Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 07:06

8000  JUIFS ont été déracinés d'une terre aride pour qu'elle devienne, verdoyante.

Les juifs sont partis, la terre est devenue une terre de désolation, de souffrance et de terrorisme



Lorsque les juifs étaient à Gaza, les gazaouis, travaillaient dans les implantations et nourissaient leurs familles.

Les juifs ont travaillé la terre désolée du désert pour en faire une oasis













  

Que representait ces implantations ?

Géographie économique
Cette région a une surface de 360 km2, 11 km de frontières avec l'Egypte et 51 avec l'intérieur d'Israël, 40 km de côtes.
Le 1/4 est recouvert de sable, et le 1/3 est irrigué.Sa largeur minimale est de 6 km et maximale de 14 km.
Il y a 21 implantations israéliennes, composées de 1500 familles et de 8.000 israéliens, d'orientations religieuses et politiques et culturelles diverses mais également attachés une même mission, celle de la terre d'Israël, soit pour le sens qu'elle exprime, soit pour le salut qu'elle assure aux Juifs. Leur vie est basée sur l'idéal, le courage, le dévouement au peuple. Ils développent un système éducatif de qualité jusqu'au niveau pré-universitaire, et une économie agricole de pointe renommée dans le monde entier pour ses techniques scientifiques et de culture sur le sable. S'il n'y a pas la misère dans ces conditions naturelles difficiles et d'environnement périlleux, c'est par leur courage et leur travail et par la perspicacité de l'intelligence que les Juifs sont capables de mettre en oeuvre, par leur amour de la terre d'Israël et par leur foi. Le pays est conscient de l'importance de ce symbole et en assume la défense, sachant que défendre ces habitants est défendre tout Juif en toute partie de la terre d'Israël.
Il y a 1.275.000 palestiniens dont la moitié ont en dessous de 15 ans. La femme palestinienne y met au monde en moyenne 6,17 enfants.
Les accords du Caire de mai 1994 ont remis l'économie à l'Autorité palestinienne et l'hostilité des Palestiniens envers Israël a entraîné immédiatement une chute considérable des ressources économiques de la population et une augmentation du taux de chomage de 5% à 20% en quelques années et il atteindrait 50% actuellement (during the 1980s was generally under 5%; by 1995 it had risen to over 20%). Sources des chiffres, 
la CIA. La communauté internationale a donné 2 billions de dollars aux Palestiniens pour leur économie en 2001-2002. Les échanges économiques se font presque uniquement avec Israël et l'Egypte. La monnaie est le chékel.
L'Europe est très engagée envers la Bande de Gaza
Selon les accords de paix (!) entre Arafat et Rabin, l'Autorité palestinienne n'a pas droit à des forces armées conventionnelles mais uniquement de police et de sécurité. Et les implantations juives devaient à terme être détruites.
On y est dans le surréalisme débridé quand on voit la réalité qui s'est révélée depuis. 

Histoire
Avraham et Yits'haq y ont séjourné, David également, l'épisode de Samson (Juges 16) s'y est déroulé. Cette région était occupée par les différentes puissances environnantes qui faisaient de toute cette partie le lieu de leurs rencontres militaires.Des inscriptions y ont été trouvées d'un gouverneur égyptien, Toutmose III au 15e siècle avant l'ère actuelle. Il est possible que les Egyptiens utilisaient les Philistins comme force locale.
La Bible fait état de la population des Philistins depuis le 13e siècle, toujours hostile aux Hébreux. 
Lors de la répartition de la terre de Canaan par Yéhoshua, cette zone fut attribuée à la tribu de Yéhouda; lisez dans le Livre de Yehoshua 15,20 à 47: "tel fut le patrimoine de la tribu des enfants de Yéhouda, selon leurs familles... Achdod avec ses villes et ses bourgades, Saza avec les siennes, jusqu'au torrent d'Egypte, la grande mer, servant de limite". Cela fait donc partie de l'Israël historique de la Torah.

Mais (comme d'autres parties ailleurs) elle ne fut pas occupée immédiatement car les Canannéens y étaient et ensuite Philistins y séjournaient et avaient développé des techniques avancées pour la fabrication des armes en métal.
Finalement David vainquit les Philistins et cet épisode fut terminé contrairement à ce que l'on prétend le faire continuer dans l'imaginaire des ignorants. Voici le texte (II Samuel 5,22 à 25): "mais de nouveau les Philistins y montèrent et se déployèrent... David consulta Hachém (ah, si on pouvait avoir de tels gouvernants et politiciens!) qui répondit... car alors Hachém sera venu à ton secours pour que tu battes l'armée des Philistins. David se conforma (ah, si le peuple pouvait décider ainsi de sa conduite et non par les querelles et votes ne reposant rien que sur la force des intérêts) aux instructions de Hachém et battit les Philistins depuis Ghéba jusqu'à Ghézer". Cet épisode des Palestiniens-Philistins est donc définitivement terminé. Mais...
Les Egyptiens, Perses et autres continuèrent à envahir le pays comme ils rêvent encore de le faire aujourd'hui chacun pour son intérêt derrière le mensonge de l'unité arabe (les Egyptiens, des arabes, c'est une blague belge) et on sait les haines des Iraniens et Irakiens contre les habitants de l'Arabie saoudite, sans compter les haines des Iraniens contre les Irakiens.Ils n'ont tous qu'un objectif: dominer la région et utilisent le petit Israël pour mieux se contrôler les uns les autres de près. 

Les Juifs s'y sont installés en quantité dès la période des Hasmonéens, plusieurs siècles avant l'ère commune actuelle.
Pendant la période du second Temple, les Juifs étaient très nombreux dans la région et le Talmud en témoigne ainsi que des restes archéologiques, synagogues en particulier comme celle de Gaza qui était encore en service au 6e siècle.
Et pour humilier les Juifs avec perfidie, les Romains ont donné à leur terre le nom de Palestine. Les opposants actuels d'Israël revendiquent pour eux cette tradition avec laquelle ils n'ont aucun lien.
Comme sur toute la terre d'Israël, la présence des Juifs en cette région a été presque ininterrompue. Comme cette région fut libérée tardivement après la répartition, on discutait pour savoir si on la considérait dedans ou hors des frontières de la terre d'Israël.
L'islam a conquis et occupé cette zone en 635 sur les Bizantins, et la communauté a continué à y être florissante pendant des siècles. 
Ce sont les Croisés chrétiens qui ont détruit Gaza et la communauté qui a alors disparu pour la première fois (ils n'ont pas persécuté les Juifs seulement en Europe).
A la fin du 15e siècle, il y a 60 familles juives que les méchants d'aujourd'hui appelleraient des colons, qui fabriquaient du vin.

