Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 23:21
L'Iran est candidat pour siéger au Conseil des droits
de l'homme de l'ONU
 

Alors là franchement !!!

Mahmoud Ahmadinejad à l'ONU, le 23 septembre.

L'Iran sera-t-il bientôt membre du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ? Engagée dans une spirale de répression toujours plus intense, la République islamique est candidate pour siéger, en juin, au sein de l'organe chargé de promouvoir la défense des droits humains et d'émettre des recommandations sur les violations. Hasard du calendrier, Téhéran sera soumis, lundi 15 février, devant ce même Conseil, à l'
"examen périodique universel" (EPU), mécanisme censé passer au crible les manquements en matière de droits de l'homme des Etats membres de l'ONU.

A ce jour, au sein du groupe régional asiatique, cinq candidats pour quatre postes sont en lice. Aux côtés de l'Iran, figurent le Qatar, la Malaisie, la Thaïlande et les Maldives. Au cas où l'un des postulants se retirerait, l'Iran pourrait être élu de manière quasiment automatique."Nous ferons tout, dans ce cas, pour susciter une autre candidature", explique le même diplomate, rappelant qu'en 2007, les Occidentaux s'étaient mobilisés pour barrer la route à la Biélorussie. La Bosnie, candidate tardive, a finalement été élue."Le Conseil des droits de l'homme n'a pas été créé pour être le club des Etats vertueux, mais si l'Iran en devient membre, ce sera un signal désastreux", explique un diplomate occidental, confirmant qu'une bataille en coulisses a bien commencé pour contrer ce scénario. En mai, l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, votera pour le renouvellement d'une quinzaine de sièges au sein du Conseil, qui compte 47 pays membres, répartis dans cinq groupes régionaux.

Mais le cas de l'Iran, qui a "une surface diplomatique plus grande", comme l'explique un observateur, est plus complexe. Déjà, des rumeurs font état de pressions sur l'un des quatre autres candidats du groupe asiatique, afin de laisser la voie libre à Téhéran.

Outre l'énormité et l'intensité de la répression actuelle, la République islamique fait partie des pays qui, chaque année, sont épinglés par l'ONU dans une résolution concernant la situation des droits humains, comme la Birmanie et la Corée du Nord. Enfin, depuis 2005, le pays a fermé ses portes à tous les rapporteurs de l'ONU.

L'examen périodique universel auquel Téhéran se soumettra lundi n'en sera suivi qu'avec plus d'attention. "C'est un test. Si les Iraniens refusent toutes les recommandations, on pourra d'autant mieux arguer que leur candidature au Conseil des droits de l'homme est surréaliste", avance un diplomate européen.

Les préparatifs de cet exercice sont fébriles. Une vaste délégation iranienne a atterri à Genève avec, à sa tête, Mohamad Larijani, le frère d'Ali Larijani, l'actuel président du Parlement. Dans son sillage, des dizaines de membres de fausses ONG iraniennes - les Governmental Non-Governmental Organizations - ont été accréditées. C'est le cas d'ODVV, censée défendre les victimes de la violence et dirigée par un ancien chef des services de renseignements.

Vendredi 12 février, Amnesty International et la FIDH avaient, eux, invité Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, pour faire entendre la voix de l'opposition. Mme Ebadi a appelé à la création d'un poste de rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran. L'avocate Shadi Sadr, spécialisée dans la défense des femmes, a raconté sa détention dans une prison de Téhéran au lendemain des élections de juillet 2009.

Lundi, la séance d'examen se déroulera ainsi : l'Iran exposera ses "progrès" en matière de droits de l'homme. Puis un "dialogue interactif " s'engagera dans la salle, les Etats étant autorisés à poser des questions et faire des recommandations.

Agathe Duparc
Partager cet article
Repost0
7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 06:20
Ban Ki-moon doute de la crédibilité des enquêtes sur la guerre à Gaza


Le niais de service a quand même un sacré culot !


Climat: l\'ONU appelle les entreprises à être à l\'avant-garde

ASSOCIATED PRESS
05 février 2010 02:54
Métro Montréal
 
NATIONS UNIES - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a émis des doutes jeudi sur le fait que des enquêtes "crédibles" aient été menées sur les accusations de crimes de guerre commis envers des civils, par l'armée israélienne et les Palestiniens, lors de la guerre dans la bande de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009.

Dans un rapport très attendu rendu public jeudi soir lors de l'Assemblée générale, Ban Ki-moon rappelle que ces enquêtes diligentées par Israël et les Palestiniens, à la demande des Nations unies, doivent être menées "partout où des accusations crédibles de violations des droits de l'homme ont été émises".

L'Etat hébreu a assuré avoir lancé des investigations sur 150 incidents, dont 36 enquêtes pénales, et a réuni une centaine de plaintes ou témoignages de Palestiniens.

Les Palestiniens n'ont désigné une commission chargée d'enquêter qu'en janvier dernier, malgré une résolution de l'Assemblée générale en novembre dernier exhortant les deux parties à mener leurs propres enquêtes d'ici à vendredi.

Dans la courte préface de son rapport qui compte 72 pages, Ban Ki-Moon conclut qu'il ne peut pas encore dire si les Israéliens et les Palestiniens ont répondu aux attentes de l'Assemblée générale, à savoir des enquêtes "indépendantes, crédibles et en conformité avec les normes internationales" sur leurs agissements respectifs pendant l'opération "Plomb durci".

D'après le rapport Goldstone, l'armée israélienne et les militants palestiniens ont commis des crimes de guerre lors de l'offensive de l'hiver dernier, au cours de laquelle près de 1.400 Palestiniens et 13 Israéliens ont été tués, notamment des civils.


Ban Ki Moon, le "baisé de la lune"
Primo
© Primo, 06-02-2010
 
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a émis des doutes sur la crédibilité des enquêtes menées par le Hamas et les Israéliens sur les accusations de crimes de guerre commis envers des civils.

Bon prince, il reconnait tout de même que l'Etat hébreu a lancé des enquêtes sur 150 incidents, dont 36 enquêtes pénales et qu’il a recueilli une centaine de plaintes ou de témoignages des habitants de Gaza.

Plusieurs de ces enquêtes ont abouti à des condamnations d’officiers et de soldats.

Autrement dit, en 2009, Israël a mené plus d’enquêtes que Goldstone et a recueilli plus de témoignages de Palestiniens que le bon juge sud-africain. 

Les individus reconnus coupables de crimes par l’Etat hébreu ont été condamnés et résident désormais dans les geôles israéliennes. 

Cela n’empêche pas le juge de continuer à jouir de la popularité quasi michaeljacksonnienne que lui a valu sa condamnation sans appel de l’Etat en question. 

Individus ou Etat, tout cela est “juif”, donc condamnable aux yeux d’une opinion publique formatée depuis la deuxième intifada.

Les Palestiniens, quand à eux, n'ont désigné qu’une seule commission et encore ont-ils attendu pour cela janvier 2010, malgré une résolution de l'Assemblée générale en novembre dernier exhortant les deux parties à mener leurs propres enquêtes.

Il serait interéssant de connaitre les conclusions de la dite ou dire pourquoi elle n'a pas encore conclu. Mais le Hamas ne semble pas pressé. 

Ah, c'est vrai ! 

Le mouvement islamiste fait de la "résistance", afin de rendre la Palestine totalement libre de ses occupants juifs. Et si, d'aventure, le monde entier, et non seulement Israël, pouvait être régi par la Charia, cela n'en serait que mieux. 

Comme le dit l'islamiste britannique Anjem Choudary : "Nous voulons appliquer la loi islamique en Grande-Bretagne... Nous devons nous débarrasser des Américains et des Britanniques en terre d´islam et appliquer la Charia. Nous aurons ensuite un véritable pourvoir dans le monde". 

Exactement ce que réclame la charte du Hamas. Olivier Besancenot semble d'accord avec cette option. 

Pour l'heure, Ban Ki Moon joue au niais de service, un rôle qu'il affectionne particulièrement. 


Primo
© Primo, 06-02-2010
 
Partager cet article
Repost0
3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 05:30
AMNESTY INTERNATIONAL :
AMNESIE DES VRAIS COUPABLES A GAZA
 
28/01/2010 
Justus Reid Weiner et Dimitri Teresh  

jcpa-lecape

Amnesty international a publié un document intitulé « La suffocation: la Bande de Gaza assiégée par le blocus d'Israël ». Elle affirme que les Gazaouis souffrent terriblement du "siège" tout en occultant la réalité sur le terrain et la nature des relations entre Israël et Gaza. Tout d’abord, rappelons qu'avant la situation actuelle, des milliers de roquettes ont été tirées et de nombreux attentats suicides ont été perpétrés par des terroristes du Hamas contre des villages de la région et cibles israéliennes. Cette vague terroriste, sans précédent, a duré plus de huit ans et a nécessairement entraîné des sanctions économiques. Toutefois, comme le note le dernier rapport du ministère de la Défense, l’aide humanitaire à Gaza a augmenté de près de 900% par rapport à 2008. En dépit de ces données, les perpétuels détracteurs d’Israël tel qu'Amnesty International, font bruit et mêmes tapages, en critiquant vertement la situation humanitaire, et en la qualifiant de "terrible".  Cette manière de brosser un faux tableau de la situation générale à Gaza, n'est pas nouvelle, et passe sous silence  les véritables raisons des circonstances dont vivent les résidents de la bande de Gaza.

Déjà en 1996, les prédictions alarmantes  ont évoqué "une crise humanitaire imminente". En l'an 2000, certaines ONG et notamment Amnesty international, ont condamné Israël en soulignant que l’Etat juif est responsable de « la crise et de la catastrophe humanitaire" dans la Bande de Gaza. Depuis, cette terminologie reviendra souvent et durant toutes ces années jusqu'à ce jour le même vocabulaire figurera dans les rapports.

Pour mieux comprendre les enjeux de la situation, il convient de mentionner deux faits inconnus du grand public:  

-Premièrement, les gisements de gaz situés sur la bande côtière de Gaza (certifiés par le « British gaz ») représentent environ deux milliards de dollars. Un chiffre estimé avant même la hausse vertigineuse des prix du pétrole au cours de ces dernières années. Si le gouvernement du Hamas stabilise la situation politique, les habitants de Gaza pourront alors récolter les fruits des gisements de gaz. Ainsi, ils pourront atteindre un niveau de vie de classe moyenne.

-Deuxièmement, la population de Gaza est relativement en bonne santé et instruite. En fait, les indicateurs classiques du niveau de vie dans la bande de Gaza constituent une position relativement forte. L’espérance de vie est de 72.34 ans plus qu'en Russie (65.94), plus qu'aux Bahamas (65.72) que l’Inde (69.25) que l’Ukraine (68.06) et que l’Est de Glasgow (Ecosse) où l’espérance de vie pour les hommes n'est que de 69.3. De même, le taux de mortalité infantile (21.35 décès/1000 naissances) est beaucoup plus faible qu’en Angola (182.31 décès/1000  naissances) que l’Iran 36.93/1000, ou le Brésil (26.67/100).

Le fait le plus étonnant et contrairement à ceux que les médias prédisent en niant toute chance d’un avenir meilleur, l’alphabétisation à Gaza s’élève à 92.4%. Ce taux est beaucoup plus élevé qu’en Inde (47.8%) qu'en Egypte (59.4%) et même que dans la riche péninsule de l’Arabie Saoudite. (70/8%)

Alors qu’Israël est présenté comme coupable de tous les maux de Gaza, Amnesty international ne mentionne pas le succès électoral du Hamas, intervenu avant le coup d’Etat qui a renversé l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Le Hamas a été élu par une majorité absolue et pourtant n'a pas caché son fanatisme religieux ou les méthodes qu’il utiliserait en cas de la prise du pouvoir. La charte du Hamas est claire et explicite sur ses intentions d’utiliser de tous les moyens et notamment les plus violents pour détruire Israël et afin d'obliger ses citoyens d'accepter la loi islamique palestinienne. Le Hamas déclare sans ambages qu'aucun compromis ne serait envisageable. De ce fait, les électeurs de la bande de Gaza étaient conscients des implications sur leurs conditions de vie et les conséquences d'une mise en place d'une administration fondamentaliste dirigée par le Hamas.

Lorsque Israël a permis le passage des marchandises et les a fournis aux citoyens de Gaza, des preuves palpables démontraient que le Hamas utilisait les cargaisons à des fins terroristes. Le ciment, par exemple, qui figure dans les plaintes successives d’Amnesty international n'a pas été destiné pour la reconstruction des écoles mais  pour renforcer les tunnels de contrebandes et les bunkers militaires.

La prise de position d’Amnesty international soulignent des références au droit international,  mais en réalité n'indique pas une seule clause spécifique violée ; En outre, cette organisation utilise le terme « punition collective », alors qu’il n’y avait aucune intention de la part des autorités israéliennes de punir les Gazaouis.

Contrairement aux allégations, aucun pays n’est engagé à ouvrir ses frontières. Israël n’a aucune obligation légale de commercialiser avec cette région. Il peut empêcher l'introduction de convois commerciaux ou de fermer ses frontières selon les circonstances sécuritaires, même si ces mesures servaient de « punition » au terrorisme du Hamas. L’exécution de sanctions économiques comme l’arrêt de fourniture de combustible et de l’électricité ne comprend pas une utilisation de la force militaire et elle est considérée comme une mesure complètement juridique. Elle fait partie intégrale et elle est une réponse aux attaques contre Israël à partir de la bande de Gaza, et elle est légitime malgré les effets fâcheux sur une partie de la population palestinienne.

L’utilisation de sanctions économiques et autres sanctions non militaires comme moyen de punir des actes internationaux illégaux ou un comportement incorrect est connue dans le droit international comme outil de représailles. Nous savons que chaque pays peut utiliser des représailles. En effet, il est reconnu que les Etats peuvent aller au-delà de représailles et exercer des raids non militaires, où des contremesures qui peuvent être dans d’autres circonstances, considérées comme illégales (comme la suspension des accords aériens). Aucune des opérations israéliennes ne comprend l’imposition de punitions de nature criminelle ou de violation du principe de distinction et de proportionnalité.

Les dirigeants d'Amnesty international indiquent souvent leur souhait de parvenir à des efforts productifs  pour aboutir à une paix au Moyen Orient sans pouvoir interdire au Hamas le lancement de tirs de roquettes et de mortiers. En fait, sa position réduit les chances de paix et augmente la violence et l’affrontement. Le vrai coupable dans cette tragédie est et demeure le mouvement terroriste-Hamas.

Israël fait des efforts non négligeables pour améliorer la situation dans la bande de Gaza, tandis que le Hamas manipule l'opinion locale et internationale dans le cadre d'une propagande bien orchestrée.

Contrairement aux rapports d’Amnesty, Israël n’a épargné aucun effort pour empêcher une crise humanitaire à Gaza. Israël a créé un bureau de coordination des affaires humanitaires, où des représentants de l’armée israélienne et des représentants gouvernementaux travaillent jour et nuit afin de répondre aux besoins humanitaires. Le colonel Nir Pérès, ancien commandant du ministère de la Coordination, a  donné un exemple de cette machination: Au début de l'année 2008, suite à une attaque du terminal de carburant de Nahal Oz, Israël a décidé de suspendre la fourniture du combustible. Mais avant que l’interdiction de la fourniture n’entre en vigueur, Israël a rempli au maximum toutes les réserves possibles de carburant. En réalité, le Hamas a refusé de se servir de ce carburant et a exigé les centaines de Gazaouis à faire la queue dans les stations de service et équipés de bidons d'essence vides pour pouvoir créer un climat de pénurie de carburant. Ce n'est que plus tard que des journalistes ont révélé la supercherie et une fois de plus le Hamas a induit en erreur les médias, et les défenseurs des droits humanitaires.

En conclusion, nous recommandons à Amnesty international de focaliser ses efforts pour les personnes vraiment nécessiteuses et ne pas apporter leur « aide humanitaire » aux mouvements qui imposent leur terrorisme à leurs voisins. En fait, les Gazaouis ont obtenu, per capita,  la plus grande aide internationale jamais accordée à autre entité à travers  le monde. Les 900 millions de dollars qui ont été promis par la secrétaire de l’Etat Clinton afin de construire à nouveau la bande de Gaza, pourraient avoir un meilleur impact pour atténuer les souffrances des milliers d'Haïtiens vivant sous les décombres et dans des conditions désespérées. Les résidents d'Haïti n’auraient sans doute pas utilisé cette aide étrangère pour lancer des roquettes, de mortiers ou des kamikazes, contre la République dominicaine, leur voisine.     

Partager cet article
Repost0
2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 21:10





ONU, garant de la justice ?
Liliane Messika
© Primo, 02-02-2010
 
Dans un match de foot, l’arbitre est souverain, aussi est-il sélectionné par un processus rigoureux et sanctionné lorsqu’il commet une erreur de jugement.

Dans un conflit international, l’arbitre est une organisation internationale dont l’appartenance n’est soumise à aucune condition morale, juridique ou politique et dont les juges sont également parties en fonction d’objectifs qui n’ont aucun lien avec la justice, le droit ou la morale.

Un dessin en dit plus que mille mots, mais malgré l’intérêt de cette équation, on ne sait pas dessiner alors penchons-nous directement sur les chiffres...

SOUDAN

La guerre civile au Darfour a fait, depuis 2003, environ 300 000 morts et 2,7 millions de réfugiés. 

Le Sud Soudan doit aussi faire face aux violences tribales qui ont fait 2 500 morts et déplacé plus de 350 000 personnes pour la seule année 2009. 

Réaction totale de l’ONU vis-à-vis du Soudan : 7 résolutions, la première créant un groupe d’experts chargé d’étudier la situation et toutes les autres prolongeant le mandat du groupe d’experts en question. 

Pas de condamnation, pas de résolution contraignante.

« Le Conseil de sécurité a adopté le 13 octobre 2009 à l’unanimité la résolution 1891 par laquelle il décide de reconduire jusqu’au 15 octobre 2010 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005). Le Conseil avait déjà prorogé ce mandat par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007) et 1841 (2008). »

302 500 morts divisés par 7 résolutions, ça fait une résolution pour 43 214 morts. On peut faire aussi le calcul par réfugié : 3 050 000 réfugiés divisés par 7 résolutions, ça fait une résolution pour 735 714 réfugiés. 

OUGANDA

Le 23 décembre 2009, deux rapports ont été publiés sur les attaques brutales commises par l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) dans le Soudan méridional et en République démocratique du Congo (RDC). 

A cette occasion, Mme Navi Pillay, haut-commissaire de l'Onu en charge des droits de l'homme, a appelé à l'arrestation de Joseph Kony et d'autres dirigeants de la LRA, responsables de la mort d'au moins 1 200 personnes au Congo et de l'enlèvement de 1 400 autres - dont environ 600 enfants enrôlés de force comme soldats. 

La LRA est également responsable du « déplacement » d’environ 250 000 résidents entre septembre 2008 et juin 2009 dans les districts du Haut-Uélé et du Bas-Uélé, en Province Orientale.

Pas de résolution de l’ONU, seulement un vœu pieux et qui ne concerne que quelques individus. Donc pas d’opération à faire : tuer 1 200 personnes, en kidnapper 1 400 et en transformer 250 000 en réfugiés, c’est gratuit !

RUSSIE (AFGHANISTAN) 

En dix ans, du 27 décembre 1979 au 15 février 1989, l'armée soviétique a occupé l'Afghanistan, faisant 1 242 000 morts afghans dont 80 % de civils. 
30 % de la population avait quitté le pays ou s’était déplacée à l’intérieur des frontières. Depuis 1992, sur les 6 millions d’expatriés afghans, environ 3 millions étaient revenus en 1998. 

Zéro résolution. La seule mention de l’URSS couplée avec « résolution de l’ONU » se trouve dans la rubrique « Veto » (103 en tout). Même remarque pour les Afghans que pour les Ougandais : en tuer près d’un million trois cent mille et en chasser trois millions ne coûte même pas une condamnation. 

ISRAEL (PALESTINE)

Depuis 20 ans, selon l’organisation de défense des droits de l’homme B’Tselem, le conflit israélo-palestinien a fait 7 398 victimes palestiniennes et 1 483 israéliennes (militaires et civils confondus). D’autres sources précisent que 80% des victimes israéliennes et 5% des victimes palestiniennes sont des civils.

Depuis 1947, 5 Résolutions (contraignantes) de l’Assemblée Générale de l’ONU et 221 résolutions et condamnations du Conseil de sécurité concernent Israël. 7 398 victimes divisées par 226 résolutions onusiennes, ça fait une résolution pour 32 morts. C’est mille fois plus que pour le Soudan.

Les réfugiés palestiniens de 1948 étaient environ 800 000, à peu près le même nombre que les réfugiés juifs des pays arabes à la même époque. Aujourd’hui, les premiers sont 4 millions : c’est la conséquence du « génocide » pratiqué par Israël. 

Les réfugiés juifs n’ayant pas droit au statut unique des Palestiniens qui octroie à leurs descendants la qualité de réfugiés sans limitation de durée, Israël les a intégrés à sa population et il n’existe plus aujourd’hui de réfugiés juifs.

En termes de résolution par réfugié, il en coûte à Israël une résolution par 17 697 réfugiés ? C’est 70 fois plus que pour le Soudan, mais c’est un coût qui ne peut que baisser : le taux de natalité élevé des Territoires palestiniens est inversement proportionnel au nombre de jours ouvrés à l’ONU, qui rendent impossible l’émission de plus d’une centaine de résolutions par an.

On l’aura remarqué, le réfugié juif n’est même pas coté à la Bourse de l’ONU.

COMPOSITION DE L’ONU

192 Etats membres. 57 appartiennent à l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI). 

118 font partie de la « conférence des pays non alignés », un mouvement initié par Nasser, Tito, Sihanouk et Nehru en 1956 pour se protéger de l’influence des Etats-Unis et de l’URSS. Aujourd’hui, son plus petit dénominateur commun est la lutte contre Israël.

55% des pays qui composent le Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies sont des dictatures dont le fonds de commerce est l’anti-américanisme doublé d’un anti-israélisme primaires. La Libye de Khadafi l’a présidé et l’Iranien Ahmadinejad a été invité à sa tribune pour une conférence sur le racisme.

En Israël vivent un peu plus de 7 millions d’habitants : 76 % de Juifs (5 415 000 habitants), 20 % d’Arabes israéliens (1 430 000 habitants, majorité musulmans, minorité chrétienne), ainsi que 4% (306 000) de nouveaux immigrants se définissant comme « non Juifs ». 

C’est le seul pays au monde qui possède une majorité juive. Y vivent aussi des Druzes, des Circassiens et des Arméniens. Israël compte un gouvernement démocratiquement élu, un système judiciaire capable de contredire le gouvernement, une absolue liberté de culte (toutes les religions sont subventionnées) et un monde universitaire politiquement actif. 

Israël possède de multiples partis politiques, plus de 80 associations de défense des droits de l’homme et une presse libre, vivante et critique constituant un véritable contre-pouvoir dans la tradition anglo-saxonne.

L’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) revendique un milliard 350 millions de personnes vivant, pour l’immense majorité d’entre eux, dans des dictatures, où la moindre manifestation d’opposition, voire de pensée individuelle, est sévèrement punie. 

Ces gens tireraient incontestablement bénéfice d’une focalisation de l’ONU sur leurs conditions de vie, mais comme on l’expliquait plus haut, le nombre de jours ouvrés suffit à peine à voter des résolutions contre Israël !


Liliane Messika
© Primo, 02-02-2010
Partager cet article
Repost0
1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 14:34

L’Espagne prend les rênes de la FINUL

29 janvier 2010 – 
opex360


Bon espérons que ce A.A Cuevas ne soit pas comme son prédécesseur qui avait osé prétendre que le 'hezbollah ne se réarmait pas et qui en plus accuser Israel de violer la 1701, on peut toujours réver.....
voir l'article :

Graziano : "Le Hezbollah n'importe pas d'armes"




Changement à la tête de la Force intérimaire des Nations unies au Liban. En effet, le général espagnol Alberto Asarta Cuevas a succédé au général italien Claudio Graziano, en fonctions depuis février 2007, au cours d’une cérémonie militaire organisée le 28 janvier au quartier général de la FINUL de Naquoura.

Alors conseiller du chef d’état-major de l’armée espagnole, le génértal Cuevas, 58 ans, connaît bien le Liban puisqu’il a été le commandant du secteur Est de la FINUL entre décembre 2008 et 2009.

« L’objectif est celui d’établir une paix et une stabilité durables dans le sud du Liban » a déclaré l’officier au cours d’une allocution prononcée lors de la cérémonie de passation de commandement. « Mais il s’agit d’un problème politique qui ne peut pas être réglé uniquement par la FINUL » a-t-il ajouté.

« Les deux parties ont respecté en grande partie l’arrêt des hostilités et la ligne bleue (ndlr: la frontière entre Israël et le Liban tracée par les Nations unies) » a pour sa part estimé le général Graziano.

Avec son mandat élargi en 2006 avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, la FINUL a pour mission de veiller à l’arrêt des combats entre les Israéliens et le Hezbollah, la milice chiite libanaise et d’assister l’armée libanaise déployée dans la zone de conflit.

Cependant, plusieurs incidents se sont produits au cours du mandat du général Graziano et les derniers en date laissent à penser que la situation qui prévaut au Liban-Sud reste tendue.

En effet, Beyrouth accuse régulièrement les avions des forces aériennes israéliennes de violer son espace aérien, ce qui constitue par ailleurs une violation de la résolution 1701. Le 11 janvier dernier, l’armée libanaise a même tiré sur quatre avions israéliens alors qu’ils survolaient la région de Marjayoun.

De son côté, le Hezbollah n’est pas en reste non plus, et c’est ce qui explique en grande partie les missions de reconnaissance israéliennes au-dessus du Liban-Sud. En effet, une patrouille espagnole a trouvé, le 26 décembre, une cache contenant entre 250 et 300 kg d’explosifs, probablement d’origine iranienne ou syrienne, ce qui ne laisserait aucun doute sur l’identité de leur propriétaire. D’ailleurs, Israël reproche à la FINUL de ne pas surveiller plus étroitement les activités de la milice libanaise, qui serait en train de se constituer un arsenal de guerre important.

La contingent français est le second de la FINUL, avec 1.500 hommes et 13 chars Leclerc, déployés dans le cadre le l’opération DAMAN. L’Italie et l’Espagne comptent respectivement 2.500 et 1.070 militaires. Au total, la force des Nations unies compte 12.000 soldats, venus de 29 pays différents.

Photo : Char Leclerc français de la FINUL (c) EMA

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 06:25

Ses rédacteurs ont appliqué des règles totalement différentes dans son évaluation.

La défense contre le Rapport Goldstone

Alan Dershowitz -Jrerusalm Post | Adaptation française de Sentinelle 5770

dimanche 31 janvier 2010

Le rapport Goldstone est beaucoup plus calomnieux que certains de ses détracteurs (et de ses partisans) ne le croient. Selon le rapport, Israël a utilisé plus de 8.000 attaques à la roquette sur sa population civile uniquement comme un prétexte, une excuse, une couverture au véritable objectif de l’Opération Plomb Durci, qui était de cibler d’innocents civils palestiniens – des enfants, des femmes, des vieillards – pour les tuer.

Cet objectif criminel a été explicitement décidé aux plus hauts niveaux du gouvernement et de l’armée israéliens et constitue un crime de guerre délibéré et volontaire. Le rapport a déterminé que ces accusations sérieuses « étaient fermement fondées sur des faits » et ne comportaient « aucun doute » dans leur véracité.

A l’opposé, la Mission a décidé que le Hamas n’était pas coupable d’avoir utilisé délibérément ou volontairement la population civile comme boucliers humains. Elle « n’a pas trouvé de preuve que les combattants du Hamas engagés en tenues civiles », « pas de preuve que les combattants palestiniens mêlés à la population civile dans l’intention de s’en servir de bouclier dans l’attaque », et pas de substance au fait que les mosquées étaient utilisées pour stocker des armes.

Le rapport est manifestement faux quant à ces deux conclusions critiques. Les preuves solides montrent de façon concluante que c’est l’exact opposé qui est vrai, à savoir : 1. Israël n’a pas eu pour stratégie de cibler des civils innocents pour les tuer. De fait, Tsahal, armée de défense d’Israël, a pris des précautions retardatrices sans précédent pour diminuer le nombre de victimes civiles ; et 2. Le Hamas a, selon une stratégie délibérée, vêtu ses combattants de tenues civiles, tiré ses roquettes depuis des zones densément peuplées, utilisé des civils comme boucliers humains, et stocké des armes dans des mosquées.

Ce qui est encore plus parlant que ses conclusions erronées, cependant, c’est la méthodologie délibérément faussée, en particulier la manière dont la Mission a utilisé et évalué une preuve identique de façon très différente, selon qu’elle favorisait le Hamas ou Israël.

J’ai rédigé une analyse détaillée de la Méthodologie Goldstone, maintenant disponible en ligne. (http://www.alandershowitz.com/goldstone.pdf) Elle est adressée au Secrétaire Général des Nations Unies pour être inclue dans les critiques du Rapport Goldstone reçues par l”ONU. Cette analyse documente les distorsions, les mauvais usages de preuve et les biais du rapport et de ceux qui l’ont rédigé. Elle démontre que les preuves sur lesquelles reposent le rapport, ainsi que les preuves disponibles publiquement qu’il a choisies d’ignorer délibérément, réfutent ses propres conclusions.

 

La question centrale qui distingue les conclusions auxquelles le Rapport Goldstone est parvenu concernant Israël d’un côté, et le Hamas de l’autre, est l’intentionnalité. Le rapport trouve que l’accusation la plus grave contre Israël, à savoir le meurtre de civils était intentionnel (et planifié délibérément aux plus hauts niveaux). Le rapport trouve aussi que les accusations les plus graves contre le Hamas, à savoir la tenue civile de leurs combattants pour s’en servir de boucliers contre l’attaque, mêlés au sein des populations civiles, et l’utilisation de civils comme boucliers humains, était non intentionnelle. Ces questions sont bien sûr étroitement liées.

S’il devait s’avérer qu’il n’y ait pas de preuve que le Hamas ait jamais opéré depuis des zones civiles, et que Tsahal le savait, alors l’allégation que Tsahal, en tirant sur des zones civiles, avait pour intention délibérée de tuer des civils palestiniens, en sortirait renforcée. Mais s’il s’avérait que Tsahal croyait raisonnablement que les combattants du Hamas utilisaient délibérément des civils comme boucliers, alors ce fait affaiblirait la position selon laquelle Tsahal n’avait pas d’objectif militaire en tirant sur des zones civiles. De plus, si le Hamas utilisait vraiment des boucliers humains, alors la mort de civils palestiniens serait plus justement attribuable au Hamas qu’à Israël.

Puisque l’intentionnalité, ou son absence, était si importante dans les conclusions du rapport, il semblerait essentiel que le rapport applique les mêmes standards de probation, de règles et de critères pour déterminer l’intention d’Israël et celle du Hamas.

Pourtant une revue attentive du Rapport montre de façon parfaitement claire que ses rédacteurs ont appliqué des standards, règles et critères différents pour évaluer l’intention des parties au conflit. Le rapport a résolu les doutes contre Israël en concluant que ses dirigeants avaient l’intention de tuer des civils, tout en résolvant les doutes en faveur du Hamas en concluant qu’il n’avait pas l’intention d’utiliser des civils palestiniens comme boucliers humains.

De plus, quand il disposait précisément du même type de preuve en relation avec les deux parties, par exemple les déclarations des dirigeants avant le commencement de l’opération, le rapport a accordé un poids significatif aux déclarations israéliennes, tout en ne tenant absolument pas compte des déclarations du Hamas. Cette sorte de biais probatoire, bien que subtil, imprègne tout le rapport.

S’ajoutant aux déclarations des dirigeants, traitées si différemment, le rapport adopte une position totalement différente concernant la déduction de l’intention à partir des actes. Quant à Israël, le rapport observe de façon répétée les résultats et déduit à partir des résultats qu’ils devaient être intentionnels. Mais quant au Hamas, il refuse de tirer des déductions concernant l’intention à partir des résultats.

Par exemple, il reconnaît que quelques combattants portaient des vêtements civils, et il ne fournit aucune explication raisonnable à la raison pour laquelle il en serait ainsi, autre que de se mêler de façon indistincte aux civils. Pourtant il refuse de déduire une intention à partir de ces actes. Il est de la plus haute importance dans la conclusion du rapport que des militants n’aient pas eu l’intention de par leurs actes de se servir de boucliers civils contre une attaque : la Mission (Goldstone) a été « incapable de rendre un avis sur l’allégation générale que des groupes armés palestiniens utilisaient des mosquées dans un but militaire », « n’a trouvé aucune preuve pour soutenir les allégations sur l’utilisation d’hôpitaux par les autorités de Gaza, ou par des groupes armés palestiniens pour abriter des activités militaires », n’a pas trouvé de preuve « que des ambulances étaient utilisées pour transporter des combattants ou pour d’autres objectifs militaires », et n’a pas trouvé « des groupes armés palestiniens engagés dans des combats actifs utilisant des installations des Nations Unies comme abris pendant les opérations militaires ».

Il existe cependant des preuves solides de l’utilisation par le Hamas des mosquées pour opérer militairement, et à tout le moins, près des hôpitaux. Une preuve circonstancielle (armement de précision) a été utilisée pour prouver l’intention israélienne. Concernant le Hamas, la preuve circonstancielle encore plus forte pour déduire l’intention avec certitude, est que des militants ne tirent pas des roquettes à proximité de mosquées ou d’hôpitaux parce qu’il est plus facile de lancer des roquettes près d’institutions communautaires. Plutôt, ils pratiquent de la sorte uniquement du fait des protections spéciales accordées aux hôpitaux et aux centres religieux pendant la guerre.

Le rapport – commandé par une organisation au long passé d’intolérance anti-Israël, et rédigé par des « experts » partiaux, disposant d’une expérience, et avec un résultat pré commandité – est unilatéral et faux dans ses conclusions fondamentales. Cela ne doit pas nous surprendre puisque des conclusions ne peuvent être meilleures que la méthodologie employée, et que celle employée dans ce rapport est fondamentalement viciée.

Aussi désormais, c’est à Richard Goldstone d’expliquer le biais probatoire qui est si évidemment reflété dans le rapport, et qui est documenté dans mon analyse in extenso disponible en ligne. La charge lui revient de justifier les méthodologies très différentes utilisées dans le rapport pour parvenir à ses conclusions concernant les intentions d’Israël et celles du Hamas. L’incapacité à assumer cette charge constituera la reconnaissance implicite que les conclusions tirées dans le Rapport Goldstone ne sont pas dignes de considération par les gens de bien.


http://www.jpost.com/LandedPages/Pr...

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:01

C'est la grandeur de l'ONU que d'avoir institué cette journée internationale de la SHOAH, c'est aussi son échec lorsqu'un dirigeant d'un état peut clamer sa volonté de destruction d'un autre état membre

Jan 201027

Par Mati Ben-Avraham à Jérusalem

israel valley 

ONU Aujourd’hui, à Genève, le doyen des journalistes israéliens, Noah Klieger, conclura son discours par ces mots : “…il est évident, pour moi, que je ne peux vous demander de me comprendre, de nous comprendre, nous qui nous comptons parmi les derniers des rescapés des camps d’extermination nazis à être encore en vie. Mais je suis convaincu que vous transmettrez à vos enfant, à vos amis ce que vous avez entendu ici, sur cette ignominie, ces horreurs dont nous avons été les victimes de la part des Allemands d’hier, de la bouche de quelqu’un qui fut l’une de ces victimes. Ces choses-là, vous ne les avez pas vues au cinéma, vous ne les avez pas lues dans des livres ou vues à partir de DVD. Non, vous les avez entendues d’un homme qui était là-bas et qui a survécu pour raconter ce qui fut.”

Noah Klieger a été à Auschwitz. Il fut aussi parmi ces 57 000 survivants de ce camp condamnés à la " marche de la mort" de sinistre mémoire. Il a été aussi de ceux de " L’Exodus", apprenant des Britanniques que la terre promise n’était pas forcément une terre permise.

Mais que restera-t-il de ces fortes paroles qu’il aura prononcées aujourd’hui, devant un parterre de personnalités, de diplomates, dans une enceinte vouée aux droits de l’homme, mais dont les débats tournent souvent à la confusion, sinon à la mascarade.

C’est la grandeur de l’ONU que d’avoir institué cette journée internationale de la Shoah. C’est aussi son échec le plus cuisant dans la mesure où, aujourd’hui tout comme hier, les mesquineries, les intrigues, les intérêts particuliers prennent encore le pas sur toute autre considération. Où le dirigeant d’un état, membre de l’Assemblée des Nations, peut clamer sa volonté de destruction d’un autre état membre et s’outiller pour le faire, sans encourir les foudres immédiates de la communauté internationale.

Proclamer urbi et orbi " plus jamais ça", à une date fixe du calendrier, est une bien belle chose. Un adage talmudique a répondu par avance que " ce n’est pas le discours qui importe, mais l’acte." — 



 
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 05:12
Coïncidence du calendrier, c'est durant la période des commémorations de la Libération d'Auschwitz que, parallèlement, le contre-rapport de l'avocat général de Tsahal, Avihaï Mendelblitt sera déposé sur le bureau de Ban-Ki-Moon. A ces occasions, les principaux membres du Gouvernement et le Président, invités dans diverses cérémonies internationales, ne manqueront pas de rappeler que si l'antisémitisme a changé de paradigme ou d'acteurs, il visite toujours à la destitution et à la délégimitation du Juif ou Juif des Nations, soit comme être humain, soit, ce qui au final revient, au même,en tant que collectif organisé dans le cadre d'un Etat de droit. Et qu'Israël est particulièrement armé pour saisir le sens des notions de "crime de guerre" et de "crime contre l'humanité", contrairement à ce qu'a voulu établir le "rapport Goldstone".
Par Gad 

Lire Auss
i > 
Un contre rapport Golstone



Le Rapport Goldstone est antisémite              

Peres à Berlin, Netanyahou à Auschwitz, Lieberman à Budapest et Edelstein au siège de l’ONU à New York, tous planifient d’attaquer le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza lors de la journée internationale de la Shoah. « Ce n’est pas une connexion facile, mais nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé, » déclare le ministre de l’information.
 
Israël va lancer une attaque contre le rapport Goldstone lors de la journée de la Shoah. Le monde marquera la journée internationale de la Shoah ce mercredi. Lundi, le président Shimon Peres s’envolera pour Berlin et le premier ministre Benyamin Netanyahou partira pour visiter le camp de la mort d’Auschwitz en Pologne. Ils seront joints par le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman à Budapest et le ministre de l’information Yuli Edelstein à New York.
 
Avant sa rencontre avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, Edelstein a fait référence au rapport accusant Israël de crimes de guerres à Gaza, le qualifiant « d’antisémite ».
 
L’échelon politique israélien planifie de dénoncer le rapport Goldstone lors de la Journée Internationale de la Shoah, spécifiquement ce jour-là, afin de mettre le doigt sur cette tendance antisémite qui accuse les victimes des roquettes palestiniennes.
 
Le ministre de l’information devrait dire au chef de l’ONU que ce rapport « ne doit pas être l’expression du nouvel antisémitisme, qui est dirigé contre les soldats israéliens. »
 
Israël a prévu de rendre publique le 29 janvier sa version des incidents pour lesquels le pays a été accusé d’avoir commis des crimes de guerre lors de l’opération à Gaza. Ce rapport, qui est en cours de finalisation, réfute bon nombre des accusations du juge Goldstone contenues dans le rapport qui a été adopté par le conseil des droits de l’homme à Genève, et discuté par l’assemblée générale à New York.
 
Dans certains cas, pour des mauvaises conduites de la part de soldats de Tsahal, Israël présentera les actions prises contre ceux responsables de ces actes.
 
Israël va soutenir que le rapport est trompeur et faux, comme le ministre Edelstein l’a déclaré avant son départ pour New York.
 
« La connexion entre le rapport Goldstone et la journée internationale commémorant la Shoah n’est pas une chose facile. Cependant, d’un autre côté, nous devons apprendre les leçons du passé. Rappelons-nous de tous ceux qui considéraient Hitler comme un clown et qui disaient que toutes les sombres prédictions des années 30 étaient un non-sens. »
 
« Parmi tous les jours de l’année, ce jour de mémorial de la Shoah marquera aussi la bataille contre l’antisémitisme global, et c’est ce jour que nous devons discuter de cette connexion, car aujourd’hui les soldats de Tsahal sont accusés de voler des organes, d’assassiner des enfants et de violer des femmes. »
 
Selon Edelstein, « depuis la fin de la seconde guerre mondiale et l’établissement de l’état d’Israël, l’antisémitisme n’est plus dirigé contre les juifs mais contre Israël et les israéliens. Le rapport Goldstone, les publications en Suède a propos de vols d’organes et d’autres informations de ce type, sont tout simplement un style d’antisémitisme. »
 
Il a ajouté que le secrétaire général de l’ONU doit « arrêter ce phénomène grave dans un rapport qu’il présentera. Il ne doit pas aider ceux qui ont transformé les victimes de milliers de missiles en criminels de guerre. »
Partager cet article
Repost0
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 09:15
Israël et les résolutions de l'ONU
Liliane Messika
© Primo, 23-01-2010
 




Il y a des communistes, des capitalistes, des istes de tout poil dont les positions évoluent peu ou prou avec les événements historiques. Un seul groupe reste immuable, campé droit dans ses bottes vert-de-gris quoi qu’il arrive, c’est celui des antisiomistes.

Oui, vous avez bien lu, antisioMites, avec un M (copyright Alain Legaret, lire). 

Comme leur nom l’indique, les antisiomistes se caractérisent par leur haine envers Israël et son peuple, à qui ils reprochent, au sens littéral, tout et son contraire : d’avoir inventé le communisme, d’avoir inventé le capitalisme, de ne penser qu’à eux et de toujours soutenir les révolutions, d’avoir un passé établi de 5000 ans d’histoire et d’être une parenthèse...

Les antisiomistes accusent un « puissant lobby juif » d’être à l’origine du silence des médias sur les innombrables méfaits de l’Etat juif. 

En témoignent les 51000 références quand on google « Israël ne respecte pas les résolutions de l’ONU ») et la douzaine de réponses (douzaine d’unités, pas douzaine de milliers) quand on propose : « Israël respecte les résolutions de l’ONU ». 

Alors Israël respecte-t-il les Résolutions de l’ONU, oui ou non ?

Que des sites ou blogs comme Alterinfo, France Palestine, kiffgrave et autresonnousprendpourdescons (si, si !) fassent l’impasse sur les faits n’indignera personne, surtout pas leurs quelques dizaines de lecteurs qui viennent y chercher leur ration de haine quotidienne. 

LMonde Diplomatique sacrifie également les faits à son idéologie. Cela n’empêche pas le titre d’être « une Référence ». Primo sait depuis longtemps que la référence en question ne prend pas de majuscule, le Diplo n’étant qu’un des petits soldats de l’antisiomisme...

Sous le titre « Au mépris du droit. 1947-2009, une impunité qui perdure », l’organe des têtes de liste de la haine anti-israélienne (ne citons qu’Alain Gresh et Dominique Vidal) liste les « Résolutions de l’Onu non respectées par Israël ». 

Et il commence par la 181, celle qui, le 29 novembre 1947, adoptait le plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et plaçait Jérusalem sous administration internationale. 

Israël qui n’existait pas en 1947 pouvait-il accepter ou refuser une résolution qui le créait ? 

La Résolution 181 a été votée par 33 pays : États-Unis d’Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costa Rica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Libéria, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panamá, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, Union Sud-Africaine, URSS, Uruguay et Vénézuéla. 

13 pays ont voté contre : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, et Yémen.

10 se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie.

Si Israël – ou plutôt les Juifs puisqu’ils n’avaient pas encore d’Etat - n’a pas accepté le plan de partage et que les Arabes l’ont accepté (car sinon, un organe de presse le mentionnerait, évidemment !), comment se fait-il que l’Etat juif existe depuis 1948 et pas l’Etat arabe ? 

Accueillie avec liesse par les juifs (comme en témoigne Le Monde de l’époque, qui n’était encore qu’un journal d’information, pas un organe de propagande antisiomite), la résolution de l’ONU du 29 novembre 1947 rencontra l’opposition et le refus de tous les pays Arabes. 

La population palestinienne de l’époque comptait environ 1 845 000 personnes dont 34% de Juifs et 1 million de non Juifs désignés par l’ONU comme « Arabes de Palestine ».

Dès le 30 novembre 1947, ces derniers attaquèrent les populations juives, surtout dans les villes à population mixte, les villages isolés et les routes.

Pendant plusieurs mois Jérusalem (peuplée essentiellement de Juifs) fut assiégée, sans eau ni nourriture.

L’ONU contredit le Diplo. Qui dit vrai ?

Les Juifs avaient accepté la Résolution 181 dite « de partage » et ils lui obéirent en déclarant leur indépendance le 14 mai 1948.

Extrait de la Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël :

« Le Pays d’Israël est le lieu où naquit le Peuple Juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il acquit son indépendance et créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle. » 

« ...Nous, membres du Conseil National représentant la communauté juive de Palestine et le mouvement sioniste, nous nous sommes rassemblés ici, en ce jour où prend fin le Mandat britannique et en vertu du droit naturel et historique du Peuple Juif et conformément à la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unis, nous proclamons la création d’un Etat Juif en Terre d’Israël qui portera le nom d’Etat d’Israël... »

« ...L’Etat d’Israël ... assurera la plus complète égalité sociale et politique à tous ses habitants sans distinction de religion, de race ou de sexe ; il garantira la liberté de culte, de conscience, de langue, d’éducation et de culture ; il assurera la protection des Lieux Saints de toutes les religions et sera fidèle aux principes de la Charte des Nations Unies... »

« ...Nous demandons - face à l’agression dont nous sommes l’objet depuis quelques mois - aux habitants arabes de l’Etat d’Israël de préserver la paix et de prendre leur part dans l’édification de l’Etat sur la base d’une égalité complète de droits et devoirs et d’une juste représentation dans tous les organismes provisoires et permanents de l’Etat. »

« Nous tendons la main à tous les pays voisins et à leurs peuples et nous leur offrons la paix et des relations de bon voisinage. Nous les invitons à coopérer avec le peuple juif rétabli dans sa souveraineté nationale. L’Etat d’Israël est prêt à contribuer à l’effort commun de développement du Moyen Orient tout entier. »


Liliane Messika
© Primo, 23-01-2010
Partager cet article
Repost0
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 04:16


Le juge Richard Goldstone. ... (Photo: AFP)


Israël va répondre au Rapport Goldstone

[Samedi 23/01/2010 23:16]

 

C’est jeudi prochain qu’Israël va officiellement remettre à l’ONU sa réponse au Rapport Goldstone sur l’Opération « Plomb Durci ». On ne sait pas comment, mais le « New York Times » a déjà publié des extraits de ce long document, qui est destiné à confondre les nombreuses erreurs et les inexactitudes contenues dans le Rapport de l’ONU.

Le contre-rapport israélien a été préparé conjointement par le Conseil de Sécurité Nationale, le ministère de la Justice, celui des Affaires Etrangères et le Parquet militaire.

Exemple de point sur lequel s’arrête la contre-expertise israélienne : la destruction de l’unique fabrique de farine de Gaza. Le Rapport Goldstone affirme « que la fabrique a été détruite sciemment lors d’une attaque aérienne », alors que des clichés recueillis par Tsahal montrent qu’il s’agissait d’une erreur de tir d’artillerie lors d’échanges de feu avec les terroristes. Ce détail est important car le Rapport Goldstone fixe que « la destruction de cette fabrique a été effectuée dans le cadre d’un plan visant à priver la population de Gaza de nourriture », ce qui entre dans la définition du « crime de guerre ».

Autre point, la destruction par Tsahal d’une station d’épuration d’eau, qui a provoqué l’écoulement d’eaux usées. Le Rapport Goldstone indique « que la station a été sciemment visée par un obus israélien », alors que l’examen de Tsahal montre qu’Israël n’est en rien mêlé à cette destruction, mais que c’est au contraire une explosion due au Hamas qui en est à l’origine ».

Le général Avihaï Mendelblidt, Procureur Militaire Général, peu suspect de complaisance est sans appel : « Quand on lit le Rapport Goldstone et qu’on le compare à la réalité, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un document malveillant et injuste (…) Tsahal a certes commis quelques erreurs, mais elles étaient rares et involontaires, en tous cas pas des crimes de guerre». Le général Mendelblidt indique également « que le Rapport israélien proposera aussi une réforme des concepts juridiques internationaux, du fait de la modification des conditions de combat, notamment l’utilisation par les terroristes des populations civiles comme bouclier humain »

Le Rapport Goldstone, qui est devenu la référence internationale sur l’Opération ‘Plomb Durci’, utilise en effet des termes et des affirmations calomnieuses envers Israël : « La destruction de fabriques alimentaires, de centres médicaux, d’usines et d’habitations sont le résultat d’une politique voulue et méthodique de Tsahal ». Plus fort encore : « Les attaques disproportionnées de Tsahal avaient pout but de punir les populations civiles, de les humilier, les maintenir dans la terreur, affaiblir leur possibilités économiques et leur donner un sentiment de dépendance et de vulnérabilité ».

Et quand Tsahal – seule armée au monde à le faire – diffusait des millions de tracts pour avertir la population civile palestinienne de l’imminence d’une attaque, c’était sûrement pour salir les rues de Gaza…. !

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories