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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 19:42
aschkel.info et lessakele





Merci à Hanna pour ses nombreuses traductions

 
        
 
Traduction et adaptation par Hanna pour sionisme.xooit.com de : 
President Peres meets with UN Sec-Gen Ban Ki-moon


Le Président Peres rencontre le Secrétaire Général de l’ONU,
Ban Ki-moon
.



Article associé
>Ban Ki Moon se fait tancer par S.Perez

20 mars 2010


Le président Peres a invité le Président Abbas à revenir à la table des négociations, immédiatement.
Ban Ki-moon : Je réitère mon appel vers les militants palestiniens, et leur demande de cesser immédiatement les tirs de roquettes, ainsi que, pour des raisons humanitaires, d'agir pour la libération de Gilad Shalit.



(Communiqué du porte-parole du Président)

 Le Président Peres a rencontré aujourd'hui (20 mars 2010), le secrétaire général Ban Ki-moon. Au début de la réunion, le Président Peres a déclaré :


"Monsieur le Secrétaire général, soyez chaleureusement le bienvenu, en Israël, et à Jérusalem. Nous avons une haute estime pour les différentes tâches réalisées par les Nations Unies au Moyen-Orient, telles que, les activités de l’UNRWA, les activités de maintien de la paix à la frontière libanaise, et votre implication dans la tentative globale, visant à apporter la paix au Moyen-Orient. Nous avons suivi de près les réunions du Quartet à Moscou et nous avons entendu votre résumé sur cette réunion. Je vous dis même, que nous sommes entièrement d’accord sur le fait qu’une date soit avancée, de manière à achever les négociations de paix dès que possible.

Je voudrais juste ajouter, que le problème n’est pas de savoir, comment accomplir, mais par où commencer, si vous voulez terminer en deux ans, nous devons commencer tout de suite. Je sais que notre gouvernement est prêt à commencer immédiatement. Si je peux, j’invite nos voisins palestiniens, et le Président Abbas, à commencer tout de suite. Ne perdons pas plus de temps. Le Président Peres a ajouté : " Je sais que les gens disent que rien n’a bougé. Je pense que malgré les difficultés et les obstacles, beaucoup de choses ont avancé dans les négociations de paix ".





En ce qui concerne Gaza, le Président a déclaré que : "Nous avons quitté Gaza. Gaza, n’est plus sous occupation. Il n’y a pas d’Israéliens là-bas. – ni soldats, ni civils -. Jusqu’à ce jour, nous ne comprenons pas pourquoi, ils tirent des roquettes de cet endroit. Avant-hier, nous avons perdu une autre vie, un civil innocent. Mais le fait est, que nous avons [quitté Gaza], unilatéralement et nous n’avons pas l’intention d’y revenir ". Le Président a ajouté : "Nous sommes très sensibles à la situation humanitaire à Gaza. Nous sommes attentifs au fait d’éviter au peuple de tombe malade, et qu’il ne manque pas d’eau ou de nourriture, ainsi que de fournitures médicales. Quant à la restauration de Gaza, nous sommes prêts à aider, à condition que nous restaurions un Gaza pacifique et non un Gaza belligérant.En ce qui concerne Gilad Shalit, le Président a déclaré, "Comment, ne pas permettre un contrôle médical à un homme qui est détenu, depuis trois ans en prison ? C’est incroyable ! Je pense que les Nations Unies devraient prendre une position sans équivoque à ce sujet. Cela n’a pas moins d’importance humaine, que tout autre question".


En ce qui concerne l’Iran, le Président a déclaré que : "l’Iran continue à jouer un rôle négatif au Moyen-Orient, en fournissant des armes, en encourageant le terrorisme, et en menaçant Israël de destruction, ce qui est à l’encontre de la Charte des Nations Unies – un membre ne peut pas menacer d’existence un autre membre – [En réponse à de tels actes ], nous attendons du Conseil de sécurité, une position très claire. "

Le Président a ajouté : "Je reste fidèle à mon avis optimiste, selon lequel, la paix est possible, et le plus tôt possible, nous ne devrions pas écouter tous les points de vue sceptiques et pessimistes. Commençons tout de suite, allons aussi vite que nous le pouvons, et apportons un terme au conflit, à ce danger,[et protégeons] la vie des jeunes gens innocents."

Le Secrétaire Général de l’ONU a commencé son discours en déclarant :"C’est un grand plaisir et un honneur pour moi d’être de retour en Israël. Je me souviens que j’étais debout, ici en compagnie de M. le Président une année plus tôt. J’étais ici, en janvier de l’année dernière. C’était une période très critique du conflit à Gaza. Ma visite, cette fois-ci est à un tournant décisif et important…. Je viens ici, vous faire part d’un message du Quartet qui s’est réuni hier à Moscou. Autrement dit, les négociations pour une solution à deux Etats sont le seul moyen pour les Israéliens et les Palestiniens de réaliser leurs droits et leurs aspirations.

Pour les Israéliens, les négociations doivent conclure à une sécurité réelle et permanente. Je suis très conscient et j’apprécie les défis de votre gouvernement pour la sécurité de votre peuple. En tant que Secrétaire Général, j’ai été et je continuerai toujours à être juste, objectif et disposé à collaborer avec la communauté internationale pour apporter la paix au Moyen-Orient, pour que Israël et les Palestiniens soient en mesure de vivre, côte à côte, dans la paix et la sécurité. Alors que nous cherchons une voie diplomatique pour aller de l’avant, il est indispensable d’atténuer les tensions sur le terrain. Il doit être mis en place, et immédiatement un terme à toute violence, calmer la situation et protéger les civils. J’accueille l’engagement pris par le gouvernement israélien à la solution pour deux Etats. L’accent principal doit être de créer des conditions favorables, dans lesquelles les efforts vers la paix peuvent réussir et s’abstenir d’actions qui sapent la confiance ou semblent préjuger ou hypothéquer l’issue des négociations, ce qui comprend un gel des constructions".





En ce qui concerne les négociations, le Secrétaire Général a ajouté :"Notre objectif commun, comme souligné par le Quartet, est d’accomplir des négociations sur 24 mois, afin de régler toutes les questions. Pour ce faire, nous devons obtenir des négociations en cours. Et, je suis entièrement d’accord avec votre point de vue, M. le Président, qui est, que les négociations devraient commencer. Je soutiens complètement les efforts des Etats-Unis, qui consiste à faciliter des pourparlers de proximité et les reprises éventuelles de pourparlers. Je conseille aux dirigeants, tant Israéliens que Palestiniens, de profiter de cette occasion. Je crois que ces pourparlers de proximité devraient aboutir à des accords bilatéraux, des pourparlers directs.

Aujourd’hui, en Cisjordanie, j’ai encouragé le Premier ministre palestinien Fayyad, à s’engager pleinement dans le processus de paix, et je ferai la même chose quand je rencontrerai le Président palestinien Abbas ainsi que d’autres dirigeants arabes à l’occasion du sommet de la Ligue arabe qui aura lieu en Libye la semaine prochaine. Ainsi qu’à l’occasion, au Conseil de Sécurité, dès que je retournerai à New York. L’Autorité palestinienne dispose d’un dirigeant engagé et compétent. Ils travaillent dur et ont progressé dans la concrétisation des engagements palestiniens. Je demande instamment à Israël d’en faire plus pour les soutenir. Ils peuvent être de bons partenaires pour travailler ensemble afin de parvenir à la paix."








En ce qui concerne Gaza, le Secrétaire Général a déclaré : "Demain, je visiterai Gaza où la situation est profondément inquiétante. J’apprécie les pas, les mesures positives, des dirigeants israéliens qui ont pu permettre aux Nations Unies de réaliser certains projets pour les civils. Cela va me permettre d’apporter à ces gens, un petit message d’espoir. Je comprends et partage l’inquiétude d’Israël pour sa sécurité mise en péril par le Hamas. Toutefois, Israël continue à imposer un blocus, accréditant les extrémistes. Je suis convaincu que le blocus ne peut être levé, sans réponse légitimes aux problèmes de sécurité d’Israël. A Gaza, je réitérerai également, mes demandes, appelant les militants palestiniens à cesser immédiatement les tirs de roquettes, ainsi que pour des raisons humanitaires, agir pour la libération de Gilad Shalit."
En ce qui concerne la Syrie, le Secrétaire général a déclaré : "Il y a un consensus international sur la nécessité d’aborder la question du nucléaire iranien".
Concernant, la paix dans la région, le Secrétaire général a déclaré :"Nous devons aborder également, la situation régionale, la paix entre les Arabes et Israël dont être compète. La situation entre Israël et le Liban reste une des priorités et j’apprécie l’engagement d’Israël à exécuter la Résolution 1701 du Conseil de sécurité. Je soutiens une reprise des négociations entre Israël et la Syrie ".

Enfin, sur la question d’Haïti, le Secrétaire général a déclaré : "Je voudrais exprimer ma sincère reconnaissance en tant que Secrétaire général des Nations Unies, au gouvernement israélien et aux Israéliens pour leur rapide, généreuse et très efficace action face au tremblement de terre qui a sévi en Haïti. Israël, par ses actions, a aidé de nombreux Haïtiens ainsi que la mission des Nations Unies. Votre soutien sur le terrain, ainsi que l’hôpital et vos équipes de recherche et de sauvetage, qui ont été très courageuses et efficaces. Je les ai rencontrés moi-même, et je vous applaudis pour un tel soutien si généreux. Ce fut une magnifique expression de solidarité mondiale d’une grande humanité. Merci beaucoup. Toda ".


Après ce discours, les deux hommes ont tenu une réunion de travail au cours du dîner à la résidence du Président. Ils ont discuté du problème iranien, de la situation à Gaza, de la situation géopolitique de la région, et du renforcement des relations entre Israël et l’ONU.