Puis la Turquie en a eu la possession et la communauté juive reprit son importance. L'Islam fut, là, moins dur que la chrétienté. Ne falsifions pas l'histoire et n'oublions pas qui ne sont, parmi les populations actuelles, les occupants.
La communauté prospéra à nouveau pour d"s siècles et on connait bien le compositeur Moché Najara.

Les Britanniques prirent Gaza en 1917 et on sait le rôle ambigu de ces européens, déjà, lors des émeutes arabes contre les Juifs.
Les Arabes expulsèrent les Juifs en 1929 comme ils le firent avec massacres à Hévrone à la même période. Et, ce n'est qu'en 1948 qu'ils furent expulsés de Kfar Darom. Ils n'y avait que 16000 ou 19000 arabes dans la Bande de Gaza en 1946. 
Il est grand temps d'arrêter de falsifier l'histoire et d'y présenter les Juifs comme venus d'ailleurs.

La populations de Gaza s'agrandit alors de refugiés arabes et de nombreux autres venus d'Egypte, comme Arafat né au Caire.
Le plan des Nations Unies prévoyait d'en faire un Etat arabe.
Après la Déclaration de l'Etat juif d'Israël et l'attaque égyptienne, et le cessez-le-feu, l'Egypte a eu mandat sur la Bande de Gaza.
Israël l'a occupée en 1956 pendant la Guerre de Suez et s'en est retirée. Elle y est revenue par sa victoire de la Guerre des 6 jours en 1967. 


Et le gouvernement a décidé alors de reconstituer les implantations juives comme dans l'histoire. Les habitants actuels continuent la tradition ancestrale. Depuis, ils ont reçu des centaines de tirs de mortiers, d'infiltrations de terroristes. Mais on ne vainct pas les Juifs. Et ils continuent avec le même enthousiasme qu'aux premiers jours, élèvent leurs familles, travaillent, étudient. Comme tous les Juifs ailleurs sur la terre d'Israël.
Certes, des "pacifistes collaborateurs" courent le monde pour dire que la morale demanderait qu'ils ne mettent pas leur vie en danger ni celle des soldats, cela afin de donner une part supplémentaire de la terre d'Israël et l'abandonner. Cette logique défaitiste s'appliquerait en fait à tout Israël, et c'est la stratégie même des Palestiniens et de ceux qui les aident dans leur plan.
Ces pionniers d'aujourd'hui disent donc qu'ils ont conscience d'être un test pour Israël et pour les ennemis. Et il relèvent le défi. Pour le bien de tout Israël.


Vingt après ce fut l'intifada, et les accords d'Oslo en 1993 et le 18 mai 1994, Israël se retire et remet la Bande de Gaza hormis les implantations à Arafat qui y entre le 18 mai.
La Bande de Gaza a 37 sièges sur les 88 du Parlement palestinien.
Malgré cela, et le fait que les Palestiniens bénéficiaient de pouvoir travailler en Israël, le terrorisme palestinien continu et intense contre les civils israéliens sur le territoire d'Israël a conduit Israël a fermer sa frontière aux Palestiniens de Gaza. Les Palestiniens parlent toujours d'un usage excessif de la force israélienne de répression.
La situation n'a fait que se dégrader depuis sur tous les plans. Avec des milliers de victimes. Les Palestiniens concrétisent leur vision de l'histoire qu'ils nomment 
la Nakba, la catastrophe (lien ici) et l'intensifient continuellement dans le symbole louangé du suicide permettant de tuer des Juifs.


Source : http://www.modia.org/infos/infos/gushkatif.html




C'est la carte du Conseil régional de Goush Katif. Voyez la zone blanche principale au Sud avec la majorité des 25 agglomérations que la presse hostile nomme des colonies pour nous assimiler à leur période coloniale qui est abolie et présager notre échec à venir. Antisémites qu'ils sont.


Les enfants jouent

 

Les fleurs poussent et sont exportées
     
 

Les attaques terroristes sont quotidiennes
     
 

La désolation est préférable au progrès

egouts-gaza.1231263271.jpg






















Reuters.

Les conséquences de l'amour de la destruction, et du culte de la mort......des terroristes nazislamistes du 'Hamas.




In the Negev, stripped to the waist, a young Israeli soldier scans the desert near Gaza with binoculars. 12-4-48

ET .......L'avenir est assuré !!!

      
Partager cet article
Repost0
9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 18:51

Cet article a été écrit sur le site http://www.amazighworld.org/Durant l'opération qu'Israel à mené en Janvier contre les tirs de roquettes du 'HAMAS.
Je vous recommande de découvrir la lutte de ce peuple contre l'islamisation forcée


Intégrisme à Gaza et Tamazight : POUR L'AMOUR DE LA VIE

Par : Moha Moukhlis

 

Les images qui passent en boucle sur les chaînes de télévisions du monde ne peuvent laisser personne indifférent. Le conflit qui embrase le Moyen-Orient est une tragédie humaine aux ressorts complexes. Les vociférations ne peuvent rien y changer. Seul un regard serein peut en dénouer la complexité. Aux historiens et aux hommes de bonne volonté de le faire. Notre propos, qui est en déphasage avec l'attitude du troupeau, a pour ambition de rappeler aux amnésiques des vérités criantes. Dans l'espoir de les pousser à cogiter pour mieux juger.

Je voudrais d'abord souligner que je m'exprime en tant qu'amazighe opprimé dans mes droits les plus fondamentaux et les plus légitimes : être moi même, sur la terre de mes ancêtres et m'exprimer librement et sans contrainte aucune. Je ne fais pas partie du troupeau qui bêle pendant qu'il est mené vers l'abattoir. Je suis allergique aux idéologies totalitaires et aux discours rhétoriques enflammés. Je déteste les amalgames et les ambiguïtés : je suis amazighe. Un homme libre.

Je peux donc affirmer que la tragédie des palestiniens de Gaza sert de carburant à une bande de criminels intégristes qui perpétuent un auto génocide : le Hamas, épaulé par des régimes arabistes génocidaires. Des malades mentaux qui détestent la vie et se servent du sang de leurs frères – musulmans – pour maintenir leur aura macabre. Que peuvent apporter des roquettes artisanales et primitives contre la cinquième armée du monde ? Le paradis nous disent les barbus et leurs ramifications ténébreuses, versets coraniques et hadiths à l'appui ! Des intégristes criminels qui conçoient leur peuple comme de la chaire à canon destiné à rehausser leur « gloire » factice. Quelles significations donner à des gestes illusoires qui consistent à brûler les drapeaux américain et israélien ? Sinon cultiver la haine de l'Autre et la misanthropie.

