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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 12:36

Bann perfidie et mensonges islamiques

Lieux saints juifs transformés en mosquées - A.Palestinienne - Unesco, même combat

 

 

 

 

 

Par Claire Dana-Picard

L’Autorité palestinienne, qui excelle dans le remaniement de l’histoire d’Israël, a décidé de changer les noms de certains sites historiques juifs bien connus dans ses manuels scolaires. C’est ainsi que la Tombe de Rachel, Kever Rahel, l’un des lieux saints les plus visités par les fidèles juifs, n’est plus considérée comme une sépulture et a été renommée, devenant la « mosquée Bilal Ibn Rabah ».

L’information a été communiquée par l’Institut de Surveillance de la Paix et de la tolérance culturelle dans l’éducation scolaire (Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education -IMPACT-SE). Le rapport que ce centre a préparé suit de près une décision de l’Unesco qui a aussi prétendu que la tombe de Rachel était uniquement une mosquée. Il précise notamment que depuis 1995, le site portait son nom véritable et que c’est en 2001 que les éditeurs ont annoncé aux jeunes lecteurs qu’ils avaient décidé « avec l’aide de centres arabes et islamiques »  de changer son appellation.

Autre précision intéressante : dans la nouvelle version des livres d’histoire, dans un exercice portant le titre suivant : « Les tentatives d’effacer l’héritage palestinien », la « mosquée Bilal » et le Caveau des Patriarches sont présentés aux enfants comme « faisant partie de « l’héritage philosophique palestinien ». En outre, les auteurs « dénoncent les tentatives juives visant à judaïser des sites religieux comme la Mosquée d’Abraham (Maarat Hamahpela) et la mosquée Bilal Ibn Rabah ».

 

 

              Pétition à Madame Irina BOKOVA Directrice Générale de l’UNESCO

 

 logo europe israel

 

 


AFFAIRE UNESCO 

 

 

ALERTE - Un cas de falsification de l'histoire dans le rapport sur la science publié par l'UNESCO.........encore !  

A l’attention de Madame Irina Bokova Directrice générale de l’UNESCO

Le tombeau de Rachel - lieu-saint juif et non une mosquée - Nadav Shragai

De l’UNESCO et ses majorités R. ROSSIN

Tombeau de Rachel - B.Netanyahou à Ban Ki Moon "N'effacez pas 4000 ans d'histoire et ne déformez pas des faits historiques simplement par intérêt "

 

Quand l’Unesco remonte le temps et change le passé sur 3000 ans??? Alain RUBIN

 

Tombeau de Rachel, colloque de philosophie à Téhéran : R.Prasquier du CRIF écrit a Irina

Bokova,la directrice générale de l’Unesco

 

Israël n'a pas rompu avec l'UNESCO, mais n'appliquera pas 5 de ses décrets.

 

Netanyahou attaque la décision de l’UNESCO

 

L'unesco déclare aussi Mosquée le tombeau des patriarches et le tombeau de Rachel-et le

Saint Sépulcre ?

La honte pour l'Unesco qui veut condamner Israel pour ses sites historiques.

L'OCI appelle l'UNESCO à enquêter sur l'annexion de sites "islamiques"

L'ONU veut faire annexer le tombeau des Patriarches et de Rachel par les Palestiniens

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:08

 

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Mythes & Réalité : l'hôtel Shepherd à Jérusalem-Est,

Mitchell G. Bard

(directeur de la Jewish Virtual Library)

 

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

 

MYTHE:

"Israël a illégalement démoli un lieu national palestinien important à Jérusalem-est."
 

REALITE:

Le 9 janvier 2011, des équipes israéliennes ont amorcé des travaux de démolition sur l'hôtel Shepherd à Cheikh Jarrah pour permettre la réalisation d'un projet immobilier juif. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, soutient que l'hôtel est un important lieu historique et national, et le négociateur palestinien en chef Saeb Erekat affirme qu'Israël entreprend illégalement de démolir l'hôtel en vue de"purifier ethniquement Jérusalem de ses habitants palestiniens, de leur culture et de leur histoire" (461).
    En vérité, l'hôtel, situé au milieu d'un quartier à majorité arabe surplombant l'Université hébraïque et le Mont des Oliviers, fut construit dans les années 1930. Le bâtiment, qui a servi de tribunal de district pendant près de vingt ans, a été acheté en 1985 par un homme d'affaires américain mais est demeuré vacant pendant plus d'une décennie. Le plan de construction de 20 unités d'appartement sur le site a été approuvé il y a moins de six mois, et le gouvernement s'est assuré que le projet ne déplaçait aucun résident arabe ni n'affectait aucun autre bâtiment du quartier. Le site n'a jamais été considéré comme un lieu d'héritage culturel palestinien et, dans les faits, ses seules prétentions à la réputation historique palestinienne sont d'avoir servi d'habitation pour Hadj Amin al-Husseini, l'ancien grand mufti de Jérusalem et collaborateur des nazis (462). Les Britanniques exilèrent al-Husseini pendant la période mandataire et confisquèrent la propriété ; finalement les droits immobiliers passèrent des Jordaniens aux Israéliens après la Guerre des Six Jours. Contrairement à ce qu'on a rapporté, le gouvernement israélien n'a pas illégalement confisqué le bâtiment par l'intermédiaire de la "loi des absents", et la vente de la propriété en 1985 fut conduite selon la méthode légale qui a cours pour toute autre transaction immobilière (463).
    La Secrétaire d'Etat Hillary Clinton a critiqué les actions israéliennes, suggérant que la démolition d'un bâtiment inutilisé "était contraire à la logique" et d'une certaine manière "minait les efforts de paix pour atteindre une solution de deux Etats" (464). Avec cette déclaration, Clinton a encore une fois - comme lors de l'insistance passée sur un gel des constructions - offert au président Abbas une excuse pour refuser de retourner aux négociations de paix défendues par le président Obama.
    Il n'y a aucun précédent ni texte de loi en droit international qui interdirait à Israël de garantir à tous les citoyens privés le droit de construire dans sa capitale. Ainsi que l'a déclaré le premier ministre Benjamin Nétanyahou : "Aucun gouvernement démocratique n'imposerait une interdiction aux Juifs d'acheter des propriétés privées... Tout comme les Arabes peuvent acheter des propriétés dans les quartiers juifs de Jérusalem, les Juifs peuvent acheter des propriétés dans les quartiers à majorité arabe" (465)."

 




461 Melanie Lidman, "Clinton Criticizes East Jeruslaem Shepherd Hotel Demolition", Jerusalem Post, (January 10, 2011) 
462 Ronen Medzini, "Mufti's Descendents: Shepherd Hotel Ours",Ynet News, (January 10, 2011).
463 "Background Information from the Municipality of Jerusalem Regarding the Shepherd Hotel", Israel Ministry of Foreign Affairs, (July 19, 2009).
464 Gven Ackerman, "Israel Says East Jerusalem Building Demolition Legal", Bloomberg News, (January 10, 2011).
465 Benjamin Netanyahu, "Statement on the Shepherd Hotel", Prime Ministers Office, (January 10, 2011).
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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 16:44

 

 

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Voir aussi le diaporama en cliquant sur l'image

Les implantations  

obstacles a la paix ? 

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Mythe & Réalité : Les implantations et l'Etat palestinien,

Mitchell G. Bard

(directeur de la Jewish Virtual Library)

Traduction par Fabien Mikol


Avec autorisation  pour aschkel.info et lessakele.


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MYTHE:
 

 "La viabilité du futur Etat palestinien est sévèrement handicapée par la construction continuelle dans les implantations israéliennes."

REALITE:

 "Lorsque le moratoire israélien de 10 mois sur les constructions dans les implantations de Cisjordanie a expiré en septembre 2010, l'approbation des demandes de construction a repris. Malgré le moratoire, l'Autorité Palestinienne avait refusé d'entamer des négociations au cours des neuf premiers mois. A la dernière minute, et sous l'intense pression internationale, les Palestiniens ont accepté de participer à un round de pourparlers, mais ont menacé de le quitter si le moratoire n'était pas étendu [dans le temps et dans l'espace, puisqu'il devait désormais pour les Palestiniens concerner aussi Jérusalem-est]. A travers des négociations séparées avec les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou s'était préparé à étendre le gel pour trois mois supplémentaires, mais les Américains ont abandonné l'idée (453).
    Pendant ce temps, les Palestiniens continuaient d'insister sur le fait qu'ils ne reprendraient pas les pourparlers si quelque construction que ce soit avait lieu à Jérusalem-est. Israël n'avait jamais accepté de restrictions à la construction dans sa capitale, et les Palestiniens ont utilisé ce prétexte pour éviter les négociations de paix, malgré le fait qu'ils s'étaient déjà engagés pendant environ 17 ans dans des négociations sans la précondition d'un gel des constructions.
    L'annonce de nouvelles constructions en Cisjordanie a immédiatement provoqué des protestations hystériques de la part des Palestiniens et de leurs supporters, ainsi que de la part de journalistes mal informés, selon lesquels la poursuite des constructions rendrait toute paix impossible. Un éditorial du Baltimore Sun en décembre, par exemple, a soutenu que les implantations israéliennes s'étendaient "à un niveau tel qu'elles rendront bientôt problématique toute paix, puisque il n'y aura éventuellement plus assez de territoire pour créer un Etat palestinien viable" (454). Le New York Times nota qu'Israël rendait très rapidement de plus en plus difficile aux Palestiniens l'accès à l'indépendance en autorisant plus de Juifs à s'établir en Cisjordanie. Alors que ces accusations à l'encontre d'Israël dépeignent les implantations comme "dévoreuses de territoire" et dominant le paysage des territoires palestiniens, les faits disent une histoire complètement différente.
    Selon les données diffusées par le Bureau Central Israélien des Statistiques, et vérifiées indépendamment par l'organisation israélienne anti-implantations "La Paix Maintenant", il y actuellement 303.900 Juifs vivant dans 122 implantations - un nombre représentant seulement 12% de la population totale de Cisjordanie et proportionnellement moindre que la population arabe d'Israël (455). L'augmentation de la population des implantations l'année dernière a été aussi significativement moindre que l'augmentation annuelle moyenne des deux dernières décennie (456). Plus encore, près de 60% des habitants juifs vivent uniquement dans quatre implantations - Ma'aleh Adumim, Betar Illit, Modi'in Illit et le Gush Etzion -, communautés qui sont toutes près de la "Ligne Verte", et qui seront vraisemblablement incorporées en Israël dans tout accord futur impliquant la création d'un Etat palestinien (457).
    La plupart des autres habitants sont dispersés en petites communautés qu'Israël avait auparavant désignées comme susceptibles d'évacuation en cas d'échange pour la paix. Le précédent avait été démontré des années plus tôt lorsque des milliers d'Israéliens avaient été évacués du Sinaï en 1982 à l'occasion du traité de paix israélo-égyptien. Israël a aussi évacué unilatéralement plus de 8.000 habitants de la Bande de Gaza en 2005 avec l'espoir que cela inciterait les Palestiniens à négocier pour mettre fin au conflit.
    De plus, toute nouvelle construction dans les implantations de Cisjordanie a lieu à l'intérieur des limites des implantations déjà établies. "In-fill" ("remplissage interne"), ainsi que ce type de construction est généralement qualifié, est une pratique courante de développement urbain lorsque l'on construit sur une terre inutilisée à l'intérieur d'un quartier existant, et c'est le seul type de construction qu'Israël permet légalement dans les territoires palestiniens (458). Plus encore, plus de la moitié des constructions a lieu à l'intérieur des quatre grand blocs d'implantations (459).
    Aucune nouvelle implantation légale n'a été construite depuis 1999, lorsqu'Israël avait approuvé la construction de Négahot sur les collines d'Hébron. En fait, après plus de 40 ans de contrôle israélien en Cisjordanie, les zones de construction pour les implantations israéliennes constituent moins de 1,7% de l'ensemble du territoire (460)."