Au cours du repas, le Président a abordé le problème iranien et a dit :

"L’ONU doit adopter une approche plus sérieuse et plus ferme face à la menace iranienne. D’une part, l’Iran menace de destruction un autre Etat, et d’autre part, on lui déroule le tapis rouge à l’ONU. Pourquoi, ne faites-vous pas respecter les règles de l’ONU ? Pourquoi continuez-vous à accepter Ahmadinejad, en tant que membre de l’ONU, alors que ses actions et ses propos, violent systématiquement la Charte de l’ONU ? Cela doit s’arrêter. Vous devez faire respecter l’ONU, sa Charte et les Droits de l’Homme. Nous devons tous prendre les discours d’Ahmadinejad au sérieux. Nous suivons de très près son comportement, sa contrebande d’armes, son soutien au Hamas et au Hezbollah, son enrichissement d’uranium, ainsi que son développement de missiles à longue portée capable de frapper n’importe quel endroit."

Le Président s’est exprimé sur le traitement du Rapport Goldstone :

"Le Rapport Goldstone et son traitement par l’ONU sont simplement scandaleux. "Ce rapport est tendancieux, sans fondement sérieux se rapportant à la réalité des faits. Vous ne pouvez pas utiliser des méthodes désuètes, caduques, pour juger un pays démocratique qui lutte contre un groupe de terroristes sans foi ni loi. Israël a fait une enquête et a examiné chaque action militaire. Vous devez comprendre que la lutte contre les terroristes opérant parmi la population civile, n’a rien en commun avec une guerre conventionnelle".

________________________________

Hanna : webmaster



 
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 22:20


SHIMON PERES A BAN KI MOON : " LA MANIERE DONT VOUS AVEZ TRAITE LE RAPPRORT GOLDSTONE EST HONTEUX". DOUCHE GLACEE POUR BAN KI MOON A LA PRESIDENCE DE L'ETAT…



israelvalley

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en juin 2008 à Rome lors de la conférence de la FAO.







Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, ne s’attendait certainement pas à une telle envolée de la part du président de l’Etat d’Israël. " La manière dont vous avez traité le rapport Goldstone est tout simplement honteux", lui a lancé Shimon Pérès, lors de la réception qu’il offrait à celui qui préside au bon fonctionnement des instances onusiennes. Et de marteler : " Ce rapport est tendancieux, sans base sérieuse et décollé de la réalité…Il vous faut comprendre que la guerre menée contre des terroristes, qui se terrent au sein de la population civile, n’a rien de commun avec une guerre classique."

Shimon Pérès ne s’en est pas tenu là. Il a également tancé l’ONU pour son laxisme dans la manière de traiter le dossier iranien. " Vous vous devez, a-t-il lancé à son hôte, d’agir plus fermement et plus sérieusement envers l’Iran. Comment pouvez-vous continuer à accepter Armandinjad en votre sein alors que ses actions et propos violent systématiquement la Charte de l’ONU ?"

Ban Ki Moon : " Mais le président iranien tient un langage incohérent. Un jour ceci, un autre jour cela. Il est impossible de s’émouvoir à chacun de ses mots !"

Shimon Pérès : " Vous témoignez de laxisme. Il est interdit de lui concéder la moindre des choses."

Le secrétaire général de l’ONU était arrivé à la présidence de l’Etat, après avoir été briefé par le patron des services de renseignements de l’armée, le général Amos Yadlin, sur le dossier nucléaire iranien, dans ses moindres détails. Il a été également renseigné, preuves à l’appui, sur les ramifications iraniennes au Proche-Orient et sa volonté de déstabilisation régionale. " Je suis très surpris par l’ampleur des menaces et du réarmement qui s’opère sous la férule iranienne",a déclaré Ban Ki Moon à son interlocuteur.

Auparavant, le secrétaire général de l’ONU était à Ramallah où il s’est entretenu avec le président Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad. Il a également visité une zone traversée par le mur de protection édifié par Israël. Sa réaction : " J’ai pu me rendre compte de visu des difficultés dont souffrent les Palestiniens au quotidien en raison de mesures prises par Israël à leur encontre, des implantations et de la réquisition de terres palestiniennes." Il a, par ailleurs, encouragé le Premier ministre palestinien à accepter la reprise des pourparlers. En ce qui concerne la bande de Gaza, il a dit comprendre les soucis sécuritaires israéliens, mais a-t-il ajouté “…le siège autour de cette zone ne fait que renforcer les extrémistes.”—

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:19

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Richard Goldstone est-il le fils spirituel de Kurt Waldheim ou de Maurice Papon ?


La chronique de Clément Weill-Raynal

 

 

L’affaire du rapport Goldstone est loin d’être terminée.

 

Ce rapport, tronqué, déséquilibré, hypocrite continue de faire planer sur Israël une menace de poursuites devant la justice pénale internationale.

 

Ce rapport qui prétend accabler Israël au nom des grands principes humanitaires a été commandité par les plus grandes dictatures de la planète.

 

Visiblement, la ficelle n’est pas trop grosse, en tout cas pas pour les députés européens, puisque ils ont  apporté mercredi lors d’un vote leur  soutien au rapport rédigé par le juge sud-africain Richard Goldstone.

 

Nous avons déjà largement expliqué pourquoi ce rapport est à notre sens un document infâme. Mais on peut également s’étonner du brevet de respectabilité qui a été délivré par la communauté internationale au juge Richard Goldstone.

 

Ce dernier, il est vrai, a présidé depuis une dizaine d’année de nombreux tribunaux internationaux chargés de juger les crimes de guerre commis au Rwanda ou en ex-Yougoslavie.

 

Mais il est curieux que personne ne se soit intéressé au parcours professionnel de ce magistrat qui a  fait l’essentiel de sa carrière en Afrique du Sud dans les années 70-80, c'est-à-dire lorsque l’apartheid constituait la loi fondamentale du pays.

 

Selon nos informations, Richard Goldstone n’avait  à cette époque guère d’états d’âmes pour appliquer avec un zèle et une sévérité toute particulière les lois iniques sud-africaines.  Le jeune magistrat ambitieux qu’il était, aurait notamment  envoyé en prison des citoyens sud-africains dont le seul tort était d’avoir protesté contre la discrimination raciale alors en vigueur.

 

Visiblement, ces états de service ne l’ont pas handicapé pour poursuivre une brillante carrière aux nations-unies. Peut-être même au contraire, ces affaires gênantes expliquent tout l’intérêt que certains ont eu à employer un juge au passé aussi trouble

 

Richard Goldstone, C’est un peu un clone, issu du croisement intellectuel de Maurice Papon et de Kurt Waldheim. Il fait partie de cette race éternelle des fonctionnaires qui appliquent implacablement les consignes sans perdre de vue  les enjeux  politiques du moment. Toujours du côté du manche. Toujours dans le sens du vent, même s’il s’agit d’un vent mauvais.

 

Affaire à suivre…

 

 Clément Weill-Raynal

Diffusé sur RCJ le lundi 15 mars 2010



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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 11:04
Les hôpitaux réquisitionnés par le Hamas
Par YAAKOV KATZ
15.03.10

 

 

 

 

logo goldstone 

 

 

La nuit du 27 décembre 2008, le leadership du Hamas a pris ses quartiers dans un hôpital pour enfants, à Gaza-ville. Cette information constitue l'une des nombreuses révélations du rapport Malam. Les membres du groupe islamiste cherchaient ainsi à échapper aux frappes ciblées de l'armée israélienne.

 

 

Soldats israéliens dans la bande de Gaza pendant l'opération "Plomb durci".
Photo: AP , JPost

Selon le document, plus de 10 hôpitaux ont été réquisitionnés par le Hamas, pendant l'opération Plomb durci. Les infrastructures servaient essentiellement de bases de lancement de roquettes en direction de villes israéliennes et de soldats déployés dans la bande de Gaza.

Pourtant, selon le juge Richard Goldstone, rien ne permettait de prouver de telles allégations. Conclusion désormais rejetée de manière officielle par Tsahal, qui fournit des témoignages palestiniens prouvant le recours aux centres médicaux par le Hamas ,pour conduire ses opérations militaires.

L'une des affaires les plus connues à ce sujet est celle de l'hôpital de Shifa : l'Etat hébreu a toujours affirmé qu'il servait de base à plusieurs dirigeants du Hamas pendant le conflit. Et, selon le rapport Malam, des informations obtenues par les services de renseignements israéliens le confirment. Le Premier ministre du Hamas, Ismaël Haniyeh, son ministre des Affaires étrangères, Mohammed Zahar, et son ministre de l'Intérieur, Saïd Siam, se sont tous cachés dans le sous-sol du bâtiment.

Des lieux "sûrs" pour les terroristes

Des postes militaires auraient également été installés à proximité de l'hôpital, d'où étaient tirés des obus de mortier sur les troupes israéliennes. Tsahal avait en effet découvert un tunnel de contrebande sous une mosquée située à côté de l'hôpital. Il menait directement au service des maternités et permettait aux terroristes de circuler entre les bâtiments sans être détectés.

Par ailleurs, un centre de commandement aurait été installé dans un hôpital pour enfants, dans le quartier de Nasser, à Gaza-ville.

Une autre infrastructure largement réquisitionnée par le Hamas a été le centre médical Al-Fahoura, dans le nord de la bande de Gaza. Des photos aériennes de la zone ont révélé la présence de tunnels, autour, et sous le bâtiment. Des roquettes étaient également tirées à proximité.

"Le Hamas a opéré de cette manière parce qu'il savait que Tsahal ne tirerait pas sur des hôpitaux", conclut le rapport Malam.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 14:31



15/03/2010
PDF Français   Video



Hamas et caractère de la menace terroriste de la bande de Gaza: conclusions du Rapport Goldstone face aux constatations factuelles


 




Résumé.cicad. des conclusions de l'étude:

 

«Ce document comprend un aperçu des conclusions principales d'une étude de la relation du Rapport Goldstone envers la conduite du Hamas dans la bande de Gaza avant et durant l'Opération Plomb Durci.