L'armée de Hamas au palais présidentiel paléstinien (coup d'état)
Le Hamas est un gang de tueurs par personne interposées. La mort est son idéale, sa culture et le pilier de ses valeurs. La société qu'il domine est embrigadée pour assassiner, tuer avec jubilation et horreur. Des vampires qui sucent le sang de leurs citoyens. Qui font de la religion leur fonds de commerce hideux. Ils continuent à proférer des discours de défi avec des justifications métaphysiques. Peu lui importe les centaines d'enfants décédés et déchiquetés. Ces derniers iront droit à l'éden, pense-t-il. Sinistre.

 

Et la soi disant « rue arabe » : un troupeau de décervelés, de formatés chauffés à blanc qui ont perdu le sens de la pesanteur et de l'orientation. Qui exprime sa haine des juifs qu'elle souhaite exterminer de la surface de la terre. Avec des slogans incendiaires : « Allahou akbar assifa lilyahoudi nassifa » et aussi « Khaybar khaybar ya yahoud jaychou mohammad sa yaaoud ». Ces masses ameutées et « ameutables » pour l'occasion évoluent dans le cadre d'une idéologie totalitaire et absolutiste : ceux qui ne sont pas avec eux, sont automatiquement contre eux. La démocratie pour eux et le droit à la différence sont des hérésies condamnables.

Pourtant, cette « rue arabe », qui se veut l'expression des peuples, n'a jamais osé lever le petit doigt contre les crimes commis par les intégristes du Hamas ou les régimes arabo-islamistes sur des populations non arabes, au Darfour, au Kurdistan, en Egypte, en Syrie, en Libye, en Algérie, Au Niger…Non. Les droits du peuple amazighe devraient être sacrifiés sur l'autel de l'arabo-intégrisme, ce péril qui menace la civilisation planétaire.

La culture arabo-intégriste est une culture rigide et contagieuse qui dispense l'amour de la mort, fidèle à la tradition arabo-islamique faite de conquêtes, d'invasions, de tuerie et de razzias. Pour cette topique démoniaque, tuer est un plaisir. Il suffit de prononcer « Allahou Akbar » et quelques slogans rhétoriques pour penser venir à bout de l'armée israélienne.

J'ai entendu un « intégriste » affirmer, après le tremblement qui a frappé les amazighs du Rif que « c'est une punition divine ». J'ai également lu sur les colonnes de plusieurs canards que les revendications amazighes sont véhiculées par les amazighes collaborateurs alliés du sionisme et de l'impérialisme. Je n'ai jamais lu ni texte, ni communiqué de condamnation relatifs aux assassinats sauvages perpétrés par les « musulmans » arabes contres les coptes d'Egypte, les amazighes de Kabylie et du Niger et les Kurdes d'Irak.

Fait frappant, la dénonciation des massacres de Gaza par la « rue arabe » et les « intellos » arabes de service a pour but, non de défendre le droit des palestiniens à la vie dans la paix, mais de dénoncer l'identité de l'agresseur : le juif. Peu leur importe le massacre perpétré par les gangs du Hamas contre leurs frères du Fathah. Le macabre est poussé aux extrêmes : la rue arabe jubilent de joie après qu'un enfant palestinien embrigadé s'est fait exploser à Tel Aviv.

On reproche au mouvement amazigh son « silence » face à Gaza ! Car sa position est déterminante : où il marche avec le troupeau ou il est condamné et accusé de haute trahison de la nation arabo-intégriste. Pour sa réhabilitation, le mouvement amazigh devrait envoyer ses enfants se faire exploser à Tel Aviv, leur apprendre à détester le juif et souhaiter, après chaque prière, sa disparition de la terre !

Non ! Le peuple amazighe aime la vie et œuvre pour la perpétuer. Il ne cèdera jamais aux sirènes des commerçants de la mort et de la chaire humaine. Il saura toujours défendre les causes justes, sans haine, ni sentiment de vengeance. Si pour la « rue arabe » et les corporations arabo-intégristes, la mort de dizaines d'enfants et de femmes n'a pas de valeurs, puisque leur mort constituerait un moyen d'accès au paradis, pour les amazighs, la vie de chaque être humaine est sacrée et doit être défendu dans la légalité et le respect de l'Autre. Pour pouvoir évoluer, les arabo-intégristes et les arabistes doivent commencer par changer. Ce changement qui permettra de construire un avenir pour les générations futures, doit s'axer sur le rejet totale et définitif de la culture de la mort.

 


Auteur: Moha Moukhlis 
Date : 2009-01-23 18:41:00
Partager cet article
Repost0
9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 10:27
Routine en muzzerie !


Mauritanie: un kamikaze se fait exploser, deux Français légèrement touchés
AFP - dimanche 9 août 2009, 06h19Des policiers mauritaniens le 8 août 2009 près de l'ambassade de Mauritanie à Nouakchott, visée par un attentat.

Un jeune kamikaze mauritanien s'est tué en actionnant sa ceinture d'explosifs, samedi près de l'ambassade de France à Nouakchott, au passage de deux Français qui faisaient leur jogging, sans les blesser sérieusement, selon des sources diplomatique et policière.

La Mauritanie, qui n'avait jamais connu d'attentat suicide jusqu'à ce jour, est la cible depuis deux ans d'attaques de la branche maghrébine d'Al-Qaïda, implantée en Algérie, mais qui étend ses actions au Sahel.

Cette action intervient six semaines après l'assassinat d'un Américain à Nouakchott, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Elle a également lieu trois jours après l'investiture de l'ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président élu de la Mauritanie.

Une source policière, requérant l'anonymat, a assuré à l'AFP que le kamikaze était un Mauritanien, "né en 1987 à Nouakchott", qui a été "formellement identifié comme un membre de la mouvance jihadiste".

Il s'est tué peu avant 19H00 (heures locale et GMT) dans une rue située entre l'ambassade de France et l'ambassade de Libye.

Deux Français, employés de la sécurité de l'ambassade de France, faisaient de la course à pied au moment où le jeune homme a fait exploser les charges qu'il portait sur lui, selon le premier conseiller de l'ambassade de France, Marc Flattot.

Les deux Français "ont subi quelques petits impacts, très légers" mais sont "sous le choc et resteront ce (samedi) soir sous observation médicale" à l'hôpital, a ajouté le conseiller.

Une source hospitalière a par ailleurs indiqué à l'AFP que l'un des deux Français avait été soigné "pour une blessure à la poitrine pas très grave".