453 Jonathan Lis, "Netanyahu: Israel agreed to new settlement freeze",Haaretz, (January 3, 2011).
454 Editorial Staff, "Little Room for Optimism about Middle East Peace", Baltimore Sun, (December 27, 2010).
455 Tovah Lazaroff, "Frontlines: Is Settlement Growth Booming?",Jerusalem Post, (December 30, 2010).
456 Ibid
457 Jeffrey Helmreich, "Jerusalem Issue Brief: Diplomatic & Legal Aspects of the Settlement Issue", Jerusalem Center for Public Affairs, (January 19, 2003).
458 Eric Rozenman, "Israel is not expanding settlement areas",Baltimore Sun, (December 30, 2010).
459 Tovah Lazaroff, "Frontlines: Is Settlement Growth Booming?",Jerusalem Post, (December 30, 2010).
460 Danny Ayalon, "Who's Stopping the Peace Process?", Los Angeles Times, (December 14, 2010). 


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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 09:14

 

 

Dossier du mois DOCAS

 

 

 

 

 

 

Dossier - Immigration de masse des arabes des pays limitrophes vers la palestine juive de 1870  jusqu'en 1948.

 


Un documentaire réalisé d'après les textes du Dr Rivka Shpak LISSAK  , textes traduits par Dominique KAHTAN, introduits et documentés par Sacha BERGHEIM, coordonnés par Aschkel LEVY.

 

Pour © 2011  aschkel.info ,  © 2011 contrecourant1 et © 2011 lessakele  

Toute reproduction est autorisée à la seule condition de ne changer en aucun cas le texte.

Tout autre renseignement - Contactez la rédaction > Contact

PDF -  01-2011- Immigration arabe vers la Palestine 01-2011- Immigration arabe vers la Palestine



La revendication palestinienne qui présente les palestiniens comme le peuple autochtone de la Terre d'Israël ne repose sur aucun fondement historique.

 

La revendication juive en Palestine repose elle sur l'histoire : la Bible, fondatrice du lien avec la Terre d'Israel, la présence continue en dépit des occupations successives, la légitimité d'un pays refuge, la lutte contre les persécutions sous la domination islamique.

La revendication arabo-musulmane, de son côté, s'appuie – en direction des populations musulmanes – sur la religion (la terre d'islam incessible depuis la conquête) et le nationalisme (l'identité arabe commune) et – en direction de l'audience occidentale – sur la démographie historique et les « droits de l'homme » revisités.

Cette théorie politique est illustrée par exemple Justin McCarthy qui écrit:

« La grande majorité des résidents palestiniens en 1947 sont les enfants de ceux qui vivaient avant que l'immigration juive moderne ne commence. Il n'y a aucune raison de croire qu'ils ne seraient pas les enfants des Arabes ayant vécu en Palestine durant des siècles. »

 

 

L'immigration récente arabe: un tabou?

 

De façon générique, les principales motivations à l'immigration arabe en Palestine peuvent être religieuses ou culturelle mais elles sont surtout économiques.

 

La croissance économique consécutive à l'immigration juive, l'arrivée de capitaux, l'industrialisation sous l'impulsion juive et l'introduction de techniques modernes (notamment dans l'agriculture) ont modifié radicalement les conditions de vie dans la région, marquée depuis la réforme foncière ottomane par une paupérisation accrue de la paysannerie et l'abandon de régions telle que la vallée du Yezreel.


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Photo industrie pharmacie juive Ramat Gan

 

La productivité agricole arabe dans les années 1930 avant l'insurrection est deux fois plus élevée en Palestine que dans les pays voisins (étude de Fred. Gottheil) et le revenu moyen supérieur entre 60 et 90% à celui des paysans égyptiens, syriens ou iraqiens.

 

De la même façon, les indicateurs de développement structurel (comme le capital, les exportations, la consommation d'électricité,..) se fait sous l'impulsion unique des l'immigration juive.

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Photo centrale hydro-electrique Rutenberg de Naharayim

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Centrale electrique près du Yarkon 1938

Les études du démographe U.O. Schlmelz sur les registres civils de 1905 à Jérusalem et Hébron indiquant notamment le lieu de naissance ont démontré clairement l'importance de l'immigration dans l'accroissement de la population.

Ces mouvements migratoires concernant pour moitié des migrations internes, tandis que l'autre moitié provenait d'autres pays: 43% d'Asie, 39% d'Afrique (Egypte, Afrique du Nord surtout), 20% de Turquie.

Schmelz en conclut que « la croissance de la population, qui est au dessus de la moyenne dans les villages arabes autour de Jerusalem (avec sa majorité juive) se poursuit jusqu'à la fin de la période mandataire, [dû] comme cela s'est produit ailleurs en Palestine autour des villes dans des secteurs à forte population juive. »

 

Dans le contexte  des années 1970, Robert Bachi présice qu'entre 1800 et 1914, « la population musulmane connaît un accroissement moyen très rapide, de l'ordre de 6 à 4 ppm, ce qui peut être comparé avec l'estimation de 4 ppm des pays dits sous-développés (Asie, Afrique, Amérique latine) entre 1800 et 1910 » et ajoute « qu'une part de l'accroissement de la population musulmane est dûe à l'immigration ».

 

Ce fait est contesté par une école politisée de démographes dont fait partie Justin McCarthy.

En 1935, un rapport britannique à la Société des Nations (Report by His Majesty's Government in the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland to the Council of the League of Nations on the Administration of Palestine and Trans-Jordan for the Year 1935) relevait que « 1557 personnes, incluant 565 Juifs qui ont été interpellés en cherchant à entrer illégalement dans le pays, ont été condamnné à l'emprisonnement et leur expulsion recommandée. » Soit une proportion deux fois plus importantes d'arrivée de migrants Arabes.

L'exemple de l'arrivée d'une immigration en provenance du Hauran syrien est évoqué ici.

Le gouverneur du Sinai écrit ainsi en 1937:

« L'immigration illégale ne venait pas seulement du Sinai, mais aussi de Transjordanie et de Syrie, et il est très difficile de s'occuper de la misère des Arabes (de Palestine) si en même temps on ne peut empêcher leurs compatriotes des pays limitrophes de partager la misère ici. »

Gouverneur du Sinai, C.S. Jarvis, "Palestine," United Empire (London), 28 (1937): 633.

ou encore pour les arabes de Syrie

 

L’arrière-grand-père du chef d’état syrien actuel, écrivaient en juin 1936 au Président du conseil français.

 

Qu’écrivait l’arrière grand père de Bashar Al Assad ?

 

« Ces braves juifs ont apporté la civilisation et la paix aux arabes musulmans, et ils ont dispensé l’or et la prospérité sur la Palestine sans dommage à quiconque et sans rien prendre par la force. Malgré cela, les musulmans ont déclaré la guerre sainte contre eux et n’ont pas hésité à massacrer leurs enfants et leurs femmes (...) Ainsi un destin terrible attend les Juifs et les autres minorités dans le cas ou les mandats seront annulés, et ou la Syrie musulmane sera réunie avec la Palestine musulmane ».

http://www.aschkel.info/article-l-annee-1920-porte-un-nom-maudit-dans-les-annales-arabes-elle-est-appelee-annee-de-la-catastrophe-a-ma-al-naqba-53472291.html

 

La difficulté à chiffrer la part de l'immigration provient du fait qu'on ne dispose pas de chiffres viables sur lesquels estimer l'augmentation. La qualité est en effet compromise par la part des immigrants illégaux qui échappent à tout recensement.

Roberto Bachi souligne justement le manque dans les statistiques de la part illégale et non vérifiable: « Une analyse détaillée [...] montre que les mouvements légaux constituent une petite fraction du totale de la population musulmane. » La question est aujourd'hui identique avec la quantification démographique de la présence des « clandestins » en Europe dont les experts souligent qu'elle est largement sous-estimée par rapport aux chiffres officiels.

 

En se basant sur les recensements britanniques de 1922 et 1931 et en séparant les districts du futur Etat juif (et qui avaient une population juive majoritaire) des autres districts, la population arabe passe de 321 866 en 1922 à 463 288 en 1931 soit un accroissement de 141 422 habitants.

 

En appliquant un accroissement fort de 2,5% par an (à supposer qu'il soit réel et stable) à la population arabe de 1922, on arrive à 393 498, soit environ 70 000 habitants en moins, ce qui représente 49% de l'augmentation de la population arabe, et environ 15% de la population arabe totale de ces districts.

 

Pareil accroissement atteste du lien entre condition économique et mouvement migratoire et prouve la présence d'une immigration arabe non enregistrée officiellement.

 

 

Les fondements xénophobes de la vision d'une Palestine uniquement arabe.

 

Selon la version politiquement correct, la Arabes de Palestine seraient les descendants des premiers habitants, les Cananéens (bien qu'ils reprennent le nom d'un autre peuple venant de Grèce, les Philistins) et la présence juive attestée par l'archéologie notamment n'y jouerait évidemment aucun rôle.

 

Par analogie, appliquons ce même postulat à la démographie française: la parfaite identité entre Gaulois et Français contemporains est, unanimement, ridicule, mais aussi foncièrement raciste puisqu'il vise à séparer et exclure artificiellement l'autre, l'allochtone.

 

On connaît également les effets du pangermanisme dont la doctrine se fondait sur un postulat similaire: la continuité entre Germains antiques et Allemands modernes, le Lebensraum, la supériorité culturelle,...

 

Comme chacun le comprend, l'autochtonie palestinienne est un mythe xénophobe destiné à exclure toute altérité. D'abord les Juifs: c'est pour cela que la doxa antisioniste voit dans Israel une extension ashkénaze de l'Europe et omet sciemment toute l'histoire du sionisme sépharade.

Le christianisme oriental subit à son tour les assauts de cette théorie: l'Autorité Palestinienne n'hésite pas à réécrire l'histoire dans laquelle Jésus devient musulman...

 

Pour sortir de la logique de guerre idéologique dans laquelle l'antisionisme cherche à enfermer le débats, il convient de revenir vers l'analyse historique.

 

La conclusion est toute autre, comme le souligne le démographe Roberto Bachi qui indique que l'état des sources ne permet en aucun cas de conclure de façon catégorique : la Palestine est historiquement une terre de brassage dont l'histoire et la démographie ne suivent aucune ligne continue et qui prouve que l'identité palestinienne n'a aucune source démographique

 

La ligne de front idéologique passe par la guerre des chiffres: la composition prétendue de la population selon l'origine et la religion, l'immigration et l'accroissement naturel.

 

 

L'insularité de la Palestine arabe est absurde.

 

Pourtant, elle constitue bien la première et principale revendication contre toute présence juive. La Palestine ne forme aucune unité géographique imperméable aux mouvements migratoires. Trois éléments à prendre en compte:

  • ce n'est qu'avec l'arrivée des Britanniques et des Français que des frontières sont fixées entre Liban, Syrie, Jordanie et Palestine. Avant 1920, il ne s'agit que de districts et provinces ottomanes

  • ces frontières sont en réalité des zones d'influence et d'administration entre les deux puissances européennes : concrètement, on peut passer presque sans difficulté d'un pays à l'autre: le Mufti al Husseini, activement recherché par les Britanniques pour sa responsabilité dans de multiples assassinats, franchira ainsi les « frontières » de la Palestine et du Liban vers Beirut en 1937

  • la Palestine appartient à un ensemble géographique, la Syrie, le Levant qui ne connaît aucune séparation.

Mishmar-Ha-Yarden.-Sud-lac-huleh_-poste-frontiere-francais-.jpg

Photo frontières - 


 

Les seules mesures restrictives prises par les Ottomans (fin 19e siècle) et les Britanniques étaient d'ailleurs appliquées uniquement aux Juifs: ainsi, en 1920, les Britanniques ont instauré des quotas d'immigration juive, et ont demandé aux Français de bloquer l'entrée de Juifs par la Syrie et le Liban tout en autorisant sans aucune restriction l'entrée libre des Arabes en Palestine mandataire. [source:Public Record Office, Kew Gardens, UK Foreign Office, 371/20819]

 

 

 

Les quatre vagues de l'immigration des Arabes en Terre d'Israël

D'après Dr. Rivka Shpak Lissak:

Traduction Dominique KAHTAN

La plupart des Palestiniens sont arrivés en Terre d'Israël dès 1870 et ce jusqu'en 1948.

Rappel:

Les Arabes ont conquis la Terre d'Israël vers 632-640 A.D, alors sous l'emprise byzantine. Ils ont occupé le pays de 640 à 1099, année de la conquête du pays par les Croisés.

 

Tout au long de ces années, le pays se transforma en un champ de bataille pour les familles arabes; il dut subir les invasions des tribus bédouines qui pillèrent et massacrèrent la population, les byzantins aussi et autres envahisseurs qui voulaient occuper le pays. Les guerres détruisirent l’économie et le pays se vit déserté par une partie de sa population d'origine, chrétienne, juive et samaritaine.

 

Or les arabes, bien qu'immigrés dans ce pays, ne formèrent jamais la majorité de la population, comme l'a prouvé l'Etude Archéologique entreprise par M.Aviam. La situation économique et sécuritaire ne favorisait nullement l'immigration.

 

 

La première vague date du 7ème siècle, suite à l'occupation du pays par les arabes. La plupart des experts s'accordent pour dire que la composition de la population ne varia guère aprés la conquête byzantine. La majorité de la population se composait alors de Grecs -Orthodoxes, de chrétiens et de minorités: les Juifs et les Samaritains.

 

Quelques tribus de bédouins nomades vivaient dans le sud. Les Arabes s'installèrent dans des villes le long du littoral et dans maintes autres, telles Jérusalem et Tibériade. Les soldats qui conquirent le pays venaient des tribus de bédouins qui s’installèrent le long des frontières.

 

La deuxième vague débuta au milieu du 9ème siècle et se poursuivit jusqu'en 1099. Pendant toutes ces années, les tribus de bédouins venues des déserts d'Arabie, de Transjordanie, de Syrie, du Sinaï et d'Egypte envahirent le pays et pillèrent ses habitants.

 

Certains s'installèrent au nord de la Samarie ou dans d'autres lieux, aprés en avoir expulsé les paysans. Il n'existe pas d'archives; il est donc difficile d'évaluer le nombre d'arabes venus s'installer dans le pays pendant cette période. Toutefois, selon des données latines et archéologiques reprises par le prof. Roni Allenblum dans son étude du Royaume des Croisés, nous sommes à même de savoir que la population s'était installée dans le pays, regroupant religion et éthnie mais avec de petites enclaves aussi : le Nord de la Samarie devint arabe; le sud, Jérusalem et ses alentours se retrouva avec une majorité chrétienne, de même que la Galilée occidentale. La Galilée orientale était juive avec quelques enclaves chrétiennes et arabes. Quant aux villes le long du littoral, elles accueillirent une population mixte.

 

En 1099, lors de la conquête par les Croisés, les massacres contre les populations arabes conduisirent de nombreux survivants à prendre la fuite.

 

La 3ème vague débuta aprés l'occupation du pays par les Turcs (1516) pendant les 16ème et 17ème siècles. Arabes et Musulmans originaires de plusieurs pays vinrent s'installer dans le pays. Selon un recensement turc datant du 13ème siècle, il y avait alors plus de 300,000 habitants dans le pays, avec une majorité de musulmans. Mais la situation économique et le manque de sécurité humaine encouragèrent les départs, musulmans inclus.

Pendant le 18ème et la première moitié du 19ème siècle, le chiffre de la population alla s'amenuisant. Les touristes, les écrivains, les diplomates en poste à Jérusalem, venant d'Europe et des Etats-Unis trouvèrent et décrirent un pays abandonné par ses habitants et une terre en friche.

 

À partir de 1870: la 4ème vague

 

La dernière vague, la plus importante, débuta au milieu du 19ème siècle et se prolongea jusqu'à l'établissement de l'Etat d'Israël, en 1948. Arabes et Musulmans venus des pays islamiques entrèrent illégalement dans le pays pendant la domination turque d'abord, et britannique ensuite. Ils passèrent les frontières au nord, à l'est et au sud, à la recherche des emplois crées par le Mouvement Sioniste, les investisseurs juifs et le Mandat Britannique (1918-1948).

 

D'origine algérienne (venus de Syrie vers Safed), du Caucase (les Tcherkesses, fondant par exemple le village de Saruna avant de l'abandonner), de Jordanie comme les Bédouins fondant par exemple en 1920 le village de Taybe, Bosniaque vers Acre, d'origine turque (liés à la domination ottomane) ou Egyptienne, mais aussi arménienne ou grecque, l'immigration en Palestine s'accroît nettement avec l'essor juif: des régions entières qui étaient infestées par la malaria sont rendus fertile par le travail des pionniers: vallée de Yezreel, plaîne côtière, vallée de Huleh: c'est là qu'on trouvera les plus grande concentration de population.

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 travail dans les marais

 

Les régions habitées par les pionniers juifs ont offert des chances d'emploi, c’est- à-dire dans les régions habitées par les juifs; c'est ainsi que, de 1922 à 1944, la population arabe installée entre Tel-Aviv et Haifa passa de 10 000 à 30 000 habitants; la population arabe et musulmane du long du littoral, de Jaffa à la frontière égyptienne, augmenta de plus 200% entre 1922 et 1944.

 

De 1870 à 1948, on assista à un accroissement de la population arabe et musulmane de 270%, alors qu'en Egypte, le pays arabe avec le taux de naissances le plus élevé, l'accroissement de la population n'était que de 105%. Le recensement britannique en Palestine (nom conféré au pays par le Mandat Britannique) de 1931 révéla que plus de 50 langues étaient parlées au sein de la population arabe et musulmane. Vus le taux de mortalité infantile, l'espèrance de vie moindre, et le manque de services médicaux dans le pays, il était impossible d'atteindre un taux de naissance de 270%.

 

En résumé , la population arabe et musulmane qui comptait 250 000 âmes aux environs des 1880, dont un quart arrivés après 1831 d'Egypte, atteignit les 1 250 000 en 1948 avec un grand pourcentage de travailleurs immigrés.

 

Un rapport britannique de 1920 relevait à ce titre que « les peuples à l'ouest du Jourdain ne sont pas Arabes mais arabophones. La majorité de la population est composée de fellahin. [...] Dans le district de Gaza, la plupart sont Egyptiens; dans les autres, ils proviennent de différentes origines »

 

Tableau des régions d'origine des habitants musulmans de Jérusalem en 1931 (1931-Census)

 

Palestine

Syrie

Jordanie

Chypre

Egypte

Albanie

Arabie (Hejjaz)

Iraq

Yemen

Perse

Turquie

Tripoli

Ferghana

(Asie centrale)

Sous-continent indien

Indonésie

Algérie

Maroc

Tunis

 

Tableau des langues maternelles des habitants musulmans de Jérusalem en 1931 (1931-Census)

 

Albanais

Arabe + variantes dialectales

Turc

Bosniaque

Tcherkesse

Pashto

Hindustani

Sindhi dialectes indiens

Kurde

Dari

Farsi

Takruri

Russe

Azeri

 

 

 

Le cas de la plaine du Sharon: L'Immigration des Ouvriers Egyptiens en Israël pendant le Mandat Britannique

D'après Dr. Rivka Lissak Shpak

Traduction Dominique KAHTAN

Historique

 

Le Professeur Moshe Bayer de la faculté de géographie de l'université de Tel-Aviv, géographe de renommée mondiale, basa ses études, « L'immigration, facteur de croissance du village arabe en Israël » (Revue Economique, 1975) sur une enquête menée par le Gouvernement Mandataire dans les villages arabes, à laquellel il avait participé et qui comprenait des interviews des Mukhtars (chefs) de village pendant la période mandataire.

Comme la plupart des villages arabes du long de la côte méridionale avaient été détruits pendant la Guerre d'Indépendance, une deuxième enquête fut menée entre 1968 et 1978 dans les villages qui n'avaient pas été détruits lors de la guerre. L'étude se porta sur les mouvements migratoires des ouvriers et des fermiers démunis, venus d'Egypte, de Syrie, du Liban et de Transjordanie vers la Terre d’Israël sous le Mandat Britannique.

 

Un des thèmes de sa recherche portait sur l'immigration des ouvriers égyptiens pendant la période mandataire et leur implantation principalement le long des plaines côtières méridionales. Bien que des immigrants venus d'autres pays se soient aussi installés le long des plaines côtières, cet article se concentre sur ceux en provenance de l'Egypte.

 

Selon l'étude de Braver, une vague d'immigration de l'Egypte vers Israël arriva avec l'armée britannique, lors de sa conquête du pays, après sa victoire sur les Turcs en 1917-18. Elle se poursuivit jusqu'à la moitié des années 1940 (c'est-à-dire jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale).

Les ouvriers égyptiens, qui étaient au service de l'armée britannique, suivirent celle-ci jusqu' en Israël. L'immigration égyptienne fut aussi grandement influencée par la croissance de l'industrie juive des agrumes qui avait décuplé pendant les années 1920 et 1930 et nécessitait donc une plus grande main d'oeuvre. Les camps militaires britanniques érigés dans la région, les travaux de construction juifs et les travaux publics entrepris par le Gouvernement Mandataire et l'Agence Juive nécessitaient aussi des ouvriers. Les ouvriers égyptiens saisirent ces grandes opportunités d'emploi et vinrent s'établir sur la Terre d'Israël, le long des plaines côtières méridionales.

 

L'accroissement démographique dans les villages des plaines méridionales et côtières ne peut s'expliquer par la seule croissance naturelle, surtout si on tient compte des taux de mortalité infantile, de l'espérance de vie, et du niveau des services médicaux dans les villages arabes. Les immigrants égyptiens contribuèrent de façon signifiante à cet accroissement.

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Jordanie

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Jéricho début 1900 

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Turcs a nazareth 1903

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Cheick Mohamed Saleh et ses mercenaires.

 

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Juifs au travail Port de 'Haifa 1935 et Usine textile de Holon 1938

 

 

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Les juifs au travail - Rmat Gan conserve d'aluminium 1935 - Et une  Conserverie 1941

 

Le Professeur Bauer conclua que 1/3 au moins de l'accroissement démographique dans ces villages est dû aux émigrants venus d'Egypte.

 

De 1922 à 1944, la population de Bet-Dajan augmenta de 127%, celle de Yazour de 214%, celle de Salame de 476%, celle de Yavné de 203%, de Kubeiba ( prés de Réhovot) de 211% et à Fajjah, l'accroissement atteignit les 630% alors que Sawalme atteignit un record avec un accroissement de 1040%. Des chiffres semblables ont été enregistrés dans les autres villages arabes des plaines centrales et méridionales.

Carte population arabe region TA

Carte immigration

 

Le gouvernement mandataire mena une autre enquête dans plusieurs villages, en 1941, à laquelle le Prof. Bauer participa. Les enquêteurs interrogèrent les Moukhtars (chefs) qui confirmèrent que les villageois qui ne possédaient pas de terre dans le village, étaient des immigrants égyptiens venus s’installer dans les villages.

L'ancien Moukhtar de Yabne, enfui de Gaza en 1948, dans une interview à Gaza, aprés qu'Israël ait conquis Gaza en 1976, attesta que « dans son village, beaucoup d'égyptiens s'étaient établis à Yabne du temps des Britanniques. »

 

Les ouvriers égyptiens, qui, comme nous l'avons déjà mentionné, ne possédaient aucune terre, avaient l'habitude d'habiter à l'écart, dans leurs propres blocs de logements et établirent ainsi des quartiers d'immigrants dans ces villages.

 

Après la fondation et l'essor de Rishon leTsion, le village déserté de Sarefand el Kharib aux débuts des années 1880 est rapidement peuplé de bédouins et d'Egyptiens travaillant au village juif. Grasovsky notait qu'il y avait dix fois plus d'Arabes autour du village qu'il n'y avait de Juifs à Rishon leTsion. Sarefand Amar, Agar, Yadzur, Beit Dagon sont des villages créés à la suite des fondations de villages juifs.

En 1897, à Petah Tiqvah on comptait 2 600 habitants juifs, 600 résidents arabes et plus de 1 100 migrants, travailleurs temporaires arabes venus d'Egypte pour l'essentiel.

 

L'augmentation exponentielle de la population arabe provient essentiellement de l'immigration égyptienne

 

Le Prof. Bauer, en comparant les statistiques sur la croissance démographique naturelle dans les villages entièrement arabes de la région de Jénine, réfuta l'affirmation selon laquelle la poussée démographique dans les villages le long des plaines côtières était due à une croissance naturelle.

Entre 1922 et 1924, la croissance démographique variait de 50% à 80% ; les mouvements de la population étaient des moindres et le nombre des partants était comparable à celui des arrivants immigrés. Ce qui amena à la conclusion suivante: l'accroissement démograhique dans la région de Jénine était le résultat d'un accroissement naturel avec un taux de 70% comparé à celui allant de 119% à 1040% le long des plaines côtières.

Les résultats furent aussi comparés à ceux de la région de Naplouse et de Ramallah et aussi à ceux de la Syrie et du Liban. Les taux étaient identiques à ceux de Jénine et de ses alentours.

 

Le mouvement migratoire interne des Arabes concerne surtout Jérusalem, Jaffa, Haifa

 

L'étude envisagea aussi la possibilité que la croissance des villages des plaines côtières ait été due à une immigration interne des arabes des villages de la Galilée et de la Samarie qui seraient venus et se seraient installés dans les plaines côtières, à la recherche d'un emploi meilleur.

Or il a été établi que les habitants de la Samarie sont partis soit pour l'étranger, soit pour les villes de Jérusalem, de Haifa, et de Jaffa; mais trés peu ont déménagé vers les villages des plaines méridionales.

 

Une immigration antérieure à partir de l'Egypte vers la Terre d'Israël a fait l'objet d'une étude du Professeur Moshe Sharon, de l'Université Hébraïque de Jérusalem, spécialiste de l'histoire des Bédouins (il a publié entre autres "les Bédouins en Terre d'Israël, sous l'Islam, 1988), et de Yussuf Suwa'ed, lui-même bédouin , qui publia un article en 1995 sur « La Domination des Cheiks Bédouins dans la Partie Nord de la Terre d'Israël »

.

Selon ces études, la tribu des Naddis d'Egypte immigra en 1914 dans la région de Gaza, et cette immigration contribua à la composition de la population des villes et villages, le long des plaines côtières pendant la période ottomane. Akkal et les hommes de sa tribu servirent le gouvernement ottoman mais le combattirent aussi, et prirent le contrôle de la Galilée pour un temps.


 

De 1832 à 1840, la Terre d'Israël fut gouvernée par Muhammad Ali, le vice-roi d'Egypte et par son fils, Ibrahim Pacha. Durant toutes ces années,les immigrants venus d'Egypte, des paysans en majorité, colonisèrent dans différents endroits: Beisan, Naplouse, Irbid (en Transjordanie), Acre, Gaza, Jaffa qui comptait en 1844 d'après les estimations 8 000 Egyptiens sur un total de 13 000 habitants.

 

En conclusion, en s'appuyant sur ces faits, il semble raisonnable et logique d'affirmer que la majorité de la population arabe du long des plaines côtières d'Israël est originaire d'Egypte. Les réfugiés Palestiniens de la bande de Gaza sont bien ces mêmes Egyptiens, leurs enfants et leurs petits-enfants.

 

En remontant, ne serait-ce que 5 générations en arrière le monde serait stupéfait de découvrir la réalité au sujet des arabes vivant dans cette région.

Les familles de bédouins qui s'étaient fait une spécialité durant le mandat britannique de passeurs de main-d'oeuvre d'Irak, d'Egypte ou de Syrie auraient tellement de choses à raconter. D'ailleurs les registres des britanniques sont là pour le prouver, le grand-père même de l'actuel président syrien Al-Assad ayant du faire face à une famine terrifiante avait laisser partir des dizaine de milliers de personnes.

Ceux-la même qui se revendiquent aujourd'hui 'Palestiniens"

Rappel les arabes de cette région se font appeler 'palestiniens" depuis 1964 - de l'article - http://www.aschkel.info/article-les-habitants-de-gaza-tentent-desesperement-de-prouver-qu-ils-sont-egyptiens-60260992.html

Puisque les réfugiés Palestiniens ("Palestiniens", c'est ainsi que se définissent les arabes, mais depuis les années 1960 seulement) étaient originaires du territoire de l'Etat juif, il serait logique d'affirmer et de rappeler que nombre de ces soi-disant Palestiniens sont de fait des arabes et des musulmans venus des pays arabes et musulmans.

 

La revendication palestinienne qui présente les palestiniens comme le peuple autochtone de la Terre d'Israël ne repose sur aucun fondement historique.

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 02:40

 

Banniere Freres musulmans

 

La Grande-Bretagne et la "Fraternité Musulmane" : Collaboration pendant les années 40 et 50

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La Deuxième Guerre mondiale a vu l’expansion continue de la Fraternité Musulmane qui s’est développée sous la coupe d’Hassan al-Banna dans un mouvement islamiste de masse. Elle était devenue la plus importante société islamique en Egypte et avaient regroupé des adhérents au Soudan, en Jordanie, Syrie, Palestine et Afrique du Nord. Ayant pour but de fonder un état islamique sous le slogan "Le Coran est notre Constitution", la Fraternité prêchait une observance stricte des principes de l’Islam et offrait une alternative religieuse à la fois aux mouvements nationalistes séculaires et aux partis communistes en Egypte et au Moyen-Orient – forces qui devenaient les deux opposants majeurs à l’autorité britannique et américaine dans la région. 

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La Grande-Bretagne voyait l’Egypte comme une base-pivot de sa position au Moyen-Orient, depuis qu’elle déclara un "protectorat" sur le pays à l’aune de la Première Guerre Mondiale. Les firmes britanniques dominaient l’investissement étranger et la vie commerciale du pays, tandis que la base militaire britannique dans la zone du Canal de Suez était devenue la plus importante du monde à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale. L’hégémonie britannique sur le pays était, cependant, défiée de manière croissante par un élan nationaliste galopant et par les forces religieuses de la Fraternité Musulmane, alors que l’ultime allié de Londres dans le pays était son dirigeant, le roi Farouk qui prit le trône en 1936.


La Fraternité avait appelé au djihad contre les Juifs dans le cadre de la révolte arabe en Palestine entre 1936 et 39 et y avait envoyé des volontaires à la suite de l’appel du mufti ; des officiers allemands lui avaient de même porté assistance en développant son bras militaire. L’organisation voyait les Britanniques en Egypte comme des oppresseurs impérialistes et faisait campagne contre l’occupation militaire britannique du pays, particulièrement après la rébellion en Palestine. Dans les premières années de la Deuxième Guerre mondiale, la stratégie britannique à l’encontre de la Fraternité en Egypte consistait principalement en des tentatives de suppression. Encore à l’époque, la Fraternité, qui était liée à la droite politique, jouissait de l’appui de la monarchie égyptienne pro-britannique qui avait entrepris de la financer en 1940. Le roi Farouk considérait les Frères comme d’utiles opposants au pouvoir du parti politique majoritaire du pays, le parti séculaire nationaliste Wafd, et au communisme. Un rapport du renseignement britannique notait que "le Palais avait commencé de considérer l’Ikhwan comme utile et leur avait assuré son égide". Pendant ce temps, de nombreux groupes islamiques en Egypte étaient parrainés par les autorités pour faire face aux rivaux ou pour mettre en valeur les intérêts des Britanniques, du palais ou d’autres groupes influents. 

Le premier contact direct connu entre les officiels britanniques et la Fraternité vint en 1941, à une époque où le renseignement britannique voyait la partisannerie de masse et les actes de sabotage de l’organisation contre les Britanniques comme "le danger le plus sérieux pour l’ordre public" en Egypte. Cette année-là, al-Banna avait été emprisonné par les autorités égyptiennes qui agirent sous la pression britannique, mais c’est à sa libération un peu plus tard cette même année que les Britanniques prirent contact avec la Fraternité. Selon certaines opinions, les officiels britanniques offrirent d’assister l’organisation, "d’acheter" son soutien. Les théories abondèrent quant à savoir si al-Banna avait accepté ou rejeté l’offre de soutien britannique, mais, en prenant en considération le calme relatif de la Fraternité pendant quelques temps après cette période, il est possible qu’elle acceptât l’aide britannique. 

Dès 1942, la Grande-Bretagne avait définitivement commencé à financer la Fraternité. Le 18 mai, les officiels de l’ambassade britannique tinrent une réunion avec le Premier Ministre égyptien Amin Osman Pacha, durant laquelle les relations avec la Fraternité Musulmane furent abordées et un certain nombre de points résolus. L’un fut que "les subsides du parti Wafd vers l’Ikhwani el Muslimin [Fraternité Musulmane]seraient discrètement payés par le gouvernement [égyptien] et qu’ils requerraient quelque assistance financière du même acabit par l’Ambassade [britannique]." De plus, le gouvernement égyptien "intégrerait les agents fiables à l’Ikhwani afin de garder un œil sur leurs activités et nous [l’ambassade britannique]tiendrait informés des éléments remontés par ces agents. Nous, pour notre part, partagerons avec le gouvernement les informations obtenues par des sources britanniques."

Il était pareillement convenu que "un effort serait fait pour créer un schisme dans le parti en exploitant les différends qui pourraient survenir entre al-Banna et Ahmed Sukkari", les deux dirigeants. Les Britanniques transmettraient aussi au gouvernement une liste des membres de la Fraternité qu’ils considéraient comme dangereux mais il n’y aurait aucun geste agressif envers l’organisation. Plus vraisemblablement, la stratégie décidée ci-dessus fut celle du "meurtre par bienveillance." Al-Banna sera autorisé à fonder un journal et à publier des articles qui "soutiennent les principes de la démocratie", ce qui sera un bon moyen "d’éradiquer l’Ikhwani" comme le dit l’un des intendants. 

La réunion discuta également du fait que la Fraternité mettait au point des "organisations de sabotage" et espionnait pour le compte des Nazis. Cela était décrit comme "une organisation religieuse et obscurantiste étroite", mais qui "pourrait fournir des troupes de choc à un moment de trouble", y compris des "escadrons suicide". Avec un nombre de thuriféraires estimé entre 100 et 200 milles, la Fraternité était "implicitement anti-européenne et anti britannique en particulier, au regard de notre situation exceptionnelle en Egypte" ; elle espérait toutefois une victoire de l’Axe, ce qui ferait selon elle "l’influence politique dominante en Egypte." 

En 1944, le Comité de renseignement politique de la Grande-Bretagne décrivait la Fraternité comme un danger potentiel, mais pourvu d’une direction faible : il sentait qu’al-Banna était la "seule personnalité qui sortait du lot", sans qui "cela pourrait aisément s’effondrer". Cette analyse plutôt dédaigneuse à l’encontre de la Fraternité devait être revue dans les années à venir, alors que les Britanniques échangeaient et collaboraient avec elle à la face de l’anticolonialisme croissant en Egypte. 

Ainsi, au terme de la Deuxième Guerre mondiale, la Grande-Bretagne avait déjà une expérience considérable dans la connivence avec les forces musulmanes pour atteindre certains objectifs, alors que les officiels réalisaient aussi que ces mêmes forces étaient généralement opposées à la politique impériale et aux objectifs stratégiques britanniques : ils étaient des collaborateurs temporaires, appropriés pour atteindre des buts bien spécifiques quand la Grande-Bretagne manquait d’alliés ou de suffisamment de pouvoir propre pour imposer ses priorités. La politique d’opportunisme britannique s’intensifiera dans le monde d’après-guerre, comme le besoin en collaborateurs s’accrut dans un environnement mondial beaucoup plus exigeant. 

Après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la Fraternité était l’un des deux partis politiques populaires en Egypte, au même titre le parti nationaliste modéré Wafd, et le roi Farouk continua de trouver la Fraternité utile comme rempart aux idées économiques et sociales radicales. La Fraternité est connue pour avoir transmis des informations au gouvernement pour l’aider dans son tour d’horizon perpétuel des communistes avérés ou suspectés, en particulier dans les syndicats et les universités. Cela était cependant toujours une coexistence inconfortable au cœur de l’opposition grandissante à la présence britannique et un courant de violence qui secoua l’Egypte après 1945. 

La confrontation monta bientôt d’un cran entre la Fraternité, encline à expulser l’occupant étranger et finalement à chercher à établir un état islamique, et les Britanniques et le palais. Dans la zone du Canal de Suez, les attaques à la bombe contre les troupes britanniques étaient fréquentes, et les autorités revendiquaient régulièrement la découverte de caches d’armes de la Fraternité. Les Frères tentèrent plusieurs assassinats : entre 1945 et 1948, deux premiers ministres, un chef de la police et secrétaire d’état furent de leurs victimes. En décembre 1948, à la suite de la découverte présumée par les autorités de caches d’armes de la Fraternité et d’un complot ourdi pour renverser le régime, l’organisation fut dissoute, une décision que les Britanniques ont apparemment demandé au gouvernement égyptien de prendre afin de lutter contre leurs activités antibritanniques. Trois semaines plus tard, le Premier Ministre Mahmoud al-Nugrashi, qui avait donné l’ordre de dissolution, fut assassiné par un membre de "l’appareil secret" de la Fraternité Musulmane, son unité paramilitaire, et terroriste, qui mettait en œuvre des attaques à la bombe contre les Britanniques dans la zone du canal. 

En janvier 1949, l’ambassade britannique au Caire rapportait que le roi Farouk "était sur le point d’écraser"la Fraternité, grâce à un récent coup de balai et l’arrestation de plus de 100 membres. Le mois suivant, le fondateur de la Fraternité, Hassan al-Banna, fut lui-même assassiné. Bien que le tueur ne fût jamais trouvé, on croyait largement que le meurtre avait été commandité par des membres de la police politique, et même toléré voire planifié par le palais. Un rapport du MI-6 était sans équivoque, en indiquant que : 

Le meurtre fut inspiré par le gouvernement avec l’approbation du Palais (…) On décida que Hassan al-Banna devrait être retiré du devant de la scène de cette façon du fait que, aussi longtemps qu’il serait en liberté, il risquait de mettre le gouvernement dans l’embarras, alors que son arrestation aurait très certainement mené à de nouveaux troubles avec ses adeptes, qui l’auraient sans aucun doute transformé en martyr de leur cause. 

Les alibis étaient alors déjà tissés. Trois jours après le meurtre, l’ambassadeur britannique, sir Ronald Campbell, rencontra le roi Farouk et rapporta que "Je dis que je pensais que le meurtre avait été commis par les compagnons extrémistes de Hassan al-Banna par peur ou suspicion qu’il renonçât". Le roi Farouk, pour sa part, concocta de même un conte sur la responsabilité incombant aux saadistes (un groupe séparatiste issu du parti Wafd, nommé d’après l’ancien dirigeant du parti et premier ministre, Saad Zaghoul). Le diplomate expérimenté de la Grande-Bretagne en Egypte avait clairement une connivence avec les meurtriers d’al-Banna pour couvrir l’affaire. 

En octobre 1951, la Fraternité élut comme son nouveau dirigeant l’ancien juge, Hassan al-Hobeidi, une figure qui n’était pas associée publiquement avec le terrorisme, qui fit connaître son opposition à la violence de 1945-49. Hobeidi était pourtant incapable d’affirmer son contrôle sur les factions parfois concurrentes de l’organisation. La Fraternité renouvela son appel au djihad contre les Britanniques, encourageant les attaques sur les Britanniques et leur propriété, organisa des manifestations contre l’occupation et tenta de pousser le gouvernement égyptien à l’état de guerre contre la Grande-Bretagne. Un rapport de l’ambassade britannique du Caire publié fin 1951 établissait que la Fraternité "dispose de longue date d’une organisation terroriste qui n’a jamais été brisée par une action policière", malgré les récentes arrestations. Cependant, le rapport minimisa les intentions des Frères à l’encontre des Britanniques, indiquant qu’ils "envisageaient d’envoyer des terroristes dans la zone du Canal" mais "qu’ils n’avaient guère l’intention d’engager leur organisation en tant que telle dans une action contre les forces de Sa Majesté". Un autre rapport notait que, malgré la responsabilité de la Fraternité dans certaines attaques contres les Britanniques, cela était probablement dû à "l’indiscipline", et il "semble que cela entre en conflit avec la politique des dirigeants". 

Au même moment, en décembre 1951, les dossiers montrent que les officiels britanniques essayaient d’arranger une rencontre directe avec Hobeidi. Plusieurs réunions furent tenues avec un de ses conseillers, un certain Farkhani Bey, dont on ne sait pas grand-chose, bien qu’il ne fût pas en apparence lui-même membre de la Fraternité. Les dossiers britanniques déclassifiés indiquaient que les dirigeants de la Fraternité étaient tout à fait prêts à rencontrer les Britanniques en privé, ce malgré leurs appels publics aux attaques contre eux. A cette époque, selon le bureau des Affaires Etrangères, le gouvernement égyptien offrait à Hobeidi de "substantiels pots-de-vin" pour empêcher la Fraternité de poursuivre les violences contre le régime. 

Puis, en juillet 1952, un groupe de jeunes officiers nationalistes de l’armée missionnés pour renverser la monarchie égyptienne et ses conseillers britanniques prit le pouvoir par un coup d’Etat et se proclama Conseil de Commande de la Révolution (CCR), avec pour président le général Mohammed Naguib et pour vice-président le colonel Gamal Abdel Nasser. Les soi-disant "Officiers Libres" destituèrent Farouk le probritannique et se débarrassèrent de la vieille garde, en promettant une politique étrangère indépendante et des changements internes généralisés, notamment une réforme agraire. Un conflit entre Naguib et Nasser mena progressivement à la déchéance de Naguib fin 1954 et à l’accession de Nasser au plein pouvoir. La Fraternité Musulmane, heureuse de voir le retour du régime pro-occidental du roi, soutint initialement le coup d’Etat, et avait en fait des liens directs avec les Officiers Libres. L’un d’entre eux, Anwar Sadat, décrivait plus tard son rôle comme celui de l’intermédiaire avant le coup d’Etat entre les Officiers Libres et Hassan al-Banna. "Il était clairement l’un des Officiers Libres sur lesquels comptaient les Frères pour aider leur dessein politique", écrivait plus tard l’ambassadeur de Grande-Bretagne au Caire, sir Richard Beaumont, après que Sadat a succédé à Nasser comme président en 1970. La Fraternité assista les dirigeants révolutionnaires grâce à un important soutien intérieur, et de bonnes relations furent maintenues le reste de l’année 1952 et au long des quelques années qui suivirent. 

Au début de l’année 1953, les officiels britanniques se réunirent directement avec Hobeidi, de manière ostensible pour sonder sa position quant aux prochaines négociations entre la Grande-Bretagne et le nouveau gouvernement égyptien au sujet de l’évacuation des forces armées britanniques d’Egypte ; l’accord pour 20 années signé en 1936 viendrait à expirer sous peu. Comme certains dossiers britanniques demeurent censurés, on ne sait pas précisément ce qui a transpiré à ces réunions, mais Richard Mitchell, l’analyste occidental majeur de la Fraternité Musulmane égyptienne, a documenté ce que les différents partis, les Britanniques, le gouvernement égyptien et la Fraternité, disait subséquemment à leur propos. Mitchell conclut l’entrée de la Fraternité dans ces négociations fut à la demande des Britanniques et présentait des difficultés pour les négociateurs du gouvernement égyptien, en fournissant "un avantage au côté britannique".  Les Britanniques, en fouillant les points de vue des Frères musulmans, reconnaissaient effectivement leur voix dans les affaires de la nation, et Hobeidi, en acceptant les discussions, perpétuait cette notion et ainsi affaiblissait la mainmise du gouvernement. Le régime de Nasser condamna ces rencontres entre les Britanniques et la Fraternité en tant que "négociations secrètes (…) dans le dos de la révolution", et accusa publiquement les officiels britanniques de connivence avec les Frères. Ils désignèrent également Hobeidi responsable pour avoir accepté certaines conditions pour l’évacuation britannique d’Egypte, ce qui liait les mains des négociateurs du gouvernement. 

Selon le peu d’informations disponibles, la stratégie britannique consiste en un traditionnel "diviser pour régner", visant à gagner du "levier" sur le nouveau régime dans la poursuite de leurs intérêts propres. L’entretien par les Britanniques de la Fraternité ne pourrait qu’accentuer les tensions entre le régime et la Fraternité et renforcer la position de cette dernière. Des mémos internes britanniques indiquent que les officiels britanniques entretinrent Nasser au sujet de quelques uns de leurs rencontres avec Hobeidi et d’autres membres de la Fraternité, l’assurant naturellement que Londres n’agissait pas en sous-main. Cependant, le seul fait qu’elles avaient lieu instilla le doute dans l’esprit de Nasser quant à la fiabilité de la Fraternité. A cette époque, les officiels britanniques croyaient que la Fraternité et ses groupes paramilitaires étaient "à la disposition des autorités militaires" et que la Fraternité voulait faire payer au régime un genre de tribut pour ce soutien qu’elle apportait, comme en introduisant une "constitution islamique". 

Les dossiers contiennent de même une note d’une rencontre entre les officiels britanniques et de la Fraternité le 7 février 1953, dans laquelle un individu du nom d’Abou Rugayak déclara au conseiller oriental de l’ambassade britannique, Trefor Evans, que "si l’Egypte cherchait un ami à travers le monde, elle n’en trouverait pas d’autre que la Grande-Bretagne". L’ambassade britannique au Caire interpréta ce propos comme démontrant "l’existence d’un groupe au sein des dirigeants de la Fraternité qui était prêt à coopérer avec la Grande-Bretagne, même si c’était exclus avec l’Occident (ils se méfiaient de l’influence américaine)". Une note manuscrite sur cette partie du mémo de l’ambassade dit : "La déduction (…) semble justifié et est surprenante". Le mémo indique également que la volonté de coopérer "provient probablement de l’influence croissante de la classe moyenne dans la Fraternité, au regard de la direction éminemment populaire du mouvement à la période d’Hassan al-Banna".

En octobre 1954, époque à laquelle la Fraternité cherchait à promouvoir une résurgence populaire, son "appareil secret" tenta d’assassiner Nasser alors qu’il prononçait un discours à Alexandrie. Subséquemment, des centaines de membres de la Fraternité furent arrêtés et beaucoup torturés, tandis que ceux qui s’échappèrent partirent en exil à l’étranger. En décembre, six Frères furent pendus. L’organisation fut éradiquée dans les faits. Parmi ceux arrêtés, et horriblement torturés, était Saïd Qutb, un membre du Comité de direction de la Fraternité, qui fut condamné à 25 ans de travaux forcés, et qui deviendrait dans les années 60 un des grands théoriciens de l’Islam radical en écrivant depuis les geôles de Nasser. 

Après la tentative d’assassinat avortée contre Nasser, le Premier ministre Winston Churchill lui adressa un message personnel qui disait : "Je vous félicite d’avoir échappé à l’attaque lâche visant à vous ôter la vie à Alexandrie hier soir".  Bientôt, pourtant, les Britanniques conspiraient avec les mêmes gens pour atteindre un but identique. 

En trois années du nouveau régime, les réformes intérieures de Nasser incluaient un remembrement généralisé au bénéfice des pauvres ruraux, et des manœuvres pour entériner une forme de gouvernement constitutionnel pour remplacer la règle arbitraire. En juillet 1955, l’ambassadeur britannique au Caire sortant, sir Ralph Stevenson, remarquait que le régime "était aussi bon que n’importe quel gouvernement égyptien précédent depuis 1922 et, à son crédit, même meilleur, puisqu’il essayait de faire quelque chose pour le peuple d’Egypte plutôt que d’en parler tout bonnement". Stevenson rétorqua à Harold MacMillan, secrétaire aux Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement d’Antony Eden, qu’ "ils [les dirigeants égyptiens] méritent, de mon point de vue, toute l’aide que la Grande-Bretagne peut leur fournir de manière appropriée". Neuf mois après que ce mémo fut rédigé, les Britanniques destituèrent Nasser. 

Les Britanniques et les Américains étaient maintenant impliqués dans une kyrielle de fomentations de coups d’Etat contre la Syrie et l’Arabie Saoudite, ainsi que l’Egypte, dans le cadre d’une réorganisation bien plus étendue du Moyen-Orient pour contrer le "virus du nationalisme arabe". Selon un mémo des Affaires étrangères confidentiel, le président américain Eisenhower dépeignait aux Britanniques la nécessité d’un plan machiavélique pour produire une situation qui serait favorables à nos intérêts au Moyen-Orient "ce qui diviserait les Arabes et annihilerait les objectifs de nos ennemis".  

En mars 1956, le roi Hussein de Jordanie destitua le général britannique John Bagot Glubb de son poste de commandant de la légion arabe, un geste qu’Eden et quelques officiels britanniques attribuèrent à l’influence de Nasser. C’est alors que le gouvernement britannique conclut que cela ne fonctionnait plus avec Nasser et que des plans pour renverser le régime commencèrent sérieusement à être ourdis par les Britanniques et les Américains ; Eden dit à son nouveau secrétaire aux Affaires étrangères, Anthony Nutting, qu’il voulait que Nasser soit "assassiné". Ce fut avnt que ce dernier ne décidât de nationaliser le Canal de Suez en juillet 1956, un acte qui provoquerait inévitablement "la perte progressive de tous nos intérêts et atouts au Moyen-Orient", expliquait Eden dans ses mémoires, craignant le possible effet domino de l’action égyptienne. "Si nous laissons Nasser s’en tirer avec le coup du Canal de Suez, la conséquence en sera la fin programmée (…) de la monarchie en Arabie Saoudite", expliquait le sous-secrétaire permanent au bureau des Affaires étrangères, Ivone Kirkpatrick, craignant que les forces nationalistes là-bas soient inspirées par la défiance couronnée de succès de Nasser envers l’Occident en Egypte. 

Beaucoup de dossiers britanniques sur la "crise de Suez" demeurent censurés mais quelques informations transparurent au fil des ans sur les différentes tentatives britanniques pour renverser ou assassiner Nasser. Au moins un de ces plans engageait une connivence avec la Fraternité Musulmane. Stephen Dorril note que l’ancien agent de l’exécutif des opérations spéciales et député conservateur, Neil "Billy" McLean, le secrétaire du groupe Suez des députés, Julian Amery, et le chef de l’antenne du MI-6 à Genève, Norman Darbyshire, prirent tous contact avec la Fraternité en Suisse à cette période dans le cadre de leurs liaisons clandestines avec l’opposition à Nasser. De plus amples détails au sujet de ces rencontres de Genève ne sont jamais ressortis mais il se peut bien qu’ils aient concocté une tentative d’assassinat ou l’édification d’un gouvernement en exil pour remplacer Nasser après la guerre de Suez. En septembre 1956, Ivone Kirkpatrick était en contact avec les officiels saoudiens à Genève qui l’entretinrent de "la considérable opposition sous-jacente à Nasser là-bas" ; en fait, sa crainte était que la mainmise de Nasser sur le Canal de Suez "mît fin à la résistance égyptienne", ce qui signifierait celle de la Fraternité Musulmane également. 

Certainement, les officiels britanniques contrôlaient les activités anti-régime de la Fraternité, et la reconnaissait capable d’opposer un défi sérieux à Nasser. Il est pareillement prouvé que les Britanniques avaient des contacts avec l’organisation en 1955, lorsque des Frères rendirent visite au roi Farouk, maintenant en exil en Italie, pour étudier une coopération contre Nasser. Le régime du roi Hussein en Jordanie fournit des passeports diplomatiques aux dirigeants de la Fraternité pour faciliter leurs déplacements pour s’organiser contre Nasser, alors que l’Arabie Saoudite les finança. La CIA approuva également le financement de la Fraternité Musulmane par l’Arabie Saoudite pour soutenir l’action contre Nasser, selon l’ancien officier de la CIA, Robert Baer. 

En août 1956, les autorités égyptiennes découvrirent un cercle d’espions britannique dans le pays et arrêtèrent quatre Anglais, y compris James Swinburn, le chargé d’affaires de l’Agence de presse arabe, la couverture du MI-6 au Caire. Deux diplomates britanniques impliqués dans des actions de renseignement furent aussi expulsés. Ils furent, comme Dorril l’indique, en contact avec des "éléments estudiantins à inclination religieuse" avec l’idée "d’encourager des émeutes fondamentalistes qui auraient légitimé une intervention militaire pour protéger les vies européennes". 

En octobre, la Grande-Bretagne, dans le cadre d’une alliance secrète avec la France et Israël, lança l’invasion de l’Egypte pour renverser Nasser mais fut largement stoppée par le refus des Etats-Unis de soutenir l’intervention. L’invasion fut entreprise alors que les Britanniques savaient que la Fraternité Musulmane pourrait en devenir les premiers bénéficiaires et former un gouvernement après Nasser ; des mémos indiquent que les officiels britanniques pensaient que ce scénario était "possible" ou "envisageable".Alors, dans l’écho de leur évaluation du potentiel de Kashani en tan que dirigeant en Iran, les officiels britanniques craignirent qu’une mainmise de la Fraternité Musulmane produisît "une forme encore plus extrême de gouvernement" en Egypte. Encore un fois, cela ne les empêcha guère  d’utiliser ces forces. 

Quelques mois après la victoire de Nasser sur les Britanniques, début 1957, Trefor Evans, l’officiel qui mena les contacts britanniques avec la Fraternité quatre ans plus tôt, rédigeait des mémos recommandant que "la disparition du régime de Nasser (…) devrait être notre objectif principal". D’autres officiels notaient que la Fraternité restait active aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Egypte, tout particulièrement en Jordanie, d’où une "campagne de propagande vigoureuse" était montée. Ces memoranda suggèrent que la Grande-Bretagne continuerait d’utiliser ces forces dans un futur proche, ce qu’ils firent effectivement.

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Mark CURTIS

Journaliste, auteur de Liaisons secrètes : La Collusion de la Grande Bretagne avec l’islam radical 

Traduit de l'anglais par Robert Engelmann pour THEATRUM BELLI

 Cliquer ICI pour accéder à l'original

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 20:58

 

 

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AFFAIRE à SUIVRE - Dans ce nouveau thème vous retrouverez des enquêtes sur des personnages ou des évenements  actuels ou passés qui ont laissé et laisseront des empruntes souvent néfastes pour l'humanité

 

Affaire à SUIVRE - LE MUFTI de JERUSALEM

 

 

DANS CE RAPPORT EN ANGLAIS 

 

articles associés

Vidéos - Les héritiers du nazisme

Diaporama  ICI

 

Par SHRAGA BLUM

Les attitudes politiques actuelles ambigües britanniques et françaises envers Israël ne peuvent se comprendre sans un regard vers le passé, et notamment les années qui ont précédé la création de l’Etat d’Israël.

Un document émanant des Archives Nationales américaines apporte des confirmations et des éclairages nouveaux sur le rôle de la Grande-Bretagne et de la France au Proche-Orient notamment concernant le Mufti nazi Hadj Amin Al-Husseini, ainsi que sur les pays arabes. Sous le titre « L’ombre de Hitler, les criminels nazis et la Guerre Froide », le document en question révèle par exemple qu’en 1945, des responsables britanniques, bien qu’opposés au nazisme, désiraient fortement le retour en Palestine du sinistre Mufti, pourtant recherché pour collaboration avec les nazis, afin qu’il unifie la population arabe locale et organise des violences contre les Juifs du Yishouv. Le Rapport, s’inspirant notamment des archives secrètes de la CIA, veut montrer de manière générale comment des criminels de guerre nazis – dont Al Husseini faisait partie – ont pu bénéficier d’appuis et de mansuétude pendant et après la 2e Guerre Mondiale.

Le Directeur du Département des Investigations de la Police Britannique de l’époque confiait à l’attaché militaire américain au Caire « que le Mufti était le seul capable de rassembler les Arabes de Palestine (qui n’étaient pas encore transformés artificiellement en ‘peuple palestinien’) et de calmer les ardeurs sionistes ». Il rajoutait « que les Britanniques n’étaient pas capables de le faire mais que c’était une bonne idée ».

Le Rapport en question a été publié par un groupe de recherche nommé par le Congrès US, et apporte des éléments nouveaux sur le personnage du Mufti de Jérusalem, qui était entre autres l’oncle de Yasser Arafat.

On y apprend par exemple que le Mufti de Jérusalem, pendant la guerre, recevait des sommes énormes chaque mois de la part des Allemands, de l’ordre de 50.000 marks mensuels, ce qui correspondait à la moitié d’un salaire annuel d’un officier supérieur de la Wehrmacht. Ce qui fait dire aux membres de la Commission de Recherches qu’ « Al Husseini revêtait une importance considérable pour le pouvoir nazi ». Hitler lui avait promis qu’il serait nommé à la tête d’une Palestine arabe une fois les Britanniques chassés et les Juifs du Yishouv exterminés.

Le Rapport montre ensuite comment, en 1945, le Mufti put se rendre en Syrie pour échapper aux Britanniques, qui le recherchaient. De là, il se rendit à Constance, en Allemagne, mais fut arrêté par les troupes françaises. Là, se déroula un scénario bien français: transféré en région parisienne, il fut placé dans plusieurs résidences successives dans des conditions très confortables et avec une relative liberté, bénéficiant de la protection du Quai d’Orsay, qui refusait notamment de le livrer aux Britanniques et aux Yougoslaves qui le réclamaient. Mais ne voulant pas se froisser avec les pays arabes, qui accueillaient allègrement les criminels nazis en fuite, le Quai d’ Orsay décidait de le faire quitter la France et il s’envola le 29 mais 1946 par un vol régulier à destination du Caire, doté d’une identité d’emprunt. Il mourut à Beyrouth en 1974.

Le Rapport américain précise également « que tout comme beaucoup d’autres criminels nazis accueillis à bras ouverts par les pays arabes, le Mufti Hadj Amin Al-Husseini devint un conseiller écouté et put distiller en tout quiétude ses théories antisémites et nazies au sein de la société dans laquelle il vécut ». Et de dresser ce triste constat: « Après la guerre, le nazisme a continué à fleurir dans les pays arabes ».

Les résultats se voient tous les jours.

israel7

 

à suivre donc..........

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 04:20

 

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Violences sportives et politiques en Jordanie - 250 blessés.

aljazeera.net

 

adapté par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Retour logique de l'histoire ?

la palestine arabe du mandat britannique

Une Jordanie créée de toute pièce par les britanniques pour placer une famille étrangère en Palestine arabe suite à une promesse faite aux Hachémites d'Arabie Saoudite (afin de laisser la place aux Saoud).........

Le prince héritier et sa mère Rania ne sont pas des bédouins mais sont des arabes palestiniens comme plus de la moitié de la population.

Tensions en perspective !............Belle leçon de l'histoire en tous cas !

 

Article associé

>La Jordanie « dénaturalise » ses Palestiniens.

>Geert Wilders - Discours à Tel-Aviv - Reconnaissons que la Jordanie est la Palestine.

>Farid Salman : La Jordanie et la "Cisjordanie" devraient constituer le futur "Etat palestinien"

 

aljazeera.net

 



Un match de football à Amman en Jordanie entre les clubs Al-Wahdat et Al-Faisaly se termine dans la violence et fait de nombreux bléssés.

Alors que la police anti-émeute vu la violence tentait de contrôler les foules  quittant le terrain de football vendredi, une clôture métallique s'est effondré sous le poids de la foule, blessant environ 250 personnes.

Des témoins occulaires parlent de  plusieurs personnes  battues à mort par la police qui tentait d'empêcher une escalade des affrontements entre les supporters des deux équipes.

Le correspondant d'Al Jazeera, Nisreen El-Shamayleh, rapporte d'Amman, que les responsables gouvernementaux ont nié toute malversation de la police.

Les partisans d'Al-Wahdat sont généralement d'origine palestinienne, tandis que les fans Al-Faisaly sont d'origine jordanienne, a déclaré à notre correspondant.

Au cours des dernières années, les tensions entre les partisans des deux équipes ont généré beaucoup de violence lors de matchs .Cependant le nombre de blessés de ce vendredi est exceptionnellement élevé.

"Les partisans de l'équipe gagnante ont quitté le stade en scandant des slogans politiques et racistes"

"Cela pourrait avoir conduit les forces anti-émeutes, d'avoir voulu maitriser certains de ces partisans qui ont quitté le stade." selon un témoin

Toujours selon les témoignages, la violence a éclaté à l'extérieur du stade, avec des gens venus pour casser des voitures.

"Nous verrons si le gouvernement fera une enquête crédible, envers ceux ayant entrainé ces emeutes et qui en sont  repsonsables  », précise à Al JazeeraSalameh Nematt, un analyste politique.

Nematt dit que le gouvernement jordanien insiste sur l'importance de l'unité nationale, mais que la transparence est nécessaire afin de renforcer la confiance des citoyens dans un État de droit.

Politiquement sensibles

"L'incident d'aujourd'hui peut avoir des implications politiques, mais le gouvernement essaie de ne pas mettre en évidence cette fracture jordano-palestinienne " signale El-Shamayleh .

Plus de la moitié de la population jordanienne est d'origine palestinienne, et ces jeux de football qui finissent dans la violence révèlent  les tensions ethniques du pays et les mettent au premier plan.

Bien que la plupart des Palestiniens de Jordanie soient munis d'un passeport jordanien et jouissent de droits de citoyenneté inégalés par d'autres gouvernements arabes d'accueil, beaucoup d'entre eux se plaignent de ne pouvoir accéder à certains postes comme des postes de sécurité, rentrer à l'armée ou accéder à des postes de haut niveau dans le gouvernement jordanien.

Certains Jordaniens autochtones  sentent que les arabes d'origine palestinienne, bien que jordaniens ne f'ont pas allégeance à la patrie.

La sensibilité politique révélée par le football en Jordanie a été souligné plus tôt cette semaine dans un télégramme envoyé par l'ambassade américaine à Amman et publié par le site Wikileaks .

Un câble de Wikileaks de 2009  porte sur un match entre les deux mêmes clubs, Al-Faisaly et Al-Wahdat, qui a du être annulé le 17 Juillet 2009, après «des invectives anti-arabe d'origine palestinienne et  slogans dénoncant les origines palestiniennes de la reine et du prince héritier" .

" Le silence du roi sur ces événements est pesant, et on sent la réticence de nos contacts pour discuter de la frature croissante entre les bédouins et les descendants des réfugiés "palestiniens" écrit l'auteur.

 
 
 
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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 04:10

 

Contraindre le roi de Jordanie à intégrer les Arabes de "Cisjordanie" dans une confédération jordano-palestinienne

 

logo arié

 

 

Par ARIé 

Avec autorisation

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Article associé

>Geert Wilders - Discours à Tel-Aviv - Reconnaissons que la Jordanie est la Palestine.

 

Obama, par Hillary interposée, vient de reconnaître son échec dans les pourparlers israélo-palestiniens. C’était écrit sur le mur, mais allez donc empêcher ces zozos d’apporter leur lot de plantages à la longue liste des tentatives avortées visant à résoudre ce problème, à priori insoluble.

Tant que l’on prendra le problème par le mauvais bout on continuera à aller dans le mur. Ce mur, infranchissable consiste à aller à l’encontre de la reconnaissance d’Israël sur ses terres; celles qu’il a conquises en 1967 et, ne ne vous en déplaise, celles qui lui ont été promises de toute éternité ; en fait, celles qu’il occupa à ses rares moments de gloire, sous les règnes de David et Salomon.

Alors qu’il est si facile de parvenir à une solution.

La solution au problème palestinien – pour peu qu’un peuple dénommé ainsi existe et qu’il ait droit à un Etat – saute aux yeux, mais peu de personnes ont le courage de le formuler clairement. Il suffit de partir du principe que la Palestine existe déjà, puisque de facto, la population jordanienne est composée à plus de 70 % de palestiniens. Alors pourquoi diantre créer un Etat ailleurs, s’il existe déjà ? Simplement parce que Abbas et consorts veulent conserver leurs privilèges de Chefs d’Etat virtuels et parce que le roi Abdallah n’a pas envie de cailloux dans ses mocassins. La Jordanie comporte à peu près autant d’habitants que l’Etat d’Israël, elle est cinq fois plus étendue. Ce n’est donc pas la place qui manque et quant à faire refleurir le désert qui occupe une grande partie de son territoire, les Israéliens seraient certainement disposés à jouer les Ingénieurs conseil.

Il suffit simplement créer les conditions pour que le roi, et sa garde rapprochée de Bédouins, qui méprisent cordialement les Palestiniens, acceptent ou soient contraints, à transformer quelque peu le royaume hachémite, en créant la structure d’accueil ad hoc pour accueillir les palestiniens qui vivent à ce jour en "Cisjordanie" et, une partie de ceux qui vivent à Gaza; et le tour est joué. Après tout, la Jordanie a une certaine habitude de la chose, puisque, ce que l’on appelle la Cisjordanie était déjà sous la souveraineté hachémite entre 1946 et 1967.

La Grande Jordanie ou la Confédération Palestino-jordanienne à créer, intégrera une partie de Yéhouda et Shomron (rien qu’à l’écrire, j’ai les nerfs) et, bien entendu, un accord sera étudié avec Qui de Droit (le roi Abdallah, si la monarchie tient le choc, ou le Président élu s’il s’agit d’une Confédération « démocratique »), pour que les Israéliens arabes qui ne veulent plus vivre sous souveraineté israélienne, ou ceux, dont l’Etat d’Israël ne veut plus, aillent rejoindre leurs frères palestiniens dans la nouvelle structure d’accueil créée. Quant aux habitants de Gaza qui opteraient pour la nationalité égyptienne ou sinaïtique, Moubarak ou ses successeurs seraient priés poliment de la leur accorder.

Il est clair que sans une belle carotte et beaucoup de coups de bâton, l’affaire ne se fera pas. Le roi de Jordanie et le président égyptien devront se faire tirer l’oreille pour récupérer les territoires qui furent les leurs – ce qui, quelque part, est un comble, car depuis quand a t-on le droit de refuser quelque chose qui vous a déjà appartenu – mais c’est le seul moyen de régler le conflit du Moyen-Orient, à la satisfaction quasi générale.

J’ai longuement disserté sur ce thème dans mon essai « Ismaël et ses frères », mais il faut croire que mon bouquin n’est jamais arrivé dans les mains des grands décisionnaires.

Tant que l’on observera le conflit Israélo-arabe avec des jumelles obstruées, ou qui regardent dans les coins et non au centre du problème, rien ne sera résolu.

Pour ce qui est des moyens à mettre en œuvre pour contraindre le roi de Jordanie, cela ne sera pas facile, mais si la volonté politique existe, cela doit pouvoir se résoudre; il suffit de payer !!

La thèse que je viens de développer est partagée par un grand nombre d’individus, simples citoyens israéliens et/ou responsables politiques lucides (et non seulement en Israël). Il faut encore que les Américains et l’Europe l’adoptent, ce qui est loin d’être gagné.

Aujourd’hui, on s’oriente vers la plus mauvaise solution possible; à savoir la reconnaissance d’un Etat palestinien dans le cadre de l’ONU. Un Etat virtuel, sans frontière, ni population définie, ni dirigeants reconnus par la majorité des Arabes vivant en Cisjordanie et à Gaza. Mais il faut toujours faire confiance à Obama pour adopter la plus mauvaise solution possible; ce qu’il ne manquera pas de faire, ayant reconnu la faillite de la précédente.

Il est donc souhaitable que beaucoup de voix s’élèvent de toutes parts pour placer l’option jordanienne sur le devant de la scène. Ce n’est pas aux dirigeants israéliens, Bibi en tête, de le proposer, car cela serait perçu comme un moyen de botter en touche le soi disant dialogue avec l’autorité palestinienne; il est donc nécessaire que cela vienne ‘ailleurs.

Ainsi sera reconstitué le royaume d’Amon et de Moav, des temps anciens, vivant en paix, ou presque, avec les royaumes de Yéhouda et d’Israël

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 21:40

 

 

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Myths and Facts
Mitchell Bard

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Source: Myths and Facts Online--Mitchell Bard

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Dr. Bard is available for media interviews and speaking engagements on this and other topics.

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 L'Arabie saoudite et la guerre contre le terrorisme 

Mitchell G. Bard

(directeur de la Jewish Virtual Library)

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

 



mf
MYTHE:

"L'Arabie saoudite est une alliée de l'Occident dans la guerre contre le terrorisme."

 

REALITE


 Alors que les Etats-Unis ont publiquement loué l'Arabie saoudite comme une alliée dans l'actuelle guerre continuelle contre le terrorisme, des câbles diplomatiques classifiés dévoilés par WikiLeaks en novembre dernier montrent que le Département d'Etat entretient une vision bien plus pessimiste à l'égard des engagements saoudiens au contre-terrorisme. Plus de neuf ans après les attaques du 11-Septembre, les câbles diffués révèlent que les officiels américains sentent que l'Arabie saoudite continue de permettre, et même d'encourager le financement de terroristes. Ces dernières années, de riches nationaux saoudiens ont été identifiés comme des vecteurs de financement en millions de dollars pour diverses organisations étiquetées par le gouvernement comme oeuvres de charité, mais aidant des organisations terroristes islamistes dont Al Qaïda et le Hamas palestinien. Selon l'un des câbles publiés, "les donateurs saoudiens constituent la source de financement la plus significative des groupes terroristes sunnites à travers le monde" (446).
    Bien que le gouvernement saoudien n'ait pas été directement pointé par WikiLeaks comme finançant le terrorisme, leur soutien de l'extrémisme ainsi que leur répugnance à participer à la guerre contre le terrorisme menée par les Etats-Unis sont bien documentés. En 2002, au plus fort de l'Intifada palestinienne, les Saoudiens ont sponsorisé un téléthon pour les "martyrs palestiniens" au moyen duquel des centaines de milliers de dollars ont été distribuées aux familles des kamikazes (447). Une estimation publiée en 2003 a révélé que 60% du budget total du Hamas était financé par l'Arabie saoudite, soit de sources gouvernementales officielles, soit par l'intermédiaire d'organisations dont les activités étaient protégées par le gouvernement (448). Vers la fin de l'administration Bush, après des années de subventions américaines de l'ordre de millions de dollars en aide militaire, les dirigeants saoudiens ont attaqué les Etats-Unis en les qualifiant de "sponsor de première classe du terrorisme international", et même en promulgant une fatwa autorisant l'usage d'armes de destruction massive contre les Etats-Unis (449). Dans l'un des câbles publiés par WikiLeaks, daté de décembre 2009, la secrétaire du Département d'Etat, Hillary Clinton, formulait en privé des critiques du gouvernement saoudien pour son refus abrupt de bannir trois organisations de charité que les Etats-Unis avaient catégorisées comme entités terroristes après que des rapports du renseignement ont suggéré "que ces groupes continuent d'envoyer de l'argent à l'étranger... et de financer l'extrémisme" (450). Clinton était aussi profondément frustrée que les Saoudiens n'aient que peu fait pour interrompre l'accès au financement dont bénéficient, au sein du royaume, des groupes terroristes comme le Hamas, les Talibans et le Lashkar-e-Taiba (451). Par exemple, aucune des personnalités directement identifiées par les Etats-Unis et les Nations Unies comme des sources de financement de ces groupes n'a été poursuivi devant les tribunaux saoudiens.
    Le gouvernement d'Arabie saoudite a en effet fait quelques efforts pour limiter les germes de terrorisme dans son pays ; toutefois, les mesures prises ont exclusivement visé la protection de la famille royale et de leur vastes réserves pétrolières. Ainsi que la noté Stuart Levey, sous-secrétaire pour le renseignement sur le financement du terrorisme au sein du Département du Trésor, au-delà d'initiatives "personnelles", l'Arabie saoudite ne s'est engagée qu'à minima pour réfréner l'extrémisme islamiste. Dans une interview donnée à ABC News, Levey a déclaré : "Si je pouvais d'une certaine manière claquer des doigts et couper le financement [des terroristes] à partir d'un seul pays, ce serait l'Arabie saoudite" (452). Malgré son acclamation par les Etats-Unis comme une alliée militaire et diplomatique cruciale, l'Arabie saoudite a encore à prouver qu'elle est pleinement engagée à les assister dans la guerre contre le terrorisme."

e à les assister dans la guerre contre le terrorisme."

446 US Embassy Cables, "Hillary Clinton Says Saudi Arabia 'A Critical Source of Terrorist Funding'", The Guardian, (December 5, 2010).
447 Mitchell Bard, The Arab Lobby, HarperCollins Publishers: New York (2010); page 165.
448 Mitchell Bard, The Arab Lobby, HarperCollins Publishers: New York (2010); page 166.
449 Dore Gold, Hatred's Kingdom: How Saudi Arabia Supports the New Global Terrorism, Regnery Publishing: Washington DC (2003); page 204.
450 Declan Walsh, "WikiLeaks Cables Portray Saudi Arabia as a Cash Machine for Terrorists", The Guardian, (December 5, 2010).
451 Eric Lichtblau, Cash Flow to Terrorists Evades U.S. Efforts", The New York Times, (December 5, 2010).
452 Brian Ross, "U.S.: Saudis Still Filling Al-Qaeda's Coffers", ABC News Blotter, (September 11, 2007). 
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 12:37

 

 

 

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Qui se sent menacé par l'Iran ?,

Mitchell G. Bard

(directeur de la Jewish Virtual Library)
  

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

MYTHE :
   

 "Israël est le seul pays du Moyen-Orient à se sentir menacé par les ambitions nucléaires iraniennes."
   

REALITE :
   

A la lumière des milliers de documents et câbles secrets délivrés par le très informatif site WikiLeaks en novembre dernier, il est clair qu'Israël n'est ni seul à s'inquiéter de la floraison du programme d'armement nucléaire en Iran, ni seul à désirer de voir le dit programme détruit. Si les médias occidentaux ont constamment ressassé les profondes inquiétudes israéliennes envers la marche iranienne vers la puissance nucléaire, toutefois la plus grande partie du monde arabe se sent aussi menacée par l'Iran et entretient des vues similaires, sinon même plus radicales, au sujet d'une confrontation des ambitions nucléaires iraniennes.
    Alors que la plupart des nations du monde arabe continue de déclarer publiquement que le conflit israélo-palestinien est la plus grande menace pour la région, les câbles WikiLeaks dévoilent une autre histoire. Les documents fuités, dont beaucoup relatent dans le détail des meetings entre des diplomates américains et des officiels de haut rang des gouvernements arabes, expose combien beaucoup d'Etats arabes du Moyen-Orient se sentent menacés par la perspective d'un Téhéran nucléaire et défendent l'idée d'une action militaire. Ainsi que le note Mustafa El-Labbad, directeur du Centre Al-Sharq des Etudes régionales et stratégiques au Caire, WikiLeaks a dévoilé au monde que "la position officielle au Moyen-Orient, conduite par l'Arabie Saoudite et incluant l'Egypte, la Jordanie, les Emirats-arabes-unis et le Bahrein, est que c'est l'Iran et non Israël qui représente la menace principale de la région" (437).
    Au cours d'une réunion avec les hauts dirigeants militaires américains en 2008, le roi Abdullah d'Arabie saoudite aurait exhorté les Etats-Unis de "couper la tête du serpent" en lançant des attaques militaires contre les usines nucléaires iraniennes (438). Un autre câble détaille une réunion de 2009 à l'ambassade américaine du Bahrein, lors de laquelle le roi Hamad bin Isa al-Khalifa a soutenu "avec force les raisons d'entrer en action pour mettre fin au programme nucléaire [de l'Iran], par tous les moyens nécessaires"(439). Cette vue est partagée par le prince couronné d'Abu Dhabi, Mohammed bin Zayed, qui a proposé d'utiliser des "forces terrestres" pour "s'emparer de toutes les zones inquiétantes" en Iran si la seule puissance aérienne n'était pas suffisante (440). Le royaume de Jordanie voit aussi l'Iran comme une menace pour l'intégralité du Moyen-Orient. Faisant référence à cette nation musulmane majoritairement chiite, les officiels jordaniens ont dit aux Etats-Unis : "C'est une pieuvre dont les tentacules s'étendent de manière insidieuse pour manipuler, troubler et miner les plans des pays modérés de la région... Les tentacules iraniens incluent ses alliés du Qatar et de la Syrie, le Hezbollah au Liban, le Hamas dans les territoires palestiniens" (441). Les documents WikiLeaks ont aussi révélé qu'un directeur du renseignement égyptien a déclaré au chef du cabinet américain que l'Egypte coopérerait avec les Etats-Unis si ces derniers affrontaient l'Iran, des propos qui font écho à ceux du président égyptien Mubarrak qui avait dit :"Personne n'acceptera un Iran nucléaire" (442).
    Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a exprimé sa confiance que ces révélations aideraient à l'impulsion d'une coalition internationale plus large capable d'établir des restrictions plus dures envers l'Iran, et se fie au fait que "de plus en plus d'Etats (...) pensent que [l'Iran] est la menace fondamentale" (443). Seve Plocker, un commentateur d'importance pour le journal israélien Yediot Aharonot, s'est accordé sur cette vision et cet espoir. "Les documents qui ont fuité montrent que le monde entier, et non seulement Israël, est paniqué par le programme nucléaire iranien", écrit-il. "L'Iran représente le plus grand danger clair et présent pour la stabilité du monde, et le monde doit agir pour extirper cette tumeur maligne" (444)."

437   Jeffrey Fleishman, "WikiLeaks Cables Highlight Arab Contempt for Iran", Los Angeles Times, (December 1, 2010)
438   Lee Smith, "Deadly Fictions", Tablet Online Magazine, (November 29, 2010).
439   Ross Colvin, "Saudis Urged Action at Meeting with Top US General",Reuters, (November 28, 2010).
440 US Embassy Cable, "Emirati Crown Prince Broaches Invasion of Iran", The Guardian, (November 28, 2010).
441 US Embassy Cable, "Jordan Wary of US Engagement with Iran", The Guardian, (November 28, 2010).
442 Roee Nahmias, "Egypt: Iran Tried Smuggling Arms to Gaza", Ynet News, (November 30, 2010).
443 Janine Zacharia, "Netanyahu says WikiLeaks cables show Arab states share Israeli concerns", Washington Post, (November 29, 2010).
444 Ibid.



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