 

La première partie de l'étude porte sur la relation du Rapport envers la menace terroriste, telle qu'elle s'est développée dans la bande de Gaza durant les années ayant précédé l'Opération Plomb Durci. Les autres parties traitent des différents aspects de l'attitude du Hamas durant l'Opération elle-même, avec un accent sur la vaste utilisation par le Hamas des civils comme "boucliers humains." L'étude ne traite pas des cas individuels du comportement de Tsahal dans la bande de Gaza, point qui fait l'objet d'une enquête à part de Tsahal.

 

Dans le cadre de l'étude, une comparaison est effectuée entre les conclusions du Rapport Goldstone et la réalité sur le terrain, telle qu'elle ressort de renseignements de qualité, nombreux et divers, provenant de la communauté des renseignements israéliens, ainsi que de déclarations des responsables du Hamas.

 

La comparaison montre clairement quatre carences de base dans la relation du Rapport Goldstone envers la période ayant précédé l'Opération Plomb Durci.

 

a. Le non-traitement du caractère et de l'essence du Hamas, notamment de ses caractéristiques terroristes. Le Rapport Goldstone se focalise sur la critique virulente d'Israël, tout en présentant le conflit israélo-palestinien d'un point de vue propalestinien évident. Le Rapport ne traite pas de l'idéologie du Hamas, de sa stratégie, de l'infrastructure terroriste qu'il a mise en place, de son caractère et de ses aspirations islamo-radicales, de son rapport à l'Occident et aux régimes modérés dans le monde arabe, de la brutalité et de la répression qu'il emploie envers ses opposants dans le système palestinien, de la direction et du soutien qu'il reçoit de Damas, et de son historique d'organisation ayant dirigé le terrorisme suicide contre Israël et les tirs de roquettes pendant des années contre les civils israéliens. Le Rapport se rapporte à l'administration du Hamas dans la bande de Gaza comme à une entité gouvernementale ("les autorités de Gaza") et adopte l'affirmation infondée du Hamas selon laquelle aucun lien n'unit cette entité à la branche militaire du mouvement. Les informations prouvent effectivement que le Hamas n'est qu'une seule et unique entité organisationnelle, à la hiérarchie dirigeante claire, et qu'un lien étroit unit ses composants politiques, gouvernementaux, sécuritaires et militaires.

 

b. La minimalisation de l'étendue et de la sévérité des activités terroristes contre Israël, et du fait de n'imputer aucune responsabilité au Hamas. Le Rapport se focalise sur les tirs de roquettes au cours de l'année et demie ayant précédé l'Opération Plomb Durci et se rapporte avec un maximum de brièveté au phénomène des tirs dans sa globalité, qui remonte à 2001, et aux autres formes des activités terroristes en provenance de la bande de Gaza (y compris les attentats de masse en territoire israélien ou les attaques récidivantes contre les occidentaux et les organismes à caractère humanitaire, tel le terminal d'essence de Nahal Oz). Le Rapport affirme bien que les tirs de roquettes sur la population civile israélienne sont un crime de guerre (durant les sept années ayant précédé l'Opération Plomb Durci, 8000 impacts de roquettes et d'obus de mortier ont été signalés en territoire israélien, tirs ayant fait des morts et des blessés au sein de la population et ayant cruellement perturbé le quotidien des résidents israéliens). Toutefois, il s'abstient d'imputer la responsabilité de ce crime de guerre au Hamas, ou à toute autre organisation terroriste opérant dans la bande de Gaza (comme le Jihad Islamique Palestinien, qui agit aux côtés du Hamas) et ne pointe aucun doigt accusateur vers un tiers (personnalités, organismes ou groupes) devant se justifier. Le Hamas a bien profité de cette carence basique du Rapport, désavouant toute responsabilité des tirs de roquettes et tentant d'utiliser le Rapport comme un levier juridico-propagande contre Israël.

 

c. Dans le cadre de la tendance globale de minimiser la signification de la menace terroriste, le Rapport évite de traiter du processus d'indépendance militaire du Hamas dans la bande de Gaza dans les années 2007-2008, qui a représenté une menace pour Israël (par rapport à la large couverture accordée aux développements historiques du conflit israélo-palestinien). Ce, bien qu'il s'agisse d'une indépendance ayant représenté une menace significative pour Israël et une violation brutale des Accords d'Oslo signés entre Israël et les Palestiniens (accordant à l'Autorité Palestinienne la possibilité de s'armer pour les besoins d'activités policières et sécuritaires uniquement). Le Rapport passe sous silence les divers composants de ce processus, qui comprennent, notamment: l'institutionnalisation et l'organisation des forces militaires du Hamas et leur transformation en unités semi-militaires (à l'image et à l'inspiration du Hezbollah); la contrebande d'armes et de matériaux servant à fabriquer des armes d'une portée sans précédent et en grande qualité ; des entraînements intensifs dans la bande de Gaza, en Iran et en Syrie; et la fabrication de roquettes et d'engins piégés dans des mesures considérables. Le Rapport passe également sous silence les multiples tentatives faites avant même le conflit de transformer des quartiers résidentiels en zones de combat, dans le cadre de l'utilisation des civils comme "boucliers humains," dont: l'entrepôt d'armes, la construction de rampes de lancement de roquettes, la fabrication de fortifications et de tunnels, la pose d'engins piégés et le piège de bâtiments dans des quartiers peuplés.

 

d. Le rapport passe totalement sous silence l'important soutien que le Hamas a reçu de l'Iran, du Hezbollah et de la Syrie (directement et par le biais du Hezbollah) pour la construction de ses infrastructures militaro-terroristes. Ce soutien a pris de l'ampleur dans les deux années ayant précédé l'Opération Plomb Durci et a notamment compris la contrebande de roquettes à longue portée; le développement et le transfert de savoir-faire pour la fabrication de roquettes et d'engins létaux; le soutien aux entraînements avancés à des centaines d'activistes terroristes et un soutien financier important, transféré au Hamas d'Iran. Ce soutien s'est également poursuivi après l'Opération Plomb Durci et a permis au Hamas de rétablir et même d'améliorer ses capacités militaires touchées (y compris le transfert de roquettes iraniennes qui placent le centre d'Israël à leur portée).

 

Ces quatre carences de base portent atteinte à la compréhension des raisons ayant incité Israël à lancer l'Opération Plomb Durci et faussent totalement la description des développements qui ont conduit à l'Opération Plomb Durci.

 

A l'opposé, le Rapport Goldstone a adopté la ligne argumentaire du Hamas au sujet de l'escalade flagrante des tirs de roquettes durant l'année 2008, qui a conduit Israël à lancer l'Opération Plomb Durci. Ainsi, par exemple, le Rapport minimise la signification des violations systématiques de l'accord de cessez-le-feu obtenu par médiation égyptienne, durant le semestre qui a précédé l'Opération. Le Rapport décrit très sobrement et en adoptant les thèmes de la propagande du Hamas les tirs de roquettes sur Israël, initiés par le Hamas vers la fin de l'accord de cessez-le-feu. Le Rapport s'abstient également de faire porter toute responsabilité au Hamas pour la fin du cessez-le-feu. Bien que le Hamas ait annoncé unilatéralement la fin de l'accalmie, cette annonce a été accompagnée d'une escalade préméditée et le Hamas s'est attiré les foudres du Caire et de l'Autorité Palestinienne.

 

Au sujet de l'attitude du Hamas pendant l'Opération Plomb Durci: le Hamas a mis en oeuvre durant l'Opération une doctrine de guerre prônant l'utilisation vaste de civils comme "boucliers humains." Cette doctrine de guerre, mise au point pendant les années ayant précédé l'Opération, trouve son inspiration dans les tentatives du Hezbollah au Liban et a été largement appliquée durant l'Opération. Le Rapport Goldstone s'abstient de traiter de cette doctrine de guerre et de ses significations quant à la guerre asymétrique en terrain bâti, qui a caractérisée l'Opération Plomb Durci, et a posé à Tsahal de laborieux dilemmes, opérationnels et éthiques (semblables à ceux posés aux armées américaine, anglaise et autres dans d'autres zones de conflit). Le Rapport ferme les yeux ou repousse systématiquement la position d'Israël à ce sujet, et préfère accuser Israël de l'utilisation des civils comme "boucliers humains," en dépit de l'effort effectué pour empêcher toute atteinte aux civils non impliqués.

 

Cette étude souligne les tactiques de combat variées par lesquelles le Hamas et les autres organisations terroristes se sont servis des civils comme "boucliers humains." Ces tactiques comprennent le fait d'obliger les résidents à demeurer dans les quartiers résidentiels où oeuvrait Tsahal ; l'amalgame d'activistes terroristes dans des quartiers civils et le passage de l'uniforme à des habits civils durant les combats contre Tsahal. Le Hamas a utilisé des groupes d'enfants afin de permette à ses membres de s'échapper des foyers de combats; a utilisé des maisons des civils à des fins militaires, y compris en creusant des tunnels de fuite et pour frapper depuis des habitations; a placé des infrastructures militaires aux seins d'habitations et d'institutions publiques, a transformé des quartiers en zones de combat (des esquisses opérationnelles prouvant ce point ont été saisies par Tsahal); a effectué des tirs de roquettes et d'obus de mortier du coeur de zones peuplées, y compris depuis des maisons et des toits ; a fait venir les résidents dans des habitations afin que leur présence serve de "bouclier humain" aux activistes terroristes face aux frappes de Tsahal.