Une Mauritanienne a également été traitée brièvement aux urgences, selon une source policière mauritanienne. Elle avait été très légèrement touchée par des éclats d'explosifs alors qu'elle se trouvait à bord d'un véhicule.

Le corps déchiqueté du jeune kamikaze, qui gisait sur le trottoir ensablé, a été évacué dans la soirée vers la morgue, a constaté l'AFP.

"C'est un élément que nous recherchions, il était dans le collimateur des services de sécurité" a assuré un responsable policier, ajoutant: "il serait rentré sur le territoire mauritanien il y a seulement dix jours".

La Mauritanie, vaste pays ouest-africain aux trois quarts désertique, avait été très affectée fin 2007 par les assassinats de quatre Français à Aleg (250 km à l'est de Nouakchott), pour lesquels trois jeunes Mauritaniens proches d'Al-Qaïda sont actuellement détenus, en instance de jugement.

Il y a un mois et demi, un Américain vivant et travaillant à Nouakchott, a été tué par balles dans le quartier du Ksar, en plein jour, alors qu'une junte militaire dirigeait le pays.

La semaine dernière, trois Mauritaniens ont été inculpés et écroués à Nouakchott dans le cadre de l'enquête sur cet assassinat. Celui qui l'aurait planifié, Mohamed Abdallahi Ould Hemdnah alias "Eness", aurait par ailleurs reconnu avoir participé aux meurtres de soldats mauritaniens, en 2007 et 2008, selon une source judiciaire.

Dans son discours d'investiture comme président du pays, M. Ould Abdel Aziz avait assuré mercredi qu'il "ne ménagerait aucun effort pour lutter contre le terrorisme et ses causes".

Ce général de 53 ans avait mené, le 6 août 2008, le coup d'Etat qui avait renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Depuis, il a maintes fois accusé le président déchu --au pouvoir pendant 15 mois-- de s'être montré trop faible face aux terroristes.

Partager cet article
Repost0
8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 23:19


Non mais quel scoop, quoi nos anges seraient-ils des meurtriers ?

t

Le Hamas 
pourrait avoir commis des crimes de guerre pendant l'offensive israélienne à Gaza, selon HRW

Human Rights Watch (HRW) affirme, dans un rapport publié jeudi, que les dirigeants du Hamas
pourraient avoir commis des crimes de guerre en permettant à des activistes de tirer des roquettes depuis leur territoire, tuant des civils en Israël. 

A défaut de se réjouir de cet aveu bien tardif, on appréciera le temps du verbe employé : pourraient

Un peu comme si l’on disait qu’un assassin compulsif retrouvé prés du corps de sa victime le poignard à la main POURRAIT être le coupable. 

Le Hamas pourrait donc être coupable de crime de guerre. Quelle révélation !

Voilà qui est bien étonnant de la part d’un mouvement qui prône le respect des femmes, pour autant que celles-ci soient encapuchonnées des pieds à la tête… sinon, c’est au mieux l’emprisonnement, au pire la lapidation. 

Le Hamas a une manière bien curieuse de lutter contre les dangers de l’insolation. 

A peine le communiqué parvenu aux médias, le Hamas a répliqué accusant l’ONG de partialité. Le mouvement islamiste radical est d’autant plus furieux que le HRW rectifie, en passant, et sans trop s’appesantir, le nombre de morts causés par la guerre et indispensable à sa propagande. 

Plus de 1.000 Palestiniens ont été tués pendant l'offensive. On est loin des « plus de 1400 morts » ânonnés à l’envi et jusqu’à la vomissure par l’ensemble des médias et des organisations pro-palestiniennes dans le monde. 

Probablement parce que les ONG qui sont parties conduire leurs enquêtes sur le terrain ne peuvent continuer à couvrir ce mensonge éhonté consistant à attribuer à Israël des morts causés par le mouvement islamiste. 

Exécutions sommaires dans les villages et dans les hôpitaux de membres supposés du Fatah ou des collaborateurs présumés, attentats, police des mœurs, etc. 

Et aucun analyste un peu sérieux du Moyen Orient (car il en existe quelques uns que le virus anti-israélien a épargné) ne dira que tout cela se fait en prévision des élections prochaines en Judée-Samarie.

Et ils oublient surtout de parler d’une immense pression internationale

Il y a en effet un vaste mouvement qui a pour but de légitimer le Fatah de Mahmoud Abbas vis-à-vis du mouvement islamiste. Ce mouvement a également pour but de profiter de la baisse du soutien international au Hamas.

Les principaux appuis de ce mouvement sont en effet fragilisés. Ahmadinejad en Iran n’a plus les mains tout à fait libres. La Syrie fait des efforts désespérés pour plaire à la famille Obama. 

Et les ONG, dont le sort dépend des subventions qu’elles reçoivent de la part des gouvernements, sont élégamment priées de réviser leurs annonces officielles dans un sens qui convient mieux à l’application de la feuille de route. 

La paix est à ce prix. 

Et cela, des gens comme Besancenot, par exemple, ne l’ont pas encore compris. 

Mais enfin, il se tue à expliquer aux médias qu’il n’est pas antisémite, juste antision… juste pour la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. 

Dans la même lignée, et pour aider un peu plus à une hypothétique résolution du conflit, la France a entamé, en parfaite collusion avec l’Egypte, de grandes manœuvres diplomatiques en vue de la libération de Guilad Shalit. 

Pour ce faire, le Quai d'Orsay a confirmé que Nicolas Sarkozy avait envoyé une demande officielle à Israël afin d'obtenir une mesure de clémence envers le franco-palestinien, Salah Hamouri, 24 ans. 

Hamouri a été arrêté en 2005. Il est accusé d'avoir fomenté un complot visant à faire exploser la voiture du rabbin Ovadia Yossef, dirigeant spirituel du Shas, un parti politique juif ultra-orthodoxe.

Il est aussi accusé d'avoir lancé un cocktail Molotov sur un véhicule israélien qui se rendait à Jérusalem. Hamouri a été condamné à sept ans de prison.

Si cette demande de libération aboutit, et le « faucon » Netanyahou ne semble pas insensible à cette demande, il ne restera plus rien que les actions de boycott des produits israéliens aux associations antisionistes d’Europe. 

La liberté des ONG se mesure à l’aune des pressions politiques de leurs commanditaires. 

Il faut voir là la conséquence d’une action concertée des dirigeants internationaux qui aimeraient voir baisser la tension entre Israéliens et Palestiniens afin de mieux se concentrer sur un autre dossier beaucoup plus chaud. 

Un de ces dossiers susceptible d’apporter un danger encore plus grand, celui de l’Iran, la déstabilisation actuelle du régime des mollahs et leur envie maladive de parvenir au plus vite au rang de puissance nucléaire. 

