C’est jeudi prochain qu’Israël va officiellement remettre à l’ONU sa réponse au Rapport Goldstone sur l’Opération « Plomb Durci ». On ne sait pas comment, mais le « New York Times » a déjà publié des extraits de ce long document, qui est destiné à confondre les nombreuses erreurs et les inexactitudes contenues dans le Rapport de l’ONU.
Le contre-rapport israélien a été préparé conjointement par le Conseil de Sécurité Nationale, le ministère de la Justice, celui des Affaires Etrangères et le Parquet militaire.
Exemple de point sur lequel s’arrête la contre-expertise israélienne : la destruction de l’unique fabrique de farine de Gaza. Le Rapport Goldstone affirme « que la fabrique a été détruite sciemment lors d’une attaque aérienne », alors que des clichés recueillis par Tsahal montrent qu’il s’agissait d’une erreur de tir d’artillerie lors d’échanges de feu avec les terroristes. Ce détail est important car le Rapport Goldstone fixe que « la destruction de cette fabrique a été effectuée dans le cadre d’un plan visant à priver la population de Gaza de nourriture », ce qui entre dans la définition du « crime de guerre ».
Autre point, la destruction par Tsahal d’une station d’épuration d’eau, qui a provoqué l’écoulement d’eaux usées. Le Rapport Goldstone indique « que la station a été sciemment visée par un obus israélien », alors que l’examen de Tsahal montre qu’Israël n’est en rien mêlé à cette destruction, mais que c’est au contraire une explosion due au Hamas qui en est à l’origine ».
Le général Avihaï Mendelblidt, Procureur Militaire Général, peu suspect de complaisance est sans appel : « Quand on lit le Rapport Goldstone et qu’on le compare à la réalité, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un document malveillant et injuste (…) Tsahal a certes commis quelques erreurs, mais elles étaient rares et involontaires, en tous cas pas des crimes de guerre». Le général Mendelblidt indique également « que le Rapport israélien proposera aussi une réforme des concepts juridiques internationaux, du fait de la modification des conditions de combat, notamment l’utilisation par les terroristes des populations civiles comme bouclier humain »
Le Rapport Goldstone, qui est devenu la référence internationale sur l’Opération ‘Plomb Durci’, utilise en effet des termes et des affirmations calomnieuses envers Israël : « La destruction de fabriques alimentaires, de centres médicaux, d’usines et d’habitations sont le résultat d’une politique voulue et méthodique de Tsahal ». Plus fort encore : « Les attaques disproportionnées de Tsahal avaient pout but de punir les populations civiles, de les humilier, les maintenir dans la terreur, affaiblir leur possibilités économiques et leur donner un sentiment de dépendance et de vulnérabilité ».
Et quand Tsahal – seule armée au monde à le faire – diffusait des millions de tracts pour avertir la population civile palestinienne de l’imminence d’une attaque, c’était sûrement pour salir les rues de Gaza…. !
[Samedi 23/01/2010 23:16]