 

Dans le cadre de l'application de cette doctrine de guerre, le Hamas a largement utilisé à des fins militaires des institutions publiques et gouvernementales durant l'Opération Plomb Durci, en supposant que cette tactique accroîtrait les chances de survie des membres du Hamas et compliquerait les activités de Tsahal. L'étude témoigne de l'utilisation militaire d'une vaste ampleur et de façon institutionnalisée faite des mosquées, hôpitaux et établissements éducatifs. Ces utilisations militaires comprenaient l'entrepôt d'armements dans diverses institutions, la préparation des activistes terroristes et la gestion des combats et des tirs de roquettes depuis des institutions publiques et gouvernementales ou à leur proximité.

 

L'étude donne notamment comme exemples les armements dissimulés sous l'estrade du sermon dans la mosquée du quartier d'Alatatra au Nord de la bande de Gaza; la vaste utilisation militaire de l'hôpital Shifa (le plus important de la bande de Gaza) et d'autres hôpitaux ; l'utilisation intensive des ambulances pour le transport d'activistes terroristes au moment des combats; le piège d'une école dans le quartier de Zeitoun à Gaza et la transformation du laboratoire de la faculté des sciences de l'Université islamique de Gaza en centre de fabrication de roquettes et d'armements. Le Rapport Goldstone, par contre, passe sous silence les informations témoignant de ces tactiques du Hamas, ou minimise la portée et l'importante du phénomène.

 

L'étude passe en revue l'implication des services de sécurité intérieure du Hamas dans des activités militaro-terroristes, en temps normal et dans l'Opération Plomb Durci. Le Rapport Goldstone a adopté la position, basée sur celle du Hamas, selon laquelle la Police et les autres services de sécurité intérieure sont des organes à caractère civil, dont le seul objectif est de faire respecter la loi et l'ordre au sein de la population. Sur la base de cette spéculation, le Rapport critique virulemment Israël pour avoir frappé des cibles de la Police et des services de sécurité du Hamas, en présentant les attaques comme des atteintes aux civils. Des renseignements de qualité ajoutés aux déclarations officielles des dirigeants du Hamas témoignent de l'implication des services de sécurité intérieure dans les activités militaires du Hamas à trois niveaux:

 

a. Au niveau gouvernemental de haut rang: soutien du ministère de l'Intérieur de l'administration du Hamas aux Brigades Izz al-Din al-Qassam (et à d'autres organisations terroristes). Dans des déclarations en langue arabe (différentes des propos tenus aux membres de la Commission Goldstone), les hauts dirigeants de l'administration du Hamas ont salué à plusieurs reprises la coopération entre le ministère de l'Intérieur et les services de sécurité avec les organisations terroristes diverses (la "résistance" selon leur terme). Ainsi, par exemple, Fathi Hamad, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité nationale de l'administration Haniya, s'est glorifié du fait que son cabinet soutenait les différentes organisations et "allège leurs missions jihadistes." A cette fin, a-t-il souligné, lui et les employés de son ministère ont rencontré les commandants des organisations régulièrement afin d'ôter toute obstruction à leurs activités militaires. Dans une autre déclaration, Fathi Hamad a salué son prédécesseur Said Siyyam, affirmant qu'une de ses réussites avait été de mettre au point une "coopération entre les services de sécurité et la résistance palestinienne."

 

b. Coopération institutionnalisée entre la Police et le reste des services de sécurité intérieure avec les Brigades Izz al-Din al-Qassam: les renseignements témoignent du fait qu'entre la Police et les autres services de sécurité intérieure et entre les Brigades Izz al-Din al-Qassam, une coopération institutionnalisée existait depuis des années. Cette coopération comportait une préparation conjointe dans des bases et au sein des commandements, des entraînements conjoints dans les centres d'entraînements des Brigades Izz al-Din al-Qassam (sur un film saisi, on peut voir les membres des Brigades Izz al-Din al-Qassam en entraînement sur des véhicules de la Police), des embuscades et des guets, le transfert d'armements par les Brigades Izz al-Din al-Qassam aux membres de la Police et la préparation conjointe aux plans de combat contre Tsahal. Les membres de la Police et des autres services de sécurité intérieure devaient s'enrôler dans les combats aux dépends de leur mission de sécurité intérieure. Cette collaboration s'est également poursuivie après l'Opération Plomb Durci. Le 20 décembre 2009, par exemple, les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont effectué un exercice militaire à grande échelle au Nord de la bande de Gaza, destiné à imiter une situation de guerre avec Tsahal durant une opération militaire dans la bande de Gaza. Le système de sécurité interne du Hamas a joué un rôle central dans l'exercice, avec une coopération entre les services sécuritaires et la branche armée.

 

c. Combats sous le commandement de la branche militaire du Hamas: insertion de policiers et d'autres membres des services de sécurité intérieure dans les Brigades Izz al-Din al-Qassam. Selon des renseignements vastes et de qualité, les policiers et les membres des services de sécurité intérieure ont servi en temps normal et en temps d'urgence (y compris durant l'Opération Plomb Durci) dans les rangs des Brigades Izz al-Din al-Qassam. Ce phénomène s'est déroulé sur un vaste niveau. Dans le cas d'une incursion israélienne dans la bande de Gaza, à l'image de l'Opération Plomb Durci, les membres des services de sécurité représentent un composant intégral du système de combat du Hamas (avec les membres des forces organisées rejoignant la branche militaire et les activités des services dans la force de combat organisationnelle, aux côtés de la branche militaire).

 

Durant et après l'Opération Plomb Durci, des policiers et des membres des services de sécurité intérieure à "double identité" ont été tués. Le Hamas a tenté de dissimuler les noms et identités des militaires tués. Cependant, déjà durant l'Opération et plus encore après, la politique de dissimulation du Hamas a commencé à s'effriter et des affiches à la mémoire des tués de l'Opération Plomb Durci ont commencé à émerger. Sur une partie de ces affiches, on peut voir des membres en tenue de policiers et en uniformes des Brigades Izz al-Din al-Qassam, occupant des fonctions diverses dans chacun de ces organes, avec le recours à une terminologie caractéristique de la branche militaire du Hamas. D'autres informations prouvent que dans son attitude informelle (contrairement à ce qui a été montré à la Commission Goldstone), le Hamas ne fait aucune distinction entre les membres des Brigades Izz al-Din al-Qassam et les membres des forces de sécurité interne, et les considère tous comme des combattants tués durant l'Opération Plomb Durci.

 

L'establishment sécuritaire israélien a également étudié les statistiques des victimes palestiniennes durant l'Opération Plomb Durci, que passe en revue le Rapport Goldstone. Selon une étude méticuleuse, 1166 personnes ont été tuées durant l'Opération, dont 709 membres de l'appareil militaire et sécuritaire dun Hamas. Selon les conclusions de l'étude, au moins 60% des victimes de l'Opération étaient des terroristes impliqués dans les combats.

 

Le Rapport Goldstone adopte lui les données des organisations des droits de l'Homme de Gaza, qui correspondent aux données mensongères du Hamas et de l'organe Al-Tawhiq ("Documentation"), qui oeuvre au nom du ministère de la Justice de l'administration du Hamas (cet organe a lancé des recours en justice dans plusieurs pays européens contre Israël en se basant sur le Rapport Goldstone). Selon ces données, le nombre total de tués dépasse les 1400 et le nombre de "combattants" n'est que de 20%. Une des raisons expliquant le fossé entre les nombres de l'étude et ceux qui trouvent leur source au sein du Hamas est la présentation des victimes de la Police et des services de sécurité intérieur comme civils, d'une façon qui renforce la thèse selon laquelle Israël a agi de façon déterminée contre les civils.

 

Le taux de terroristes tués (au moins 60%) par rapport au nombre de non-impliqués est relativement élevé, notamment au vu du fait que les combats se sont déroulés dans un environnement résidentiel et peuplé, où le Hamas a largement utilisé les civils non-impliqués dans les combats comme "boucliers humains." Le rapport ne traite pas des contraintes particulières d'une guerre asymétrique contre des terroristes, qui se servent de la population civile comme "bouclier humain" (et de la tragédie des victimes civiles à des fins de propagande), et n'essaie absolument pas de comparer les caractéristiques des combats de Tsahal dans la bande de Gaza à des conflits semblables menés par des armés gouvernementales contre des terroristes et des islamo-radicaux dans d'autres foyers (comme en Irak, en Tchétchénie et en Afghanistan). »

 

Conclusion:

 

«La principale conclusion qui ressort de cette étude est l'existence d'un fossé démesuré entre les conclusions du Rapport Goldstone et les données factuelles, et le manque d'équilibre extrême aux dépends d'Israël et au profit du Hamas. Le Rapport se base de façon systématique sur des informations sélectives et tendancieuses (qui proviennent largement du Hamas ou de personnalités/instituts lui étant liés) et analyse ces informations d'une façon qui vise à édifier une thèse (que la propagande du Hamas plébiscite) selon laquelle Israël a agi de manière déterminée contre les civils. Les rédacteurs de cette étude sont conscients qu'une partie de l'information à leur disposition n'était pas disponible aux auteurs du Rapport Goldstone, mais il est toutefois évident que les auteurs du Rapport Goldstone se sont abstenus de façon méthodique d'utiliser des informations importantes qui étaient à leur disposition, et qui ne correspondent pas à la thèse principale du Rapport ou qui présentent du moins des points d'interrogation sur leur validité.

 

Le Rapport Goldstone passe sous silence, ou au contraire minimise, la gravité de la menace terroriste de la bande de Gaza, à laquelle a été confronté Israël durant la période ayant précédé l'Opération Plomb Durci (dont le potentiel est toujours valable). Il s'abstient de manière systématique de faire référence au caractère du Hamas et à ses objectifs; il s'abstient de faire porter au Hamas ou à toute autre organisation terroriste la responsabilité des tirs de roquettes des dernières années en direction des centres urbains israéliens; et il s'abstient également d'accuser le Hamas d'utiliser les civils palestiniens comme "boucliers humains." Du point de vue du Hamas, le Rapport Goldstone est considéré comme un document lui ôtant toute responsabilité des "crimes de guerre" perpétrés par l'organisation depuis la bande de Gaza avant et durant l'Opération Plomb Durci. Le Hamas oeuvre depuis la publication du Rapport à l'utiliser contre Israël et parfois contre l'Autorité Palestinienne.»