Les ONG sont poliment priées de revoir leur sémantique et l’impartialité toute relative de leurs discours et rapports. 

Entre gens de bonne compagnie, il existe toujours une solution. Et puis, le vieil adage reste d'actualité : " Qui paie commande ! "

Ces ONG revendiqueront toujours leur liberté de ton lors de leurs appels incessants à la générosité du public, mais cela ne trompera que les gogos. Il y a longtemps que les autres savent à quoi s'en tenir.

 

Pierre Lefebvre
© Primo, 08-08-2009

Partager cet article
Repost0
8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 21:42

Un ex-général américain juge «faisable» de frapper les installations nucléaires iraniennes


Source : http://www.20minutes.fr/article/341203/Monde-Un-ex-general-americain-juge-faisable-de-frapper-les-installations-nucleaires-iraniennes.php

Le site d'enrichissement de Natanz le 20 juillet 2003


Un «plan B». C'est ce à quoi doit travailler Washington, selon Charles Wald, ancien commandant adjoint des forces américaines en Europe qui s'exprime 
dans le Wall Street Journal.

 

«Une résolution pacifique de la menace posée par les ambitions nucléaires de l'Iran serait certainement la meilleure issue», écrit-il dans une tribune. «Mais si les pressions diplomatique et économique devaient échouer, une attaque militaire des Etats-Unis contre l'Iran est une option crédible et techniquement faisable».

 

Crescendo

 

Tandis que Barack Obama privilégie la solution diplomatique, le simple fait de se préparer militairement pour des frappes en Iran pourrait suffire à persuader Téhéran de mettre fin à son défi nucléaire «sans tirer un seul coup de feu», selon Charles Wald. Aux Etats-Unis, un célèbre diction politique dit «parle avec mesure, mais en portant un gros bâton».

 

Si la dissuasion ne marchait pas, la marine américaine pourrait imposer un blocus des ports iraniens dans le Golfe afin de couper les importations d'essence qui constituent un tiers de la consommation du pays. Si ces mesures ne convainquent toujours pas Téhéran, l'armée américaine «est en mesure de lancer une attaque dévastatrice contre les installations nucléaires et militaires iraniennes», écrit-il.

 

Wald reconnaît que cette option comporte le risque de voir la population iranienne se souder autour du régime et de déstabiliser le Proche-Orient. Mais ce risque «doit être mis dans la balance avec celui de ne rien faire», note-t-il.

Partager cet article
Repost0
7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 14:44





Tout comme à la frontière nord, celle qui sépare Israël de la Bande de Gaza ne jouit actuellement que d’un calme relatif. Naïfs seraient ceux qui vivraient dans l’illusion que le Hezbollah tout comme le Hamas ont compris les « messages » envoyés par Tsahal, et qu’ils ont pris la décision stratégique de renoncer à s’attaque à Israël.

Afin que les choses soient bien claires, en plus de le poursuite de la contrebande d’armes, le Hamas a effectué des essais de tirs de roquettes en direction de la mer, utilisant de nouveaux modèles de projectiles, plus « performants » et de portée plus longue que ceux utilisés auparavant. Les différents services israéliens de Renseignement sont d’accord pour dire que depuis la fin de l’Opération « Plomb Durci », le Hamas est beaucoup plus actif dans le domaine du réarmement et des techniques de camouflage que dans la restauration et la reconstruction des infrastructures détruites lors des combats.

Selon le général Yossi Baïditz, « le Hamas possède aujourd’hui un armement plus sophistiqué qu’il y a quelques mois, et a surtout développé la production locale d’armement, afin de contourner le blocus. Le mouvement terroriste déploie notamment des efforts considérables pour produire des missiles de portée plus longue, pouvant atteindre les grandes villes du centre et du sud d’Israël ». Youval Diskin, directeur du Shin Beth, témoigne « que le Hamas a aussi amélioré sa capacité de s’attaquer à des avions ou à des tanks ».

Pour l’instant, le Hamas maintient les frictions « à petit feu », en tirant une roquette de temps à autres, en plaçant ici et là des engins piégés, en faisant tirer des snipers depuis une longue distance ou en envoyant des bergers « innocents » vérifier les activités de Tsahal près de la Clôture de Sécurité ou tester la réactivité des soldats israéliens. Mais dans cette région et avec ce genre d’organisations terroristes, un petit feu peut très rapidement embraser toute la région.

par Shraga Blum
Actu.co.il

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 07:16
Un portrait de Yasser Arafat derrièr des participants au congrès du Fatah, le 6 août 2009 à Bethléem
© AFP | Un portrait de Yasser Arafat derrièr des participants au congrès du Fatah, le 6 août 2009 à Bethléem



05/08/2009

Freddy Eytan
http://www.jcpa-lecape.org/

A lire aussi Quand le Fatah cessera t-il sa lutte armée
http://lessakele.over-blog.fr/article-34597238.html

En dépit des déclarations "pacifiques" destinées à l'opinion internationale,  les premières décisions prises à huis clos, lors du 6ième Congrès du Fatah à Bethléem risquent de gommer un long et pénible  chemin vers la paix et  compromettre toute coexistence possible et sincère entre Palestiniens  et  Israéliens. L'emblème, le symbole éloquent du Fatah, n'a pas toujours été modifié et les accords d'Oslo signés ne sont  qu'un chiffon de papier pour la majorité des délégués présents à cette assemblée. 
Le double jeu est flagrant et le masque est tombé. Il dévoile que la lutte armée et la "résistance" demeurent pour le Fatah la seule voie possible pour forcer Israël  à se retirer des territoires occupés et pour pouvoir reconquérir la Palestine. 

En fait, le Fatah n'a pas changé de visage depuis sa création par Yasser Arafat. C'était  en janvier 1959, voire plus de huit ans avant la guerre des Six-Jours et la "conquête des territoires"… Rappelons que le Fatah a été inspiré par la guérilla d'Amérique latine. Il a suivi le chemin entrepris à l'époque par Che Guevara et Fidel Castro et il admire aujourd'hui les prouesses du bouillant  Hugo Chavez.  

Le Fatah est semblable au Hamas. Chacune des composantes de l'OLP est une organisation politique et militaire. Chaque mouvement a pour but de libérer la Palestine mandataire d'avant la création de l'Etat juif, soit une négation totale du fameux partage adopté par l'ONU le 29 novembre 1947. 
Le Fatah et le Hamas sont des frères siamois devenus ennemis. Ils propagent la même idéologie et la même stratégie et seule leur tactique est différente et change selon les circonstances. Depuis la victoire du Hamas à Gaza en 2006, chaque mouvement tente de prendre le pouvoir par des moyens non démocratiques, par la ruse et la corruption, par la force armée et la terreur. L'élection des nouveaux délégués au dernier congrès est une preuve éloquente de la manière dont la gouvernance palestinienne fonctionne. Elle rappelle  les méthodes des maffias.          

L'objectif du Fatah a été depuis toujours la création d'un Etat palestinien démocratique et progressiste où juifs, chrétiens et musulmans coexisteront dans la paix. Dans cet Etat, les juifs qui voudront y rester seront une minorité. Dans leur propagande, les dirigeants du Fatah proclament que cet Etat sera laïc contrairement au Hamas islamique. Toutefois, dans leur campagne d'information à usage interne, ils démentent toute intention de laïcité. AL Assifa (tempête) constitue l'aile militaire du Fatah avec plus de dix mille combattants. Ses opérations visent des objectifs militaires et stratégiques. Le premier attentat perpétré le 1er janvier 1965 avait comme cible la conduite nationale d'eau en Galilée…

Le gouvernement israélien a intelligemment permis aux délégués de la diaspora palestinienne de venir à ce Congrès. Jérusalem a aussi autorisé aux députés arabes de la Knesset d'y participer. La bonne volonté israélienne se traduit aussi par une accalmie en Cisjordanie et un boum économique dans toutes les villes palestiniennes. Hélas, le dernier congrès du Fatah  a été dirigé à l'encontre  du dialogue et du processus de paix. Désormais, le Fatah comme le Hamas se dispute la priorité du combat contre l'Etat juif. La Cisjordanie et la bande de Gaza vivent sur un volcan et la responsabilité incombe uniquement aux dirigeants palestiniens.     
 
A l'approche de nouvelles élections législatives et présidentielles en Cisjordanie et à Gaza et en vue d'une publication prochaine d'un plan de paix américain, le président Obama et les Européens doivent agir prudemment et obtenir préalablement des assurances et garanties solides pour ne pas retomber dans le piège des accords d'Oslo. Les Palestiniens cherchent leur voie depuis 1947 et ne sont toujours pas unis et décidés à prendre des décisions pour leur avenir et leur propre Etat. 

Le temps de la maturité a sonné depuis fort longtemps et une fois de plus le Fatah a raté l'heure historique Les leaders palestiniens devraient parler d'une seule et unique voix et nous dire clairement s'ils ont décidé à lancer une nouvelle Intifada ou préfèrent-ils le langage diplomatique? Décidément, le double jeu est devenu exaspérant, pathétique et déroutant. 
Partager cet article
Repost0
7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 06:18

http://lessakele.over-blog.fr/article-34637935.html


Mardi 4 août 2009

 

Titre originel : Russia’s Iranian Dilemma,

http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH420/poutine_medvedev2-2-52fc3.jpg


par Zvi Magen, de l’Institut des études de Sécurité Nationale (The Institute for National Security Studies)

Le point de vue de l’INSS (INSS Insight) No. 120, 4 août 2009

Traduction : Marc Brzustowski


La réalité du problème nucléaire iranien et la possibilité qu’une des conséquences de la nouvelle politique américaine soit que la Russie se trouve mise hors-jeu, a généré un dilemme pour la Russie. Jusqu’ici, la Russie a adopté une position ambivalente :

-d’un côté, elle exprime sa préoccupation en ce qui concerne l’éventualité que l’Iran devienne une puissance nucléaire, nie toute implication dans ce processus, et donne l’apparence d'un accord sur la nécessité de stopper l’Iran ;

- et, de l’autre côté, elle exprime un large soutien à l’Iran, qui inclut sa participation active dans le développement des infrastructures nucléaires de l’Iran.

http://www.eeif.org/newsletter/img/store/iran.jpg

Apparemment, la Russie réalise qu’elle doit arrêter une position claire et choisir entre deux options :

- participer à l’effort pour contenir le programme iranien, ce qui pourrait améliorer ses relations avec l’Occident, mais affecter négativement ses chances de se servir de cette crise pour promouvoir son propre agenda ;

- ou, permettre à l’Iran de parachever son programme nucléaire, ce qui pourrait apporter des avantages relatifs à la Russie, en renforçant sa réputation sur le plan international. Les considérations russes subissent aussi bien le poids de variables externes que l’absence d’unanimité à l’intérieur même de la Russie, sur ce sujet.

L’arrière-plan pour comprendre l’attitude politique russe sur le problème iranien concerne le contexte international plus vaste. La Russie, motivée par des ambitions de superpuissance, a tenté, depuis une décennie, d’élever son statut international, et voue la majeure partie de ses espoirs – à mesure qu’elle tâche de contenir les menaces sur sa propre sécurité nationale – sur un changement de l’ordre du monde. Les politiques s’accompagnent de rhétorique visant à fonder une alternative multipolaire à l’actuel système unipolaire dirigé par les Etats-Unis, qui lui conférerait un statut équivalent (à celui des USA) et lui permettrait d’obtenir des avantages substantiels.

http://tempsreel.nouvelobs.com/file/280794.jpg

En matière de politique étrangère, la Russie équilibre ses activités dans le système international existant, en tant que partenaire fiable pour l’Occident, avec une activité parallèle au niveau régional, qui tente de réduire l’influence des Etats-Unis et de l’Occident dans la région, en même temps qu’elle suscite une défiance active dans l’arène internationale. Au niveau régional, la Russie établit une coopération avec des régimes dont l’orientation est généralement hostile à l’Occident. Ceci est parfaitement démontré au Moyen-Orient et dans le monde musulman en général. Ces relations incluent à la fois une coopération et la capacité de mener des dialogues simultanés avec chaque partie dans les conflits locaux, qui confèrent à la Russie un avantage substantiel très clair. Cependant, son soutien fondamental va, sans conteste, à ses partenaires antioccidentaux.

La Russie perçoit l’Iran en tant qu’acteur majeur au Moyen-Orient et en Asie Centrale (particulièrement pour la région de la Mer Caspienne), ce qui positionne l’Iran comme une puissance dans une zone cruciale pour les intérêts géopolitiques de la Russie. La région est plus que toute autre sensible, puisqu’elle est aussi un point de focalisation pour les intérêts étrangers de l’Occident, du monde islamique et même de la Chine. L’Iran –également controversé en Russie – bénéficie d'une attention spécifique en tant que partenaire réfrénant l’influence occidentale aussi bien que comme futur leader du monde islamique.

 

iran-hezb-syrie-2.jpg image by Melbabou

Tenant compte de toutes ces considérations, les cercles dirigeants russes ont tendance à penser qu’en épousant la cause de l’Iran, ils en tireront le meilleur bénéfice, même au détriment de leurs relations avec l’Ouest. L’ambition hégémonique de l’Iran et son comportement imprévisible, suite à son (éventuelle) accession aux armes nucléaires, par exemple, ne lui semblent pas une menace suffisante pour justifier de perdre les avantages inhérents à un changement de l’ordre régional et peut-être même de l’ordre global. De plus, il est clair pour la Russie que si elle concède son rôle en Iran, c’est la Chine qui entrera en scène à sa place. De l’autre côté, on détecte, de façon perceptible, l’angoisse russe à cause d’une menace potentielle iranienne contre les intérêts futurs de la Russie : des voisins puissants ont, de tous temps, fait incursion dans le champ des intérêts géopolitiques de la Russie.

La concurrence économique dans la région de la Mer Caspienne, la menace des incitations islamiques contre la Russie, et la crainte de voir l’Iran tirer parti d’un parapluie nucléaire pour étendre son empire au détriment de la Russie sont toutes de vraies sources de préoccupations. Pareillement, le comportement international iranien dérange la Russie à plus d’un titre. Et, malgré ces considérations dissuasives, la Russie choisit de soutenir l’Iran sur les registres politique, économique et sécuritaire (même si les exportations d’armes vers l’Iran sont limitées, contrôlées et tiennent compte du contexte régional sensible).

http://clabedan.typepad.com/photos/uncategorized/irannucleairebouchehr2713.jpg

On considère généralement que la Russie est un contributeur essentiel de l’infrastructure nucléaire iranienne, notamment concernant la construction du réacteur de Bushehr et l'afflux de connaissance et de technologies ayant transité de la Russie vers l’Iran, durant les dernières années. Pour sa part, la Russie prétend que son implication ne concerne que la construction d’un projet nucléaire uniquement axé sur des objectifs civils. La Russie maintient également que l’Iran n’a ni l’intention ni la capacité de développer un programme nucléaire militaire. Tout récemment, malgré tout, après une longue période de dénégations et face aux pressions internationales assorties de preuves explicites, la rhétorique russe  s’est modifiée. Désormais, elle prétend que si jamais il existait une telle tentation de la part de l’Iran, la Russie ne l’aurait certainement pas assisté, autant que d’autres (la Chine, la Corée du Nord, le Pakistan, et même les Européens) l’auraient fait. La Russie persiste à nier la capacité iranienne à parachever son projet militaire, encore plus, dans le court terme.

http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/5/16/1/media_xl_872371.jpg

La Russie ne soutient pas les pressions sur l’Iran, s’oppose à l’option des sanctions et rejette, de manière décisive, toute implication militaire. Tout au contraire, la Russie prétend qu’on devrait relancer des négociations renouvelées, sur un pied d’égalité avec l’Iran, utiliser un style différent, ayant pour objectif d’atteindre un contrôle international effectif. Il est vrai, clame la Russie, que rien n’arrêtera le programme désormais, mais il est néanmoins possible de grandement le ralentir, une option qui serait bien plus réaliste que d’attaquer l’Iran, qui pourrait tout au plus n’obtenir qu’un résultat limité.

Il est évident, pour la Russie, que l’achèvement de son programme nucléaire transformera l’Iran en puissance avérée, dotée d’ambitions plus larges, parce que même s’il n’en résulte aucune menace nucléaire immédiate, il deviendra possible pour l’Iran de manœuvrer de façon à modifier la réalité géopolitique aux dépends de ses voisins – et peut-être de la Russie -. Malgré tout, la Russie est d’avis que les armes nucléaires sont justement un élément qui tend plutôt à contribuer à la stabilisation, comme l’a prouvé la Guerre Froide. 

http://www.france24.com/files_fr/story/iran_missile_m.jpg

La Russie est encerclée de tous côtés par des puissances nucléaires, et une de plus ne changera pas fondamentalement la donne. Selon cette logique, si l’Iran devenait une puissance nucléaire, la Russie devrait élever son niveau d’alerte, ce qui inclurait un changement dans l’ordre régional et peut-être même dans l’ordre global, parce que face à une telle réalité nouvelle, il y aurait place pour un contrôle sur les armements, des mécanismes de vérification, et des arrangements internationaux de sécurité. Dans tous ces domaines, la Russie cherchera alors à obtenir une stature à travers un dialogue effectif avec les parties impliquées et s’efforcera de retrouver une position de leadership.

Parce qu’un processus nucléaire paraît désormais irréversible, la Russie suggère un dialogue constructif avec l’Iran, qui reconnaisse les exigences de l’Iran quant à l'obtention d'un statut de haut rang international, avec l’objectif de mettre en place des outils qui limitent les menaces futures, à travers un système régulé de vérifications et d’accords de contention. Elle met en garde contre les risques que ferait courir une attaque éventuelle sur l’Iran et ses conséquences effroyables, par la survenue de représailles iraniennes sévères et du chaos international qui ne manquerait pas de s’en suivre. Le statut et les intérêts de la Russie sont susceptibles de subir des dommages résultant d’une attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Cependant, il est aussi possible d’envisager certaines éventualités positives : le besoin de reconstruire l’Iran et de faire appel à une élévation du degré d’implication de la Russie dans l’établissement de nouveaux arrangements régionaux.

http://desourcesure.com/uploadv3/natanz_1.jpg

Par-dessus tout, il semble que l’attitude de la Russie consiste à contenir les efforts de la Communauté internationale pour freiner le programme nucléaire iranien. Il est probable que la Russie préfère l’achèvement du programme nucléaire iranien dans le but d’en dégager des bénéfices ultérieurs, notamment en se positionnant comme le seul qui puisse faire le pont (entre les protagonistes) et superviser (l’édification d’) une nouvel ordre régional, ce qui implique l’affaiblissement des Etats-Unis et d’Israël.

Ainsi, dans l’effort en cours pour contenir le programme nucléaire iranien, la Russie est confrontée à un dilemme. La motivation russe est faite d’un mélange d’ambitions en tant que superpuissance dans l’arène internationale, de nouvelles contraintes politiques et de doutes internes à la Russie elle-même. La Russie perçoit l’Iran en tant que leader potentiel du monde islamique et en tant que future puissance régionale. Comme tel, l’Iran est un partenaire régional appréciable et un atout pour les intérêts globaux de la Russie. Plus que cela, la Russie attribue une dimension positive au programme nucléaire iranien, même lorsqu’il serait perçu comme une menace sévère, aussi bien sur un plan régional qu’international et pourrait également menacer les futurs intérêts de la Russie : l’effet essentiel de ce problème, aux niveaux régional et international, offre des avantages substantiels à la Russie en tant que partenaire actif dans la recherche d’arrangements internationaux.

Qu’elle choisisse de s’engager dans les efforts de la Communauté Internationale pour freiner l’Iran ou, au contraire, de soutenir la continuation du programme iranien, la Russie se positionne dans tous les cas de figure, dans une situation de toutes façons confortable et se prépare à empocher les bénéfices. Il existe une réelle probabilité que la Russie soutiendra le programme nucléaire iranien en neutralisant de façon intelligente les tentatives internationales pour le contenir. Cependant, une telle décision reste difficile à identifier, dynamique et réversible, dépendant d'opportunités futures.


“Le point de vue de l’INSS” est publié grâce à la générosité de Sari et Israël Roizman, Philadelphie.


Partager cet article
Repost0
6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 17:43

Alors, il risque de tomber de la neige en plein mois d'Aout, en plein désert !


Human Rights watch
Attaques aux roquettes : des "crimes de guerre"



Par JPOST.FR ET AP 
06.08.09





L'organisation internationale de surveillance Human Rights Watch (HRW) a lancé, jeudi, une attaque cinglante contre le Hamas : elle accuse le mouvement islamiste de violer le droit international et de se rendre coupable de crimes de guerres avec ses tirs de roquettes dirigés contre Israël.

Des partisans du Hamas défilent à Gaza. 
PHOTO: AP , JPOST



"Aucun de ces tirs ne peut viser avec précision sa cible", explique le rapport. "De telles attaques sont aveugles quand elles sont dirigées vers des régions densément peuplées."

Le rapport ajoute que "l'absence de forces militaires israéliennes dans les zones touchées par les tirs, ainsi que les propos de certains leaders du Hamas et d'autres groupes armés, indiquent que beaucoup de ces attaques visent intentionnellement les civils." HRW rappelle que "les personnes qui autorisent ou encouragent des attaques délibérées ou hasardeuses contre des civils commettent des crimes de guerres".


L'organisation condamne aussi les justifications du Hamas pour ses tirs de roquettes, car de tels arguments ne sont pas recevables devant le droit international : "Justifier ces attaques comme des représailles aux opérations militaires israéliennes ainsi qu'au blocus et à l'occupation actuels de la bande de Gaza… de tels arguments ne sont pas conformes au droit de la guerre."

Alors que les rapports publiés précédemment par l'organisation ont plutôt consisté à condamner Israël - et ses "crimes de guerre" contre les Palestiniens - le groupe souligne cette fois-ci que cela ne justifie en aucun cas une action réciproque palestinienne.

"Même en supposant que les attaques de roquettes ont été conçues comme des représailles à des attaques israéliennes, responsables de la mort de civils, elles tombent toujours sous le coup du droit", précise HRW.



Enfin, le rapport semble même soutenir Israël qui place depuis longtemps la responsabilité des morts de la bande de Gaza sur le Hamas : "Les attaques aux roquettes ont également mis les civils de Gaza en danger", précise l'organisation. "Elles ne sont pas fiables et tombent parfois loin d'Israël, au point de tuer des Palestiniens."

"Le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens ont souvent violé le droit de la guerre en tirant des roquettes depuis des zones habitées", continue le rapport. "Ce faisant, ils ont omis de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de mener des opérations militaires dans des zones densément peuplées […] et de protéger les civils du danger de ces opérations."

 
Partager cet article
Repost0
6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 15:22

Chappate Hezbollah


Après le fiasco de l'explosion, fin juillet, de l'un de ses entrepôts à 20 kms de la frontière israélienne, après les révélations du Corriere de la Serra sur le contenu du Tupolev iranien ayant également explosé en vol, le Hezbollah joue le rapport de forces à la fontière-nord. Sachant qu'il peut impressionner la FINUL, ayant de tout temps adopté profil bas et joué les utilités sans pouvoir. malgré l'étendue des moyens déployés (Chars Leclerc et autres fanfaronnades).  FINUL qui est à l'Armée et à la guerre anti-terroriste ce que le LIDO ou le Crazy-Horse-Saloon est au "Gai Paris!" : un élément folklorique "tout-à-fait essentiel". S'il fait tant parler de lui, actuellement, c'est principalement parce que la mission de ces "soldats de la paix", chassés à coups de cailloux par les agents agitateurs du Hezbollah sur place au Sud-Liban, doit être revotée à l'ONU, dans quelques temps. D'autre part, nous avons tous en tête l'intronisation d'Ahmadinedjad qui aura à coeur de "ramener l'ordre" à Téhéran et dans l'ensemble des districts sous sa juridiction que l'Occident lui concède par faiblesse et goût pour la compromission et l'inaction.

GAD
Lire la suite sur: 
http://lessakele.over-blog.fr/article-34593586.html 


Barak: « La prochaine fois, le Liban ne sera pas épargné »


Israël sera-t-il plus libre d’agir au Liban si jamais le Hezbollah décidait d’attaquer une nouvelle fois le Nord du pays? C’est bien possible, selon les déclarations du ministre de la Défense Ehoud Barak qui s’est exprimé sur la question dans une interview accordée jeudi matin à la radio israélienne Kol Israël.

Il a précisé que durant la deuxième guerre du Liban, qui a eu lieu au cours de l’été 2006, Tsahal avait dû respecter l’accord tacite conclu entre Israël et les Etats-Unis, selon lequel il devait éviter de viser les infrastructures de l’Etat libanais telles que les routes, les centrales électriques, les aéroports ou d’autres encore.

Barak a ajouté: « Si un nouveau conflit éclate dans l’avenir, les forces de sécurité israéliennes n’auront plus à se retenir et elles pourront utiliser toute leur puissance pour repousser l’ennemi ».

Ces appréciations ne sont toutefois pas partagées par l’ancien ministre de la Défense Amir Peretz (travailliste), qui occupait le poste lors des derniers affrontements. Interrogé lui aussi sur la question, dans la matinée de jeudi, Peretz a prétendu pour sa part que « Washington n’avait à aucun moment empêché Israël de prendre pour cible des infrastructures libanaises ». Il a précisé que c’était Israël qui avait jugé préférable de ne pas s’en prendre à ces institutions.

Cette mise au point est importante à l’heure actuelle étant donné que le Hezbollah ne constitue plus uniquement une organisation terroriste à l’intérieur de l’Etat libanais. Depuis les dernières élections, le Hezbollah a renforcé son pouvoir politique à l’intérieur du gouvernement et de ce fait, pour Israël, le Liban ne peut plus jouir d’une relative « immunité » comme par le passé.
 

par Claire Dana-Picard

Actu.co.il 
Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories