Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:01

 

 

Je remercie Fabio Rafael pour l'envoi de ce texte paru dans le JPOST

 

 

L'ONU mis à nu

17/05/2010 
Bastien Zaouche

 

Les autres articles de Fabio Raphaël Fiallo

Fiasco made in onu

Le différend entre les Etats-Unis et Israël : prélude à une action 

Guerre d’irak : la mère de tous les désaveux

Iran, fin de la mollachie 

Non, l’erreur n’est pas Israël 

 

 

L'Organisation des Nations unies : une institution née en 1945 sur les cendres de la Seconde Guerre mondiale, avec pour objectif de promouvoir la paix dans le monde, le progrès de la civilisation et la lutte contre la misère. En s'attaquant contre ce monstre politique, Fiallo instille en nous un doute profond. Non, les acteurs de l'ordre international ne sont pas tous de sages humanistes dévoués à leur tâche, détachés de toute considération personnelle.

Non, l'ONU n'est pas impartiale dans son action. A travers un alter-ego littéraire du nom de Rodolfo Velle, l'auteur - lui-même ancien fonctionnaire d'un organe onusien - propose un roman à la lisière de l'essai politique et retrace son propre parcours au sein de l'institution. Son but est clair : "regarder agir cette institution, l'ausculter cliniquement" pour dévoiler "tout ce qu'une organisation internationale peut receler de vacuité, d'hypocrisie, d'absurdité". L'essai est transformé.

Fabio Rafael Fiallo sait de quoi il parle et le fait sans retenue. Originaire de Saint-Domingue, il poursuit des études aux Etats-Unis et en France avant d'obtenir un poste d'économiste à la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), qui siège à Genève. Cet organe créé par l'ONU en 1964 a pour objectif de parvenir à une plus grande égalité dans les échanges commerciaux mondiaux, notamment grâce à un rééquilibrage au profit des pays du Sud et une ouverture des marchés des pays développés. Fiallo travaillera au sein de l'institution de 1972 jusqu'à sa retraite, en 2005. Il arpentera également les couloirs du Secrétariat général de la CNUCED pour le développement des pays les moins avancés (PMA).

"Genève est un piège"

Le constat de Fiallo est amer : dans la Cité de Calvin, ville "faite par des gens gâtés pour des gens gâtés", paisible et sécurisée, on "s'interdit de rêver". Les fonctionnaires du Dump - "dépotoir" en anglais, institution jumelle de l'ONU imaginée par l'auteur - placés dans une sorte de tour d'ivoire du nom de "Château de l'Harmonie" perdent vite tout contact avec le monde réel. Aussi rapidement qu'irréversiblement, le calme et les hauts salaires s'avèrent des guets-apens inextricables pour les acteurs de la Genève internationale, dont la plupart arrivent pourtant au sein de l'institution parés des meilleures intentions. "La médiocrité s'apprend", affirme Fiallo lors d'un entretien téléphonique.

Avec Ternes Eclats, le mécanisme insidieux de démotivation du personnel chargé des grandes causes de notre temps est disséqué à merveille au travers du prisme de l'expérience de l'auteur - de son alter-ego Rodolfo Velle - qui s'étale sur trois décennies. Pourquoi se fatiguer à travailler alors que le dilettantisme est élevé au rang de principe suprême, et que les avancées hiérarchiques s'obtiennent par le biais d'habiles calculs bureaucratiques et non par une volonté zélée d'améliorer le sort des populations du monde ? Le Dump, son "dir-sup" et ses habiles conseillers, spécialistes des grandes messes internationales aussi lyriques qu'inutiles, se chargent de décourager toute critique susceptible de nuire aux fonctionnaires de l'institution, jaloux de leur petite parcelle de tranquillité. Et ce, quitte à défendre des gouvernements dictatoriaux lorsque la situation "l'exige". "Pourquoi indisposer nos clients, c'est-à-dire les gouvernements ?", s'interroge ainsi un fonctionnaire.

Prière de laisser son intégrité à l'entrée

Le message est clair : si on veut réussir à l'ONU, mieux vaut laisser son intégrité et son esprit critique à l'entrée. Le roman-essai de Fiallo dévoile la façon dont les grands principes de la Charte de San Francisco sont récupérés, distordus et utilisés au gré des changements de situation géopolitique. L'enjeu, pour chaque aspirant à la réussite, est de savoir plaider sa cause quelle qu'elle soit, allant du "plan mondial de réorganisation industrielle" aux "objectifs du millénaire".

Buts inavoués : tirer la couverture à soi, se voir allouer des fonds et, consécration suprême, instiguer une grande messe internationale permettant de graver à jamais son nom dans le marbre du Dump. Et tant pis si cela implique de montrer patte blanche à des gouvernements opprimant leurs propres populations, de récupérer à son compte le travail effectué par des subordonnés, d'encourager l'avancée de candidats ayant reçu le "coup de pouce" d'un père ministre ou ambassadeur...

A ce jeu subtil, le personnage de Ternes Eclats, frère ennemi de Rodolfo Velle, excelle. Ses "compétences" le mèneront au poste envié de bras droit du dir-sup, alors que Velle, du fait de ses remarques critiques et de sa quête d'objectivité, est LE grain de sable dans la machinerie huilée du Dump et ne connaîtra pas de flamboyante avancée hiérarchique. Il ira même jusqu'à publier un livre - à l'instar de Fiallo - critiquant le monde de la Genève internationale. Un ouvrage qui rencontrera un retentissant échec ! Fabio Rafael Fiallo ne manque pas d'humour...
Une déconstruction critique de l'action
de l'ONU

... Ni d'esprit critique. Une tradition familiale, illustrée par la dédicace au début de l'ouvrage à son père, Fabio Alberto Fiallo, qui l'a "aidé à ne pas avoir peur de penser à contre-courant". Ce père "que j'admire d'autant plus qu'il me mettait en garde que les principes de gauche ne justifient pas les dictatures", à une époque où critiquer les agissements à Cuba, ou dénoncer l'acharnement de la communauté internationale contre Israël vous gratifiait souvent d'une étiquette d'"ennemi du peuple", confie Fiallo. Cette tradition familiale remonte à son grand-père, dissident emprisonné pour sa lutte contre la tyrannie de Trujillo, en République dominicaine.

Pour ce libre-penseur, le bilan de toutes ces années de travail à la CNUCED est mitigé. Il a eu la possibilité d'oeuvrer dans les domaines qui l'intéressent, et bon gré mal gré, ses points de vue ont bien été obligés d'être pris en compte, mettant en évidence les nombreuses contradictions dans l'action de l'institution. Le regard favorable envers les régimes des pays du "socialisme réel" d'avant la chute de l'URSS, malgré les flagrantes violations des droits de l'Homme qui y sévissaient, ou encore l'inutilité de certains programmes de développement pour les PMA (pays les moins avancés) est donc mise au jour. Avec Ternes Eclats, Fiallo s'en donne à cœur joie et semble prendre plaisir à évacuer par la plume des années de frustration à naviguer à contre-courant. Pour un "résultat souvent humble" reconnaît-il. Les cibles de l'œuvre sont nombreuses et Ternes Eclats s'affiche comme une sorte de fresque historique des coulisses de l'ONU durant trente ans.

Certains pourront déplorer le nombre déroutant de sujets abordés ou la forme semi-romanesque qui présente des personnages aux traits grossiers et manquant d'intériorité. Mais le but de l'ouvrage n'est ni de traiter un sujet économique ou politique précis, ni de creuser les destins personnels des personnages du Dump, mais bien de dépeindre l'interaction entre la vie intérieure aux bureaux de l'ONU et les décisions ayant un retentissement sur la vie de millions de gens. On lui saura gré de parvenir à démystifier l'image souvent galvaudée des institutions internationales et à nous apporter une bouffée de lucidité et de pensée critique. De même que de souligner la partialité de l'institution et de son Conseil des droits de l'Homme, créée en 2006, dont les dix premières résolutions ont été prises contre Israël, "seule démocratie du Moyen-Orient" pour Fiallo. Or, il s'avère que la moitié des membres qui composent le Conseil sont ressortissants de pays aux régimes dictatoriaux...

Un "grand corps malade", voué à disparaître ?

L'ONU, ce grand corps malade, doit-il alors disparaître ? Non, affirme Fiallo, qui croit autant qu'au premier jour à ses principes fondateurs. Mais il faut mettre en place des règles d'appartenance strictes, notamment pour le Conseil des droits de l'Homme. Un pays se permettant de critiquer les agissements des autres devrait être à même d'organiser des élections libres et de garantir une séparation stricte des pouvoirs. Le chemin est long et peut heurter les intérêts stratégiques de chacun. Mais tel est le prix pour une réelle efficacité de l'ONU. De toute façon, "l'heure de vérité est proche" selon Fiallo : la menace nucléaire iranienne oblige les démocraties à s'unir... ou à condamner à mort l'ONU.

Ternes Eclats, de Fabio Rafael Fiallo, éditions l'Harmattan

Partager cet article
Repost0
12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 23:43

 

http://www.cicad.ch/index.php?id=2731&tx_ttnews[tt_news]=8136&tx_ttnews[backPid]=2728&cHash=27a7

Un nouveau conflit mondial : le droit de la guerre


 


Les conflits asymétriques obligent-ils à repenser les Conventions de Genève et la traditionnelle séparation entre civils et combattants? Retour sur l’opération «Plomb durci» et le rapport Goldstone, qui soulèvent des questions cruciales au-delà du conflit israélo-palestinien.

 


Le 15 septembre 2009, le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza était publié, accusant l’armée israélienne et, dans une moindre mesure, les groupes armés palestiniens d’être responsables de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, déclenchant aussitôt une intense controverse. Celle-ci était d’autant plus forte que le rapport de l’ONU menaçait Israël et les groupes armés palestiniens d’une intervention de la justice internationale si chacun des belligérants n’ouvrait pas des enquêtes conformes aux standards internationaux sur les crimes commis par les leurs. En laissant entrevoir des poursuites internationales, le rapport Goldstone offrait la possibilité – au moins théorique – de criminaliser la puissance la plus forte militairement dans le conflit, comme cela n’avait pas été possible, par exemple, durant la guerre d’Algérie ou la guerre du Vietnam.

 


C’est là que se situe l’enjeu stratégique et politique majeur du rapport Goldstone: le droit est devenu un champ de bataille dans la guerre médiatique que se livrent des belligérants. En pointant du doigt les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, une commission d’enquête peut délégitimer une ou plusieurs parties. Cette réalité s’est exacerbée depuis 1993 avec l’intrusion en ex-Yougoslavie de la justice internationale dans le temps même de la guerre. Cette menace de la criminalisation est d’autant plus forte que la présomption d’innocence n’existe pas dans l’espace public. Accuser des belligérants d’avoir violé les lois de la guerre équivaut à les condamner auprès des opinions publiques.

 


Les groupes armés palestiniens et le gouvernement israélien ont parfaitement intégré cette nouvelle dimension du conflit. Le Hamas ne cache pas son objectif: délégitimer l’Etat hébreu de la même manière que le fut l’Afrique du Sud sous l’apartheid. Militairement, il se sait vaincu d’avance face à une armée qui possède la maîtrise absolue du ciel et un armement sophistiqué, alors que ses combattants sont équipés de kalachnikovs, de lance-roquettes et de mortiers sommaires. Mais en conduisant la guerre depuis des zones densément peuplées – et Gaza est l’un des endroits les plus densément peuplés du monde –, le Hamas et les autres groupes armés savent qu’ils déclencheront en retour une réaction disproportionnée de l’adversaire qui pourra les servir politiquement et juridiquement. C’est ce qui s’est passé avec l’offensive israélienne «Plomb durci» lors de l’hiver 2008-2009, marquée par un très lourd bilan humain et des destructions massives. Il y eut treize Israéliens tués (dont quatre par leurs camarades, par erreur) et entre 1166 et 1444 Palestiniens tués, dont, au minimum, 295 étaient des hommes, des femmes et des enfants non impliqués dans les combats (chiffres de l’armée israélienne).