 




 

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 12:30

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>l’Union européenne n’aura pas de politique internationale
par J.P Bensimon









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La nouvelle présidence de l'Union européenne met à rude épreuve ses relations avec Israël 
TIP 

Israël se prépare à une visite critique de Catherine Ashton, la nouvelle Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères 

Catherine Ashton, la nouvelle haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de la sécurité, visitera Israël et l'Autorité palestinienne (AP) du 17 au19 mars 2010.[1] Catherine Ashton a critiqué la politique israélienne depuis sa prise de fonction le 1er décembre et Jérusalem doit s'efforcer au cours de sa visite, d’expliquer sa politique en matière de sécurité et ses efforts pour la paix avec les Palestiniens.[2]

Jérusalem a donc décidé de faire une entorse à sa politique de visite concernant la bande de Gaza et a accepté de faciliter l’entrée de Catherine Ashton dans la bande de Gaza et lui permettre d’avoir une 
« impression de terrain » des activités humanitaires prenant place dans cette région. La préoccupation israélienne est marquée par le fait qu’un défilé de ministres des Affaires étrangères dans la bande de Gaza pourrait donner au Hamas une quelconque légitimité. Catherine Ashton ne rencontrera pas les représentants du Hamas, une organisation qui est sur la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne. [3]

Durant la présidence suédoise en 2009, les liens entre Israël et l’UE se sont détériorés ; Carl Bildt a été le Premier ministre européen des Affaires étrangères n'ayant pas visité Israël pendant son mandat de 6 mois. En décembre 2009, le dernier jour de son mandat, il essaya de suggérer la partition de Jérusalem au nom de l’UE. [4]

Le 1er janvier 2010, l'Espagne a officiellement repris la présidence rotative de l'Union européenne pour une durée de six mois, alors que les relations entre l'Union Européenne et Israël sont tendues. Le 18 décembre 2009, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a expliqué sa détermination pour construire un Etat palestinien grâce à des négociations au cours de l'année à venir: "Mon idée, mon rêve et mon engagement est de travailler pour avoir, enfin, en 2010, un Etat palestinien qui pourrait vivre en paix et en sécurité avec Israël," a dit Miguel Angel Moratinos. [5]

Toutefois, conformément à la nouvelle structure juridique du traité de Lisbonne entré en vigueur le 1er décembre 2009, l'Espagne n'a pas le pouvoir d'influencer la politique étrangère de l'Union Européenne.[6] En réalité, l'Espagne a la tâche délicate de travailler en tandem avec le nouveau président permanent du Conseil européen, Herman van Rompuy, et la nouvelle représentante à la politique extérieure et de sécurité commune, Catherine Ashton. Ces deux "postes élevés" qui viennent d'être introduits par le traité de Lisbonne impliquent de nombreuses responsabilités qui étaient auparavant attribuées au pays qui avait la présidence. [7] Herman van Rompuy, en tant que président du Conseil européen, présidera les sommets de l'UE, adressera l'ordre du jour de l'UE et s’adressera à la presse.[8] Catherine Ashton occupe non seulement la fonction de haute représentante de la politique extérieure et de sécurité commune où elle est responsable de la politique de sécurité commune et extérieure de l'Union mais aussi la fonction de vice présidente de la Commission européenne pour les relations extérieures et préside le Conseil des ministres des Affaires étrangères. [9]

Catherine Ashton : La nouvelle leader des affaires étrangères de l’UE

Le 15 décembre 2009, la nouvelle responsable de la politique extérieure de l'UE, Catherine Ashton d'Upholland a prononcé son premier discours devant les membres du Parlement européen à Strasbourg, durant lequel elle se montrait très critique envers Israël. [10] Accusant Israël pour les faibles conditions de vie à Gaza, Catherine Ashton a omis de mentionner que l'Egypte bloquait non seulement sa frontière avec Gaza malgré les protestations internationales, mais renforçait également cette frontière avec une barrière métallique souterraine de 20 à 30 mètres de profondeur. [11] Elle n'a pas non plus mentionnée la brutale domination de la population par le Hamas à Gaza et ses incitations continuelles à la violence. Catherine Ashton a blâmé Israël seul pour l'impasse des négociations de paix, et n’a pas mentionnée le refus des Palestiniens de négocier.[12]

Dans le débat qui a suivi le discours de Catherine Ashton, plusieurs membres du parlement européen ont demandé que des mesures soient prises contre Israël, telles que le boycott sur les produits en provenance des implantations israéliennes et la suspension de l'Accord d'Association de l'UE avec Israël. [13]

Le discours de Catherine Ashton fut sévèrement critiqué par les officiels de Jérusalem qui étaient "surpris, insatisfaits et inquiets" que Catherine Ashton ait eu des propos aussi sévères sans même avoir visité Israël." [14]

La présidence suédoise de l’UE et le statut de Jérusalem

En 2009, les relations diplomatiques entre l'UE et Israël étaient orageuses, en particulier sous la présidence suédoise qui s’est déroulée du mois de juillet au mois de décembre 2009. 

La Suède a présenté une proposition demandant à Israël de cesser ses politiques "discriminatoires" envers les Palestiniens et à l'UE de reconnaître Jérusalem-Est pour capitale de l' Etat palestinien, un geste qui pourrait impliquer la reconnaissance par l'UE d'une déclaration d'indépendance palestinienne unilatérale.[15] La proposition demandait essentiellement la division de Jérusalem et la fermeture potentielle d'une partie de la ville aux non Musulmans. Les officiels israéliens ont répondu que la proposition portait atteinte à l'avenir du processus de paix en évitant de futures négociations.[16] La résolution semblait également changer la politique extérieure actuelle de l'UE sur Jérusalem, demandant une solution à deux Etats qui "prendrait en compte les intérêts politiques et religieux des deux parties, et protégerait les intérêts religieux des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans du monde entier." [17]

Dans un courrier adressé au ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, l'ancien ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni lui conseillait vivement de retirer sa proposition, en écrivant: "Je souhaite exprimer ma profonde inquiétude concernant ce qui apparaît comme une tentative de préjuger le résultat des problèmes réservés à des négociations sur un statut définitif."[18] D'autres Etats européens se sont également opposés à la proposition et ont déclaré que c’est dans un accord définitif que les négociateurs israélo-palestiniens devraient déterminer le futur statut de Jérusalem. [19]

Actions de boycott autour du problème des implantations  

En décembre 2009, le ministère britannique de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (Defra) a publié une directive interprétée par certains comme encourageant la possibilité d'un boycott à la consommation des produits en provenance de entreprises juives en Cisjordanie. Elle développe une loi préexistante de l'UE conformément à laquelle les marchandises en provenance d'Israël sont distinguées des autres marchandises en provenance des territoires palestiniens. Cette décision fut extrêmement critiquée par les officiels israéliens. [20]

Bien que l'idée d'un boycott économique et de campagnes de désinvestissement comme moyen de protestation politique contre la politique israélienne gagnent en popularité au Royaume-Uni et dans d'autres pays d'Europe, les producteurs et exportateurs israéliens n'ont, à ce jour, pas remarqué de baisse de la demande. [21]

En octobre 2009, le ministère du logement espagnol a décidé d'exclure l'université Ariel en Israël d'une compétition dans le cadre de la construction de maisons à énergie solaire, justifiant cette décision par la position de l'UE sur les implantations. [22] Le ministre israélien des Affaires étrangères a dit que cette décision était "discriminatoire" et "basée sur des considérations politiques", en ajoutant que c'était "contre l'esprit académique et les valeurs de liberté de la recherche et de la coopération." En réalité, l'UE n'a aucune politique de non coopération avec les institutions israéliennes en Cisjordanie, dont certaines sont actuellement financées par le Programme-cadre de Recherche et de Développement de l'UE. [23]

Le rapport Goldstone

Le 10 Mars 2009, le Parlement Européen a voté (335 votes pour, 287 contre et 43 abstentions) une résolution pressant les deux parties de suivre les conclusions du rapport Goldstone en conduisant une "enquête dans les cinq mois à venir". Israël a violement réagi en déclarant qu’une telle résolution “n'est pas propice à la paix, ne renforce pas même la position du Parlement Européen dans sa volonté de contribuer aux efforts de paix."

La fameuse commission Goldstone, créée par le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, a communiqué en septembre 2009, ses conclusions sur l'opération défensive d'Israël de janvier 2009 contre le Hamas,soutenu par l'Iran. [25] L’opération défensive d’Israël a durée 22 jours pour démanteler l'infrastructure du Hamas après que ce dernier ait tiré plus de 10 000 roquettes, mortiers et missiles sur des civils israéliens depuis 2001. [26]

Les 5 et 6 novembre 2009, l'assemblée générale de l'ONU a tenu séance et a adopté une résolution approuvant le rapport Goldstone. [27] Les États-Unis n'ont pas assisté aux discussions. Les pays les plus peuplés d'Europe – l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne et la Pologne – se sont soit opposés au rapport Godstone, soit abstenus. La Suède, qui était alors à la présidence de l'UE, s'est abstenue de voter. Mais, au nom de l'UE, l'ambassadeur suédois a déclaré que le rapport Goldstone était sérieux et que "l'UE […] mettait l'accent sur l'obligation de toutes les parties du conflit à respecter le droit humanitaire international et le droit international sur les droits de l'homme." [28]

Les partisans de l'opération israélienne à Gaza ont affirmé que la résolution d'établir la commission Goldstone était partiale et prédéterminait le résultat de l'enquête. La formulation initiale de la résolution déclarait qu'Israël avait violé les droits de l'homme et que la commission devrait enquêter sur les violations du droit international par "la puissance occupante, Israël, contre le peuple palestinien." [29] La résolution d'origine n'a pas été approuvée par les États-Unis, le Canada, le Japon et la Suisse.[30] Elle a été changée par la suite par le président du Conseil des Droits de l'Homme de l'époque, et la commission devait examiner les violations des deux côtés. Néanmoins, la commission avait pour consigne de n'examiner que la période du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, excluant ainsi les années qui ont précédé l'opération à Gaza, durant lesquelles le Hamas, soutenu par l'Iran, a tiré la majeure partie de ses roquettes et missiles sur les civils israéliens. [31]

La politique de l'UE concernant les principaux ennemis d'Israël: l'Iran et ses mandataires, le Hamas et le Hezbollah

Le 20 avril 2009, les représentants de l'UE ont quitté la conférence des Nations Unies sur le racisme "Durban II" après que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ait dénoncé et qualifié le gouvernement israélien de "raciste". Les États-Unis, l'Australie, le Canada, l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas ont boycotté la conférence pour ne pas participer à ce qu'ils considèrent comme une plateforme du racisme contre Israël.[32]

Le 25 février 2008, l'UE a condamné "dans des termes les plus violents" les remarques de Mahmoud Ahmadinejad et d'autres officiels iraniens sur Israël. [33] "Leurs commentaires… contre Israël sont inacceptables, préjudiciables et non civilisés," selon une déclaration de la présidence slovène de l'UE. "L'UE demande à l'Iran de mettre fin à sa rhétorique hostile et de s'abstenir de toutes menaces à l'encontre d'autres états, membres de la communauté internationale," a-t-elle dit. [34] 

Israël a précisé qu'il veut non seulement que l'ONU inflige des sanctions plus fermes à l'Iran, mais aussi que d'autres pays et institutions financières prennent leurs propres mesures. [35] Malgré la réticence de l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche et l'Espagne, la France et le Royaume-Uni ont tenté d'établir un régime de sanctions européen contre l'Iran, indépendant de l'ONU. [36] "Israël espère que l'Europe, ainsi que l'ensemble de la Communauté européenne, prendra des mesures plus sévères contre l'Iran afin de créer une politique de sanctions efficace (…). La position d'Israël est que ce qui a été fait jusqu'à présent n'est pas suffisant. Le rythme et la gamme de sanctions devraient être plus importants," a dit, en novembre 2007, Ran Curiel, ambassadeur d'Israël auprès de l'UE. [37] 

Par ailleurs, l'UE continue de refuser d'ajouter le Hezbollah, soutenu par l'Iran, à sa liste d’organisations terroristes, permettant ainsi partiellement au Hezbollah de continuer à collecter des fonds et à agir comme les pattes de chat internationalement déstabilisantes de l'Iran. Un tel développement aurait pu considérablement affaiblir le groupe terroriste. [38] 

Tout en prétendant promouvoir le dialogue et la compréhension, l'UE apporte son soutien aux organisations – par exemple, Badil, Adalah et le Centre d'Information Alternative (ICAHD) – qui demandent "une résistance armée" contre Israël et à d'autres discours incitant à la violence. [39] 

Même si Israël maintient des relations bilatérales positives et individuelles avec les pays européens, des signes indiquent que ces relations seront progressivement remplacées par le rôle de plus en plus important de la politique extérieure supranationale de l'UE. Par exemple, le 7 juin 2005, alors qu'il était ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw a déclaré que c'était la politique du gouvernement britannique de ne pas avoir de relations diplomatiques avec le Hamas. Peu après, l'UE a émis une position autorisant des relations avec les membres du Hamas qui se présentent au parlement palestinien, contredisant ainsi la décision britannique précédemment annoncée. [40] 

Améliorer les relations diplomatiques

Relations diplomatiques

Le 8 décembre 2008, les 27 ministres européens des Affaires étrangères ont accepté à l'unanimité d'améliorer le dialogue diplomatique entre l'UE et Israël pour souligner leurs valeurs et points de vue communs. Cet accord constitue une étape vers des relations plus solides entre l'UE et Israël, un processus qui a commencé en 2007 dans le cadre d'une initiative de Tzipi Livni, à l'époque ministre des Affaires étrangères. [41] 

La nouvelle initiative de dialogue comprend des rencontres au sommet avec des Premiers ministres, des ministres des Affaires étrangères (au moins trois fois par an),des directeurs généraux du ministère des Affaires étrangères ainsi qu’une discussion continue sur le processus de paix, l'antiterrorisme, l'antisémitisme, les droits de l'homme et plus encore. [42] 

Le 18 juin 2009, Israël et l'UE ont tenu une conférence de presse commune à l'occasion du neuvième Conseil d'Association UE-Israël, un forum de haut niveau concerné par les relations bilatérales entre Israël et l'UE. Dans les remarques préliminaires, les officiels de l'UE ont loué l'important niveau de coopération dans la "lutte contre le terrorisme, la non prolifération, le dialogue social, les problèmes liés au commerce et les réformes réglementaires, le climat économique, l'agriculture, la migration, la coopération policière et juridique, le transport, l'énergie, l'environnement, le changement climatique, la recherche et le développement, l'éducation et la culture." [43]

Cependant, depuis la guerre défensive d’Israël contre le Hamas - soutenu par l’Iran - en Janvier 2009, aucun progrès ne se sont produits car l’UE apportera « une mise à niveau politique » subordonnée aux progrès réalisés sur le processus de paix au Moyen-Orient. Ceci est étonnant étant donné que cela arrive au moment où l’UE négocie un accord d’association avec la Lybie et vient également d’en signer un autre avec la Syrie. [44]

Science et technologie

Israël est le seul pays non européen originellement associé aux Programmes-cadres de Recherche et de Développement Technologique de l'UE. Israël participe actuellement à près de 800 Programmes-cadres de RDT dans les domaines de la nanotechnologie, la technologie de la communication, l'énergie et la santé. Parmi les autres statistiques sur l'impressionnant secteur de la recherche et du développement israélien, un officiel de l'UE a noté que les dépenses par personne destinées à la recherche et au développement d'Israël sont plus élevées qu'aux États-Unis et que dans la plupart des pays européens. [45] 

Commerce bilatéral

L'UE est le plus grand partenaire commercial d'Israël. Quarante pour cent des importations d'Israël proviennent des pays de l'UE et plus de 30 pour cent du total des exportations d'Israël sont destinées au marché de l'UE. [46] Le volume des exportations israéliennes vers l'UE est estimé à 650 millions de dollars américains (462 millions d'euros). [47] Le 4 novembre 2009, Israël et l'UE ont signé un accord agricole permettant à Israël d'exporter en Europe 80 pour cent de ses produits frais et 95 pour cent de ses aliments traités sans encourir de taxes commerciales. [48] 

Il y a peu de doute que cette relation est appelée à s'accroître. Cependant, actuellement près de 70 entreprises israéliennes augmentent leur capital sur les bourses européennes, comparées à des centaines d’entreprises israéliennes faisant du commerce avec les Etats-Unis. C’est une opportunité manquée pour les deux – d'autant plus que bon nombre d'entreprises israéliennes augmentant leur capital risque à l‘étranger sont engagées dans des projets de nouvelles technologies qui sont cruciaux pour l’Europe. [49]


 


Références 

[1] EU's Ashton wants to visit Gaza amid push for peace talks, AFP, March 6, 2010http://news.yahoo.com/s/afp/20100306/wl_mideast_afp/mideastunresteudiplomacy_20100306143703

[2] EU's new foreign relations chief criticises Israel, euobserver.com, Dec 12, 2009
http://euobserver.com/9/29167

[3] Ban, Ashton to be let into Gaza, Jpost, Mar 9, 2010
http://www.jpost.com/Israel/Article.aspx?id=170511

[4] “Israel slams Sweden's Jerusalem division plan,” Ynet, Jan. 12, 2009
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-3813288,00.html

[5] Gafo, Juan Carlos: “Spain's EU presidency to be 'eminently Euro-Mediterranean',” The Daily Star, Dec. 30, 2009
http://www.dailystar.com.lb/article.asp?edition_id=1&categ_id=2&article_id=110192

[6] “Ashton to push for Middle East talks,” EurActive, Dec. 16, 2009, 
http://www.euractiv.com/en/future-eu/ashton-push-middle-east-talks/article-188376
“Sweden wraps up six months in EU presidency,” Deutsche Welle, Dec. 30, 2009, http://www.dw-world.de/dw/article/0,,5070493,00.html

[7] “Sweden plans October summit on top EU jobs,” EurActive, Sep. 2, 2009, 
http://www.euractiv.com/en/future-eu/sweden-plans-october-summit-top-eu-jobs/article-185041;
“Sweden wraps up six months in EU presidency,” Deutsche Welle, Dec. 31, 2009, http://www.dw-world.de/dw/article/0,,5070493,00.html

[8] “Treaty of Lisbon enters into force today,” Delegation of European Union to Israel, Dec. 1, 2009, 
http://www.delisr.ec.europa.eu/english/whatsnew.asp?id=1136

[9] "Spanien kündigt für EU-Präsidentschaft Rolle im Hintergrund an," EurActiv, Dec. 19, 2009,
http://www.euractiv.com/de/prioritaten/spanien-kndigt-eu-prsidentschaft-rolle-hintergrund/article-188506

[10] “New EU foreign policy chief lambastes ‘Israeli occupation,’” EUTimes, Dec. 18, 2009,
http://www.eutimes.net/2009/12/new-eu-foreign-policy-chief-lambastes-israeli-occupation/

[11] Mohamed, Yusri: “Egypt boosts security at Gaza border after firing,” Dec. 19, 2009,
http://www.reuters.com/article/idUSTRE5BI1MY20091219

[12] “Europe's Israel Obsession,” Wall Street Journal, Dec. 23, 2009,http://online.wsj.com/article/SB40001424052748703478704574611594259358238.html

[13] Rettman, Andrew: “EU’s foreign relations chief criticizes Israel,” EUobserver, Dec. 16, 2009, http://groups.google.com/group/misc.activism.progressive/browse_thread/thread/51f81abc12a5570b

[14] Eldar, Akiva: “Israel: EU official's 'occupation' remark casts pall on ties,” Haaretz, Dec. 19, 2009,http://www.haaretz.com/hasen/spages/1135787.html

[15] Ravid, Barak: “Haaretz Exclusive: EU draft document on division of Jerusalem,” Haaretz, Dec. 2, 2009,http://www.haaretz.com/hasen/spages/1131988.html

[16] Ibd.

[17] “Frequently asked questions: Jerusalem,” European Commission Technical Assistance Office for the West Bank and the Gaza Strip, European Union, retrieved on Jan. 27, 2010,http://www.delwbg.ec.europa.eu/en/faq/index.htm#Jerusalem

[18] Ravid, Barak: “Livni to Sweden: Ditch EU plan on dividing Jerusalem,” Haaretz, Dec. 19, 2009,http://www.haaretz.com/hasen/spages/1131926.html

[19] “EU softens call for division of Jerusalem in diplomatic victory for Israel ,” The European Union Times, Dec. 10, 2009, http://www.eutimes.net/2009/12/eu-softens-call-for-division-of-jerusalem-in-diplomatic-victory-for-israel/

[20] Ibd.

[21] Black, Ian / McCarthy, Rory: “UK issues new guidance on labelling of food from illegal West Bank settlements,” guardian.co.uk, Dec. 10, 2009, http://www.guardian.co.uk/world/2009/dec/10/guidance-labelling-food-israeli-settlements

[22] Buck, Tobias: “Israel shrugs off boycott effort,” Financial Times, Nov. 19, 2009, 
http://www.ft.com/cms/s/0/3b989978-d523-11de-8ec4-00144feabdc0.html

[23] Sofer, Roni: “Israel: Boycott of Ariel college goes against academic spirit,” Ynet, Oct. 2, 2009,http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3784432,00.html

[24] “Spain 'Running Out Of Excuses' For Excluding Israeli Researchers From Solar Competition,” Anti-Defamation League, Oct. 21, 2009, http://www.adl.org/PresRele/IslME_62/5628_62.htm

[25] European Parliament backs UN report on Gaza war, AP, March 10, 2010http://news.yahoo.com/s/ap/20100310/ap_on_re_eu/eu_eu_gaza_conflict_1

[27] Benhorin, Yitzhak: “US shuns UN's Goldstone discussion,” Ynet, Nov. 5, 2009, 
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3800509,00.html; “Statement On behalf of the European Union by H.E. Mr. Anders Liden Ambassador and Permanent Representative of Sweden at the General Assembly on the Report of the Human Rights Council,” Nov. 4, 2009,http://eyeontheun.org/assets/attachments/documents/Statement_by_Sweden_for_EU_at_the_
General_Assembly_Debate_on_the_Goldstone_Report.pdf

[28] “Behind the Headlines: Human Rights Council/Goldstone Fact-Finding Mission,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Sep. 4, 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/Behind+the+Headlines/Behind_the_Headlines_Goldstone_Fact-Finding_Mission

[29] Ibd.

[30] “United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Conflict,” UN Human Rights Council Web site, retrieved on Jan. 27, 2010, http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/specialsession/9/FactFindingMission.htm; “Behind the Headlines: Human Rights Council/Goldstone Fact-Finding Mission,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Sep. 4, 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/Behind+the+Headlines/Behind_the_Headlines_Goldstone_Fact-Finding_Mission

[31] “EU delegates walk out on Ahmadinejad speech,” France24, April 21, 2009, http://www.france24.com/en/20090420-eu-delegates-leave-durban-racism-conference-iran-criticises-israel-ahmadinejad-speech

[32] “EU condems ‘uncivilized’ Iranian comments on Israel: statement,” Agence France Presse, Feb. 25, 2008,http://afp.google.com/article/ALeqM5h3H9T9VHYzH7JPnzg7uAyxa7n_AA

[33] Keinon, Herb: “Israel to press Austrian FM on Iran sanctions,” The Jerusalem Post, Feb. 4, 2008, http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull&cid=1202064580792

[34] “Israel’s Ambassador to the EU praises ‘real dialogue’ between Israel and Europe,” European Jewish Press, Nov. 22, 2007, http://www.ejpress.org/article/21980

[35] Ibd.

[36] Harris, Megan: „Analysis: EU Hezbollah policy draws fire,“ United Press International, February 19, 2008, http://www.upi.com/International_Security/Emerging_
Threats/Analysis/2008/02/19/analysis_eu_hezbollah_policy_draws_fire/9572/

[38] Gerstenfeld, Manfred: “The EU Constitutional Crisis, the Middle East, and Israel,” Jerusalem Center for Public Affairs, June 26, 2005, http://www.jcpa.org/brief/brief004-25.htm

[39] “Israel and European Commission sign 2008 Financing Agreement for Annual Action Programme,” Israeli Mission to the European Union, June 23, 2009, http://eu.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?SubjectID=33431&MissionID=6&LanguageID=0&StatusID=0&DocumentID=-1

[40] “The European Union and Israel,” Delegation of the European Commission to the State of Israel, retrieved on Jan. 27, 2010, http://www.delisr.ec.europa.eu/newsletter/ENGLISH-FINAL.pdf

[41] “9th EU-Israel Association Council,” Israeli Mission to the European Union, June 18, 2009, retrieved on Feb. 10, 2010, http://eu.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?SubjectID=66088&MissionID=6&LanguageID=0&StatusID=0&DocumentID=-1

[42] "Squaring the Circle? EU-Israel Relations and the Peace Process in the Middle East", bz Ottolenghi, Emanuele, Centre for European Studies, Brussels 2010,http://www.thinkingeurope.eu/images/dbimages/docs/1stDSBookSquaringtheCircleEU-ISRAELWEB.pdf

[43] “European Neighbourhood and Partnership Instrument - Israel,” European Council, retrieved on Feb. 10, 2010,http://ec.europa.eu/world/enp/pdf/country/enpi_csp_nip_israel_en.pdf

[44] “Israel and European Commission sign 2008 Financing Agreement for Annual Action Programme,” Israeli Mission to the European Union, June 23, 2009, http://eu.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?SubjectID=33431&MissionID=6&LanguageID=0&StatusID=0&DocumentID=-1

[45] “The European Union and Israel,” Delegation of the European Commission to the State of Israel, retrieved on Jan. 27, 2010, http://www.delisr.ec.europa.eu/newsletter/ENGLISH-FINAL.pdf

[46] “Israel and European Commission sign 2008 Financing Agreement for Annual Action Programme,” Israeli Mission to the European Union, June 23, 2009, http://eu.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?SubjectID=33431&MissionID=6&LanguageID=0&StatusID=0&DocumentID=-1

[47] Zomer, Navit: “From 2010: No tax on Israeli food sold in Europe,” Ynet, Nov. 18, 2009,http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3806870,00.html

[48] Cronin, David: “EUROPE: Cosy With Israel, Despite the Headlines,” IPS, Dec. 18, 2009,http://www.ipsnews.net/news.asp?idnews=49742; “European Union and Israel sign new agreement on trade in agriculture,” Delegation of the European Union to Israel, retrieved on Jan. 27, 2010, http://www.delisr.ec.europa.eu/english/whatsnew.asp?id=1130

[49] Ottolenghi, Emanuele: "Squaring the Circle? EU-Israel Relations and the Peace Process in the Middle East," Centre for European Studies, Brussels 2010,http://www.thinkingeurope.eu/images/dbimages/docs/1stDSBookSquaringtheCircleEU-ISRAELWEB.pdf

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 09:44

L'UE prête a des sanctions unilatérales, sans l'ONU

Titre original

"הסכמה באירופה על סנקציות גם בלי האו"ם"

http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-3862076,00.html

traduit de l'hébreu par Aschkel
Pour aschkel.info et lessakele



un-sanctions

Il existe un consensus au sein de l'Union européenne pour appliquer des sanctions unilatérales contre l'Iran si une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU échoue, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la Finlande samedi.

 

 

Alexander Stubb à déclaré que l'UE reste déterminée à ce stade de la recherche d'une résolution de l'ONU, qui exige l'appui de la Russie et la Chine, mais a dit que si cela paraît impossible, une action unilatérale serait déclenchée.

«Je pense que nous serons en mesure de convaincre la Russie et la Chine et je suis optimiste sur le fait que nous allons obtenir une réponse unifiée au sein du Conseil de sécurité", a dit Stubb, qui assiste à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE et la Turquie, en Laponie finlandaise .

 

«Mais à défaut, nous devrons le faire de manière unilatérale et ce que je veux dire, c'est que cela se traduira par une décision unilatérale de l'UE directement sur l'Iran".

La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont convenus de la nécessité d'une quatrième série de sanctions visant à restreindre le programme nucléaire de l'Iran, mais certains petits Etats de l'UE ont exprimé des réserves et les détails doivent encore être finalisés.

 

Malgré cela, Stubb a déclaré qu'il y avait un «consensus suffisant» au sein de l'UE pour assurer un appui à une action unilatérale et a déclaré que la question serait examinée par les ministres des affaires étrangères le 22 Mars

 

La Grande-Bretagne a annoncé vendredi qu'elle pensait que la Chine ne cherchait pas à s'isoler sur le dossier ds sanctions, ce qui suggère que Pékin pourrait finalement passer à un soutien des Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France au Conseil de sécurité (NDLR : en refusant de faire usage de son droit de veto, son absention étant suffisante).

 

Mais si les efforts pour gagner le soutien des Nations Unies faiblit ou se prolonge trop longtemps, les fonctionnaires de l'UE ont déclaré être prêts à agir rapidement pour mettre en œuvre leurs propres mesures afin de maîtriser un programme nucléaire qui, d'après l'Iran, n'aurait que des fins pacifiques.

«Si nous avons réussi à identifier une stratégie commune sur un problème particulier, je souligne que c'est bien sur celui qui concerne l'Iran", a déclaré Stubb de l'UE.

 

«C'est vrai qu'il y a beaucoup de partenaires à convaincre et encore beaucoup à faire, mais la question principale,ici, est d'obtenir du Conseil de sécurité qu'il accepte ces sanctions et par conséquent, de finir par convaincre les cinq membres permanents de la Commission".

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 07:44
"Nous assistons en Europe à une campagne anti-israélienne puissante et bien organisée visant à délégitimer Israël. Cette campagne est menée à l'initiative de musulmans et d'organisations pro-palestiniennes et, indirectement, par des États qui cherchent à influencer les opinions publiques en utilisant des outils politiques." (Moshe Kantor)

"Le Congrès juif européen (CJE) a exprimé sa déception, mercredi, concernant le soutien apporté par l'Union européenne (UE) au rapport Goldstone. Moshé Kantor, président du CJE, estime qu'un tel soutien pourra porter préjudice au processus de paix. 

"Nous avons clairement fait savoir aux députés européens que la résolution votée contredit les objectifs globaux de l'UE au Proche-Orient", a-t-il dit." (
JPost)

On se réjouira que 287 eurodéputés ont pris la défense d'Israël.  Mais on déplorera qu'une grosse majorité a manifesté son hostilité : 378 eurodéputés ont voté contre Israël (43 se sont abstenus et 335 ont "suivi des recommandations du rapport Goldstone").  Une fois de plus l'Europe se démarque des États-Unis dans son hostilité à Israël.

On peut aussi déplorer que les citoyens européens étant confrontés à de nombreuses difficultés, le Parlement européen - déjà passablement discrédité - se préocuppe en priorité de condamner Israël.  Voici la liste des priorités des eurodéputés :


"
Les grands sujets à l'ordre du jour (de la session plenière de mars 2010)
- Ouverture de la session : hommage aux victimes des catastrophes naturelles dans le monde 
- Egalité des genres : par-delà les mots, les députés européens appellent à l'action 
- Comment taxer les transactions financières ? 
- Moins de bureaucratie pour les petites sociétés 
Conflit à Gaza : les députés soutiennent les conclusions du rapport Goldstone 
- Renforcer la légitimité démocratique de la politique étrangère et de sécurité de l'UE 
- Quelle stratégie sur le climat après Copenhague ? 
- Stratégie UE 2020 : pas de financement en l'absence de résultats 




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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 19:30
Suite à la publication de la vidéo transmise et traduite par DEG
Les Seigneurs de l'UNRWA

Sur aschkel.info et lessakele.

Nous la remettons en ligne avec cette fois l'excellent édito de NINA
pour bivouac
 




Merci NINA pour l'envoi de ce texte.

 

 L’UNRWA, GROSSE ENTREPRISE : 22 000 EMPLOYÉS

 

unrwa1) Cette agence onusienne a été mise en place en 1948 que pour une seule année. 61 ans et quelques milliards de dollars après, l’UNRWA est toujours en place. Son but n’est pas d’installer les palestiniens mais de soutenir leurs efforts pour les maintenir dans la guerre.

2) L’UNRWA a pris en charge entre 450 à 600 000 réfugiés partis sur les ordres des armées arabes en 1948, le temps pour elles “d’éradiquer les juifs”.
Aujourd’hui, l’UNRWA prend en charge dans des camps devenus des villes, 4 200 000 “réfugiés”.

- 22 000 employés payés par l’UNRWA prenant tout en charge : écoles, soins médicaux, infrastructures. Comparativement à d’autres pays où les réfugiés sont pris en charge par le Haut comité aux réfugiés (ONU), on s’étonnera de ces chiffres :

-UNRWA = 1 employé pour 170 réfugiés,

-AUTRES ORGANISATIONS ONUSIENNES : 1 employé pour 5 000 réfugiés.

3) Endoctrinement à la haine raciale et anti-israélienne fait partie du budget de l’agence. L’UNRWA a fourni des manuels scolaires dans lesquels la négation de l’Etat d’Israel apparaissait sous formes de cartes géographiques et de références à la naqba.

4) L’UNRWA est complice depuis 60 ans des mensonges des palestiniens. Les occidentaux en charge sont particulièrement malhonnêtes s’il s’agit de dire la vérité au sujet des méthodes utilisées par le Hamas pour tirer à partir de leurs infrastructures : écoles, hôpitaux.

Pire encore, l’UNRWA a fermé les yeux sur les activités terroristes des différents groupes palestiniens, les laissant utiliser des ambulances pour le transport des troupes et des armes. Ce n’est plus de l’assistance mais de l’ingérence qui peut aussi être interprété comme actes de guerre dans le conflit israélo-palestinien.*

*A ce propos, les ambulances à Gaza servent encore tous les jours au transport des troupes du Hamas et du Jihad islamic. Frappées du croissant rouge, ces ambulances sont donc inattaquables quand bien même des soldats remarqueraient qu’il n’y a pas l’ombre d’un blessé ou d’un médecin à l’intérieur mais uniquement des terroristes, tout habillés de noir et portant des armes lourdes.

5) Bien que sachant que le Hamas est aux affaires, le budget alloué à l’UNRWA est d’un montant annuel entre 400 et 500 MILLIONS DE DOLLARS dont 25 % proviennent des USA.
PAS UN SEUL PAYS ARABE PRODUCTEUR DE PÉTROLE NE PARTICIPE A CETTE AIDE, SINON DE FAÇON TRÈS SYMBOLIQUE !

Israël par contre, participe (à tort) à cette rente particulière allouée aux palestiniens mais bien que cela soit inscrit, cela est évidemment tu. Il faut maintenir le mensonge du pauvre opprimé palestinien de peur que les financiers de tous les pays stoppent leurs efforts.

Ce système financier mis en place par l’UNRWA garantit à chaque palestinien une retraite ! Même en France, ce type de garantie est en passe de s’effondrer.

6) L’argent coule si abondamment à flot, que l’UNRWA a du acheter des actions et obligations qui se sont révélées très juteuses. A telle enseigne, que les employés palestiniens partent à la retraite avec un bon petit capital. “On pourrait nourrir toute l’Afrique avec de telles réserves d’argent !”

7) Dès 1951, des voix se faisaient entendre sur le bien-fondé de laisser l’ONU s’occuper des réfugiés palestiniens alors qu’il aurait été plus cohérent que les pays arabes prompts à faire la guerre à l’Etat juif, se désintéressaient de leurs frères arabes palestiniens.

Au contraire ! “LA LIGUE ARABE A BESOIN DU PROBLÈME DES RÉFUGIES POUR MAINTENIR LA COHÉSION CONTRE ISRAEL !”

Pire encore, Israel dans les années 70 avait construit des maisons pour les réfugiés palestiniens mais ces derniers avaient ordre de ne pas s’y installer. Leurs différentes organisations anti-israéliennes, le leur défendait. IL FALLAIT MAINTENIR LES PALESTINIENS DANS DES CAMPS…

Cela s’est avéré bien plus payant, bien plus juteux que tous les autres problèmes de réfugiés dans le monde.

Les parvenus palestiniens de Cis-Jordanie sont les preuves vivantes que la lutte n’avait rien de désintéressé. Il s’agissait d’obtenir plus et encore plus. Aujourd’hui, à Ramallah, le diable s’habille en Prada.




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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 06:10





Chaque matin notre ami Occam nous propose une petite brève de son excellente boucle d'info

Pour aschkel.info et lessakele 

11/03/2010 
OCAAM1
 Lire la suite   
de la boucle
      Logo Ici


UN-vs-Israel.jpg 

Entretien avec Philipo Grandi, commissaire général de l’Unrwa (Al-Ahram) 

Quelques phrases relevées sont très symptomatiques : une UNRWA intraitable quand il s'agit d'Israël, compréhensive et empathique quand il s'agit de l'Egypte ou du Liban. "Nous  connaissons les préoccupations  sécuritaires de l’Egypte et  ce n’est pas à nous de les discuter." Parce qu'Israël n'a aucune "préoccupation sécuritaire" ? On attendra longtemps avant que l'UNRWA accepte un jour d'en entendre parler...

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2010/3/10/invi0.htm
  




"[...] - 
Philipo Grandi : [...] notre problème principal est le blocage par Israël de beaucoup de produits et de plusieurs types de matériaux destinés à la reconstruction de la bande de Gaza. [...]
    - 
Al-Ahram : Pensez-vous que l’Egypte pourrait aider à atténuer le blocus de Gaza en ouvrant plus souvent le passage de Rafah, à la frontière commune ?
    -  
Philipo Grandi : [...] Nous connaissons les préoccupations sécuritaires de l’Egypte et ce n’est pas à nous de les discuter. [...]
    - 
Al-Ahram : Vous avez  aussi une situation extrêmement grave dans les camps des réfugiés  palestiniens au Liban, où 420 000  personnes vivent dans des conditions inhumaines…
    - 
Philipo Grandi : Certainement, la situation au Liban pour les réfugiés est très difficile. Mais il  faut dire que les raisons de cette situation sont complètement différentes. Elles sont produites par la fragilité de l’équilibre politique au Liban et malheureusement, les réfugiés palestiniens sont un  élément dans cet équilibre interne du Liban et donc souffrent des conséquences de cette situation. [...]"


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