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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 05:50
Pour Ahmadinejad, la question nucléaire est close
Mahmoud Ahmadinejad a expliqué, lundi, lors d'une conférence de presse à Téhéran, que l'Iran ne comptait ni stopper ses activités d'enrichissement de l'uranium ni négocier sur les droits de son pays à l'énergie nucléaire.
Mahmoud Ahmadinejad a expliqué, lundi, lors d'une conférence de presse à Téhéran, que l'Iran ne comptait ni stopper ses activités d'enrichissement de l'uranium ni négocier sur les droits de son pays à l'énergie nucléaire. Crédits photo : AFP

Sous la menace de sanctions renforcées, Téhéran réitère son refus de stopper l'enrichissement d'uranium alors que vient de s'ouvrir, à Vienne, la conférence de l'AIEA.

«De notre point de vue, la question nucléaire est réglée». Mahmoud Ahmadinejad ne pouvait être plus clair. Le président iranien a fait savoir, lundi, que l'Iran ne comptait ni stopper ses activités d'enrichissement de l'uranium ni négocier sur ses droits à l'énergie nucléaire, tout en se disant prêt, en revanche, à parler avec Barack Obama et à discuter de «défis» mondiaux avec les six pays médiateurs (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Chine).

Faut-il y voir une fin de non-recevoir aux mesures incitatives offertes aux Iraniens en échange d'un gel de leurs activités nucléaires ? «C'est, une fois de plus, une façon de noyer le poisson dans l'eau», relève François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran (2001-2005). Le délai imparti à Téhéran - fin septembre - pour formuler sa réponse approche à grand pas. La semaine dernière, Saeed Jalili, le négociateur iranien sur le dossier nucléaire avait fait savoir qu'un «plan de la République islamique» avait été préparé et qu'il serait remis très bientôt au groupe des six.

 

Souffler le chaud et le froid

 

Fidèle à sa tradition de réponses alambiquées, Téhéran continue, en fait, àentretenir l'ambiguïté sur ses réelles intentions. Au lieu d'opposer un «non» catégorique aux injonctions occidentales, les Iraniens soufflent le chaud et le froid. «Nous allons poursuivre nos travaux dans le cadre des traités internationaux et en étroite coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique  », précisait, lundi, Mahmoud Ahmadinejad, en signalant ainsi une volonté de maintenir une certaine forme de dialogue.

L'Iran, a-t-il ajouté, est également prêt à négocier et à coopérer en vue d'une exploitation «pacifique d'une énergie nucléaire propre» disponible pour tous les pays, tout en «combattant la prolifération». Il s'agit d'un pied de nez indirect à Washington, que Téhéran accuse de mener, conjointement à la main tendue par Barack Obama, une politique de «deux poids deux mesures», en fermant les yeux sur d'autres puissances nucléaires (Inde, Pakistan, Israël…).

Ali Asghar Soltanieh, l'émissaire iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique avait également reproché, vendredi, aux États-Unis d'avoir utilisé de «faux documents» pour laisser croire que la République islamique fabriquait des armes nucléaires. Selon lui, «la question du nucléaire iranien ne peut être examinée que par l'AIEA».

Depuis le début du bras-de-fer opposant Téhéran aux capitales occidentales, l'AIEA s'est toujours efforcée de dépassionner la crise, en privilégiant les faits aux discours politiques. Mais face aux tergiversations iraniennes, sa patience semble avoir atteint certaines limites. L'Agence qui entamait, lundi à Vienne, une semaine de discussions centrées, en partie, sur le dossier iranien, a reconnu se trouver dans «une impasse». Son directeur général, Mohammed ElBaradei, a fait savoir que l'Iran n'avait toujours pas répondu clairementaux questions persistantes sur les dimensions militaires de son programme.

 

Sanctions contournées

 

Que faire, face à l'entêtement iranien ? À l'exception d'Israël, personne n'ose évoquer l'option militaire. D'autant plus qu'à ce jour, aucun expert n'est en mesure de prouver l'existence d'un réel programme nucléaire à des fins militaires. Se pose, également, la question de l'efficacité des mesures de rétorsion économiques - que les Occidentaux menacent de durcir. «Le problème, c'est qu'elles affectent avant tout la population, et non le régime, en provoquant inflation et pénuries», constate un économiste iranien, contacté à Téhéran. Experte en contournement des sanctions, la République islamique se tourne aujourd'hui vers d'autres partenaires : la Chine, ou encore l'Inde.

Le Venezuela vient également d'annoncer qu'il allait vendre à l'Iran 20 000 barils d'essence par jour, en guise de soutien à la République islamique, menacée de sanctions occidentales sur ses importations en carburant. Tandis que la montre tourne, l'éventail de choix qui s'offre à l'Occident se réduit. Reste une solution : celle d'une acceptation, par les six, d'un enrichissement d'uranium limité à 5 %, comme ont pu le proposer les Iraniens par le passé. Pour les Occidentaux, ce serait un aveu d'échec. Mais selon François Nicoullaud, c'est peut-être la meilleure option possible, «à condition d'une surveillance internationale renforcée permettant d'éviter les détournements à des fins militaires».