 


Si 
«Plomb durci» a permis aux autorités israéliennes de limiter le nombre de roquettes tombées sur le sud d’Israël de 3000 en 2008 à moins de 300 en 2009, la victoire fut politiquement palestinienne, comme l’analysa le journal en langue arabe de Londres, Al-Ayat: «Les destructions et les morts deviennent les éléments d’une victoire morale, politique et légale du ‘faible’.» De fait, même accusés de crimes de guerre, les groupes armés n’ont pas grand-chose à perdre en termes de réputation et génèrent de la sympathie pour leur population meurtrie. Craignant que l’Etat hébreu ne se transforme en paria sur la scène internationale, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a estimé que le rapport Goldstone représentait dans le domaine diplomatique l’équivalent de la menace iranienne dans le nucléaire. Le mandat d’arrêt émis en décembre dernier contre l’ex-ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni par un tribunal londonien pour sa responsabilité présumée pour crimes de guerre à Gaza est l’un des signes de cette nouvelle «lawfare», soit l’utilisation de l’arme du droit dans la guerre.

 


D’où la tentation d’Israël, mais aussi d’autres Etats occidentaux – les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, engagés en Irak et/ou en Afghanistan – de réviser les lois de la guerre, estimant que celles-ci font le jeu des groupes armés. Ils veulent donner une marge d’action supérieure à leurs soldats tout en évitant le risque de criminalisation. Ce qui inquiète le Comité international de la Croix-Rouge et les organisations de défense des droits de l’homme qui redoutent que l’adaptation du droit aux conflits actuels ne mène à un démantèlement des protections offertes aux civils par les Conventions de Genève. Rappelons que l’administration Bush avait considéré en son temps que les Conventions étaient devenues 
«obsolètes» dans le contexte de«la guerre anti¬terroriste». Bien qu’étant moins idéologue et plus soucieuse des droits de l’homme, l’administration Obama n’a pas fondamentalement changé de cap. En octobre dernier, c’était au tour du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de demander à ses ministres «d’examiner les possibilités pour soutenir une initiative internationale destinée à réviser le droit de la guerre afin de lutter contre la propagation du terrorisme». Son ministre de la Défense, Ehoud Barak, a révélé qu’il était déjà en contact avec ses homologues de l’OTAN, dont les armées sont engagées en Irak et en Afghanistan, et que ceux-ci soutenaient aussi l’idée de changer les lois de la guerre.

 

La séparation traditionnelle entre civils et combattants, clef de voûte des Conventions de Genève de 1949, est-elle encore opérante dans ces guerres asymétriques où s’opposent des armées puissantes et des groupes armés, comme en Afghanistan, au Pakistan, aux Philippines, en Colombie et ailleurs? Quid du paysan qui se transforme en combattant la nuit? Quid des combattants du Hezbollah et du Hamas qui n’ont pas d’uniforme, se cachent au sein de la population civile, entreposent des armes chez eux et tirent depuis des lieux densément peuplés?

 


Si le défi que représente la guerre asymétrique fait l’objet d’un consensus dans les armées conventionnelles, des divergences profondes subsistent quant aux solutions. En Israël, le spectre est large entre ceux qui, avec Asa Kasher – tenu pour l’idéologue de
 «Plomb durci» –, préconisent de réduire drastiquement la définition des civils, lesquels sont protégés par le droit de la guerre, et ceux qui estiment que ce rétrécissement de la définition des civils est philosophiquement, moralement et juridiquement inacceptable, car elle revient à infliger un coût humain trop lourd aux populations ennemies pour minimiser ses propres pertes.

 


Face aux pressions notamment américaines, britanniques et israéliennes d’entamer un processus de révision du droit, le CICR a résisté. Mais il a néanmoins clarifié le concept de 
«participation directe aux hostilités», défini précisément la notion de «civils»et souligné le fait qu’un combattant sans uniforme constitue une cible légitime, même lorsqu’il n’est pas armé. Un trop petit pas pour le gouvernement israélien et pour les Etats-Unis, un trop grand pour d’autres. Le droit n’a pas fini d’être un champ de bataille.

 

Source : Le Temps – mardi 11 mai 2010



Partager cet article
Repost0
8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 23:25

 Pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

http://www.informazionecorretta.it/main.php?mediaId=9&sez=120&id=34533 
Voici l’article du journal « IL GIORNALE » d'aujourd'hui, 08/05/2010, à la pag. 15 :
Mauvaise plaisanterie de l'ONU, la menace vient d'Israël 
qui est une analyse de Fiamma Nirenstein sur la continuelle et dangereuse dérive de l'ONU en ce qui concerne le nucléaire iranien. Malheureusement c'est la confirmation que la politique d’Obama sur l'Iran n'a pas changé d’un iota. 

 

 

 

Par Fiamma Nirenstein

 

Adaptation en Français par Danielle Elinor GUEZ

 

Mauvaise plaisanterie de l'ONU, la menace vient d'Israël

 

Le moment critique d'affronter l'Iran d'une manière décisive aurait dû avoir lieu cette semaine, avec tous les yeux braqués sur l'objectif de l'empêcher d'accéder à l'arme nucléaire.

Au contraire, cette semaine mémorable, pleine de paradoxes, a vu le succès d'Ahmadinejad, invité à New York à l'occasion de la Conférence de Suivi du Traité de Non-Prolifération Nucléaire de l'ONU. L'ouverture en grande pompe a donné lieu à un extravagant tête-à-tête, mettant au même niveau le Président iranien et Hilary Clinton, ce qui était certainement le rêve d’Ahmadinejad. 

