se lève pour la première fois depuis l’essai nucléaire iranien. C’est un jour normal.

Hier, une explosion nucléaire souterraine a eu lieu, probablement dans les déserts du centre de l’Iran, où les Américains et les pays occidentaux envisageaient autrefois d’enterrer leurs déchets nucléaires. L’explosion n’a pas été puissante au point de causer des dégâts dans la région, mais pas faible au point de poser aux scientifiques iraniens du nucléaire le moindre problème d’expérimentation.

C’est une journée ordinaire, et comme n’importe quelle autre journée où l’Iran fait les gros titres – c’est-à-dire 90% de l’année -, nous trouvons des rapports sur les sites d’information étrangers. On peut y lire :

Reuters : "L’Iran fait exploser sa bombe atomique"

CNN : "Iran : Explosion de bombe atomique"

Al-Jazeera : "L’Iran a testé sa deuxième bombe atomique"

Al-Arabiya : "Explosion de bombe atomique chiite"

Yahoo News : "Explosion nucléaire en Iran"

Le Jerusalem Post : "Les Mollahs ont obtenu des armes nucléaires"

Le Washington Post : "Explosion nucléaire en Iran ; choc et angoisse à Tel-Aviv"

La [presse iranienne] locale nous abreuvera aussi de ce succès de l’Imam caché et du Guide [Khamenei] avec des louanges, comme suit :

Kayhan : "L’Iran a testé a première bombe atomique"

Jomhouri-ye Eslami : "Essai nucléaire réussi pour l’Iran"

Iran [quotidien populaire pro-Ahmadinejad] : "Sur les ordres du président, l’Iran teste sa bombe atomique entièrement iranienne"

Ettelaat : "L’Iran lance sa bombe atomique longtemps attendue"

Ce sera une tempête médiatique, mais elle ne perturbera pas le quotidien des Iraniens. Les employés arriveront au travail et pointeront à l’heure, ou un tout petit peu en retard. Les boulangers ne cuiront pas de pain non subventionné. L’Internet à haut débit fonctionnera comme d’habitude, et même cette tempête n’en fera pas chuter le prix, pas plus qu’elle n’encouragera la télévision [iranienne] à revoir sa programmation étrangère.

La journée qui suivra le premier essai nucléaire iranien sera un jour normal pour nous, Iraniens, mais plusieurs d’entre nous auront une nouvelle lueur dans les yeux : une lueur de fierté nationale et de puissance.

[Le Coran 8:60] : "Et préparez contre eux la force que vous pouvez et des chevaux attachés à la frontière, pour effrayer l’ennemi d’Allah et votre ennemi."

(1) Gerdab (Iran), 24 avril 2011
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 05:53

 

 

 

PROGRAMME NUCLEAIRE IRANIEN: LA SURPRISE DU CHEF.

 

Par Dominique Bourra

 

 

Le dernier rapport de l’AIEA daté du 24 mai 2011 mérite le détour. On y obtient la confirmation que l’Iran a déclaré 16 sites nucléaires et que les activités d’enrichissement de l’uranium se poursuivent.

Le 14 mai à Natanz, 8000 centrifugeuses (de type IR1) étaient comptabilisées sur 53 cascades. Entre le 18 octobre 2010 et le 13 mai 2011, environ une tonne d’UF6 a été produite soit plus de 4 tonnesdepuis février 2007 (ndlr : ce qui permet de construire 2 bombes si le processus d’enrichissement se poursuit).

Le PFEP, centre pilote de recherche et développement a produit plus de 50 kg d’U235 enrichi à 20% au cours des derniers mois (selon les experts, cela rapproche clairement l’Iran du seuil nucléaire, l’enrichissement à 90% étant ensuite relativement facile à obtenir).

Enfin en ce qui concerne le nouveau site de Fordow (le FFEP) près de Qom, l’AIEA rappelle qu’il est supposé accueillir 3000 centrifugeuses et vraisemblablement un autre centre de recherche et développement. L’enrichissement devrait débuter au cours de l’été, sans plus de précisions.

Au chapitre « autres activités », l’agence relate qu’elle attend toujours de la part de l’Iran des réponses concernant la construction de…10 nouveaux sites d’enrichissements.

 Pas d’information non plus concernant la nouvelle technologie d‘enrichissement par laser ni pour ce qui est des centrifugeuses de troisième génération. L’Agence reconnaît qu’elle est en plein brouillard sur ces questions cruciales. Elle déplore également que les projets liés à l’eau lourde, dont un réacteur de recherche, n’aient pas été suspendus.

La partie la plus importante du document vient au chapitre intitulé « possible dimensions militaires ». Le rapport évoque des activités secrètes en vue de fabriquer une charge destinée à un missile de croisière.

Le faisceau d’indices comprend 7 points préoccupants, énumérés comme suit: un générateur de neutrons ;  la conversion d’uranium et la production d’uranium métallique ; test et fabrication d’explosifs à haute puissance ; étude de détonateurs de type Exploding bridewire (EBW) ; initiation multipoint  et étude des détonations hémisphériques ;  équipements haut voltage pour mise à feu et préparation d’essais sous-terrains ; travaux de design sur le missile Shahab 3 pour remplacer la charge conventionnelle par une charge nucléaire sphérique.

A part cela tout va très bien.

D.B.
Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

  
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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:24

 

 

 

 

Dernier rapport - Bonne fêtes de Chavouoth de la part de la République Isalmaique d'Iran

Dernier rapport de l'AIEA/IRAN - Augmentation considérable d'enrichissement d'Uranium

Adapté par Eliezer

 © 2011 www.aschkel.info

http://www.isis-online.org/uploads/isis-reports/documents/ISIS_Analysis_IAEA_Report_24May2011_Revised.pdf

 

Lire aussiL'Iran a secrètement stocké de l'unranium enrichi pour produire 4 bombes nucléaires

 

L'Organisation Internationale de l'Energie atomique (AIEA) a présenté son dernier rapport le 24 mai 2011 sur l'état de ses connaissances des activités iraniennes d'enrichissement de l'Uranium.

 

Résumé du rapport

L'Iran ne respecte pas ses obligations en vertu des accords et garanties du Conseil de sécurité

Le taux mensuel moyen d'uranium faiblement enrichi a considérablement augmenté, le nombre de centrifugeuse à légèrement augmenté (UFE) production moyenne par mois 133 kg déclarée depuis la dernière déclaration 156 kg, équivalent à une augmentation de 17 % , et de 30 % par rapport à 2010

Les collectes d'informations de l'AIEA sur le nucléaire iranien continuent de diminuer

Le 14 mai 2011, l'Iran s'est doté de 31 cascades de centrifugeuses supplémentaires portant le nombre de centrifugeuse à Natanz à 5.860 de type IR-1, d’où une augmentation de 676 centrifugeuses de puis la dernière déclaration soit 16 %.

Nombre total de centrifugeuses 8000 environ

Le concentré d'uranium, appelé yellowcake peut subir plusieurs transformations chimiques.

(1) soit en oxyde d'uranium,  combustible pour les réacteurs

(2) soit en hexafluorure d'uranium, pour être enrichi

En le chauffant légèrement, l'hexafluorure d'uranium (ou hex) passe à l'état gazeux et peut alors être «enrichi». On utilise l'uranium enrichi dans presque tous les réacteurs servant à produire de l'électricité, et dans les bombes.

Toutes ces centrifugeuses peuvent être nourries d'hexafluorure d'uranium

 L'Iran ne fournit aucune information sur ses sites secrets, ou fournit des informations sur des sites en construction non encore équipés.

Il existe une incertitude sur un autre site secret dont la communauté internationale devrait se méfier : FORDOU près de Qom.

L'Iran continue de construire des sites secrets.

 

Le site de Busher a atteint un haut seuil de criticité (région sismique) L'Iran ignore les rapports alarmants.

Aucun progrès de l'Agence sur l'activité militaire nucléaire, l'Iran ne donne pas accès aux lieux, équipements, documents ou personnel.

 

 

nuke iranien

Centrifugeuses en exercice

nuke-iranien2.png

Hexaflorure d'uranium produit par mois

nuke-iranien3.png

Uranium faiblement enrichi par mois

 

Lire aussi >  Iran : calendrier nucléaire - G.Raphel

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 09:09

 

A propos par Aschkel

 

AFP - Problème de traduction ?

Adapté par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

Source -elderofziyon

AFP en langue anglaise- Jusque là on se dit que c'est du Ali l'illuminé tout craché, la bonne vieille propagande des Ayatollah, on se dit que c'est presque innofensif même et ne pas a prendre très au sérieux, pourtant de manière très soft il suggère que les juifs sont illégitimes dans leur patrie.

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4078055,00.html

 

Le guide suprême Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré samedi que l'Iran soutient "le pays sans partage de la Palestine  appartient aux palestiniens", ajoutant que la Palestine sera de retour dans les bras de l'Islam, sans aucun doute. "Nous croyons que la Palestine appartient intégralement aux palestiniens"

 

sauf que c'est tiré de cet article en arabe,  déjà plus explicite !

http://www.paltoday.ps/arabic/News-110513.html

 

Le guide suprême Ayatollah Ali Khamenei, a réaffirmé que la seule solution pour régler la question palestinienne est de "permettre aux palestiniens de décider eux-mêmes de leur prochain gouvernement par le biais d'un référendum" et "pour permettre à ce gouvernement de décider de ce qu'il faut faire des sionistes venus de l'étranger".

 

En d'autres termes cela signifie que les israéliens dont les ancêtres vivaient ailleurs avant 1917 ou 1880 devraient quitter leurs foyers.

En termes clairs, éradication des juifs !

Des menaces très sérieuses de la part des ayatollah, prises à la rigolade par tout le monde comme pour le Nucléaire !

(Bon on se rassure la majorité des arabes d'aujourd'hui sont issus des  pays arabes avoisinants venus à l'époque de la manne sioniste)

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 20:06

 

 

 

 

 

L'Iran a secrètement stocké de l'unranium enrichi pour produire 4 bombes nucléaires

 

 

 

 

DEBKAfile Reportage spécial 3 juin 2011, 8:24 AM (GMT+02:00)


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


http://www.debka.com/article/20995/

Tags:  Iran nuclear      uranium enrichment    US    Meir Dagan    Stuxnet    Israel 

 

 

L’horloge nucléaire de l’Iran tourne constamment.

 

 

 

Le Projet de Contrôle des Armes Nucléaires du Wiscoonsin, un observatoire scientifique américain de la production mondiale d’armes nucléaires, estime qu’aux alentours de décembre 2008, l’Iran avait accumulé suffisamment d’U-235 pour alimenter une bombe nucléaire ; en 2009, assez pour une seconde, en août 2010, le matériau pour une troisième bombe et en avril 2011, assez d’uranium enrichi pour une quatrième bombe.

 

Ces estimations présupposent une décision iranienne de procéder ensuite au traitement de matériau faiblement enrichi, mais de qualité militaire –processus qui ne prend pas plus de quelques mois.

 

L’Iran, d’après le Projet du Wisconsin, consolide son statut, nn tant que puissance « virtuellement” dotée de l’arme nucléaire – cela signifie qu’il peut mettre au point la fabrication d’une bombe, dès que ses dirigeants le décident.

 

Dans son rapport biannuel publié jeudi 2 juin, Wisconsin révélait trois des développements en cours dans la conduite de projet nucléaire iranien :

 

1 - Depuis novembre 2010, lorsque l’Iran a arrêté l’enrichissement d’uranium sur toutes les cascades du site de Natanz, pour environ une semaine (le rapport ne fournit pas de raison à cet arrêt – il est possible que cela ait été dû à une invasion du virus Stuxnet dans les ordinateurs de ses systèmes de contrôle), le taux d’enrichissement s’est accru. Les 5000 centrifugeuses en activité en février 2011 sont montées au nombre de presque 6000 en mai 2011.

 

Les sources de Debkafile en Iran ajoutent : le Professeur Fereidoon Abbassi Davani a pris les commandes, en tant que directeur du complexe d’enrichissement de Natanz. Il était, auparavant, responsable de la lutte contre le ver Stuxnet. En novembre dernier, le Prof. Abbasi Dayani a échappé, avec quelques blessures légères, à un attentat commis par un duo de motocyclistes qui ont réussi à faire adhérer une bombe artisanale à sa voiture. Ceci s’est déroulé près de l’Université Imam Hossein, à Téhéran, où est située  la plupart des laboratoires secrets de l’Iran.

 

2. -  Le Centre du Wisconsin cite le rapport de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique de mai 2011, affirmant que l’une des scellées (qu'elle a posée) avait été brisée dans « le secteur d’alimentation et de retrait » du site d’enrichissement de Natanz. Cela signifie que l’Iran a pris des mesures pour dissimuler à l’observatoire du nucléaire la quantité réelle de son stock d’uranium enrichi et le fait, d’après le centre du Wisconsin, qu’il a accumulé suffisamment de matériau pour fabriquer quatre bombes. Ses progrès constants resteront indétectables jusqu’à la prochaine inspection de l’AIEA, en octobre ou novembre.


Les sources du renseignement de Debkafile mettent le doigt sur le fait que Téhéran a gagné un délai de six à sept mois durant lesquels ses activités vont restées cachées à toute supervision, et qu’il n’y aura personne en Occident ou en Israël pour savoir exactement comment les choses évoluent sur le site d’enrichissement de Natanz.


3.  Le Centre du Wisonsin poursuit en déclarant : “ les incertitudes en ce qui concerne le nombre de centrifugeuses opérationnelles en Iran rend particulièrement difficile de tirer des conclusions sur la performance de chacune des machines”. De plus nombreuses machines peuvent très bien tourner, lorsque les inspecteurs de l’AIEA sont absents, ou alors des centrifugeuses moins nombreuses, mais plus perfectionnées, peuvent repartir dès le départ des inspecteurs.


Nos sources insistent sur le fait que ces révélations sont hautement pertinentes dans le cadre de la controverse qui a lieu en Israël, au sujet des commentaires surprenants de Meïr Dagan, l’ancien directeur du Mossad.


Surnommé “Monsieur stop la bombe” pour avoir dirigé des opérations secrètes réputées avoir retardé la menace nucléaire venue d’Iran pour cinq à six ans – bien que cela soit une exagération-, Dagan s’est, soudain, ouvertement opposé à toute attaque israélienne contre le programme nucléaire iranien. Mercredi 1er juin, il a implicitement mis en garde contre le fait qu’une telle attaque déclencherait une guerre régionale qu’Israël paierait chèrement.

 

Les establishments politiques et de la défense d’Israël sont connus pour toujours avoir leurs colombes, mais c’est bien la première fois que la parole de Dagan résonne comme la voix de l’une d’entre elles.

 

Le débat autour de ses prises de positions reflète un argument similaire à ceux tenus dans les cercles politiques et militaires des Etats-Unis, selon lesquels le temps d’écraser la capacité nucléaire iranienne est dépassé ou mis en attente, ce qui a pour résultat de laisser la République islamique devenir un « état « virtuellement » doté de la bombe nucléaire ».

 

 

Au cours des trois dernières années, les deux écoles de pensée, pour et contre une action militaire contre l’Iran, ont été rejointes par une troisième qui affirme que les Etats-Unis et Israël peuvent vivre avec un Iran armé avec une ou deux bombes nucléaires, parce que le nombre serait trop infime, même si l’arsenal de l’Amérique laissait à lui-même le stock présumé en possession d’Israël . Par conséquent, à moins que l’Iran n’ait réussi à stocker un arsenal suffisamment étoffé, il ne constituerait pas une menace existentielle pour Israël.


Le dernier rapport du Projet du Wisonsin fait exploser cet argument, parce qu’il expose l’accumulation constant de matériaux pour quatre bombes en deux ans et demi et que l’Iran poursuit son avancée avec obstination jusqu’à obtenir un arsenal respectable, à moins qu’on ne stoppe cette progression.

 

C’est la raison pour laquelle l’option militaire est de retour sur la table, à Jérusalem. 

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 16:28

 

 

 

LIBAN : LE HEZBOLLAH SE PRÉPARE À LA GUERRE
  •  

 

Depuis des années, Téhéran se prépare à mener une guerre totale contre les Etats-Unis et Israël. En effet, les dirigeants iraniens se sentent littéralement « encerclés » par les Américains et leurs alliés « sionistes ». Ils craignent une frappe préventive de leurs installations nucléaires destinée à stopper l'effort militaire qui devrait les doter à terme de l'arme atomique. Si les plans des stratèges prévoient que les affrontements principaux auront lieu au Proche-Orient, Téhéran envisage également de mener des opérations offensives partout où cela est possible. Pour cela, le Hezbollah libanais jouerait un rôle central. En effet, bras armé des services secrets iraniens, le Hezbollah a profondément renforcé ses réseaux au Liban et à l'étranger pour être capable de déclencher à la demande des opérations meurtrières contre les Etats-Unis et contre l'Etat hébreu et leurs intérêts situés outre-mer.

Les cadres opérationnels du Hezbollah pour les opérations extérieures

Si le Hezbollah est dirigé par le Majlis al-Choura al-Qarar, un conseil consultatif exécutif présidé par le secrétaire général Hassan Nasrallah, le chef opérationnel pour les opérations extérieures serait Talal Hussein Hamiyé. Ce dernier a remplacé à ce poste Imad Moughniyeh, qui a péri lors de l'explosion de sa voiture survenue à Damas le 12 février 2008. Cet assassinat ciblé est attribué au Mossad. Son principal adjoint serait Ahmad el-Fayed, un ancien détenu des prisons jordaniennes, qui avait été incarcéré en 2001 pour avoir tenté de tirer des roquettes sur Israël. Deux des plus importants artificiers du mouvement seraient Ali Najemeddine, impliqué dans une tentative d'attentat avortée en 2008 contre l'ambassade israélienne à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, et Malek Obeid. La couverture de ce dernier serait une échoppe de réparation d'appareils de climatisation à Beyrouth.

La branche sud-américaine du Hezbollah

La branche sud-américaine du Hezbollah serait également en pleine restructuration. Le Libano-Brésilien Naïm Khreiss, qui serait officiellement vendeur de téléphones portables au Liban, jouerait en fait un rôle de premier plan pour recruter de nouveaux membres inconnus des services de sécurité israéliens. En effet, l'identité de la plupart des 10 000 combattants (3 000 d'active et 7 000 réservistes) est connue du Mossad, leur moyenne d'âge tournant autour de 30-35 ans. Il faut donc augmenter et rajeunir les ressources humaines. Après une formation effectuée dans la plaine de la Bekaa, en Syrie ou en Iran sous la supervision de la force Al-Qods des pasdaran, ces activistes seraient envoyés en Amérique latine comme travailleurs étrangers où ils seraient embauchés, particulièrement dans l'industrie pétrochimique.

Depuis des décennies, le Hezbollah est présent en Amérique latine, en particulier à Ciudad del Este, dans la région des trois frontières située entre le Brésil, le Paraguay et l'Argentine. C'est de là qu'auraient été organisés les attentats de Buenos Aires, dirigés contre l'ambassade d'Israël en mars 1992 (29 tués, 242 blessés), et contre le centre communautaire juif (AMIA), en juillet 1994 (84 tués, 230 blessés).

Toutefois, le Hezbollah aurait considérablement augmenté son influence dans d'autres Etats, dont le Venezuela, le Chili et le Mexique.

Son implication dans le trafic de cocaïne aurait été intensifiée de manière à apporter des subsides supplémentaires au mouvement. En effet, l'Iran traverse actuellement une crise économique majeure due notamment aux sanctions internationales qui sont la conséquence des doutes pesant sur son programme nucléaire « civil ». Téhéran ne peut donc fournir toute l'aide financière nécessaire à la montée en puissance du mouvement armé libanais. En conséquence, ce dernier est obligé de s'autofinancer, ce qu'il fait en se livrant à de nombreuses activités illégales dont le trafic de drogue. Il profite de l'importante diaspora libanaise établie de par le monde pour monter des réseaux. C'est ainsi que le Hezbollah se fournit en cocaïne en Amérique latine, assure son transport via l'Afrique de l'Ouest avant de livrer la marchandise en Europe. L'argent sale serait blanchi dans des organismes financiers établis dans les Emirat Arabes Unis et au Liban même.

Renforcement du Hezbollah au Sud-Liban

Au Sud-Liban, le Hezbollah aurait acquis de nouveaux terrains pour y construire discrètement des fortifications enterrées dans les régions d'Hammadiye et de Rachaiya El Foukhar.

Les unités du mouvement implantées dans la zone ont considérablement renforcé leurs dotations en armement, en particulier avec des missiles d'origine iranienne capables de frapper Israël dans la profondeur.

Le grand ordonnateur de ce trafic serait le responsable iranien de la force Al-Qods au Liban, Mohammad Reza Zahedi alias Hassan Madhavi, en poste au sein de l'ambassade d'Iran à Beyrouth. Toutefois, le Hezbollah ne possèderait aujourd'hui « que » 15 000 missiles et roquettes[1] de longue portée, dont les plus modernes seraient les Fateh 110. C'est tout de même quatre fois plus que lors du conflit de 2006.

En cas d'un déclenchement des hostilités, le Hezbollah aurait pour mission de frapper Israël au cœur pour attirer l'Etat hébreu dans une guerre au Liban où le pouvoir volerait en éclats.

 

Ailleurs dans le monde, les cellules clandestines du mouvement devraient déclencher des opérations terroristes et de manipulation de foules via des actions qui relèvent de la guerre psychologique. Pour ce faire, un citoyen turc Mehmet Taher Oglu aurait été chargé de recruter de nouveaux activistes hors de la communauté libanaise. En effet, certaines de ces nouvelles recrues jouent un rôle important tout en n'étant pas identifiées par les services de sécurité comme des agents travaillant pour l'Iran, via Hezbollah interposé. Quelques uns de ces agents auraient infiltré les « flottilles pour la paix » qui tentent de rallier Gaza sous couvert d'aide humanitaire.

En cas de conflit contre Israël, le Hezbollah ne serait pas le seul mouvement à déclencher les hostilités : le Hamas et le Djihad islamique palestinien ont vu leurs capacités opérationnelles augmenter dans le même but. L'objectif de Téhéran consiste à obliger Israël à disperser ses efforts de guerre au Nord et au Sud du pays.

Le Yémen, le Bahreïn et même l'Arabie saoudite connaîtraient un regain de violences inégalé lancés par les mouvements d'opposition chiites pénétrés par la force Al-Qods.

Face à cette menace d'importance, Israël ne reste pas inactif. On ne compte plus les cargaisons d'armes destinées au Hezbollah ou au Hamas qui ont été interceptées, les assassinats ciblés, les enlèvements de responsables adverses importants et les attaques informatiques via les virus Stuxnet et Stars.

La « révolution arabe » est une source supplémentaire d'incertitude qui est considérés avec anxiété par les dirigeants des deux bords. L'Iran est déjà intervenu discrètement - via la force Al-Qods - pour aider son allié syrien à réprimer l'insurrection, pour appuyer la révolte de la majorité chiite au Bahreïn et pour influencer la révolution égyptienne, via des activistes du Hezbollah. L'avenir est plus imprévisible que jamais mais l'affrontement sanglant paraît être inéluctable à terme.



  • [1] La propagande qui fait rage dans la région fait état de la présence de 40 000 roquettes et missiles à longue portée, chiffre volontairement exagéré. ???
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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 06:22

 

Merci Dominique 

INFOOPS. VOL D’URANIUM EN NAMIBIE ET PATAQUES IRANIEN : NANOJV RACONTAIT L’AFFAIRE EN DETAIL UN AN AVANT WIKILEAKS…

Wikileaks, c’est bien, à condition de faire  abstraction du caractère illégal du procédé et des risques de manipulation par omission. A condition également de ne pas être pressé.

Le 22 avril 2010 NanoJV (spécialisé sur les questions de sécurité), publiait un article détaillé sur les coulisses de la guerre de l’uranium en Namibie  [lire l'article intitulé "Un coin d’Afrique branché où le who’s who nucléaire se bouscule pour croquer l’uranium" (ici)] .

NanoJV racontait par le menu l’épisode du vol d’uranium 308  par des membres du personnel de la mine de Rössing suivi de l’envoi d’un commando d’émissaires américains pour tancer vertement les industriels anglo-australiens responsable de l’extraction et accessoirement de la sécurité de la mine.

Wikileaks ne publiera le télégramme confidentiel de l’ambassade US à Windhoek racontant ce même épisode que le 1er février 2011 soit presque un an après l’article de NanoJV (voir la copie du « câble » publié par Wikileaks ici)…Un site français a commenté et partiellement traduit le câble après sa publication par Wikileaks (voir ici).

L’histoire est bien identique, à ceci près que NanoJV livre plus de détails contextuels. Wikileaks se distingue pour sa part en  publiant bêtement l’identité des agents américains figurant dans le doc confidentiel de l’ambassade US en Namibie.

Le procédé utilisé par wikileaks présente donc plusieurs inconvénients. Tout d’abord  l’information chemine très lentement (le câble détourné est publié un an après son émission). Ensuite Wikileaks par son absence de subtilité met potentiellement en danger des personnes engagées sur des opérations délicates en divulguant leur identité. Dans ce cas on parle d’opérations d’intérêt commun, afférentes à la sécurité nucléaire…Enfin, le site pirate publie tout et n’importe quoi sans se soucier des conséquences comme la description des nouveaux dispositifs de sécurité adopté dans une mine… qui assure 7% de l’approvisionnement mondial en Uranium.

Fin novembre 2010, NanoJV publiait un deuxième point d’analyse relatif cette fois à l’actionnariat iranien de la mine (ici). A cette date, le câble de Wikileaks n’était pas encore décongelé.

D.B.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

 
 

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