Par AP 
07.09.09
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1251804509734&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad mène la danse. Il ne compte ni cesser son programme d'enrichissement en uranium, ni revenir sur les droits nucléaires de son pays.


Mahmoud Ahmadinejad. 
PHOTO: AP , JPOST



Mais il consent à s'asseoir à la table des puissances mondiales pour parler des «défis» de la planète, pourvu qu'aucune échéance ne lui soit imposée pour une rencontre.

Ahmadinejad a également déclaré que l'Iran compte présenter aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Allemagne un corpus de sujets sur lesquels se concentrer.

Au programme : "identifier les défis auxquels fait face l'humanité (...) et résoudre les préoccupations mondiales. "

Le dirigeant iranien fait l'autruche : "De notre point de vue, le problème nucléaire iranien est terminé. Nous continuons notre travail en interaction étroite avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", a t-il déclaré. "Nous ne négocierons jamais sur les droits incontestables de la nation iranienne." 

 
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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 05:42

Par ABE SELIG 
07.09.09

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1251804509458&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull



Selon un récent sondage, 58% des Gazaouis désapprouvent les activités du Hamas dans la bande de Gaza.


Hommes armés du Hamas. 
PHOTO: AP , JPOST


Cette donnée est presque similaire en Judée-Samarie où plus de la moitié des Palestiniens interrogés critiques à l'égard du groupe terroriste.

Mais alors que dans l'enclave palestinienne ils étaient 42 % des sondés à "désapprouver fortement", ils ne sont plus que 12 % dans ce cas dans les Territoires.

Le sondage révèle aussi qu'aujourd'hui, le Fatah l'emporterait d'au moins 10 points sur le Hamas en Judée-Samarie ainsi que dans la bande de Gaza dans le cas d'éventuelles élections parlementaires.

A la question "qui est responsable de la crise actuelle à Gaza ?", Israël a été généralement le premier à être montrer du doigt par les sondés, même si 35 % des Palestiniens de Judée-Samarie et 16 % des Gazaouis reportent la responsabilité sur le Hamas.

Plus surprenant : plus de deux-tiers des résidents de Gaza interrogés soulignent l'importance de la libération du soldat israélien captif du Hamas Guilad Shalit.

Au sujet des accords de Camp David, 56 % des Palestiniens des Territoires estiment avec le recul qu'Arafat aurait du signer cet accord, alors qu'à Gaza, 57 % des personnes interrogées ne regrettent pas le rejet de l'ancien leader.

Cette étude a été conduite par Stan Greenberg de l'Institut de sondage Greenberg Quinlan Rosner Research, basé à Washington DC.

La marge d'erreur du sondage est estimée à environ 3,5 %. 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:50
Venezuela - Manifestation anti-Chavez dans les rues de Caracas

Source : http://www.francesoir.fr/etranger/2009/09/07/chavez-manifestations.html

Pendant que le président Hugo Chavez renforce ses liens avec le régime d’Ahmadinejad en Iran, la grogne monte dans la capitale vénézuélienne.
  https://zone.artizans.com/product.htm?pid=346671 Gouvernement et opposition sont de nouveau descendus dans la rue samedi à Caracas, au lendemain d’une journée « mondiale » contre le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a réuni quelques milliers de personnes sur plusieurs continents. Les principaux dirigeants de l’« alternative démocratique », la coalition rassemblant les partis d’opposition, ont pris la tête d’une manifestation de milliers de personnes dans l’est de la capitale. Ils étaient venus protester contre la loi sur l’Education adoptée le mois dernier, qui selon eux vise à endoctriner les élèves, et dénoncer les arrestations effectuées par la police lors de précédentes manifestations. Ces dernières semaines, la police a arrêté au moins 11 manifestants. Plusieurs ministres ont quant à eux défilé en tête d’un cortège de centaines de partisans du gouvernement socialiste qui ont fustigé « l’impérialisme » et l’augmentation de la présence militaire américaine chez le voisin colombien. Le président Chavez, chef de file de la gauche antilibérale en Amérique latine, a gelé ses relations avec Bogota, après l’annonce d’un nouvel accord militaire américano-colombien ouvrant l’accès de sept bases colombiennes aux forces des Etats-Unis.

Soutien au programme nucléaire iranien

Hugo Chavez continue pendant ce temps ses visites au Moyen-orient. Au cours d’une visite de deux jours en Iran, il s’est engagé, au côté de son homologue iranien, le présidentMahmoud Ahmadinejad, à soutenir les « nations révolutionnaires » et les « fronts anti-impérialistes », a rapporté l’agence officielle Irna. Auparavant, le chef d’Etat vénézuélien avait apporté son soutien au programme nucléaire civil de l’Iran. Vendredi, Mahmoud Ahmadinejad avait annoncé que son pays se moquait d’éventuelles sanctions internationales supplémentaires, et poursuivrait son programme nucléaire à des fins énergétiques. « Nous sommes sûrs que l’Iran, comme il l’a montré, ne renoncera pas à ses efforts visant à obtenir tous les équipements et structures pour utiliser l’énergie atomique à des fins civiles, ce qui est le droit souverain de chaque peuple », a dit Hugo Chavez, cité par la télévision vénézuélienne.

« Il n’y a pas une seule preuve que l’Iran fabrique une bombe atomique », a-t-il ajouté. Le Venezuela travaille à un projet préliminaire pour la construction d’un « village nucléaire » avec l’aide de l’Iran, « afin que le peuple vénézuélien puisse compter à l’avenir avec cette extraordinaire ressource utilisée à des fins pacifiques », a poursuivi Chavez.

Israël a condamné fermement hier ces déclarations. « L’attitude et les déclarations d’Hugo Chavez sont indignes du peuple vénézuélien, un pays fier et ami d’Israël », a affirmé à le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor. Selon lui, le président Chavez n’est pas à la hauteur de « la tradition bolivarienne » de l’histoire de son pays. Il faisait allusion à Simon Bolivar, héros au XIXe siècle de l’indépendance des colonies espagnoles en Amérique latine. Lors de l’étape syrienne de sa tournée au Moyen-Orient, le président Chavez avait en outre proclamé que « l’Etat d’Israël s’est converti en un Etat assassin au service de l’impérialisme ».

Edition France Soir du lundi 7 septembre 2009 
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 06:53

DE NOUVELLES FORMES DE SECTES MILITANTES

DANS LA TERREUR ISLAMIQUE

 

Par Seth J Frantzman, doctorant en géographie à l'Université Hébraïque de Jérusalem, Blog: Terra Incognita Journal


Paru dans l'édition Internationale du Jerusalem Post des 21/27 août 2009.


Traduit & fortement adapté par Artus pour www.nuitdorient.com

 

Aux extrêmes, l'islamisme génère des mouvements radicaux qui, bien que liés à al Qaeda, réussissent à s'attaquer aux gouvernements musulmans et à se détruire.

 

La bataille soudaine et sanglante qui a éclaté dans la bande Gaza, dans une mosquée le 14/08/09, est emblématique d'un nouveau phénomène qui se développe dans la mouvance islamiste.

De Gaza au Nigéria du Nord et au Pakistan, à travers le monde musulman, une nouvelle forme de militantisme dans la terreur se développe, mettant en œuvre des prêcheurs extrémistes dont les adeptes ne demandent qu'à se suicider pour devenir des martyrs et des actions auto destructrices qui entraînent des morts dans la population musulmane.

 

Le phénomène des sectes religieuses extrémistes menées par un gourou n'est pas nouveau et n'est pas le privilège de l'Islam seulement. Depuis les Assassins perses des 11ème/12ème s jusqu'aux davidiens de David Koresh et au Temple du Soleil, de nombreuses sectes violentes ont fleuri de par le monde, puis ont disparu par suicide individuel ou collectif. Alors qu'Al Qaeda est un groupe terroriste unifiant et organisé, les nouveaux mouvements à Gaza, tels que Dar el Islam ou JamaaIslamyah se réclamant de lui, se distinguent par des actions incohérentes dont l'objectif apparaît comme nihiliste, puisqu'ils se détruisent en même temps que leurs frères musulmans.

- En juillet 2007, les frères Mawlana Abdel A'ziz et Abdel Rashid Ghazi fils d'un prêcheur radical occupent la Mosquée Rouge à Karachi (Pakistan) pendant 8 jours, avec une escalade d'incidents qui a provoqué 109 tués parmi les forces de l'ordre, les civils et les fidèles.

- Le 31/07/08, le chef de la secte nigériane Boko Haram est tué, sa secte ayant lancé de nombreuses attaques contre des postes de police, des églises et des bureaux du gouvernement dans les états du Nord du Nigéria. 200 membres de la secte sont morts avant que la police ne vienne à bout de la mosquée où ils étaient retranchés.

- Il faut rappeler aussi le siège de 2 semaines de la Grande Mosquée de la Mecque de novembre 1979 par un illuminé al Outaibi et 500 adeptes, qui s'est terminé par la mort de la moitié d'entre eux et de 130 soldats saoudiens. Par la suite, al Outaibi a été décapité avec 67 adeptes.

 

A Gaza, des groupes marginaux avaient proclamé "le califat" à Gaza et, aussitôt la bataille s'est déchaînée entre eux et le Hamas. 100 membres de la secte "Jund AnsarAllah" menés par A'bd el Latif Moussa, prêcheur radical de la Mosquée Ibn Taa'miyase sont opposés aux forces de l'ordre du Hamas, lui-même groupe terroriste qui s'est emparé de la bande de Gaza, il y a 2 ans. Il y eut plusieurs dizaines de tués et le chef de la secte s'est suicidé dans la mosquée.

La nouvelle tendance radicale s'attaque à des régimes "islamistes", alors qu'al Qaeda est supposé ne s'attaquer qu'à des "infidèles" ou à des régimes musulmans "laïcs". Raison invoquée: "ils ne sont pas assez islamistes". L'hydre violente génère une plus grande violence, et c'est l'escalade. En fait, non satisfaits par les résultats des régimes islamistes en place, des prêcheurs en manque de reconnaissance cherchent à faire revivre "un passé islamique révolu", ou à jouer au "mahdi qui revient pour sauver le monde", ou "au calife qui rétablit ses droits". Dans l'extrémisme, on trouve plus extrémiste que soi, car c'est dans la nature profonde du système, l'alignement sur le mieux-disant.

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 06:05
par Sultan Knish sur son Blog, août 2009

 

Titre original : The Real Root Cause of Terrorism

 

Traduction : Objectif-info

 

Rédaction d’Objectif-info :
La réflexion de Sultan Knish sur les causes ultimes du terrorisme islamique présentée ici est particulièrement stimulante. Loin des approches politiquement correctes qui réduisent le terrorisme à un problème de pauvreté ou à une sensibilité exacerbée aux humiliations infligées par le grand ou le petit Satan, l’auteur va rechercher dans le fonds culturel tribal et la doctrine de l’Islam qui le couronne, une explication des motifs idéologiques et du rayonnement de ce courant qui s’est répandu dans le monde entier. Il apporte aussi une réponse à l’émergence continuelle de nouveaux émirs et sous-émirs qui sèment un peu partout la désolation et la mort.

 

Dans le discours politique classique sur les causes profondes du terrorisme islamique, on évoque habituellement la lutte des classes sous toutes ses formes, de l'oppression ordinaire aux humiliations provoquées par la politique étrangère occidentale et aux questions un peu énigmatiques de la mondialisation. Et naturellement, comme la plupart des gens qui regardent dans un miroir pour trouver la cause de l’animosité de quelqu'un d'autre, leur réflexion se limite à la répétition de ce qu’ils pensent déjà.

 

Assez étrangement les causes profondes du terrorisme islamique n’ont pas grand-chose à voir avec cette approche par la lutte des classes, bien qu’elles puissent avoir une certaine efficacité quand on veut recruter de futurs terroristes ou s’adresser à des journalistes gauchiste bornés. Pour saisir ces causes profondes, il est indispensable de comprendre la fonction que le terrorisme remplit dans le monde arabo-musulman.

 

Alors que la gauche occidentale tient à le considérer comme une forme d'activisme politique ou social, le terrorisme se présente au sein du monde musulman comme un instrument à deux faces. D’un coté il crée la fiction d’un ennemi sans avoir à entrer en guerre, et de l’autre il assure la promotion de la popularité de ses chefs et de ses soutiens. Ce concept de terrorisme à deux visages renvoie à l’époque des raids de sociétés de nomades qui se livraient à des attaques brutales pour rapporter du butin. Ces raids avaient pour effet de renforcer le statut du cheik de la tribu et de ceux qui mettaient en œuvre de ces pillages. En permettant de faire la preuve de la faiblesse de l’ennemi et de consolider la stature du cheik, de telles attaques pouvaient provoquer une escalade vers la guerre totale. Et bien que de telles tactiques puissent sembler primitives, grâce à elles, Mohamed fut en mesure de transformer le culte musulman qu’il venait de créer en un acteur décisif de la région.

 

A l’époque moderne, la force idéologique motrice sur laquelle le terrorisme arabo-musulman s’est adossé propose de faire renaître un grand état unique pour remplacer les entités coloniales qui ont volet en éclat après la disparition de l’Empire Ottoman. C’est un projet tribal antique. L’un des successeurs de Mohamed a été très près de réaliser cette version arabe du Reich de mille ans. Les versions modernes de cette volonté de puissance vont du Califat islamique au nationalisme arabe séculier incarné par des dictatures socialistes semblable à celles de Nasser ou de Saddam. Ainsi, si l’idéologie de puissance prend des formes différentes, l'idée fondamentale reste identique. Un grand état sous la férule d’un grand souverain, qui ferait la preuve de son aptitude à dominer en soumettant l'ennemi et par là en plaçant toute la région sous son autorité.

 

Selon les codes antiques des expéditions tribales, il fallait montrer la plus grande bravoure possible et infliger les plus grands dommages à l'ennemi quand on le frappait, pour faire la preuve de sa capacité à exercer le pouvoir. Cette culture de la rivalité au sein des sociétés arabo-musulmane se déverse habituellement vers l’extérieur sous forme de guerres et de terrorisme, car de part et d’autre on désire prouver sa supériorité en tuant autant d'infidèles que possible.

 

Ainsi le conflit tribal et religieux d'Oussama Ben Laden avec le pouvoir saoudien s’est davantage réglé à travers des combats avec les Soviétiques, puis avec l'Amérique et l'Europe, qu'avec la Maison des Saoud. En utilisant le prétexte des troupes américaines que les Saoud avaient introduites en Arabie pour se protéger de Saddam, Ben Laden pouvait obtenir l'autorisation religieuse de lancer une guerre contre l'Amérique et prendre de la stature en appelant à la reconquête du lieu le plus saint de l'Islam. En retour, les Saoudiens ont financé une guerre secrète contre l'Amérique pour la même raison, ce qui leur permettait en même temps de faire échec au rêve de Ben Laden de prendre le pouvoir.

 

De la même manière, le Hamas et le Fatah ont vidé leur conflit pendant presque deux décennies par une compétition visant à montrer lequel des deux pouvait tuer le plus d'Israéliens. Le plus brutal et le plus meurtrier des deux, le Hamas, a ainsi obtenu le soutien des Arabes palestiniens, ce qui lui a permis de triompher aux élections et de prendre le contrôle de Gaza. Les observateurs occidentaux de gauche se sont efforcés de formuler le conflit en termes de services sociaux du Hamas ou de corruption du Fatah, mais il s’agissait de questions annexes. L’essentiel, c’était de démontrer qui pouvait infliger le plus de mal à l'ennemi. Un conflit indirect entre le Fatah, nationaliste arabe, et le Hamas, islamiste, pour le pouvoir sur l'Autorité palestinienne a coûté la vie à de nombreux israéliens et à des touristes étrangers, et cela n’avait rien à voir avec les discours de propagande sur les barrages routiers, le mur de séparation, ni même avec le désir d’un état palestinien que le terrorisme a compromis à plusieurs reprises. Il s’agissait d’un conflit interne exprimé indirectement, d’un problème qui est à la racine d’une bonne partie du terrorisme islamique.

 

C’est ce qui explique aussi pourquoi il y a si peu de véritables musulmans modérés. Si la question clé du leadership consiste à montrer sa force et à infliger des dommages à l’ennemi, la modération est un train express qui mène nulle part. Comme les terroristes l’ont à plusieurs reprises démontré, toutes les lois et prescriptions religieuses islamiques peuvent être annulées pour permettre le massacre d’infidèles. C'est parce qu’en pratique aucune vertu islamique n'est plus grande que celle qui consiste à vaincre les infidèles et les hérétiques. Cette approche simpliste a permis à l'Islam le passage foudroyant d'un culte obscur à un empire. Si le judaïsme a fait de l'étude et le christianisme de l'évangélisation leur attribut principal, l'Islam se réalise dans la conquête. Il n'y aurait pas d’Islam sans conquête. Il ne peut pas y avoir d’expansion de l’Islam sans elle aujourd'hui.

 

C’est dans ce contexte que le terrorisme permet à différents groupes de prétendre au pouvoir en montrant que leurs méthodes sont les meilleures pour mettre en œuvre cette valeur fondamentale qui consiste à tuer des infidèles et à les soumettre à leur autorité. Et cela en évitant une guerre ouverte et franche qu'ils sont certains de perdre. Le terrorisme permet aux nations arabes et musulmanes de poursuivre des guerres secrètes et permet l’émergence de chefs locaux qui conduisent ces guerres, depuis le défunt et lamentable Yasser Arafat à Oussama Ben Laden, Nasrallah et Moqtada al Sadr. Aujourd'hui, il y a pratiquement partout dans le monde, des chefs de ce genre ou des apprentis chefs, dont les partisans lancent des bombes et tuent en leur nom.

 

Même si les prétextes locaux de ces actions peuvent changer, les observateurs occidentaux sont dans le noir quand ils confondent la propagande avec la réalité. Hitler n'a envahi la Pologne pour aucun des motifs qu’il a avancés, pas plus que le Japon n’a envahi la Chine pour protéger la région contre l'Europe. Comme pour le viol mythique de nonnes belges de la première guerre mondiale (*), la propagande ne dit pas le vrai motif. Il est saisissant d’observer la grande ardeur que mettent de soi-disant analystes de la région à assimiler la propagande à des motifs, au lieu d’y voir des prétextes.

 

En réalité, peu importe ce qu’Israël fait, ce que l’Amérique fait, ce que font l’Angleterre, la France et le Danemark. Que l’on ait été ou pas à l'origine d'une provocation, cela n’affecte que les réactions de court terme, pas la réalité à long terme des causes idéologiques du conflit lui-même. Et la cause idéologique demeure le rêve d'un grand état islamique aux frontières sans limites, incluant le monde entier dans le Dar al-Islam. C'est pour ce grand rêve que les guerriers de Mohamed surgissent avec des épées rouges de sang, et qu’ils ont réussi durant des siècles à dévaster le Moyen-Orient, l'Asie et même Europe. C'est aussi le rêve post-Ottoman, et il est derrière les diverses insurrections, les guérillas et le terrorisme islamiques à travers le monde d'aujourd'hui.

 

Mais ce rêve exige des chefs, et la lutte pour le leadership mené par des voies indirectes explique une grande partie du terrorisme du 20ème siècle et de tout le 21ème. Les chefs arabes et les milices islamiques se sont affrontés pour associer la cause à des individus. Les vidéos d'Oussama Ben Laden, comme l’infâme discours d'Arafat à l'ONU, font partie de cette longue histoire, une histoire "de grandeur personnelle" pesée à l’aune de la seule monnaie reconnue au Moyen-Orient, et attestée par les cadavres d’innocents, femmes et hommes qui appartiennent aux "tribus de l'ennemi".

 

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(*) NdT Les alliés avaient inauguré en 1914 une nouvelle technique de combat, la propagande de guerre, prétendant que les Allemand avaient violé des religieuses belges.

 

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 20:12

Traduit de l'hébreu par Aschkel :

http://dover.idf.il/IDF/News_Channels/today/09/08/2602.htm

Le programme du camp comprend une formation au maniement des armes et des exercices militaires afin de former la prochaine génération de militants (terroristes) 

Arnon Ben-Dror

700 camps de vacances pour enfants et adolescents, ont été organisés cet été par les organisations terroristes dans la bande de Gaza - opérant sous le slogan - «une victoire pour Gaza - la gloire de Jérusalem». Les camps sont gérés par le Hamas en vue d'encourager la prochaine génération de cette organisation à devenir de véritables soldats de l'Islam. 


De même à Gaza de nombreux camps d'été sont exploités par l'UNRWA (United Nations Relief and Work Agency) - le principal «concurrent» des camps d'été du Hamas. 

 

Le Hamas a réagi en présentant les camps de l'UNRWA comme des camps qui «corrompent l'enfant», et tentent de dissuader les parents d'envoyer leurs enfants dans les camps de l'organisation humanitaire.Selon les médias arabes et palestiniens, 100 000 enfants et adolescents ont participé à ces camps du Hamas  cette année. Le budget de ces camps est estimé à 2 millions de dollars. Les jeunes gens ont été guidés par 1.500 conseillers qui ont reçus quand à eux une formation spéciale. Une campagne de marketing de la chaîne Al-Aqsa du Hamas et un site Internet spécial ont encouragé la participation des enfants à ces camps.

Les enfants et les adolescents dans les camps d'été suivent une formation semi-militaire. Les images et les publicités publiées cette année et l'été dernier ont montré qu'une partie du programme d'études à inclu des pratiques de maniement des armes à feu et de grenades ainsi que des exercices militaires pour les enfants, et enseigne aux enfants qu'ils sont eux-mêmes des armes.

 

En plus de cela, les enfants participants à ces camps sont soumis à un intense processus d'endoctrinement politique et islamique par les conseillers et les agents du Hamas gérant ces camps. L'objectif du camp est de former la prochaine génération du mouvement. Selon Mahmoud Abu AEED, le but des camps est de préparer les enfants à être de futurs leaders de l'organisation pour «La victoire et la liberté".

Le slogan du Hamas : «Profitez de la vie d'un soldat, au service de l'Islam".

Le 'Hamas entend recruter  les enfants et les étudiants qui pourront servir à la prédication de l'islam radical, dans les écoles et les mosquées ". Par ailleurs, les enfants reçoivent un enseignement sur la vie des martyrs et brandissent des photos d'eux au cours des processions organisées par le mouvement terroriste.

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 13:15

Sur l'excellent site de Yérouchalmi
http://yerouchalmi.web.officelive.com/default.aspx



L’Europe face à l’Iran
François Nicoullaud* ancien ambassadeur de France en Iran



L'Europe peut-elle peser sur le nucléaire Iranien ?
 *auteur de « Le turban et la rose »  
Adaptation du texte par Yerouchalmi



 L'Europe a démontré des forces et des faiblesses. Sur l'initiative de la France, son avant-garde de négociateurs a détourné pour un temps le risque de crise ouverte, d'escalade dans les sanctions, en neutralisant, un temps, l'unilatéralisme américain. Si l'Europe a suspendu la montée de crise, elle ne l'a pas réglée. Du côté iranien, la crise paraît encore plus difficile à régler du fait du régime des Conservateurs et ‘ultra-Conservateurs’. Du côté US, la nouvelle donne issue des élections offre des perspectives et l'Europe a tout de même gardé sa capacité à pousser une approche multilatéraliste. 


...Analyse tout en finesse d'une délicate démarche par un expert du sujet...



L'Europe veut convaincre l’Iran de ne pas accéder à l’arme nucléaire  



1) L'Iran a-t-il droit à la bombe ? Dans les années 60, lorsque la France travaillait elle-même à son nucléaire, elle n’excluait pas une centaine de pays nucléaires vers  2000 ! Heureusement, seuls 9 en sont dotés, ceci grâce au Traité de Non-Prolifération (TNP). Tant qu'on n'aura pas trouvé autre chose de crédible que ce traité (quelque peu inégal car privilégiant les Nations déjà nucléarisées), il demeure l'horizon indépassable de la non-prolifération. L’Iran a été un de ses premiers signataires, du temps du Chah, il répète à l’envi qu’il respectera ses engagements d’utilisation pacifique de l’atome. Nous avons tout à fait intérêt à nous fonder là-dessus


2) L’Iran nucléaire ne constituerait-il pas un facteur d'équilibre, en formant avec Israël le couple classique sur lequel se fonde toute dissuasion (le risque de destruction mutuelle préservant la paix) ? Le problème, c'est que si l'Iran a la bombe, l'Egypte voudra l'avoir, l'Arabie saoudite de même en faisant jouer le « droit de tirage » que lui pourrait lui avoir conféré son aide financière au Pakistan, et à un moment ou à un autre, la Turquie, si elle a perdu l'espoir de rejoindre l'Europe. La Syrie pourrait être tentée de rejoindre le club, l'Irak aussi s'il a reconstitué ses forces. Même si le nucléaire rend sage, la présence de 5 pays nucléaires au Moyen-Orient dans les 20 ans à ne peut absolument pas être considérée comme un facteur d'équilibre ! 


Qu'y a-t-il de positif dans ce qui a été fait côté européen? 

        

D'abord la prise d'initiative
 et on en avait perdu l'habitude. Elle n'a été possible que parce que 3 pays (et non pas 27 engoncés dans leur loudeur) se sont auto-proclamés investis du dossier : la France a convaincu l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Nous avons d’abord pensé qu'il fallait donner une chance à l'Iran de renoncer de lui-même à toute technologie sensible, cela en bravant la mauvaise humeur américaine. Et l’Iran a accepté en 2003 de suspendre sa centrifugation le temps de la négociation et de signer un protocole de l'AIEA autorisant ses inspecteurs à procéder à des inspections surprises, y compris sur des sites non déclarés. 
        

Après ce succès et 2 ans d'efforts,
 cette négociation a échoué : l'Iran a repris sa centrifugation, et on voit les limites des capacités européennes, car les USA, la Russie, la Chine sont montés en 1ère ligne pour l’adresser au Conseil de Sécurité. On se flatte de contrôler cette crise avec des sanctions progressives, mais le temps favorise des imprévus rendant le dossier incontrôlable !


Pourquoi les Européens ont échoué? 

    
 

1) Les Iraniens ont l'illusion 
que l'Europe leur offre l'occasion d'enfoncer un coin entre Europe et USA. Les Européens n'avancent donc qu'après avoir au moins consulté les USA dont le seul objectif reste l'abandon définitif de la technologie sensible de la centrifugation. Or ceci est déclaré inacceptable par les Iraniens. 
    

 2) Dans l'espoir de séduire,
 les Européens font miroiter des coopérations dans les technologiques avancées et des garanties de fourniture de combustible nucléaire, mais sans aucun moyen de remplir ces promesses sans la levée des sanctions des américains (compte tenu des intérêts européens aux USA) qui considèrent prématuré tout assouplissement des sanctions. 


Les Européens ne peuvent donc que faire traîner la négociation
 
et les Iraniens tiennent bon 2 ans jusqu’à ce qu’à mi-2005, l’Europe ainsi impuissante perde presque tout crédit à leurs yeux. 
Les Iraniens, à tort, ne saisiront pas la nouvelle occasion de l'offre intéressante de négociation faite par Bush un an plus tard.
 
    

3) L’Europe a commis des erreurs 
de comportement liées à un "complexe de supériorité" inconscient, mais ressenti par les iraniens. Les Européens ont également manié sans nuance la carotte et le bâton en pérorant de trop sur les sanctions à l’unisson des USA qui en rajoutaient sur "l'axe du mal" et sur leurs plans de frappe. Ils ont oublié la règle de base : il y a un temps de la négociation, et un temps de l'ultimatum, qui ne doivent pas se mélanger. Quand on négocie, il faut négocier de toutes ses forces et sans réserve mentale. Si la négociation échoue, alors seulement, le temps de l'ultimatum arrive !


L'Europe a-t-elle encore une chance de reprendre la main ? 

      

Oui mais au prix d’une autocritique dont les équipes actuelles ne sont pas forcément capables. 
     

Le programme iranien se heurte à des difficultés
 technologiques et le temps peut jouer favorablement. Il convient de garder en mémoire que les Iraniens sont déjà de facto sous sanctions internationales lourdes, puisque presque tout commerce, presque tout investissement significatif venant d’entreprises occidentales y est interdit. Ces sanctions n’ont pas mis les Iraniens et leur régime à terre. Ce qui fait la difficulté d'imaginer des sanctions nouvelles efficaces
     
 

Il faut prendre les Iraniens au mot 
quand ils proclament leurs intentions pacifiques, et leur expliquer qu'ils devraient alors accepter une auto-limitation et des contrôles internationaux sur leurs activités sensibles. Il faut leur faire comprendre que ce qu'on leur demande est simplement de se comporter en membre responsable de la communauté internationale, comme pour tout autre membre du TNP dans la même situation. Mais les Iraniens, pour des raisons historiques, n'ont pas plus confiance en nous que nous n'avons confiance en eux. Ce n’est qu’au fil de la négociation et de l'application d'un accord que la confiance pourrait très progressivement réapparaître. 
     

Le succès n’est certainement pas assuré
 
du fait d'Ahmadinejad et son entourage, qui estiment positif, pour assurer leur cohésion avec le pays, de maintenir une posture de confrontation avec l'Occident. Mais il serait injustifiable d'en arriver éventuellement à une action de destruction si l'on n'avait pas auparavant tout essayé. 
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 00:06
Par JPOST.FR 
04.09.09


Nouvelle frappe à Gaza
L'aviation israélienne a frappé une fois de plus un tunnel du sud de la bande de Gaza, jeudi soir.

Des tireurs palestiniens dans la bande de Gaza. 
PHOTO: AP , JPOST

De source militaire, le tunnel se trouvait à environ 1,5 km de la barrière de sécurité longeant la bande côtière. Il devait permettre à des terroristes palestiniens de s'infiltrer en Israël pour y perpétrer des attaques.

La veille de l'opération israélienne, sept obus de mortier avaient été tirés depuis Gaza. L'incident n'a fait ni blessés, ni dommages matériels.

Des troupes israéliennes stationnées près du point de passage de Kissoufim ont également été la cible d'attaques palestiniennes, jeudi. Aucun soldat n'a été blessé.

L'agression a été suivie d'une riposte immédiate de Tsahal. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait savoir à plusieurs reprises qu'Israël répondrait à toute attaque palestinienne. 
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 23:58
Par AP 
04.09.09
Jérusalem post


La Corée du Nord a affirmé vendredi être parvenue au stade final d'enrichissement de l'uranium. Un processus qui devrait lui fournir une solution alternative au plutonium (car plus simple d'emploi) pour fabriquer une bombe atomique.


Affiches dénonçant le programme nucléaire du président nord-coréen, Kim Jong-Il. 
PHOTO: AP , JPOST

Pyongyang a envoyé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies signalant son avancée, d'après l'agence officielle nord-coréenne KCNA. Le Conseil a renforcé les sanctions à l'encontre de Pyongyang après une série d'essais jugés provocateurs, ainsi qu'une explosion nucléaire souterraine en mai dernier.

D'après la dépêche, le plutonium dont dispose le pays est en train d'être transformé en arme atomique, et le programme d'enrichissement nucléaire dévoilé ces derniers mois arrive à sa phase ultime. 
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 08:59

 

ET IL Y A DE QUOI ETRE TRES TRES EN COLERE !!!!

OU COMMENT JOUER AVEC LA VIE DE LA PLANETE !


[El+Baradei.jpg]


Israël est en colère contre Mohammed El Baradei. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dont le siège se trouve à Vienne, a publié la semaine dernière un rapport jugé par l’État Juif trop conciliant pour Téhéran et volontairement incomplet sur l’état réel de son programme nucléaire.
 Israël est persuadée que le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique a forcé ses inspecteurs à cacher de troublantes découvertes sur le sol iranien

Le 28 août, ce document de six pages révélait que l’Iran disposait de 4 600 centrifugeuses opérationnelles pour enrichir l’uranium et qu’il refusait toujours de communiquer avec l’agence atomique sur une possible «dimension militaire» de son programme nucléaire, révélée par des sources distinctes et tenues secrètes.

Mais Jérusalem, à l’instar de Washington, se dit persuadé que Mohammed El Baradei, «manquant à ses obligations», a forcé ses propres inspecteurs à cacher de troublantes découvertes en sol iranien, afin de ne pas fournir de prétexte commode à de nouvelles sanctions internationales.

«C’est un rapport sévère, reconnaît le ministère israélien des Affaires étrangères, et pourtant il ne reflète pas toutes les informations détenues par l’AIEA sur les efforts de l’Iran dans la poursuite de son programme militaire, ses tentatives actuelles de dissimuler (ses activités nucléaires) et tromper (les inspecteurs de l’agence), ainsi que son manque de coopération avec l’AIEA et les attentes (non satisfaites) de la communauté internationale.»

Depuis 2003, l’agence atomique enquête pour évaluer la nature réelle, civile ou militaire, d’un programme nucléaire resté clandestin pendant dix-huit ans, de 1984 à 2002. Depuis février 2006, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté par trois fois de sévères sanctions contre le régime islamique. Téhéran refuse, pourtant, d’interrompre ses activités d’enrichissement d’uranium.

Lors de sa tournée européenne, la semaine dernière, Binyamin Netanyahou n’a eu de cesse de répéter le danger que représentent l’Iran et son programme nucléaire. Il a invité le monde à empêcher la propagation du fléau.

En coulisse, Israël ne cache presque plus ses intentions de mener des frappes préventives. La France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne espèrent que l’Iran acceptera de reprendre les pourparlers sur son programme nucléaire en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York à la fin du mois. Les Etats-Unis et la Maison-Blanche assurent ce mardi n’avoir reçu aucun message de dialogue du gouvernement iranien.

«Nous espérons que l’Iran fera rapidement le choix de la coopération et non de l’isolement, a déclaré lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Éric Chevallier. (…) Sinon, nous n’aurons d’autre choix que de rechercher un renforcement très substantiel des sanctions.» Les directeurs politiques des Affaires étrangères de France, Allemagne, Chine, Russie, États-Unis et Grande-Bretagne, doivent se rencontrer demain à Francfort pour débattre de l’éventualité d’un quatrième volet de sanctions, qui toucherait les importations iraniennes de pétrole raffiné.

par 
Jonathan Serero

http://www.actu.co.il/ 

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