 Le Président iranien, du haut de la tribune, a tenu un discours menaçant sur les risques graves encourus par le monde à cause des États-Unis et d’Israël et a défié à nouveau le monde entier sur le nucléaire : «Même si les sanctions ne sont pas les bienvenues, nous ne les craignons pas et la nation iranienne ne se laissera pas arrêter »En bref, il va continuer son projet nucléaire. Pourquoi ne le ferait-il pas ? D'après les événements et d’après les rumeurs sur les décisions éventuelles du Conseil de sécurité, il semble que l'Iran pourra continuer à enrichir son uranium sans trop de difficultés. 
 

La conférence aurait du vérifier la capacité du TNP à obliger ses signataires à respecter les règles, c'est-à-dire l'efficacité d’inspections des installations nucléaires, afin d'assurer l’équilibre stratégique du monde. De bonnes raisons pour enquêter, bien sûr, sur l'Iran. Mais la conférence a eu lieu dans le climat général de la politique de dénucléarisation prônée par Obama. 

 Ce climat de paix n'a pas fonctionné pour aborder la question du régime qui associe la construction avérée d'installations secrètes à une stratégie d'armement et d'alliances très agressive, mais au contraire, il a été utilisé pour lancer une campagne contre Israël, dont l’Egypte est le chef de file. L'Égypte est arrivée à la conférence après avoir convaincu les États-Unis d'adopter, comme cela s'est confirmé par la suite, la proposition d'un Moyen-Orient dénucléarisé.

C'est-à-dire d'affronter le thème du nucléaire israélien comme un thème central de la conférence. Les États-Unis ont tout juste pu éviter que la conférence demande des sanctions contre Israël pour son refus de signer le TNP. Mais mercredi en accord avec les quatre membres permanents du Conseil de Sécurité, ils ont signé un document pour un Moyen-Orient dénucléarisé.
 

Immédiatement après, le nouveau Directeur Général Yukiya Amano, a écrit une lettre à l'AIEA, l'Agence de contrôle de l'énergie atomique, pour demander conseil sur la manière de contraindre Israël à adhérer au TNP. Il semble que les États-Unis aient donné leur accord pour une prochaine conférence non pas contre le nucléaire iranien, mais contre le nucléaire israélien. 

 

C'est-à-dire : alors qu'il se crée une situation terriblement menaçante, alors que l'Iran se précipite vers la bombe désormais à portée de sa main, que la Syrie a été arrêté pendant la construction d'une centrale nucléaire avec l'aide de la Corée du Nord, surtout en face de « la menace imminente d'un Iran nucléaire », alors que l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Turquie, les pays du Golfe ont commencé à développer leur arsenal nucléaire, les États-Unis se laissent prendre au piège de la propagande d'un Moyen-Orient dénucléarisé. 
 

Et le pire est à venir si l'Iran n'est pas arrêtée. Parce que, s’il est vrai qu'Israël cache dans un nuage d'incertitude sa capacité nucléaire supposée être solidement implantée à Dimona depuis 40 ans, il est indéniable que dans les dernières décennies, en dépit de nombreuses guerres et de nombreuses attaques, il n'a jamais menacé personne car il s'agit d'un nucléaire défensif.
 

La dernière extravagance de la nouvelle mode iranienne s’est révélée par un dîner plutôt très bien fréquenté, offert vendredi soir par le Ministre iranien des Affaires Etrangères, Manouchehr Mottaki, pour les quinze pays membres du Conseil de sécurité. N'aurait-il pas été plus sensé que la réunion du TNP se concentre plutôt sur l'Iran ? Au dîner de Mottaki, au cours duquel de nombreux diplomates louaient la possibilité qu’il leur était offerte de s'exprimer librement, l'Ambassadeur du Japon Yukio Takasu a été jusqu'à dire, avec vraiment beaucoup de provocation, que l'Iran a le droit de continuer son programme nucléaire qui poursuit des fins pacifiques. 

 

Donc, comme d'habitude, il suffit de prononcer « ONU » pour être en sécurité. Jusqu’à la prochaine catastrophe. 

Adapté par Danielle Elinor Guez

Partager cet article
Repost0
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 08:33

 


Lire les articles sur la forfaiture GOLDSTONE 

      logo goldstone

 

(Retour sur la vidéo traduite par Danilette pour lessakele et  aschkel.info )   

 


 

 

 

 

Une enquête du Yediot Aharonot révèle que Richard Goldstone, le pourfendeur d’Israël, l’accusant de « crimes de guerre », a envoyé à la potence 28 prévenus noirs durant l’Apartheid.

 

 Adaptation Gad :  lessakele et aschkel.info 


Par Tehiya Barak, Tzadok Yehezkeli

Published: 

05.06.10, 17:12 / Israel News

 

En condamnant Israël pour “crimes de guerres », l'infatigable militant des Droits de l'Homme, le Juge Goldstone a juste oublié une chose : de se regarder bien en face dans un miroir, et de procéder à un petit examen de conscience, avant de critiquer autrui.

 

C’est une enquête spéciale du Yediot qui a révélé la part d’ombre de Richard Goldstone durant l’Apartheid. Elle dévoile qu’il a pris une part active dans la politique raciste de l'un des régimes les plus cruels de toute l'histoire du  XXè siècle.

 

En tant que Juge à la Cour “d’appel” entre 1980 et 1990 (il y a moins de 20 ans), il a condamné sans merci des dizaines de Noirs à une mort certaine.

 

La position de Goldstone en tant que Juge d'appel le préservait, justement, de devoir opter pour la peine de mort, en bien des occasions, dans le cadre d’un régime sous la critique véhémente de nombreux pays. Goldstone n’a jamais dénié confesser ou regretter ses actes, dans aucune de ses prises de parole publique.

 

 Les découvertes du Yediot démontrent que Goldstone a condamné à mort au moins 28 prévenus noirs. La plupart d’entre eux étaient jugés pour meurtre et faisaient appel de leur verdict. A cette époque, il a fait la démonstration de son soutien zélé à cette politique d’exécutions systématiques. Il écrit dans l’un des verdicts que la mort soit le prix à acquitter ne reflète que les attentes de la société contre des crimes qu’elle perçoit comme une menace.


 On doit faire remarquer que les blancs, jouissant d’un statut social supérieur sous l’Apartheid, étaient les seuls qui appelaient à ce que les crimes violents soient punis par une telle sentence. La majorité noire s’opposait fortement à la peine de mort.

 

La Constitution sud-africaine n’a été amendée et la peine de mort abolie qu’en 1995, lors de la prise de pouvoir par Nelson Mandela. Des centaines de gens attendant leur exécution furent alors libérés, dont plusieurs que Goldstone avait envoyé dans le couloir de la mort.

 

Même lorsqu’il s’agit de condamnations apparemment moins graves, Goldstone a toujours agi en zélé serviteur de l’Apartheid. Parmi différentes affaires, il a approuvé la condamnation au fouet de 4 jeunes Noirs suspectés de violence, alors qu’il a acquitté 4 policiers blancs qui avaient fracturé la porte de la maison d’une femme blanche, sur la simple présomption qu’elle aurait entretenu des relations sexuelles avec un Noir, ce qui était considéré comme un crime grave en Afrique du Sud, à cette époque.

 

Il a ainsi procédé à des condamnations purement politiques, comme la condamnation de deux jeunes Noirs pour détention d’une vidéo portant sur le discours donné par l’un des responsables officiels du parti de Nelson Mandela.

 

Pour seule réponse aux extraits des procédures qui lui ont été présentées et rappelées, Goldstone prétend qu’il a toujours été “opposé à la peine de mort”, mais que, parce qu’il agissait dans le cadre d’un système légal qui reconnaissait cette sentence, il avait les mains liées. Il prétend qu’il était dans l’obligation d’honorer les lois du pays, même sous les lois de l’Apartheid, et qu’il n’était pas parvenu à trouver des preuves suffisantes pour disculper les accusés et leur éviter l’exécution.

 

Goldstone proclame à qui veut l’entendre qu’il n’a jamais fait de discrimination contre les prévenus noirs et qu’il agissait au mieux de ses possibilités, bien qu’il soit, parfois, moralement opposé à ces lois qu’il faisait exécuter. Il remarque qu’il était autant engagé à maintenir l’équité qu’à appliquer la loi, deux principes qui se trouvaient fréquemment en totale contradiction.

 

Lieberman : le monde doit connaître cette tâche indélébile

 

 

Les politiciens israéliens et le Ministère des Affaires étrangères ont bien accueilli cette enquête révélant le passé obscur de Goldstone en tant que Juge d’une grande cruauté, sous le régime de l’Apartheid en Afrique du Sud

 

 

Un responsable du Ministère a fait référence à cette investigation comme relevant d’un “matériel explosif pour la politique étrangère”. Le Ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman projette d’ordonner à son Bureau d’envoyer l’article à tous les représentants d’Israël dans le monde, pour qu’il soit repris comme pièce à conviction dans le cadre de leurs activités de politique étrangère.

 

Aussi bien les rangs de la gauche que de la droite, à la Knesset, ont blâmé Goldstone pour son « passé problématique ».

 

 

“Le Juge qui a condamné à mort des Noirs et a soutenu ce qu’il définissait comme “le prix du crime” est un homme pratiquant la politique du deux poids-deux mesures”, a affirmé le porte-parole de la Knesset Reuven Rivlin, du Likoud, lors d’une rencontre officielle avec son homologue chypriote, en visite en Israël.

 

Rivlin a ajouté : “On ne devrait pas permettre à un tel individu d'instruire un dossier contre un pays démocratique se défendant contre des terroristes, qui ne sont pas sujets aux critères ni aux normes de la morale internationale ».

 

 

 

Le Député Yoel Hasson (Kadima), président du Comité de contrôle de la Knesset, a dit que l’enquête a révélé que Goldstone était un hypocrite, non seulement face à la réalité, mais surtout face à lui-même.

 

Selon Hasson, “ Alors même qu’il était impliqué dans une activité clairement raciste, il n’a eu aucun problème à devoir écrire un tel rapport. Il est bien dommage que le Ministère des Affaires étrangères ne l’ait pas su avant. S’il en avait été ainsi, cela nous aurait bien aidé dans notre lutte contre les iniquités de ce rapport ».

 

(Itamar Eichner et Tzvika Brot ont contribué à cet article)

Lire aussi Juge Richard Goldstone, accusé, levez-vous! 2/2

Partager cet article
Repost0
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 06:18

Juge Richard Goldstone, accusé, levez-vous!


Dans un attaque acérée contre le Juge Goldstone, le professeur Alan Dershowitz de l’Université de Harvard, juriste de premier plan aux Etats-Unis, va jusqu’à comparer le Juge Richard Goldstone au docteur Mengele.

 

Revenons-en aux faits. Le Juge Goldstone a siégé à la tête de la Commission de l’ONU chargée d’enquêter sur l’Opération Plomb durci. Dès les premières séances, il était clair que cette commission avait déjà décidé de condamner l’Etat d’Israël pour crimes de guerre.  Le fait qu’un juge sud africain et juif présidait à cette commission ne fit qu’ajouter au drame d’un point de vue symbolique. D’une part la composante sud africaine, ce qui est immédiatement associé à l’apartheid. De surcroit, un Juif, donc de qui on attend de surmonter l’affection naturelle pour ses coreligionnaires afin d’être objectif.

Or l’Afrique du Sud, hôte de la fameuse conférence sur le racisme de Durban en 2001, avait été le ring du lynchage d’Israël. Elle est devenue la nation experte en matière de racisme et d’apartheid qui dans un élan d’expiation fixe la norme de ce qui est violation des droits de l’homme. De sorte que les anciens hauts fonctionnaires du régime raciste de Pretoria, en pieux repentants, sont devenus les inquisiteurs qui pourchassent les racistes et les criminels de guerre. C’est dans cette catégorie que rentre le Juge Goldstone. Et pour que son expiation soit parfaite, sans état d’âme,  il a sacrifié l’Etat d’ Israël.

Or, quel Deus ex machina dans ce pot aux roses révélé. Lorsque Richard Goldstone siégeait comme juge à l’époque de l’apartheid, il a condamné à mort  ni plus ni moins que 28 noirs (?!) et d’autres à la flagellation, ceci conformément aux lois en usage dans les années 70 et 80 en Afrique du Sud. Cette juridiction fixait des châtiments différents pour les blancs et pour les noirs.

 En réaction, le Juge Goldstone jouissant d’un statut d’honorabilité au sein des instances internationales   »droits-de-l’hommistes », a répondu qu’il n’avait pas le choix et se devait d’appliquer les lois en vigueur, et que jamais il n’a discriminé des accusés noirs même si parfois il a appliqué des lois auxquelles il était moralement opposé.

« Je vais avec joie comparer la morale israélienne et la morale du Juge Goldstone. De nombreuses personnes ont affirmé: « nous ne faisions qu’appliquer la loi ». C’est ce que les dignitaires nazis ont argumenté pour leur défense. C’est ce qu’ils ont dit à Nuremberg lors des procès! Qu’ils ne faisaient que remplir les directives! » s’exclame Alan Dershowitz. Et d’ajouter:  » Quand on se trouve dans un Etat d’apartheid comme l’Afrique du Sud alors, on ne peut moralement en appliquer les lois! Un juge ne peut décider d’un verdict de flagellation ou de coups de fouets. C’est immoral! C’est indigne! Il doit cesser son travail. »

Le juriste juif américain a conclu: « Quand un juge de l’Apartheid vient nous dire qu’il ne faisait qu’appliquer les directives, cela nous rappelle de sinistres souvenirs d’un passé pas si lointain ».

Le Juge Goldstone n’a certainement pas dérogé à sa tendance à remplir les directives de ceux qui l’ont mandaté, même au sein d’instances internationales – avec la même rigueur de faire abstraction de la morale la plus élémentaire.


Partager cet article
Repost0
30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 10:02

Cela se passe de commentaires sur le degré de prostitution des organisations droits de l'hommiste, principalement à l'encontre des femmes, au sein du "machin", usine à gaz pour ronds de cuir, machine molle et folle, dont ses fondateurs, retournés plusieurs fois dans leur tombe, sont aujourd'hui appelés a couvrir les crimes de lapidation, de pédophilie légale des enfants de 9 ans et autres atrocités commises par le pire des régimes à cet égard sur la planète

Par Melba le 30 avril 2010

http://www.bivouac-id.com/

 

L’iran est-il vraiment le champion des droits des Femmes ?

Pour l’ONU oui ! révoltant et incroyable… mais vrai .

Le Conseil économique et social de L’ONU a élu hier l’Iran à la Commission de la condition de la femme (CSW) pour un mandat de quatre ans - à compter de 2011 - L’ONU qualifie cette Commission de “principal organisme mondial d’élaboration des politiques” en matière des droits et des revendications des femmes, “dédié exclusivement à l’égalité entre les sexes et à la promotion des droits de la femme.”

l’Iran a été “élu par acclamation” c’est à dire qu’il était l’un des deux seuls pays candidats pour occuper les deux sièges attribués au bloc régional pour l’Asie - en d’autres termes, le résultat de l’élection était décidé à l’avance.

Le code pénal iranien, qui prévoit entre autres atrocités envers les femmes de les enterrer jusqu’à la taille et de les lapider à mort en cas d’adultère, donne sans doute à l’Iran les compétences nécessaires pour ce poste important pour l’amélioration de la condition féminine dans le monde.

Le rapport 2009 du Département d’Etat américain sur l’Iran dénonce  quelques faits marquants sur la condition des femmes en Iran. Par exemple, le viol conjugal  “n’est pas illégal” et pour ce qui est  des autres types de viol la plupart des victimes ont préféré ne pas signaler le crime aux autorités par peur d’une punition pour avoir été violée … Quatre témoins masculins, ou trois hommes et deux femmes sont requis pour pouvoir condamner un violeur. Et un homme ou une femme dont on juge infondée la plainte pour viol est passible de 80 coups de fouet. 
D’autres caractéristiques du système juridique iranien dénoncé par le Département d’Etat américain : Un homme peut échapper à tout condamnation  s’il tue sa femme prise en flagrant délit d’adultère, ou s’il est certain qu’elle était consentante ….  en 2008, 50 “crimes d’honneur” ont été rapportés sur une période de sept mois … En général, le témoignage de deux femmes vaut celui d’un seul homme. De plus, une femme n’a le droit au divorce que si son mari a signé un contrat lui accordant ce droit, ou s’il ne peut subvenir au besoin de sa famille, ou s’il est un toxicomane, fou, ou impuissant. Un homme n’est pas tenu de se justifier  pour divorcer de sa femme. ”

Source : Fox News extrait traduit par Bivouac-id.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 15:20
Finul : l'Indonésie prend la relève
Par YAAKOV KATZ 
28.04.10

jpost

On connait déjà la superbe efficacité de la FINUL actuelle et de son rôle quant a l'armement du 'Hezbollah, comme quoi il y a toujours pire que pire en lisant cette nouvelle !

 

Israël voit d'un mauvais œil l'arrivée de l'Indonésie à la tête des forces navales de la Finul (Forces intérimaires des Nations unies au Liban). Cette prise de commande pourrait rendre difficile le haut niveau de coordination entre Tsahal et les forces de maintien de la paix, spécialement pour la marine israélienne.


PHOTO: AP , JPOST

L'Italie est actuellement chargée de diriger les forces maritimes de la Finul, succédant à la marine allemande en novembre dernier. L'Allemagne, le Grèce, l'Italie et le Turquie sont déjà tous contributeurs de troupes. La Finul avait commencé ses opérations après la seconde guerre du Liban. Suite à la décision de renforcer la présence de troupes onusiennes, quelque 30 000 navires ont été envoyés sur place.

Vers un retrait européen ?

L'Italie a cependant décidé de céder les commandes en juin. Israël a alors appris que l'Indonésie était un candidat plausible pour diriger les forces navales. L'Allemagne serait aussi un postulant potentiel. Si l'Etat hébreu ne joue pas un rôle actif dans les opérations de la Finul, Tsahal apprécie cependant une proche coopération avec les forces de maintien de la paix.

Israël et l'Indonésie ne partagent pas officiellement de relations diplomatiques ou militaires formelles. Or, l'Indonésie contribue déjà à la Finul à hauteur de 1 300 soldats déployés dans le secteur Est, non loin du village libanais de Tayba. Les préoccupations israéliennes s'ajoutent au possible retrait des forces européennes de la Finul. La Pologne a annulé l'année dernière son contingent militaire à cause des pressions grandissantes des Etats-Unis - les Américains auraient poussé le pays à investir davantage de troupes dans les forces de l'OTAN en Afghanistan. L'Espagne et la France, principaux contributeurs de la Finul avec l'Italie, pourraient également choisir de se retirer.

L'Iran transfère régulièrement des armes au Hezbollah via la mer Méditerranée. L'année dernière, Israël avait saisi 300 tonnes d'armes à destination de la milice chiite sur le navire le Francop.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 05:15

 

Lire les articles du dossier

logo goldstone 

 

 

Vidéo traduite et sous-titrée par DEG pour  aschkel.info et lessakele

 

 

 

 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 16:46


Rien de nouveau sous le soleil : l'Iran et la Syrie font pression sur l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe votent contre. Et Kouchner se drape dans la toge du défenseur de la veuve et de l'oprhelin, sans jamais mettre en cause qu'ils soient d'abord la première victime du Hamas et de l'inttransigeance de leurs dirigeants corrompus.


25-03-2010


http://pputhod.blog.lemonde.fr/files/2007/01/070112222949dxr35r4v0_le-conseil-de-securite-de-l-onu-le-10-janvier-200b.jpg

 

Le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a adopté mercredi, à 31 contre 9 avec 7 abstentions, trois résolutions condamant Israël. Il demande de retirer Tsahal des territoires qu'il considère comme "syriens et palestiniens", de cesser toute activité militaire dans ces mêmes territoires. Une autre résolution qui prévoit une indemnistaion du gouvernement israélien aux Palestiniens ayant souffert de l'opération "Plomb Durci" devrait être adoptée jeudi. Les Etats-Unis et l'Union Européenne ont voté contre......

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon affirme qu'il va inciter les dirigeants arabes ce week-end à soutenir les négociations indirectes entre les Palestiniens et les Israéliens en dépit de leur colère face à l'approbation par Israël de nouvelles constructions à Jérusalem-Est. Il a déclaré qu'il est crucial que les pays arabes aident à créer "une atmosphère favorable" pour que les pourparlers soient une réussite. Ban Ki-moon se rendra au sommet de la Ligue arabe à Syrte, en Libye, les 27 et 28 mars ,alors que Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a défendu hier  devant les députés de l'assemblée nationale l'action menée par l'Europe pour ''défendre les droits du peuple palestinien''. Hervé de Charettte, ancien chef de la diplomatie française l'avait alors interpellé l'implorant ''d entendre l'appel de la Palestine qui, depuis des années, subit l'injustice de l'histoire''. Lors de cette séance, Bernard Kouchner a aussi affirmé que la France n'avait jamais ''reconnu l'annexion de Jérusalem-Est par Israël''.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 20:48
DOSSIER-ONG.PNG
Cliquez pour lire le dossier




Ronen Shoval : pur mais pas dur
Par DAPHNÉ NERSON
21.03.10
jpost.

 
 




Ronen Shoval n'a que 29 ans et tout d'un gentil garçon. L'homme qui fait trembler la gauche israélienne depuis plusieurs semaines a le look du gendre idéal, un regard bleu rassurant et des manières presque trop polies pour être israéliennes. Et pourtant c'est un pur : "Du côté de ma mère, je suis la septième génération en Israël, mon grand-père était commandant de l'Irgoun", se sent-il obligé de préciser en préambule. Sioniste, militant et donc israélien, pour lui c'est une évidence, la seule.

Consultant en stratégie pour une jeune compagnie d’high-tech, il n’hésite pas à comparer Israël à une “nation start-up”.
Photo: DR , JPost


"Je crois que notre identité c'est notre destinée juive, notre destinée d'être ici." La rhétorique est bien connue et on commence à se dire que finalement "rien de neuf sous le soleil de Jérusalem", quand tout d'un coup : "J'ai grandi à Ramat Hasharon, dans une famille plutôt de gauche, où la politique n'était pas taboue. Mais mes parents n'aiment pas toujours ce que je fais, et ce n'est pas facile au quotidien."

Car depuis trois semaines, Ronen Shoval, son association étudiante Im Tirtzou et surtout leur rapport sur le New Israeli Fund (NIF ou Nouveau Fonds israélien) déchaînent la chronique. Accusé par Im Tirtzou d'être la cinquième colonne du pays, la force déstabilisatrice qui se cache derrière les graves accusations du rapport Goldstone, le NIF incarne tout ce que Shoval réprouve. "Ce post-sionisme, c'est la maladie de notre pays, et les premiers touchés, ce sont nos élites, les médias et les universitaires." Elevé dans une famille de gauche pétrie par l'idéal sioniste, Shoval a décidé de réparer la faute de la génération précédente, celle qui a laissé, selon lui, la révolution sioniste s'essouffler : "C'est comme pour toutes les révolutions politiques, le communisme, le socialisme et le fascisme. Il y a une énergie qui diminue jusqu'à devenir inexistante. Ici cette énergie est encore présente, mais elle n'est qu'un ersatz", résume Shoval.

Le jeune homme parle en métaphores, a souvent des élans mystiques, multiplie les références aux Textes, à la Mishna. Et celui que l'on pourrait prendre pour un pro de la communication cherche pourtant souvent ses mots, marque de longs silences. Il n'est pas rodé. Pas encore.

Maradona pour le foot, Maimonide pour la pensée juive

Après avoir servi chez les tankistes puis dans des unités d'élite, dont on n'en saura pas plus, Shoval a entrepris à l'Université hébraïque de Jérusalem des études de philosophie juive. Deux ans sans se faire remarquer. En 2005, à l'approche du désengagement de Gaza, il n'y tient plus. "Jusqu'à ce jour, je pensais que toutes les choses intéressantes avaient déjà été faites par le passé : les guerres, l'indépendance, le processus de paix." Avec le retrait, il comprend que l'Histoire n'est pas seulement dans les livres, qu'elle continue de s'écrire.

En un instant il aperçoit enfin une chance de se glisser dans la peau de son grand-père maternel, commandant de l'Irgoun en 1946, ou de son grand-père paternel débarqué en 1971 d'Argentine et qui ne cessait de répéter "Israel, la unica veridad", Israël, la seule vérité. Shoval rencontre les bons camarades, au bon endroit, au bon moment, et lance en 2006 Im Tirtzou, pour prendre la défense des réservistes de Tsahal. Lui-même, cet été-là, n'hésite pas à annuler sa lune de miel en Inde pour endosser à nouveau l'uniforme. L'anecdote le fait sourire et il ajoute : "Attention je ne suis pas un héros, je n'ai même pas eu à réfléchir une seule seconde, j'ai fait ce que je devais faire, et c'est ça la force d'Israël."

Des héros, Shoval en parle pourtant beaucoup. "Le Rambam pour la pensée juive, Maradona - argentin, comme son grand-père - pour le foot", plaisante-t-il. Il parle ensuite de son camarade Roï Klein, un soldat israélien qui s'est sacrifié en 2006 lors des combats à Bint Jbail, au Sud-Liban. "Il rentre dans une maison avec son unité, repère une grenade prête à exploser, récite le Shema Israël et saute sur l'engin pour sauver le reste de son unité", raconte-t-il en totale admiration. Car dans cette histoire tragique, Ronen voit revivre un bref instant l'Israël des pionniers, cet idéal de force, de volonté et d'invincibilité.

Un idéal qu'il est prêt à ressusciter : "Nous, ceux de ma génération, nous avons des croyances et des capacités, nous sommes une 'nation start-up'. Et effectivement, celui qui a commencé par s'asseoir derrière un stand dans les allées de l'Université hébraïque pour faire signer des pétitions est capable, quatre ans plus tard, de faire lever les foules.

Quand des dizaines de manifestants pro-palestiniens débarquent en pleine opération Plomb durci sur son campus de Jérusalem, drapeau vert du Hamas à la main, il réunit en un clin d'œil sur le trottoir d'en face tout ce que l'université compte encore de défenseurs du fanion bleu et blanc. Le ton monte, la police s'interpose mais aucun débordement de violence n'a lieu. Ronen Shoval ne tient pas à ce qu'on colle à Im Tirtzou l'image d'un groupuscule d'étudiants violents, en encore moins d'extrême droite : "Si quelqu'un veut de l'action violente, il peut passer son chemin, on ne fait pas ça chez nous", affirme le président de la "Seconde révolution sioniste".

Le chouchou de la droite ?

Le jeune homme reconnaît qu'avec sa nouvelle célébrité, il ne s'est pas fait que des amis : "Je reçois des appels, on me traite de nazi et on envoie même des virus informatiques sur mon ordinateur. Mais vraiment cela ne m'inquiète pas", assure-t-il très calmement. Le jeune leader sait polir son image de garçon sage. Au détour d'une phrase, ce jeune papa plagie même Walt Disney, un grand homme qui n'a rien d'une brute : "C'est plutôt amusant de faire l'impossible." Oui mais pour ça, il faut du temps et de l'énergie. Pour lancer la campagne contre le NIF, il a donc demandé deux mois de congé à la start-up qui l'emploie en qualité de consultant stratégique et consacre ses journées à l'association. "Je peux coller des timbres sur des enveloppes le matin et rencontrer le Premier ministre l'après-midi. Je me considère comme un simple outil. Et s'il faut un plombier quand un tuyau lâche à la permanence, je peux même faire ça", plaisante-t-il.

 

Et les études dans tout ça ? "Maintenant je continue d'étudier avec passion, mais seulement quand j'ai le temps", reconnaît celui qui s'apprête pourtant à entamer une thèse de philosophie sur le néosionisme, l'idéologie qui s'oppose au post-sionisme de gauche. "Tout mon temps libre, je veux le consacrer au peuple juif. Je ne sais pas encore exactement comment, ce sera peut-être par l'enseignement, peut-être par la politique..." Le jeune agneau serait donc prêt à rejoindre la meute des vieux loups politiciens. Parmi ses amis et soutiens publics, il peut déjà compter sur Danny Danon, Tzipi Hotobeli ou Carmel Shama. La ligne dure du Likoud. Pourtant, Shoval ne veut pas entendre parler de ces histoires de parti : "Il n'y a plus de clivage entre gauche et droite, il y a un clivage entre ceux qui veulent un Etat juif et ceux qui n'en veulent pas."

Facile de concevoir pourtant, l'intérêt que représente ce jeune sioniste propre sur lui, populaire, sans kippa ni tsitsit, pour une droite qui perd un peu chaque jour des électeurs sur ses franges. "J'ai déjà été approché lors des dernières élections législatives, mais j'ai décliné l'offre. Quant aux prochaines élections, il ne faut jamais dire jamais, mais je sais que je suis encore un peu 'vert', comme une banane pas assez mûre", confie celui qui n'est pas encore prêt à s'asseoir sur ses idéaux.


 
Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories